Emma Lajeunesse (1847-1930) Par Christine Chevalier-Caron E€¦ · la fratrie, sa sœur Coralie et...

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Emma Lajeunesse (1847-1930) Par Christine Chevalier-Caron mma Lajeunesse nait dans le village de Chambly en 1847. Ses parents, Joseph Lajeunesse et Mélina Mignault, se marient à l’Église Notre-Dame de Montréal, le 7 janvier 1847 i . Des quatre enfants qui naissent de cette union, seulement trois survivent. Emma Lajeunesse est l’ainée de la fratrie, sa sœur Coralie et son frère Joseph-Adélard sont respectivement de deux et de trois ans ses cadets. Les Lajeunesse habitent une maison située sur le terrain des grands-parents sur la rue Martel, aux abords de la rivière Richelieu. Suite à la perte de leur mère, qui décède le 28 mars 1856, après avoir donné naissance à un enfant mort-né, la famille s’installe chez le frère de Joseph Lajeunesse, Félix Lajeunesse, tonnelier vivant sur la rue Clark, en plein cœur de ce qui est aujourd’hui le Plateau Mont-Royal ii . Emma Lajeunesse est initiée très tôt aux rudiments de la musique par ses parents. Sa mère, musicienne amateure, assure son éducation musicale jusqu’à ses cinq ans. Son père, qui enseigne le violon, le piano et l’orgue, prend ensuite le relais. Professeur sévère et rigoureux, Joseph Lajeunesse exige de sa fille qu’elle consacre quotidiennement quatre heures à sa formation musicale, lui laissant peu de temps pour s’adonner aux jeux d’enfants après l’école. Les amis de son père, constatant ses méthodes d’enseignement, lui reprochent parfois de contraindre sa fille à un régime d’apprentissage trop strict. Dans ses mémoires, Emma Lajeunesse évoque ces critiques, tout en soutenant que malgré la lourdeur de la charge exigée par son père, elle a toujours eu confiance en ses méthodes. Grâce à cet enseignement, elle pouvait lire à huit ans les partitions des plus grands compositeurs et maniait l’art de la harpe ainsi que celui du piano. E Source : Emma Lajeunesse, chanteuse. [entre 1896 et 1911]. [Photographie]. Fonds Emma Lajeunesse, dite Emma Albani (Gye) (CA M001 BM001-05-P0015). Service d’archives de la ville de Montréal, Ville de Montréal.

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    Emma Lajeunesse (1847-1930)

    Par Christine Chevalier-Caron

    mma Lajeunesse nait dans le village de Chambly en 1847. Ses parents, Joseph Lajeunesse et Mélina Mignault, se marient à l’Église Notre-Dame de Montréal, le 7 janvier 1847 i. Des quatre enfants qui naissent de cette union, seulement trois survivent. Emma Lajeunesse est l’ainée de la fratrie, sa sœur Coralie et son frère Joseph-Adélard sont respectivement de deux et de trois ans ses cadets. Les Lajeunesse habitent une maison située sur le terrain des grands-parents sur la rue Martel, aux abords de la rivière Richelieu. Suite à la perte de leur mère, qui décède le 28 mars 1856, après avoir donné naissance à un enfant mort-né, la famille s’installe chez le frère de Joseph Lajeunesse, Félix Lajeunesse, tonnelier vivant sur la rue Clark, en plein cœur de ce qui est aujourd’hui le Plateau Mont-Royal ii.

    Emma Lajeunesse est initiée très tôt aux rudiments de la musique par ses parents. Sa mère, musicienne amateure, assure son éducation musicale jusqu’à ses cinq ans. Son père, qui enseigne le violon, le piano et l’orgue, prend ensuite le relais. Professeur sévère et rigoureux, Joseph Lajeunesse exige de sa fille qu’elle consacre quotidiennement quatre heures à sa formation musicale, lui laissant peu de temps pour s’adonner aux jeux d’enfants après l’école. Les amis de son père, constatant ses méthodes d’enseignement, lui reprochent parfois de contraindre sa fille à un régime d’apprentissage trop strict. Dans ses mémoires, Emma Lajeunesse évoque ces critiques, tout en soutenant que malgré la lourdeur de la charge exigée par son père, elle a toujours eu confiance en ses méthodes. Grâce à cet enseignement, elle pouvait lire à huit ans les partitions des plus grands compositeurs et maniait l’art de la harpe ainsi que celui du piano.

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    Source : Emma Lajeunesse, chanteuse. [entre 1896 et 1911]. [Photographie]. Fonds Emma Lajeunesse, dite Emma Albani (Gye) (CA M001 BM001-05-P0015). Service d’archives de la ville de Montréal, Ville de Montréal.

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    Les premières expériences scéniques d’Emma Lajeunesse ont lieu en 1856, alors qu’elle se produit au Mechanics' Hall – appelée la Salle des artisans par les francophones –, situé aux angles des rues Saint-Jean et Saint-Pierre à Montréaliii. Joseph Lajeunesse organise des spectacles mettant sa fille en scène dans différentes villes de la Rive-Sud et de la Rive-Nord de la métropoleiv. Lors de ces spectacles, elle joue du piano et interprète des chansons canadiennesv. À cette même époque, Emma Lajeunesse se découvre une passion pour le théâtre au contact d’une de ses tantes qui lui raconte de nombreux récits qu’elle met ensuite en scène avec son frère et sa sœur. Devant un public composé de membres de la famille et du voisinage, Emma Lajeunesse assure les segments chantés de leurs spectacles. Malgré un horaire chargé lui laissant peu de temps d’oisiveté, elle profite de ses rares moments de détente pour s’adonner au canot en été et à la raquette en hiver.

    En septembre 1858, accompagnée de sa sœur, elle intègre le couvent du Sault-au-Récollet dirigé par la Congrégation des Dames du Sacré-Cœur, où son père est professeur de musique. La sœur supérieure du couvent, Sœur Trincano, est une Européenne passionnée de musique. Rapidement, elle remarque le talent de l’adolescente et l’incite à monter sur scène. Ses premières performances de couventine s’avèrent cependant catastrophiques. Lauréate d’un prix pour la meilleure composition écrite, elle doit la lire devant le public à l’occasion de la remise de celui-ci. Pourtant, bien qu’elle possède déjà une expérience de la scène, elle se retrouve paralysée par la peur, provisoirement sans voix. Peu de temps après cet épisode, les religieuses organisent un spectacle de fin d’année à l’occasion duquel les élèves mettent en scène des tableaux de l’histoire sainte. Emma Lajeunesse propose d’interpréter un diablotin qui cherche à détourner Saint-Marc de ses prières en l’attirant vers le mal. Elle met tant d’énergie dans sa performance qu’elle finit par s’évanouir devant l’auditoire et se retrouve contrainte à passer quelques jours au lit. Malgré ces péripéties, reconnaissant son immense talent, les Sœurs l’encouragent à poursuivre une carrière musicale. Aussi, lorsque Emma Lajeunesse confie à la Sœur Supérieure son intention d’entrer en communauté, cette dernière lui conseille plutôt d’opter pour une carrière musicale.

    Son talent étant déjà reconnu grâce aux spectacles donnés dans l’enceinte du couvent et à ceux organisés par son père, elle est invitée à chanter devant le Prince de Galles de passage à Montréal pour l’inauguration du pont Victoria en 1860vi. En 1862, accompagnée par sa jeune sœur au piano, elle livre une performance remarquée à l’Institut des artisans de Montréal. Dans l’assistance se trouve le maire de la ville, Charles-Séraphin Rodier. Le lendemain, un journaliste de La Minerve lui consacre un article élogieux et « qualifie sa voix d’exilée du cielvii ». La même année, avec le concours de son père et de Sœur Trincano, un spectacle-bénéfice est organisé afin de recueillir le soutien financier qui lui permettrait d’étudier au Conservatoire de Paris. Cette initiative ne rencontrant pas le succès escompté, l’adolescente doit alors renoncer à son projet.

    Son talent étant déjà reconnu grâce aux

    spectacles donnés dans l’enceinte du couvent et à

    ceux organisés par son père, elle est invitée à

    chanter devant le Prince de Galles de passage à

    Montréal pour l’inauguration du pont

    Victoria en 1860.

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    Dans l’espoir de trouver un milieu plus réceptif au talent de la jeune artiste, la famille Lajeunesse quitte le Canada au milieu des années 1860 pour s’établir à Albany dans l’État de New York. À Albany, elle devient première soprano, organiste, et directrice de la chorale à l’Église catholique romaine Saint-Josephviii. Cette expérience lui permet d’apprendre les messes de grands compositeurs, notamment celles de Beethoven, de Mozart, et de Cherubini. Son talent est de plus en plus reconnu : les gens se déplacent pour l’entendre chanter. Au regard de cet engouement, Joseph Lajeunesse organise à nouveau des concerts pour financer les études de sa fille auprès de grands maitres européens. Contrairement aux tentatives infructueuses de levées de fonds initiées à Montréal, Joseph et Emma Lajeunesse réussissent à amasser les sommes nécessaires à la réalisation de ce projet après seulement deux concerts bénéfices.

    Accompagnée de sa sœur, Emma Lajeunesse embarque donc sur le Great Eastern à destination de l’Europe en 1868. Une fois à Paris, elle est accueillie par Madame de Laffitte, veuve de l’homme politique français Jacques de Laffitte. Madame de Laffitte, qui invite régulièrement des artistes chez elle, lui fait profiter de son important réseau de contacts, en plus de l’initier à la vie mondaine ainsi qu’à « ce que la vie d’une cantatrice devrait êtreix». Durant son séjour parisien, elle étudie auprès de l’organiste François Benoist et du ténor Gilbert Duprez, qui est propriétaire d’un théâtre où ses élèves sont invités à se produire. Après quelques mois d’études à ses côtés, Emma Lajeunesse monte sur les planches de son théâtre pour y interpréter une scène de l’opéra Faust de Gounod.

    L’année suivante, elle va à Milan pour suivre une formation avec le professeur de chant Francesco Lamperti, mentor de nombreux chanteurs et chanteuses d’opéra de l’époque. Emma Lajeunesse espère que son maitre, très influent au sein du milieu théâtral, l’aidera à trouver un emploi. C’est ainsi qu’elle accepte l’offre de l’opéra de Messine en Sicile, le Teatro Vittorio Emmanuele II, où elle interprète, au cours de la saison 1869-1870, trois rôles différents dont celui de Amina dans La Somnambula de Bellini. À son arrivée, on lui fait remarquer que son nom pourrait nuire à sa carrière et celui d’Albani lui est suggéréx. Suite à ce premier engagement, elle connait rapidement le succès et sa renommée s’accroit considérablement. Emma Lajeunesse devenue Albani, s’installe à Milan et se produit dans de nombreuses villes italiennes. L’auditoire la couvre systématiquement d’éloges, de fleurs, et de bijoux.

    En 1871, elle quitte l’Italie à destination de l’Angleterre. Cette décision donne un nouvel envol à sa carrière et sera l’occasion de sa rencontre avec l’homme qui deviendra son mari quelques années plus tard. Peu de temps après son arrivée à Londres, elle est engagée par Frederick Gye pour cinq saisons au Royal Italian Opera House, également appelé Covent Garden du nom du quartier où il est situé. En plus d’interpréter à nouveau La Somnambula, elle chante dans d’autres opéras du répertoire italien, notamment Lucia di Lammermoor, Linda di Camounix ainsi que

    Emma Lajeunesse devenue Albani,

    s’installe à Milan et se produit dans de

    nombreuses villes italiennes. L’auditoire la

    couvre systématiquement

    d’éloges, de fleurs, et de bijoux.

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    Marthaxi. Les saisons londoniennes d’opéra ayant lieu d’avril à juillet, elle profite du reste de l’année pour parfaire sa formation, donner des concerts privés, participer à des festivals britanniques ou se produire dans d’autres pays.

    Elle chante à Paris au cours de la saison d’hiver 1872-1873 et en Russie à l’hiver 1873-1874. Elle entreprend une tournée aux États-Unis en novembre 1874, se rend en Italie et en Irlande en 1875, fait plusieurs tournées en Allemagne et visite la Belgique en 1880. À partir du milieu des années 1870, Albani est régulièrement assistée par sa jeune sœur qui l’accompagne au pianoxii. Mariée en 1878 avec Ernest Gye – imprésario du Covent Garden à Londres –, elle a un fils qui sera diplomate à Tanger et Téhéran. Entre les différentes tournées, elle vit à Londres et se rend régulièrement à Paris. Elle profite également de son succès pour tenir des soirées-bénéfices au profit d’œuvres de charité.

    Pendant plusieurs décennies, sa carrière la conduit à fréquenter l’élite culturelle et des royautés européennes, comme en témoignent sa participation au mariage du Prince Alfred, Duc d’Édimbourg, et de Maria Alexandrovna, grande duchesse de Russie, ainsi que sa première rencontre avec la Reine Victoria à Windsor en 1874, qui scellera le début d’une amitié qui durera jusqu’à la mort de la souveraine. À l’occasion de cette rencontre, la Reine lui offre un portrait d’elle dans un étui argenté. Admiratrice de la reine, Albani ne s’est plus jamais séparée de ce présent et sera invitée à interpréter I know that my redeemer liveth lors des obsèques de la reine en 1901xiii. À la fin des années 1870, elle est aussi appelée, sur invitation du Président français Mac Mahon, à chanter au Palais de l’Élysée et c’est en 1882 que l’empereur Guillaume 1er la reçoit à Berlin, où elle interprète Elsa de Lohengrin en allemand. Par la même occasion, elle fait un don à l’Hôpital de Berlin, qui est sous le patronage de l’Impératrice.

    Près de 20 ans après son départ du Québec, Albani retourne pour la première fois au Canada, à l’occasion de sa tournée américaine, en 1883, à Toronto, puis à Montréal. Elle reçoit un accueil triomphal à son arrivée à la gare Bonaventure, comme elle le raconte dans ses mémoires :

    Nous nous sommes retrouvés en présence d’une foule si nombreuse et si dense que nous dûmes nous frayer un chemin à travers cette masse de gens qui nous acclamaient et semblaient peu disposés à nous laisser passer. De nombreux membres de clubs de raquetteurs étaient venus à notre rencontre, se tenant alignés le long des rues, flambeaux en mains. Ayant pris place dans des voitures tirées par quatre cheveux et précédées d’un corps de musique, nous nous sommes acheminés vers l’hôtel Windsor en une lente procession. La foule des spectateurs rassemblés devant l’hôtel était si dense qu’on dut me porter au-dessus des têtes pour atteindre la porte d’entréexiv.

    À l’occasion de cette escale montréalaise, elle donne trois concerts au Queen’s Hall et ajoute à son programme des chansons traditionnelles du répertoire canadien-français. Elle profite aussi de ce séjour pour se rendre au Couvent de Sault-au-Récollet où elle revoit certaines de ses anciennes enseignantes et rencontre les élèves.

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    En janvier 1889, Albani entreprend une seconde tournée canadienne au cours de laquelle elle se produit à Montréal, Québec, Toronto, Hamilton, et London. En mai 1890, de retour à Montréal, à la salle de l’Académie de musique, elle chante ses premiers rôles d’opéra dans cette ville, La Traviata et Lucia di Lammermoor. Le 10 mai 1890, elle donne également un spectacle-bénéfice au profit de l’hôpital Notre-Dame de Montréal à la Patinoire Victoria devant plus de 6 000 personnes. Au cours de cette tournée, elle se produit également au Metropolitan Opera de New-York où elle interprète, pour la première fois, le rôle de Desdemona dans Otello de Verdi. En janvier 1892, comme membre de la troupe Abbey et Grau, elle revient à Montréal pour chanter dans Lohengrin et Les Huguenots, à la salle de l'Académie de Musique. Elle vient de nouveau au Canada en 1896 et, pour une dernière fois, en 1903. Grande vedette internationale, elle ajoute à ses nombreux engagements européens et nord-américains, plusieurs tournées en Afrique du Sud, en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Ceylan ainsi qu’en Inde entre 1898 et 1907.

    Après une quarantaine d’années de carrière, Albani prend sa retraite et s’installe dans sa maison dans le district de Kensington à Londresxv. Tout au long de sa vie, la chanteuse profite de son succès pour organiser ou participer à des œuvres caritatives, avec notamment des spectacles-bénéfices au profit d’hôpitaux; ce qu’elle continuera de faire durant sa retraite de la vie publique, en se consacrant à des œuvres philanthropiques et à l’aide aux jeunes artistesxvi. Elle profite de ses moments de repos pour s’adonner à la lecture, en particulier, celle de la Revue des deux mondes qu’elle apprécie beaucoup. Quelques années avant son décès, Emma Lajeunesse est nommée Dame commandeur de l’Ordre de l’Empire britanniquexvii. Elle meurt le 3 avril 1930.

    En 1949, le Musée du Québec, qui deviendra les Musées des beaux-arts de Québec, acquiert une toile représentant Albani dans son costume de Lucia di Lammermoor, réalisée en 1877 par le peintre américain Will Hicock Low. Un timbre-poste est émis en 1980 par le gouvernement canadien pour souligner le 50e anniversaire de son décès et une stèle est érigée sur le site de sa maison natale, rue Martel à Chambly. En 1992, sous la direction de Serge Denoncourt, le Théâtre populaire québécois présente Le pays dans la gorge de Simon Fortin, une pièce s’inspirant librement de la vie d’Emma Lajeunesse. L’impression qui en ressort est qu’Emma Lajeunesse a su mener sa carrière et sa vie comme elle l’entendait. Son immense talent lui aura permis de se produire sur les plus grandes scènes d’opéra du monde et de devenir la première cantatrice québécoise à atteindre une renommée internationale.

    Tout au long de sa vie, la chanteuse profite de son succès pour organiser ou participer à des œuvres

    caritatives, avec notamment des spectacles-bénéfices au profit d’hôpitaux; ce qu’elle

    continuera de faire durant sa retraite de la vie publique,

    en se consacrant à des œuvres philanthropiques et à l’aide aux jeunes artistes.

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    BIBLIOGRAPHIE

    De la Chevrière, A. (26 novembre 1955). Un hommage à Mme Emma Albani. Hebdo-Revue, p.10

    Labrèche-Larouche, M. (1997). Emma Albani : La dive, la vedette mondiale. Montréal : XYZ éditeurs.

    Lajeunesse, E. (1972). Mémoire d’Emma Albani. Montréal : Éditions du jour.

    MacDonald, C. (1984). Emma Albani: Victorian Diva. Toronto et London: Dundurn Press Limited.

    Massicotte, E. Z. (1913). Récits d’histoire canadienne. Montréal : librairie Beauchemin.

    Maurault, O. (1919). Albani. La musique, 6, 68-69.

    N/i.(24 août 1949). Le musée de la province s’enrichit d’un portrait de la célèbre Emma Lajeunesse. Le Devoir, p. 6.

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    Vachon, P. (1999). Emma Albani. Montréal : Lidec.

    Vachon, P. (2005). Emma Lajeunesse. Dans Dictionnaire biographique du Canada. Récupéré de : http://www.biographi.ca/fr/bio/lajeunesse_emma_15F.html

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    NOTES i MacDonald, C. (1984). Emma Albani : Victorian Diva. Toronto et London: Dundurn Press Limited.

    ii De la Chevrière, A. (26 novembre 1955). Un hommage à Mme Emma Albani. Hebdo-Revue, p.10

    iii Vachon, P. (1999). Emma Albani. Montréal : Lidec.

    iv Vachon, P. op. cit.

    v Lajeunesse, E. (1972). Mémoire d’Emma Albani. Montréal : Éditions du jour.

    vi Lajeunesse, E. op. cit.

    vii Vachon, P. (2005). Emma Lajeunesse. Dans Dictionnaire biographique du Canada. Récupéré de : http://www.biographi.ca/fr/bio/lajeunesse_emma_15F.html

    viii De la Chevrière, A. op. cit.

    ix Lajeunesse, E. op. cit

    x Lajeunesse, E. op. cit.

    xi Ibid

    xii Vachon, P. (2005). Emma Lajeunesse. Dans Dictionnaire biographique du Canada. Récupéré de : http://www.biographi.ca/fr/bio/lajeunesse_emma_15F.html

    xiii De la Chevrière, A. op. cit.

    xiv Lajeunesse, E. op. cit. p. 123

    xv Maurault, O. (1919). Albani. La musique, 6, 68-69.

    xvi De la Chevrière, A. op. cit.

    xvii Vachon, P. (2005). Op. cit.