Employabilité / Juillet 2014 Rapport rédigé à partir ... · En effet lors du séminaire de ......

Projet Tempus‘‘Building CLIMate change ADAPTation capacity in Morocco, Algeria and Tunisia’’ - CLIMADAPT

530656-TEMPUS-1-2012-1-MA-TEMPUS-JPCR

Coordinateur du Projet:Université Ibn Tofail - KenitraMaroc

Financé par la Commission Européenne

Employabilité / Juillet 2014Rapport rédigé à partir des réponses données par les partenaires des pays du Sud à un questionnaire

de 16 questions proposé par l’IEMSR

PRÉSENTATION DU PROJET

OBJECTIFS:

Le projet ‘‘Building CLIMate change ADAPTation capacity in Morocco, Algeria and Tunisia’’ -

CLIMADAPT, associant plusieurs partenaires maghrébins et européens et piloté par l’Université Ibn

Tofail , a pour :

▬ Objectif général : Le soutien des pays du Sud dans la lutte contre le changement climatique

par la mise en place de nouveaux programmes d’enseignement et la mise en place de structures de

recherche dédiées à l’étude de l’environnement et du développement durable.

▬ Objectifsspécifiques:

■ Développer et mettre en place un Master Euro-Méditerranéen sur le Changement

climatique et le management des risques conformément aux exigences de Bologne

■ Répondre à l’impact du changement climatique à travers la création de centres

nationaux pour l’adaptation au changement climatique et à la création d’un réseau régional

dans ce domaine.

CONTEXTE:

Le changement climatique est l’un des problèmes les plus importants auxquels fait face la société d’aujourd’hui

en Méditerranée, et dans de nombreuses régions du monde. Compte tenu de la nature transfrontalière de

ce phénomène, une approche régionale est nécessaire pour aborder la question de manière holistique. La

formation des professionnels locaux dans le domaine de la gestion du changement climatique est donc une

prioritépourlespaysafinqu’ilspuissentcontinueràsatisfaireleursactionsdansdesmesuresd’adaptation

et d’atténuation.

Le projet apportera un appui aux pays du Sud pour lutter contre le changement climatique. Plus précisément,

le projet permettra:

▬ L’élaboration et la mise en place d’un Master euro-méditerranéenne sur le changement

climatique et la gestion des risques en conformité aux exigences de Bologne.

▬ La création de structures durables à travers la création de centres nationaux pour l’adaptation

au changement climatique à l’Université Ibn Tofail (Maroc), à l’Université de Jendouba (Tunisie) et

à l’Université de Mostaganem (Algérie) et Grâce à la recherche et les recommandations, les centres

contribuerontàl’élaborationdestratégiesetàlamiseenœuvredesmesuresd’adaptationefficaces

dans leurs pays.

Afinderenforcerladimensionrégionale,unréseauseracréépourservirdeplate-formed’échangede

stratégies des changements climatiques et des pratiques dans la région du Maghreb.

Rapport sur l’analyse des besoins

Employabilité / Juillet 2014Rapport rédigé à partir des réponses données par les partenaires des pays du Sud à un questionnaire de 16 questions proposé par l’IEMSR.

4Rapport sur l’analyse des besoins

Projet Tempus “Building CLIMate change ADAPTation Capacity in Morocco, Algeria and Tunisia” - CLIMADAPT

Le projet Tempus « Climadapt » a, entre autres objectifs, de mettre en place

un master international intitulé « Changement climatique, Adaptation et

développement durable » au sein des 6 universités membres du consortium , à

savoir au Maroc : Université Ibn Tofaïl-Kenitra, Université Sidi Mohamed ben Abdellah-

Fès , en Algérie : Université Abdel Hamid Ibn Badis –Mostaganem, Université d’Oran, en

Tunisie : Université de Gabès, Université de Jendouba .

Eneffet,danslecourantdesréflexionsetactionsliéesauchangementclimatique,ilapparaît

que la prise de conscience des nouveaux enjeux liés au développement durable du fait de

ces changements obligent, notamment les pays du pourtour méditerranéen particulièrement

vulnérables, à une modification profonde des structures internes de décisions. Cette

modificationentrainel’émergencededéfinitionsdenouveauxprofilsprofessionnelsetde

nouvelles compétences. Ce master doit répondre précisément à ces nouveaux besoins et

former des professionnels capables de gérer les risques dans le domaine du développement

durable.

En conséquence, le programme du projet « Climadapt » prévoit en premier lieu , une

étude pays par pays et université par université, de l’existant, c’est-à-dire , premièrement

des programmes de formation qui prennent en compte ces nouveaux besoins au sein des

établissements, et ce qui est au moins aussi important , deuxièmement, l’étude doit montrer

dans quel contexte du marché de l’emploi ces formations ont lieu. La connaissance de la

demande du marché de l’emploi concernant les professions pouvant gérer les adaptations au

changement climatique provenant à la fois des collectivités et du tissu industriel, commerçant

ou agricole. La connaissance de cette demande est fondamentale pour la réussite du projet.

Endéfinitive,ilfautformerlesétudiantsdecenouveaumasteràdenouvellescompétences

nécessitées par l’évolution du climat mais sans perdre de vue que cette formation doit

correspondre évidemment à une réelle demande des acteurs du marché. Cette demande va

dépendre elle-même de la prise de conscience par ces acteurs des adaptations inéluctables

au changement climatique dans un but de développement durable.

Enfin, cette étude doit permettre d’évaluer non seulement la situation aumoment de sa

réalisation mais permettre également de servir de mode d’évaluation des progrès à venir en

termes d’adéquation entre la formation et la demande. Ceci ne sera possible que par une



connaissance attentive, par les institutions académiques des besoins du marchés conduisant

à une adéquation de la formation à la demande et donc à la réussite du projet. Ceci suppose

l’existence de liens entre les mondes académique et économique.

Dans ce cadre , l’Institut Euro-méditerranéen en Science du risque, membre du consortium,

aétéchargéd’élaborerl’outilpermettantdeconnaîtreessentiellementlesréponsesàtrois

questions concernant l’existant de la formation à l’adaptation au changement climatique

dans les différentes universités en charge, puis l’existence ou non des liens entre académique

etéconomique,enfinl’importancedelapopulationétudianteforméeauxnouveauxmétiers

attendue sur le marché du travail.

Nous examinerons dans une première partie la méthode choisie et ses limites, puis les

résultats concernant le cursus proprement dit, puis les relations des masters avec le terrain

économique.



Concernant la méthode choisie, un premier point important est à souligner .

Ce WP a été programmé le premier, c’est-à-dire au tout début de la mise en place des masters

« Climadapt ». De par le sujet et l’intérêt de ce work package , il est apparu très vite que

le questionnaire nécessaire à l’étude de la question posée arrivait beaucoup trop tôt dans

le déroulement du programme . La preuve en est que l’IEMSR a envoyé aux différents

responsables des masters dés 2013 le questionnaire sur l’employabilité . Le résultat a été

consternant . Les réponses étaient évasives , ou absentes. Cet état de fait etait dû à une

impossibilité pour les responsables de décrire, alors que les premières promotions n’étaient

pas sorties , l’état de l’offre et de la demande concernant ce champ de l’employabilité des

étudiants des masters « Climadapt ».

Après en avoir parlé avec notre référent à Bruxelles, nous avons décidé d’attendre l’année

2014/2015 pour adresser de nouveau un questionnaire qui, de l’avis des responsables

paraissait plus clair que le premier. En effet lors du séminaire de Venise, ces responsables

ont demandé des questions moins ouvertes , ce que nous avons fait.

Cependantlàencoredesdifficultésontsurgitenantalorsaufaitquelesdifférentsresponsables

n’étaient pas arrivés au même niveau de développement du projet, certaines universités en

2015 n’avaient pas encore de promotions arrivées au bout du cursus. Mais pour l’ensemble

des6masters,lavisibilitésurlaviabilitédesfilièresétaitclaire.

Enfin,ilestévidentquelenombredemastersconcernés,6,répartissur3pays,neconstitue

pas un échantillon suffisamment parlant pour donner des réponses significatives et ceci

même indépendamment de la question du temps très court d’observation.

Concernant le fond, trois points ont été traités : l’existant de la formation à l’adaptation

au changement climatique dans les différentes universités en charge, puis l’existence ou non

des liens entre académiqueet économique, enfin l’importancede lapopulationétudiante

formée aux nouveaux métiers et le marché du travail.



A- Une formation de haut niveau à l’adaptation au CC existe-t-elle dans l’environnement de l’université concernée ?Pour l’ensemble des responsables la réponse est non, ni dans l’université publique ni dans

l’enseignement privé pourtant particulièrement développé dans les pays concernés. Ce

point est important car il appuie l’extrême intérêt d’offrir aux étudiants et futurs cadres

une formation qui les mettent en mesure de répondre aux exigences nouvelles issues du

Changement climatique. Dans ce sens, la création de ces masters est une avancée certaine

dans l’aide à la décision des politiques publiques et dans les réponses à donner pour relever

lesdéfisde l’environnementetdudéveloppementdurable.

B- Peut-on constater dans les 3 pays, l’existence de liens entre le monde académique et le monde économique, gage d’une future employabilité bien comprise ?La réponse est à nuancer suivant les pays et les universités. Cependant globalement la

réponse est encore ici négative. Certains responsables, dont les masters ont vu une première

promotion complète sur 2 ans, avancent que les stages ne sont pas encore pourvus et donc il

estdifficiledetirerdesconclusions.

Cependant nous pouvons constater au vu des réponses qu’il n’existe pas souvent de liens

entre le monde industriel et les universités. Ces liens se construisent dans le temps. Ils doivent

permettredefaireapparaîtrelesbesoinsdumondeéconomiqueoudesagentspublics.L’idée

d’associer industriels ou directions administratives à l’élaboration des programmes n’est pas

entrédansleshabitudesdesdifférentesfilières.

Ayant constaté cette lacune sur le terrain, l’IEMSR s’est employé dès le début du programme

à sensibiliser les parties sur le sujet. A Paris, en décembre 2012, nous avons organisé une

semaine de conférences sur le sujet « adaptabilité et employabilité » auxquelles ont

participé une quinzaine d’intervenants de milieux industriels, agricoles, collectivités locales,

urbanistes, etc.

Lors du séminaire d’Oran, en 2015, l’IEMSR a monté un séminaire sur l’employabilité, au cours

duquel des représentants d’ONG et de direction de la gestion de l’eau ou de l’environnement

ont émis le souhait de la création de liens étroits avec le monde académique. Ce séminaire a été

particulièrement encourageant de ce point de vue. Ceci n’a pas encore débouché sur la mise en

placeparlesresponsablesdesfilières«Climadapt»departenariataveccesnouveauxréseaux.



C- Masters Climatapt et nouveaux métiersLespromotionsdechacundesmastersontétérelativementriches.Certainsaffichentune

trentaine de candidats en première année, d’autres une douzaine à l’arrivée en M². Dans tous

lescas,lapremièrepromotionaétécrééeàpartirdefilièresdesciencedelaterreexistantes

puis lors du lancement de la seconde promotion un appel à candidature largement diffusé a

permisdefairenaîtredescandidaturesplusparticulièrementintéresséesparlamatière.

Les nouveaux métiers de l’économie verte sont bien identifiés par l’ensemble des

responsables :

▬ urbanistes,

▬ gestionnaires des bassins hydrauliques

▬ Managers des risques liés au CC

▬ expert Climat pour l’aide à la décision

▬ Ingénieurs en aménagement rural, etc.

Cependant, les programmes pour les premières promotions sont plus proches des études de

terrain, glissement, protection du littoral, etc, c’est-à-dire des sciences de la terre que des

études transversales nécessitées par le sujet du CC qui touche tout autant le terrain que

lasanté,lesfinances,l’économie,l’agriculture,etc.Sibienquelaréalitébienperçuedes

besoins de l’économie ne se traduit pas encore dans le champ des matières étudiées dans les

différents masters et cela nécessitera de nouvelles homologations. De plus, nous n’avons pas

le recul de temps nécessaire pour constater les possibilités d’accès à l’emploi des nouveaux

ou futurs diplômés des masters. Beaucoup sont encore en attente de stage ou sont en train

de les suivre. Mais il est à noter que chez plusieurs des partenaires, existent des instances

universitaires, (observatoire de la vie étudiante), des relations avec les industriels permettant

sans grande difficulté l’obtention de stages, qui pourraient si les moyens, notamment

financiers, existaient de façon suffisante, devenir des outils utiles à l’employabilité. De

même, une adaptation de la réglementation des stages (durée, rémunération) serait également

souhaitablepourrapprocherlesprofilsd’étudiantsdel’offred’emploi.



En conclusion, nous avons pu constater que ces masters répondent bien à l’intérêt

à la fois des étudiants et des décideurs. Les responsables de masters sont bien

conscients que la question de l’employabilité demande pour obtenir les réponses

en phase avec le terrain un peu plus de recul et surtout plus de temps pour permettre des

propositionsdeprofilsplusnombreusesetprobablementmieuxadaptéesaprèsuntravailde

concertation avec les décideurs.



Annexes



Annexes 1Institut Euro-Méditerranéen en Science du Risque Paris – France

(IEMSR)



2

Questionnaire préparatoire

Avant la mise en place du master Climadapt

1. Combien de modules concernant les adaptations aux changements climatiques existent-ils dans vos filières à ce jour ?

Si la question est relative aux filières de notre université, la consultation des programmes des licences et masters montrent qu’une dizaine de modules se rapportant aux changements climatiques sont enseignés dans deux départements (biologie et Géologie)

2. Connaissez-vous d’autres formations, universitaires ou autres, aux nouveaux métiers émergents des adaptations au changement climatique ?

Avant la mise en oeuvre du Master CLIMADAPT


Projet Tempus “Building CLIMate change ADAPTation Capacity in Morocco, Algeria and Tunisia” - CLIMADAPT 3

Oui. Il en existe plusieurs formations au Maroc, axées sur l’environnement et développement durable.

On peut citer les masters spécialisés suivants ;

Etablissement et Université

Master spécialisé

FLSH-Agdal-Rabat -Dynamique des Ressources Naturelles et Développement Durable -Génie et Gestion de l’Eau et Environnement

ENSIAS-Rabat -Environnement et Développement Durable

FS-Ain Chock-Casablanca -SIG et gestion du territoire -Géosciences Appliquées à l'Ingénierie de l'Aménagement Gestion et Valorisation des Géoressources

FSJES- Mohammedia -SIG, Télédétection et cartographie appliqués à l'aménagement

FS- Ben M’Sik- Casablanca -Energies Renouvelables SIG et Télédétection Appliquées aux Géosciences et à l'Environnement

ENSA - Fès -Sciences de la préservation du patrimoine culturel au Maroc

FSJES- Fès

-Gestion des Risques Naturels

FLSH -Marrakech -Tourisme, Patrimoine et Développement durable

FS – Semlalia - -Ingénierie écologique et méthodologie d'analyse et de gestion de la biodiversité

FS – Semlalia - Marrakech -Ingénierie du Management de la Sécurité, l'Higiène, de l'Environnement et de la Qualité

FJES -Marrakech -Economie sociale et développement Durable

FLSH-Oujda -Genre, société et développement humain -Tourisme et patrimoine

FS-Tétouan -Génie Energérique et Environnement (GEE) I-ngénierie et Gestion de l'Eau et de l'Assainissement (MS-IGEA) -Ingénierie en Ecologie et en Gestion de la Biodiversité -Tourisme Responsable et Développement Humain

FSJES-Tanger -Economie et Gestion des Ressources Humaines

FLSH- El jadida -Gestion des territoires et développement durable



ENCG-Settat -Sciences de Management FSJES-Settat -Securité et Gestion des

Risques FS-Meknès Environnement et

Développement Durable des Territoires -Gestion Intégrée de l'Environnement Urbain

-Ressources Minières et Energétique

FLSH-Kénitra Gestion environnementale des territoires

FS-Kenitra -Hydroinformatique et Gestion des Hydrosystèmes -Energies renouvelables -Gestion et Valorisation des Déchets -Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement -Management de la Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement

ENCG-Agadir

-Ingénierie et Management du Développement Social -Management des Ressources Humaines

FLSH-Agadir -Aménagement, Développement, Gestion -Prospectives Territoriales en zones arides

FS-Agadir -Géo Tourisme, Tourisme et -Valorisation du Patrimoine Naturel -Biotechnologie et Valorisation des Ressources Végétales

3. Combien d’étudiants cela concerne-t-il et à quel niveau (licence, M1, M2, autres)

Notre estimation des étudiants concernés est de 1000 étudiants en M1 et M2

4. Avez-vous un réseau d’entreprises ou d’institutions proposant des stages dans ce domaine ? Les institutions qui accueillent des stagiaires dans ce domaine sont :

-Ministère de l’Energie de l’eau et de l’environnement ( Ministère Eau et Ministère environnement)

-Centre d’étude de la Biodiversité

- Le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification



-L’Institut Royale des Etudes Stratégiques

-L’Institut national des sciences agronomiques

-Le REMER (le réseau marocain des Sciences de la Mer)

- Une quinzaine de laboratoires accrédités dans diverses universités marocaines qui travaillent sur les environnements et les risques liés aux Changements Climatiques

-Les ONG œuvrant dans ce domaine

5. Combien d’étudiants sont en stage chaque année dans ce domaine ?

Très peu par rapport aux effectifs de ceux qui suivent des formations type master dans ce domaine. Les étudiants n’étant pas aidés par les responsables des formations pour trouver un stage.

Les organismes demandent à ce que les stages rentrent dans le cadre de conventions de partenariat et que les étudiants soient assurés.

Le problème réside souvent dans le non accompagnement des étudiants demandeurs de stages.

6. Les étudiants ainsi formés ont-ils trouvé du travail en accord avec leur formation à la fin du cursus ? Quel pourcentage ? C’est assez rare dans la mesure ou pendant cette dernière décennie, les recrutements se sont fait surtout sous la pression et l’Etat s’est retrouvé, sous la pression des settings et forcing des étudiants chômeurs forcée d’intégrer les étudiants dans des administrations territoriales, souvent sans tenir compte de leur spécialités mais seulement de leur diplômes et ainsi plusieurs étudiants de masters se sont retrouvés dans la fonction publique mais dans des administrations sans relation avec leur profil ( affaires générales, communes, Pour la décennie écoulée, on peut estimer que les étudiants formés et ayant trouvé un travail en accord avec leur cursus est de moins de 20%. 7. Les étudiants ont-ils trouvé d’autres possibilités d’embauche dans des secteurs : a. voisins b. différents, c. n’ont pas été embauchés

8. Pouvez-vous dire si vous avez ressenti une demande particulière de vos réseaux et donc du marché de l’emploi pour des profils d’étudiants bien



formés aux nouveaux métiers issus de l’adaptation au changement climatique (tous secteurs confondus) ? Oui, ces cinq dernières années, certains ministères et agences sont très demandeurs de ces profils.

- Les ministères de l’énergie de l’eau et de l’environnement

-Le ministère de l’agriculture et de la pêche marine

-Le ministère de l’Intérieur : Initiative nationale pour le développement humain

-Le haut commissariat aux eaux et Forêts

-Les agences des bassins hydrauliques

-Les observatoires régionaux de l’environnement

-Les agences de développement

1. L’adaptation au changement climatique crée, de fait, un nouveau marché de l’emploi. Quels sont à votre avis les métiers initiés par les adaptations au changement climatique, auxquels le master prépare, et qui répondraient à ce nouveau marché de l’emploi?

Le Réchauffement climatique, la crise financière la globalisation … imposent

aux entreprises de nouveaux métiers

-Actuaire Vie/Incendie Accidents et Risques Divers

-Consultant en développement durable

-Chef de projet énergies nouvelles

-Chef de projet sites et sols pollués.

-Responsable conformité et contrôle interne

-Chef de projet haute qualité environnementale

-Expert bilan carbone -Ingénieur efficacité énergétique des bâtiments

-Responsable qualité

Après la mise en oeuvre du Master CLIMADAPT

6






















3. A combien estimez vous le volume d’étudiants nécessaires à satisfaire la demande?

Nous pensons que la formation de 500 étudiants par an couvrirait largement les besoins des ministères, agences, institut et bureaux d’études qui

2. Avez-vous une connaissance précise d'une offre de la part du marché du travail, tous secteurs confondus dans ces domaines? Malheureusement, l’offre du marché du travail n’est jamais exprimée à l’avance mais formulée quand le besoin s’exprime. En dépit du fait que le Maroc dispose d’une stratégie dans le domaine des CC et l’adaptation à ces derniers mais la formation tout domaine confondue n’est pas élaborée pour répondre à cette stratégie 4. Quel est le nombre utile d’étudiants inscrits dans le futur master

Une trentaine ??

5. Comptez- vous instaurer des pré-requis ? et de quel ordre ? une sélection numerus clausus ? (voir avec responsable pédagogique du master) 6. Si la demande de profils formés aux nouveaux métiers de l’adaptation au changement climatique n’est pas avérée, quelles mesures comptez- vous prendrepour faire connaitre cette nouvelle formation aux industriels , collectivités locales,institutions ? Quels moyens pouvez vous mobiliser ? -Assurer une bonne formation à ces étudiants -les doter des outils nécessaire à l’amélioration de leur employabilité ( modules transveraux, communication,..) -Améliorer leur visibilité et ce en usant de différentes méthode (parrainage de la promotion par ministres influents,



7. Envisagez vous de former un réseau de décideurs, si ce n’est déjà fait, pour permettre aux étudiants de trouver des stages ou des emplois conformes à leur formation ?pour que l identification des besoins du secteur soit en phase avec les demandes d’emploi de la formation ?

Les décideurs sont déjà qualifiés. Le problème des stages et recrutement des étudiants ne sera pas résolu par les décideurs mais par les responsables filières et formation.

NB/Les ministères et organismes concernés ont été aimablement invité à répondre à centaines questions de ce questionnaire mais nous n’avons toujours pas de réponses.

Il aurait fallu qu’on fasse le tour de ces organismes mais compte tenu que nous n’avons reçu aucun budget du projet, autant qu’association nous ne pouvons financer de notre propre budget ces actions.

Après la mise en place du

master Climadapt



Annexes 2Université Ibn Tofail Kenitra – France (UIT)



Avant la mise en œuvre du Master CLIMADAPT

2






Le master CLIMADAPT de l'université Ibn Tofaïl comprend 6 modules qui traitent directement les changements climatiques

NON

30 étudiants pour M1 3

4. Avez-vous un réseau d’entreprises ou d’institutions proposant des stages dans ce domaine ?


6. Les étudiants ainsi formés ont-ils trouvé du travail en accord avec leur formation à la fin du cursus ? Quel pourcentage ?

7. Les étudiants ont-ils trouvé d’autres possibilités d’embauche dans des secteurs : a. voisins b. différents, c. n’ont pas été embauchés

8. Pouvez-vous dire si vous avez ressenti une demande particulière de vos réseaux et donc du marché de l’emploi pour des profils d’étudiants bien formés aux nouveaux métiers issus de l’adaptation au changement climatique (tous secteurs confondus) ?

NON

Question prématurée, les stages sont programmés pour le semestre S4

Question sans réponse!!!

Il est prématuré de parler d'employabilité, en l'absence des stages qui offrent une certaine visiblité avec le secteur socio-professionnel.



Après la mise en œuvre du Master CLIMADAPT

4

Après la mise en place du master Climadapt


2. Avez-vous une connaissance précise d'une offre de la part du marché du travail, tous secteurs confondus dans ces domaines?


4. Quel est le nombre utile d’étudiants inscrits dans le futur master

-Ingénieur environnemental-Manager des risques liés aux CC-Expert en consulting d'aide à la décision

NON

volume difficile à déterminer

30

5

5. Comptez- vous instaurer des pré-requis ? et de quel ordre ? une sélection numerus clausus ?

6. Si la demande de profils formés aux nouveaux métiers de l’adaptation au changement climatique n’est pas avérée, quelles mesures comptez- vous prendre pour faire connaitre cette nouvelle formation aux industriels , collectivités locales, institutions ? Quels moyens pouvez vous mobiliser ?

7. Envisagez vous de former un réseau de décideurs, si ce n’est déjà fait, pour permettre aux étudiants de trouver des stages ou des emplois conformes à leur formation ?

8. Quel délai vous semble raisonnable pour que l identification des besoins du secteur soit en phase avec les demandes d’emploi de la formation ?

l'étudiant inscrit doit être titulaire d'une licence (Bac +3)

Mener une campagne (congrès, séminaires, etc..) d'information auprès des décideurs politiques et économiques pour mettre en valeur les profils proposés.

Nous prévoyons d'impliquer d'avantage les diverses potentialités socio-économiques pouvant être en relation avec les CC (le monde agricole, les collectivités locales, les offices publics(eau, forêt, etc...).

12 mois



5





l'étudiant inscrit doit être titulaire d'une licence (Bac +3)

Mener une campagne (congrès, séminaires, etc..) d'information auprès des décideurs politiques et économiques pour mettre en valeur les profils proposés.

Nous prévoyons d'impliquer d'avantage les diverses potentialités socio-économiques pouvant être en relation avec les CC (le monde agricole, les collectivités locales, les offices publics(eau, forêt, etc...).

12 mois



Annexes 3Questionnaire Université Sidi Mohammed Ben Abdallah – Fès Maroc

(USMBA)



1. Combien de modules concernant les adaptations aux changements climatiques

existent-ils dans vos filières à ce jour ?

6 modules relatifs aux ressources naturelles, Biodiversité, Risques naturels à l’Echelle de l’USMBA Fès

Mais aucun module ne traite la question des changements climatiques et les stratégies d’adaptations


Non



Nous avons 4 Masters (M1 et M2) l’équivalent de 12 étudiants ( en biodiversité, Hydrologie, urbanismes, développement durable et gestion des risques naturels) mais comme j’ai précisé avant, aucun master n’intègre l’adaptation au changement climatique.



oui (bureaux d’études, ministère de l’Environnement, ministère de l’agriculture, Agences des bassins,

minsitère d’urbanisme et de l’aménagement du territoire …..)


6. Les étudiants ainsi formés ont-ils trouvé du travail en accord avec leur formation à la

fin du cursus ? Quel pourcentage ?

7. Les étudiants ont-ils trouvé d’autres possibilités d’embauche dans des secteurs :

a. voisins

b. différents,

c. n’ont pas été embauchés

8. Pouvez-vous dire si vous avez ressenti une demande particulière de vos réseaux et




donc du marché de l’emploi pour des profils d’étudiants bien formés aux nouveaux

métiers issus de l’adaptation au changement climatique (tous secteurs confondus) ?

4



Gestion des ressources naturelles (Eaux, sol, forêt …)

Conservation de la biodiversité

Acteur de développement local et régional

Mise en place de la stratégie nationale en matière d’adaptation au changement climatique

Respect des engagements du pays vis-à-vis de la communauté internationale en domaine de la protection de la nature et d’adaptation au changement climatique

2. Avez-vous une connaissance précise d'une offre de la part du marché du travail, tous secteurs confondus dans ces domaines?

Le domaine est nouveau et le pays s’est engagé dans une politique de protection de la nature, une optimisation de l’exploitation des ressources naturelles, l’application des conventions internationales tout ceci nécessite une compétence adaptée, celle-ci serait génératrice d’emploi

3-A combien estimez vous le volume d’étudiants nécessaires à satisfaire la demande?

Le marché a besoin d’une centaine de cadre dans l’immédiat pour accompagner l’ensemble des plans stratégiques marocains (Plan Maroc vert, INDH, Emergence, mise en œuvre de la charte nationale de l’environnement, loi du littoral ….)


20 étudiants/an


oui, les étudiants doivent avoir une licence de STU, SVI, et Géographie

sélection sur dossier, entretien..

6. Si la demande de profils formés aux nouveaux métiers de l’adaptation au changement climatique n’est pas avérée, quelles mesures comptez- vous prendre

pour faire connaitre cette nouvelle formation aux industriels , collectivités locales,




institutions ? Quels moyens pouvez vous mobiliser ?

Les professionnels et les responsables des différentes institutions seront sollicités en permanence pour des séminaires, des conférences en faveur des étudiants de ce Master, des visites de terrains et des institutions seront organisées, un débat seront amorcé autour de cette thématique, organisation d’un congrès internationale dans le cadre du Projet pour la sensibilisation, organisation de Forum par les étudiants du Master.


Oui et c’est le même le réseau qui sera sollicité pour des conférences


La première année de la formation, la perméabilité entre le secteur professionnel et la formation sera permanente ce qui permettra de développer des compétences chez les étudiants et parconséquent ils seront opérationnels dès l’obtention de leur diplôme.



Annexes 4Université Abdel Hamid Ibn Badis de Mostaganem – Algérie (UMAB)



1

Questionnaire employabilité WP1 IEMSR

Université de Mostaganem Master « Climadapt » et le milieu économique

1. Existe-t-il au sein de votre université un programme de rencontres et séminaires avec les différents milieux professionnels ou décideurs publics ?

Un certain nombre d’activités liées à la thématique sont organisées régulièrement. A titre d’exemples : - Rencontres sur l’élaboration du Plan Climat de la Wilaya de Mostaganem ; - Séminaire sur l’action Smart Campus de l’Université ; - …

2. Pensez-vous utile de créer des instances de rencontres entre les professionnels et

les enseignants ?

Certainement utile. Les activités de recherche et de formation continue conduisent généralement à des rencontres regroupant ces acteurs.

3. Pensez-vous utile de créer des instances de rencontre entre les étudiants et les

professionnels ?

Certainement utile. Ce type d’instance n’est pas encore courant en Algérie. Cependant, l’organisation de Salons de l’étudiant depuis ces deux dernières années constitue une opportunité de plus en plus sérieuse, que l’Université de Mostaganem valorise pour ses formations.

4. Sont-elles déjà organisées dans votre établissement ?

Non. 5. Avez-vous organisé des séminaires de sensibilisation pour faire connaître la

formation ClimAdapt ?

Non.



2

6. Avez-vous participé à des forums ou des salons pouvant faire connaître la formation ou permettant aux étudiants d’entrer en contact avec des professionnels du secteur.

Pas encore (initiatives nouvelles), mais cela est déjà prévu. Cependant, des visites ont été organisées pour les étudiants, notamment pour rencontrer des professionnels, à l’instar de l’Agence nationale des Changements climatiques.

7. Avez-vous organisé des séminaires de sensibilisation pour faire connaître la

nécessité de l’adaptation économique au changement climatique ?

Non mais participation à l’atelier national de concertation sur les changements climatiques. 8. Connaissez-vous d’autres filières ou d’autres enseignements traitant de

l’adaptation au changement climatique dans votre région ?

A l’exception de l’Université d’Oran, également membre du consortium ClimAdapt, il n’existe pas de filière ou d’enseignement similaire dans la région, ni dans le pays.

Le Master et l’emploi des étudiants

9. Si la demande de profils formés aux nouveaux métiers de l’adaptation au changement climatique n’est pas avérée, quelles mesures comptez-vous prendre pour faire connaître cette nouvelle formation aux industriels, collectivités locales, institutions ? Quels moyens pouvez-vous mobiliser ?

Les participations aux rencontres thématiques sont autant d’occasions pour faire connaître la formation. La participation aux salons professionnels et aux salons de l’étudiant est une mesure retenue. La définition des sujets des projets de fin d’étude a été élaborée en fonction des besoins exprimés ou prévus de certains secteurs cibles. 10. Envisagez-vous de former un réseau de décideurs, si ce n’est déjà fait, pour

permettre aux étudiants de trouver des stages ou des emplois conformes à leur formation ?

Oui. Une telle action est en cours de réalisation et cible les principales institutions et entreprises concernées directement par l’adaptation et la gestion des risques naturels. 11. Quel délai vous semble raisonnable pour que l’identification des besoins du

secteur soit en phase avec les demandes d’emploi de la formation ? Au minimum deux années.

12. Pouvez-vous compter sur un réseau d’entreprises pouvant offrir des stages pour

vos étudiants ? Leur avez-vous proposé des conventions de partenariat facilitant cette action ?



3

Très peu d’entreprises se sentent à l’heure actuelle concernées par les changements climatiques. La recherche et l’établissement de partenariats cible actuellement plutôt des institutions nationales (agences thématiques) et les collectivités locales. 13. Vos étudiants en stage sont-ils rémunérés et quelle est la durée de ces stages ?

Voir réponse à la question n°19. 14. Pour être inscrits au Master ClimAdapt, avez-vous instauré des prérequis ? Si oui, lesquels ? Master ouvert aux diplômés (L3 et Ingénieurs) des domaines Sciences de la Nature et de la Vie, Sciences et Techniques et Sciences Exactes (Chimie fondamentale). 15. Pouvez-vous instaurer une sélection numerus clausus ? La sélection numerus clausus correspond aux capacités d’accueil du Master.

16. Combien d’étudiants se sont inscrits à votre master lors de l’ouverture ?

Onze.

17. Dans la deuxième promotion, combien de dossiers sont à l’étude ? Pas encore de lancement de la deuxième promotion. 18. Sur la première promotion, combien d’étudiants ont eu leur diplôme ?

Six. Cinq en cours de finalisation du projet de fin d’études. 19. Les étudiants ont-ils ou vont-ils suivre des stages de 6 mois au S4 ? Sinon un stage

de quelle durée ? Pas de stage de fin d’études ? Il n’existe pas de possibilité d’accueil en stage en Algérie. 20. Les étudiants ont-ils trouvé des possibilités d’embauche en accord avec leur

formation ? Oui - dans les secteurs voisins ou différents ? Secteurs voisins et différents - n’ont pas été embauchés ? 21. A quel délai estimez-vous qu’ils puissent trouver un emploi ? - dans le champ de leur formation ? Deux à trois années. - en dehors du champ de leur formation ? Une année.



Annexes 5Questionnaire Université d’Oran - Algérie (UO)



Avant la mise en place du Master LIMADAPT


A l'Université d'Oran, aucune formation dispensée à ce jour n'intègre spécifiquement des modules relatifs à l'adaptation aux changements climatiques.

Existe-t-il dans les filières notamment environnementales, biologie, sciences de la terre et de la nature des modules dédiés au changement climatique ?

En santé ?

2. Connaissez-vous d'autres formations, universitaires ou autres, aux nouveaux métiers émergents des adaptations au changement climatique ?

Il faudrait parler ici du concept plus général des "métiers de l'économie verte". 3. Combien d'étudiants cela concerne-t-il et à quel niveau (licence, M1, M2, autres) ?

? 4. Avez-vous un réseau d'entreprises ou d'institutions proposant des stages dans ce domaine ?

Non, la recherche de stages relève de la responsabilité des étudiants eux-mêmes ou de leur encadrant

Il n'y a pas de service universitaire chargé de l'établissement et de l'entretien d'un tel réseau

? 5. Combien d'étudiants sont en stage chaque année dans ce domaine ?

? 6. les étudiants ainsi formés ont-ils trouvé du travail en accord avec leur formation à la fin du cursus ? Quel pourcentage ?

Absence de système de suivi des étudiants à la fin de leur cursus ?




7. Les étudiants ont-ils trouvé d'autres possibilités d'embauche dans des secteurs : a. voisins, b. différents c. n'ont pas été embauchés

? 8. Pouvez-vous dire si vous avez ressenti une demande particulière de vos réseaux et donc du marché de l'emploi pour des profils d'étudiants bien formés aux nouveaux métiers issus de l'adaptation au changement climatique (tous secteurs confondus) ?

?

Après la mise en place du Master CLIMADAPT 2. Avez-vous une connaissance précise d'une offre de la part du marché du travail, tous secteurs confondus dans ces domaines ?

Non. L'offre est diffuse mais le marché du travail risque, sur cette problématique, de connaitre une mutation rapide en termes d'offre. Cela est lié au processus en cours d'adoption du Plan National Climat dans lequel la mise en place de formations dédiées constitue un des volets d'une action globale de renforcement de capacités, de sensibilisation et d'information.

Une expérience pilote d'élaboration d'un Plan Climat Local (déclinaison opérationnelle du P.C.N) est en cours sur la wilaya de Mostaganem qui a déjà suscité des besoins de formation des acteurs déjà en poste et de renforcement en personnels qualifiés.

Ajoutons qu'une Agence Nationale des Changements Climatiques a été créée et est en phase de mise en place.

Ces éléments (reflets d'une prise de conscience de l'urgence d'agir) sont susceptibles de créer une dynamique importante et une demande conséquente de personnels formés et/ou reconvertis à la problématique des C.C.

3. A combien estimez-vous le volume d'étudiants nécessaires à la satisfaction de la demande ?

Il faudrait établir la nuance entre étudiants poursuivant la formation de Master CLIMADAPT dans la continuité de leur formation initiale et les cadres qui seraient déjà en poste dans diverses administrations et pour lesquels le Master constituerait un perfectionnement. Dans le premier cas, il s'agira de nouveaux arrivants sur le marché du travail et dans l'autre d'amélioration de compétences existantes.

4. Quel est le nombre utile d'étudiants inscrits dans le futur Master ?

Que signifie le terme "utile" ? 5. Comptez-vous instaurer des prérequis ? Et de quel ordre ? Une sélection numerus clausus ?




Si les deux ou trois premières promotions de diplômés seraient nécessairement "généralistes" et recruteraient des étudiants de divers profils (notamment en raison du manque de spécialistes pour encadrer la formation), les suivantes pourraient être plus spécialisées (ex. Agriculture, CC et Adaptation - Aménagement du territoire, CC et adaptation – Santé et CC, Economie de l'adaptation aux CC,…). Des prérequis plus stricts seraient alors exigés.

6. Si la demande de profils formés aux nouveaux métiers de l'adaptation au changement climatique n'est pas avérée, quelles mesures comptez-vous prendre pour faire connaitre cette nouvelle formation aux industriels, collectivités locales, institutions ? Quels moyens pouvez-vous mobiliser ?

Avant tout, il conviendrait d'établir une liste même partielle de ces nouveaux

métiers, pour fixer les idées. On parle plus généralement d'"emplois verts" ou d'emplois de "l'économie verte" Contacts directs (courriers) avec les divers secteurs et opérateurs concernés par la

problématique des changements climatiques et de l'adaptation, présentant l'offre de formation (agriculture, environnement, pêche, risques majeurs, aménagement du territoire, intérieur et collectivités locales, énergie, …);

Organisation de conférences/séminaires de sensibilisation à cette problématique en montrant comment les formations proposées répondent à un besoin important;

Ateliers à l'intention des décideurs intermédiaires autour de la problématique des C.C et de l'adaptation

Promotion de la formation par voie de presse (articles de commande). Inviter les responsables des divers secteurs déjà sensibles à cette question à donner

des conférences aux étudiants dans le cadre de la formation; Les moyens et les efforts de l'université d'Oran et celle de Mostaganem pourraient

être combinés dans cette démarche. 7. Envisagez-vous de former un réseau de décideurs, si ce n'est déjà fait pour permettre aux étudiants de trouver des stages ou des emplois conformes à leur formation ?

Il est essentiel d'identifier et de conserver le contact avec les décideurs déjà sensibilisés à la question de l'adaptation aux changements climatiques et qui permettraient aux premières promotions de diplômés d'exercer leur compétences en démontrant leur aptitude à prendre en charge ces questions;

De même, il est important de lister les institutions, secteurs, acteurs qui auront, à court, moyen ou long terme, l'obligation de prendre en charge cette problématique.

Enfin, il est tout aussi important d'assurer un suivi post-formation des futurs diplômés pour procéder aux réajustements nécessaires des programmes afin de répondre aux attentes.

8. Quel délai vous semble raisonnable pour que l'identification des besoins du secteur soit en phase avec les demandes d'emploi de la formation ?

Ce délai est fonction du processus d'adoption du Plan Climat National et de la dynamique qu'il engendrerait dans sa déclinaison par les différents secteurs. A quelques exceptions près, ces secteurs ne sont pas outillés ni préparés à la confection de plans d'adaptation sectoriels qui requerrait des compétences particulières.



Annexes 6Questionnaire Université de Gabes- Tunisie (UNIVGB)



2

1. Combien de modules concernant les adaptations aux changements climatiques existent-ils dans vos filières à ce jour ? Non applicable

2. Connaissez-vous d’autres formations, universitaires ou autres, aux nouveaux métiers

émergents des adaptations au changement climatique ?

Il existe tout un tas de métier dans l'environnement en général (et en gros à peu près tous peuvent aider directement ou indirectement à lutter contre le changement climatiques): -métiers dans les déchets/recyclage (du trieur, à l'ambassadeur du tri au chercheur sur les nouveaux matériaux/nouvelles techniques de tri) -métiers dans les milieux naturels: chercheur en biologie, animateur nature, technicien d'espace naturel (cours d'eau, réserve naturelle, ...), biologie marine -métiers dans les énergie renouvelable: maintenance/fabrication/pose, conception/recherche, commercial... -métiers dans l'eau "domestique": eau potable (conception, pose, responsable d'usine de traitement...), eaux usées, eaux pluviales (valorisation, traitement, ...) -constructeur de maisons "écologiques" (bois, paille, bioclimatique...)






3

4. Avez-vous un réseau d’entreprises ou d’institutions proposant des stages dans ce domaine ? Oui, le réseau de l’agence du développement locale au nord ouest, ONGs

5. Combien d’étudiants sont en stage chaque année dans ce domaine ? Pas de stages dans ce domaine pour l’instant

6. Les étudiants ainsi formés ont-ils trouvé du travail en accord avec leur formation à la fin du cursus ? Quel pourcentage ? Non

7. Les étudiants ont-ils trouvé d’autres possibilités d’embauche dans des secteurs : a. voisins b. différents, X. n’ont pas été embauchés

8. Pouvez-vous dire si vous avez ressenti une demande particulière de vos réseaux et donc du marché de l’emploi pour des profils d’étudiants bien formés aux nouveaux métiers issus de l’adaptation au changement climatique (tous secteurs confondus) ? Oui, dans les métiers agro-sylvo-pastoraux,



4


1. L’adaptation au changement climatique crée, de fait, un nouveau marché de l’emploi. Quels sont à votre avis les métiers initiés par les adaptations au changement climatique, auxquels le master prépare, et qui répondraient à ce nouveau marché de l’emploi

-Secteur agro-sylvo-pastoraux, -Secteur de gestion des ressources en eau, -Secteur de la protection des écosystèmes

2. Avez-vous une connaissance précise d'une offre de la part du marché du travail, tous secteurs confondus dans ces domaines? Il faut réaliser une étude précise.

3. A combien estimez vous le volume d’étudiants nécessaires à satisfaire la demande? 20 Etudiants


Non Applicable





NON Applicable


- Des séminaires pour de faire connaître la nouvelle formation aux différents acteurs. - Multiplier les contacts directs avec les institutions locales. - Des compagnes ciblés de la societé civile .

7. Envisagez vous de former un réseau de décideurs, si ce n’est déjà fait, pour permettre aux étudiants de trouver des stages ou des emplois conformes à leur formation ? Oui, A travers notre réseau de représentant d’ONG et acteurs institutionnels dans le domaine du développement locale.

8. Quel délai vous semble raisonnable pour que l identification des besoins du secteur soit en phase avec les demandes d’emploi de la formation ? 3 mois



Annexes 7Questionnaire Université de Jendouba- Tunisie (UJ)



1

1-Combien de modules concernant les adaptations aux changements climatiques existent-ils dans vos filières à ce jour ? Gestion des ressources en eau Hydrologie des extrêmes Hydrologie stochastique


Oui : Le programme de Master « Géo-environnement » dispensé à la Faculté des Lettres de l’Humanités et des Arts de l’Université de la Mannouba (Tunisie)



Le programme concerne environ 30 étudiants en M1 et M2


Institut National de la Météorologie Direction Générale des Ressources en Eau Direction Générale des Barrages et des Grands Travaux Hydrauliques Institut National de Recherche en Génie Rural, Eaux et Forêts Association Flahatna 5. Combien d’étudiants sont en stage chaque année dans ce domaine ?

3 à 4 étudiants

6. Les étudiants ainsi formés ont-ils trouvé du travail en accord avec leur formation à la fin du cursus ? Quel pourcentage ?

Les trois quarts intègrent les institutions œuvrant dans ce domaine

7. Les étudiants ont-ils trouvé d’autres possibilités d’embauche dans des secteurs :

a) Voisins oui b) Différents c) N’ont pas été embauchés




2

8. Pouvez-vous dire si vous avez ressenti une demande particulière de vos réseaux et donc du marché de l’emploi pour des profils d’étudiants bien formés aux nouveaux métiers issus de l’adaptation au changement climatique (tous secteurs confondus) ?



Secteur de l’eau : gestion des ressources hydriques Adaptation du secteur agricole aux changements climatiques 2. Avez-vous une connaissance précise d'une offre de la part du marché du travail, tous secteurs confondus dans ces domaines?

Non

3-A combien estimez vous le volume d’étudiants nécessaires à satisfaire la demande?

Une quinzaine


Une vingtaine


Les pré-requis sont imépratifs Ils sont d’ordres académiques et éventuellement professionnels 6. Si la demande de profils formés aux nouveaux métiers de l’adaptation au changement climatique n’est pas avérée, quelles mesures comptez- vous prendre

Des campagnes publicitaires, présentations du programme dans des établissements Universitaires…


Partenariat avec des établissements ouevrant dans ce domaine et des associations de la société civile Des conventions dans cette optique sont en cours 8. Quel délai vous semble raisonnable pour que l identification des besoins du secteur soit en phase avec les demandes d’emploi de la formation ?

3

Un délai de 5ans permettrait de mieux s’adapter avec le marché du travail




Annexes 8Association pour la protection du littoral et le développement

durable - Maroc (AMPLDD)



Avant la mise en œuvre du Master CLIMADAPT

2




Si la question est relative aux filières de notre université, la consultation des programmes des licences et masters montrent qu’une dizaine de modules se rapportant aux changements climatiques sont enseignés dans deux départements (biologie et Géologie)




Oui. Il en existe plusieurs formations au Maroc, axées sur l’environnement et développement durable.

On peut citer les masters spécialisés suivants ;

Etablissement et Université

Master spécialisé

FLSH-Agdal-Rabat -Dynamique des Ressources Naturelles et Développement Durable -Génie et Gestion de l’Eau et Environnement

ENSIAS-Rabat -Environnement et Développement Durable

FS-Ain Chock-Casablanca -SIG et gestion du territoire -Géosciences Appliquées à l'Ingénierie de l'Aménagement Gestion et Valorisation des Géoressources

FSJES- Mohammedia -SIG, Télédétection et cartographie appliqués à l'aménagement

FS- Ben M’Sik- Casablanca -Energies Renouvelables SIG et Télédétection Appliquées aux Géosciences et à l'Environnement

ENSA - Fès -Sciences de la préservation du patrimoine culturel au Maroc

FSJES- Fès

-Gestion des Risques Naturels

FLSH -Marrakech -Tourisme, Patrimoine et Développement durable

FS – Semlalia - -Ingénierie écologique et méthodologie d'analyse et de gestion de la biodiversité

FS – Semlalia - Marrakech -Ingénierie du Management de la Sécurité, l'Higiène, de l'Environnement et de la Qualité

FJES -Marrakech -Economie sociale et développement Durable

FLSH-Oujda -Genre, société et développement humain -Tourisme et patrimoine

FS-Tétouan -Génie Energérique et Environnement (GEE) I-ngénierie et Gestion de l'Eau et de l'Assainissement (MS-IGEA) -Ingénierie en Ecologie et en Gestion de la Biodiversité -Tourisme Responsable et Développement Humain

FSJES-Tanger -Economie et Gestion des Ressources Humaines

FLSH- El jadida -Gestion des territoires et développement durable



ENCG-Settat -Sciences de Management FSJES-Settat -Securité et Gestion des

Risques FS-Meknès Environnement et

Développement Durable des Territoires -Gestion Intégrée de l'Environnement Urbain

-Ressources Minières et Energétique

FLSH-Kénitra Gestion environnementale des territoires

FS-Kenitra -Hydroinformatique et Gestion des Hydrosystèmes -Energies renouvelables -Gestion et Valorisation des Déchets -Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement -Management de la Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement

ENCG-Agadir

-Ingénierie et Management du Développement Social -Management des Ressources Humaines

FLSH-Agadir -Aménagement, Développement, Gestion -Prospectives Territoriales en zones arides

FS-Agadir -Géo Tourisme, Tourisme et -Valorisation du Patrimoine Naturel -Biotechnologie et Valorisation des Ressources Végétales


Notre estimation des étudiants concernés est de 1000 étudiants en M1 et M2

4. Avez-vous un réseau d’entreprises ou d’institutions proposant des stages dans ce domaine ? Les institutions qui accueillent des stagiaires dans ce domaine sont :

-Ministère de l’Energie de l’eau et de l’environnement ( Ministère Eau et Ministère environnement)

-Centre d’étude de la Biodiversité

- Le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification



-L’Institut Royale des Etudes Stratégiques

-L’Institut national des sciences agronomiques

-Le REMER (le réseau marocain des Sciences de la Mer)

- Une quinzaine de laboratoires accrédités dans diverses universités marocaines qui travaillent sur les environnements et les risques liés aux Changements Climatiques

-Les ONG œuvrant dans ce domaine


Très peu par rapport aux effectifs de ceux qui suivent des formations type master dans ce domaine. Les étudiants n’étant pas aidés par les responsables des formations pour trouver un stage.

Les organismes demandent à ce que les stages rentrent dans le cadre de conventions de partenariat et que les étudiants soient assurés.

Le problème réside souvent dans le non accompagnement des étudiants demandeurs de stages.

6. Les étudiants ainsi formés ont-ils trouvé du travail en accord avec leur formation à la fin du cursus ? Quel pourcentage ? C’est assez rare dans la mesure ou pendant cette dernière décennie, les recrutements se sont fait surtout sous la pression et l’Etat s’est retrouvé, sous la pression des settings et forcing des étudiants chômeurs forcée d’intégrer les étudiants dans des administrations territoriales, souvent sans tenir compte de leur spécialités mais seulement de leur diplômes et ainsi plusieurs étudiants de masters se sont retrouvés dans la fonction publique mais dans des administrations sans relation avec leur profil ( affaires générales, communes, Pour la décennie écoulée, on peut estimer que les étudiants formés et ayant trouvé un travail en accord avec leur cursus est de moins de 20%. 7. Les étudiants ont-ils trouvé d’autres possibilités d’embauche dans des secteurs : a. voisins b. différents, c. n’ont pas été embauchés

8. Pouvez-vous dire si vous avez ressenti une demande particulière de vos réseaux et donc du marché de l’emploi pour des profils d’étudiants bien






















Après la mise en œuvre du Master CLIMADAPT

6























Nous pensons que la formation de 500 étudiants par an couvrirait largement les besoins des ministères, agences, institut et bureaux d’études qui

2. Avez-vous une connaissance précise d'une offre de la part du marché du travail, tous secteurs confondus dans ces domaines? Malheureusement, l’offre du marché du travail n’est jamais exprimée à l’avance mais formulée quand le besoin s’exprime. En dépit du fait que le Maroc dispose d’une stratégie dans le domaine des CC et l’adaptation à ces derniers mais la formation tout domaine confondue n’est pas élaborée pour répondre à cette stratégie 4. Quel est le nombre utile d’étudiants inscrits dans le futur master

Une trentaine ??

5. Comptez- vous instaurer des pré-requis ? et de quel ordre ? une sélection numerus clausus ? (voir avec responsable pédagogique du master) 6. Si la demande de profils formés aux nouveaux métiers de l’adaptation au changement climatique n’est pas avérée, quelles mesures comptez- vous prendrepour faire connaitre cette nouvelle formation aux industriels , collectivités locales,institutions ? Quels moyens pouvez vous mobiliser ? -Assurer une bonne formation à ces étudiants -les doter des outils nécessaire à l’amélioration de leur employabilité ( modules transveraux, communication,..) -Améliorer leur visibilité et ce en usant de différentes méthode (parrainage de la promotion par ministres influents,



8

7. Envisagez vous de former un réseau de décideurs, si ce n’est déjà fait, pour permettre aux étudiants de trouver des stages ou des emplois conformes à leur formation ?pour que l identification des besoins du secteur soit en phase avec les demandes d’emploi de la formation ?

Les décideurs sont déjà qualifiés. Le problème des stages et recrutement des étudiants ne sera pas résolu par les décideurs mais par les responsables filières et formation.

NB/Les ministères et organismes concernés ont été aimablement invité à répondre à centaines questions de ce questionnaire mais nous n’avons toujours pas de réponses.

Il aurait fallu qu’on fasse le tour de ces organismes mais compte tenu que nous n’avons reçu aucun budget du projet, autant qu’association nous ne pouvons financer de notre propre budget ces actions.

Après la mise en place du

master Climadapt

Employabilité / Juillet 2014 Rapport rédigé à partir ... · En effet lors du séminaire de ......

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