Endorphinmag Novembre Décembre 2011

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Canicross Les news Interview Thierry Gueorgiou Interview Sébastien Nain TESTS Lunettes Tifosi Tyrant Shoes Saucony Xodus 2.0 Top & collant Skins Corsaire XBionic Ultra raid VTT de la Meije Raid Nature 42 Lycian Challenge Raid Nature 46 La Mascareignes Challenge Alaric’O Raid Saucona Géobike Ecoutez votre dos, pas la rumeur ! Etre femme et courir Partie 2 L’Aromathérapie

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Endorphinmag numéro 10 de Septembre Octobre 2011 le seul magazine de sport nature gratuit en un clic

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Canicross Les news

Interview Thierry Gueorgiou

Interview Sébastien Nain

TESTS

Lunettes Tifosi Tyrant Shoes Saucony Xodus 2.0 Top & collant Skins

Corsaire XBionic

Ultra raid VTT de la Meije Raid Nature 42

Lycian Challenge

Raid Nature 46 La Mascareignes

Challenge Alaric’O

Raid Saucona

Géobike

Ecoutez votre dos, pas la rumeur ! Etre femme et courir Partie 2 L’Aromathérapie

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©photos : précisé sur les articles

Consultants sportifs :

Journalistes : Denis Barderot, Jean Philippe Deshayes, Alexandra Flotte, Béatrice Glinche, Patrick Lamarre, Sébastien Lhermet, Adeline Marchal, Dr Isabelle Mischler, Virginie Sénéjoux, Clément Valla, Nicolas Verdes, Mike Guillot

Merci pour leur contribution ce mois-ci : Fanny Fréchinet, Stéphane Dumortier, Cyril Germain, Lionel Bovicelli.

Siège Social : 9 Rue Leguen de la Croix 35720 St Pierre de Plesguen

Contact : [email protected]

Téléphone : 06-03-45-11-45

Nous remercions tous les lecteurs pour leurs emails d’encouragements. Pour nous

transmettre vos témoignages, une seule adresse email : [email protected]

Novembre - Décembre 2011

Bimestriel gratuit avec 20% de lecteurs

en plus à chaque sortie du mag

L’édito : Point de vue et équipe de rédaction

Directeurs de publication : Alexandra Flotte, Jean-Philippe Deshayes, Béatrice Glinche, Nady Berthiaux, Patrick Lamarre.

Rédactrice en chef : Béatrice Glinche

Directrice Communications/Partenaires : Nady Berthiaux

Webmaster : Denis Barberot

Chers lecteurs,

EndorphinMag.fr sort tout juste du Live ARWC Tasmanie… Non, nous n’y étions pas mais c’était tout comme ! Denis, notre webmaster, à qui l’on doit la performance d’avoir relayé la course des équipes de tête presque 24h/24h, pendant 7 jours… et malgré le décalage horaire, nous a conduit à vivre ce moment historique, à savoir la victoire du team Thule (dont font partie Mimi et Jacky, nos 2 Frenchies) ! Psssst ! C’est l’occasion de vous annoncer la sortie début décembre, d’un HORS SÉRIE spécial ARWC Tasmanie, agrémenté d’une vitrine « spéciale fêtes »… Ne ratez pas les interviews des équipes françaises de retour de la finale mondiale... Encore bravo Denis, comme en témoigne l’engouement sur notre site et notre FB… grâce à toi, on y était !!! Voilà, tout est dit… ou presque ! Notre force est de vous faire vivre les raids multisports au plus près de l’action, les ARWS (série) et ARWC (finale), sans oublier les raids dans l’hexagone tels que le Raid Nature 42, le Saucona et le Raid Nature 46, à lire en « rubrique courses » de ce mag. De belles histoires avec de belles images, des raids internationaux aux raids nationaux et régionaux, telle est la ligne de vie de notre équipe, une pyramide pleine d’aventures, de récits et d’enthousiasme à vous relayer !

La transition est facile… pour vous annoncer un nouveau partenariat, très prometteur, avec le site bien

connu des sportifs, Raidsnature.com. Des liens entre nos 2 sites vous permettront d’accéder encore plus vite à l’info ! Nous avons aussi nos coups de cœur, en relayant des épreuves plus ou moins populaires telles que La Mascareignes, le Géobike, le Challenge Alaric’O… bref, des aventures ou chacun se retrouve quelque soit son niveau de pratique... Retrouvez au sommaire, de nouveaux tests matériels… une rubrique santé/ forme toujours aussi riche avec notamment la 2ème partie du dossier concocté par Adeline Marchal, infirmière et marathonienne, « Etre femme et courir » et un retour sur les Championnats d’Europe de Canicross…

EndorphinMag.fr sera présent à la Saintélyon début décembre mais avant, un Live sera ouvert sur FB pour suivre les aventures du 10ème Raid

Amazones, à travers le team 71, Vendée Amazones… Puis ne zappez pas la sortie du HORS SÉRIE, début décembre !

Rendez-vous sur www.endorphinmag.fr pour découvrir nos rubriques, nos vidéos, nos articles…

Bonne lecture à tous, en vous souhaitant de bonnes fêtes... Rdv en 2012 ! Béatrice GLINCHE, Rédactrice en chef

Photo de couverture : Saintélyon 2010 ©photo : Béatrice Glinche

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NOVEMBRE DÉCEMBRE 2011

Novembre Décembre 2011 SOMMAIRE

P 20 TEXTILE SKINS P 21 CORSAIRE XBIONIC P 22 LUNETTES TIFOSI TYRANT P 23 SAUCONY ProGrid Xodus 2.0

P 64P 66P 69

P 72-73 SÉBASTIEN NAIN P 75 THIERRY GEORGIOU SUR LE WOC

P 70-71 BRÈVES CHAMPIONNAT D’EUROPE 2011 octobre en POLOGNE

P 6-9 GRAND BRASSAC LA NUIT BLANCHE DU PILAT Vizi pro Saucony, Jabra sport GORE Running Wear P 10 Textile Skins A200 P 11 ECOTRAIL PARIS P 12 Nouveautés OKIDOSPORT UTMB 2012 P 14 LA SAINTÉLYON P 16 TRAIL HIVERNAL DU SANCY 2012 P 19 APEX RACE 2012

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Novembre Décembre 2011 SOMMAIRE

NOVEMBRE DÉCEMBRE 2011

P 24-27 RAID NATURE 46 P 29-31 RAID NATURE 42 P 33-35 LA DIAGONALE DES FOUS : LA MASCAREIGNES P 36-37 TRAIL GARGOMANÇOIS P 39-43 LYCIAN CHALLENGE

P 44-49 ULTRA RAID VTT DE LA MEIJE P 50-51 CHALLENGE ALARIC’O

P 52-55 LA FREE RIDE CLASSIC MANDELIEU TRAIL DES ILLUMINÉS P 57-59 SAUCONA P 61-63 GÉOBIKE

P 64-65 ÉCOUTEZ VOTRE DOS, PAS LA RUMEUR ! P 66-68 ÊTRE UNE FEMME ET COURIR PART 2 P 69 QUELLE TEMPÉRATURE POUR MA BOIS-

SON DE L’EFFORT

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Les ZONES DE RELAIS Un village "TEAM TRAIL" est organisé à Grand-Brassac (Zone relais 1) sur l'aire de Départ/Arrivée, chaque TEAM disposant d'une tente chauffée de 2,5 par 5 m, pour son propre matériel, gérer ses relais, ses temps de repos... A chaque équipe de s'approprier cet espace et de le meubler (tapis de sol, lit de camp, table, chaises pliantes, malles coureurs, banderole du Team … Un chapiteau "collectif" chauffé, avec dortoir et vestiaire est installé au pied des falaises du moulin de Rochereuil (Zone relais 2) et à St JUST (Zone relais 3). Ces espaces permettront une bonne gestion des relais (attente, suivi de la course, ravi-taillement, repos ...) Un parking "assistant" à proximité immédiate de chaque zone relais évitera toute perte inutile de temps lors des éventuels relais. Chaque zone de relais est équipée d'un accès internet, pour permettre à l'assistant de suivre l'évolution de son équipe et de prendre les bonnes décisions. L'ASSISTANT Le concept de cette nouvelle épreuve, nous impose la présence d'un assistant au sein du team. Il aura la lourde tâche de gérer son équipe : Logistique, récupération des dossards, tactique de course, éventuels déplacements, relations avec l'organisation… Devant l'ampleur du travail à effec-tuer, nous souhaitons qu'il se consacre uniquement à son rôle d'assistant. C'est pour cela qu'il ne prend aucun relais et qu'il lui est interdit de remplacer un de ses 3 cou-reurs, même sur blessure. Il sera évidement classé avec ses coureurs. Ses droits d'inscriptions sont gratuits. Sa tâche, avant l'épreuve : Prendre contact avec l'organisation, Dossier d'inscription. Sa tâche, le jour de l'épreuve : Se présenter à l'organisation et récupération du dossier (dossards, consignes, cartes, puces, balises GPS...) Installation dans le village "TEAM TRAIL" et aménagement de l'espace privé (tente chauffée) de l'équipe. Gérer les vestiaires du team sur les zones de relais. Assurer les éventuels transferts de coureurs sur les 3 zones de relais. Il doit donc disposer d'un véhicule. Nous lui conseillons de limiter au maximum ses déplacements. Suivi de ses coureurs en temps réel avec la balise GPS fournie par l'organisation. Un espace "Internet" est mis en place sur les 3 zones de relais. Récupération sur le parcours, du dernier relayeur à la fin de l'épreuve (dimanche à 15h00). SUIVI DE LA COURSE Chaque coureur est équipé d'un "dossard chasuble" et d'une "puce" permettant d'analyser la course de chacun. Chaque Team est doté d'une balise GPS (NEXXTEP Sport) pour un suivi en direct sur Internet de l'épreuve par ses partenaires, son club, ses proches... Sur les 3 zones de relais, l'assistant aura facilement accès à ce suivi en live. A Grand-Brassac, la diffusion de ce suivi sur un écran géant permettra aux accompagnateurs et aux coureurs des autres épreuves de suivre la course. INSCRIPTIONS Nous attribuons les dossards à la réception de l'inscription du premier coureur du Team. Ce qui vous laisse ensuite tout le temps de composer, d'organiser, de modifier votre équipe...

4 et 5 février 2012 Pour fêter la 10° édition du Grand-Brassac Hivernal Trail et remercier ainsi tous les participants des éditions précédentes, GIPSport Aventure a opté pour l'organisa-tion d'une belle édition pleine de surprises et une nou-velle épreuve : un Ultra en équipe... une aventure à partager, technique, tactique et très technologies nou-velles.

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NEWS

Venez découvrir une épreuve unique en son genre, La Nuit Blanche du Pilat le 18/02/2012.

L’association Sang Pour Sang Sport organise en effet la 3ème édition d’un Trail blanc nocturne de 14 km. Cette épreuve est désormais devenue un rendez-vous incontournable des coureurs de la région Rhône Alpes, où plus de 700 participants se sont donnés rendez-vous en 2011. Le départ de la course sera donné à 18h30 au cœur de la station nordique du Bessat (dans le Parc Naturel Régional du Haut Pilat, entre Lyon et Saint Etienne) au crépuscule de la nuit. Eclairés par la lueur de votre lampe frontale, vous vous élancerez à travers les chemins enneigés de la forêt du Bessat. A l’arrivée, vous serez accueilli par notre équipe de bénévoles, prêts à vous faire passer un agréable moment. C’est en effet dans une ambiance musicale que vous pourrez récupérer de vos efforts en savourant notre ravitaillement fait maison. S’ensuivra ensuite la remise des prix, venant récompenser les meilleurs coureurs de chaque caté-gorie. Quelque soit le résultat, vous participerez activement à la lutte contre le lymphome, un cancer du système lymphatique. Grâce à vous, notre association pourra aider les patients hospitalisés en chambre stérile (5 Ipad et 17 radio-réveils ont notamment été offerts aux hôpitaux de la région Lyonnaise et Stéphanoise en 2011). Enfin, vous pourrez repartir en emportant avec vous un souvenir de notre association, la bière artisanale Sang Pour Sang Sport dont le slogan résume à lui seul notre action « Le Malt contre le Mal »…..à vos baskets !!

Plus d'infos sur www.sangpoursangsport.com

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Jabra enrichit sa gamme Sport de deux nouveaux modèles spécialement conçus pour les adeptes de sport, de divertissement. Le nouveau Jabra SPORT comble un vide sur le marché du casque de sport sans fil.

Jabra SPORT Dans une récente enquête externe réalisée sur le Web, Jabra a pu constater que 52 % des personnes interrogées disent écouter de la musique pendant qu'ils courent, tandis que 60 % indiquent avoir occasionnellement répondu à des appels téléphoniques pendant leur entraînement. Le Jabra SPORT, premier modèle de micro casque Bluetooth stéréo (sans fil) de la gamme Sports de Jabra, permet d'écouter de la musique et de prendre des appels pendant l'en-traînement, le tout sans avoir à s'encombrer d'un câble pour la connexion avec un téléphone mobile ou un lecteur MP3. Ce dernier point étant essentiel pour les sportifs d'après l'enquête menée. Doté d'une radio FM intégrée unique dans cette catégorie, de la technologie A2DP et de puissantes basses qui rythment l'entraînement, le Jabra SPORT propose au sportif une variété encore plus riche d'options musicales et des commandes faciles à utiliser. Ce micro casque Bluetooth stéréo est également doté d'un microphone protégé contre la pluie, la poussière et les chocs, qui est conforme aux normes militaires en vigueur aux États-Unis. Dans la pratique, cela signifie que les sportifs peuvent à présent se donner à fond sans craindre d'abîmer leur casque. La conception ergonomique épousant le contour de l'oreille, ainsi que les trois paires d'embouts EarGels fournis, garantissent à l'uti-lisateur du Jabra SPORT un port sûr et confortable.

Ce micro casque Bluetooth stéréo Jabra est livré avec Endomondo Sports Tracker, une applica-tion gratuite de suivi sportif pour smartphones dotée de fonctions propriétaires spécialement conçues pour le Jabra SPORT. Cette application donne la possibilité d'obtenir rapidement et faci-lement des informations de suivi sur la vitesse, la distance parcourue et les temps intermédiaires, d'un simple clic directement sur le casque. Cette application permet de se concentrer plus facile-ment sur les objectifs de performance, en procurant aux coureurs des informations vocales via le

casque, éliminant la nécessité de regarder sa montre ou un autre instrument de mesure des performances. Elle permet également de visualiser l'historique des itinéraires des derniers entraînements sur smartphone via une fonc-tion GPS. L'application Endomondo est compatible avec tous les appareils iPhone®, BlackBerry® et Android™.

Jabra SPORT-CORDED et Jabra ACTIVE Les Jabra SPORT-CORDED et Jabra ACTIVE sont conçus pour les sportifs qui préfèrent s'entraîner avec des micro-casques filaires. Le Jabra SPORT-CORDED bascule de manière transparente entre la musique et les appels téléphoniques et est certifié conforme aux normes militaires des États-Unis relatives à la protection contre la pluie, la poussière et les chocs. Sa conception ergonomique épouse par-faitement le contour de l'oreille, tandis que trois paires d'embouts EarGels sont fournis, ce qui garantit à l'utilisateur du Jabra SPORT-CORDED un port sûr et confortable. Lancé en 2010, le kit piéton filaire stéréo Jabra ACTIVE est résistant à l'eau et à la sueur. Il est en outre doté d'embouts EarGels qui se « verrouillent » confortablement et en toute sécurité dans l'oreille afin de ne pas en tomber lorsque vous vous entraînez. Prix Le micro casque Bluetooth stéréo Jabra SPORT est disponible dès aujourd'hui au prix de 99 €, le kit piéton filaire stéréo Jabra SPORT-CORDED est vendu quant à lui 59,90 €. Enfin, le Jabra ACTIVE est proposé au prix de 49,90 €. Pour plus d'informations sur les caques stéréo et sur les autres produits mobiles de Jabra, rendez-vous à l'adresse www.BuyJabra.com

Vizi Pro : une idée lumineuse par Saucony

Rien de plus agréable que de pratiquer son sport préféré au grand air. Peu importe le moment de la journée ou l’endroit, mieux vaut être visible ! La nouvelle gamme Vizi Pro™ de Saucony est conçue pour que vous soyez vu en toutes situations. Grâce à un éclairage à LED USB et un tissu fluorescent, vous pourrez vous entraîner en toute tran-quillité. Pratique : la batterie se recharge n’importe où avec son port USB : à la maison, au bureau... La gamme se décline en cas-quettes, shorts mais aussi vestes disponibles pour homme et femme.

Ces vêtements vous procurent une sensation de légèreté tout en étant résistants au vent et à la pluie. Avec un large choix de cou-leurs, les modèles s’adapteront à vos envies et à toutes vos tenues. Avec Vizi Pro, une technologie exclusive Saucony, la marque montre une fois de plus son expertise en alliant performance et style. Prix : à partir de 40 euros

Les raisons du choix Jabra SPORT • Port sûr et confortable pendant vos entraîne-ments • Protection contre la pluie, la poussière et les chocs, conforme aux normes militaires IP54 • Basses puissantes et radio FM intégrée

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Extension de la ligne de vêtements BASE LAYER pour la saison froide

Ils se portent comme une seconde peau et viennent compléter le concept Skin-to-Shell de GORE RUNNING WEAR® : les produits BASE LAYER ESSENTIAL offrent aux coureurs ambitieux un vrai supplément en matière de confort, tout en leur permettant de rester au sec. Pour faire face à l'arrivée du froid, la ligne intègre six nouveaux maillots manches longues techniques pour hommes et femmes, avec et sans laminé WINDSTOPPER®, qui se plient à toutes les exigences dans un design à la fois sobre et fonctionnel. Le secret est dans la matière Le polypropylène, matériau à la base de tous les produits de la ligne BASE LAYER, offre des propriétés précieuses : en plus d'être la fibre la plus légère au monde, le polypropylène est très confortable à porter à même la peau et ses

propriétés antibactériennes réduisent la formation d'odeurs dues à la transpiration. De plus, le polypropylène n'absorbe pas l'humidité, qui est immédiatement transfé-rée vers la couche vestimentaire supérieure. Le résultat : le vêtement BASE LAYER reste totalement sec et empêche ainsi le refroidissement du corps, tout en procu-rant un grand confort au sportif. Un équipement optimal pour toutes les conditions météo. Chaque produit BASE LAYER est disponible en deux finitions différentes : Les sous-vêtements en polypropylène offrent une protection optimale les jours les moins venteux. Les maillots manches longues intègrent en plus un laminé WIND-STOPPER® respirant et coupe-vent, pour une combinaison à la fois ultralégère et polyvalente qui assure une évacuation rapide de l'humidité et une protection contre l’effet frisson les jours de vent et de froid. Pour cette saison Automne/Hiver 2011-2012, la ligne ESSENTIAL s'est enrichie de six maillots manches longues supplémentaires : Maillot manches longues ESSENTIAL Ce maillot manches longues à la coupe ajustée assure une évacuation efficace de l'humidité. Comme les produits BASE LAYER d'été, le maillot manches longues est très confor-table sur la peau grâce à sa structure molletonnée et sa matière élastique. Maillot col montant ESSENTIAL Ce maillot pratique à manches longues se compose de la même matière que les maillots BASE LAYER pour l'été ; la différence réside dans ses manches longues et son col montant, qui lui permettent d'emmagasiner plus de chaleur et en font un vêtement idéal par temps froid. Maillot thermique manches longues ESSENTIAL Ce maillot manches longues ultrafonctionnel est le compagnon idéal pour les jours les plus froids. Les propriétés du polypropylène, plus épais dans ce modèle que dans les deux autres versions, offrent une chaleur idéale et une isolation thermique, le tout dans un produit ultraléger. L'ensemble des produits BASE LAYER ESSENTIAL de la collection automne-hiver 2011/12 sont disponibles depuis le mois d'août 2011 chez votre revendeur spécialisé. Les produits BASE LAYER – Des sous-vêtements techniques qui assurent une régu-lation optimale de la température corporelle et un confort élevé.

NEWS

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SKINS

L’entreprise Australienne Skins est née en 1996 de l’ambition d’un jeune skieur : Proposer un produit améliorant les performances et la récupération d’un

athlète en accélérant la circulation sanguine.

Cinq années d’investissements en recherche et développement en collaboration avec la NASA et de nombreux experts ont permis la conception du premier

collant doté de la technologie BioAcceleration™ : un produit révolutionnaire et scientifiquement validé par des laboratoires indépendants. Plusieurs études

ont été publiées dans des revues internationales. Skins consacre toujours une part importante à la recherche afin d’améliorer sans cesse l’avantage donné a

ses athlètes.

Aujourd’hui présent dans plus de 30 pays, Skins est devenu en quelques années le compagnon indispensable de nombreux athlètes professionnels ou ama-

teurs qui recherchent le meilleur pour améliorer leurs performances.

Avec sa nouvelle gamme A200, SKINS lance une série de vêtements qui porte la compression à un niveau supérieur. A200 est une collection qui allie esthétisme, performance et raffinement technique. Evolution des gammes Sport et She qui ont fait la renommé de la marque, la série A200 reprend leurs points forts et place la barre encore plus haut dans la qualité et la finition des produits. Eté comme hiver, de la tête aux pieds, nos pro-duits sont adaptés à une très large palette de sports. La gamme A 200 propose en effet un collant long, un cuissard et un short pour les bas mais aussi un top manches longues, manches courtes et sans manches pour les hauts. Ces pro-duits sont déclinés pour l’homme et la femme, et la série A200 offre également une gamme ther-male pour lutter encore plus efficacement contre le froid. Grâce à leurs technologies de compression, de thermorégulation et de gainage musculaire les produits A200 satisferont toutes vos utilisations, quelle que soit l’intensité de votre pratique.

Le top manches courtes A200 bénéficie de la technologie de compression Skins ainsi que d’un maintien amélioré par une coupe plus ergono-mique. Ses propriétés thermorégulatrices et son système d’évacuation de la transpiration vous permettront de ressentir une sensation de frai-cheur en été. En ajoutant à ces technologies une protection anti UV 50+ et un traitement anti-bactérien et antimicrobien, le top manches courtes Skins A200 apporte confort et bien-être au service de toutes vos pratiques. Coloris: Noir/Bleu, Noir/Rose, Noir Tailles: XS/S/M/L/XL 72 euros ©VISUELS Skins

Le collant Skins A200 assure un niveau de compression optimal sur l’ensemble des jambes pour accélérer la circulation sanguine et l’oxygénation des muscles. Il améliore ainsi la récupération en favorisant l’évacua-tion de l’acide lactique. De plus, les propriétés du textile permettent au collant A200 de contribuer au gainage musculaire, réduisant ainsi les vibrations et les micro lésions que les muscles subissent. Il limite ainsi les risques de blessure et réduit les douleurs post-exercices. Enfin, l’esthétique, plus élégant, a été revu et une poche interne a été intégrée au collant. Coloris: Noir; Noir/Bleu; Noir/Rose Tailles: XS/S/M/L/XL 89 euros

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• UTMB® [Ultra-Trail du Mont-Blanc®] 3 pays - 166 km et 9 500 m de dénivelé positif en semi-autonomie 46 heures maxi - 2 300 coureurs au départ.

• CCC® [Courmayeur-Champex-Chamonix] : 3 pays - 98 km et 5 600 m de dénivelé positif en semi-autonomie 26 heures maxi- 1 900 coureurs au départ

• TDS [sur les Traces des Ducs de Savoie] : 110 km et 7 100 m de dénivelé positif en semi-autonomie, 31 heures maxi - 1 200 coureurs au départ

• PTL [la Petite Trotte à Léon] : 3 pays - 300 km et 25 000 m de dénivelé positif en autonomie complète. Un raid non-stop sans classement ouvert à 80 équipes.

Inscriptions 2012 pour l'UTMB®, la CCC® et la TDS. Les préinscriptions, uniquement sur internet, se feront du 16 décembre 2011 au 9 janvier 2012 sur www.ultratrailmb.com

Points de qualification : Afin de garantir un minimum d'expérience des coureurs en terrain varié en semi autonomie, l'inscription à chaque course (UTMB®, CCC® et TDS) n'est possible que pour les coureurs disposant des points de qualification. Seules les courses officiellement terminées dans les 2 années précédant l'édition, quelle que soit la place réalisée, permettent d'obtenir les points de qualification (liste des courses qualificatives à consulter sur www.ultratrailmb.com)

UTMB® : 5 points acquis en 2010 et/ou 2011 (en 2 courses maximum) CCC® : 1 point acquis en 2010 et/ou 2011 TDS : 2 points acquis en 2010 et/ou 2011. Finalisation des préinscriptions confirmées du 20 au 30 janvier 2012. A l'issue des confirmations il sera procédé à un tirage au sort si besoin.

NEWS

Utilisation : AVANT, PENDANT, APRÈS L'EFFORT, AU BOULOT 4 parfums : Chocolat noir, Amarante, Quinoa, Fruits rouges

• Sans huile de palme

• Sans arôme

• Sans conservateur

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Barre chocolatée bio, composée de céréales et de chocolat noir (58% de cacao). Un goût acidulé unique grâce aux fruits rouges et au baobab. Moins de sucre et de matière grasses, plus de fibres, de protéines et de calcium grâce à l'amarante, au quinoa et au fruit du baobab. La récolte des fruits du baobab a un intérêt immense pour le continent africain. Elle contribue au développement microéconomique des villages d'Afrique centrale et au ralentissement de la déforestation. Prix : 1.60€

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Augmentez votre endurance sainement et simplement avec le premier shot énergétique bio. Les shots Beet It sont déjà les produits préférés de certains athlètes, recommandés par certains des meilleurs nutritionnistes sportifs britanniques. Beet It shots vous permet de fran-chir un palier en améliorant l'utilisation de l'oxygène dans le sang, avec un impact notable sur les performances et l'endurance. Les chercheurs de l'University of Exeter ont démontré par leurs études que le jus de betterave permettait augmenter l'endurance de 16%. Le pouvoir du NO! Les nitrates alimentaires au contact de la salive se transforment en NO²: l'oxyde nitrique. L'oxyde nitrique permet : • La vasodilatation qui permet d'obtenir une pression sanguine plus faible. • Une meilleure consommation de l'oxygène par les muscles.

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10ème ! du 27 août au 2 septembre 2012

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l'heure où les trails fleurissent aux 4 coins de l'hexagone, et même au-delà de ses frontières, la Saintélyon, doyenne des Ultras, perdure et connait chaque année de

nouveaux adeptes qui viennent grossir les rangs de ses coureurs convaincus et passionnés.

En 2010, la course a connu un nombre record de partants malgré des conditions météo extrêmement difficiles puisqu'hivernales.

SAINTÉLYON - 4 décembre 2011 -

11000 partants attendus... Cette épreuve totalement atypique, entre trail et course sur route, est la plus ancienne et la plus célèbre des courses de nuit, trait d'union entre deux capitales régionales.

Elle est également la doyenne des courses Ultra et bénéficie d'une notoriété inégalée.

Cette épreuve de légende fait partie, d'après une enquête Jogging Internationale, des 10 courses préférées des français et reste la première course Ultra française en terme de participation.

Les nouveautés 2011…

� La Saintexpress s’étoffe ... Face au succès populaire de la première édi-

tion de cette nouvelle formule, 1000 dossards supplémentaires ont été mis en vente pour parcourir les 40 km de Ste-Catherine à Lyon.

Le départ sera donné à 23 heures le 3 décem-bre, une heure avant le départ de l’épreuve reine à Saint-Etienne.

� Relais limités ... Pour diminuer les nuisances liées aux déplace-

ments automobiles, le nombre d’équipes relais est encore plus limité.

Le départ des relais est replacé à 23h45 pour que tout le monde participe à la fête.

� Une arrivée repensée … Afin de permettre au public et aux accompa-

gnateurs l’accès à l’intérieur du Palais des Sports de Lyon, les consignes à sac et les dou-ches sont déplacées dans l’enceinte du Stade de Gerland à 250 m de l’arrivée.

S’aligner au départ de la Saintélyon, c’est s’engager dans un périple dont on ne connaît jamais vraiment l’issue.

Même parfaitement préparé et équipé, on peut être confronté aux aléas d’une course décidemment à part.

Au début de l’hiver sur les sentiers des Monts du Lyonnais, les conditions de course peuvent être aléa-toires, voire piégeuses.

En 2010, la neige, le froid intense et même le verglas ont découragé plus d’un coureur. « Seuls » 7539 courageux ont rallié l’arrivée au Palais des Sports de Lyon.

Un rendez-vous culte de fin de saison

et une aventure magique à vivre

seul(e) ou en équipe…

Nov Déc 2011

Communiqué

Octobre 2011

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� Des randonneurs en toute

sécurité ... Les conditions météorologiques difficiles

rencontrées lors de l’édition 2010 nous ont confirmé la nécessité d’avoir un suivi individuel de tous par puce électronique.

La formule Randonnée disparaît donc de la gamme tarifaire, mais les randonneurs sont toujours les bienvenus sur l’épreuve puisque la limite horaire reste fixée à 15 heures soit moins de 5 km/h, un vrai rythme de marcheur.

� Endurance Film Festival : la première ...

À l’initiative du magazine Trails Endurance et des organisateurs de la Saintélyon, le programme s’enrichit cette année de la première édition d’un Festival dédié aux films d’endurance, le vendredi 2 décembre de 19h30 à 22h00 au Parc Expo de Saint-Etienne : Trails et course à pied, bien sûr, mais pas que… Tous ceux qui dépassent les limites sur roues, sur l’eau, sur neige… ont leur place à l’EFF. (Premier invité de marque, un certain KJ viendra présenter le dernier volet de sa « K. Quest » ).

Entrée gratuite pour les participants à la Saintélyon, 10 € pour les autres.

Rediffusion des meilleurs moments le samedi 3 décembre toute la journée.

� Nouvelles procédures de retrait ... Pour améliorer la fluidité lors du retrait des

dossards, nous incitons les coureurs à nous fournir leur certificat médical ou licences FFA ou FFTri, lors de leur inscription, y compris via Internet.

Des sas seront aménagés à Saint-Etienne pour favoriser les coureurs dont les dossiers sont complets. Le retrait des dossards sera possible à St Etienne dès le vendredi 2 décembre à 16 heures.

� Toujours plus éco-exemplaire ... La démarche d’éco exemplarité sera encore

accentuée (0 sac, 0 gobelet, moins de voitures, plus de navettes, service de covoiturage, tri et recyclage global, nettoyage complet du parcours par une brigade verte après la manifestation et à l’occasion d’une randonnée propreté).

L’Organisation : • Le CT LYON - Club organisateur officiel depuis 1951 : 200 adhé-

rents : encadrement bénévoles

• Sécurité avec l’appui du club d’Athlétisme Fac 42 d’Andrézieux-Bouthéon.

• EXTRA Sports : Production - Communication - Coordination

• Plus de 400 bénévoles pour l’organisation durant 35 h ! Les partenaires : Les partenaires principaux

• Le conseil Régional Rhône-Alpes

Les partenaires officiels

• NIKE, AREVA , Les Mousquetaires, Ville de Lyon

Les partenaires sportifs

• PETZL, Running Conseil, SIGVARIS , Ville de Saint-Étienne

Fournisseurs Officiels

• Cefar, Compex, Ea-fit, Parot, Raidlight

Partenaire média

• Trails Endurance Magazine

SAINTÉLYON

L'édition 2010… en quelques chiffres :

11367 coureurs (+16%)

6093 coureurs sur la Saintélyon en solo 600 équipes de 2 900 équipes de 3 1200 équipes de 4 1281 coureurs sur la Saintexpress en solo 9850 partants soit 13 % de non partants contre 5% habituellement (effet météo)

7539 classés dont 3985 sur la Saintélyon en solo soit 76 % de classés (taux habituel malgré les conditions météo)

Vainqueur Denis Morel en 5h18 soit 26 minutes de plus que le temps 2009 Temps moyen de course 9h45 soit 1h15 de plus que la moyenne 2009 (effet météo )

Plus de 250 000 visites sur le site www.saintelyon.com Courbe des âges : • L’âge moyen des participants en 2009 était de 40,6 ans. • L’âge moyen des participants sur la formule relais 4 coureurs était de 35,3 ans. Un rajeunissement inédit de la population classique de la course à pied 15-25 ans : 13% 26-40 ans : 48% 41-65 ans : 37% +de 65 ans : 2%

Page 16: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

Les inscriptions sont ouvertes ! Attention, seulement 1000 places... Organisation : C.P.LV.R.- Mairie du Mont-Dore, B.P. 100 - 63240 LE MONT-DORE Départ : A 9 heures, Gymnase du Mont-Dore. Arrivée : Gymnase du Mont-Dore. Dossards : Gymnase du Mont-Dore : • samedi 21 janvier 2012 de 16h00 à 19h00, • dimanche 22 janvier 2012 de 7h00 à 8h45

Frais d'inscription : (1000 inscriptions maximum pour des raisons de sécu-rité), 24 € à envoyer avec le bulletin d'inscription, avant le 16 janvier 2012 à l'adresse suivante : Mairie du Mont-Dore, Service animation, BP 100, 63240 LE MONT DORE.

Possibilité de vous inscrire aussi par internet, en suivant le lien proposé de-puis notre site www.xttr63.com Catégories : Course ouverte aux V4, V3, V2, V1, S, J. Attention, les juniors (1993-1994) ne peuvent courir que sur le 20 km.

Licences : Pour pouvoir s'inscrire, vous devez envoyer avec votre bulletin d'inscription, une photocopie d'un certificat médical de non-contre-indication à la pratique de la course à pied en compétition ou des licences Compétition, Athlé Running, Athlé Entreprise, Pass-Running délivrés par la FFA, licences délivrées par la FF'Tri, licences délivrées par la FSCF, la FSGT ou l'UFOLEP avec mention de la non-contre-indication de la course à pied apparaissant de façon précise sur la licence.

Récompenses : Classement par catégories : J-S-V1-V2-V3-V4. Lots pour les 5 premiers hommes et 5 premières femmes. Coupes au premier de chaque catégorie. Tous les participants se verront offrir un cadeau et un repas d'après course.

Sécurité : Assurée par un médecin et des secouristes. Tout participant arri-vant après 11 heures au dixième kilomètre sera obligatoirement dirigé sur le parcours de 20 km.

Ravitaillement : 10ème, 17ème et 26ème kilomètre pour le 30 km, 10ème et 17ème kilomètre pour le 20 km, à l'arrivée pour les deux.

Matériel : Les concurrents doivent être équipés convenablement pour ce genre d'épreuve : collant long, coupe-vent, bonnet, couverture de survie, sifflet, boisson. Le matériel sera contrôlé au moment du retrait des dossards. Les personnes dont l'équipement serait jugé insuffisant seront interdites de départ ou arrêtées.

ENDORPHIN

©photos XTTR63

Pour gagner votre inscription au Trail Hivernal du Sancy 2012 (distance de votre choix), envoyez un mail à [email protected] avant le 16 décembre avec le message suivant : « Motivé(e) pour le Trail Hivernal du Sancy 2012, sur la distance … (20 ou 30 km) ». Un tirage au sort déterminera le (ou la) gagnant(e) dès le 18 décembre 2011 !

Page 17: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

TRAIL HIVERNAL DU SANCY 2012

www.xttr63.com

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APEX RACE 2012

www.theApexRace.com

Dear Racers and AR-enthusiasts,

We hope that you are all doing very well and that you have many exciting adventures coming up!

In APEX-country we have closed down a gorgeous summer season and are now preparing for winter time.

Once again, we want to extend a genuine thank you to all racers, staff and media for making the APEX 2011 into the professional but still personal and friendly event that we wanted it to be.

The race in 2012

The preparations for 2012 has been ongoing basically since we closed this years' event. Dates for next year have been set for June 5-10th, which means that we will be a bit further into the summer season compared to this year, but still yearly enough not to have the mountains crowded with tourists.

The second edition of the APEX will once again challenge the teams with an absolutely extraordinary course. We are coming back to the host city of Interla-ken since we are all so well received in this "Adventure Capitol" and since there are still so many more areas to be explored in the Berner Oberlands (highlands).

The race in 2012 will cover another of the most scenic and dramatic Swiss alpine regions, including powdery white mountain peaks, picturesque summer green hills and valleys, topped off with crystal clear, turquoise colored lakes and rivers.

Needless to say, we think that we have a totally awesome course for you!

Registration and new website

At present, we are renewing our website and it will be up and running fairly soon and in good time before registration starts on December 1st. Just like this year, we will have some very good benefits for early registrations, so be ready for December 1st.

You will be able to find more info about the registration process on the website. There you will also find much more info about the race in 2012 together with the latest news and updates.

You can also follow the race on Facebook where we try to give you some in-sights into the organization and the race. More info will also follow in upcoming newsletters.

Lastly, we want to extend the warmest of invitations and it would be

our pleasure to welcome you to Switzerland!

Take care !

Staffan Källbäck, Race director and the whole APEX crew

The APEX Race, World Series Event

The APEX Race 2012

"The most beautiful adventure race

on earth"

Chers coureurs et fan de raids Aventure,

Nous vous espérons en pleine forme et que vous êtes prêts pour de nouvelles passionnantes aventures.

Au pays de l'APEX, nous avons clôturé une superbe saison estivale et sommes en train de préparer la saison d’hiver.

Une fois encore, nous voulons dire un grand merci à tous les coureurs, le person-nel et les médias d’avoir fait de l'APEX 2011, un événement professionnel mais toujours amical et personnalisé comme nous voulions qu'il soit.

La course en 2012

Les préparatifs pour 2012 sont en cours depuis que nous avons fini l’édition de cette année. Les dates pour l'année prochaine ont été fixées du 5 au 10 Juin 2012, ce qui signifie que nous serons un peu plus avancés dans la saison estivale par rapport à cette année, mais assez en avance pour ne pas que les monta-gnes soient envahies par les touristes.

La deuxième édition de l'APEX sera un nouveau défi pour les équipes avec un parcours absolument extraordinaire. Nous allons revenir à la ville hôte d'Inter-laken puisque nous sommes si bien reçus dans ce " Capitole aventure " et tant qu’il y a encore de zones à explorer dans le "Berner Oberlands" (hauts pla-teaux).

La course en 2012 portera sur un des sites les plus pittoresques et dramatiques des régions suisses alpines, incluant des sommets couverts de poudreuse blanche, de pittoresques vertes collines et vallées, couronné par des lacs aux eaux tur-quoises et des rivières cristallines.

Inutile de dire que nous pensons avoir préparé une course carrément géniale pour vous !

Inscription et nouveau site web

A l'heure actuelle, nous améliorons notre site Web et il sera opérationnel assez rapidement, et en temps utile avant que l'enregistrement ne commence le 1er Décembre 2011. Tout comme cette année, nous avons de très bons avantages pour les inscriptions précoces, alors soyez prêt pour 1er Décembre.

Vous pourrez trouver plus d'informations sur le processus d'inscription sur le site Web. Vous trouverez également beaucoup plus d'informations sur la course en 2012 avec les dernières nouvelles et les mises à jour régulières.

Vous pourrez également suivre la course sur Facebook où nous essayerons de vous donner quelques indications sur l'organisation et la course. Plus d'infos suivront également dans les prochains bulletins.

Enfin, nous renouvelons notre invitation la plus cordiale et ce sera un

immense plaisir de vous accueillir en Suisse !

Portez-vous bien !

Staffan Källbäck, Directeur de course

et toute l'équipe de l'APEX The APEX Race, World Series Event

The APEX Race 2012

"La plus belle course d’aventure

au monde »

Page 20: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

’ai testé le top SKINS à la Réunion lors du Trail de la Mascareignes.

Quand on l'enfile, on sent bien que le vêtement épouse la forme du corps, rien à redire au niveau compression.

Il est très facile à enfiler, à positionner et à retirer ; il tient bien en place et la matière qui le compose est très agréable au toucher.

J'ai été surprise car qu’il fasse froid ou chaud, le corps est toujours dans une température agréable et ne souffre pas des aléas clima-tiques.

J’avais déjà testé des vêtements de compression mais je n’avais pas supporté le haut que j’avais trouvé trop compressif et qui m’avait gênée pendant ma course. Et bien là, tout le contraire, on sent la compression sur le haut du corps mais sans que cela ne soit une gêne pour courir et le constat est le même pour le caleçon.

Ce top permet d’évacuer la transpiration vers l’extérieur ce qui a pour effet de garder votre corps au sec.

Contrairement à d’autres tenues, le maillot reste parfaitement en place durant l’effort et ne remonte pas. Ce qui évite d’avoir sans arrêt à le remettre en place.

Une certaine transparence du blanc qui jure avec les brassières noires. Brassière ? Et oui, il n’y a pas de brassière intégrée au mail-lot mais dans ce cas là ce n’est pas plus mal, vu que le tee-shirt « moule » pas mal.

Concernant le collant... surprise dès que l’on se met à courir : la transpiration est parfaitement évacuée et l’impression d’être trop couverte cède le terrain à un sentiment d’être maintenue. Il mon-te assez haut, ce qui évite que le collant ne descende et tirebou-chonne en courant ; le bénéfice en termes de récupération me semble indéniable... en course, je suis moins certaine de son effet.

Conclusion : Il faut bien choisir sa taille car la compression est importante. Exemple : si vous êtes limite entre XS et S, préférez la taille S. Le top est un vêtement très agréable à porter et l'un des « plus », c’est son confort !

ENDORPHIN ©PHOTOS V. Sénéjoux

par Virginie Sénéjoux

Octobre 2011

TEST SKINS Nov Déc 2011

Test à venir de la série A200 (voir rubrique NEWS) dans le magazine N°11

(parution début janvier)

TESTEUSE

Virginie Sénéjoux, traileuse et raideuse (nombreux podiums par équipe), interna-tionale en natation… 9è du 50km de l'Eco-trail Paris 2011, 6ème de la Trans Aq' en 24H50 (Ultra Trail 220km en 6 étapes) 2011

Page 21: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

Tout le monde connaît les produits X-Bionic. J’en ai fait la découverte il y a quelques années lorsque je cherchais un t-shirt hiver.

Produit hautement technique récompensé par une multitude de prix et de magazines. Je vous propose mon retour sur le corsaire X-Bionic ; le vêtement ultime pour « envoyer

du lourd » et gagner en énergie ainsi qu’en régulation thermique.

est principal : Les Templiers 2011 Lors de ma fin de préparation, je m’aperçois que mes ¾ (je

n’utilise que ça l’hiver) sont vieillissants ou en fin de vie ; quitte à renouveler autant qu’ils me servent sur ce parcours. Petit tour en boutique et mon œil ripe sur le fameux corsaire ! Je fais le tour du rayon et au passage l’attrape pour le passer parmi 2 autres modèles. Première impression : le toucher est doux, un tissage façon laine, très agréable. Un réel confort se fait ressentir, ensuite, une légère compression au niveau des cuisses et un genou maintenu droit (comme dans une genouillère/orthèse). Au niveau look, il est accrocheur : noir avec des pointes de gris, le logo en blanc et orange met du style bien peps. J’apprécie vraiment les premières sensations sans courir avec. Des inserts aérés à l’arrière du genou, ainsi qu’à l’intérieur des cuisses, un accumulateur de sueur au niveau du coccyx sont présents pour évacuer la sueur (ces inserts m’avaient séduit sur le t-shirt manches longues). En comparaison, les autres produits semblent « sans grande sensation » mais le prix me fait hésiter. En gros, il faut compter 50% plus cher… Ouffff, il faut aimer cette marque ! Je me lance quand même et repars avec, tout sourire, car l’investissement sera rentabilisé. La course démarre, je suis sur la ligne et le vent frais du matin souffle su Millau, le corsaire joue son rôle, je n’ai pas froid sans courir. Pas mal mais pendant l’effort ? Les kilomètres s’enchaînent et je suis de plus en plus surpris du retour que j’ai… je suis bien et je n’ai aucune percep-tion de fatigue au niveau des cuisses, la légère pression est parfaitement dosée. Le genou toujours face à la piste aide beaucoup à avoir une foulée dynamique et la régulation thermique au niveau corporel, ... comment dire ? … Je suis au top. Ni froid, ni chaud, il régule parfaitement ! Que j’attaque en descente ou que je relance en montée, face au vent idem… l’impression est tout aussi bonne. Il ne se gorge pas d’humidité. A voir sous la pluie mais vues les températures en ce dimanche d’octobre, je suis resté au sec pendant toute la course.

par Mike Guillot

octobre 2011

TEST X-Bionic Nov Déc 2011

Points forts :

Gainage des cuisses, genou maintenu, look, régulation thermique, séchage rapide. Points faibles :

Prix, fragilité du tissu. Au final, produit de bonne construction, de-sign qui change avec ses inserts et son tissu, une compression intelligemment dosée pour appor-ter ce qu’il faut, une régulation thermique géniale. Je ne l’utiliserai qu’en Trail ou ultra pas en raid, il est fragile face à tout passage « technique » en CO. La plage d’utilisation est complète : automne, hiver, printemps, été. Il peut devenir un compagnon de tous les instants en Trail. Le tarif fait mal au portefeuille mais pour se sentir bien, que l’on ait 30 ou 60 ans, il faut s’aimer sans compter !

X Bionic Cuissard Run :

• Maintien musculaire

• Très bonne régulation de la chaleur (système 3D Bionicsphere)

• Protection des zones sensibles au froid

• Traitement antibactériens. Composition technique :

• 84 % de polyamide,

• 12 % de polypropylène,

• 3 % d'élasthanne

Page 22: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

La marque américaine Tifosi est principalement présente dans le cyclisme et le trail. Récemment implantée en France, la gam-me de lunettes se compose de produits polyvalents se distin-guant par leur technicité. C’est la multitude de combinaisons de coloris de verre et de montures qui permet de répondre au mieux aux exigences des différents sports de plein air. Un large choix de lunettes dont les verres disposent de la techno-logie photochromique est disponible. Cette technologie, de plus en plus adoptée par les sportifs, permet à la teinte du verre de s’adapter automatiquement à la luminosité.

LUNETTES TYRANT TIFOSI Nov Déc 2011

par Ulrich Chataigner

Novembre 2011

Après avoir pris contact avec le distributeur de Tifosi en France (Cimesport), j’ai été orienté vers le verre photochromique “ Light Night Fototec ” comme répon-dant le mieux à mes attentes. C’est principalement la météo de ma région de résidence principale (l’Auvergne) et ma pratique sportive (le trail) qui ont déter-minées ce choix.

La teinte des verres évolue d’une teinte très claire (catégorie 1 avec 75% de trans-mission) à une teinte peu sombre (catégorie 2 avec 25% de transmission). Pour vous donner une idée, le 0% correspond à des verres sans aucune teinte et le 100% à des verres opaques. Il est important de noter qu’ils protègent à 100% des UVA et UVB et UV 400 même en teinte claire.

J'ai donc eu le modèle Tyrant V681 en test sur mes dernières sorties d'entraine-ments et plus particulièrement sur le trail des Templiers (72 km - 3200m de D+ pour plus de 8h d’effort).

J'ai tout de suite été séduit par l'esthétisme de ce modèle et ai été convaincu par la stabilité en mouvement, aussi bien en montée qu’en descente, grâce aux em-bouts de branches et plaquettes en gomme hydrophobe qui évite le glissement et optimise le confort.

Les lunettes se font très vite oublier par leur légèreté (25g vérifiés) mais égale-ment par la visibilité qu’elles offrent. A aucun moment je n’ai été gêné par la teinte des verres et ce malgré un temps mitigé et de fortes variations de luminosi-té induites par un départ de nuit.

J’ai ainsi pu protéger mes yeux du soleil tout au long de l’épreuve, ainsi que contre le vent ou branchages.

Détail qui a son importance, je n'ai eu aucune formation de buée. C’est la présen-ce de conduits d’aération au niveau des verres qui permet de prévenir la forma-tion de cette dernière.

Le produit idéal en termes de technicité, d’esthétisme et d’accessibilité de prix. Un très bon investissement ou un superbe cadeau de noël !

Pour plus d'informations sur la gamme, rendez-vous sur www.tifosioptics.fr

Distributeur : www.cimesport.fr ENDORPHIN

Page 23: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

Test chaussures SAUCONY réalisé

sur l'impérial Trail de Fontainebleau - septembre 2011 -

sthétiquement parlant la SAUCONY est jolie (noire et rose) et écologique avec sa

semelle et sa partie supérieure en matériaux recyclés.

En mettant la paire aux pieds, on ressent une sensation de confort, le pied est bien tenu. De plus le chausson est respirant et évacue l'humi-dité. Dans les cailloux, pierriers, les zones humides et sèches, l'accroche est au-dessus du lot, grâce à la semelle VIBRAM. Elle est efficace avec une accroche exceptionnelle. Cependant dans les premiers pas, je ressens une chaussure un peu « lourde » mais sensation vite dissipée sur les terrains techniques. Cette paire de Trail est vraiment conçue pour les terrains très accidentés.

• Confort : le chaussant est agréable. Légère-ment plus étroite que d'autres chaussures de Trail ;

• Stabilité / accroche : la semelle Vibram est très efficace dans les terrains montagneux (sentiers en terre, sols caillouteux, gravil-lons) ;

• Souplesse / amorti : Un peu plus souples que certaines Salomon avec un bon amorti.

Un bilan plutôt positif, bien qu'un ressenti un peu trop souple quand la pente se fait plus raide, elles sont très bien sur les parties plus roulantes et techniques.

ENDORPHIN ©PHOTOS EndorphinMag ©VISUELS Saucony

par Virginie Sénéjoux

Septembre 2011

CHAUSSURES SAUCONY Nov Déc 2011

TESTEUSE

Virginie Sénéjoux, traileuse et raideuse (nombreux podiums par équipe), inter-nationale en natation… 9è

du 50km de l'Ecotrail Paris 2011, 6ème de la Trans Aq' en 24H50 (Ultra Trail 220km en 6 étapes) 2011

• Chaussure de trail pour

sorties dynamiques sur

terrains accidentés

• Partie supérieure et semelle

en matériaux recyclés

• Semelle extérieure légère

Vibram® pour une traction et

un maintien exceptionnel

Pointure PoidsHommes: 7-13, 14, 15

Hommes: 337 g

Femmes: 5-12 Femmes: 306 g

(Poids déterminé sur la

pointure 38 pour les femmes)

Gamme TRAIL

ProGrid Xodus 2.0

Prix: 120 euros

Tige• Water Resistant

• Pro-Lock

• Gusset tongue

• Gaiter compatible

• Comfortride Sockliner

• HRC Strobel Board

Semelle Intermediaire• Heel ProGrid

• SSL EVA

• SRC Impact Zone & SRC

forefoot cushioning

• EBO protège le pied contre les

cailloux

• Semelle Exterieure• Exclusive Vibram® Compound

• Multi-directional Lugs

Page 24: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

par Stéphane Dumortier

Novembre 2011

Page 25: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

Echaudé par la CO à pied sur le raid « Chaud pata-te » où nous étions rentrés à 30’’ de la porte horaire, nous décidons de ne pas tenter le diable sur le der-nier poste. Nous rentrons donc avec 4’30 de rab mais sans ris-quer de tout perdre. Vu le tarif qu’on s’est mis à pied, on imagine mal quelqu’un qui aurait tout pris. On a oublié le maitre tacticien, Mister Lestarquit nous a encore sorti sa botte secrète et a tout ramené à 40’’ près. Malgré cela, on ne concède que 6’ et on s’empare des 2° et 3° places au scratch, mais ajoutée aux 30’ qu’on a pris dans le museau l’après-midi, ça commence à faire lourd pour jouer la victoire.

Le lendemain la pluie s’est faite un peu plus fine et elle ne dure que le temps du premier trail. Juju et moi terminons à quelques encablures d’Absolu Raid. Nous les reprenons au premier poste et nous engageons un mano à mano qui durera jusqu’à la fin de la CO. Le tracé est magnifique même si nous avons quelques fois l’impression de chercher une aiguille dans une botte de foin en devant trouver une ruine dans des champs de ronces de 3 mètres de haut. La pluie a déchiré tout le bord de notre carte et en sortant du dernier poste, nous ne savons pas trop où l’on se trou-ve. On part dans tous les sens mais nous devons nous résigner, nous sommes contraints de nous mettre sur l’axe et d’attendre la première équi-pe qui sortira du bois. Cool, c’est la deuxième équipe Arverne avec Absolu Raid que nous avions semée. On fait la descente sur Souillac ensemble et nous arrivons au kayak avec une bonne avance. Nous découvrons avec « joie » que nous allons faire la descente en pagaie simple ! A peine engagés sur la rivière les deux équipes mixtes Arverne arrivent, elles ont réalisé une CO énorme ! On essaie de capter le moindre courant pour optimi-ser la descente, la technique Juju consiste à suivre la mousse … heu … en tous cas ça marche puisqu’on distance les deux autres équipes hommes pour arri-ver avec 3’ d’avance au roller. Enfin pour nous ça sera trottinette puisqu’on avait le choix ! Juju a testé roller vs trotti et il a estimé avec la transition du roller que ça ne valait pas le coup. Les premiers kilomètres nous donnent raison car le sol est vrai-ment humide et plein de feuilles mortes pourries. Mais je ne pensais pas que la trottinette m’aurait défoncé les cuisses comme ça ! On arrive enfin au vtt et on prend bien le temps de manger avant de s’en-gager sur 40 km de vtt. En calculant les temps à la fin on verra qu’on a bien fait de passer en trotti mais que s’il avait fait beau on aurait pu prendre très très cher !

Les raideurs français ont déjà pour la plupart mis le vtt au garage et remisé le kayak. Pourtant chaque début novembre depuis trois ans, Jean-Marc Marion et sa bande concocte un des raids les plus sympas qu’on puisse faire dans l’hexagone. Ça se passe dans le lot, plus précisément entre Rocamadour et Mayrac et si vous ne venez pas pour gagner vous viendrez au moins pour bien manger, pour rouler dans une des plus belles régions de France ou pour profiter des couleurs de l’automne qui bat son plein. Cette année la formule sur deux jours faisait son re-tour après une année de transition à une journée. Un magnifique vtt orientation de 30 km le samedi après-midi qui s’est fini sous un déluge mais qui n’a pas entaché le moral des troupes, une CO de nuit sur une carte IGN améliorée et, en plat de résistance, le len-demain un départ à 7h avec 4 bornes de trail, 10 de CO IGN, 17 de kayak, 9 de roller humide et presque 40 de vtt orientation et suivi d’itinéraire. En voisin (en Auvergne, on est voisin de tout le mon-de !), nous étions venus avec 4 équipes, le bruit circu-lant dans le club que c’est le raid de fin de saison à ne pas manquer. Deux équipes hommes avec le retour de blessure de Sébastien Trumeau après sa luxation à l’aventure aveyronnaise et deux équipes mixtes dont la plus jeune avec 22 printemps de moyenne d’âge pour Max, notre petit jeune qui sait faire autre chose que boire du coca et jouer à la console, et Gaëlle, NOTRE championne du monde 2011 de vtt orienta-tion. Le départ libre du vtt’O du samedi après-midi est quelque chose qu’on appréciait beaucoup sur les défis verts car il permet aux rois de l’organisation que nous sommes d’arriver à la bourre sans être vraiment à la bourre. 3’ d’écarts entre les équipes et c’est parti pour un exercice dans lequel nous sommes loin d’être bons. Des pistes ont été rajoutées au crayon à papier sur la carte et toutes les équipes ne verront pas ces détails malheureusement. En tous cas, une section nerveuse, magnifique, variée dans l’effort et le paysage, on en redemande ! Les 4 équipes Arverne arrivent dans un mouchoir et les p’tits jeunes ont failli mettre la misère aux anciens, va falloir faire attention ! Direction Souillac où David nous a réservé une place à la caserne des pompiers (merci à eux pour leur accueil chaleureux !). On déballe, on se change et on repart pour une CO score nocturne. Peu à l’aise dans les choix stratégiques sur les courses au score, je prends rapidement la décision de partir plein nord. Et au bout de 10’ on tombe sur l’équipe de David et Séb. On échange nos points de vue et on tombe d’accord sur l’ordre. On enchaine sans erreurs mais la végéta-tion peu précise nous joue quelques tours. Regard sur la montre, on a 1h30 pour boucler le parcours et ce n’est que sur la fin de parcours que nous comprenons que ça va être serré.

RAID NATURE 46 Nov Déc 2011

Les postes ont l’air assez simple mais certains che-mins sont carrément invisibles. En nous engageant sur le poste 4, je ne prends pas le risque de chercher une pistouille et nous faisons un gros détour par une piste roulante. Nous retrouvons Absolu Raid et cherchons le poste ensemble. En repartant sur le 5, nous rattrapons (en fait on ne sait pas qui rattrape qui !) Séb et David qui sont arrêtés sur un carrefour. Tout le vtt va se faire ainsi, un coup Absolu Raid devant, un coup Séb et Dav, un coup nous. Et fina-lement explication au sprint dans la bosse finale de Mayrac ! Nous remportons l’étape mais cela reste insuffisant pour s’attribuer le scratch. Pendant ce temps le même chassé croisé se déroule entre les deux équipes mixtes d’Arverne, Gaëlle et

Max prenant cher en kayak avec une technique toute particulière, mais reve-nant sur le vtt’O. Ils prennent respecti-vement les 2° et 3° places derrière Ab-solu Raid mixte qui était intouchable ce week-end. Troisième édition pour nous et sûrement pas la dernière, c’est tellement sympa de pouvoir faire un raid technique et physique dans le sud-ouest !

Steph Dumortier - Arverne Outdoor

©photos raid Nature 46

ne pas

tenter le diable sur le dernier

poste

Page 26: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

Vers 9h, le parcours court s’élance à son tour, sur le trail d’orientation en direction de Souillac pour effectuer la section canoë sur la Dordogne. Heureusement, la pluie des derniers jours permet de réaliser une belle descente canoë, dans de bonnes conditions de navigation. Les équipes du parcours Experts ont dû enchaîner une section canoë de 15km sur la Dordogne, avant de retrou-ver leurs rollers, trottinettes ou ski roue. Tous les moyens de patinages étant permis, du roller en ligne à la trotti-nette tandem, pour affronter un parcours ‘nature’. En effet, la pluie de la nuit avait recouvert une partie de la piste avec des feuilles, la rendant ainsi glissante. Les 2 parcours se retrouvent ainsi au PRP (Parc vtt, Ravi-to, Poste de secours), sous un soleil radieux. Les concur-rents peuvent ainsi se préparer pour la dernière section vtt. Le tracé en suivi d’itinéraire du parcours court d’une trentaine de kilomètres ramène les 61 équipes par le nord du département, au village de Mayrac par des sentiers et des pistes roulantes. Le parcours Experts à un début de section vtt en Orientation sur carte au 25000ème et doit faire son propre itinéraire pour trouver les 13 balises dissé-minées entre Combes et Pech du Causses. Mais sur carte IGN, il vaut mieux naviguer au cap, car beaucoup de chemins sont différents sur le terrain et trouver l’entrée du single qui mène à la balise, pas toujours facile…. Le final en suivi d’itinéraire permet aux équipes les plus en forme de lâcher les watts sur les derniers kilomètres avant l’arri-vée au village de Mayrac. A ce petit jeu, un chassé croisé entre les équipes Arverne Outdoor de Stéphane Dumor-tier/Julien Decaso et Sébastien Trumeau/David Bardaud et l’équipe Absolu Raid Rodez de Lionel Villeneuve et François Lalanne aura toute la journée, pour finir à quel-ques secondes d’intervalle après presque 8h de course.

Pour la 3ème édition du Raid Nature 46, trois épreuves sont proposées aux 210 concurrents venus de toute la France. Un parcours court sur une journée, un parcours long sur deux jours pour les plus expérimentés et cette année une CO de nuit au score ouverte à tous. Au programme, vtt orientation (IGN), trail orien-tation, canoë, course d’orientation (IOF) et roller ; le tout se déroulant sur 2 départements, (le Lot et la Dordogne), par équipes de 2 avec 2 cartes par équipe et la découverte du site de Rocamadour classé au patrimoine mondial de l'Humanité. Les premiers concurrents du parcours experts, s’élancent le samedi après-midi du canyon de l’Alzou, au pied du château de Rocamadour, pour un contre la montre en vtt’O autour du village de Rocamadour. Des choix d’itinéraire pour sortir du canyon occasionnent déjà des écarts significatifs. Une particularité de l’épreuve, les balises ne sont pas toutes accessibles à vtt, ce qui permettra aux 38 équipes au départ de découvrir les trésors ca-chés de la nature lotoise. Les plus rapides à termi-ner la section sont une équipe mixte composée de Laurent Lestarquit (champion de France vtt’O) et Viviane Rognant (championne de France vtt FSGT) ! Le team Absolu Raid Rodez s’octroie les 3 premières places scratch de cette première section. L’épreuve se terminera à la tombée de la nuit sous des trombes d’eau, mais qui mettra encore plus en valeur le site magnifique de Rocamadour éclairé la nuit pour récompenser les derniers concurrents de leurs efforts.

Communiqué des organisateurs

Sous un temps clément !

Les 108 concurrents (équipes et solo), inscrits pour la course d’orientation de nuit au score, sont au départ à 20h00 et vont étrenner la nouvelle carte aux normes IOF. Un départ en masse avec une prise de carte à la ‘volée’ devant la superbe église de Mayrac du 12ème siècle : 19 balises à trouver en 1h30. Un beau spectacle de voir toutes ces frontales s’animer dans toutes les directions. Seule l’équipe de Laurent et Viviane fera un sans faute et ramènera toutes les balises dans le temps imparti. Une soupe bio faite maison réconfortera les concur-rents à leur arrivée, suivi par le cassoulet préparé par les bénévoles mayracois. A souligner que le cassoulet et le pain servis sont aussi faits maison et cuits au four à bois du village. Classement CO de nuit 1 Absolu Raid Mixte -- Viviane Rognant / Laurent Lestarquit - Mixte 2 Arverne Outdoor 2 --Stéphane Dumortier / Julien Decaso - Homme 3 Arverne Outdoor -- Sébastien Trumeau / David Bardaud - Homme 4 Baptiste Bissonnet - Solo

Après une courte nuit sous la pluie, le premier dé-part à 7h00 du dimanche se fera donc sous la pluie ! Au briefing, le maire du village annonce l’arrêt de celle-ci vers 9h00 et du soleil pour l’après midi … ! C’est donc rassurés mais septiques que les concur-rents du parcours Experts s’élancent à pied pour un petit trail balisé, avant une prise de carte pour la section en orientation. Course d’orientation de 8km très technique sur carte IGN, qui nécessitera une bonne maîtrise de la courbe de niveau ( ! ) pour ce rendre à Souillac dans les temps avec toutes les balises.

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Nov Déc 2011

Des portes horaires sur le parcours permettent à tous les concurrents de rentrer dans les temps et de se retrouver (coureurs, accompa-gnants, bénévoles et secouristes) autour d’un excellent coq au vin fait maison, (je cite la remarque d’un concurrent : …des prestations qui donnent envie de revenir juste pour man-ger ce cassoulet ou ce coq au vin maison).

Un grand merci à nos partenaires et en parti-culier à la mairie de Mayrac et à son équipe, pour le travail effectué avec des produits du terroir pour nourrir plus de 400 convives.

http://raidnature46.free.fr ©photos raid Nature 46 ENDORPHIN

RAID NATURE 46

Classement parcours Long 1 Absolu Raid Mixte -- Viviane Rognant / Laurent Lestarquit – Mixte 11:19:37 2 Arverne Outdoor 2 -- Stéphane Dumortier / Julien Decaso – Homme 11:40:54 3 Arverne Outdoor -- Sébastien Trumeau / David Bardaud - Homme 11:54:22 4 Corrèze CO 2 -- Benoit Delcambre / Stéphane Pradeau - Homme 11:57:30 5 Absolu Raid Rodez – François Lalanne / Lionel Villeneuve – Homme 12:15:40 Classement parcours Court 1 Vas-y-Molo -- Anthony Tholon / Eric Balguerie - Homme 04:37:03 1 ABS Aventure V1 -- Christian Maurice / Jean-Luc Boudeville - Homme 04:37:03 3 Les Corses -- Fabien Jolly / Stéphane Beynie - Homme 04:47:58 4 ABS Bounty -- Sandrine Kunakey / Vincent Guillet - Mixte 04:59:38 5 RO'C Mecotech 4 -- Thomas Tardieux / Adrien Terral - Homme 05:06:12 … 10 Les FILLES -- Delphine CHARLOT / Valérie SAVAROCHE - Féminine 05:21:22

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Pour sa 6ème édition, le Raid Nature 42 avait posé ses balises à Maclas, dans le parc régional du Pilat.

Vtt, trail, CO, sarbacane ou tir à l’arc, escalade ou épreuve sur cordes étaient au programme des parcours découverte ou sportif. La grande nouveauté venait du côté de St Pierre de Bœuf avec la descente en hydro-speed de la rivière artificielle (à 24°C !!!). Autant dire qu’on ne rechi-gnait pas à se jeter à l’eau !

Une bien belle journée d’efforts, où l’en-chainement de petites sections dans les diverses disciplines permettait de rendre l’affaire plus ludique. Une organisation bien rodée, un événe-ment qui devient un incontournable de cette fin de saison. Les chiffres le prouvent : 63 équipes de 3 engagées sur le parcours découverte et 83 sur le sportif. Rendez-vous en 2012 …

Alexandra Flotte

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n tant que sportifs stéphanois, le Raid Nature 42 apparaît comme une quasi nécessité à la fin septembre. A la veille de la course les stats sont plutôt bonnes pour nous : deux victoires en deux participations. Cette année encore, l’équipe est là pour gagner.

La composition est nouvelle : Andy Jacoud, Julien Merle et moi ; une équipe 100% orienteurs, 100% noseux (coureurs du Nature Orientation Saint-Etienne) et surtout 100% potes ! La concurrence sera là, semble-t-il avec d’autres orienteurs, dont certains plus que sérieux prétendants. La préparation pour ce raid repose (pour ma part) essentiellement sur quelques belles sorties vtt courant août et de la course à pied, de manière épisodique. Afin de me remettre dans le coup techniquement, la séance club du Nose, la veille du raid sera mon salut. J’arrive confiant mais nettement moins bien préparé que les éditions précédentes. Peu importe, j’ai la caisse et les longues sorties printanières me l’ont prou-vé. Les « lascards » sont prêts, ils me font confiance pour la course, sa gestion et semblent plutôt avoir des doutes quant à leurs perfs. Le check-up d’avant course se passe dans la bonne humeur le samedi soir, veille de la course.

Ils n’avaient pas oublié de réviser leurs classiques… du coup difficile de les lâcher. Pas d’erreurs, nous rentrons tous les 6, ensemble, derrière l’équipe Lafuma emmenée par Benoit Peyvel. L’écart est d’environ 2 minutes à la sortie du parc à vélo. S’en suit une longue descente depuis les contreforts du Pilat jusqu’à Saint-Pierre de Bœuf. Qui dit descente à vtt dit vitesse (un petit peu quand même !!!) et donc aussi opportunité de passer à côté des flèches. Quand vous jouez la gagne, il est préféra-ble de ne pas « lâcher » 3 minutes sur ce genre de section… Je vous le donne en mille … ??? Du coup, on se retrouve 4ème en arrivant à Saint-Pierre de Bœuf !!! Là, place à la CO urbaine. Nous sommes au contact avec une équipe non orienteuse. L’idée, à ce moment précis est de mettre une dose. Le problème c’est ma forme du moment…. En posant le vélo je me sens, comment dire ?, pas au top ! Du coup, on ne part pas aussi fort que souhaité.

Arrivés à Maclas, la brume nous accueille et nous remontons les vélos en essayant de remettre la ma-chine en ordre de marche. Sur la ligne les équipes se forment, s’alignent (plus ou moins) et l’on retrouve les collègues de club ayant montés d’autres équipes, on compare les vélos, admi-rant les joujoux. Grosse ambiance, ça trashe dur dur, mais c’est plutôt plaisant de déconner ainsi. Les pédales auto finissent par clipper et le peloton s’étire. Pour l’équipe, la stratégie est de laisser partir « les jeunes fous » puis de faire notre effort dès la premiè-re section CO. Le profil de la première section vtt est principale-ment montant. Pas de problème, on gère ; Ju part un peu en dedans et je suis à fond, ne voulant pas perdre le contact avec l’avant de la course. Andy semble facile. On négocie cette section sans perdre trop de temps vis-à-vis des équipes ayant des têtes connues. Première transition, on troque les casques vtt contre la boussole. Circuit CO, pas de grosse difficulté appa-rente. Au premier poste on poinçonne avec l’équipe des vétérans du NOSE.

Nov Déc 2011

par Clément Valla

Septembre 2011

De gauche à droite : Clément Valla, Andy Jacoud et Julien Merle

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Là, Andy et Ju commencent à sentir que je n’ai pas la grosse bakara et prennent les devants sur la CO. Je subis, mais je ne suis pas complètement oxy, je gère ! On arrive au tir à l’arc avec 2 autres équipes. Il semble que le podium est en train de se profiler. N’ayant pas pratiqué le tir à l’arc depuis la première édition du Raid Nature 42 (en 2006), je commets 2 er-reurs avant de placer la dernière flèche dans la cible. Mes collègues semblent plus agiles que moi, car l’équipe écope de 2 pénalités (merci Clem !). De là, on se dirige vers le sauveteur de la journée, le buffet ! Ah non !, avant on enfile les combis pour aller descendre en hydro-speed le bassin artificiel de Saint-Pierre de Bœuf. La descente se passe bien, pas de pépin, juste le temps de se refaire une santé, avant de remonter à Maclas à vélo. Les jambes sont plutôt meilleures, donc je repars assez confiant. La bosse est longue, première partie technique, je suis à l’aise, je passe assez bien. Puis la bosse continue avec une partie plus roulante, mais je commence à coincer, littéralement. Ju puis Andy viennent se porter à ma hauteur afin de me pousser. Je gère la montée, reste encore pas mal de course à pied à faire. Arrivée sur Maclas, je ne suis pas vraiment frais, pour ainsi dire et surtout un peu dans le doute quant à la suite et mes capacités à revenir dans le match. Au fond je suis surtout énervé contre moi. Je n’ai pas très bien préparé la course, pas mal de fatigue accumulée les jours précédents et pas d’entrainement de qualité. Nous sommes 4ème, derrière (entre autres) les collègues de club, chose complètement inconcevable. La section trail nous emmène dans les vallons environ-nants. Je dérouille, la foulée n’est plus très belle à voir. La bonne nouvelle, celle qui te fait te sentir mieux (enfin tout est relatif !!!), c’est que devant ça n’avance pas trop ! Gigi ne semble pas au mieux de sa forme et on grignotte l’écart au fur et à mesure. Les crampes des uns permettent aux autres de sauver des réputations club… ça n’a pas de prix ! La section « activité sur cordes » s’avère être un passage en slackline, chose qui me redonne du cœur à l’ouvrage. La suite et la fin, ne sont ni plus ni moins qu’un trail en côte. Aussi bizarre que cela puisse être, je me sens mieux en côte qu’à plat et mes collègues semblent à peu près y croire. L’écart avec les 2ème est de presque 2 minutes et nous avons la même avance sur nos poursuivants. On franchit la ligne une vingtaine de secondes après les seconds sans avoir pu donner le coup de gaz nécessaire pour les reprendre. Les premiers sont déjà sous la douche, ils ont été royaux, du début à la fin. Une fois de plus, le Raid Nature 42 me laisse un super souvenir, peut-être pas aussi tranquille que les éditions précédentes, mais l’idée de revenir avec la même équipe pour gagner me paraît être un beau challenge pour 2012. Rendez-vous pris, si toutefois Ju et Andy veulent de moi ! ENDORPHIN

Finalement l’équipe « Dédé, Biquet et Kéké » a été classée 2ème, les 3ème (Sport Nature Gargomançois) ayant écopé d’une pénalité à la suite d’une

balise mal poinçonnée.

Tous les résultats sur :

http://loire.franceolympique.com

RAID NATURE 42

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Une troisième course vient de naître au Grand Raid 2011 sur l'Ile de la Réunion ; baptisée La Mascareignes. Il s'agit d'une épreuve qui se tient parallèlement à la Diagonale des Fous et au Trail de Bourbon. Avec 3 courses en un seul week-end, l'édition du Grand Raid 2011 va dépasser la barre des 5000 participants.

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a petite sœur de la Diagonale des Fous et du Trail de Bourbon a pour objectif de permet-tre au plus grand nombre de relever le défi du Grand Raid, par un kilométrage plus accessible (61km – 3125D+ et 4150 D-) Résultats : Jean Louis Rivière et Maud Com-

barieu sont les premiers lauréats d'une épreuve qui s'élance de Grand Ilet dans le cirque de Salazie, par-court celui de Mafate et arrive au stade de La Re-doute à Saint Denis par le tracé du Grand Raid. Arrivée à la Réunion le mardi 11/10/2011 au matin. Prise de la température... bonne : 28°, journée d'acclimatation. Le 12/10/2011, l’après midi est passé au stade de La Redoute pour la remise du dossard, du bracelet électronique et du passage devant les divers sponsors. Le départ du Grand Raid est prévu le 13/10/2011 à 22h et celui de la Mascarei-gnes est prévu le 15/10/2011 à 4h. Le ven-dredi 14/10/2011 après midi, me voilà partie pour Grand Ilet. Départ en avan-ce car j'ai la chance de connaître du monde sur Grand Ilet et d'être hébergée et il y a d'ailleurs trois autres concurrentes. Le 15/11/2011 Réveil à 1h45, petit déj' et en route pour le stade qui est à 200m. Il fait un peu frais mais je m'attendais à pire vu que nous sommes à plus de 1000m d'altitude et pour le moment pas de pluie alors qu'il en tombe à l'entrée du Cirque. A 2h15 com-mence le contrôle des sacs (l’Hydragon Lady’s d’Oxsi-tis parfait pour cette aventure (cf. Test Mag09)) puis un petit déjeuner nous est offert, je me contente d'un café chaud. Le départ est donné à 4h pétante !

Ma cheville est déjà énorme. Je me dis que de toute façon, je n'ai pas le choix et qu'il faut que je descende. Prenant mon mal en patience, je descends la pente tant bien que mal. Les concurrents qui me doublent, redoublent de vigilance. J'arrive à La Plaque (km13.9), ma cheville me fait un peu mal mais je continue. Cette partie est malheu-reusement pour moi très raide et glissante sous les filaos. Je laisse passer les gens et surtout les locaux qui dévalent cette pente à toute allure. Je ralentis encore un peu jusqu'à Ilet Malheur, car le terrain est vraiment technique et ma cheville me rappelle à l'ordre, elle gonfle de plus en plus, je dois desserrer ma chaussure. Arrive une belle descente plutôt humide, le passage le plus raid est constitué d'un escalier en béton très glissant. Une personne de l'organisation est d'ailleurs placée dans le virage le plus délicat et nous avertit de faire très attention. Il me voit avec ma démarche un peu boiteuse et me demande ce qu'il se passe. Lui expliquant les faits, il me dit qu'au point de contrôle d'Aurère des infirmiers sont présents. La traversée de la ravine… elle coule pas mal, les rochers où nous passons et où nous posons nos pieds sont très glissants. Après ce passage, direction la mon-tée et quelle montée ! Faut bien une Mulebar pour tenir la cadence sur cette pente !! Le soleil arrive et il commence à faire chaud. La côte est longue... très longue mais elle repose ma cheville. Après quelques virages bien raides avec de hautes marches, la pente s'adoucit mais nous alternons entre côtes et petites descentes. Dans cette portion person-ne ne se double. J'aperçois des affiches de soutien, sûrement faites par des enfants au vu du message... le papa doit être ravi et nous annonce l'arrivée sur Aurère (km16.4).

Je me trouve juste devant la ligne de départ et cer-tains concurrents partent comme des fous, dans la nuit. Je laisse partir les fous.... C'est avec nos lampes frontales que nous prenons la direction du sentier scout, une montée de plus de 7 km. Déjà je constate que beaucoup de monde mar-che...... après seulement 100m ! Les virages assez rai-des se succèdent et je me dis que peut-être devrais-je marcher aussi mais je me sens bien, pas essoufflée… alors je continue. Je trottine jusqu'au premier sommet

et au premier pointage... stupéfaction, je suis 5éme féminine. Il est 4H55 soit 55’ de montée pour 7.1km et 615m D+. Là, commence une petite descente dans un sentier … boueux … dans la nuit, j'entends les cascades, nous som-mes dans un sentier où juste les fronta-les nous éclairent. La végétation est dense et les cailloux au sol sont nom-breux, la vigilance est de rigueur, l'en-vironnement est humide et glissant. Nouvelle montée assez raide, je mar-che comme tout le monde à une bon-ne allure. Parfois les virages sont assez serrés et font ralentir la file de coureurs.

C'est une descente très technique entre rochers et racines, il faut rester plus que concentré pour ne pas se faire mal. Le soleil pointe le bout de son nez sur les montagnes, la frontale est encore nécessaire. Le paysage est magnifique. D'un coup, c'est le drame... je me réceptionne mal et j'entends ma cheville droite craquer… Je me retrouve à terre ... Je regarde ma montre … à peine 13km... je me dis que ce n'est pas possible, que c'est injuste, etc... Un concurrent me vient en aide et me prête sa bom-be de froid.

Nov Déc 2011

par Virginie Sénéjoux

Octobre 2011

Les locaux dévalent

cette pente à toute allure.

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Arrivée au pointage, je ne sais plus mon classement mais peu importe, pour le moment c'est ma cheville qui est importante. Je me dirige de suite au niveau de l'infirme-rie pour que je regarde de plus près cette cheville. Ce que je craignais… elle est vraiment enflée et bleue. Je prends ma bande de contention et commence à me faire un strappe quand une infirmière arrive pour m'ai-der. Elle me dit que je n'ai pas le choix et que je dois poursuivre ma route vers Deux Bras (km24.8). Je prends un verre de coca et je repars vers Deux Bras. Je repars tranquillement, je marche. Ma cheville s'étant refroidi, elle me fait souffrir. Je marche sur toute la partie plate et recom-mence à trottiner sur la partie faux plat. Ma cheville chauffe et je n'y pense plus trop, sauf dans la descente encore une fois très technique où des rappels à l'ordre sont présents. Après la descente très technique vers la rivière de Galets, nous rejoignons le parcours du Grand Raid. A partir de ce moment, je croise des personnes faisant le Grand Raid, que je double en les encourageants, ils ont déjà fait 100km ! J'arrive au niveau de la Rivière de Galets, paysage ma-gnifique, on doit traverser plusieurs fois cette rivière, passage aménagé naturellement par les rochers pour ne pas se mouiller les pieds ou de tomber mais la vigilance est toujours présente surtout avec ma cheville qui ne cesse de gonfler. Le sentier devient sablonneux, le paysa-ge change... c'est magnifique. Je cours sur ce chemin sablonneux et bien lisse entre deux traversées.

LA MASCAREIGNES

Arrive le ravitaillement de Deux Bras (km24.8), pointage, c'est un gros ravitaillement ; des gens du Grand Raid arrivent, certains très fatigués d'autres exténués faisant peine à voir. Un infirmier voyant que j'avais du strappe sur ma cheville me demande ce qu'il en est. Je lui explique et me dit qu'étant largement dans les temps, je devrais le suivre pour qu'il regarde. Je le suis... il m'installe sur le lit de fortune et arrivent un docteur et un kiné. Ils regardent ma cheville et le verdict tombe… les docs ne veulent pas me laissé repartir... et là je me dis « mais pourquoi l'ai-je sui-vi ???!!!! » L'un d'eux me dit que c'est sérieux, c'est une grave entorse et peut-être il y a quelque chose de cassé, tellement ma cheville est enflée et bleue. Ils me posent diverses questions sur les suites de mes courses et un kiné me dit « si tu veux poursui-vre tes courses arrêtes toi, car la suite du parcours est très rude et pour t'arrêter plus prés de l'arrivée, tu seras encore plus déçue ». Ils me passent de la bombe de froid et là je douille.

Je réfléchis, je pleure comme une môme à qui on retire son jouet. Je me relève et je suis le kiné, tout charmant et malgré son sourire ravageur, je lui répète que « c'est un mé-chant ! »

J'arrive au pointage, le kiné explique qu'il s'agit d'un arrêt médical et la contrôleuse me coupe mon bracelet et une partie de mon dossard, l'aventure s'arrête à Deux-Bras. Il est 8H15, soit 4H15 de course ! Sur le coup c'est dur de devoir s'ar-rêter surtout quand le physique est présent mais après réflexion c'était raisonnable et pourtant je n'ai rien de cassé mais une belle entorse où les trois ligaments ont été sévère-ment touchés... Résultat : arrêt forcé de la course durant encore quelques semaines....

La Mascareignes est une course à faire... une véritable ambiance de fête, un trail très technique et des paysa-ges somptueux. Je re-signe pour l'année prochaine....

ENDORPHIN

Ce que je craignais…

Karine Herry, 1ère des 161km en 31h43mn30

Le Doc qui a stoppé ma course…

7h39mn40

7h56mn27s

8h00mn53s

8h06mn38s

9h29mn51s

9h53mn50s

©photos V. Sénéjoux

© visuels Organisation

Page 36: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

norme succès pour le Trail et la Foulée Gargomançois...

Située dans la Loire (42), à 30 kilomètres de Saint-Etienne, la commune de Saint-Maurice-

en-Gourgois a connu une effervescence inhabituelle le week-end du 16 octobre. Les premières éditions de la Foulée et du Trail Gargo-mançois en ont été la cause.

L’équipe de Sports Nature Gargomançois ne pouvait pas rêver mieux pour une première. Bastien Fournel, le président, s’attendait à 400 inscrits au maximum sur les 12 et 28 kilomètres. Les passion-nés de courses nature ont été bien plus nombreux : 565 exactement. A croire qu’il y avait de la prépara-tion dans l’air : pour certains la Saintélyon, pour d’au-tres Le Puy-Firminy. TRAIL Gargomançois Les spécialistes et plus téméraires s’élançaient à 9h sous un soleil radieux et une température de 6 degrés. Les meilleurs prenaient le large d’entrée à l’assaut des 1200 mètres de dénivelés positifs après avoir fleureté avec la Loire située quelques 380m plus bas.

90% de sentiers et des passages délicats où l’humidité du sol en aura fait chuter plus d’un. La remontée s’annonçait donc abrupte. Ceux qui s’étaient surestimés dans la longue descen-te payent cher cette « surenchère ». Déjà en tête dès les premiers kilomètres, Di-dier Pontvianne, 2ème au Trail du Pertuis en juin, fait la différence dans la dernière côte pour lâcher celui qui sera son dauphin sur la ligne, Laurent Petermann. Au prix d’une remontée tonitruante, Anthony Cottier com-plète le podium. Foulée Gargomançois 9h30, place au départ du 12 km et ses 365 engagés lancés dans une descente de 6 km, jusqu’au gorges de Chatelas. Après une tra-versée de rivière facile, les parties les plus abruptes en fond marcher plus d’un. Devant, pas question de ralentir. Matthieu Scalliet s’impose devant Gwenael Beautrix et Thierry Faure. De l’avis de l’ensemble des coureurs cette édition en appellera d’autre. Il n’en saurait être autrement de deux épreuves qui ont ravi les puristes comme les néophytes.

Nov Déc 2011

par Lionel Bovicelli

Octobre 2011

http://trail-gargomancois.fr/

Page 37: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

EndorphinMag (EM) : Bonjour Bastien ; revenons sur les coulisses de la course. Comment est né Sports Nature Gargomançois (SNG) ? Bastien Fournel (BF) : Le SNG est né en 2010 avec pour objectif premier d’organiser un trail sur la com-mune. Nous participons également aux autres courses de la région sous les couleurs de l'assoc. EM : Pourquoi un trail à St Maurice en Gourgois ? Comment est née l’idée ? Il y a combien de temps ? BF : Le Trail est né suite à l'envie de faire découvrir nos sentiers d’entrainement. On a participé à de nom-breuses courses et on s'est dit : « pourquoi pas nous ? ». On avait cette idée depuis 2/3 ans déjà et elle s’est concrétisée en 2010 avec la naissance du SNG. EM : Il faut combien de temps pour concrétiser un tel projet ? Combien d’heures de travail ? Combien de personnes s’y sont employées (salariées ? bénévo-les ?) ? BF : Il faut compter environ un an de travail, une dizaine de réunions, une centaine d’heures réparties entre les différents organisateurs, noyau dur d’une quinzaine de personnes bénévoles (25 personnes com-posent SNG maintenant). EM : Peut-on parler budget ? Quel budget en amont : communication, y a-t-il des instances à payer (police, médecin, chronométrage, etc ?) ?, alimenta-tion, t-shirt cadeau coureurs, etc… BF : Le budget est d’environ 6000 euros. Les dépen-ses sont les suivantes : lots pour les coureurs, secouris-tes, communication. On a eu la chance de trouver un sponsor qui a fourni la nourriture, les boissons et les dossards (groupe Casino). Les récompenses ont égale-ment été offertes par des sponsors (producteurs lo-caux). Enfin, nous avons eu également un gros soutien de la part des collectivités locales : commune, com-munauté de communes et département. EM : Comment avez-vous communiqué autour de l’évènement ? BF : Nous avons distribué 5000 flyers dès décembre 2010, 2000 livrets d’inscription à partir de mai, nous avons créé un site internet et enfin nous avons compté sur le bouche à oreille. EM : Concernant le succès qu’ont remporté les 2 cour-ses, comment pouvez-vous expliquer un tel engoue-ment ? Comment avez-vous réussi à faire face ? BF : L’engouement vient, je pense, de la bonne publi-cité que nous avons réussi à faire autour de la course et de l’intérêt porté à nos parcours. Nous avons réussi à faire face grâce à nos bénévoles (100 en tout). EM : Parlons de l’installation de la course ? Combien de jours avant ? Le jour J : combien de personnes et quelle répartition ? BF : Nous nous sommes occupés du balisage à partir du vendredi, nous avons installé l’aire d’arrivée le samedi. Il y avait environ 100 personnes réparties comme suit : 40 personnes étaient dispatchées aux différents ravitos, 30 signaleurs, 20 personnes aux inscriptions et 10 à la gestion du parking. EM : Et l’après-course ? Combien de temps de range-ment (débalisage, nettoyage, etc…) ? BF : Le débalisage a été effectué par les serre-files juste après la course et nous avons passé le dimanche après-midi au nettoyage. EM : Bastien, merci. Nous vous souhaitons longue vie au trail et à la foulée gargomançois. ENDORPHIN

Trail et Foulée Gargomançois

Page 38: Endorphinmag Novembre Décembre 2011
Page 39: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

Nouvelle équipe puisqu'on part à 4 avec Jocelyn Vogt, Alex Dimitriou et Jan Beguin à l'orientation. Pas encore de nom d'équipe bien établi car on vient d'un peu partout …

On ne se connaît pas, on n’a jamais entendu parler de ce raid et on sait à peine où il a lieu mais c’est parti, la machine est lancée et on est tous super motivés !

Fanny Fréchinet.-

Page 40: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

e 7 septembre 2011, peu de temps après un abandon douloureux sur Raid in France, je reçois un message d’Alex (Dimitriou), croisé sur l’Aventure Aveyronnaise qui me propose un raid en Turquie, le Lycian Challenge. Avec

Jan (Béguin), ils recherchent une féminine et un 3ème homme pour compléter l’équipe. Je me laisse une nuit de réflexion et accepte, ravie à l’idée de m’embarquer sur une telle aventure et d’essayer de contrer le mauvais sort après le RIF ! C’est exactement ce dont j’avais besoin ! Je leur propose Jocelyn (Vogt) comme 4ème sachant qu’il sera disponible à cette période-là et sûrement partant, et en 3 jours, l’équipe est montée ! On ne se connaît pas, on n’a jamais entendu parler de ce raid et on sait à peine où il a lieu mais c’est parti, la machine est lancée et on est tous super motivés ! Il nous reste un peu plus d’un mois pour nous organiser. Echange de mails, petite séance d’entraînement commune à 3 à mi-chemin entre nos domiciles, éplucha-ge des newsletters de l’organisation, préparation du matériel et réservation des vols, tout s’enchaîne plutôt bien ! Et puis c’est le départ ! Après un voyage sans problè-me, on se retrouve sur place, à Olüdeniz, petit village balnéaire de la côte méditerranéenne, dans un hôtel incroyable, « impérial » dira Jan ! réservé pour nous par l’organisation pour les nuits précédant et suivant la course. Il s’agit d’un complexe démesuré, où tout est compris ! Là, c’est sûr, on est dans de bonnes conditions pour partir du bon pied ! Jo fait connais-sance avec nos 2 compères « suisses », on profite un peu de l’hôtel (massage pour Jan !) et on s’affaire pour tout préparer à temps.

Ca monte, ça descend, ça remonte, ça redescend et il fait toujours aussi chaud ! On s’arrête prendre de l’eau dès qu’on peut pour la purifier et on se ravitaille dans des boui-boui improbables !

Sur cette section, on aura droit à un joli canyonning bien ludique, le vélo sur le dos, après une bonne galè-re avant d’en trouver l’entrée ! et une crevaison, notre seul pépin de toute la course. On termine de nuit pour rechausser nos baskets et attaquer le trek qui nous amènera à 2200m sur un bien beau som-met. Je décide de tracter Jo qui n’est alors pas très en forme dans la montée, on croise alors les équipes de

tête, SWECO, les suédois qui sont en train de redes-

cendre, les danois de SKANDIA et les tchèques d’Al-

pine Pro/Tilak/Merida avec qui l’on a fait un bout du vélo et que l’on redouble dans la descente à pied. Mais ensuite, on ne verra plus personne de toute cette section, jusqu’à ce que l’on arrive au premier camp, toujours de nuit. Les danois en repartent quelques temps après notre arrivée, alors qu’on prend le temps de dormir un peu et de se ravitailler. Le réveil sonne et hop, on repart sur le trek qui doit nous amener à une section de raft sur un lac (le rafting ayant été annulé pour des raisons de sécurité).

On arrive sur place le matin du 2ème jour et avons la bonne surprise de trouver un écriteau annonçant que la section est finalement annulée pour des raisons de sécurité ! Le vent souffle très fort et on redoutait cette section, ça tombe bien ! Reboostés, on continue donc le trek qui monte, qui monte ! Et puis arrive un ca-nyon, totalement imprévu, pour redescendre !!

Le raid, non-stop, débute le lendemain pour une durée de 4 jours/3 nuits sans repos obliga-toire et pendant lesquels on retrouvera 2 sacs d’assistance de 100L chacun à 2 reprises. C’est seulement le soir, lors de la présentation des équipes, que l’on fait connaissance avec les organisateurs. Puis c’est le briefing de course… plutôt folklori-que ! Informations au compte-goutte dans un an-glais approximatif et beaucoup d’imprécisions ! Sortis de là, on se demande bien dans quoi on s’est embarqué ! Mais c’est l’heure de finir les préparatifs

et d’aller dormir ! Le lendemain, l’orga-nisation récupère nos sacs et nous four-nit la dizaine de cartes de course : nous avons 1h30 à peine pour placer une cinquantaine de postes ! Alors qu’Alex et Jo se chargent de cela, Jan commen-ce à tracer le parcours, un peu de découpage et on a juste le temps de plastifier quelques cartes qu’il est temps de monter dans le bus qui nous amène sur le lieu de départ du raid. 1h30 plus tard, nous y sommes, un petit village en bord de mer… Après quelques photos illico presto, en la présence d’autorités turques, le dé-

part est donné à pied sans qu’on s’y attende ! A ce moment-là, Jo est encore en train d’acheter la crème solaire oubliée dans une boutique non loin de là ! On part donc bons derniers, ce qui laisse le temps à Jan de faire un premier choix d’itinéraire différent des autres équipes et nous permet de finalement rattra-per rapidement une partie de notre retard ! ça com-mence fort ! Il fait beau et chaud et il ne nous man-quait qu’une montée sèche pour quitter la côte et bien transpirer ! Après 3km nous retrouvons nos vélos et c’est parti pour une belle section de 70km.

Nov Déc 2011

par Fanny Fréchinet

Octobre 2011

4 jours / 3 nuits

sans repos obligatoire

Page 41: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

Alors que l’on était censé trouver un canyon sec, on se retrouve dans un canyon plein d’eau, sans combinaison ! Apparemment les pluies fortes des dernières semaines ont créé quelques sur-prises !! 300m de négatif à descendre en rappel… en claquant des dents !!! Le canyon est splendide et bien engagé, mais c’est difficile d’en profiter tellement on a froid! On enchaîne les rappels, les traversées de « piscines » à la nage et on recolle les danois. Un dernier rappel de 55m nous amène alors sur une dernière piscine où débute une tyrolienne d’une centaine de mètres, mais sans poulie. Le système n’est pas franchement terrible et je reste bloquée en plein milieu !! Impossible de trouver la force de tirer davantage sur le câble pour me sortir de là ! Après plusieurs appels à l’aide, Jan qui s’était assoupi au soleil !, finira par m’entendre et me tirera d’affaire !!! Quelle aventure ! On repart jusqu’au vtt suivant de 70 km, où on profite des dernières heures du jour pour faire une mini sieste et acheter quelques bricoles. A la nuit tombée, Jan manque de se faire percuter en pleine descente par une famille de sangliers lancés en pleine course, mais s’en sort bien ! C’est alors qu’à un CP, on tombe sur un bistrot inespéré et on re-trouve les danois en train de savourer un Kebab !. Il ne nous en faut pas davantage pour commander la même chose et refai-re le plein ! Eau, coca, Kebab à emporter, bref, presque une orgie ! Après un bon « repas », on remonte sur nos montures et là, débute une section sur route à toute allure, où l’on croisera plein de hérissons suicidaires ! On se met en file indienne et hop, roule ma poule, ça avance tout seul ! On en profite pour repasser nos danois, un peu scotchés lors d’une approche de poste et rejoindre la section de trek suivante vers minuit, le gros morceau du raid, que l’on a estimé à 24h environ… A la transition, on est surpris et plutôt contents de tomber sur les suédois qui n’ont plus alors qu’une dizaine de minutes d’avan-ce sur nous. Micro sieste pour mieux repartir, alors que Jo com-mençait sérieusement à dormir en marchant… Jan fait un bon choix d’orientation, qui rallonge de 4 bons kilomètres notre itinéraire, mais qui nous permet de repasser devant les suédois (sans qu’on le sache à ce moment de la course) qui ont pris une autre option plus directe mais qui les conduira sur des falaises infranchissables, obligés de faire demi-tour. Commence alors une longue nuit de trek et coastering de plus de 60 kilo-mètres… On croise alors un « restaurant » improbable sur la côte et on refait le plein d’eau, grand bien nous en a pris car on ne trouvera ensuite plus d’eau pendant une grosse partie de cette section ! Mais on n’est pas très serein car il semble difficile de boucler cette section en prenant toutes les balises… La fatigue aidant, on n’arrive pas à se décider, il faut faire un arrêt. Alors que je m’endors sur les cartes, Jan, Alex et Jo se posent pour tenter de prendre les bonnes décisions… Je me réveille une première fois, sans qu’il n’y ait eu aucun avance-ment et tous décident de refaire une micro-sieste. Je me réveil-le ensuite en sursaut et c’est reparti, Jo aura réussi à convaincre la troupe de tenter de prendre toutes les balises alors que je dormais encore. On décide d’aller à la balise suivante et de voir le temps qu’il nous faudra pour l’atteindre. Le rythme est bon de nouveau et nos prévisions s’avèrent larges, ce qui nous conforte dans l’idée de tout aller chercher. Cette section est magnifique !! Sauvage à souhait, avec de superbes points de vue sur la côte au lever du jour, parfait pour débuter le coas-tering ! Le soleil commence à chauffer et ça fait du bien ! Vers 11h, on repasse au restaurant croisé de nuit et on en profite pour faire un bon repas. Alors que les garçons se goinfrent, je n’arrive à rien avaler mais fais une mini sieste au bord de l’eau en plein soleil qui me fera grand bien, cette section commence à bien taper dans les organismes ! On repart et on avance toujours bien. Il faut remonter pour repasser devant la transition précé-dente, où on constate que très peu d’équipes sont passées après nous, 2 seulement, les écarts sont donc très importants derrière ! Petite portion de route, coups de klaxons à gogo dès qu’une voiture nous croise et grands sourires, c’est la mode turque ! On quitte la route pour récupérer les sentiers et on avance, au milieu des tortues ! , jusqu’au prochain CP qui se trouve sur une île et qu’il faudra aller pointer à la nage, Jo assure et part à l’assaut de la balise. Et puis ça repart à pied, c’est long, très long… On s’empêtre dans de la végétation bien verte et pi-quante à souhait, dur de se frayer un chemin. Ca pi-que, ça s’accroche partout et les moustiques commen-cent à s’affoler autour de nous ! On se demande bien quand ça va se terminer ! 18h30, la nuit tombe et on prie pour arriver en haut avant la nuit noire. Ouf, c’est la fin !

LYCIAN CHALLENGE

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Je dois avoir une trentaine de piqûres de moustiques de la tête aux pieds et on ressemblerait presque à des arbustes tellement on est couvert de végétation !! Il est temps d’allumer les lampes et c’est le début d’un long périple jusqu’à la transition suivante et le second camp. Impossible de trouver la balise que l’on cher-che, on repart bredouille mais plutôt confiants car il n’y a pas de doute, on était au bon endroit… Au loin, sur la côte en face, on aperçoit les lumières de la ville où se trouve le camp, il nous reste une bonne trotte pour l’atteindre, quasiment plus que de la route. On tient toujours un bon rythme et on rejoint enfin la civilisation… Le camp n’est plus très loin ! Dernier arrêt dans un Kebab… on les presse en cuisine pour avoir à manger au plus vite, on a envie d’aller les pousser pour qu’ils s’affolent un peu et nos Kebabs arrivent… et là, petit moment de bonheur !! Un vrai régal ! Ca fait du bien et on repart ! Enfin, le camp et la transition pour le kayak ! Les tchèques sont en train de dormir, alors que les pagaies des suédois reposent tranquillement avec leurs sacs… On ne sait plus où on en est du classement, on n’arrive pas enco-re à croire qu’on est en tête… 20 minutes de sommeil avant de partir affronter le kayak… Ma montre son-ne, je n’entends rien… les 20 minutes s’allongent, Jan se réveille et c’est l’affolement, on a dormi 45 minu-tes ! Mais que cette sensation est désagréable !! Il faut repartir et toujours pas de trace des suédois ! On décide de prendre 2 kayaks biplaces et hop, à l’eau ! 4 balises sur l’eau, sur des petites îles en pleine mer à aller chercher. Il fait nuit, mais la lune nous éclaire un peu, l’eau est chaude, l’air frais et la mer calme. Je suis emmitouflée dans ma Gore-Tex, il n’y a pas une lumière sur l’eau, mais des milliers d’étoiles filantes parsèment le ciel, que du bonheur ! On enchaine bien, Jo pagaye en dormant, les poissons s’en donnent à cœur joie et voltigent au-dessus de l’eau et bien sûr, il y en a un qui saute dans mon hiloire !!! Les garçons se marrent… moi pas ! On s’emballe et on jardine pour trouver l’arrivée de la section, on est une baie trop loin, mais on s’approchera quand même jusqu’à la côte avant de réagir et faire demi-tour ! On finit par trouver le CP, le jour se lève et il fait froid, mais l’ambiance est toujours là et le moral aussi ! Départ en vtt, environ 45 km, pour la dernière section de la course… mais encore une bonne dose de dénivelée ! ça roule bien et les kilomètres tombent ! Pour la dernière balise, Jan fait le choix d’assurer par la rou-te… y a plus qu’à !

On passe devant l’hôtel où se trouve la ligne d’arrivée (dur pour le moral !) mais on continue, il nous reste un col à monter et 800m de dénivelé qui commen-cent à piquer les jambes ! Dans le bas de la montée, on croise les tchèques, qui descendent et ont juste le temps de nous dire qu’il leur manque 4 balises…

Maintenant, on sait :

on est en tête et super contents !

Jo et Alex se relayent pour me tracter, ça aide ! Alex prend des photos, la vue sur la mer et la côte en contrebas est superbe ! Et puis la fin approche … on passe le col, il reste encore une petite tirée jusqu’à la balise et puis… balise pointée, demi-tour, il est temps de redescendre ! Là, on savoure !

Dernière photo souvenir de l’équipe dans la descente et c’est l’arrivée ! Youhouuu !! Il est midi, on est en avance pour le buffet ☺ il reste 5h aux autres équipes pour arriver, juste le temps pour nous de prendre une bonne douche, manger et dormir un peu pour être en forme à la soirée ! Finalement, on sera les seuls à prendre toutes les balises et les suédois, seconds, n’ar-riveront que 3h30 plus tard avec une balise man-quante, devant les danois, 3èmes, à qui il manque 3 balises. Les tchèques font 4e. Au bilan, environ 400km pour 12 000m de dénivelé en 73h et quelques 2h de sommeil cumulées.

Nov Déc 2011

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Le Lycian Challenge Turquie du 18 au 23 octobre 2011 Epreuve de la coupe d'Europe des raids (AREuroSeries). Même format que le RIF mais en plus court. Equipe composée de Jocelyn Vogt, Alex Dimi-triou et Jan Beguin à l'orientation. Plus d'infos ici : http://www.lycianchallenge.com/

LYCIAN CHALLENGE

La soirée terminera ce raid en beauté, remise des récompenses fort sympathique avant de se régaler tous ensemble dans un restaurant turc extra, en compagnie des danois avec qui on partage les anecdotes de course ! De ce raid, on retiendra surtout une rencontre incroyable et un peu improbable entre nous 4, une super cohésion et une ambiance toujours au top pendant la course, un orienteur de choc, la « hargne » d’aller au bout, le plaisir de courir ensemble dans un cadre magnifique, beaucoup de plaisir en fait !, la rencontre avec les autres équipes et tous ces petits moments qui resteront toujours gravés dans un coin de nos têtes…

ENDORPHIN ©Photos team

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Le Territoire du Pays de la Meije dans les Hautes-Alpes est le lieu de tous les superlatifs hiver comme été au pied d’un des plus hauts sommets des Alpes, La Meije (3983 m). Il propose aux passionnés de vtt de nombreux circuits et itinéraires à plus de 2000 m d'altitude avec des singles « pierreux » et de gran-des montées sur piste.

© Photos Ultra Raid de La Meije / B.Boone

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Le week end du 24 et 25 Septembre, les amateurs de raid VTT longue distance s'étaient donnés rendez-vous à la Grave (Hautes Alpes) à l'occasion de la 1ère édition de l'Ultra Raid VTT de la Meije.

Cette destination est habituellement plus connue pour son domaine de ski hors piste et de randonnée. Cependant les organisateurs de l’évènement ont choisi de faire découvrir ces paysages de haute montagne à vtt en ce début d'automne. Plusieurs formules étaient proposées aux participants :

• La randonnée Ultra sur 2 jours (50 km / 2500 D+ et 66 km / 3000 D+)

• Elite ou Marathon Ultra sur 1 jour (112 km / 5150 D+)

Les parcours randonnées Ultra étaient également faisa-bles à la journée en laissant le choix du parcours (50 km / 2500 D+ ou 66 km / 3000 D+). En cette fin de saison et vu mon peu d'entrainement, j'opte pour la Rando du samedi (50 km / 2500 D+). Le départ est donné à 9h depuis la station de La Grave par une météo parfaite, on dirait que l'été n'a pas dit son dernier mot et tant mieux car nous allons évoluer toute la journée entre 1500 et 2400 mètres d'altitude. Le début du parcours nous emmène en direction du petit village du Chazelet et attaquons directement par 600 mètres positifs qui nous aurons vite réchauffés. Les premiers portages font leur apparition mais la vue panoramique sur les gla-ciers me font oublier les jambes dures de ces premiers kilomètres. Puis j'entame la descente très rapide sur la station où je me fais flasher par un des photogra-phes placés sur le parcours, je m'engouffre sur une piste montant plus doucement et me permettant de souffler un peu. Le parcours est jonché de petites traversées de rivière et d'alpages, nous sommes ici clairement dans du vélo de montagne à l'état pure. Beaucoup de randonneurs comme moi en profitent pour faire quel-ques pauses photos car de toute façon il n'y a pas de chrono aujourd'hui.

Arrivé sur le sommet de cette montée, ça bouchonne un peu, tout le monde est en file indienne dans les derniers portages en dévers. Nous effectuons ensuite une traversée sur les crêtes qui nous mène jusqu'au Col St Georges où nous entamons la grande descente (4km et 700 D-) en épingle sur Besse en Oisans. Magnifique descente qui varie entre passage rapide et épingle. Arrivé à Besse les disques chauffent, il est temps de passer au ravito pour reposer la machine et recharger les batteries. Les ravitaillements sont nombreux sur le parcours voire un peu trop à mon goût mais bon il en faut pour tout le monde. Nous repartons sur la piste interminable qui nous permet de remonter jusqu'au Col St Georges et là je coince sévèrement. Nous ne sommes pourtant qu'à mi-parcours mais je prends mon mal en patience. A l'arrivée au Col je constate que je ne suis pas le seul, les crampes font l'apparition chez les autres concurrents

surement surpris par cette météo estivale rencontrée le samedi. La fin du parcours nous mène sur le plateau d'Emparis qui est un très joli coin pour une randonnée à pied ou en vtt. La descente qui suit nous permet de rejoindre le Chazelet par de petits singles forts sympathiques puis La Grave par une dernière descente trop engagée à mon goût mais la fin est proche. Une GoPro sur un bras est même là pour immortaliser ce moment. A l'arrivée le speaker prend à chaud mes premières impressions qui sont bonnes. Pour la première édition de ce raid vtt, j'ai été surpris par l'organisation déjà bien rodée qui a mis à disposition des vététistes de magnifiques parcours dont les traces GPS étaient disponibles avant le raid. Ils ont mobilisé la sécuri-té appropriée à un tel évènement, un fléchage parfait et une bonne sympa-thie rencontrée sur tout le parcours.

J’ai appris malheureusement que le lendemain les coureurs n’ont pas pu évoluer sur le parcours initial en raison des pluies soutenues tombées dans la nuit. Le parcours de repli a donc été utilisé. Dommage pour eux car après avoir franchi les Col du Galibier, le passage dans le massif des Cerces était annoncé au pro-gramme. L’organisation ne pouvait que s’en excuser sur son site Web et donner rendez-vous à tous les participants au 22 et 23 Septembre pour la 2ème édition de L'Ultra Raid de La Meije.

Cyril Germain

… la vue

panoramique sur les glaciers

par Cyril Germain

Septembre 2011

Nov Déc 2011

© Photos Ultra Raid de La Meije / B.Boone

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ULTRA RAID VTT LA MEIJE

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C'est après de longues heures d'incertitude en milieu de nuit, liées aux conditions météo difficiles dans cet environnement de haute montagne, que le comité d'or-ganisation a pris la décision de reporter le départ du Raid Marathon Ultra initia-lement prévu à 4 H30 ce matin et de maintenir, avec des modifications de par-cours, l'Elite Ultra et la Randonnée Ultra, avec un départ à 8 h00 pour les trois épreuves. Les fortes précipitations de la nuit ont contraint l'organisation à réduire les distan-ces et les altitudes du parcours pour assurer une sécurité maximum aux concur-rents enlevant ainsi les passages le plus délicats aux Cols du Lautaret, Galibier et de la Ponsonnière. Un parcours de repli mis en place au pied levé ce matin que l'ensemble des concurrents a jugé exigeant suscitant leur curiosité pour le 110 km qui sera de nouveau proposé pour la seconde édition de l'Ultra Raid. Plusieurs nationalités étaient présentes pour cette grande première : tchèques, canadiens, irlandais, suisse, belge, néerlandais et français. Un parcours raccourci mais de qualité Les trois épreuves sont passées de 110 km à 65 km avec 3000 m de dénivelé positif, avec une altitude moyenne de 2000 m. Après un départ de Villar d'Arè-ne, les 178 concurrents se sont dirigés vers le pied du col du Lautaret, avec un passage au-dessus des hameaux de la Grave en direction de Besse en Oisans par le plateau d'Emparis pour un retour à La Grave. 48 étaient au départ de l'Elite Ultra dont Brice Epailly, Frédéric Frech, Laurent Brossard… 66 concurrents pour le Raid Marathon Ultra et 64 pour la Randonnée Ultra. La seule épreuve du jour chronométrée est L'Elite Ultra qui, au regard, des concurrents inscrits s'est couru à une belle cadence, 14 km/h de moyenne. La spécificité du parcours : des montées sur pistes et sur sentiers et des descentes en « singles » techniques. Les fortes précipitations de la nuit ont rendu le parcours plus technique encore avec des sentiers boueux, des descentes glissantes, des pas-sages herbeux mouillés, demandant un effort de concentration supplémentaire aux concurrents. Frédéric Frech habitué des marathons a souligné « le côté ludique, difficile, de haute montagne et la qualité des paysages de cet itinéraire de substitution » qui selon lui « donnera envie aux participants de venir l'année prochaine pour dé-couvrir le grand parcours ». François Breitler « un parcours plus difficile car plus rapide ». Les élites au rendez-vous Laurent Brossard, Champion de France de vtt Cross Country masters 2010, 14ème à la Transvésubienne ; Frédéric Frech : vainqueur de la MB Race 2010, 2011, du Raid des Terres Noires 2011 et chez les féminines Danièle Troesch : 2ème de la Craft Bike Transalp 2011 et aussi Brice Epailly : Transvésubienne : 10ème en 2009 / 4ème en 2010 / 6ème en 2011 et victoire en master à chaque fois.

Le Territoire du Pays de la Meije dans les Hautes-Alpes est le lieu de tous les superla-tifs hiver comme été au pied d’un des plus hauts sommets des Alpes, La Meije (3983 m). Il propose aux passionnés de vtt de nombreux circuits et itinéraires à plus de 2000 m d'altitude avec des singles « pierreux » et de grandes montées sur piste. Pour cette première édition, le comité d'organisation s'est appuyé sur l'aide de 97 bénévoles, permettant un accueil des concurrents et une sécurité de qualité. L'Ultra Raid de la Meije 2011 a connu des déconvenues liées à la météo pour cette première édition, qui a su garder sa technicité et son originalité et au regard des commentaires positifs et du nombre de concurrents inscrits, Jean-Paul Routens et l'Association Ultra Raid de la Meije organiseront la deuxième édition de l'Ultra Raid VTT de la Meije les 22 et 23 septembre 2012.

ENDORPHIN

Informations sur le site www.ultraraidlameije.fr

Résultats Elite Ultra 1 - Frédéric Frech 4h 29mn 18s 2 - François Breitler 4h 36mn 48s 3 - Hans-Baptist Seeberger 4H 40mn 54s © Photos Ultra Raid de La Meije / B.Boone

Nov Déc 2011

Communiqué de presse

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ULTRA RAID VTT LA MEIJE

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Nov Déc 2011

Les 22 et 23 octobre derniers, étaient organisés 3 superbes épreuves d'orientation autour du site naturel de la montagne d'Alaric, entre Carcas-sonne et Méditerranée. Pour la première étape, sous un magnifique soleil d’automne, un peu moins de 400 participants, de tout âge et toute nationalité, se sont retrouvés pour une course autour de la très touristique Cité de Carcassonne. 2 possibilités pour les coureurs, un relais par équipe de trois ou une course individuelle en "open". Pour le relais, après un départ en masse dans les douves, les cou-reurs se sont dispersés à la recherche des balises dans le dédale médiéval carcassonnais. Après cette première boucle, passage obligé par la balise spectacle qui se trouvait sur le pont levis de la porte narbonnaise. Suivait la deuxième boucle pour revenir dans les douves, sous le pont levis où se déroulait le passage de relais. La configuration des lieux permettait de voir à la fois la balise spectacle et les passages de relais en dessous. Coté sportif, un beau plateau était présent, des duels très serrés à l'arrivée, le tout bril-lamment commenté par les speakers. Coureurs et touristes se sont côtoyés tout au long de l'après-midi. Pour les uns, il fallait jouer serré pour ne pas perdre de temps dans les ruelles les plus fré-quentées, pour les autres, ce fut l’occasion de découvrir ce sport et même de se prendre au jeu d’encourager les coureurs.

Au final se sont les clubs du TOAC (Toulouse) qui ont parta-gé les premières marches des podiums avec le MSO (Montpelier). La deuxième étape pour 200 courageux, s’est déroulée non loin de là sur le site du lac de la Cavayère. Il s’agissait ici d’une course en nocturne sur les prémices de la montagne d'Alaric. Au programme, une course très tech-nique, avec des tracés quasiment entièrement hors chemins pour les circuits adultes. Les circuits jeunes étaient quant à eux tracés sur une zone moins technique, proche de l'accueil. C'est un terrain très exigeant, qui a donné du fil à retordre à bon nombres d'orienteurs. Le cheminement se fait essentiellement avec les éléments de reliefs et les éléments rocheux, l'obscurité n'aidant pas, chaque erreur se paye cache. Après la course les coureurs se sont retrouvés au chaud et à la lumière pour partager un verre de soupe tout en discutant de leur épopée nocturne. Un bon moment de convivialité. Après une courte nuit de repos direction Conilhac des Corbières où 350 coureurs étaient présents pour la longue distance. Ici, des circuits encore une fois exigeants, alternant entre plateaux et dévers, au milieu des murets, cyprès et autres falaises offrant une jolie vue sur le minervois.

Au final, une couse bien agréable, malgré une végétation plutôt piquante, qui a amplement mérité son titre de "longue distance", surtout après les épreuves de la veille.

Tout le monde était rassemblé après la course dans la salle communale, pour manger un mor-ceau et déguster le vin local en attendant la remise des prix. Les vainqueurs du challenge :Circuit A le catalan Lluis BEDOS BONATERRA Circuit B Loic MARTY du Fino46Circuit C la championne de FranceDIN Circuit D Sandra OLIVIER Circuit E Adrien DELENNE de l'ACA Aix en Provence Après un relais spectaculaire dans la cité, une nocturne épique et une longue distance exi-

geante, les orienteurs sont repartis pleins de souvenirs. Ils ont particulièrement apprécié la qualité de la cartographie et des traçages. Rendez-vous pour la prochaine édition, sur nos beaux terrains Audois.

©Photos Bertrand Fabre et CDCO11

Course en

nocturne sur les prémices de la montagne

d'Alaric

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Communiqué Octobre 2011

CHALLENGE ALARIC’O

Au final, une couse bien agréable, malgré une végétation plutôt piquante, qui a amplement mérité son titre de "longue distance", surtout après les épreuves de la veille.

Tout le monde était rassemblé après la course dans la salle communale, pour manger un mor-ceau et déguster le vin local en attendant la

Les vainqueurs du challenge : BEDOS BONATERRA

Loic MARTY du Fino46 la championne de France Céline DO-

de BALISE 77 DELENNE de l'ACA Aix en

Après un relais spectaculaire dans la cité, une nocturne épique et une longue distance exi-

geante, les orienteurs sont repartis pleins de souvenirs. Ils ont particulièrement apprécié la qualité de la cartographie et

vous pour la prochaine édition, sur nos beaux terrains

ENDORPHIN

Page 52: Endorphinmag Novembre Décembre 2011
Page 53: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

La Free Ride Classic Mandelieu est une course à pied nature, balisée, à allure libre se déroulant sur un terrain varié de pistes et de sentiers, d'escaliers, de sable et de macadam sur une distance de 8,8 km ou 12,8 km avec un dénivelé positif de 300 m. Le Trail des Illuminés est un Trail nocturne de 19,3 km, 700m de dénivelé positif, en semi autosuffisance, balisé, en plein cœur de l'Esterel, sur les hauteurs de Mandelieu la Napoule éclairées de ses mille lumières.

Page 54: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

e Trail des Illuminés

proposait pour sa 3éme édition, un parcours nocturne de 19,3 km (700 m de dénivelé), au départ de la Plage de Robinson, dans l’Estérel et accueillait 138 inscrits.

Aux côtés de Jean-Marc Zaugg -Team Thales Space Runners, vainqueur du Challenge Trail des Alpes Maritimes 2009 et du Trail des Balcons d’Azur 2007, 2éme de l’UTBA 2011, on retrouve également Ma-thieu Boucherit - Decathlon , Patrice Bessi, 3éme du Challenge Trail des Alpes Maritimes 2010 ainsi que Frédéric Vidon et Cyril Martel engagés quand à eux sur les deux courses et sur le challenge équipe de 2 , ce qui laisse déjà augurer d’une belle empoignade cette année encore. Sur le Challenge équipe de 2, s’alignaient 11 équipes et 16 coureurs étaient engagés sur le Challenge cumulé Trail des Illuminés et Free Ride Classic Man-delieu. 19h30 … L’animateur fait monter la pression sur la ligne de départ en donnant des interviews de ces athlètes de haut niveau, sans oublier les novices qui vont partici-per à un trail de nuit pour la première fois. Le temps est clément, le soleil se couche sur la plage de Mandelieu la Napoule, on est entre chien et loup.

19h45, les « Illuminés » s’élancent, équipés de leurs lampes frontales et de leurs tenues réfléchissantes sur les bords de mer de Mandelieu, longent le château de la Napoule, lui-même illuminé par les projecteurs. Puis, rapidement, la traînée de lumière s’enfonce dans le massif de Maure Vieille, partie la plus sauva-ge et la plus sombre du parcours avec des passages dans des drailles de sangliers, l’aventure commence ici… Dès le départ, le ton est donné par Remi Castaings qui s’échappe rapidement laissant à 1 mn Jean-Marc Zaugg et Mathieu Boucherit au coude à coude. Positionnée au seul ravitaillement à mi-course sur un point haut du parcours, dominant les baies de Théoule sur mer et de Cannes, éclairées de leurs mille lumières, l’organisation attend les coureurs sur un point stratégique qui permettra de contrôler à trois reprises le passage des trailers.

20h35, nous apercevons 6 ou 7 lumières rapprochées qui se déplacent en montée vers Maure Vielle, l’allu-re est soutenue et le trou est déjà fait sur le gros des coureurs. Puis nous assistons au spectacle des fronta-les qui vont et viennent, éclairant le parc de l’Estérel, jouant avec les lucioles phosphorescentes jonchées le long du parcours et servant de ligne guide. La lune vient se lever sur les Iles de Lérins donnant une note féérique au spectacle.

Nov Dec 2011

Communiqué

Septembre 2011

Au dernier pointage Remi Castaings est toujours en tête de course, suivi par Jean-Marc Zaugg et Ma-thieu Boucherit qui se livrent une lutte acharnée.

A quelques centaines de mètres de l’arrivée, Mathieu Boucherit se trompe de parcours, rallongeant de prés d’un kilomètre ce qui le privera de podium au profit de Frédéric Vidon et Cyril Martel. Finalement, Remi Castaings remportera cette 3ème édition du Trail des Illuminés en 1h35’34’’ devant Jean-Marc Zaugg en 1h36’51’’ et Frédéric Vidon et Cyril Martel ex aequo en 1h38’18.

Côté féminines, la lutte a été chaude puisque la première femme, Emilie Proeschel, terminait en 2h13’12’, devant Isabelle Donadey à 8 secondes et Bérangère Motte en 2h 23.

Frédéric Vidon et Cyril Martel l’emportaient sur le Challenge équipe de 2 devant Jérémy Ruiz et Jean-Claude Bacconnier en 1h57’30’ et Eric Tremerel et Frederic Leroy en 1h57’53’ Frédéric Vidon et Cyril Martel prenaient également une belle option sur le Challenge cumulé Trail des Illuminés et Free Ride Classic Mandelieu.

A l'arrivée, tous les participants ont pu se réchauf-fer, sous les tentes mises à disposition par l’organisa-tion, en appréciant, plat de pâtes et café préparé par Thierry Carthier et son équipe.

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FREE RIDE CLASSIC ET TRAIL DES ILLUMINES

Remerciements Merci aux 70 bénévoles qui ont donné sans compter et qui nous ont permis de faire de cette édition 2011 une réussite. Merci également à nos partenaires : la ville de Mandelieu, Fitlane, Géant Casino Mandelieu, Renault, Décathlon, Planet Jogging, l’Hostellerie du Golf, Altec Sport, le Conseil Général 06, Géné-ration Trail, Incom et 6ème Sens. Merci enfin aux 309 inscrits qui nous ont fait confiance et qui nous permettront, comme en 2010, d’investir les bénéfices récoltés sur ces deux courses, dans une action de proximité pour une association solidarité Mandelieu et dans une mission humanitaire et solidaire lors de la prochaine édition de La Transtica, dans des contrées plus lointaines au Costa Rica, en Novembre 2011. Pour 2012, Le Trail des Illuminés sera proposé le vendredi 27 Avril au soir en prélude au Trail des Balcons d’Azur, les 28 et 29 Avril !

La Free Ride Classic Mandelieu, pour sa 4ème édition,

se déclinait en 2 distances, 12.8 km et 8.8 km et accueillait, cette année, 161 inscrits de tous niveaux et 10 randonneurs. Côté nouveauté, La Free Ride Classic Mandelieu 2011 proposait un parcours de 8.8 km sur lequel s’alignaient une quarantaine de coureurs ainsi qu’une randonnée ouverte à tous.

Sur la plage de Robinson, à Mandelieu la Napoule, le départ est donné à 10 heures, sous un ciel voilé, pour un parcours alternant bitume, sable, marches d’escaliers, une bonne montée sur les sentiers du San Peyre ainsi qu’une descente technique sur Man-delieu. 42 minutes et 24 secondes plus tard, Thierry Lacroix emporte le 8.8 km devant Christi-ne Morfin-Bourlat en 48’22 et Adamovic Dejan en 49’26. Remi Fantino (ASOA) remporte le 12.8 km en 53’15 devant Frederic Vidon en 57’33 et Antony Picoulet en 58’01. Patricia Cherbetian terminait 1ère féminine en 1h11’23’’, une poignée de secondes de-vant Christine Petillon (MNAC) en 1h11’54'' et Sophie Duprez en 1h14’30’’. Le Challenge cumulé Trail des Illuminés et Free Ride Classic Mandelieu était remporté par Fréderic Vidon en 2h35’ devant Cyril Martel en 2h38’ et Philippe Loaec (AC Can-nes) en 2h49’.

La remise des récompenses était l’occasion de rappeler à tous, que les bénéfices de ces deux courses serviraient à financer notre aide aux populations du Panama et du Costa Rica et une action au profit des parcs départementaux.

ENDORPHIN

Free Ride Classic Mande-lieu : Distance: 8.8 ou 12.8 km Dénivelé : 300m Inscrits : 161 Partants : 154 Abandons : 2 Temps du 1er : 49’26’’ sur le 8.8 km

53’15 sur le 12.8 km

Temps du dernier : 1h43’ Ravitaillements : 3

Trail des Illuminés : Distance : 19,3km Dénivelé : 700m

Les chiffres...

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e Saucona, c'est un week-end de sports nature pour tous, autour de Neuville sur Saô-ne, à 15 minutes de Lyon.

Raid multisports et triathlon nature il y a en pour tous les goûts et tous les niveaux ! 4 épreuves, toutes par équipe de 2, pour tous les niveaux :

• Le Saucona Raid Découverte : 5h de CO, canoë, vtt, via corda... sur 1 jour.

• Le Saucona Raid Aventure : 12h de CO, canoë, vtt, via corda... sur 2 jours.

• Le Saucona Tri Nature : 35 km de trail, vtt, canoë en équipe ou en relais.

• Le Saucona Raid Junior : enchaînement CO, canoë et vtt pour les 6 à 15 ans.

Chaque année des circuits différents sont proposés aux compétiteurs, basés sur les richesses du territoire Saône / Mont d'Or et sur les petites surprises qu'il peut proposer (carrières, ponts, tunnels...).

Plus de 300 bénévoles sont mobilisés pour faire de ce week-end un rendez-vous incontournable du sport natu-re sur le territoire Saône / Mont d'Or.

La commune de Neuville-sur-saône, associée à celle de Fontaines sur Saône, est le partenaire principal, depuis de nombreuses années, de cet événement qui a pour but de valoriser le territoire Saône / Mont d'Or.

Cette volonté politique commune a décidé de s'appuyer sur une association sportive et composée d'organisateurs confirmés, déjà à l'origine du Trail des Cabornis chaque mois de mars : Les Gônes Raideurs.

Nov Déc 2011

Communiqué

Septembre 2011

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Ils étaient plus de 800 coureurs à s’être donné rendez-vous à Neuville sur Saône ce week-end. Un gros succès pour cette édition 2011 du SAUCONA RAID qui a vu son taux de participation battre des re-cords ! Outre son succès populaire, le SAUCONA RAID a égale-ment vu s’affronter les meilleures équipes venues de toute la France sur l’épreuve reine : Le SAUCONA RAID AVENTURE. Deux jours de course à suspens, où les athlè-tes ont dû batailler ferme pour la victoire. Au final, le Sylvain Montagny et Baptiste Turrel s’impo-sent sous les couleurs du team LAFUMA VIBRAM, de-vant 2 équipes du TEAM GARMIN SCIENTEC NUTRI-TION. Merci à tous les athlètes d’avoir donné leur maximum et merci aux vainqueurs de nous faire partager un petit bout de « leur SAUCONA » !

Caroline Freslon-Bette

Le SAUCONA vu par … Sylvain Montagny, team LAFUMA VIBRAM - Vainqueur du RAID AVENTURE Pour résumer… Une équipe d'enfer et un raid soigné ! On sent qu’il y a eu une réelle motivation de satisfaire tous les athlètes. On a été gâtés sur toutes les sections et les surprises (VTT trial, via corda...) ont été bien pensées. J'oubliais la cerise sur le gâteau : la bière locale « Single Track ». Cà c'est vraiment le plus qui fait la différen-ce !!! Alors merci pour l'invitation et pour votre travail, ren-dez-vous l'année prochaine. Vous pouvez compter sur notre équipe pour en faire bonne pub !!

www.raid-saucona.fr

Contact presse Saucona Raid et Triathlon Nature

Caroline FRESLON-BETTE [email protected]

Saucona Raid

Le SAUCONA vu par … Gaëtan Ferrando, team GARMIN SCIENTEC NUTRITION - 3ème du RAID AVENTURE Le SAUCONA est un raid très bien organisé : on sent que les organisateurs sont préoccupés du bien-être des coureurs et du bon déroulement de la course. Le terrain de jeu est très beau …. et le Mont Thou mon-te très raid !! Le concept de course nous a vraiment amusés avec le «Challenge des Gônes» au milieu des sections. Un raid à la fois ludique et exigeant, il fallait être solide pour tout enchainer !

Crédit photos : Damien Corbi

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Après presque 27 heures de vtt non-stop, le jour se lève pour me permettre de profiter au

mieux des derniers kilomètres sur ce fabuleux sentier qui longe les gorges du Tarn.

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Nov Déc 2011

L’organisateur: Il s'agit d'un évent VTT « OFF ». Pas d'inscription payante. Un rassemble-ment de pilotes autour d'un énorme défi vtt, LA course ULTRAbike, un itinéraire jamais réalisé, la directissime des Grands Causses. Distance : 245 km (mesuré sur carto) ; Déniv + : 5410 m Date : le 1er octobre à 10h00 au Rozier, arrivée le dimanche 2 octobre après-midi. Vous avez sans doute entendu parler de la GéObike, des bruits de couloirs, des chuchotements dans les forums, des crissements sur les petits sentiers. Certains parlent de défi, d'autres de rassemblement ULTRA mais surtout on entend désormais parler de SPORT CITOYEN. Le Concept : c'est un événement OFF, pas de pub, pas de frais d'inscription, pas de coupe, pas de prime, pas de panier garni, ni de TShirt.

Vous l’aurez compris, la Géobike est un rendez-vous atypique, le concept s’appuie sur la communauté des vététistes et raideurs qui se passent le mot, aidés par les nouveaux outils de communication. Plus discret et plus sain qu’un rencart pour apéro géant, le principe est le même. Il suffit de se poin-ter le jour J avec votre vtt , un GPS et une bonne condition physique. Le tracé promettait beaucoup et personne ne fut déçu. Vous pourrez le constater en fouillant un peu sur le net et voir de nombreux vététistes blog-geurs ravis de cette expérience.

L’organisateur, Loran Nicolardot, le dirigeant de la maison des accompa-gnateurs, a conçu un tracé sans balisage. Il suffit de suivre une trace GPS que vous téléchargez sur internet avant la course. Si vous ne disposez pas de GPS, Loran met gratuitement à votre disposition un GPS avec les traces, il vous suffit d’emmener vos piles. Le départ est donné le 1er octobre et vous avez 30h pour réaliser le parcours. L’organisation vous emmène 2 sacs que vous préparez auparavant et qui sont disposés sur 2 points du parcours. Pour le suivi et votre sécurité, vous devrez, toute les heures, répondre à un message sms en donnant vos coordonnées géographiques inscrites sur votre GPS.

Loin de tout battage médiatique qui use de nombreux superlatifs sur les affiches, tracts et sur la presse spécialisée, dont les slogans promettent la course « la plus difficile », « la plus dure » du monde ou « the toughest race in the world », la Géobike n’a pas à rougir avec les chiffres qu’elle annonce et encore moins à l’annonce du tracé, avec des promesses de grands espaces. Le parcours, sans être surhumain, est solide, mais la beauté des paysages parcourus, sa variété et l’ambiance y régnant, sont des agents motivants supplémentaires. Sur la ligne de départ, on ne s’y trompe pas, si toutes les catégories d’âges sont représentées, on y trouve en majorité des vététistes expérimentés ainsi quelques raideurs avides d’épreuves extrêmes. Les sacs à dos pèsent un peu plus que le classique petit sac de course. La trousse à outil, les ravitaillements nourriture, la trousse de secours ou les changes sont plus conséquents. Un éclairage puissant et à grande autonomie doit également être emporté.

« Ici, pas de crosseurs assistés par une armée de « porte-gourdes » comme on peut le voir sur d’autres courses VTT annonçant de grandes distances et gros dénivelés. L’accent est mis sur l’autonomie, pour un vrai parfum d’aventure qui sied à cette épreuve authentique. »

par Patrick Lamarre

Novembre 2011

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GEOBIKE 2011

Nous étions à peine 30 frapadingues au départ et impa-tients de partir découvrir le tracé. La météo est clémente et les derniers jours ont été beaux, le terrain sera donc favora-ble. Nous commençons par une ascension de 400m de dénivelé vers le Pic de Montaigu, puis les singles du Causse Noir nous conduisent au village de La Roque-Sainte-Marguerite dans les gorges de la Jonte. La remontée nous conduit sur le Lar-zac et son immensité désertique et fascinante où nous em-prunterons une ancienne voie ferrée qui nous vaudra de longues lignes droites mais sans monotonie tellement les paysages sont saisissants. Arrive le village fortifié de la Couvertoirade où la magie et la beauté de la pierre opèrent toujours et les sentiers techni-ques qui suivront nous emmènerons à la frontière de l’A-veyron et de l’Hérault, sur le Caylar. C’est peu avant la Couvertoirade que je vais casser une pédale, après plus d’une heure de galère, j’aurai la chance de rencontrer Xavier Chabanne (Le Loup Blanc au Caylar), un Moniteur Cycliste Français, qui va me reconstruire la pédale et me permettre de continuer l’aventure. Du Caylar, le GR7 nous emmènera au cirque de Navacelle, superbe site dans la vallée de la Vis que nous désescalade-rons depuis le Causse du Larzac, pour la longer ensuite rive droite, par de superbes sentiers qui nous mènerons sur le Causse de Campestre et vers le village du même nom où nous retrouverons notre premier sac déposé par l’organisa-tion. La nuit est déjà là, la Lupine prend place sur le casque et après un bref arrêt, la quête continue dans la Lozère et les grandes forêts de l’Aigoual. C’est en solitaire que je roule cette nuit là, appréciant au mieux le « silence » tout relatif de cette contrée sauvage où j’ai la joie et parfois la surprise de rencontrer de nombreux animaux, surpris eux-mêmes et aveuglés par la puissance de la Lupine Betty.

Hululements et divers bruits parfois intrigants m’accompagnent lors de l’ascension vers le Pic St Guiral (1366 m). J’ai gardé l’inoubliable souvenir du brame du cerf qui déchirait la nuit, troublant ma solitude nocturne dans la Forêt de Rousses. La boucle passe par le village de Meyruès et la descente depuis les hautes forêts est glaciale par mo-ments et recoupe la vallée de la Jonte avant de remonter sur le Causse Méjean puis basculer dans la vallée du Tarn pour emprunter le GR6, sublime, qui mène à l’arrivée. En résumé, je ne peux que conseiller cette véritable aventure, accessible, que vous pouvez réaliser en groupe ou en solo.

Vous plongerez dans de merveilleux paysages, méconnus, qui ne vous laisseront pas indifférents. En autonomie, l’esprit aventure est bien présent, la nuit ajoute un aspect origi-nal, car bien souvent certaines organisations ne vous laissent pas le temps de réaliser votre parcours du fait de barrières horaires trop serrées, accessibles seu-lement aux très costauds. Ici, l’esprit XC est mis de côté, au profit de la décou-verte et de la bonne ambiance entre passionnés. Vous prendrez le temps, selon vos envies ou votre projet sportif, de vous arrêter à la terrasse d’une buvette, ou flâner sur les remparts, prendre des photos ou vous arrêter dans la nuit noire pour essayer d’apercevoir l’origine de bruits inquiétants.

Un sentier d’une beauté rare et fabuleux à rouler à vtt, où la fatigue s’oublie pour

laisser la place au pur plaisir.

Un autre bruit court dans les déserts des Causses et dans les grandes forêts de l’Aigoual, serpente dans les vallées étroites et illumine les eaux limpides des ruisseaux sauvages de la région, le bruit que la Géobike 2012 sera organisée, avec toujours autant de passion par Loran Nicolardot, alors guettez les fo-rums et les infos réseau si vous voulez être de la fête. Endorphinmag.fr ne manquera pas de vous l’annoncer.

ENDORPHIN

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Nov Déc 2011

Par Sébastien Lhermet

Souvent présentées comme le mal du siècle, les douleurs de la colonne vertébrale touchent tous les individus au cours de leur vie. Chacun a souffert ou souffrira de son dos. Même les sportifs ! On demande souvent à ceux-ci la plus grande prudence et la mise au repos lorsque les douleurs surviennent. Est-ce justifié ? Intéressons-nous aux pathologies discales de la colonne lombaire et essayons d'y répondre.

our faire simple, la colonne vertébrale s'apparente à une alternance entre une pièce osseuse, la vertèbre et un coussin fibreux, le disque. On peut décomposer la colonne en quatre parties de haut en bas :

1. La colonne cervicale, composée de sept vertèbres, qui relie le crâne au tronc. Elle est fréquemment touchée lors des accidents de la route, entraînant des maux associés : vertiges, maux de tête, névralgie dans le membre supérieur…

2. La colonne dorsale, la plus importante puisque constituée de douze étages. C'est aussi la moins mobile.

3. La colonne lombaire qui nous intéressera particulièrement dans cet article. Cinq vertèbres la composent. Nous y reviendrons un peu plus longuement.

4. Enfin, le sacrum, articulé sous le dernier disque et la dernière vertèbre lombaire, qui est en réalité une seule pièce osseuse, puis-que les cinq vertèbres qui la composent sont soudées. Il est suivi par le coccyx.

Comme nous l'avons vu plus haut un disque s'interpose entre chaque vertèbre des colonnes cervicale, dorsale et lombaire. Il n'existe pas de disque au niveau de la colonne sacrée puisque les vertèbres sont soudées. A noter que lorsqu'on regarde une personne de profil, la colonne comporte plusieurs courbures. Ces courbures sont normales, elles donnent une plus grande résistance à l'ensemble de la colonne. C'est l'exagération de ces courbures (dans le langage courant on parle d'individu « vouté » , « creusé »...) qui est source de difficultés. Les pathologies de la colonne vertébrale sont nombreuses. Nombreux sont les sportifs (ou non !) ayant été confrontés à des épisodes aigus lors d'un geste brus-que, un effort important ou un surmenage. Le plus souvent les douleurs sur-viennent lors d'un blocage articulaire et une consultation chez un ostéopathe compétent résoudra le problème (voir EndorphinMag n°7). Il est à noter que malheureusement face à cette situation on propose le plus souvent aux patients un traitement médicamenteux (anti inflammatoire, dé-contracturant musculaire) destiné à soulager les maux sans chercher à corriger la perturbation mécani-que. Mais de plus en plus d'in-dividus souffrent de leur dos de manière chronique dans un contexte d'at-teinte discale de la colon-ne lombaire. C'est plus précisément de ces pa-thologies discales que nous allons parler dans cette article.

Le disque intervertébral est, comme son nom l'indique, situé entre chaque étage vertébral. On peut le comparer à un « coussin » dont le rôle est d'amortir les pressions que subit la colonne vertébrale. Il est constitué à 80% d'eau. Sa hauteur est variable suivant sa localisation, elle atteint 9 mm au niveau lombaire. Elle va diminuer au cours de la journée et le disque se régénérera lors de la phase de sommeil (en position couchée évidem-ment !). Encore une bonne raison de respecter des temps de sommeil suffisants et de réfléchir aux vertus de la sieste qui pourrait être également un temps de repos et de régénérescence pour nos disques.

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ECOUTEZ VOTRE DOS, PAS LA RUMEUR

Évidemment, il serait déraisonnable, sur la foi de cette étude, d'ordonner aux patients de chausser leurs baskets malgré une sciatique majeure ou des dou-leurs chroniques qui les clouent au lit. Un individu en crise et confronté à des difficultés importantes au quotidien devra rester au repos. Simplement, ces données nous permettent de ne pas exclure la pratique de la course à pied dans les contextes lombalgiques par simple précaution. L'autorisation ou non de poursuivre les activités sportives devra tenir compte uniquement du cas particulier de chaque patient. La question principale à se poser étant : est-ce que la course à pied aggrave mes douleurs ?

Par l'affirmative, l'arrêt de la discipline sera indispensable. Par contre, si la pratique se déroule sans gêne, celle-ci pourra être poursuivie sans crainte en veil-lant évidemment à adapter son entraînement et en restant prudent face aux efforts impo-sés. Les douleurs lombaires ne doi-vent donc pas être un frein à la pratique sportive en l'absence d'aggravation de celles-ci. Les sollicitations au niveau des dis-ques lombaires restent modérées et pourraient même être bénéfi-ques. Une fois de plus, le sportif et plus particulièrement le cou-reur à pied devra rester à l'écoute de son corps et res-pecter les signaux d'alerte qu'il lui transmet. ENDORPHIN Plus d'infos sur cette étude : h t t p : / / w w w . t h e r a p i e -manuelle.ch/digest.htm

Un bon moyen de savoir quand les disques sont les plus sollicités. Les mesures en position statique confirme la faible pression en position couchée. De plus, la pression augmente au cours de la nuit (de 0,1 à 0,24 Mpa) témoignant du phénomène de réhydratation des disques comme nous en avons parlé plus haut. L'étude confirme également la nécessité de protéger sa colonne lors d'un port de charge. La pression diminuera si on verrouille le dos et si on fléchit les genoux pour soulever la charge, et restera raisonnable si on la porte près du corps.

Mais c'est évidemment l'étude de la pression intradiscale lors de la course qui va nous intéresser ! Et là on remarque que, contrairement aux idées reçues, la pression reste dans des valeurs raisonnables. La pression maximale (0,85 Mpa) atteinte lors de la réception reste par exem-ple bien en dessous des valeurs mesurées en position debout penché en avant (1,10 Mpa). Et curieusement, le choix des chaussures influence peu les mesures (0,95 Mpa en chaussures de ville, 0,85 Mpa en baskets). Surtout, la pression varie dans d'importantes proportions lors des différentes phases de la course de 0,35 Mpa à 0,85 Mpa. Et si les relevés n'ont donc rien d'effrayant pour la santé des disques lombaires, certains avanceront même l'hypothèse que cette variation de pression pourrait avoir un effet positif. Le disque pourrait bénéficier d'un effet de pom-page qui améliorerait sa réhydratation. On reste donc loin des crain-tes habituellement prononcées.

C'est au niveau lombaire que les contraintes sont les plus importantes, c'est une zone particulièrement mobile et qui de plus supporte un poids important. D'où la fré-quence des atteintes discales entre les 4ème et 5ème vertèbres lombaires, et entre cette même 5ème vertèbre lombaire et le sacrum. Au cours de la vie, la répétition d'efforts en mauvaise position est souvent source de problèmes. Tout port de charge doit se faire en position verrouillée de la colonne lombaire, les bras de levier importants doivent être évités (porter près du corps) et la position accroupie préférée à la position « penchée en avant ». Lors d'effort inadapté, le disque souffre et pourra, avec la répétition des contraintes, se fissurer à sa périphérie, entraînant la formation d'une hernie. Celle-ci pourra induire secondairement une névralgie (sciatique ou cruralgie) en comprimant les racines nerveuses. Évidemment, l'activité et l'environnement professionnel ne sont souvent pas étrangers à la survenue de ces douleurs.

Quel est vraiment l'impact de la pratique de la course à pied sur l'état de nos disques vertébraux ? Aggravera-t-elle une pathologie discale déjà existante ?

La course à pied intensive est, à juste titre, considérée comme une grande pour-voyeuse de blessures ostéoarticulaires. Souvent, il est aisé de la rendre coupable de douleurs lombaires chroniques. Le médecin conseille alors au coureur lombal-gique d'interrompre sur le champ son activité, sous peine d'une inévitable ag-gravation…

Mais en réalité ce point de vue ne repose sur aucune certitude. C'est ce que nous montre une étude déjà assez ancienne (1999, Hans-Joachim Wilke) qui, grâce à des capteurs placés entre la 4ème et la 5ème vertèbre lombaire, a permis de mesurer la pression intradiscale dans différentes positions et lors de différentes activités du quotidien (voir tableau ci-joint).

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Nov Déc 2011

par Adeline Marchal

Erreurs évitables : Trop de protéines, de glucides à index glucidique élevé, trop de lipides ou pas assez et surtout vitamines et compléments alimentaires pour compenser une mauvaise nutrition. Les particularités rencontrées chez la sportive sont l’anorexie et la boulimie. Mais aussi des troubles alimentaires engendrés par une réaction psychologique due à la préparation à la compétition. Dans notre société moderne où l’apparence physique et le culte de la minceur tiennent un rôle de plus en plus important, les troubles des conduites alimentaires ne cessent de se développer. Ces derniers font référence à l’ensemble des attitu-des, comportements et stratégies complexes associés à une préoccupation perma-nente du poids et de l’esthétisme corporel. L’espérance de vie étant plus longue chez la femme, 84 ans contre 78 chez les hommes, la pratique sportive de 7 à 77 ans dépassera maintenant cette limite avec une adaptation des pratiques et une augmentation constante du nombre de pratiquantes. Bougez, c’est la santé !

Nutrition de la sportive L'Equilibre Alimentaire Gagnant : la combinaison harmonieuse de l'activité spor-tive et de l'alimentation favorise une bonne condition physique et contribue à une amélioration du bien-être physique et moral tel que le décline le Plan Na-tional Nutrition Santé (PNNS). Un bon équilibre alimentaire doit éliminer tout risque de carence. Il nécessite donc de consommer quotidiennement des aliments de chacun des grands grou-pes alimentaires à répartir sur les trois repas principaux, avec ou non en complé-ment une ou plusieurs collations. Les groupes alimentaires sont les suivants :

1) Fruits et légumes 2) Céréales et leurs dérivés 3) Les produits laitiers 4) La viande, le poisson et les œufs 5) Vitamines et minéraux 6) Eaux.

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Etre une femme et courir (Partie II)

Il existe par contre des rectoragies gênantes et visibles lors de la pratique des sports d’endurance, qui occasionnent certes des gênes importantes avec diminu-tion des performances mais également pertes de sang supplémentaires.

La pratique d’un sport d’endurance par chaleur et en état de déshydratation augmente la probabilité de l’apparition d’hémorragies digestives. Hémolyse de l’exercice : on peut retenir lors d’efforts d’endurance des hémoglo-binuries et présence d’hémoglobine sérique libre provoquant une carence en fer (Le taux en fer du sang baisse à cause d'une dégradation des globules rouges qui libèrent l'hémoglobine ne pouvant plus transporter l'oxygène). La transpiration et sudation : toute pratique sportive augmente la températu-re du corps et par là même provoque une augmentation de la transpiration. La sueur contient du fer. Ces pertes viennent s’ajouter aux autres pertes en fer déjà décrites. Conduites à tenir : toute fatigue, toute pâleur, tout état physique ou psychique anormal doit conduire à la réalisation d’un bilan biologique. S’il y a carence, celle-ci doit être contrôlée par une supplémentation en fer asso-ciant éventuellement une supplémentation alimentaire, des oligoéléments et des vitamines type vitamine C. Un schéma de modification d’alimentation doit être envisagé avec une consommation des aliments riches en fer, type viande de bœuf, foie, lentilles...

L’Anémie de la Sportive Il est fréquent de rencontrer lors d’un bilan biologi-que systématique ou en raison d’une fatigue anor-male chez une sportive, quel que soit son niveau de pratique ou d’entraînement, un déficit en fer nécessi-tant une supplémentation en dehors d’une alimenta-tion normale. Définition de l’anémie :

Il existe plusieurs types d’anémie. Il s’agit d’une mala-die par déficit en globules rouges ou hémoglobine dans le sang, provoquant un transport d’oxygène vers les muscles insuffisant. L’anémie la plus répandue est l’anémie par manque de fer, appelée « anémie ferriprive ».

Taux normaux et anormaux : − Hématies < 4 ml/kg/mm3 − Baisse de l’hématocrite ? Hématocrite 37% − Hémoglobine bas 12g/100 ml − Ferritine sérique basse (0,10 rg/ml). La carence en fer ou anémie de la sportive est d’au-tant plus souvent retrouvée que le sport nécessite une dépense énergétique importante et que les disciplines se pratiquent selon des filières aérobie longue durée, longue distance. Il existe toutefois des déficits en fer quel que soit le sport rencontré, au-delà d’un volume d’entraînement lié à des facteurs étiologiques autres. La fatigue et la pâleur doivent alerter aussi ; devant une fatigue anormale, un déficit de récupération, une perte de rentabilité sportive, scolaire ou profession-nelle, un bilan biologique doit être systématiquement demandé. Les causes des anémies chez la sportive : Les règles : le déficit en fer est fréquent chez les jeunes femmes, lié essentielle-ment aux pertes de fer dues aux hémorragies menstruelles. Il s’agit d’une perte normale de 25 à 30 ml de sang, ce qui équivaut à des pertes en fer d’environ 15 mg/mois pour des règles normales. Toute anomalie de la durée et de l’intensité des règles aggravera ce déficit. A noter toutefois que le sport d’endurance associé à des volumes d’entraînement importants à pour effet de provoquer des aménorrhées en contradiction totale avec ce qui vient d’être écrit. Hémorragie digestive : les sports d’endurance type course à pied, jogging sur terrain dur, pratique de marathon ou de raid nature et les autres sports, peuvent provoquer des hémorragies digestives à bas bruits non visibles par simple aug-mentation du ballonnement abdomino-pelvien dû aux gestes sportifs. Cela est dû au choc entre organes et au ballottement des intestins, provoquant également des petites ischémies transitoires du tube digestif. D’autre part, l’utilisation peut-être abusive d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ou d’aspirine chez les sportives augmente ces risques d’hémorragies non visibles.

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Nov Déc 2011 Etre une femme et courir (Partie II)

Incontinence urinaire chez la sportive L’incontinence d’effort est une perte d’urines involontaire lors de la pratique d’un effort entraînant une gêne perceptible. L’incontinence urinaire est sous-estimée chez la femme avec 20% de la popula-tion dont 80% de sportives. La fréquence de 15% chez l’adolescente augmente de plus de 40% après 50 ans. Pratique sportive et incontinence :

− Les sports les plus cités sont : gym au sol ou trampoline, course sur route, sauts, fitness, step, bodybuilding, tennis, sports collectifs comme le volley ou le basket.

− Les sports les moins touchés sont : marche, golf, vélo et natation. Mais il est difficile de dresser des statistiques sport par sport. Pour en savoir plus consultez : mieux connaître quelques pratiques sportives. Les facteurs prédisposant :

• Age • Obésité car elle augmente les risques de prolapsus source de fuite uri-

naire. D’où l’importance de contrôler l’IMC et malgré tout d’indiquer la pratique d’exercices physiques avec une adaptation nutritionnelle.

• Toux et bronchite chronique • Traitements par anti-dépresseurs • Tabagisme • Parkinson ou maladie avec tremblement essentiel • Accouchement avec déchirure des muscles du plancher pelvien, gros

bébé plus de 3 500g et périmètre crânien de 35 cm. • Relâchement du post partum lié au nombre de grossesses. • Infection urinaire chronique ( prévention par la prise de cranberry). • Constipation chronique. • Hyper activité sportive et entraînement intensif spécialisé

Les facteurs de risques doivent être contrôlés, avec des examens gynécologiques, digestifs, pouvant conduire à une adaptation thérapeutique, en surveillant la législation antidopage avec la demande éventuelle d’une Autorisation d'Utilisa-tion Temporaire. Cette supplémentation médicamenteuse en fer ne doit pas être systématique et permanente. Si nécessaire, il faut consulter son médecin qui pourra prescrire un traitement adapté à base de fer. Un nouveau bilan biologique s’impose après prise en charge de cette anémie de la sportive. Attention aux blessures et plaies : dans certains sports nature, la sportive peut se blesser et saigner abondamment. Ceci viendra augmenter les pertes en fer. La mauvaise alimentation : les faibles apports alimentaires sont généralement liés à un régime mal-adapté ou à une alimentation mal conduite. Le fait de faire un régime « Yo-Yo » aggrave ce déficit. La plupart des sportives comme peut-être beaucoup de pratiquantes ont une consommation en viande inférieure à la normale, alors que cet aliment est riche en fer. Par ailleurs, la consommation de certains aliments et boissons peuvent inhiber la fixation de fer : il s’agit du thé, du café, et du pain complet. Poussées de croissance : lors d’une croissance particulièrement rapide sur un temps court cela peut entrainer des difficultés de l’organisme pour maintenir le taux de fer. Conclusion : Un examen biologique systématique pourrait révéler beaucoup plus d’anémie ferritine chez les sportives que l’on est à même de prendre en charge. Toutefois, une surveillance des facteurs de risques associée à une bonne alimentation reste la meilleure prévention.

Prévention : • Lutter contre les facteurs prédisposant • Ralentir la pratique sportive • Changer de pratique • Rééducation dés les premières plaintes

Traitement : Prise en charge multi disciplinaire avec : médecin généraliste, urologue, gynécologue, gastro-entérologue, chirurgien viscé-ral, radiologue, médecin de médecine physique, kiné, neurologue, gériatre, psy-chologue... Puis :

• Rééducation périnéale par rétrocontrôle ou biofeedback • Apprentissage du blocage per-mictionnel • Traitement hormonal local • Traitement de la constipation • Chirurgie par pose d’une bandelette sous urétrale • Pose de ballons péri urétraux • Neuromodulation sacrée • Réadaptation à la pratique sportive.

Les résultats sont très bons pour 1/3 des cas, moyen pour 1/3 et mauvais pour le reste. Chiffres dépendant de l’âge de la sportive. Nous avons balayé l'ensemble des problèmes que nous les femmes chanceuses de notre état pouvons rencontrer lors de notre pratique sportive, l'ensemble de ces conseils ne remplace pas une prescription médicale ; l'important étant dans un premier temps d'écouter son corps et si besoin de consulter son spécialiste. Sources: http://femme-medecine-sport.dm-sante.info et http://www.irbms.com Dr Patrick Bacquaert, Médecin du Sport, Médecin Chef de l'IRBMS.

ENDORPHIN

Page 69: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

La température pour la boisson de l’effort Nov Déc 2011

par Isabelle Mischler

Boire une boisson fraiche (10-15°c) pendant l’effort permet de participer à

votre rafraichissement général et se traduit par des répercussions positives

sur la thermorégulation.

Ainsi, des chercheurs ont pu montrer que la température d’une boisson

ingérée 30 minutes avant un exercice de 90 min sur ergocycle pouvait

influencer positivement les réponses thermorégulatrices. Dans cette étude,

plus la température de la boisson proposée était élevée (3 températures

ont été testées : 10,37 et 50 °C), plus la fréquence cardiaque et la

température cutanée des athlètes était augmentées pour un même

exercice. Il existerait donc bien une influence de la température de boisson

sur les réponses thermorégulatrices pendant l’exercice.

Par ailleurs, l’ingestion de boissons fraiches permet d’augmenter la vitesse

de vidange gastrique : les boissons fraiches quittent l’estomac plus

rapidement que les boissons plus chaudes.

Attention, par contre à ne pas proposer des boissons glacées (< 5°C) qui

peuvent causer des troubles digestifs et inhiber les processus de

thermorégulation.

Bibliographie :

Bigard A.X., Guezennec C.Y. Nutrition du Sportif. Masson, 2007 Lee JK, Shirreffs SM. The influence of drink temperature on thermoregulatory responses during prolonged exercise in a moderate environment. J Sports Sci. 2007 Jul;25(9):975-85.

Isabelle MISCHLER Docteur ès-sciences en nutrition du sport

Lauréate de l’Académie Nationale de Médecine Tel : 06 41 67 45 77

[email protected]

www.dietetiquesportive.com

www.mangerpourgagner.fr

www.nutrimove.fr

FOCUS sur… LES NOIX !

Vous les trouverez facilement sur les mar-chés ou en supermarchés. Très riches en lipides de bonne qualité, elles sont par conséquent très énergétiques ce qui peut représenter un atout pour la pratique de certains sports. Mais la noix a d'autres atouts nutritionnels à découvrir sur : http://www.dietetiquesportive.com/diet/aliments/151-la-noix-et-le-sportif.html

Page 70: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

par Jean-Philippe Deshayes

Novembre 2011

Cette année les championnats d’Europe ECF, de canicross et canivtt ont eu lieu les 15 et 16 octobre à St

Anna Moutain, petite ville polonaise de 580 habitants, à une distance d’environ 1200 km de l’Est de la

France. Ces championnats d'Europe 2011 en Pologne ont vu la participation de 275 concurrents venant de 15 pays européens, avec pour cette année l’arrivée des russes, slovènes et ukrainiens. La délégation française était composée de 32 concurrents, elle a enregistré un bon résultat, avec 13 médailles et 9 finalistes. Il faut noter que seuls 4 médaillés de 2010 étaient présents. La France remporte 3 titres en Canicross, notamment le relais masculin ce qui est le reflet du bon niveau de nos représentants.

Le parcours : Le tracé des parcours était très rapide sans grosses difficultés, avec un départ sur un chemin relativement étroit en sous bois, qui ne pouvait pas accueillir de dé-part groupé, donc ce fut en individuel sur les deux jours. Cela démarrait par un faux plat montant nous amenant dans un petit champ où se trouvait la seule petite difficulté : une chicane avec deux petites bosses suivie d’un virage rude en descente, puis de nouveau un faux plat montant suivi d’un tour de stade nous emmenant cette fois sur une longue descente qui 300 m plus loin offrait une patte d’oie : à gauche pour le circuit court (2 km 100) et à droite pour le long (4 km 400). Le circuit court ne se terminait quasiment que par de la descente. Pour le circuit long, ce fut un enchainement de longues des-centes entrecoupées de petites bosses et changements de direction, avec un final sur un long faut plat montant qui fut fatal à beaucoup de concurrents. Les tracés étaient majoritairement en sous bois sur terrain souple, idéal pour les chiens.

BIKE-JOERING HOMMES V1 2- ETTWILLER Stéphane FRA 40 LYKSI (6/2009 – F) BIKE-JOERING FEMMES V1 3- DUPORT Corinne FRA 43 POPY (4/2006 - M) BIKE-JOERING HOMMES JUNIORS 2- BOLCATO Alexis FRA 18 DIOUK (7/2008 - M) CANICROSS HOMMES 1- SPEHLER Sébastien FRA 23 ELYA (6/2009 - F) CANICROSS HOMMES V1 3- DESHAYES Jean-Philipe FRA 43 DUNCAN (1/2008 -M) CANICROSS HOMMES V2 2- HIEZ Pascal FRA 53 BOLT (10/2009 - M)

CANICROSS FEMMES V2 1- LEBLANC Thérèse FRA 54 CHIVA (9/2007 - F)

CANICROSS HOMMES V3 2- FLAVENOT Pierre FRA 68 ULTRA (1/2003 -M) 3- PEQUIGNOT Alain FRA 65 DAN ( 2/2008- M)

CANICROSS FEMMES V3 3- BONTRONT Annick FRA 64 OSLO (12/2007 - F)

CANICROSS HOMMES JUNIOR 2- BOILLOT Quentin FRA 18 COMETE (10/2007 - F)

CANICROSS FEMMES JUNIOR 2- JULIEN Madlie FRA 15 SEVEN (12/2009

PODIUMS Français des CHAMPIONNATS d’EUROPE 2011

CHAMPIONNAT D’EUROPE 2011 Nov Déc 2011

Page 71: Endorphinmag Novembre Décembre 2011

par Jean-Philippe Deshayes

Novembre 2011

Renaissance du Canicross de Falck (57) qui a eu lieu le 2/10/11 Avec 54 canicrosseurs toutes catégorie et 25 canivététistes, Falck fait un beau retour au calendrier Fslc. C’est par une équipe motivée et chaleureuse que furent accueillis les concurrents, avec au programme des courses de canicross adultes, canivtt, canimarche, enfants 1, enfants 2 ainsi qu’un relais avec deux coureurs et un vététiste par équipe pour clôturer la journée. Un parcours tracé principalement en sous bois, relativement technique mais sans grandes difficultés, tout ceci en départ contre la montre. Résultats : canicross Spehler Sébastien EDA 67 Elya Greyster Deshayes Jean-Philippe FFC 70 Duncan Setter Irlandais Bodin Norbert CRA 35 Fidjie Braque Allemand

Wachs Dominique SPI 67 Speedy Greyster Vanhove Anne SPI 88 Etno Croisé Steeb Ursula Flic Non Précisé

L’ASLA vient de mettre en place un nouveau challenge : Le Challenge des Cht'i, qui comprendra 5 courses avec la première à Flines les Rache le 26 novembre et la finale à Arleux le 27 mai. Un tryptique international sera également proposé avec les 3 classi-ques : belge (Spa), hollandaise (Breda) et française (Arleux). Vous pourrez trouver tous les renseignements sur le site de l'ASLA ou auprès de Benoît au 0327894397 ou au 0607234121. Le nord va avoir de beaux week-ends en perspective pour le plus grand plaisir de tous les participants avec leur compagnon à 4 pattes.

Championnats du monde les 12 et 13 novembre - Borken : Les adhérents de la FSLC évincés des championnats du monde… En effet, les licenciés de la FSLC ne pourront pas participer aux championnats du monde malgré leur très belle prestation aux championnats d’Europe ceci pour une histoire, nous dit-on, de cotisation à l’IFSS. Les coureurs pourraient quand même participer en tant qu’invités (mais ne pourraient pas être titrés en cas de victoire) ou en prenant une licence dans une autre fédération (où là ils peuvent être titrés). Ceci est très dommage car de très bon concurrents vont être absents.

BRÈVES Nov Déc 2011

Vtt : Steinmetz Pascal NAN 67 Jo Greyster Steinmetz Pascal NAN 67 Zara Greyster Blaess Christophe CRA 67 Elliot Greyster Grisius Emmanuelle FFC 57 Perle Greyster Dietrich Chantal EDA 68 Troika Alaskan Deschamps Franziska SPI CH McKinley

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par Nicolas Verdes

Novembre 2011

01 - Endorphinmag (EM) : Salut Sébastien. Tout d’abord, merci de nous accorder un peu de ton temps pour cette interview. Peux-tu te présenter briève-ment pour que celles et ceux qui ne te connaissent pas encore (je doute qu’il y en ait beaucoup…) puisse mieux te cerner ? Sébastien Nain : Bonjour, merci avant tout de me faire ce p’tit ITW amical…Alors moi je suis un sportif passionné de 39 ans (2012 : 1ère année en V1, oulala !!!), marié et papa d’un p’tit Mathys … A la base moniteur de tennis, ancien triathlète sur distance IronMan (13 finisher) et Ultra traileur depuis 2008… 02 - EM : Tu as un palmarès à faire rêver de nom-breux athlètes, que ce soit dans le domaine du tria-thlon ou du trail. Quels sont pour toi les plus beaux souvenirs, les expériences sportives qui t’ont marquées, celles que tu aimes te rappeler ? SN : mon 1er Embrunman et la série qui suivit (5 sur 6 de finis), mon IRONMAM aux états Unis (ambiance unique) l’arrivée sur mon 1er Ultra en 2008 (La diago-nale des fous) et surtout le Marathon des Sables 2010… Ensuite et surtout les rencontres et paysages découverts et parcourus. Je prends le trail comme un voyage à chaque fois, même si la compétition ne reste pas bien loin…. 03 - EM : Cette année, tu as accumulé de grosses épreuves, comme récemment le GRP ou bien sûr la Diag des Fous et en guise de « fun » les triathlons de Monaco et Aix en Provence. Comment arrives-tu à conjuguer vie de famille, vie pro, entrainements et compétitions ? Cela te demande-t-il des sacrifices importants ? As-tu des solutions à proposer pour aider celles et ceux qui disent manquer de temps ? Penses-tu que pour avoir ce genre de vie, on doit systémati-quement avoir une famille qui aime le sport à « haute dose » ?

SN : j’ai avant toute la chose, la chance de partager la PASSION du SPORT de COMPETITION avec ma femme Sophie… Pour exemple : c’est elle qui m’a poussé à m’inscrire au Marathon des Sables alors que moi je ne me voyais pas capable de faire et survivre à une telle épreuve… Elle me soutient et m’aide dans la gestion quotidienne afin que je puisse m’entrainer mais aussi récupérer avant chaque épreuve … Au niveau de la vie professionnelle (pompier), j‘ai la chance d’avoir un rythme de travail qui s’adapte bien à ma pratique tant dans son rythme 24h de boulot que de récup avec 48h … Malgré cela, il m’arrive de m’entrainer très tôt le matin ou de doubler les séances par jour… En guise de solutions, je pense qu’il faut adapter son choix de course (en terme de km comme en terme de DEN+) aux moyens que nous avons dans la vie de tous les jours pour préparer au mieux l’épreuve (ex : si pas de monta-gne faire du vélo)… Mais aussi faire une coupure en fin de saison / un hiver rigoureux (même si c’est dur avec les chocolats au milieu) / et une programmation sensée avec peu de courses et déplacements. Et pour conclure, je dirai que la famille est l’équilibre de tout… Elle est là pour le meilleur ou pour le pire…non ? 04 - EM : Cette saison 2011 t’a procuré beaucoup de podiums sur de belles courses renommées. Encore BRAVO ! Envisages-tu de refaire en 2012 certaines de ces courses ? Si oui, pour quelles raisons ? (dates, orga-nisation, parcours, etc…)

Nov Déc 2011

SN : MERCI pour 2011… il y a beaucoup de belles cour-ses. Mon but premier sera l’UTMB (la seule qui me résiste, 3 départs et 3 abandons aux Contamines…y a rien là ???). Cette année, j’ai fait exprès l’impasse dessus afin de la vaincre et la mériter en 2012…donc à mon grand regret ni Pyrénées, ni Andorre en 2012 ; par contre, j’y reviendrai très vite, c’est sûr… La Ré-union (si je boucle le budget) peut être ? Et en début de saison les 10km de Nice pour voir si le travail hiver-nal a payé ???

Mes courses, je les choisis en fonction du paysage (en adéquation avec l’objectif principal), de l’organisation (je parle du coté chaleureux des organisateurs) et de ma femme … Un petit jeu ? Mon objectif est l’UTMB en 2012 alors quels seront mes 2 ultra pré-paratoires ? 05 - EM : La saison 2012 se profile désor-mais, après une pause méritée… quels objectifs seront les tiens ? Comptes-tu continuer à cumuler triathlon et ultra trail ou bien te consacreras-tu plus à une seule discipline ? SN : il n’y aura pas de triathlon en 2012...

Cette année, je me suis rendu au Tristar de Monaco, car ma femme souhaitait le faire... Une fabuleuse organisation et un parcours vélo grandiose… Pour Aix en Provence et son 70.3 Ironman, je ne pouvais louper la 1ère édition habitant à 5km du départ…non ? Je vais me concentrer sur l’Ultra et essayer de renfor-cer mes résultats de ces 2 dernières années… Sans prétention, un ou 2 podiums et une très belle à l’UTMB…

EXCLUSIVE !

il n’y aura

pas de triathlon en 2012...

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06 - EM : Tu as fait ta saison sous les couleurs du Team Platinium Nutrition, mais en cette fin de saison tu as décidé de ne pas reconduire cet engagement sportif. Faire partie d’un tel team demande-t-il beaucoup en termes de communication, résultats, engagement, re-tours ? Penses-tu que l’on peut cumuler une vie « normale » de famille et un job à temps complet avec ce type de cadre ? SN : Mon choix de quitter le TEAM PLATINIM/SIGVARIS m’est propre et personnel. Je ne souhaite pas m’étendre dessus … J’ai passé 2 bonnes saisons avec mes coéquipiers Bib, Oliv, Michel, Yohan, Yann et Kinou… Je leur souhaite de poursuivre sur leur lancée… Il est possible de mener de front sport en team et famille. La famille restant prioritaire… Mais les résultats sont importants pour la survie d’un TEAM… La communication est importante… Les coureurs fai-saient des CR de leur course à J+3 max… 07 - EM : Vus tes compétences et tes résultats, organises-tu ton planning de courses et d’entrainement seul, ou bien as-tu recours à un coach, un entraineur pour te guider ? De ton côté aides-tu certains triathlètes ou trailers à optimiser leur entrainement, à les conseiller ? SN : je vais profiter de cette question pour remercier mon entraineur Vincent Pialou, qui m’a connu sur le suivi d’IRONMAN et qui m’a permit d’obtenir ces résul-tats en trail depuis 2008. 2012, sera un nouveau départ pour moi… Un nouveau team ? Et un nouvel entraineur (déjà choisi). Même si on se connait bien, il est mieux d’avoir un échange avec quelqu’un d’autre. Un proverbe dit « faites ce que je dis, mais surtout pas ce que je fais !!! » Mes résultats m’amènent parfois à guider certaines personnes dans leur quête de FINISHER… de part mon vécu ou ma connaissance de la course … 08 - EM : Depuis quelques années, on se rend compte qu’il existe de plus en plus de compétitions dans ce do-maine qu’est le trail et/ou l’ultra trail. Cette croissance te surprend-elle ? D’après toi, quelle est la cause de cet engouement pour ces épreuves « nature » ? SN : Il est vrai qu’on surfe sur la voie du succès comme le vtt au début des années 1990… Aujourd’hui, tout est réglementé, l’ultra permet de se couper du monde pendant quelques heures ou jours pour les courses à étapes. Maintenant, la réglementation se faisant de plus en plus rude et drastique, un nouveau phénomène apparait les OFF… peut être un appel des traileurs ??? 09 - EM : Avec l’explosion du nombre de trails, les coûts d’inscription semblent s’enflammer et les primes sont de plus en plus présentes sur les épreuves ? Penses-tu que cet accroissement de l’argent dans ce sport peut lui nuire dans les années à venir ? S’engage-t-on vers une « dénaturalisation » de certaines épreuves qui étaient au départ celles de la bonne ambiance, de la simplicité, bref du vrai esprit trail ? SN : je ne crois pas… La prime est la cerise sur le gâteau et ne concerne qu’une toute petite poignée de cou-reurs… Le trail, c’est avant tout la passion de la nature et du partage… 2 images en 2011 : le Tor des Géants et l’arrivée de T.Breuil et T.Lorblanchet aux Templiers. 10 - EM : Pour terminer, nous te souhaitons une très heureuse saison 2012 en espérant que tous tes objectifs soient réalisés de la plus belle des façons et en prenant un maximum de plaisir. A propos, de « plaisir », crois-tu que lorsque l’on participe à un trail, avec toutes les difficultés physiques que cela entraine, on peut réelle-ment éprouver du « plaisir » ? Quels sont d’ailleurs pour toi les caractéristiques du « plaisir » dans un effort aussi intense ? SN : un samedi après midi sur Intérieur Sport, j’ai regar-dé le voyage de Bob Tahri chez les Kenyans… il a souf-fert… chaque entrainement était une course … Et un champion kenyan lui a dit « entrainement difficile = course facile » . Depuis ce dicton ne me quitte plus … au milieu de ces grands espaces … Mon image 2011 sera mon passage en haut d’un col à plus de 2000m, au milieu de chevaux et vaches en pleine liberté… qui étaient tout aussi émerveillés et sur-pris de nous voir là….. EM : Salut Sébastien et merci à toi pour ta disponibilité et ta sympathie. ENDORPHIN

INTERVIEW SÉBASTIEN NAIN

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par Alexandra Flotte

Septembre 2011

INTERVIEW THIERRY GUEORGIOU Nov Déc 2011

Grâce à la télévision beaucoup de personnes ont parlé des WOC et lors de mon retour en train sur Paris, on m’a même reconnu, pour la première fois !!! EM : Crois-tu qu’un événement comme les WOC en France a un impact sur les clubs ? (augmentation du nombre de licenciés) TG : Les licenciés actuels étaient enthousiasmes ; je pense que les WOC ont permis de créer une certaine osmose au sein des clubs. Cependant, est-ce que cela aura motivé de nouvelles recrues ? C’est un peu tôt pour le constater. EM : Concernant les performances de l’équipe de France, peut-on envisager un jour une domination française ? La fin de la suprématie des pays scandinaves est-elle envisageable ? TG : La course d’orientation en France est un sport jeune. Les résultats de l’équipe de France sont donc tout aussi récents (10 ans environ). Il y a de bons éléments à venir. Côté filles, le problème est qu’elles sont peu nombreuses. Historiquement, Céline Dodin est la première française à s’être illustrée. Cependant, après 30 ans, on est plus ou moins obligé de faire un choix de vie ; ce qu’elle a fait. C’est quand même elle qui a les meilleurs résultats jusqu'à présent. Amélie Chataing se rapproche petit à petit du très haut niveau. Dans 2 ans, elle devrait, je pense, faire partie des 6 meilleures mondiales. Isia Basset a aussi fait de belles performances sur les JWOC. EM : Thierry merci de nous avoir accordé un peu de ton temps. Nous te souhaitons une belle saison 2012 !

ENDORPHIN

Voilà un mois que les World Orienteering Championships sont terminés. Revenons, avec Thierry Gueorgiou, qui rentre avec 3 titres de champion du monde (l’or en moyenne, longue distance et relais) sur l’événement de l’été, qui s’est déroulé dans les forêts du massif des Bauges.

EndorphinMag (EM) : Tout d’abord bravo pour cette magnifique performance !!! Quels sont tes sentiments sur ces WOC 2011 ? Thierry Gueorgiou (TG) : Ces WOC resteront, je pense, dans les mémoires. Qu’ils aient eu lieu en France, nous (équipe de France) a procuré beaucoup d’émotions. On se doutait du soutien français mais en fait, on ne s’attendait pas à ça. Il y avait vraiment beaucoup de spectateurs et une ambiance énorme. Les passages dans l’arena étaient juste des moments fabuleux. Ça donne des ailes, une super énergie ! Cependant, il faut trouver le bon équilibre pour ne pas trop s’enflammer non plus. C’est plus perturbant pour les plus jeunes. Chez les plus anciens, cela apporte une réelle grosse motivation.

EM : Justement, le fait d’être « à la maison » engendre aussi des contraintes ? TG : Oui, forcément, on est plus attendu sur les performances. Personnellement, je n’ai jamais été aussi bien préparé. Je peux donc savourer aujourd’hui la satisfaction du travail bien fait. Il n’y a pas eu, pour moi, de décalage entre la préparation et la réalisation.

EM : Avant les WOC, tu évoquais une éventuelle « retraite ». Qu’en est-il maintenant après 3 médailles d’or ? TG : Il reste 2 manches de la coupe du monde à courir pour finir la saison 2011. Je ne me suis pas encore réellement projeté sur 2012 même si j’ai commencé à regarder le programme ! :-) La motivation est toujours là et j’ai toujours autant de plaisir à faire ce que je fais. Si je re-signe pour 2012, c’est pour rester au niveau. Pour moi c’est un réel engagement ; j’aurai la réponse cet hiver par rapport à mon entrainement. EM : Que penses-tu des retombées médiatiques des WOC ? TG : C’est plus ou moins satisfaisant. Rien dans « L’Equipe Magazine », 1mn30 sur TF1 sur le O’Festival et 20s sur les championnats du monde ! On va dire qu’il y a eu la qualité plutôt que la quantité !! Ces passages télévisés ont permis de faire connaitre la course d’orientation plus que les 10 dernières années de communication utilisée par la fédération !

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