ÉDITO MES NEWS Le défi de Programme Corail :PSA … · SMB (Standard de Manutention de Base)...

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7 MAI 2009 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - N°34 L E S S E N T I E L A près une phase de centralisation, nous assistons à un retour de la proximité », déclarait Alain Katz, fondateur du cabinet Metis, devant un parterre de dirigeants lors d’une soirée du Wine & Business Club consacrée à la Supply Chain. Il est vrai qu’en matière de distribution, le commerce de proximité reprend le pas sur les hypermarchés. De même, le boom du e-commerce atteste que les consommateurs sont de plus en plus séduits par des offres personnalisées auxquelles ils ont accès de chez eux d’un simple clic. Enfin, et c’est d’ailleurs le thème de la 21 e édition du Forum de l’ISLI de Bordeaux, les prémices d’une relocalisation des entreprises elles- mêmes se font sentir, afin d’abord d’être plus proches de leurs marchés, mais aussi de s’affranchir des différences culturelles, des problèmes de qualité, du manque de flexibilité… qu’ont rencontrés celles qui se sont essayées dans la douleur à fabriquer dans les pays à bas coûts. Mais Alain Katz a également ajouté : « L’avenir appartient à ceux qui seront capables d’être près des clients… tout en étant pas chers. » C’est en effet un changement radical avec la première vague de commerce de proximité que nous avons connue avant l’avènement des hypermarchés : le consommateur n’est plus forcément prêt à payer plus cher ce « service » de proximité. C’est donc le défi auquel vont être confrontées les sociétés qui vont relocaliser (compte tenu des salaires plus élevés), mais surtout toutes celles comme Axelis+, Colizen, Orium, Urban-Cab et FedEx Express… qui s’attaquent en triporteurs, en véhicules électriques ou par coursiers à la logistique du dernier kilomètre. A n’en pas douter, il faudra faire preuve de créativité… mais les périodes de crise sont souvent propices à l’innovation et rassurons-nous car : « En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ! ». Cathy POLGE ÉDITO Le défi de la proximité MES NEWS Programme Corail : PSA précise ses plans à ses fournisseurs C orail, c’est ainsi que se pré- nomme le programme lancé par PSA en 2007 et visant à mieux maîtriser sa chaîne d’approvi- sionnement à l’horizon 2013-2014. Le groupe automobile a organisé le 24 avril une conférence téléphonique afin d’informer ses fournisseurs de l’état d’avancement des travaux, effec- tués sous l’égide de Galia (Grou- pement pour l’Amélioration des Liaisons dans l’Industrie Automobile). Le grand changement pour les fournis- seurs et les transporteurs : la Supply Chain amont travaillera par exception, à l’image du proverbe bien connu « pas de nouvelles, bonne nouvelle ». Le retour d’information, via le portail de PSA, ne sera effectué qu’en cas d’écart constaté entre ce qui a été com- mandé et ce qui est réellement expé- dié. Pour y parvenir, PSA compte rem- placer les bons de livraison multiples et l’avis d’expédition électronique par un unique document papier, la liste d’enlèvement ou LDE, qui suivra la commande tout au long de son par- cours, jusqu’à la facturation. Cela implique chez les partenaires des chan- gements dans les modes de fonctionne- ment (y compris les formats d’éti- quettes), dont certains devraient s’ap- pliquer dès 2011. Tout cela doit se pré- parer suffisamment tôt : c’est pourquoi Corail a déjà fait l’objet de neuf réunions d’échange en 2009 avec 23 des principaux sous-traitants de PSA. Selon les responsables du programme chez PSA, cette année sera principale- ment consacrée à l’analyse des impacts chez les fournisseurs afin de définir avec eux le plan d’accompagnement à mettre en œuvre. Une première réunion Galia a eu lieu le 31 mars. Elle sera suivie par trois autres en juin, sep- tembre et décembre. JLR De nouvelles capacités de stockage pour Transports Delisle L a société Transports Delisle transporte depuis plus de trente ans des pulvérulents alimentaires et industriels, ainsi que des marchan- dises conditionnées. Plus récemment, l’entreprise s’est diversifiée, offrant également des capacités de stockage pour ses clients de l’industrie et de la distribution. En 2007, le rachat de Karl Schmidt à Lillebonne (76) a per- mis à l’entreprise de créer un centre de lavage et d’augmenter ses surfaces d’entreposage. « Nous avons sur ce site 34 silos dont 16 de 400 m 3 et 18 de 220 m 3 pour un service de stoc- kage en vrac, mais nous réalisons également le stockage de produits conditionnés », explique Luc Nebout, Responsable logistique. L’entreprise, qui vient d’acquérir sur cet emplace- ment un terrain de plusieurs hectares, aurait des possibilités d’extension. « Nous pouvons y faire bâtir un nouvel entrepôt ou aménager un emplace- ment de stockage à containers. Cela dépendra de la demande », précise encore Luc Nebout. Cette entreprise possède également à la Ferté Gaucher une grosse activité d’entreposage et de prestations à valeur ajoutée pour la Grande Distribution. Sur ce site un entrepôt neuf de 6.000 m 2 est dispo- nible depuis la fin de l’année dernière pour de nouvelles activités. JPG « ©Transports Delisle

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MAI 2009 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - N°34

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Après une phase de centralisation,nous assistons à un retour de

la proximité », déclarait Alain Katz,fondateur du cabinet Metis, devantun parterre de dirigeants lors d’une soirée du Wine & Business Club consacrée à la Supply Chain. Il est vrai qu’en matière de distribution,le commerce de proximité reprend le pas sur les hypermarchés. De même, le boom du e-commerceatteste que les consommateurs sontde plus en plus séduits par des offrespersonnalisées auxquelles ils ontaccès de chez eux d’un simple clic.Enfin, et c’est d’ailleurs le thème de la 21e édition du Forum de l’ISLIde Bordeaux, les prémices d’une relocalisation des entreprises elles-mêmes se font sentir, afin d’abordd’être plus proches de leurs marchés,mais aussi de s’affranchir des différences culturelles, des problèmesde qualité, du manque de flexibilité…qu’ont rencontrés celles qui se sontessayées dans la douleur à fabriquerdans les pays à bas coûts. Mais Alain Katz a également ajouté :« L’avenir appartient à ceux qui seront capables d’être près des clients… tout en étant pas chers. »C’est en effet un changement radicalavec la première vague de commercede proximité que nous avons connueavant l’avènement des hypermarchés :le consommateur n’est plus forcémentprêt à payer plus cher ce « service »de proximité. C’est donc le défi auquel vont être confrontées lessociétés qui vont relocaliser (comptetenu des salaires plus élevés), maissurtout toutes celles comme Axelis+,Colizen, Orium, Urban-Cab et FedExExpress… qui s’attaquent en triporteurs, en véhicules électriquesou par coursiers à la logistique dudernier kilomètre. A n’en pas douter,il faudra faire preuvede créativité… maisles périodes de crisesont souvent propicesà l’innovation et rassurons-nous car : « En France, on n’apas de pétrole, maison a des idées ! ».

Cathy POLGE

ÉDITOLe défi dela proximité

MES NEWSProgramme Corail : PSA préciseses plans à ses fournisseurs

Corail, c’est ainsi que se pré-nomme le programme lancépar PSA en 2007 et visant à

mieux maîtriser sa chaîne d’approvi-sionnement à l’horizon 2013-2014. Le groupe automobile a organisé le 24 avril une conférence téléphoniqueafin d’informer ses fournisseurs del’état d’avancement des travaux, effec-tués sous l’égide de Galia (Grou -pement pour l’Amélioration desLiaisons dans l’Industrie Automobile).Le grand changement pour les fournis-seurs et les transporteurs : la SupplyChain amont travaillera par exception,à l’image du proverbe bien connu « pas de nouvelles, bonne nouvelle ».Le retour d’information, via le portailde PSA, ne sera effectué qu’en casd’écart constaté entre ce qui a été com-mandé et ce qui est réellement expé-dié. Pour y parvenir, PSA compte rem-placer les bons de livraison multiples

et l’avis d’expédition électronique parun unique document papier, la listed’enlèvement ou LDE, qui suivra lacommande tout au long de son par-cours, jusqu’à la facturation. Celaimplique chez les partenaires des chan-gements dans les modes de fonctionne-ment (y compris les formats d’éti-quettes), dont certains devraient s’ap-pliquer dès 2011. Tout cela doit se pré-parer suffisamment tôt : c’est pourquoiCorail a déjà fait l’objet de neufréunions d’échange en 2009 avec 23des principaux sous-traitants de PSA.Selon les responsables du programmechez PSA, cette année sera principale-ment consacrée à l’analyse des impactschez les fournisseurs afin de définiravec eux le plan d’accompagnement àmettre en œuvre. Une premièreréunion Galia a eu lieu le 31 mars. Ellesera suivie par trois autres en juin, sep-tembre et décembre. JLR

De nouvelles capacités de stockage pour Transports Delisle

La société Transports Delisletransporte depuis plus de trenteans des pulvérulents alimentaires

et industriels, ainsi que des marchan-dises conditionnées. Plus récemment,l’entreprise s’est diversifiée, offrantégalement des capacités de stockagepour ses clients de l’industrie et de ladistribution. En 2007, le rachat deKarl Schmidt à Lillebonne (76) a per-mis à l’entreprise de créer un centrede lavage et d’augmenter ses surfacesd’entreposage. « Nous avons sur cesite 34 silos dont 16 de 400 m3 et 18de 220 m3 pour un service de stoc-kage en vrac, mais nous réalisonségalement le stockage de produitsconditionnés », explique Luc Nebout,Responsable logistique. L’entreprise,qui vient d’acquérir sur cet emplace-ment un terrain de plusieurs hectares,

aurait des possibilités d’extension. « Nous pouvons y faire bâtir un nouvelentrepôt ou aménager un emplace-ment de stockage à containers. Celadépendra de la demande », préciseencore Luc Nebout. Cette entreprisepossède également à la Ferté Gaucherune grosse activité d’entreposage etde prestations à valeur ajoutée pour laGrande Distribution. Sur ce site unentrepôt neuf de 6.000 m2 est dispo-nible depuis la fin de l’année dernièrepour de nouvelles activités. JPG

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Piloter parles processus

Le cabinet Will BeGroup a publié unouvrage de 479 pagesintitulé « Piloter parles processus ». Lesauteurs, Michel Raquiet Hugues-MorleyPegge, vous propo-

sent d’y trouver les bons leviers d’actionpour mieux satisfaire les clients et restercompétitif : mesurer la performance desprocessus, piloter le fonctionnement etla rentabilité de ses chaînes d’activités,maîtriser ses risques et la complexitégrandissante de son écosystème. « Cet ouvrage opérationnel va au-delàdu Business Process Management ets’adresse à tous les managers d’entre-prise qui cherchent à dégager de nou-veaux leviers de performance », préci-sent les auteurs. Ce livre est édité parMaxima- Laurent du Mesnil Editeur etvendu au prix de 39€. Contact :www.willbegroup.fr/piloter-par-les-processus

Les standards detemps logistique

Patrick Gauvreau amis en forme, à traversun petit manuel de125 pages, la méthodeSMB (Standard deManutention de Base)d é v e l o p p é e p a rl’IFTIM pour répondre

aux besoins de la manutention. Cetteméthode permet à l’entreprise de com-parer son efficience à celle des stan-dards qu’elle propose, de simuler diffé-rents choix d’organisation possibles, de calculer le retour sur investissementdes projets d’amélioration. En résumé,une base de données de temps qui éva-lue et valorise les tâches réalisées parles engins de manutention mais aussipar les opérateurs dans les activitésmanuelles.Disponible aux éditions Celse. 30€.

MES NEWSMES LECTURES

Le groupe TWC fait appelà n.Skep de Dynasys

L’éditeur spécialisé dans lessolutions de Supply ChainPlanning Dynasys annonce

la signature d’un nouveau contratavec le groupe TWC, un des spé-cialistes de la distribution demontres, bijoux et articles demaroquinerie. Le distributeuraurait commencé à étudier lessolutions du marché sur le salonProgilog en octobre dernier. C’estl’accompagnement technique etmétier en phase avant-projet quiaurait fait la différence : « Nousavions des objectifs ambitieux,tant en termes fonctionnels qu’auniveau du timing », expli queAndré Marandet, Directeur desite du groupe. « De ce point devue n.Skep correspondait complè-tement à nos besoins. Nous allons

pouvoir anticiper la demande dumarché, gérer nos approvisionne-ments et nos stocks au plus justeafin d’éviter les invendus. Noussommes convaincus que cettesolution va nous permettred’améliorer notre efficacité opé-rationnelle. Ce qui est très impor-tant, à plus forte raison enpériode de ralentissement écono-mique ». La suite pré-packagéen.Skep One sera déployée defaçon centralisée sur le site desFins dans le Doubs et sera utiliséede façon partagée par 11 per-sonnes. Les prévisions, les appro-visionnements et les stocks destrois secteurs de l’entrepriseseront gérés à partir de cette solu-tion, en complément de l’ERPNavision de Microsoft. JPG

Schenker a progresséde plus de 9 % en 2008

Malgré un ralentissementde son activité sur le der-nier trimestre, Schen ker

SA réalise en 2008 un CA horstaxe et hors douane de 1,057 Md€,en progression de 9,2 % par rap-port à 2007. L’activité routereprésente à elle seule 579 M€ etprogresse de 8,4 %. L’activitémaritime s’établit à 280 M€ deCA et enregistre une progressionde 20 %. Enfin, avec 2 % decroissance, l’aérien s’en sort plu-tôt bien pour atteindre 198 M€. En France Schenker-Joyau aouvert trois nouvelles agences àBourges, Saint-Brieuc et Châlonsen Champagne. 2008 a égalementété marquée par le transfert de sixsites dans de nouvelles infrastruc-tures, dont celui de Lille sur lanouvelle plate-forme multimo-dale de Lesquin et celui de

Marseille, à Berre-l’Etang. Pour2009, Joël Moebel, Président du directoire reste confiant : « Notre organisation possède unréseau mondial et les atouts néces-saires pour pouvoir s’adapter à la crise », estime-t-il. Au niveaumonde DB Schenker représenteun CA de 19 Md€. Ce groupeinternational emploie 91.000 per-sonnes dont 5.500 en France. JPG

Joël Moebel,Président du directoire de Schenker SA

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MES NEWSColizen, société dédiée à la logistique urbaine

Depuis quelques semaines, depetits véhicules électriques circulent dans les rues de la

capitale arborant la marque Colizen. Cette société, créée voici quelquessemaines par Fabien Esnoult etJérôme Do, est entièrement dédiée àla logistique urbaine. Respectueusede l’environnement, elle souhaiteapporter une réponse aux leaders dela VAD et du e-commerce en livrantsur rendez-vous, sans bruit et sansCO², les produits commandés jusquechez le client final : « Notre conceptest d’assurer la livraison sur le der-nier kilomètre, avec des véhiculespropres à partir de petites surfaceslogistiques situées en centre ville »,explique Jérôme Do. « Nous dispo-sons Porte d’Orléans d’un site pilotequi nous a permis de tester les pro-

cessus opérationnels etle système d’informa-tion ». En effet, à partird’un progiciel du com-merce, la jeune sociétéa développé un appli-catif lui permettant nonseulement d’éditer lesbordereaux de livrai-son et d’assurer la tra-çabilité des colis, maisaussi d’inclure les spécificités dechaque livraison en fonction d’élé-ments finement répertoriés : numérode digicode, horaire de passage, pré-sence ou non d’un ascenseur, diffi-culté à prévoir... autant de renseigne-ments qui conditionnent les perfor-mances du livreur. Fabien Esnoult sedit très satisfait du démarrage de l’en-treprise : « La montée en puissance de

Colizen est plus rapide que prévu, lenombre de colis livrés chaque jour estdéjà très conséquent et nous envisa-geons d’ouvrir deux nouveaux sitesd’ici la fin de l’année ». A terme, l’en-treprise envisage de dupliquer leconcept sur les grandes aggloméra-tions urbaines via un réseau de parte-naires. JPGContact : [email protected]

Fabien Esnoult Co-fondateur de l’entreprise

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MES NEWSModupal, une palette cartonqui fait de la résistance

Elle s’appelle Modupal, pèse 6 kg et aété conçue par la petite société alsa-cienne Art Palette Système. Qu’est-ce

qui différencie cette palette en cartonde celles qui figurent au cataloguede grands groupes comme DS SmithKaysersberg ou Smurfit Kappa ? « Sarésistance, répond Nordine Sebti, le fon-dateur d’Art Palette, nous avons effec-tué plus de 200 tests en milieu industrielces deux dernières années pour descharges garanties en dynamique jusqu’à600 kg uniformément bien répartiesafin de vérifier que son piètementrésiste bien aux chocs des fourches d’en-gins de manutention. » Résultat appa-remment positif : Modupal est rackableet utilisable non seulement en interca-laire (comme beaucoup de palettes car-tons), mais aussi en direct, à même le sol(sauf bien sûr s’il est inondé). Pour lereste, Modupal affiche les mêmes argu-ments que ses consoeurs par rapport àla palette bois : écologique, 100 % recy-clable, légère (un plus, notamment pour le fret aérien), aucun traitementpar fumigation nécessaire pour le grand export. Selon Nordine Sebti,5.000 Modupal vont être produitescette année, dont 1.000 pour une filialedu groupe Pfizer International. Seulbémol : son prix reste encore assezélevé, en tout cas pour 2009. Il devrait sesituer entre 12,50 € et 7,50 € départ,suivant les volumes. JLR

MES PRODUITS

Lawson lance une offre Fashion

Suite au rachat il y a un an dela société californienne Free -boarders, l’éditeur améri-

cano- suédois Lawson Software està présent en mesure de proposerune solution PLM (gestion ducycle de vie du produit) au secteurde la mode en France. Cette solu-tion, basée sur une technologieInternet, vise à raccourcir les délaisde lancement d’une collection enaméliorant la coordination entreles divers intervenants amont(designers, stylistes, responsablesproduit/marketing, fournisseurs,etc.) où qu’ils soient dans lemonde. Lawson Fashion PLMcomporte huit modules dontStoryboard, qui gère les panneauxde tendance et les plans de collec-tion de manière très conviviale. « C’est un module différenciantqui implique les designers dès ledébut et permet de donner de lavisibilité très tôt sur l’ensemble dela chaîne », commente Jean-Christophe Pochet, Ingénieur d’af-faires Mode & Luxe chez Lawson.Line Optimizer aide les équipesmarketing à définir les plans decollections, les prix, les potentielsde ventes et les canaux de distribu-tion par articles, ainsi que les bud-gets. Product Manager gère lesdonnées techniques dans une basede données unique. Fabric & Trimintègre les spécifications matières,composants et montages. Source

suit la relation fournisseurs(demandes de prix, savoir faire,capacité, conformité, inspec-tions...). Workflow permet desuivre la collection à travers diversprocessus, avec des jalons et desalertes. Enfin, Library peut archi-ver les données de diverses collec-tions et Designer, réaliser des des-sins techniques. En dehors deProduct Manager, chaque moduleest optionnel. Un projet type de100 à 150 utilisateurs coûte del’ordre de 300 à 500 K€ pour unemise en œuvre de six à huit mois,sachant que les projets peuventaller de 10 à 1.000 utilisateurs. La

solution compte 75 clients dans lemonde dont TAL, TAG, Cour -taulds, Gini & Jony... Ce dernier,qui gère 800 modèles avec 1.500variantes de formes et 1.600 decouleurs, a gagné ainsi jusqu’à 50 % de temps sur la constitutiondes dossiers techniques. Parailleurs, des résultats mesurés chezd’autres clients font notammentétat d’une réduction de 38 % dedéfauts sur les produits et de 2 à 3 % des coûts de produits. CP

Generix Group enregistreune forte évolution vers le SaaS

Bons résultats pour Generix Group qui enregistre au titre de l’exer-cice 2008/2009 un CA de 67,6 M€ en hausse de 22 % sur un an.La société indique par ailleurs que le contexte économique

entraîne un report significatif des investissements clients concernant lesprojets ERP. En revanche, le modèle ASP ou SaaS (Software as aService), bien adapté à l’univers du commerce, voit son développe-ment s’accélérer. Cette activité aurait fait un bond de 64 % au cours du4e trimestre de l’exercice. JPG

Modupal 70,une palette

carton particulière-

ment résistante.

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MES NEWSÇa roule entre Arc International et Aprolis

L’information est désormais offi-cielle, même si Denis Mon -noyeur, le Président d’Aprolis,

l’avait déjà évoquée brièvement lorsde la table ronde chariots élévateursde Supply Chain Magazine. Le ver-rier Arc International, leader interna-tional dans le domaine des arts de la table, a signé le 27 février dernier un contrat avec Aprolis portantnotamment sur l’externalisation de 700 matériels roulants du parc demanutention de son site d’Arques,dans le Pas-de-Calais. L’acquisitiondes engins, et la relocation avec main-tenance intégrée sera désormais effec-tuée par Aprolis, à qui Arc Inter -national versera un loyer forfaitairemensuel. Le contrat couvre d’ailleursun périmètre plus large que les cha-riots élévateurs, les gerbeurs et les

transpalettes de toutes marques, puis-qu’il s’applique aussi aux autresmatériels roulants (voitures, camions,tracteurs et même vélos). L’accordentre les deux sociétés, partenaires delongue date, prévoit également letransfert chez Aprolis du personnel demaintenance et d’entretien du garage

d’Arc International, auxmêmes conditions d’an-cienneté et de salairequ’auparavant. SelonAprolis, ce recentragestratégique d’Arc Inter -na tional sur son cœur demétier devrait notam-ment permettre « d’envi-sager plus rapidement lerenouvellement de seschariots les plus ancienstout en optimisant sa

flotte selon les différents postes de tra-vail ». Aprolis (Groupe Monnoyeur)compte environ 1.000 personnes(dont 600 techniciens). Il loue etentretient plus de 20.000 chariots élé-vateurs. Il est par ailleurs importateuret distributeur exclusif en France deCat Lift Trucks et de Crown. JLR

De gauche à droite : Guillaume de Fougières, Présidentdu Directoire d’Arc International, Denis Monnoyeur, Présidentd’Aprolis et Philippe Rivoallan, Directeur Général d’Aprolis.

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MES NEWSDes étiquettessans mémoirepour le textile

La société Avery Dennison proposedes étiquettes « sans mémoire »pour les secteurs du textile et de la maroquinerie. Ces étiquettes, quiune fois décollées de leur supportperdent toute propriété adhésive,sont associées à une imprimantedotée d’une fonction spécifique OnDemand. Cette application, qui sertinitialement à détacher le début del’étiquette du support, a été amélio-rée pour obtenir un décollementcontinu. La finalité de ce système est d’obtenir des cartes de toutesformes : « Les industriels du textileet de la maroquinerie vont pouvoirdonner libre cours à leur créativité »,estime Stéfan Blanchard, Chef deproduit étiquette EMEA chez AveryDennison. JPG

De nouvellesimprimantespour Citizen

Citizen Systems Europe, fabricantd’imprimantes a lancé sur le marchétrois nouveaux modèles spéciale-

ment destinés aux applications àcaractère industriel. De couleur grisanthracite, ces machines s’accom-modent assez bien de la poussière et de la saleté. Parmi leurs caracté-ristiques essentielles, soulignonsqu’elles bénéficient de la technolo-gie ARCP (Active Ribbon Controland Positioning System) qui main-tient une tension constante sur leruban. Citizen Systems Europe estprésent sur tout le continent depuisle Royaume-Uni et l’Allemagne. JPG

MES PRODUITS

Sauvez Woippy !

Les médias généralistes ont faitétat de la séquestration de plusieurs membres de la direc-

tion de FM Logistic sur le site de Woippy en Moselle. Certainesradios ont même évoqué « une

délocalisation de l’usine vers laMalaisie ». Pour comprendre cedossier, il convient de rappeler quele site de Woippy est dédié à desopérations d’assemblage pour lecompte de Hewlett-Packard et quec’est une décision de cet industrielqui est à l’origine du conflit. (Cf.SCM N°24 et News letters N°684et N°694). Rappelons égalementque le site de Woippy a été pendant15 ans une superbe vitrine de FMLogistic, démontrant la capacité duprestataire logistique à se hisser à lahauteur des plus grands noms del’informatique. Soulignons enfinque depuis une quarantaine d’an-née, l’entreprise familiale FM

Logistic a créé plus de 10.000emplois. Un succès qui tient a unevision très qualitative et très avant-gardiste de la logistique, mais aussiet surtout à une approche entrepre-neuriale aux antipodes des logiques

purement financières. Pour toutesces raisons, il serait franchementdommage et injuste, non seulementque les 500 emplois menacés dis-paraissent, mais également que cetoutil industriel de tout premier plansoit irrémédiablement condamné.Comment imaginer que la techno-logie et savoir-faire engrangédepuis toutes ces années pour lecompte de HP ne puisse profiter àun autre (ou plusieurs) industrielconfronté à des problématiques deco-manufacturing ou de différen-ciation retardée ? Il ne s’agit doncpas uniquement de sauver Woippy,mais bien de saisir une véritableopportunité industrielle. JPG

Sud Frigo retient Spidy

Le prestataire spécialisé dansl’entreposage pour le comptede tiers de produits frais et sur-

gelés Sud Frigo a sélectionné leWMS Spidy de l’éditeur Negsyspour équiper sa plate-forme de20.000 m3 à Frontignan (34).Installé dans les anciens locaux deStef TFE, Sud Frigo gère le stoc-kage et la congélation de produitspour plus d’une centaine de clientsdont Intermarché, Spangharo ou

Tradimar. Monsieur Bruno Garcia,Directeur du site cherchait un outil de gestion « logique, complet,ouvert et totalement paramétrable »et se réjouit de l’avoir trouvé dansSpidy. Le logiciel gère notammentles numéros de lots (DLUO et datesde congélation), les poids variables,de même que des compteurs de préfacturation logistique. Il est déployéen mode locatif incluant le logiciel,les matériels et l’hébergement. CP

La personnalisation d’une imprimante peut requérir jusqu’à 23 opérations sur une ligne.

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MES NEWS Un Master AchatsInternationauxet Logistiqueà l’INSEEC

Depuis quelques années, les formationsinitiales Bac+5 en Supply Chain poussentcomme fleurs au printemps. Preuve enest avec le tout récent M2 Achats Inter -nationaux et Logistique qui a ouvert sesportes en octobre dernier à l’Ecole deCommerce INSEEC Paris Bordeaux. Untiers des 400 à 500 heures de cours de ceMaster orienté achat est consacré à lalogistique internationale et aux outils dela Supply Chain. « La première promo-tion est actuellement en stage pendantquatre à six mois. Elle est très multicultu-relle, avec notamment une dizained’étudiants chinois », fait remarquer laRes ponsable de ce cursus, MariannickSou bise. La moitié de cours sont dispen-sés en langue anglaise. JLR

MES FORMATIONS

Lascom et Generix volontairespour tester un standard GS1 surles cahiers des charges MDD

Pour favoriser l’interopérabi-lité des systèmes entre lesdistributeurs et leurs fournis-

seurs de MDD (Produitsà Marque Distributeur),GS1 France met à la dis-position de ses adhérentsun standard de gestiondes cahiers des chargesde produits MDD ali-mentaires et hygiène. Lebut est d’optimiser le processuscollaboratif impliquant diversesfonctions (comme la R&D, leMarke t ing , l a Qua l i t é , l aLogistique, etc.) depuis l’appeld’offre jusqu’à la validation ducahier des charges par la défini-

tion d’un message commun àtous les secteurs. Toutefois, cettesolution standardisée établie par

les industriels et les dis-tributeurs avec GS1, doitencore être validée lorsd’une phase pilote quiaura lieu courant 2009.Les éditeurs de logicielsLascom et Gener ixGroup se sont portés

volontaires pour tester la capacitédes systèmes d’information àintégrer ces données et voir si lesfabricants de MDD pourrontaisément alimenter en automa-tique les portails qualité de leursclients distributeurs. CP

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ILS BOUGENTDe nouvelles responsabilitéspour Christophe Lautray

Depuis le 1er mai, Christophe Lautray estDirecteur général des ventes et service dugroupe Linde Material Handling. A ce titre,il est désormais basé au siège social dugroupe à Aschaffenbourg en Allemagne.Après avoir occupé successivement lesfonctions de Directeur export, Directeur dela gestion réseau, DG adjoint de Fenwick-

Lease, Directeur des agences puis Directeur commercial, ilétait devenu DGA puis DG de la filiale française en septembre2004. A 47 ans, ce diplômé d’une grande Ecole de commerceaura pour mission d’augmenter les parts de marché du cons -tructeur de chariots élévateurs dans certains pays où l’implan-tation de la marque est encore faible et de développer la partdu service. Rappelons que Linde (auquel appartient Fenwick),fait lui-même partie du groupe Kion qui rassemble les socié-tés Linde, Still, OM Pimespo et Baoli. Kion réalise 4,6 Md€

de CA et emploie plus de 21.000 collaborateurs. JPG

Dominique Hondermarck chez Argon Le cabinet Argon Consulting a accueilliDominique Honder marck. En tant que Direc -teur associé, il a pris en charge le pôle perfor-mances industrielles et Lean Manu facturing.Précé demment, ce diplômé de l’Ecole cen-trale de Lille a animé le centre de compétence« Lean Manufacturing et Lean Office »d’Ineum Consulting. Il a également été Res -

ponsable du pôle Industrie chez Capgemini Consulting.Dominique Honder marck capitalise sur plus de 13 ans deconseil en amélioration des performances industrielles et de 15 ans dans des fonctions opérationnelles en tant que Directeurindustriel et Directeur de bureau d’études. Durant ses missions,il a été amené à piloter des projets relatifs à la logistique/ -distribution, à la maintenance/Asset Management, aux achats/ -fournisseurs et à la performance industrielle, en étant particuliè-rement attentif à l’accompagnement du changement. CPO

Vanderlande Industries a un nouveau patronDepuis le début avril, Vanderlande Indus tries, spécialiséedans les systèmes de manutention mécanisés et automatisés, aun nouveau Chief Executive Officer : Michiel Peters. Agé de42 ans, il occupait depuis cinq ans les fonctions de Directeurd’exploitation du groupe néerlandais. Il succède à PeterGerretse, qui a dirigé la société durant sept ans et qui a, selonles termes du communiqué de presse, « exprimé son souhaitde consacrer plus de temps à d’autres activités profession-nelles et privées ». Aucun lien avec le récent changement dansl’actionnariat de Vanderlande d’après Frans van Duren, le

Directeur de la communication du groupe. En reprenant lesparts détenues par la banque ABN-AMRO Participaties, NPMCapital (actionnaire depuis 21 ans) est en effet devenu en marsle premier actionnaire de la société, avec une participation quiest passée de 43 % à 85 %. « Peter Gerretse a toujours faitpart de son souhait, dès son arrivée chez Vanderlande, dequitter ses fonctions après une période de sept ou huit ans »,nous a-t-on affirmé. Pour la petite histoire, Peter Gerretseaurait déjà mené à bien un premier projet personnel, celuid’acquérir une maison dans le sud de la France. JPG

Nouveau Directeur commercial chez Savoye GB

Martin Elliott a été nommé Directeur com-mercial de la société Savoye pour la GrandeBretagne. A la tête de l’entité britannique, ceprofessionnel des systèmes automatisés aurala charge de développer les parts de marchésde l’entreprise. Ayant longtemps occupé leposte de Directeur général chez MiebachLogistics Systems, il connaît parfaitement le

secteur de la préparation de commandes et du stockage auto-matisé. Rappelons que Savoye est une société du groupe LegrisIndustrie. Elle emploie 550 personnes et fournit des servicesd’ingénierie et des équipements dans le monde entier. Plus de 600 sociétés sur les cinq continents sont utilisatrices des systèmes Savoye .JPG

Citizen Systems consolide sa force de vente Emmanuel Kongolo a rejoint Citizen Systems Europe pourdévelopper les marchés du Benelux, de la France, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Le fabricant japonais d’impri-mantes codes barres souhaite ainsi réorganiser sa structureeuropéenne, tant sur le plan organisationnel que géogra-phique. Né en Belgique, Emmanuel Kongolo possède l’expé-rience des marchés internationaux. Il a également travaillé àdifférents postes chez Scansource Europe avant de prendre laresponsabilité des comptes stratégiques. Pour commercialiserses produits, Citizen Systems Europe s’appuie sur un réseaude partenaires spécialisés. JPG

Nouvelle organisation chez SylobSylob, éditeur et intégrateur de solutions informatiques pourles PME industrielles (ERP/GPAO), annonce une nouvelleorganisation interne avec la nomination de Jean-MarieVigroux, Fondateur de l’entreprise, à la tête du Conseil d’ad-ministration. Sylvie Salvan, 42 ans, devient pour sa partDirectrice générale. Jean-Marie Vigroux, qui a également éténommé Vice-président de l’association des Gadzarts en 2008,explique que cette réorganisation vise à lui libérer du tempspour lui permettre de se consacrer davantage à la R&D et à la

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stratégie produits. Sylob emploie 70 collaborateurs etcompte plus de 400 clients en Europe. JPG

Cinq directeurs associés nommés chez Capgemini Consulting Capgemini Consulting, l’entité de conseil en stratégie ettransformation du groupe, annonce la nomination au sein del’unité française de cinq nouveaux associés : PatriciaVerriere-Cuenot (Supply Chain Transformation), MartinaWeimert et Stanislas de Roys de Lédignan (ServicesFinances), Thomas Battaglione et Pascal Jean Canler(Energie, services publics, Chimie). Capgemini a réalisé en2008 un CA de 8,7 Md€ et emploie plus de 90.000 per-sonnes dans le monde. JPG

Patrick Chouraqui, Directeur commercial de BT

Patrick Chouraqui a été nommé Directeurcommercial et location du constructeur dechariots élévateurs BT France (filiale dugroupe Toyota). Arrivé dans la société en1986, il a occupé différentes fonctionscommerciales et location. Il était précé-demment Directeur location et grandscomptes. JPG

Philippe Dunne devient Président Europe de Prologis Philippe Dunne a été nommé Président Europe de Prologis.Il a rejoint cette entreprise en 2008 en tant que Directeurgénéral et financier Europe et succède à Gary Anderson, lui-même promu à la tête de Prologis Global Investment.Philippe Dunne était auparavant Directeur général EMEAchez Jones Lang Lasalle. JPG

Une Responsable du canal Microsoftchez TXT e-Solutions

L’éditeur informatique TXT e-solutionsannonce la nomination de Vesna Pazarkicau poste de Responsable du développe-ment commercial du channel indirectMicrosoft en France. Elle aura pour mission le développement du réseau de

partenaires intégrateurs Microsoft et des ventes associées : « Mon rôle sera de dynamiser le réseau indirect actuel, maisaussi de participer activement au recrutement de nouveauxintégrateurs en France », commente cette ancienneResponsable marketing qui a participé au lancement de TXTe-Solutions en France. A noter que Microsoft embarque lasolution de gestion de la demande de cet éditeur au sein deson ERP Microsoft Dynamics AX. Ce qui explique les rela-tions étroites qu’entretiennent les deux sociétés. JPG

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MES SORTIES

Test concluant entre Casino et Sarbec

TENORSLe retour du Flowcasting

Un des temps forts de la 2e journée desTénors de la Supply Chain organisée le 2 avril par le CNAM, en partenariat avec

Supply Chain Magazine, a été sans conteste leretour d’expérience de Casino et Sarbec (fabri-cant de cosmétiques) sur la mise en œuvre duconcept présenté il y a deux ans par André Martinlors de la première édition des Ténors : le flowcas-ting. Pour mémoire, l’idée est de piloter l’en-semble de la Supply Chain par une seule prévisioncalculée au niveau le plus fin, i.e. par article/point

de vente, les maillonsamont en déduisant leursbesoins cadencés (proces-sus DRP partagé entreindustriel et distributeur).A partir de juin 2007,avec l’aide du laboratoirede Recherche du CNAM,Casino et Sarbec ont testé

deux méthodes : une partant de prévisions deventes élaborées par article/PDV avec une conso-lidation DRP très fine ; une selon laquelle le distri-buteur calcule un plan de besoin à partir des sor-ties entrepôts sur un horizon de 26 semaines. Letest a porté sur 29 références représentatives dusecteur DPH (couple article/PDV entre 2 et 10 ventes par semaine pour 80 % des flux).D’après le test, qui s’appuie sur une modélisationclassique des historiques de ventes (régressionlinéaire, Holt Winters, etc.), la variabilité des sor-ties de caisse au niveau le plus fin est trop fortepour être pertinente. Il semble donc plus fiable derepartir des prévisions de sorties d’entrepôt. Maismême dans ce cas, dans la pratique, les arrondisau conditionnement (palette) ou l’optimisationdes barèmes quantitatifs introduisent à une fortevariabilité entre la demande initiale et le besointransmis par l’entrepôt Casino à Sarbec (0,78 %contre 0,14 % pour les sorties de caisses).

(de g. à d.) Thierry Jouenne(CNAM), Damien Morand(Casino), Laurent de Bourmont(BearingPoint, CNAM)et Guillaume Journet(Sarbec)

Les protagonistes sont néanmoins satisfaitsdes résultats de ce test. Pour DamienMorand, Directeur Supply Chain alimen-

taire de groupe Casino, « le DRP est une donnéed’entrée pour la planification globale de l’entre-prise. Il permet de mieux planifier le dimension-nement du transport et des capacités de stoc-kage, et de donner plus de visibilité en amont,pour une meilleure performance de nos MDD. »De son côté, Guillaume Jouret, Directeur infor-matique et logistique des laboratoires Sarbecestime « avoir gagné en qualité de prévision àlong terme, même sur le flux promotionnel » etapprécie « l’instauration d’un dialogue entre leséquipes Appro/ADV de Casino et Sarbec ». Ilreconnaît cependant qu’une phase de transition

est nécessaire avant que les prévisionnistes,rompus à la chasse à l’information, n’acceptentde s’en remettre aux calculs des distributeurs. De son côté, Laurent de Bourmont, ManagingDirector chez BearingPoint et Auditeur duMaster 2 Logistique et Système au CNAMParis, pense que l’on peut poursuivre lesrecherches au niveau des arrondis conditionne-ment/ barèmes quantitatifs/tailles de lots indus-triels pour fiabiliser la demande. Une autre pisteserait de raisonner sur un stock globalCasino/Sarbec pour alimenter l’industriel parune prévision depuis un entrepôt unique. Toustrois ont reçu un Trophée des Ténors de laSupply Chain de la part de la Chaire logistique,transport et tourisme du CNAM pour le carac-tère innovant de leurs travaux.Thierry Jouenne, maître de cérémonie de lajournée, a également annoncé le lancement le 1er septembre prochain d’une bibliothèque actived’indicateurs de mesure de la performance desentreprises. Elaboré en collaboration avec leSFIG/SDS (syndicats des fabricants industrielsde glaces et des surgelés), cet outil simple etaccessible aux PME à qui il s’adresse en prioritéa été baptisé Supply Chain Meter. CP

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MES SORTIESILOGManaging Risk in the global Supply Chain

Le 2 avril au matin s’est déroulée àl’Hôtel George V la conférenceorganisée par Ilog en partenariat

avec Supply Chain Magazine sur leRisk Management. 130 personnesenviron ont assisté aux présentations.Karim Bahoul s’est appuyé sur lesétudes d’IDC pour dresser un état des lieux et replacer le Risk Mana -gement dans le contexte d’une SupplyChain mondiale. Serge Weibel deBearingPoint à présenté de manièredidactique comment identifier lesrisques pour mieux les maîtriser.Philippe Rechaussat d’Ilog s’est poursa part appuyé sur des exemples trèsconcrets pour évoquer les sources derisques et les différentes manières deles prévenir. Enfin Laurent Parat,

Directeur généraladjoint de GeodisLogistics, a jouéle rôle de « grandtémoin » en expli-quant commentson groupe appré-hende le risquetant au n iveaucentral qu’opéra-tionnel. Pour tousceux qui n’ont puvenir à cette présentation un débat « en live » vous sera proposé sur cemême sujet dans les prochainessemaines. Par ailleurs, une étudemondiale est actuellement en cours de réalisation dans le cadre del’Observatoire de la Supply Chain

2009. Cette grande enquête, initiéepar les partenaires de l’observatoire(BearingPoint, ESCP-EAP et Sup-ply Chain Magazine), donnera lieu à une conférence de restitution le 27 mai à 18 heures dans les locaux de l’ESCP-EAP. JPG

Succès pour la conférencesur le Risk Managementorganisée par Ilog à l’Hotel George V.

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VU AILLEURSE N B R E F . . .MONDELes commissionnaires de transport maritime ont la cote

La part de marché des quatre plus grands commis-sionnaires de transport maritime a augmenté cesquatre dernières années plus vite que celle des

quatre plus gros armateurs : + 18,8 contre + 4,3 % sur lapériode. C’est ce qu’a mis en avant Thomas Lieb,Président du directoire du logisticien Schenker, filiale dugroupe allemand Deutsche Bahn, à la conférence GlobalLiner Shipping d’avril à Londres. Et d’annoncer que lesacteurs logistiques majeurs sont appelés à l’avenir à ren-forcer leur rôle en matière de fret maritime… CC

ThomasLieb

BELGIQUEWWL ouvre un centre automobileà Zeebrugge

La compagnie maritime scandinave Wallenius Wilhelmsen Logistics(WWL) a ouvert en avril un centre logistique automobile à Zeebrugge, enBelgique, pour les véhicules transportés en Ro-Ro. L’entreprise a investi

8,5 M€ dans ce centre où travaillent 90 personnes. 7.600 m2 sont dédiés auxautomobiles ainsi qu’aux machines de construction et agricoles. Les servicesofferts vont du nettoyage à la réparation, en passant par le contrôle, l’installa-tion d’accessoires et la modification des véhicules. WWL est présent dans leport belge depuis dix ans. Iltraite 300.000 véhicules par an,avec plus de 400 traversées audépart et à destination du port.La compagnie dessert notam-ment l’Amérique du Nord,l’Océanie et l’Afrique du Sud.Aujourd’hui, elle travaille surles marchés émergents commela Chine et l’Inde. CC

ITALIELe fret aérien à la milanaise

Suite à l’acquisition de la divisioncargo d’Alitalia, finalisée le 1er avril dernier, Cargoitalia

démarre ses activités de fret aérien aumois de mai depuis l’aéroport deMilan Malpensa, à destination deNew York, Toronto et Abu Dhabi.Cargoitalia est contrôlé à 100 % parAlis Aerolinee Italiane, dont le capitalde 15 M€ appartient aux deux tiers à

Alis Holding et pour un tiers augroupe bancaire Intesa San Paolo.Pour Alcide Leali, Président d’Alis, « Cargoitalia représente le transportaérien de fret made in Italy authen-tique. Avec des ressources et du capi-tal italiens, notre objectif est de deve-nir leader sur notre marché et defigurer parmi les premiers acteurseuropéens. » CC

BELGIQUENYK se renforcedans la santéSuite à l’augmentation de sesclients dans le secteur de lasanté, NYK Logistics NorthContinent a doublé la superficiede son entrepôt d’Anvers. Lazone sous licence GDP (GoodDistribution Practices) passe de4.000 m2 à 8.500 m2 ; l’espaceoffre plusieurs températures diri-gées de 2 à 25°C, de même qu’uncontrôle d’humidité. NYK donneainsi aux Supply Chains de sitesde fabrication situés hors CEE unpoint d’entrée sur l’Europe. CC

ITALIEUn WMS dansla salle de bainsLa société italienne spécialiséedans la salle de bains Lineabeta a choisi la solution informa-tique de gestion logistiqueSilwa de son compatriote StesiProjects. Elle sera intégrée ausystème d’informations de l’en-treprise. CC

BANGLADESHDachsers’implanteLe logisticien allemand Dachsera créé une joint venture auBangladesh, dont le siège estsitué à Dacca, la capitale. Offrantdes services de fret maritime,aérien et logistique, son objectifest de devenir rapidement l’undes cinq premiers prestataireslogistiques du pays. De nom-breux industriels du textile chi-nois, japonais et européens délo-calisent leur production au paysdu Bengale.(Logisticsmanager.com,28/04/09)

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VU AILLEURS ROYAUME-UNIMango choisit LloydFraser

La marque de vête-ments et acces-soires Mango a

sélectionné la nouvelledivision mode du logis-ticien britannique LloydFraser, dont l’activité adébuté en décembre2008. Lloyd Fraserréceptionne dans sonréseau les remorques enprovenance d’Espagne, consolide les produits et les distri-bue dans les 30 magasins Mango de Grande-Bretagne.Selon Mike Faye, Directeur des opérations du prestataire,la disponibilité des produits et le contrôle des coûts logis-tiques sont les priorités. La division a déjà engrangé plusde 15 M£ (13,4 M€) de contrats avec des chaînes de dis-tribution. Elle traite aussi bien les vêtements en carton quesur cintre. Elle a embauché 50 personnes et a investi dansdes véhicules supplémentaires de 7,5 et 18 t. CC

MONDELa crise, une opportunité

67%des dirigeants Supply Chain du sec-teur high-tech électronique affir-ment avoir gagné en pouvoir de

négociation vis-à-vis de leurs prestataires de services et deleurs fournisseurs de solutions en raison de la récession.C’est une des leçons de l’étude d’Eyefortransport 2009 surla Supply Chain high-tech et électronique auprès de 800 dirigeants. Ils diminuent encore plus les coûts en amé-liorant leurs processus internes, en réduisant leur person-nel, en adaptant leurs stratégies de sourcing et en chan-geant de fournisseur transport et logistique. 95 % d’entreeux jugent néanmoins leur 3PL actuel d’un niveau « acceptable » ou plus élevé ; la qualité de service et lecoût sont leurs priorités. Malgré tout, ils ont décidé d’in-vestir cette année dans les domaines du Supply ChainManagement, des outils améliorant la visibilité et de laBusiness Intelligence. Ils estiment que leur secteur devraitconnaître une embellie sur le plan économique au premiersemestre 2010. (Eyefortransport, 01/05/09)

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VU AILLEURSMONDELa crise chamboule les plansdes Supply Chain Managers

MONDEPreactor complète l’offre MES deWonderwarePreactor International annonceavoir obtenu les certifications pourcompléter l’offre MES de Wonder -ware. L’éditeur britannique met-tra ainsi à disposition des utilisa-teurs de Wonderware les fonc-tionnalités d’ordonnancement quipermettent d’agir en temps réelau niveau atelier. Selon un com-muniqué, les équi pes des deuxsociétés ont travaillé ensemble etde manière rapprochée pour pro-poser une intégration complète.Mikes Novel, PDG de Preactor sefélicite de cet accord qui lui ouvreun nouveau marché : « Wonder -ware est utilisé dans plus d’un tiersdes industries mondiales. Or lamajorité d’entre elles peut obtenirdes gains importants en intégrantune solution d’ordonnancementpour optimiser la capacité des plan-nings de production ». En FrancePreactor compte près de 200 sitesinstallés et à ouvert en janvier 2008son siège européen. JPG

ESPAGNECremoni déploie Ortec Après l’Angleterre, la France etla Belgique, le groupe Cremonidéploie le logiciel Ortec Inoviaen Espagne. L’objectif de cettesolution d’optimisation parcontraintes est de planifier le tra-vail des 600 agents qui opèrentdans les trains à grande vitesse(AVE). Ce progiciel, qui permetde gérer au mieux le planningdes équipes en fonction descontraintes métier, a déjà été uti-lisé pour les activités du person-nel des trains Eurostar. JPG

ETATS-UNISTrois marques Pepsico adoptent la palette plastique

Sans surprise, la crise arrive entête des facteurs qui ont eu leplus d’impact sur l’agenda 2009

et la stratégie des Supply ChainManagers du monde entier. Ilsseraient plus de 65 % à le reconnaître,selon une récente étude internationalemenée par Capgemini Consultingauprès de 300 entreprises dans lemonde (dont 62 % en Europe). Leplus gros changement visible sur leursagendas 2009 n’est pas dans lenombre de projets qui, apparemment,ne baisse pas : selon cette étude, lesSupply Chain Managers en ont encoreen moyenne pas moins de sept surleurs tablettes pour cette année. Enrevanche, Capgemini Consulting noteun glissement très clair, imputable à lacrise, des priorités vers des actions tac-tiques à effet rapide (les fameux

« quick wins »). Les projets qui portentsur la renégociation ou le renouvelle-ment des contrats avec les prestataireslogistiques et ceux concernant laréduction des stocks ont de plus enplus d’adeptes (respectivement +11 %et +9 %). A l’inverse, depuis quelquesmois, les projets stratégiques au longcours, qui demandent des investisse-ments initiaux importants, sont stop-pés ou reportés. Parmi les plus tou-chés : les innovations technologiquesde l’entrepôt (préparation vocale,RFID) et les mises en œuvre de solu-tions logicielles comme les TMS, lesWMS et les APS. Selon CapgeminiConsulting, le risque de cette stratégiede court terme est de sous estimerl’apport compétitif que pourront avoircertaines actions stratégiques après lapériode de récession. JLR

Le transport des produits réfrigérésde la marque Tropicana auxEtats-Unis se fera bientôt unique-

ment en utilisant un pool de palettesplastiques. L’opération de retrait pro-gressif des palettes bois a démarré àpartir du 1er mai. Ils’agit de la troi-sième unité d’af-faires du groupePepsico à bascu-ler vers des sup-ports plastiques,en l’occurrence ceux du loueur iGPS,basé à Orlando, qui a lancé son ser-vice en mars 2006. Quaker etGatorade ont déjà commencé à géné-raliser l’utilisation de ces palettes surtout leur réseau US depuis début avril.Le 20 mars, Pepsico avait d’ailleursenvoyé une lettre aux partenaires

américains de sa Supply Chain pourles informer de cette décision, qu’iljustifie à la fois par des objectifs dequalité et de réduction de l’impactenvironnemental. Cette missive netarit pas d’éloge sur la palette plas-

tique iGPS :recyclable àl’infini, 30 %plus légère quela palette bois,avec une meil -leure résistance

au feu, plus hygiénique, un calibreplus uniforme, et, cerise sur le gâteau,un tag RFID pour la traçabilité.Auparavant, c’est Chep Americas(groupe Brambles), le leader mondialde la location de palettes bois, quidétenait le contrat pour ces troismarques de Pepsico. JLR

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