ELEMENTS DE CAHIER DES CHARGES POUR LE DIAGNOSTIC ET LE RENFORCEMENT … · LES EXIGENCES DE...

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ELEMENTS DE CAHIER DES CHARGES POUR LE DIAGNOSTIC ET LE RENFORCEMENT :

LA VISION D’UN BUREAU D’ETUDES

quels diagnostics pour quelles finalités ? quels moyens d’études et d’investigations, pour quels résultats ?

JOURNEES TECHNIQUES DE L’AFPS AUX ANTILLES - octobre 2017

Claude HAUSS Ingénieur en structures et génie parasismique Gérant de BET HAUSS SARL

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Le bâtiment répond-il aux règles en vigueur ? Si non : est-il suffisamment solide ? Si non : le risque est-il acceptable ? Si non : est-il renforçable ? Si oui : à quel niveau faut-il le renforcer ? quelles conditions réglementaires et techniques ? quel prix ?

1- QUELLES QUESTIONS POUR UN DIAGNOSTIC SISMIQUE ?

Eléments de cahier des charges de diagnostics et renforcements

Sa vocation est d’alimenter les critères de décision de gestion du patrimoine bâti, sans se substituer au gestionnaire

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Le diagnostic de vulnérabilité Le diagnostic approfondi Le diagnostic XXL avec recalcul « vintage » L’APD La MOE complète

2- LES DIFFERENTS NIVEAUX D’ETUDES


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3- LE DIAGNOSTIC DE VULNERABILITE

ENONCE EXACT : « EVALUATION DE LA PRESOMPTION DE VULNERABILITE PAR UNE METHODE INDICIELLE »

Repose sur une approche qualitative : • Reconnaissance d’une typologie de structure • Identification de facteurs de vulnérabilité • Quantification des facteurs de vulnérabilité


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C’est une méthode qualitative : visuelle et statistique On parle aussi de méthode « indicielle » Devrait être appelée « pré-diagnostic » On parle aussi d’ « inventaire sismique » Plutôt fait pour un parc à larges échantillons de typologies et de

vulnérabilités, mais peut constituer une première approche pour des bâtiments isolés

Base scientifique : les cahiers 24 et 25 de l’APFS Méthode enrichie par le BET HAUSS et GEOTER avec un approche de

risque probabiliste

Elle est très pertinente lorsque réalisée par des experts en structures Est souvent obligée de se passer des plans Il ne contient pas de proposition concrète de renforcement

3- LE DIAGNOSTIC DE VULNERABILITE : VOCATION


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Sert à « DEGROSSIR LE PROBLEME » et éviter des investigations lourdes systématiques et couteuses

CLASSE des bâtiments du présumé le moins vulnérable au présumé le plus vulnérable : HIERARCHISE les problèmes

FILTRE les bâtiments indiscutablement « irrattrapables » et ceux indiscutablement conformes

Il reste alors les bâtiments ELIGIBLES à un renforcement

On parle de « PRESOMPTION » de la vulnérabilité

On parle « D’INDICATEUR » de pertinence de renforcement

On parle D’EVALUATION des coûts : méthode macro-économique basée sur des statistiques, avec une incertitude de +/- 25% (enrichissement BET HAUSS-GEOTER)

C’est une étude PREALABLE , qui est du niveau d’une aide à la programmation

3- LE DIAGNOSTIC DE VULNERABILITE : VOCABULAIRE


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3- LE DIAGNOSTIC DE VULNERABILITE : LIMITES DU MODE « AUTOMATIQUE »

Structures contemporaines complexes et peu lisibles

Banque de France (IEDOM) Martinique 2004


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Structures réputées conformes à des règles parasismiques

Restaurant inter-administratif d’Annecy 2004


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Structures récentes sur pieux et sols liquéfiables

Supermarché à Lourdes 2003 mais PC ?


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Les structures ayant bénéficié d’une modélisation ou de calculs de conception (« engineered structures »)

Palais de justice d’Annecy 1976


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Les bâtiments historiques et anciens : l’application des critères technico-économiques

Hôtel de Ville de Salon de Provence 1665


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3- LE DIAGNOSTIC DE VULNERABILITE : LES NOTIONS ET LES FINALITES

Quelle est la qualité parasismique du

bâtiment ?

Quel est le risque ?

Quelle priorité à agir sur ce bâtiment plutôt qu’un

autre ?

Si action, laquelle ? Pour quel coût ?

VULNERABILITE de 0 (faible)

à 200 (extrême)

Aléa Acceptable, Tolérable, ou

Inacceptable en fonction du nombre

de victimes

PRIORITE P1 AUX BATIMENTS A PLUS GRAND NOMBRE DE

VICTIMES

INDICATEUR DE PERTINENCE

ET ORIENTATION (renforcement ou reconstruction)

Enrichissements BET HAUSS -

GEOTER


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3- LE DIAGNOSTIC DE VULNERABILITE : EXEMPLE DE DIAGRAMME DE CLASSIFICATION ET PRECONISATION

Diagnostics de 4 communes pour la DDTM13 - 2012 Eléments de cahier des charges de diagnostics et renforcements

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3- LE DIAGNOSTIC DE VULNERABILITE : LES AVANTAGES COMPETITIFS

Lourdes : analyse de 236 bâtiments (700 blocs ?) Soit 90 établissements Environ 480 000 m² Environ 85 000 personnes

Conservation : 15 % des bâtiments Reconstruction : 29% des bâtiments

Eligibles au renforcement : 43 % des bâtiments (103) Modélisations pour statuer sur l’éligibilité à un renforcement : 13 % des bâtiments (30)

DIAG VULNERABILITE : qques centaine de k€

DIAG MODELISATION : plusieurs M€

DIAG MODELISATION : environ 50 % du parc

(compte-tenu des sans-suite)


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4- LE DIAGNOSTIC APPROFONDI

Est individualisé à chaque bloc structural Fait appel à des calculs de structures et modélisations Nécessite plus de connaissances des existants : sol,

structure et fondations Nécessite de choisir un niveau de protection (couple

agression - état limite)

(N’a pas la même structure selon que l’on envisage un renforcement ou non)


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4- LE DIAGNOSTIC APPROFONDI : LES EXIGENCES DE PERFORMANCE D’UN RENFORCEMENT

Niveau d’agression sismique Niveau d’endommagement admis

0,6500,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

8,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00

Pseu

do-a

ccél

érat

ion

(m/s

²)

Période (s)

EC8B-IVq=1,70

PS92S1-Dq=1,70

PS69

Aléa Spectre

Etat limite

0 % 100 %

Arrêté 22.10.2010 : Les paramètres pour un bâtiment neuf sont imposés


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0,6500,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

8,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00

Pseu

do-a

ccél

érat

ion

(m/s

²)

Période (s)

EC8B-IVq=1,70

PS92S1-Dq=1,70

PS69

Aléa Spectre

Etat limite

0 % 100 %

Arrêté 22.10.2010 : Si renforcement seul et volontaire : libre Si modifications de surfaces ou diminution de planchers

limitées : l’agression peut être réduite forfaitairement de 40% Autre cas : appliquer les règles générales


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0,6500,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

8,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00

Pseu

do-a

ccél

érat

ion

(m/s

²)

Période (s)

EC8B-IVq=1,70

PS92S1-Dq=1,70

PS69

Aléa Spectre

Etat limite

0 % 100 %

RENFORCEMENT VOLONTAIRE LIBRE : Difficulté de faire des choix, d’autant qu’états limites et

méthodes de calcul sont liés : on ne peut pas mélanger les uns et les autres arbitrairement

? ?


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Niveau d’agression

Sismique (période de retour)

2475 ans

475 ans

225 ans

Niveau d’endommagement

Admis (état-limite)

ELNC

ELSD

ELDL

Méthodes de calcul et de modélisation

possibles

PUSH OVER OBLIGATOIRE

Méthodes modales et linéaires


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4- LE DIAGNOSTIC APPROFONDI : LES EXIGENCES DE PERFORMANCE D’UN RENFORCEMENT considérations complémentaires

Le Code de l’Environnement Art.R562-5 limite à 10% de la valeur du bien les travaux qui seraient

rendus obligatoires par le PPRN

La faculté de pouvoir réduire de 40% le niveau d’agression est un arbitraire réglementaire. Elle

peut être technico-économiquement non pertinente, et ne renseigne aucunement sur le

risque


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4- LE DIAGNOSTIC APPROFONDI QU’EST-CE QUE MODELISER ?

En ingénierie la modélisation est une simulation de la réalité, une maquette, en général virtuelle, que l’on peut interroger pour vérifier ou prédire des résultats, par nature variables en fonction de données d’entrée.

Le modèle représente une réalité. Il ne constitue pas cette réalité;

Un modèle n’est pas (et n’a pas à être) parfaitement ressemblant : on vise une ressemblance suffisante, qui dépend de l’utilisation souhaitée;

Un modèle répond aussi à un besoin de simulation (que se passe-t-il si ?)


http://fr.wikipedia.org/wiki/Sculpteur

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sculpteur

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4- LE DIAGNOSTIC APPROFONDI METHODE STANDARD : L’ANALYSE MODALE SPECTRALE


24

4- LE DIAGNOSTIC APPROFONDI METHODE STANDARD : L’ANALYSE MODALE SPECTRALE

ANALYSE DU COMPORTEMENT DYNAMIQUE


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Nécessaire (voire obligatoire) dans certains cas (comportement du complexe sol-fondations interagissant avec celui du bâtiment),

Méthodes : simplifiée ou impédance des fondations

4- LE DIAGNOSTIC APPROFONDI ISS (interaction sol-structure) ?


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Analyse une vraie cinématique de ruine avec les redistributions

Fastidieux et coûteux sur une structure complexe

« Epuise » la structure sous un niveau d’agression très élevé

N’a de sens que si : la structure initiale à une capacité significative la connaissance des matériaux est complète (armatures en

tout point) et le comportement de la structure « prévisible »

4- LE DIAGNOSTIC APPROFONDI PUSH-OVER (poussée progressive)?


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Les plans relèvent de la définition d’un APD

Mais un diagnostic doit contenir tous les schémas et croquis et illustrations permettant de décrire au moins une solution de renforcement plausible et présumée pertinente

4- LE DIAGNOSTIC APPROFONDI DOIT-IL CONTENIR DES PLANS ?


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Inflation de moyens et d’investigations visant à éliminer tout aléa par une connaissance exhaustive de la construction existante

Elle est adaptée dans les cas suivants : lorsqu’aucune hypothèse fiable ne peut être posée ni aucune

intention potentielle dégagée. besoin absolu de certitudes obligation de résultats qui va au-delà des règles courantes enjeu et / ou complexité élevés

Elle ne doit pas masquer l’ignorance du prescripteur

(qui peut être le prestataire)

Elle est très consommatrice de temps et ne permet pas de prise de décision rapide

5- LE DIAGNOSTIC XXL


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Consiste à recalculer selon les règles de l’époque Le recalcul « Vintage » n’a de sens que pour les besoins

d’une enquête visant à déterminer des hypothèses réalistes d’armatures présentes dans les bétons , si toutefois ceci présente un intérêt

Il y a souvent incertitude sur les règles appliquées REELLEMENT (date de PC, applications volontaires, périodes de recouvrement)

Il y a encore plus d’incertitude sur le respect des plans et calcul lors de la construction

5- LE DIAGNOSTIC XXL AVEC RECALCUL « VINTAGE »


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On ne peut pas toujours savoir a priori si plusieurs solutions pertinentes existent vraiment

Multiplie les modèles et les coûts

5- LE DIAGNOSTIC XXL AVEC PLUSIEURS SOLUTIONS DE RENFORCEMENT


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RESIDENCE A POINTE-à-PITRE 2006 PS-92 R+4 3560 m² Plans disponibles Pas de notes de calcul …

5- LE DIAGNOSTIC XXL AVEC PLUSIEURS SOLUTIONS DE RENFORCEMENT

Quelques voiles à renforcer en armatures

En intérieur de logements occupés

TFC pour ainsi dire la seule solution pertinente


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Le calcul de la « capacité » sismique de l’existant n’a de sens que si celle-ci peut être efficacement mise à contribution dans un renforcement, ou si elle peut éviter un renforcement

5- LE DIAGNOSTIC XXL AVEC VERIFICATION DE LA « CAPACITE » SISMIQUE DE L’EXISTANT


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5- LE DIAGNOSTIC XXL EXEMPLE : LE CADAM

11 bâtiments des années 1970 à 1980

100 000 m² Plans de structures

disponibles Géotechnique

disponible


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Enjeu : 100 000 m²


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DIAGNOSTIC SISMIQUE ET ETUDE DE FAISABILITE DE RENFORCEMENT Analyse TQC fine Push over sur un bâtiment ISS sur un bâtiment Mesures dynamiques Quelques éprouvettes de béton disponibles Un contrôle très localisé des armatures par scanner Spectre spécifique Aléa probabiliste liquéfaction Modélisation de solutions de renforcement (parfois 2 par bâtiment)


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Augmenter le niveau d’agression par pas Déterminer et chiffrer un renforcement à chaque pas Déterminer son niveau de risque Trouver l’optimum de la courbe Exige autant de modélisations, car les solutions et les coûts ne progressent

pas linéairement en fonction du niveau d’agression

5- LE DIAGNOSTIC XXL AVEC RECHERCHE D’OPTIMUM PROTECTION / COÛT

coût

facteur de conformité Risque maxi acceptable

Facteur de conformité mini

1,00

coût mini

coût optimal

renforcement 1

renforcement 2


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5- LE DIAGNOSTIC XXL EXEMPLE : 776 LOGEMENTS EN GUADELOUPE

776 logements 5 résidences 60 bâtiments Proximité, similitudes Pas de géotechnique Plans partiels Pas de conception PS Pieux Diag de vulnérabilité :

renforcement peu pertinent Enjeu décisionnel important Amortissement des études possible


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5- LE DIAGNOSTIC XXL EXEMPLE : 776 LOGEMENTS EN GUADELOUPE


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5- LE DIAGNOSTIC COMPLEMENTAIRE XXL : LA MULTIPLICATION DES INTERVENANTS

FAUT-IL COUPLER LE DIAGNOSTIC SISMIQUE AVEC D’AUTRES ? Diagnostic énergétique ? Diagnostics divers (amiante, accessibilité, électricité …) ? Diagnostic architectural et fonctionnel ?

HIERARCHIE POSSIBLE : Le sismique est souvent déterminant pour la faisabilité De simples avis d’expert sur les autres thématiques peuvent elles suffire en

complément du diagnostic sismique ? Les autres thématiques peuvent elles être traitées en diagnostics détaillés

APRES le diagnostic sismique ?


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C’est un avant-projet avec une responsabilité de MOE Il y a des plans et un descriptif Il y a un estimatif Il ne refait pas le diagnostic Il réalise des modélisations en arrière-plan Il est surtout orienté vers la recherche de solutions Il nécessite une parfaite connaissance du sol, de la

structure et ses fondations On peut tenter de consulter en conception-réalisation

6- L’AVANT-PROJET DE RENFORCEMENT


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6- L’APD

Un APD comprend des plans établis selon les exigences d’un APD


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6- L’APD

Un APD comprend des plans établis selon les exigences d’un APD


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6- L’APD : EXEMPLE D’APPLICATION

Un APD comprend des notes d’hypothèses de calcul, un descriptif, un estimatif


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6- L’APD : EXEMPLE D’APPLICATION

Coût des travaux avec une tolérance réduite


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En conception-réalisation ou en MOE loi MOP Avec ou sans étude architecturale Avec ou sans EXE A partir d’un DIAG ou d’un APD Avec solution de renforcement imposée ou non

7- LA MOE COMPLETE


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Reconstitution des plans Fondations existantes Matériaux Géotechnique Modélisation du sol ou impédance des fondations Mesures dynamiques expérimentales Spectres spécifiques Quand les réaliser ? Qui prescrit ? Qui réalise ?

8- LES INVESTIGATIONS EXTERNES


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On ne peut pas systématiquement présumer a priori de l’ensemble des investigations nécessaires

Le besoin en investigation est parfois dépendant du type de renforcement envisagé

8- LES INVESTIGATIONS EXTERNES


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Relevé sommaire par le BET Relevés de géomètre Carottages (épaisseurs de dalles) N’identifie par forcément la

structure Peut nécessiter échelles et

nacelles BET non équipés ni assurés pour

ce genre de tâche

8- LES INVESTIGATIONS EXTERNES : RELEVES DIMENSIONNELS

Diag : croquis

APD : plans


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En général trous à la pelle par le géotechnicien

Localisation par le BET Sismique parallèle pour les pieux

(à condition de pouvoir les localiser)

8- LES INVESTIGATIONS EXTERNES : RECONNAISSANCE DES FONDATIONS


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8- LES INVESTIGATIONS EXTERNES : SONDAGES MATERIAUX

Fenêtres, trous à la perceuse, dégarnissage Carottages Prélèvements d’aciers Scanner, pachomètre Eventuellement cartographie des armatures Localisation et prescription par le BET


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8- LES INVESTIGATIONS EXTERNES : SONDAGES MATERIAUX

MINIMUM Mesures des épaisseurs Mesures des enrobages Profondeur de carbonatation Résistance du béton Localisation et prescription par le BET MOINS COURANT Nature et résistance des aciers Porosité Teneur E/C Analyses pétrographiques Teneurs en alcalins et en chlorures Réactivité des granulats

Contribue à déterminer le niveau de connaissance des

matériaux (limitée, normale, intégrale), et le coefficient de confiance

(de 1,00 à 1,35)


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8- LES INVESTIGATIONS EXTERNES : ETUDES GEOTECHNIQUES

MINIMUM Stratigraphie Caractéristiques des couches Eléments de choix et dimensionnement de fondations Liquéfaction Classe de sol au sens EC-8 Souvent : éléments de dimensionnement de tirants ou micropieux en

compression et traction Souvent : détermination des caractéristiques de butée latérale pour des

massifs ou des pieux Moyens mininaux : pressiomètre si fondations profondes, et dans tous les

cas SPT ou CPT au refus et essais d’identification MOINS COURANT Essais cross-hole Sismique Parallèle


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8- LES INVESTIGATIONS EXTERNES : INGENIERIE GEOTECHNIQUE SPECIALISEE : ISS

ISS : Modélise le complexe sol-fondations en éléments volumiques Objet : Fournir l’impédance du système

Liquéfaction Seuil de liquéfaction Butée latérale résiduelle en fonction de la sollicitation sismique et de la

liquéfaction progressive Risque de latéral spreading


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8- LES INVESTIGATIONS EXTERNES : MESURES DYNAMIQUES EXPERIMENTALES


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8- LES INVESTIGATIONS EXTERNES : SPECTRE SPECIFIQUE

Etudes de sismologie très spécialisées Détermine l’aléa propre au site Autorisé dans le cas des renforcements volontaires Permet d’évaluer le risque de façon probabiliste


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9- TENTATIVE DE SYNTHESE

TRAVAUX

PREDIAGNOSTIC DE VULNERABILITE


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PREDIAGNOSTIC DE VULNERABILITE

INTEGRATION DANS LE PLAN DE GESTION DU PATRIMOINE

(éviter les travaux inutiles)

ETUDES DE PROGRAMMATION Phase 1

ETUDES DE PROGRAMMATION Phase 2

DIAGNOSTICS APPROFONDIS ET ETUDES D’INGENIERIE

COMPLEMENTAIRES

DECISIONS ETUDES DE MAITRISE D’OEUVRE

TRAVAUX

ETUDE DE RISQUE (priorisation des actions à

mener)

9- TENTATIVE DE SCHEMA DE SYNTHESE « IDEAL »


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9- CHRONOLOGIE DES DIFFERENTES PRESTATIONS

DIAGNOSTIC DE VULNERABILITEDIAGNOSTIC COMPLEMENTAIRE

lorsque la prestation est nécessaire à terme, AVANT-PROJETelle peut être à un stade d'études donné : PROJET

EXECUTION

SPECTRE SPECIFIQUEOPTION RISQUEOPTION INDICATEUR DE PERTINENCEEVALUATION DU MONTANT DE TRAVAUXJUSTIFICATION DU CHOIX D'UN NIVEAU DE PROTECTIONSOLUTION DE RENFORCEMENT NIVEAU FAISABILITEPREDIMENSIONNEMENT DES RENFORCEMENTS ET LEURS FONDATIONSPLANS DE RENFORCEMENTMODELISATIONSMETHODES DE CALCUL NON CONVENTIONNELLES

RELEVE SOMMAIRE DES DIMENSIONSRECONNAISSANCES DE FONDATIONSMESURES DYNAMIQUES EXPERIMENTALESPLANS DE STRUCTURES EXISTANTSRECONSTITUTION DES PLANS SI N'EXISTENT PASETUDES GEOTECHNIQUES SOMMAIRESDIAGNOSTIC GEOTECHNIQUE (niveau quasi G2-AVP)MISSION DE PROJET GEOTECHNIQUERECONNAISSANCE DES MATERIAUX PAR SONDAGESEPROUVETTESSCANNER

DIAGNOSTIC ARCHITECTURALETUDE ARCHITECTURALEINGENIERIE GEOTECHNIQUE SPECIALISEE

SouhaitableUtile ou possibleIndispensable

APPROFONDI


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9- GRILLE DES OPTIONS OUI

NONLAISSE A L'INITIATIVE

DEPEND PHASE PRECEDENTE

DIAGNOSTIC DE VULNERABILITE parc ou bâtimentPARC OU BATIMENT ISOLEAVEC LECTURE DES PLANS DE STRUCTURESDISCUSSION SUR LE CHOIX D'UN NIVEAU DE PROTECTION XCLASSIFICATION EN GROUPESANALYSE RISQUE REGLEMENTAIRE XANALYSE RISQUE PROBABILISTE (nécessite spectre spécifique) XAPTITUDE AU RENFORCEMENTEVALUATION DES MONTANTS DE TRAVAUX BASE STATISTIQUEINDICATEUR DE PERTINENCE XHIERARCHIE DES PRIORITES D'INTERVENTIONLISTE DES SONDAGES COMPLEMENTAIRES A PREVOIR POUR ETAPE SUIVANTE X

DIAGNOSTIC COMPLEMENTAIRE bâtimentTRANCHE FERME OU CONDITIONNELLEINTEGRATION A EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE XPRECO. SONDAGES NECESSAIRES AU DIAG PLUTÔT QU'IMPOSITION XINTEGRATION DE CERTAINES PRESTATIONS IN SITU (options) XASSISTANCE A LA PASSATION DES MARCHES DE SONDAGESPILOTAGE DES SONDAGESPRISE EN COMPTE DE CONTRAINTES EXTERNES PARTICULIERESMODELISATION SYSTEMATIQUE TQC XCALCUL TQC VINTAGE XRECONSTITUTION DES PLANS DE L'EXISTANT XNIVEAU DE PROTECTION A PROPOSER ET JUSTIFIER PLUTÔT QU'IMPOSE XSI NON FAIT EN DIAG DE VULNERABILITE : ANALYSE RISQUE REGLEMENTAIRE XSI NON FAIT EN DIAG DE VULNERABILITE : ANALYSE RISQUE PROBABILISTE XPLUSIEURS SOLUTIONS DE RENFORCEMENT XMODELISATION SYSTEMATIQUE DES RENFORCEMENTS XCALCULS NON CONVENTIONNELS XEVALUATION DES TRAVAUX SUR AVANT-METRES XRECHERCHE D'OPTIMUM PROTECTION / COUTLISTE DES SONDAGES COMPEMENTAIRES A PREVOIR POUR ETAPE SUIVANTE X

APPROFONDI


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9- GRILLE DES OPTIONS OUI

NONLAISSE A L'INITIATIVE

DEPEND PHASE PRECEDENTE

AVANT-PROJETTRANCHE FERME OU CONDITIONNELLEINTEGRATION A EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRECONCEPTION-REALISATIONPRECONISATION DES SONDAGES NECESSAIRES A L'APD XINTEGRATION DE CERTAINES PRESTATIONS IN SITU (options) XASSISTANCE A LA PASSATION DES MARCHES DE SONDAGESPILOTAGE DES SONDAGESPRISE EN COMPTE DE CONTRAINTES EXTERNES PARTICULIERESRECONSTITUTION DES PLANS DE L'EXISTANTNIVEAU DE PROTECTION IMPOSECAHIER D'HYPOTHESES ET DE STRATEGIE DU RENFORCEMENT XPLANS DE RENFORCEMENT XDESCRIPTIF APD XESTIMATIF APD XCADRE DE DPGF SOMMAIRE XLISTE DES SONDAGES COMPEMENTAIRES A PREVOIR POUR ETAPE SUIVANTE X

MOE PROJET-EXETRANCHE FERME OU CONDITIONNELLEINTEGRATION ARCHITECTURALE XINTEGRATION PLURIDISCIPLINAIRE XINTEGRATION A PROJET PLUS VASTE (extensions d'existants ou bâtiments neufs)PRISE EN COMPTE DE CONTRAINTES EXTERNES PARTICULIERESMISSION EXE XCONCEPTION-REALISATION


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9- RAISONNEMENT PAR OBJECTIFS

EN L’ABSENCE D’UNE EXPERTISE PERMETTANT DE DEFINIR PRECISEMMENT UNE MISSION DE DIAGNOSTIC, UNE DEMARCHE PERTINENTE PEUT ETRE : D’énoncer les OBJECTIFS du diagnostic D’énoncer le niveau de précision attendu De ne pas imposer de méthode de calcul particulière De ne pas imposer de mode de renforcement particulier (sauf obligation) De se mettre en situation de bénéficier des conseils et de la force de

proposition des prestataires, en laissant à leur initiative de détailler les moyens et méthodes qu’ils comptent mettre en œuvre, mais surtout de justifier leur pertinence

De privilégier le dialogue compétitif ou le « sourcing »


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9- LE DIAGNOSTIC SISMIQUE: QUI PEUT LE FAIRE ?

PAR DEGRE DE COMPLEXITE CROISSANTE : Bureau d’études avec spécialisation en structures Bureau d’études spécialisé en génie parasismique Appui d’un expert reconnu et avec une expérience particulière si la problématique

l’exige SAVOIR-FAIRES INDISPENSABLES Savoir évaluer le coût des travaux Le parasismique n’est qu’une des thématiques concernant un bâtiment :

Expérience de la maîtrise d’œuvre et des exigences des maîtres d’ouvrages Expérience généraliste de la fonctionnalité des bâtiments selon leur vocation

(un plateau technique hospitalier n’est pas une école)


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COLLECTIVITES, ACTEURS PUBLICS, MO PRIVES Obtenir des réponses dans un délai raisonnable Obtenir des réponses à un coût raisonnable Disposer d’informations permettant la prise de décision De pouvoir justifier les décisions prises en s’appuyant sur

les informations disponibles De justifier d’une efficacité financière par l’optimisation

des moyens en regard des résultats (tant en études qu’en travaux de renforcements)

PRESTATAIRES Que les études et projets se réalisent et non s’enlisent

9- QUEL EST L’INTERET BIEN COMPRIS DES ACTEURS ?


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Merci pour votre attention


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