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Bureau de dépôt : 1332 Genval 1 Editeur responsable : Sylvie Gambarotto Place Ardelle, 4 – 1331 ROSIERES

EGLISE PROTESTANTE UNIE DE BELGIQUE Eglise protestante de Rixensart Rue Haute, 26 A 1330 RIXENSART

Courants SEPTEMBRE – OCTOBRE 2011 Paraît tous les deux mois

BELGIQUE – BELGIE 1330 RIXENSART

P 000 674

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Après une période estivale propice aux découvertes et rencontres multicolores, à l’amitié partagée et à la tendresse renouvelée, ou bien encore à la contemplation paisible et au silence, l’équipe du Courants souhaite à chacun d’entre vous de vivre pleinement ce temps de la rentrée. Et puisque le rythme des uns diffère inévitablement de celui des autres en fonction de sa place dans le chemin de la vie, nous espérons que cette rentrée sera favorable aux retrouvailles, à la douceur, à la lumière, au courage aussi. La vie avec ses différentes étapes et ses enjeux, voilà ce qui a suscité la curiosité des rédacteurs pour ce numéro de septembre-octobre. Parmi les réflexions qui suivent vous trouverez d’abord celle de Sylvie Gambarotto qui présente succinctement quelle est la place des enfants dans les mondes biblique et protestant. Jean-François Sarrazin nous expose quelques explications sur la longévité des patriarches bibliques et la raison du retour à un âge plus respectable pour les générations suivantes. Nous espérons aussi que la sagesse de Jean de Stexhe sera une belle source d’inspiration pour la plupart. Laissant libre cours à un « débat intérieur », Yvette Vanescote s’interroge davantage sur le sens de la vie, exhortant chacun à la responsabilité vis-à-vis de son prochain. Signalons ici une nouvelle rubrique « A portrait tiré » qui vous présentera régulièrement un membre de notre communauté protestante de Rixensart. Vous aurez ainsi le plaisir de mieux faire connaissance avec Christiane Van Aelbrouck dont le cheminement très singulier ne manquera pas d’en intéresser plus d’un ! Enfin, n’hésitez pas à vous attarder sur la partie informative de ce journal qui vous indique les activités ecclésiales auxquelles vous êtes chaleureusement conviés. Bonne lecture et au plaisir de vous retrouver. Sylvie Gambarotto

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L’Ancien Testament a toujours accordé beaucoup de valeur à la mise au monde et à l’éducation des enfants. Le verset « Soyez féconds et prolifiques » (Genèse 1/28) n’est-il pas l’un des premiers impératifs de la Bible ? L’enfant, surtout si c’est un garçon, est un don de Dieu, le signe de sa bénédiction ; et la fécondité qui produit une famille nombreuse est source de joie. A l’inverse, la stérilité (souvent imputée à des femmes de patriarches) est une source de honte (Gen. 30/1 ; 1 Samuel 1/4ss.) qui entraîne toujours de grandes souffrances.

Toutefois, avoir des enfants ne suffit pas. Encore faut-il les éduquer. Premier objectif : leur inculquer des règles précises pour de bonnes relations familiales. Cette éducation se doit d’être rigoureuse car « qui ménage son bâton hait son fils, mais celui qui l’aime s’applique à le corriger » (Pr. 13/24). Son principal objectif est de conduire l’enfant à honorer son père et sa mère (Ex. 20/12) et à les « craindre » (Lév. 19/3). Cela est explicité par le Talmud : il s’agit d’aider à l’intérieur et à l’extérieur de la maison, mais aussi de nourrir et soigner ses parents, en évitant de les contredire. Beau programme qui ne fonctionne que s’il est réciproque ! C’est le cas puisque tout père, en tant que responsable légal, doit répondre aux besoins quotidiens du jeune. Il est « également obligé d’élever l’enfant dans le judaïsme, d’apprendre à un enfant masculin son métier,… de le faire circoncire, de s’occuper de son mariage. S’il n’est pas obligé de s’occuper du mariage de sa

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fille, il doit la munir suffisamment de vêtements pour qu’elle soit considérée comme mariable » (Cf. le Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, Paris, Cerf/Robert Laffont, 1996, p. 765). Une autre responsabilité majeure des parents israélites : initier leur progéniture dès le plus jeune âge à l’histoire du Peuple de Dieu. En effet, l’Ancien Testament insiste sur le devoir paternel d’enseigner les commandements de Dieu (Dt. 6/7), de transmettre l’histoire de l’alliance divine et de faire connaître la Torah. La valeur de l’enfant tient essentiellement au fait qu’un jour, il sera « fils de la Torah », et il assurera ainsi l’avenir du peuple de Dieu. Mais en dehors du contexte de l’alliance divine et de la Torah, l’enfant n’a pas une place spéciale dans sa famille. Pour ce qui est du Nouveau Testament, les passages relatifs aux enfants ne sont pas très nombreux. Par contre, lorsque Jésus les rencontre et les mentionne, c’est toujours pour transmettre à ses disciples des éléments fondamentaux de son message évangélique. Je vous livre brièvement deux exemples : 1) L’épisode où l’on apporte des enfants à Jésus afin qu’il les bénisse (Marc 10/13-16 et parallèles) : il exprime son indignation devant l’attitude dure et inhospitalière de ses disciples. D’où sa réaction bien connue : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le Royaume des cieux est à ceux qui sont comme eux » (Marc 10/14). A ces enfants qui n’ont pas encore atteint « l’âge de la Loi » et qui ne peuvent se prévaloir d’aucun mérite, « appartient le Royaume de Dieu ». Car la volonté de Dieu est d’offrir gratuitement et en dehors de toute vertu sa bienveillance aux petits de leur genre. Non pas parce qu’ils sont innocents, purs ou naïfs, mais plutôt parce que, venant les mains vides et sans aucune prétention de justice, ils font preuve d’une réception simple et accueillante de l’amour divin. La seule condition pour entrer dans le Royaume ne consiste-t-elle pas à faire confiance, à s’abandonner entre les mains paternelles, à se livrer à sa miséricorde et à son amour ? D’où l’affirmation de Jésus dans l’évangile de Marc : « En vérité, je vous le déclare, qui n’accueille pas le Royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera pas » (10/15).

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2) Dans l’histoire de la dispute des disciples qui cherchent à déterminer lequel d’entre eux est le plus grand (Marc 9/33-37), Jésus valorise fortement les enfants pour délivrer un message important sur la question du pouvoir et du service. Vouloir être premier, c’est devenir le serviteur de tous, y compris les plus simples. C’est donc accueillir joyeusement les petits et les faibles, dont l’enfant est l’image, sachant qu’ainsi c’est Dieu lui-même qui est accueilli : « Qui accueille en mon nom un enfant comme celui-là, m’accueille moi-même ; et qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé » (Marc 9/37). Cette rapide présentation concernant la place des enfants dans la Bible me conduit à rappeler brièvement comment le protestantisme s’est approprié ces réflexions bibliques. La théologienne suisse Francine Carillo affirme que « la théologie protestante, en considérant avant tout l’enfant comme un héritage du Seigneur et non comme la justification du mariage, lui rend le statut d’être humain à part entière, un être que les parents doivent mettre au monde et recevoir de façon responsable et confiante » (cf l’Encyclopédie du protestantisme ; Paris, Puf, 2006, p. 444). Les Réformateurs ont très vite accordé une grande importance à l’éducation et à l’enseignement des enfants. Luther montre l’exemple en demandant l’ouverture dans chaque ville et village d’une école pour filles et d’une autre pour garçons. Cela correspond bien sûr à la volonté de prendre soin de la jeunesse, mais aussi à la nécessité pour la Cité d’avoir des citoyens instruits. « Pour une ville, -dit Luther-, ce qui représente la plus belle et la plus grande des prospérités, la salut et la force, c’est de compter beaucoup de citoyens érudits, intelligents, honorables et bien éduqués qui peuvent ensuite amasser, conserver et bien utiliser les trésors et tous les biens » (Œuvres, T.4, p. 102). N’oublions pas que l’instruction religieuse des enfants est alors basée sur leur apprentissage de la lecture à même les livres bibliques, et par la mise à leur disposition d’un recueil pédagogique, le Petit Catéchisme. Ce souci d’offrir aux jeunes une éducation religieuse et civile de qualité se retrouve chez les calvinistes qui ont fortement encouragé le développement de la scolarité et favorisé l’innovation pédagogique. Ils ont souvent été des pionniers en la matière comme, par exemple, le

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célèbre Coménius (1592-1670). Ce théologien et pédagogue réformé tchèque s’est efforcé de définir les différents stades du développement de l’enfant et a proposé d’organiser sa formation en tenant compte de l’évolution de ses aptitudes cognitives. Pour lui, le but final de l’éducation était de permettre au jeune de devenir un acteur responsable de sa propre vie et de s’engager pour l’amélioration des structures sociales et même ecclésiales. Le protestantisme a ainsi joué un rôle décisif dans le domaine éducatif et a largement contribué à la mise place d’un enseignement laïque et obligatoire. Aujourd’hui, il me semble encore primordial d’inculquer à nos jeunes une vision particulière de l’être humain et de sa place à la croisée de plusieurs sphères : familiale, sociale, politique écologique… Une vision ancrée dans la Bible et un projet de vie qui insiste sur l’autonomie personnelle en lien avec le service du prochain et la responsabilité éthique. Il y a là un vrai défi pour nos Eglises et qui passe par une prise au sérieux des enjeux liés à la formation et par le renouvellement de nos pédagogies catéchétiques (enfants, adolescents et adultes). Sylvie Gambarotto

Coménius

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Non, je n’aborderai pas le sujet par une référence biblique. De prime abord, me remonte plutôt à l’esprit une chansonnette culottée : sans pudibonderies, je ne résisterai pas au plaisir de citer Brassens aux perspectives plus évangéliques que sa pudeur triviale ne le laissait paraître. L’une d’entre elles, intitulée « Le temps ne fait rien à l’affaire » entend trancher définitivement la question par quelques rimes bien senties. Extrait :

« Quand ils sont tout neufs, qu’ils sortent de l’œuf, du cocon, Tous les jeunes blancs-becs prennent les vieux mecs pour des cons. Quand ils sont devenus des têtes chenues des grisons, Tout les vieux fourneaux prennent les jeunots pour des cons. Moi qui balance entre deux âges, je leur adresse à tous un message : Refrain (dont je ne doute pas que vous fredonnez l’air) : Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con. Qu’on ait vingt ans, qu’on soit grand-père, quand on est con, on est con. Entre vous, plus de controverses, cons caducs ou cons débutants, Petits cons de la dernière averse, vieux cons des neiges d’antan.

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Petits cons de la dernière averse, vieux cons des neiges d’antan. » Avant de tirer l’échelle, suis-je bien sûr que l’affaire est entendue ? Même si l’ami Georges l’a dit et bien dit avec sa verdeur singulière, revenons quelques instants sur le chemin des écritures saintes : dans la longue histoire de sa rédaction, la Bible aborde le thème de l’expérience du temps qui passe sous des jours poétiques, moralisateurs, sentencieux, provocants ou interpellants, c’est selon. Ainsi, le Livre du pauvre Job, très patriarcal en son chapitre 12, déclame ce qui devrait être apprécié de nos anciens :

v.12. Chez les vieillards se trouve la sagesse, dans la longueur l’intelligence.

v. 13. C’est chez lui qu’appartient le conseil et l’intelligence. Le Psaume 92 (qui est postérieur), après un uppercut envers l’homme insensé et stupide, lance son chant fleuri :

v.6. Que tes œuvres sont grandes, Seigneur ! Comme tes pensées sont profondes !

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v.7. l’abruti n’en sait rien, l’homme stupide n’en a aucune intelligence.

v. 13. Les justes fleurissent comme le palmier, ils croissent comme le cèdre du Liban.

v. 14. Plantés dans la maison du Seigneur, ils fleurissent dans les cours du temple de notre Dieu ;

v.15. Ils sont encore féconds à l’âge des cheveux blancs, ils sont pleins de sève et verdoyants.

Le Livre des proverbes, en son chapitre 16, tresse, sous conditions, une couronne de lauriers aux anciens…C’est toujours bon à prendre :

v. 31. La tête aux cheveux argentés est une couronne de splendeur ; c’est sur la voie de la justice qu’on la trouve.

« Last but not least » ! Dans le premier testament, le livre de l’ Ecclésiaste offre, avec plus ou moins de justesse, des recettes pour toute personne en quête de sens et de bonheur. A mon sens, il faudrait lire ce livre comme on écoute un sage qui n’a rien à vendre mais qui souhaite simplement partager le fruit de sa réflexion. Un ancien qui transmet à la génération suivante son témoignage sur l’expérience de la vie humaine : le bonheur ne vient pas d’une illusion après laquelle on court. Il est à portée de main : carpe diem, cueille chaque jour comme s’il devait être le dernier. Prends soin de la vie et de ceux qui t’entourent, car tout à une fin. Petits morceaux choisis du chapitre 3 :

v.10 J'ai vu à quelle occupation Dieu soumet les fils de l'homme. v.11. Il fait toute chose bonne en son temps; même s’il a mis dans

leur cœur la pensée de l'éternité, bien que l'homme ne puisse pas saisir l'œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'à la fin.

v.12. J'ai reconnu qu'il n'y a de bonheur pour eux qu'à se réjouir et à se donner du bien-être pendant leur vie;

v.13. mais que, si un homme mange et boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail, c'est là un don de Dieu.

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v.15. Ce qui est a déjà été, et ce qui sera a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé.

v.12. Qui sait si le souffle des fils de l'homme monte en haut, et si le souffle de la bête descend en bas dans la terre?

v.22. Et j'ai vu qu'il n'y a rien de mieux pour l'homme que de se réjouir de ses œuvres : c'est là sa part. Car qui le fera jouir de ce qui sera après lui?

D’accord, profiter au mieux du temps présent dans un contexte où tout est vanité ! Il y a du vrai, mais est-ce cela la véritable sagesse ? Cela me semble un peu court et insuffisant… Pour un chrétien, la perspective dans laquelle inscrire notre sagesse de vie, qu’elle soit brève ou longue, me semble parfaitement aboutie dans ces paroles que Mathieu met dans la bouche de Jésus de Nazareth au terme du sermon sur la montagne ( Mt 7/ 21-29). Il s’agit de la parabole du roc. Je vous confie que ce texte nous parle d’autant plus, à mon épouse Catherine et à moi-même, que nous l’avions choisi dans le cadre de la célébration de notre mariage le 13 octobre 1979 (Cela fait un bail qui nous range dans la catégorie des têtes chenues des grisons…) :

Sermon sur la montagne, Carl Heinrich Bloch

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v. 21 Il ne suffit pas de me dire : " Seigneur ! Seigneur !"

pour entrer dans le Royaume des cieux ; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux.

v. 24. Tout homme qui écoute ce que je vous dis et le met en pratique, est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé et s'est abattue sur cette maison ; la maison ne s'est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.

Le Christ nous propose de construire, de réaliser, de faire quelque chose de nos vies. Que construisons-nous une vie durant ? Le royaume de Dieu ou le nôtre ? Dieu veut nous voir bâtir notre maison, c'est-à-dire prendre des décisions concernant nos vies. Nous recevons de Dieu, non seulement la liberté, mais aussi l'envie et la force de le faire. Dieu regarde nos réalisations comme une mère et un père qui, trouvant beau le gribouillage de leur enfant, vont le garder précieusement parce que c'est lui qui l'a fait. Il ne faut donc pas se donner trop d’importance en surestimant ce que nous construisons car, aux yeux de Dieu, cela ne nous fait rien gagner, cela ne nous fait rien perdre non plus. En effet, ce n'est pas la qualité de nos constructions qui détermine notre appartenance au royaume de Dieu qui, lui, est le seul à demeurer, mais plutôt la fondation de nos maisons… Or le fondement du royaume de Dieu, c'est Jésus-Christ. C'est lui le rocher sur lequel Dieu nous invite à construire. Mais que veut dire : bâtir sa maison sur le rocher, construire sa vie à travers Jésus ?

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Il le dit lui-même : Quiconque entend ... ces paroles et les met en pratique sera comme un homme avisé qui a construit sa maison sur le roc (Mat 7, 24). De quelles paroles s’agit-il ? N’est-ce pas celles qui précèdent cette parabole du roc, à savoir tout le sermon sur la montagne en commençant par les béatitudes ( Mt 5, 1-12) ? Je profite de l’occasion pour remercier Hegbert Rooze qui, lors d’une étude biblique passionnante organisée sur le sujet par notre Eglise de Rixensart, se réfère à l’heureuse traduction de la Bible de Chouraqui :

v.3. En marche, les humiliés, du souffle ! Oui, le royaume des cieux est à eux.

v. 4. En marche, les endeuillés ! Oui, ils seront réconfortés ! v.5. En marche, les humbles ! Oui, ils hériteront la terre ! v.6. En marche, les affamés et les assoiffés de justice….

La question de fond est celle-ci : Qui est honoré, exalté, loué par ma construction ? Moi ou Dieu ? Par rapport à ce que Dieu fait, nos œuvres ne sont que des dessins mal faits, et pourtant Dieu dit partout que ses enfants font de grandes choses… Alors, que le chrétien exalte l'œuvre de Dieu en lui et pour lui ! C'est une démarche d'amour réciproque qui crée et qui préserve. C'est cela la volonté de Dieu et la maison sur le roc : l'amour de l'autre et de ce qu'il fait. Ainsi, pour être sage, espérons que le temps qui nous est donné à chacun de vivre soit du mieux possible l’occasion du renversement intérieur inspiré par le sermon sur la montagne.

Jean de Stexhe

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Tout le monde connaît, même s’il n’est pas un lecteur assidu de la genèse, la longévité particulière des patriarches bibliques, notamment ceux qui précèdent le déluge mais aussi les suivants. Cette longévité est même rentrée dans le langage populaire. Ne dit-on pas « vieux comme Mathusalem » ?

Mathusalem est effectivement le champion en terme de longévité : 969 ans, suivi de près par Adam, qui ouvre la série, avec 930 années de vie, et c’est Noé qui ferme la série antédiluvienne avec 950 années. On dénombre dix patriarches « ancêtres » de l’humanité qui sont listés au chapitre 5 de la Genèse. Ces champions en espérance de vie vivent entre 777 ans (Lémek) et 962 ans (excepté Hénoch qui, tout comme le nombre de jours dans une année, ne vivra que 365 ans. Mais il ne mourut pas, donc on ne peut pas parler de durée de vie) !

Notons également que, non seulement ces dignes ancêtres vivent longtemps mais ils restent fertiles très tard, procréant parfois après la centaine.

Mathusalem

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Ces détails ont donné lieu à de nombreux commentaires, certains plus ou moins farfelus. Avec le récit de la création de Genèse 1 et celui du déluge, c’est probablement un des textes qui a le plus donné matière à discussions sur la valeur scientifique des écrits de la Bible. Cette généalogie a été utilisée pour dater la création : 4000 ans avant Jésus Christ. C’est elle, également, qui est à la source du calendrier juif.

Aujourd’hui, à part quelques créationnistes purs et durs, nul n’oserait encore se battre pour défendre une telle jeunesse de la terre, et il est clair que, malgré ou à cause de leur extrême précision, ces détails ont une autre signification. La littérature rabbinique, les targums, nous donnent des éléments d’interprétation. Dans son excellent ouvrage intitulé « Commencements », François Castel délivre un aperçu que je reproduis ci-après :

« De nombreux travaux ont entrepris d’éclairer la signification des âges donnés aux patriarches antédiluviens. Faut-il voir derrière ces nombres des rapports avec les fêtes d’Israël ? Avec la construction du Temple ? Faut-il chercher des liens arithmétiques avec le calendrier ? Seul le cas d’Hénoch, lié à l’activité solaire nous semble évident. De son coté, le Pentateuque samaritain propose des chiffres sensiblement différents. Il semble poursuivre une double intention théologique. Tout d’abord, il montre que l’âge des patriarches, exception faite pour Noé, a régulièrement décru : Adam 930 ans, Seth 912, Enosh 905, Caïnan 910, Melaleel 895, Yared 847 (versions habituelles 962), Hénoch 365, Mathusalem 720 (versions habituelles 969), Lamek 653 (versions habituelles 777), Noé 950.

Cette diminution des possibilités de la vie humaine va dans le sens connu de l’éloignement de l’âge d’or, où tout était plus pur, donc plus grand, plus accompli. Nous assistons à la dégradation progressive depuis les origines. Bientôt Dieu limitera la vie humaine à 120 ans, et les hommes ne vivront guère plus de 70 ans, selon les récits bibliques postérieurs aux

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patriarches, qui font encore exception par leur incroyable longévité.

Les corrections de la version samaritaine ont une seconde raison. Il importe qu’Hénoch soit encore vivant à la naissance de Moïse, pour pouvoir lui communiquer tous ses secrets. Il importe également que Lamek et Mathusalem meurent l’année même du déluge. Nous voyons que la généalogie répond à plusieurs motifs. Les rois antédiluviens sont devenus des patriarches. Ils auront toutes les qualités des rois, mais ils seront hommes devant Dieu seul. Ils ne seront pas à l’origine des royaumes les plus prestigieux, Noé sera le père de toutes les nations ».

Pour finir, j’en viens à cette décision divine de limiter la vie de l’homme à 120 ans. Elle a été prise au moment de cet épisode étrange qui précède le déluge où les fils de Dieu prennent pour femmes les filles des humains (Genèse 6) : « Mon souffle ne restera pas toujours dans l’être humain, car celui-ci n’est que chair; ses jours seront de cent vingt ans » (Genèse 6.3). Notons ici la distinction entre l’entité individuelle qu’est l’être humain, être de chair, et l’Homme en tant qu’humanité (l’Adam). D’ailleurs, seuls quelques personnages exceptionnels porteurs d’une mission spécifique échapperont à la règle.

Pourquoi cent vingt ans ? �a, c’est une autre histoire.

On peut aussi remarquer que c’est dans le cadre d’un espace clairement limité que l’organisation des étapes de la vie pourra prendre place : enfance, jeunesse, âge adulte, vieillesse. C’est aussi une façon de mettre de l’ordre. Je mettrai cela en parallèle avec le quatrième jour de la création du monde qui est celui de la mise en ordre par la création des cycles des jours et des saisons.

Jean-François Sarrazin

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S’arrêter. Longtemps. Dans le désert. Pas besoin de rejoindre ces si

belles dunes marocaines pour s’immerger dans le silence. Se lever de

grand matin suffit, en général, pour trouver un silence propice à la

réflexion.

S’asseoir et faire le vide dans son esprit. Etre disponible. Disponible

pour une parole venue d’ailleurs. Disponible aussi au monde, aux

vagues puissantes de ce monde en souffrance.

S’arrêter, réfléchir à ce thème proposé : « les âges dans la Bible ».

Thème lié indiscutablement au temps qui s’écoule… Quelle

signification donner à ces âges, si ce n’est une signification

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documentaire, en regard de ce qui se passe dans la Corne de

l’Afrique ?

Parler de l’âge d’Abraham ou de Mathusalem et confronter cela à

l’âge de la mortalité infantile dans cette région…

Je suis torturée, taraudée par ces nouvelles désolantes.

Pas encore assez de sagesse pour pouvoir rester à des études de style

rabbinique, alors qu’on crève de faim à huit heures d’avion de chez

moi. Ce sont nos voisins ou presque.

Sans doute qu’un vrai rabbin, un bon, me dirait que réfléchir à l’âge et

plonger dans les mystères de la numérologie juive conduisent au

monde. Peut-être.

Je ne suis pas assez calée, ni philosophe, pour déceler les liens ténus,

le fil d’Ariane, qui me conduirait sur ce chemin.

S’arrêter. Accepter que le temps qui s’écoule et nous conduit à travers

les différents âges de la vie soit dans les mains de Dieu. Comment

comprendre cela ?

Comment éviter l’écueil d’une sorte de fatalisme qui rend Dieu

responsable de la durée de nos vies, de toute vie, indépendamment de

notre responsabilité, de la manière dont nous vivons : comportements

suicidaires à plus ou moins long terme, style de vie, manque de

solidarité mondiale. Dieu est-il responsable de l’âge auquel ces petits

bouts d’hommes décharnés meurent, à l’âge auquel nos gosses de

riches en surpoids s’amusent sur leur iPod ?

Veut-Il la sécheresse (n’en déplaise à Elie) dans cette région de

l’Afrique pour faire comprendre aux favorisés chrétiens du monde

entier (et il y en a un paquet dans l’hémisphère nord) qu’il est temps

de gérer la consommation autrement, en pensant aux déséquilibres

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climatiques, aux tragédies annoncées qui vont frapper d’abord les

pauvres.

Peu à peu, très lentement, une certaine conscience vient chez les plus

responsables, mais l’intérêt personnel et l’appât du gain priment

encore dans tant de situations.

S’arrêter. Encore pour un peu de temps. Reconnaître nos propres

responsabilités, dans notre santé, dans celle des autres, dans notre

manque de solidarité, en société, de mille manières. Reconnaître notre

égoïsme foncier qui toujours nous place face à nous-mêmes, à un

moment ou un autre de notre vie : tant de choses que nous ne sommes

pas prêts à lâcher, tant de privilèges que nous n’avons pas envie

d’abandonner, tant de confort qu’il est si difficile de partager, tant,

tant et tant.

Mais au fond, n’est-ce pas ici la clé de mon problème : pouvoir causer

sans arrière-pensée de l’âge des patriarches ? Oui, on peut le faire,

lorsqu’on a la conscience en paix d’avoir fait ce qu’il faut pour

changer le monde, en commençant par « relooker » notre manière

d’être : solidarité, attentions pour les autres, prévenance, partage,

empathie, amour, simplicité de vie, renoncement à certains privilèges,

diminution de la consommation… La liste n’est pas exhaustive.

Allons, il faut repartir sur ce chemin-là, aller à la rencontre du malheur

du monde...

En échange, gageons que nous découvrirons très vite que les âges dans

la Bible ne concernent pas qu’un nombre astronomique d’années des

champions de longévité, mais aussi bien d’autres choses, beaucoup

plus profondes sur le sens de la vie.

Yvette Vanescote

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Afin de mieux vous faire connaître l'un ou l'autre membre de notre paroisse, et, comme suggéré dans le Courants de juillet-août, voici le premier portrait que nous vous proposons.

Christiane Van Aelbrouck a bien voulu ouvrir cette rubrique en nous parlant de sa vie, de ses motivations, intérêts et actions. Christiane, veuve depuis 9 mois d'André Van Aelbrouck, est originaire de Genève. Elle a un fils et deux petits-enfants déjà adultes. Toute sa vie a été marquée par le bénévolat, exercé avec un profond sens de la solidarité et une grande discrétion. Dès sa prime jeunesse, elle s'est occupée de l'école du dimanche à Genève, puis plus tard en Belgique à l'Eglise de l'Observatoire (devenue Eglise du Botanique). Elle a toujours aimé la musique et était fort attirée par l'accordéon ! Mais étant donné la présence d'un piano chez ses parents, notre

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amie a été priée de "s'attacher" à cet instrument... et le plaisir est venu en jouant. C'est ainsi qu'elle a tenu l'harmonium dans sa paroisse à Genève puis, arrivée en Belgique, a tenu l'orgue à l'Eglise de l'Observatoire. Et enfin, lorsqu'elle vient en 1961 s'établir avec son mari à Rixensart, elle tient l'orgue de sa nouvelle paroisse alors guidée par le pasteur David Shank. En dehors de son grand intérêt pour la musique, Christiane a accepté plusieurs engagements dans la vie civile : - membre du conseil d'administration de l'orphelinat protestant situé à Uccle ; - participation enthousiaste à la création du centre CULTUREL protestant à Rixensart, en accord avec le Consistoire ecclésial du moment et au sein d'une équipe très dynamique. Indépendant du pasteur et de son Consistoire, ce centre est resté très actif durant une bonne dizaine d'années. - Au niveau de la commune de Rixensart, Christiane a participé à la consultation pour nourrissons et à la ludothèque, Centre qui proposait le prêt de jouets et jeux aux enfants, et cela jusqu’à l’adolescence. Par ailleurs, toujours intéressée par la découverte et la rencontre de l’autre, elle rejoint un petit groupe fraîchement constitué en Belgique qui s’inspirait d’un groupe français déjà existant portant le nom de « Jeunes Femmes ». En Belgique ce noyau naissant pris le nom de « Présence ». Il se voulait, et se veut toujours, un mouvement de réflexion ouvert à toutes, sans dénomination philosophique spécifique. Enfin, elle rejoint le Centre d’Infor-Famille à Wavre dans lequel elle collabore activement à l’organisation de conférences pouvant répondre aux préoccupations particulières du public de ce Centre. Comme vous pouvez le constater, les rapports humains ont largement intéressé et motivé Christiane. Notre amie reconnaît

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avoir toujours privilégié les activités en accord avec les valeurs chrétiennes. Maintenant âgée de 81 ans et devant faire face à un handicap très contraignant, elle a renoncé à toute participation active, mais souhaite garder le contact avec la paroisse, par l'intermédiaire de Courants dont elle apprécie le contenu. Protestante d'origine, elle l'est toujours restée et tient fort à cette identité, même si elle s'est éloignée des structures de l'Eglise en général. Elle reconnaît que sa foi n'a pas été un long fleuve tranquille, que doutes et remises en question ont fait partie de son existence. Qui est Dieu ? Qu'est-ce que Dieu ? Si Christiane vit sa foi autrement, le Christ, Lui, reste au centre de sa vie. Et pour elle, un verset la guide tout particulièrement :

« Je suis le chemin, la vérité et la vie ». (Evangile de Jean, 14, verset 6).

Micheline Duchamps.

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Le CAFE THEOLOGIQUE de RIXENSART

se tient chaque deuxième mardi du mois de 20 à 22 heures.

2ème SEMESTRE 2011

Au Centre Culturel Protestant de Rixensart rue Haute, 26a

www.egliseprotestanterixensart.be

L’entrée est libre ; il suffit d’honorer ses consommations. Chacun(e) est bienvenu(e) : la diversité des horizons enrichit l’échange. C’est un lieu de convivialité autant que de questionnement et de recherche de sens. La parole circule librement au départ des participants et entre eux ; un(e) invité(e) relance le débat en fonction de ses compétences et expériences. Mardi 13 septembre : « La Réforme chez nous : un siècle de notre Histoire à travers un roman palpitant ! » animé par l’écrivain et récitante belge, présidente de l’association « Parler d’être » Pascale HOYOIS . Elle présentera les deux premiers tomes de son roman historique paru aux éditions Parler d’être « La chênaie à Jacinthes ». tome 1 : « Les dissidents du 16ème siècle » tome 2 : « Journal à quatre mains sous la Réforme ». Par le biais de lecture d’extraits, elle évoquera les parallèles entre le 16ème et le 21ème siècle ainsi que les différents thèmes abordés dans le roman : Réforme, Humanisme, Renaissance, une période charnière de la pensée occidentale dans le vaste mouvement de liberté de pensée qui a bouleversé l’Europe au 16ème siècle. Dédicaces possibles à l’issue du Café Théologique. A 19h, un repas convivial ouvrira ce premier Café théologique. S’adresser à la pasteure

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Mardi 11 octobre : « Les systèmes d’échanges locaux (SEL) : la solidarité repensée » animé par Jean-Christophe FERIR. Des SELs (Systèmes d’échanges Locaux) fleurissent un peu partout en

Belgique. Il en existe actuellement une soixantaine pour la Wallonie et

Bruxelles. Les SELs sont des réseaux d’échange multilatéraux et conviviaux qui

favorisent l’entraide et les échanges qui ne se basent pas sur les lois du marché,

le profit, la richesse financière, ni sur l’idée de rentabilité ou de compétitivité.

Jadis, on s’entraidait entre voisins au sein des communautés villageoises. Les

SELs peuvent-ils être considérés comme une nouvelle forme de solidarité,

repensée au regard de l’évolution de notre société ?

Mardi 8 novembre : « La sécurité sociale en Belgique : perspectives de réformes » animé par Christophe SOIL, conseiller au cabinet de la Vice-première Ministre et Ministre des Affaires sociales Laurette Onkelinx. Plusieurs états européens ont déjà réformé leur système de sécurité sociale, et notamment la branche « soins de santé ». Nul ne contestera que, malgré les mouvements d’immigration, les populations européennes sont vieillissantes et qu’un système fondé sur le principe d’une solidarité inter-générationnelle a peut être … vécu. Comment faire bouger un tel « édifice » dont les mécanismes se déploient sur le long terme ? Des mesures de transition s’imposent, oui, mais lesquelles ? Des réformes visant à une plus grande responsabilisation - tant acteurs, bénéficiaires ou prestataires -, seront sans doute nécessaires, mais cela suffira-t-il ? Christophe Soil abordera ces questions également dans le contexte politique et institutionnel actuel très ardu qu’est celui de la Belgique.

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Partages Bibliques

En ce début d’année paroissiale, nous aurons la joie d’être guidés par

la pasteure de l’Eglise du Botanique (Bruxelles), Heike Sonnen, qui

nous fera découvrir « quelques personnalités féminines dans la

Genèse ».

Soyez tous les bienvenus aux séances suivantes :

les jeudis 22 septembre et 27 octobre à 19h30

(au temple de Rixensart).

Dates des réunions du Consistoire

Voici la prochaine rencontre de notre Consistoire qui veille à

appliquer le mieux possible les différents projets de notre

communauté de Rixensart et à gérer les affaires courantes :

le jeudi 29 septembre à 19h30.

Journée sans voiture

18 septembre 2011

Attention !

Le dimanche 18 septembre, seul les piétons et vélos auront droits de

cité à Rixensart et ses environs. Les voitures feront une pose ainsi que

l’Eglise protestante de Rixensart qui n’assurera pas le culte ce jour-là,

ni le jour précédent.

Le consistoire

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A partir du 4 septembre 2011 et pour la cinquième année consécutive, l'Eglise protestante de Rixensart propose à qui le désire, de partager dans ses locaux un petit-déjeuner communautaire. Cette activité se déroule CHAQUE PREMIER DIMANCHE DU MOIS de septembre 2011 à juin 2012 (relâche en juillet et août). Nous favorisons les magasins Oxfam en proposant quelques produits issus du commerce équitable (jus, choco, miel, céréales, café, …). Petits pains, sandwiches, fromage, oeufs à la coque, yogourt, confitures « maison »… viendront compléter ce solide premier repas de la journée.

Organisation pratique

Début du petit-déjeuner à 9h 30

L'inscription est obligatoire (jusqu'à 20h la veille du dimanche concerné) et peut être faite de différentes manières : 1) par e-mail : s.gambarotto@skynet.be 2) par téléphone : 02.635.44.20 3) par courrier : Sylvie Gambarotto – Place Ardelle, 4 – 1331 Rosières 5) lors d'un culte précédent en s'inscrivant dans le carnet « Petit-déjeuner » Exemple : Merci d'y indiquer : petit-déjeuner du 4/09 + Nbre de personne(s)

Participation demandée : 2€ par personne (gratuité aux enfants jusqu’à 12 ans inclus)

BIENVENUE à toute personne désireuse de commencer sa journée par un moment de convivialité avant de participer au … repas

spirituel qui débute habituellement à 10h30 avec le culte.

4 septembre / 2 octobre / 6 novembre / 4 décembre 2011 1er janvier / 5 février / 4 mars / 1er avril / 6 mai / 3 juin 2012

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Il est banal d’affirmer que la plupart d’entre nous apprécions entrer dans un centre paroissial accueillant, propre et bien agencé. Un jardin où bosquets, pelouse et plantes s’épanouissent harmonieusement, un temple aéré et lumineux qui invite au recueillement et au partage, des salles favorisant la réflexion et l’amitié fraternelle. Pour cela, un nettoyage annuel n’est pas de trop, et nous avons besoin de vos bras, de vos outils et de votre bonne humeur ! Un grand merci à tous ceux qui viendront à ce rendez-vous utile et manuel :

dimanche 25 septembre de 12h à 16h au Temple (repas tiré des sacs).

Buffet Théologique

du dimanche 23 octobre 2011 Au Temple de Rixensart (Rue Haute, 26 A)

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Programme - 10h30 : Culte cherchant à « dire Dieu » en chansons, animé par le pasteur de l’Eglise protestante de Frameries, CLAUDE-ARTHUR DANLOY . Les chants proposés ont pour thème tant la foi que le doute, tant la joie que la peine. Elles parlent aussi des difficultés à vivre nos relations mais elles proclament que « malgré tout » un possible meilleur est à créer, ici et maintenant. 12h : Repas Auberge Espagnole (apporter un plat salé ou sucré que nous partagerons ensemble)

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BIENVENUE A CHACUN !

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. Agenda Septembre - Octobre 2011 .

Septembre 2011

Jeudi 1 : 9h30 - 12h ; 14h - 16h Permanence pastorale tous les jeudis au temple. Dim 4 : 9h30 Petit déjeuner solidaire 10h30 Culte/Ecole du dimanche Mar 6 : 18h30 Réunion du C.A.C.G. Jeu 8 : 19h30 Réunion de préparation de la sortie en Cévennes 2012. Dim 11 : 10h30 Culte (Cène) Mar 13 : 10h Pastorale à l’Eglise du Musée 19h Café Théologique précédé d’un repas Dim 18 : !!! Pas de culte (journée sans voiture) Mer 21 : 19h Assemblée de District Jeu 22 : 19h30 Partage biblique animé par Heike Sonnen Dim 25 : 10h30 Culte 12h–16h Nettoyage d’Automne

Mar 27 : 9h-16h Journée Pastorale Jeu 29 : 19h30 Consistoire

Octobre 2011

Dim 2 : 9h30 Petit déjeuner solidaire 10h30 Culte/Ecole du dimanche Dim 9 : 10h30 Culte (Cène) Mar 11 : 10h Pastorale 20h Café Théologique Dim 16 : 10h30 Culte Mer 19 : 19h Assemblée de District Dim 23 : 10h30 – 14h Buffet théologique Jeu 27 : 19h30 Partage biblique Dim 30 : 10h30 Culte de la réformation

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RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

EGLISE PROTESTANTE DE RIXENSART Rue Haute 26 a - 1330 Rixensart.

Culte dominical à 10 h 30. Pasteur : Sylvie Gambarotto – Place Ardelle, 4 – 1331 Rosières. Tel : 02.653.44.20 – Bureau Temple : 02.652.26.11.

Site internet : www.egliseprotestanterixensart.be Consistoire de l’Eglise : Président : François-René MARTENS (0486/63.28.18) Membres : Vincent BLOMMAERT (02.353.04.71) - Yolande BOLSENBROEK (016.25.80.31) – Jacqueline LIGNON (010.41.56.41)– Nicole MATHOT (010.41.80.46) – Martine REY (02.653.77.02) - Jean-François SARRAZIN (02.358.23.38). Conseils d’Administration de l’ASBL : Président : Philippe ROMAIN (010.61.40.67) Secrétaire: Eric LION (02.653.63.88) Membres : Marc CHOME, François-René MARTENS Trésorier : Cédric LEBON (02.675.67.99) Délégués au District : François-René MARTENS – Jean-François SARRAZIN- Paul BURE (suppl.) Jeunesse : s’adresser à la pasteure et à Yolande BOLSENBROEK. Bibliothèque : Micheline DUCHAMPS (02.653.01.67), Catherine de STEXHE (010.41.24.11) Courants : Micheline DUCHAMPS, Jean-François SARRAZIN, Sylvie GAMBAROTTO, Jean de STEXHE, Pierre VECHE. Compte bancaire : BE71 0682 – 0659 - 4869 du Conseil de Gestion de l’Eglise Protestante de Rixensart - Rue Haute, 26 A - 1330 Rixensart. Café Théologique : S. GAMBAROTTO, W. Rey, Vincent DUBOIS (SPEP) Contacts avec le Centre Social Protestant : Délégué : William REY (02.653.77.02) Contacts avec Solidarité Protestante : Eric LION Service diaconie : Nicole MATHOT Editrice responsable : Sylvie Gambarotto, pasteure – Rue Haute, 26A - 1330 Rixensart – s.gambarotto@skynet.be