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Edito

Deux mille douze commence en douceur.

Pas de photo lors de la réunion de début de saison, sûrement synonyme de cette

AG extraordinaire de la saison précédente.

L’instant se veut réservé, reflet du subconscient, peut être, ou alors prémices d’un engourdissement

face à la vague de froid qui va advenir.

Finalement, aux vues du déroulé de l’année, Osons penser quelles avaient été oubliées.

Les photos, serait on censé penser ?

Non, les boites à images.

Dommage !

Jean Marc Delorme

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Sommaire : Le mot du Président Sécurité

Nos scribes Pourquoi le vélo P 8 ) A chacun son défi P18 ) Par François Masia T’as mal où P24 ) Cyclo de la Loire P14 ) Par Madeleine Atchi Hommage à mon vieux vélo P10 ) Par Jean Delpech Impression de voyage itinérant P26 ) Par Denis Barroero L’eau est notre amie P28 ) Par Patrick Blanchet

Premier semestre Brevet des 100 P 5 La Pierre Maria P 6 Ateliers Sports Santé P 7 Sortie à Cucuron pour Pâques en Provence P 10 Ballade au Ventoux P 11 Séjour à Naussac P 13 Réunion de mi-saison P 17 Second semestre Journée champêtre P 17 Semaine fédérale P 22 Faites du Sport P 23 Voyage itinérant P 26 Interclubs P 31 Les 35 ans P 32

L’Assemblée générale P 33 Nécrologie : Hommage à Robert Richard (James Bremaud)

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Le mot du Président

C’est avec un Conseil d’Administration renouvelé lors de la dernière

Assemblée Générale que s’achève cette saison.

Une saison dont le bilan est le résultat du travail des membres du

bureau qui par leur disponibilité, leur dynamisme, leur dévouement, ont

œuvré toute l’année pour vous proposer un programme d’activités

habituelles ; mais on peut supposer que quelques innovations

pourraient intégrer ce programme pour l’année prochaine.

Si votre participation à ces manifestions a été quelquefois

satisfaisante, une implication plus nombreuse de chacun d’entre vous

serait un signe encourageant, pour les dirigeants que nous sommes, au

moment du choix de nos propositions.

Evidemment l’évènement qui aura marqué cette année la vie de

l’association aura été le 35ème anniversaire de la création du club ; 35

ans d’une aventure humaine où chaque membre dirigeant aura contribué

à faire du club ce qu’il est : un club reconnu et apprécié.

Mais si le club dispose d’une équipe et d’un mode de fonctionnement

permettant d’assurer l’avenir il faut savoir que rien n’est

définitivement acquis et que l’intégration au Conseil d’Administration

de quelques nouveaux bénévoles permettrait une bonne transmission

des expériences, condition nécessaire, pour assurer la pérennité du

club lorsque certains aspireront à prendre un peu de repos.

Un dernier mot pour remercier vivement tous les auteurs des articles

de cette revue. C’est grâce à cette revue que nous conservons

l’histoire de la vie de notre club.

Bonne route à tous.

Jean Atchi

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Sécurité

Depuis 15 ans que mon épouse et moi sommes au club, je m'aperçois que les années passent et

que les accidents deviennent de plus en plus nombreux.

Peut on se poser la question du vieillissement des licenciés du club.... La moyenne d'âge

d’autres clubs sportifs, dans des disciplines différentes également, est en augmentation, les

constatations identiques.

Il est donc impératif pour notre club que tous nos adhérents sportifs se remettent en question

à chaque départ de randonnée sur les bonnes pratiques du cyclotourisme. Nous les avions

présentées lors de l'assemblée générale

Posons nous la question avant de partir si nous sommes en bonne condition physique et

morale et surtout soyons corrects avec les automobilistes qui veulent nous doubler car cela

peut rapidement devenir une tragédie lorsque ceux ci sont à la limite de l'inconscience.

Une autre chose importante, un vélo non entretenu peut être aussi dangereux.

ET N'OUBLIONS PAS NOTRE CASQUE Ce ne sont que des recommandations d'un copain de route, mais pensez y quand même

Le Délégué Sécurité Francis Gabrielli

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21 janvier : Réunion de début de saison. Présentation des membres du Conseil d’Administration et du calendrier 2013

10 mars : Brevet 100km. Cette année les brevets 100 et 150 ont été mis au calendrier le même jour que la Pierre Maria dans le but de mobiliser au minimum les bénévoles. De ce fait le brevet 100 est programmé une semaine avant pour l’ensemble du club.

La formule va permettre aux licenciés d’enchainer sur le

150 dans la foulée, ce qui n’est pas plus mal pour préparer quelques longues distances.

Belle sortie dans l’ensemble avec un vent de Nord.

14 mars : Brevet 150 pour les indisponibles du 17 mars.

Beau temps mais toujours du vent de Nord – Nord Ouest. Déjeuner à Boulbon.

Bonne allure, certains sont fatigués à l’arrivée.

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17 mars : La Pierre Maria – brevet 100 et 150. Innovation, les brevets et la Pierre Maria sont jumelés. En travaux, la Régalido n’est pas disponible. La possibilité de faire le départ de Rassuen depuis le Foyer des Anciens est retenue. Elle offre la possibilité de rejoindre la route de Miramas au niveau du feu rouge de la Bayanne en longeant la voie ferrée et via le chemin de Papaye, une grosse partie des grands axes étant évitée.

Belle journée pour la saison Sortir des sentiers battus entraine quelques interrogations. Quoique non formulées au départ, elles y étaient. Un bilan rapidement établi en fin de journée permet d’affirmer que la formule a été payante. La participation est équivalente à l’an passé pour les trois manifestations confondues. Le choix du samedi permet de gérer au mieux les achats pour les ravitaillements et limiter les frais. De plus, cela permet la mobilisation des bénévoles sur une seule journée.

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22 mars : Ateliers Sport et Santé 50ans et +. Le club a participé à cette journée, les bénévoles furent rapidement submergés malgré une bonne organisation. Du monde il y en a eu, au point de devoir arrêter le stand à 12h15 et refuser quelques tests.

Pendant les réglages

Pendant le test

A la table des résultats

Satisfaction générale sur le stand. Le public attendait le Cyclotourisme.

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Pourquoi le vélo ?

A-t-on inventé jamais plus beau moyen de transport ? Pour l’utilisateur : rapidité, souplesse, économie, pas de problème d’embouteillage ou de

stationnement. Pour la collectivité : pas de pollution ni de bruit, faible consommation d’espace, des

aménagements relativement peu coûteux Il s’agit bien sûr de la petite reine... Rapide comparatif avec une grosse dictatrice que je ne

nommerai pas. LES DIX BONNES RAISONS D’ADOPTER LE VELO !

Le vélo, c’est rapide ! Plus de la moitié des déplacements urbains font moins de 5km. Les embouteillages de plus en plus nombreux et longs empêchent les déplacements rapides des automobilistes et des transports en commun. En moyenne, la vitesse d’un véhicule motorisé est inférieure à 20 km/h… soit la vitesse qu’atteint un cycliste. En outre, le cycliste ne tourne pas de longues minutes pour trouver une place de stationnement. Pour les trajets de moins de 5km, le vélo est imbattable !

Le vélo, c’est la liberté ! Que l’on soit jeune ou plus âgé, riche ou pauvre, le vélo permet à

tous d’être autonome, de ne pas devoir dépendre d’un tiers pour se déplacer. Avec le vélo, chacun choisit où et quand il veut bouger. Rouler à vélo procure un sentiment inattendu de liberté que l’on ne découvre qu’en pratiquant.

Le vélo, c’est bon pour la santé Finies les longues séances en piscine ou en salle de

musculation… Rouler à vélo permet de faire du sport pendant ses déplacements, et gratuitement ! À l’heure où les accidents cardio-vasculaires sont une des principales causes de mortalité, les personnes qui se déplacent à vélo augmentent leur espérance de vie. En outre, si plus d’automobilistes passent au vélo, il y aura moins d’accidents de la route et ils seront moins graves.

Le vélo, c’est bon marché

À vélo, pas besoin de faire le plein, pas de taxes ou d’assurances, peu de frais d’entretien ou de réparation… Si l’on compte qu’un vélo a une durée de vie de dix ans, on peut estimer qu’un cycliste y consacre au maximum 200 € par an. Qui dit mieux ? Le vélo, c’est bon pour l’économie

Là où la voiture coûte beaucoup d’argent à la collectivité (embouteillages, infrastructures routières, parkings), le vélo, lui, en rapporte ! Outre les emplois directement liés à l’industrie du cycle, les cyclistes (et les piétons) dynamisent les commerces de proximité, alors que les automobilistes ont tendance à faire leurs courses dans des centres commerciaux à l’extérieur de la ville, les cyclistes effectuent leurs achats dans leur quartier, et s’arrêtent plus facilement et plus souvent. Par ailleurs, les cyclistes sont aussi des employés moins souvent malades, moins stressés et donc plus productifs que leurs collègues automobilistes.

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Le vélo, c’est bon pour l’environnement Pas de rejets de gaz à effet de serre ou toxiques, pas

de bruit, pas d’infrastructures démesurées et destructrices du cadre de vie. Le vélo augmente la qualité de vie de tous et n’engendre pas d’effet de serre ni de changements climatiques.

Le vélo, complément idéal des transports en commun

L’exemple d’autres pays (Danemark, Suisse…) le prouve : de bonnes infrastructures cyclables augmentent le nombre d’usagers des transports en commun, car elles permettent de rejoindre une gare ou une station de métro plus rapidement et plus confortablement qu’en voiture ou en multipliant les correspondances entre transports publics. À vélo, même pas peur de la météo !

Les cyclistes circulent au sec sur plus de 90% de leurs déplacements : les cyclistes, plus libres de leurs mouvements et plus rapidement arrivés à leur destination, peuvent attendre la fin d’une averse avant de se mettre en route. Si l’on ajoute que les deux pays européens où il y a le plus de cyclistes sont les Pays-Bas ou le Danemark, on comprend facilement que la météo n’est pas un obstacle aux déplacements à vélo. À vélo, même pas peur de la pollution !

Plusieurs études scientifiques le démontrent : un automobiliste, enfermé dans son habitacle et coincé dans les embouteillages, est soumis à une pollution bien plus importante qu’un cycliste, qui par ailleurs évite les grands axes et les tunnels, et dont la prise d’air est plus haute que l’automobiliste (à hauteur des pots d’échappement). À vélo, même pas peur des côtes !

Le relief n’est pas un obstacle pour la pratique du vélo : les cyclistes choisissent leurs itinéraires en fonction de leur forme, et peuvent effectuer un léger détour pour éviter une côté importante. D’ailleurs, des villes comme Berne (Suisse) ou Trondheim (Norvège) connaissent un nombre importants de cyclistes malgré leur forte déclivité. Alors comme les cyclotouristes d’ISCyclo, qu’attendez-vous pour adopter ce magnifique moyen de transport pour conjurer tous les méfaits cités par les médias depuis des lustres.

Vive le vélo sous toutes ces formes ! Adopter celui qui correspond le plus à vos possibilités physiques !

Les basiques

Les VTC-VTT

Les VAE

Texte François MASIA

Images sites Internet

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07 avril: Sortie à Cucuron pour Pâques en Provence

17 PARTICIPANTS. Pluie la veille. Vent le lendemain. Journée idéale terminée par une partie de pétanque. Très bon ravitaillement sur les parcours mais les accès portaient les traces des pluies de la veille. Très bon restaurant mais il n’aurait pas fallu être plus nombreux car il n’avait qu’une vingtaine d’assiettes disponibles pour effectuer le service.

Hommage à mon vieux vélo J’aime mon vieux vélo à l’allure de chameau des sables;

Au guidon cornu, affublé d’une sonnette d’alarme, au cadre, massif s’il en est, résistant aux assauts du temps. La pédale est large, le pignon grossier, la selle large et ovale. J’aime mon vieux vélo! Je le cale au bord du trottoir en tenant compte de son humeur versatile et de son inclinaison ; le vélo tient Il fait semblant de tenir! Je m’éloigne, tel un heureux cavalier, et soudain, j’entends le bruit familier de sa chute. Parfois, il tombe une demi- heure plus tard dans un vacarme de catastrophe anodine J’aime mon vieux vélo! Que de fois, le long d’une rue déserte et silencieuse, mon vélo est –il tombé raide et ferraillant, sans témoin, soit qu’il fût endormi, soit qu’il usât d’un stratagème pour me faire sortir du bistrot d’en face. Il m’en coute une écaillure de l’émail, une luxation de la pédale. C’est la petite rançon du métier de vélo et l’aventure de quiconque vit sur deux pieds ou deux roues. Jean Delpech.

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08 Mai : Ballade au Ventoux. Vingt cyclos et huit accompagnateurs se donnent rendez vous à Mazan sur le parking du restaurant. Deux circuits sont prévus. Les gorges de la Nesque sont au programme. Ensuite les plus courageux se rendront à Sault et grimperont jusqu’au Chalet Reynard avec ensuite descente sur Bédoin. Le second groupe se dirigera vers Méthamis et retour à Mazan. Température relativement clémente au départ mais il ne fait pas chaud au Chalet Reynard en attendant le regroupement. Pendant ce temps, André Aulagnit et Michel Cauville partent à l’assaut du sommet. Le regroupement étant fait, descente sur Bédoin et nouvelle attente qui devient interminable.

Au départ

Devant le Rocher du Cire

Sur la route pour certains

En pause au Chalet Reynard pour d’autres

Il faut se résoudre à rejoindre le restaurant pour aviser ensuite, car la montre a sérieusement tourné.

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Et la, surprise! Ils sont tous là. Pire, ils ont presque fini l’apéro.

Bon repas, il faudra en programmer plus, à la demande générale, ce type de sorties

Et pour cause, ils étaient là, les perpétuels innovateurs. Pourquoi aller à Bédoin alors que l’on peut passer par Flassan ? Il y en a eu, il y en a, il y en aura encore.

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12 au 19 mai : Séjour à Naussac. Dix sept participants. Satisfaction générale sur tous les points en ce qui concerne le centre d’hébergement. Un bémol, les conditions météorologiques. Il apparaît nécessaire à tous les participants de programmer ce type de manifestation en juin et abandonner la notion du WE de l’Ascension ou de Pentecôte. D’une part, pratiquement tous les participants sont retraités, d’autre part les séjours se font beaucoup en moyenne montagne. Conjugué à la météo, la longueur du séjour n’a pas semblé pas convenir aux participants.

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Les Châteaux de la Loire par Madeleine ATCHI

Denise

Cette année, pour changer un peu de paysage, jdécidé d’aller voir les « Châteaux de la Loire »vélo bien sûr, et donc, avec Denise, ce mardi 5 nous partons et comme la dernière fois avec unmistral à 70 km/h.

Après Tarascon, Remoulins, Bagnols/Cèze, Pont St-Esprit, on « enclenche la N7 ». « la-la-la….. que l’on soit 2-3-4-5-6 ou 7, c’est une route qui fait recette, on est heureux, N7 …. » chantait Charles Trenet. Mais moi, tout en pédalant, c’est une autre chanson que j’entends, c’est la musique des camions, les uns après les autres, qui, de temps en temps, nous envoient un petit coup de klaxon. Montélimar, Valence, le Rhône à notre gauche, des vignes en hauteur et après Annonay, direction St-Chamond pour aller dire bonjour à des amis de randonnée. Enfin, une belle petite route, bordée de digitales, de raiponces, de fougères, nous mène à la Croix de Chaubouret (1200m). Avec la pluie, nous nous dirigeons vers Feurs, et dans l’Allier et sa verdure, on longe les vignobles de la Loire, puis des prés avec vaches et moutons (la France profonde comme diraient certains). Passage à Varennes et Montluçon, puis grandes étendues de blé dans le Cher, et arrêt forcé à Culan, où, touristes, motards anglais et cyclotes istréennes sont contents de se mettre au sec dans un café. Il y en a au moins un qui ne se plaint pas de la pluie, c’est le cafetier qui fait recette. Après l’Indre, nous traversons la région de George SAND (Nohant). A Châteauroux, avec 700 km au compteur, nous commençons notre circuit des châteaux. Dans l’Indre-et-Loire, de grandes forêts avec chasse aux cerfs, chevreuils et sangliers nous amènent à Loches, cité historique d’exception avec son château, ses bâtiments magnifiques, vestiges du 11e et 12e siècle, qui fut une puissante forteresse militaire puis séjour royal et palais renaissance. De Ste-Maure-de-Touraine, ses prairies à vaches, landes à moutons, pinèdes et petits étangs, on continue à Villaines-les-Rochers avec ses habitations troglodytiques et sa vannerie réputée. Maintenant, nous voilà à Azay-le-Rideau et son château, et, le long de la route, on peut lire « Hôtel de RONSARD » et plus loin « Manoir de LEONARD de VINCI » .

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C’est le Loir-et-Cher, avec le château de VILLANDRY et ses jardins célèbres. Construit en 1536 sous FRANCOIS 1er, il fut acheté en 1906 par Joachim Carvallo qui le restaure et restitue les jardins renaissance. 1015 tilleuls sont répartis sur l’ensemble du domaine et dans le potager 115000 plants de fleurs et légumes sont plantés chaque année. Nous longeons maintenant la Loire, passons à TOURS, ancienne cité royale, et AMBOISE qui conserve d’imposants vestiges de sa splendeur passée. Enfin, le château de CHENONCEAU qui enjambe le Cher, mais impossible de le voir depuis la grille d’entrée. Avec un léger soleil, nous sommes à BLOIS, devant l’église St-Nicolas (12e/13e S.) puis la Maison de la Magie Robert HOUDIN dont le dragon sort ses 6 têtes par les fenêtres. Robert HOUDIN (1805-1871) mis au point (15 ans avant EDISON) la lampe électrique à filament végétal, le compteur électrique et bien d’autres machines étonnantes (dont des appareils d’ophtalmologie). « …. Ce que la Loire a de plus pittoresque et de plus grandiose, c’est une immense muraille calcaire mêlée de grès, de pierre meulière et d’argile à potier, qui borde et encaisse la rive droite, et qui se développe au regard, de BLOIS à TOURS, avec une variété et une gaieté inexprimable, tantôt roche sauvage, tantôt jardin anglais, couvertes d’arbres et de fleurs … » (Victor HUGO).

Enfin le soleil revenu, nous continuons sur le château de CHAMBORD, qui, grandiose folie d’un roi –FRANCOIS 1er- stimulé par ses rêves, son amour de l’art et du faste, est unique (1518). Il fut terminé seulement en 1545 (426 pièces – 282 cheminées – 77 escaliers …. pour 72 jours de présence de FRANCOIS 1er). Nous visitons le château de CHEVERNY qui nous frappe par la blancheur de sa pierre et ses proportions tout à fait symétriques. Situé en Sologne Blésoise, le domaine appartient à la même famille depuis plus de 6 siècles : les Hurault, famille de financiers et d’officiers illustres sous

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16plusieurs rois de France. Il est aujourd’hui habité par les descendants des Hurault : le marquis et la marquise de Vibraye, et somptueusement meublé. Le château de St-AIGNAN sur CHER surplombe la rive droite du Cher et, de sa terrasse, on domine les toits de la ville. D’un château à l’autre, avec un temps mitigé, nous voici revenues dans l’Indre au château de VALENCAY ; « … Ce lieu est un des plus beaux de la terre et aucun roi ne possède un parc plus pittoresque … » (George SAND) A Châteauroux, avec 1050 km, ce samedi 16 juin, nos routes vont se séparer. Denise rejoint la gare pour prendre le train, et moi, je décide de revenir à Istres en vélo, en quittant les grandes voies et ses voitures pour emprunter les petites départementales. Je pars dans la Creuse, passe à Guéret, Aubusson puis Ussel en Corrèze. Le relief commence à s’élever avec le col d’Entremont (1220m) et je suis au pied du Puy Mary.

Sur le circuit des Monts du Cantal, le paysage est magnifique, surtout avec le soleil. Enfin, je respire de l’air frais, et la seule musique que j’entends est celle des chants d’oiseaux. A Murat, je rencontre des cyclos du Pas-de-Calais avec qui nous échangeons des « histoires de cyclos ». Après St-Flour, je suis sous le Viaduc de Garabit qu’il va falloir remonter.

Sur la route Entre Lot et Truyère, les Monts d’Aubrac puis les Monts de Lozère me mènent à Mende. Après Florac, je longe les Gorges du Tarn avec la Barre des Cévennes à ma droite, et après le Col de Valcreste, une grande descente sur 6 km à 8% me conduit à Alès. A Uzès, j’entends les cigales, donc je suis presque chez moi. Je passe Remoulins et Tarascon. Mon périple se termine à Istres le mardi 19 juin avec 1675 km de pédalage, et j’en rapporte de magnifiques souvenirs de paysages et enrichie de plusieurs rencontres avec des cyclos sympas.

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25 juin : Réunion de mi-saison. On s’adapte. Programmée le samedi16 juin à la Maison des Association, nous voila le lundi 25 juin A l’Espace Martin Luther King la salle servant de bureau de vote pour l’élection présidentielle.

Pas beaucoup de monde, le jour n’est pas approprié. Malgré tout les échanges sont constructifs et permettent une bonne mise au point. Ce fut l’occasion de mettre à l’honneur notre plus jeune licencié, Nathan Boilloux.

L’assistance attentive

Le CA pendant les échanges Nathan Boilloux

01 juillet : Journée Champêtre. Arrosée au-delà de toute attente

Excellente journée quand même aux dires des participants

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ET DE DEUX POUR ROLAND TAILLADE Du 17 juin au 7 juillet 2012, Roland Taillade a bouclé son 2ème tour de France Cyclotourisme

International. Afin de fêter ses vingt ans de longévité, la FFCT avait décidé d’innover et de pimenter cette aventure. En effet, durant 9 étapes les cyclotouristes vont parcourir l’itinéraire du jour, mais en totale autonomie. Plus de hantise d’être en retard pour le pique-nique, plus de stress de ralentir le groupe, mais une totale liberté pour s’arrêter, où on veut et quand on veut dans les petits villages, ou dans la campagne, à la recherche de la meilleure photo du jour, la découverte du patrimoine ou tout simplement pour prendre un verre à la terrasse d’un café.

L’originalité de cette randonnée, c’est de permettre, durant ces trois semaines la découverte des territoires et profiter de l’extraordinaire diversité géographique, touristique et culturelle de la France.

La nouveauté cette année était aussi dans la réalisation d’étapes courtes mais avec de nombreux cols à gravir. Chasseur de cols, il aura ainsi pu mettre à son crédit les 26 cols répertoriés pendant les 21 étapes : 1re étape : Col du Menil 621m, Col de la Grosse Pierre 955m, Col du Haut de la côte 799m, Col de la Croix 679m 3e étape : Col de Landoz neuve 1260m 5e étape : Col des mille martyrs 884m, Col du Granier 1134m 6e étape : Col de la Madeleine 1 993m 7e étape : Col du Télégraphe 1 565m, Col du Galibier 2646m, Col du Lautaret 2 058m 8e étape : Col de Vars 2109m, Col Saint-Jean 1333m, Col des Garcinets 1185m, Col des Sagnes 1 182m 9e étape : Col de Pigiére 968m, Col de Macuègne 1068m 10e étape : Col des tempêtes 1841m, Mt Ventoux 1912m 13e étape : Col de Venhette 977 m 14e étape : Col de Redontet 1551m, Pas de Peyrol 1580m, Col d’Eylac 1423m, Col de la Croix de Baptiste 1229m, Col de Montirargues 1129m 15e étape : Col du Béal 1390m 21e étape : Col de la Chipotte 458m Bravo pour cet effort fourni encore une fois ! Après 2010, 2012, y-aura-t-il une 3ème inscription pour 2014 ?

ELLES RÊVAIENT DE CHATEAUX en …………FRANCE !

C’est à partir du 5 juin que nos adhérentes « MADO » et « DENISE » ont rejoint les Châteaux de la Loire après une remontée de la Vallée du Rhône par la N7 jusqu’à Annonay, puis à travers le Massif Central pour atteindre Montluçon sous un temps capricieux (mistral, averses, températures fraiches pour la saison).

Détendues après l’effort quotidien

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19A Châteauroux, avec 700km déjà au compteur, elles commencent leur circuit des châteaux :

Loches, Ste-Maure-de-Touraine, Azay-le-Rideau, Villandry, Amboise, Chenonceau, Chambord, Cheverny, St-Aignan sur Cher, Valencay, … D’un château à l’autre, avec un temps mitigé, les voici revenues le samedi 16 juin à Châteauroux, avec 1050km au compteur.

Là les routes vont se séparer. Denise rejoint la gare pour prendre le train vers Istres. Quant à Mado,

elle décide de revenir à Istres en vélo, en quittant les grandes voies et ses voitures pour emprunter les petites départementales de la Creuse, la Corrèze, le Cantal, la Lozère, le Gard et pour finir avec celles connues des Bouches du Rhône. Son périple se termine à Istres le mardi 19 juin avec 1675km de pédalage. Elle en rapporte de magnifiques souvenirs de paysages et enrichie de plusieurs rencontres avec des cyclos sympas…

Bravo Mesdames pour cet exploit peu commun effectué seules grâce à votre motivation, votre ténacité devant les longs parcours, votre débrouillardise pour la navigation et face aux soucis techniques cyclistes.

Après l’expédition dans les Landes en 2011, celles vers les Châteaux de la Loire en 2012, quel sera

votre défi pour 2013 ? LA TRAVERSEE D’EST EN OUEST DES PYRENEES POUR MICHEL FRANCE

Cinq étapes, ~700km, la traversée des Pyrénées à vélo est un exercice sportif réalisable, mais il ne faut partir non plus en touriste. Il a ainsi effectué cette traversée avec déjà plus de 5000km dans les jambes, dont 1500 environ en montagne, car le dénivelé affronté chaque jour dépassait les 2000m ...

Le périple qu’il a effectué restera à jamais gravé dans sa mémoire. Ce passionné de vélo qu’il est

depuis des années, ne jettera rien de cette aventure tant au niveau sportif qu'au niveau humain. Il a vécu une semaine formidable où il aura beaucoup appris sur ceux qu’il ne connaissait pas. L'équipe est restée soudée et c'est sans doute la première victoire. Il retiendra aussi l'accueil des montagnards, des hébergeurs des communes où il faisait étape, la rencontre de gens formidables !!!

Il gardera de nombreux souvenirs également des heures passées sur le vélo. Du départ jusqu’à l’arrivée, il se demandait si le groupe arriverait au bout sans encombre

Il gardera bien sur en tête les ascensions des cols mythiques que sont l'Aubisque, le Tourmalet, l'Aspin, le Peyresourde... (déjà gravis avec son épouse !). Mais aussi certains cols moins connus lui ayant offert des points de vue magnifiques, des petits moments d'émotion ou des gros maux de jambes comme dans les cols où certains pourcentages frisés les 20%...

Sa mémoire se souviendra bien sûr de tous ces fabuleux paysages, des collines du pays basque, des crêtes pyrénéennes, des vignes... De ces superbes couleurs de début d’été sur les flancs des montagnes...

Même si cet objectif de la saison 2012 est passé, il est déjà temps de penser au suivant. Qu’en sera-t-il !

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2015EME BREVET DE RANDONNEUR DES ARAVIS du 16 et 17 juin 2012 pour William DIETRICH, Michel DELAUTRE, Jacqueline et Michel FRANCE

William Dietrich

Jacqueline France Parcours inédit : A la découverte du Chablais avec ses stations de ski de Morzine, d’Avoriaz

et des Gets avec retour dans le massif des Aravis. Annecy, la Venise des Alpes les a accueillis sur les rives du lac réputé le plus pur d’Europe. Après

une mise en jambe le long du plateau des Glières, haut lieu de la résistance, par le Col des Fleuries ils ont franchi la vallée de l’Arve, berceau de l’industrie du décolletage. À Mieussy, les choses sérieuses ont commencé avec l’attaque du Col de la Ramaz pour atteindre le plateau du Praz de Lys et le Col de la Savolière, avec le Mont Blanc pour toile de fond. Ils sont entrés alors dans le Chablais par le Col de l’Encrenaz pour rejoindre Morzine avec ses hébergements et accueil de qualité pour les touristes. En gravissant le Col de la Joux Verte ils ont longé le lac de Montriond dans son écrin résineux, puis traverserez le site pittoresque du village aux chèvres des Lindarêts.

Ensuite se dressa la station d’Avoriaz et son architecture caractéristique. Ils ont regagné Morzine par la vallée des ardoises et gravi le Col des Gets, au pied du Roc d’Enfer. Le torrent de l’Arpettaz les a accompagné jusqu’à Taninges. Le petit Col de Chatillon a permis de rejoindre Marignier où un repas réparateur a été servi. Les vignes du coteau d’Ayze les ont vu prendre la direction de la vallée du Borne pour atteindre le Col de Saint-Jean-de-Sixt dans les Aravis. Puis ce sera le pays du Reblochon qui les a accueillis à Thônes.

Enfin, au détour du Col de Bluffy, ils ont pu admirer le Château de Menthon Saint-Bernard sur fond de lac qu’ils ont atteint par la route panoramique sous le Mont Veyrier.

Une vraie balade de 221km pour un dénivelé positif de 4164m effectué pour les uns en

une journée et en deux jours pour le couple France L’ARDECHOISE 2012 : parcours « LA VOLCANIQUE » pour le couple Patricia et

Michel PRODON et Claude RAOUX (176km, 3210m de dénivelée) Nom donné par Louis Jeannin, le parcours les a ravis par ses perspectives si exceptionnelles, en

particulier lorsque sur la ligne des crêtes, tout en slalomant par les cols de Mézilhac, de Montivernoux, du Pranlet, de Bourlatier et du Gerbier de Jonc. Ils se sont trouvés en face de ce célèbre Mont Gerbier de Jonc, là où, comme le citent tous les livres de géographie de l’école primaire, la Loire prend sa source. Retenez ces noms : Mariac, Dornas, Sardiges, Mézilhac (ravitaillement), Lachamp Raphaël (le plus haut village de l’Ardèche), SaintMartial, Arcens (ravitaillement) ; autant de villages qui les ont surpris.

Recommenceront-ils pour 2013 sur le plus dur des parcours proposés ?

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21 LA TRAVERSEE SUD-NORD DE LA FRANCE

Partis en autonomie totale avec leur VTT et remorque, James PIETTE et Pierre MARROCCHELLI

ont sillonné la France du sud au nord pendant la première quinzaine de juillet.

Du 10 au 17 juillet est la durée pour rejoindre la Belgique (un jour de plus que prévu !) Les étapes réalisées :

Étape 1 : Mardi 10 juillet 2012 Istres / Montélimar 137km Étape 2 : Mercredi 11 juillet 2012 Montélimar / St Genis-Laval 144km Etape 3 : Jeudi 12 juillet 2012 St Genis Laval / Tournus, 106km : Etape raccourci - 106 au lieu

de 133km suite à une douleur au genou ressentie par James. Ils s'arrêtent à Tournus au lieu de Chalon-sur Saône.

Etape 4 : Vendredi 13 juillet 2012 Tournus / Saulieu. Etape difficile en raison du relief. Le Morvan ce n'est pas la Crau. Le genou de James va mieux, il a moins forcé dans les bosses. Par contre la pluie les oblige à louer un bungalow.

Etape 5 : Samedi 14 juillet Saulieu -Auxerre Etape 6 : Dimanche 15, Auxerre - St Hilaire sous Romilly (10 km de Potangis) Etape 7 : Lundi 16 : St Hilaire – Tergnier 175km au lieu de 125 prévus. Etape 8 : Mardi 17 : Tergnier - Sint-Denijs : Bien arrivés en Belgique après 145km contre le

vent. Temps nuageux au départ, soleil en arrivant pour finir le parcours.

Quelle épopée !!! Bravo messieurs pour tous les efforts consentis. Qu’avez-vous en tête pour

2013 ?

Mise en page François MASIAMASIA Photos : Roland, James, Pierre et sites Internet

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Semaine Fédérale : Du 05 au 12 août à Niort.

Istres Sports Cyclotourisme fut une

nouvelle fois bien représenté

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Faites du Sport : 13 et 15 septembre.

Les bénévoles

Au Gymnase Donnadieu

Le club a été présent deux jours sur cette manifestation. Le jeudi un stand a été tenu au gymnase Donnadieu. Le samedi le stand s’est déplacé au bord de l’étang de l’olivier. Il est important pour notre structure d’être bien présente dans le milieu associatif. à plus d’un titre d’ailleurs. Hormis la reconnaissance du club au niveau de la ville, il est indéniable que certaines personnes se montrent à chaque fois intéressées.

Pris d’assaut lors des ateliers Sport – Santé 50ANS et +, l’organisation fut repensée. L’achat de deux tensiomètres permit de mieux réguler en début de test et palier la panne d’un cardiofréquencemètre sur un des home trainer.

Sur les bords de l’Etang de l’Olivier

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Vous avez une douleur ? Quel est sa provenance ? La solution est ici certainement ! LES PRINCIPALES PATHOLOGIES EN CYCLOTOURISME ..........

Tout le monde pense que, le cyclotourisme étant un sport assis, il n'y a pas de problème !!!" Le cyclotouriste souffre de douleurs particulières et la plupart du temps celui-ci pense que " c'est

normal" Les douleurs ayant pour origine l'intensité de l'effort sont les seules qui soient " normales". Les origines peuvent se trouver dans " LA POSITION " du cyclotouriste. Je vous propose de découvrir les principales pathologies (liste non exhaustive) qui peuvent avoir

comme origine une " mauvaise position ou un mauvais réglage du vélo " avec les corrections qu’il conviendrait d’apporter. Tendinite rotulienne :

Manivelles trop longues, selle trop basse, utilisation de trop grands braquets, position en " bec de selle ". Tendinite du quadriceps.

Assise trop basse et hyper flexion du genou. Douleurs de la rotule (face externe).

Généralement cela arrive lorsque la selle est trop haute. Tendinite de la patte d'oie (en haut du tibia sous le coté interne du genou).

Pédale automatique orientant l'axe du pied vers l'extérieur, axe de la pédale faussé vers le bas. Douleurs cervicales et dorsales.

Guidon mal centré, trop large ou trop étroit. Différence de hauteur des cocottes (fréquent) Selle trop haute. Position trop allongée avec bras tendus ou au contraire position trop

ramassée avec buste trop droit. Les personnes qui souffrent du dos ont tendance à vouloir redresser le buste ce qui est la plus grosse des erreurs (il faut tenir compte de la souplesse). Le buste doit être inclinée pour être parallèle à la bissectrice de l'angle formé par le sol et le tube oblique : soit environ 30/35°.

Douleurs aux jumeaux (muscles des mollets dans le creux du genou). Assise trop haute ; hyper flexion des jambes ; généralement il peut aussi y avoir un déhanchement. Attention à l'aspect visuel du " déhanchement " qui trompe souvent, les cyclotouristes n'ayant pas tous 6% de masse grasse !

Douleurs aux ischio-jambiers (muscles postérieurs des cuisses). Assise trop haute, hyper flexion des jambes, manque de souplesse, pied trop engagé sur la pédale.

Douleurs aux quadriceps. Selle trop basse avec hyper flexion du genou. Selle dont le bec pointe vers le bas. Position trop avancée.

Douleurs aux adducteurs. Selle trop large.

Douleur à la pointe du coude Bras tendu. Fourmillement des 1/2/3e doigts.

Poignets pliés et en hyper flexion ou mains aux cocottes avec appui important sur le cintre, bec de selle qui bascule vers le bas faisant supporter aux mains tous le poids du buste. Si c'est le cas il se peut que ces douleurs soient accompagnées de douleurs au niveau des quadriceps au dessus des genoux. La hauteur des cocottes est à prendre en compte.

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25 Point de coté.

Guidon trop étroit avec bras et coudes collés au corps. (la largeur extérieure du guidon devrait être égale à la largeur des épaules / plus sensibles sur les petites tailles). Douleurs au tendon d'Achille.

Différence de longueur des membres inférieurs, selle trop basse, et/ou trop en avant, manivelle trop grandes, engagement du pied sur engagé ou sous engagé. Indurations périnéales.

Selle trop souple, trop large ou trop étroite. Assise hors " creux de selle ". Selle trop haute. Sur-engagement des cales " hachant " le pédalage. Engourdissement de la verge.

Selle trop étroite, bec de selle vers le haut, selle trop haute, assise hors du creux de selle. Position en bec de selle suite à un mauvais recul de selle ou un guidon trop éloigné. Brûlures aux pieds.

Généralement mauvaise position des cales qui sont sur engagées ou semelles pas assez rigides. Serrage trop important des sangles. Parfois il est nécessaire de réaliser des appuis de voûte plantaire pour favoriser le retour veineux. Pieds trop serrés dans les chaussures.

Comme nous venons de le voir il existe de nombreuses pathologies en cyclotourisme. Généralement il faut non seulement s'assurer que la position est bien réglée mais que les accessoires

sont bien positionnés : - selle horizontale, recul de selle correct, distance selle cintre correcte permettant une position

buste incliné avec bras cassés, - guidon suffisamment bas pour permettre l'inclinaison naturelle du buste, hauteur de selle correcte

en fonction de la valeur de l'entrejambe mais aussi le la longueur des manivelles et de la longueur des pieds et métatarses, cocottes à la même hauteur et suffisamment redressées pour éviter une hyper flexion des poignets.

La position commence aussi par le choix des chaussures et il est nécessaire de vérifier que le pied ne sera pas ni trop serré ni trop large mais aussi que les cales pourront être réglées correctement en recul.

Enfin la selle doit être parfaitement adaptée et avoir une déformation dans le temps qui ne change pas la position du "creux de selle ".

Traiter les pathologies en cyclotourisme c'est commencer par vérifier l'origine de celle-ci sur le

vélo qu'utilise le cyclotouriste et ensuite de vérifier sa position par rapport à sa morphologie, sa souplesse, et son activité.

En espérant que tous ces petits conseils vous soient profitables et vous procurent le plaisir dans vos prochaines sorties avec ISTRES SPORTS CYCLOTOURISME.

Texte et mise en page François MASIA Extraits de « quelques pathologies liées à la pratique du cyclisme »

A. HADDAD*, Th. BOYER**, J.M. FUSTER** Services de rhumatologie, hôpital Lariboisière* & Bichat**, Paris.

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Voyage itinérant : 10 au 14 septembre.

Dix sept cyclos et deux accompagnateurs dans une formule bien rodée maintenant. Départ sur Anduze. Puis le lendemain il faut rejoindre Vallon Pont d’Arc pour y séjourner deux jours. On rejoindra ensuite Vaison la Romaine puis se sera le retour au bercail.

Le groupe Denis Barroero nous en dit plus : En ce lundi matin 10 septembre, la première étape nous conduit sans encombre, via Saint Chapte du Gard, d’Istres à Anduze, la capitale huguenote, blottie comme pour mieux se protéger du monde au pied de la Porte des Cévennes. Jalouse de ses prérogatives et fière de son passé, la vielle cité veille sur son Temple historique et sa Tour de l’Horloge, dernier vestige des remparts qui résistèrent jadis bravement aux armées du Roi Soleil. L’occasion ce jour là, au passage du Rhône, d’admirer à Tarascon le château du Bon Roi René, perle rare de l’architecture militaire d’un Moyen Age finissant, planté là comme pour mieux défier, sur l’autre rive, la Tour de Beaucaire au pied de laquelle s’est assoupi à jamais ce qui fut, en son temps, le plus grand champ de foire de tout l’Occident chrétien.

Le lendemain, mardi, dans un sfumato de petite brume matinale noyant le fond des vallées qu’aurait apprécié Léonard de Vinci, départ vers Alès, a rebours du chemin qu’avait inauguré jadis Robert Stevenson, au cours de son célèbre voyage avec son âne. Pas le temps de chercher « L’ile au trésor » et encore moins de débattre sur « L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde », ses deux plus célèbres écrits, que voila déjà la capitale cévenole, où survit intacte, presque à chaque rond point, la mémoire industrielle des wagonnets des mines de charbon.

De là, notre route s’enfonce, vers le nord, au plus profond de la montagne cévenole où rodent encore sur les hameaux perdus au milieu de nulle part, les fantômes des derniers Camisards, le souvenir des prophètes du Désert et plus encore celui des terribles Dragonnades du Grand Roi. Havre de paix, Rochegude nous accueille bientôt pour nous remettre de ces effrois. Superbe village de pierres, minutieusement restauré par des mains – et encore plus d’argent - venus d’Helvétie et de la lointaine Albion, que toute âme semble pourtant avoir déserté. Etrange impression que ce joyau où nul ne parait plus habiter et où le silence le dispute au vide des ruelles splendides. Après un moment de recueillement sur la tombe des Massin à Grospierres, Vallon Pont d’Arc nous accueille au soir du deuxième jour. Ce n’est déjà plus le tumulte estival des baba-cools et de tout ce que la rivière peut drainer de touristes en mal d’aventures fluviales. Les vacanciers partis, le village ardéchois reprend peu à peu sa respiration.

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27On loge au diable vauvert dans ce qui fut autrefois une métairie du plateau. Et là encore, superbe restauration des bâtiments et, mieux encore, une cuisine finement ciselée avec en point d’orgue une daube inoubliable à s’en lécher les babines. Le lendemain, mercredi, autre gâterie, la descente de l’Ardèche en canoë : 8 embarcations et seulement 3 dessalages, plus ou moins volontaires, dans des tourbillons qui avaient eu le bon gout de conserver une température aoutienne. L’Arche célébrissime, qui chaque année en voit passer tant d’autres, contemple notre flottille de son impassibilité millénaire. Le temps de glaner 2 ou 3 infos sur l’ouverture prochaine de la reconstitution de la grotte Chauvet et ce jeudi matin, dans l’aube fraiche, nous revoilà à vélo en 2 paquets. L’un, vraisemblablement plus téméraire ou plus inconscient, se lance à l’assaut de l’impressionnante route des Gorges de l’Ardèche où, de belvédères en points de vue, s’offrent des paysages à vous couper le souffle. L’autre, plus tranquille rejoint Saint Martin d’Ardèche par le plateau et la route des avens. Miracle, personne ne tombe dans ses trous perfides, que le Diable en personne a du semer pour surprendre le voyageur imprudent. Mais voilà déjà le Pont Saint Esprit balayé par un effroyable Mistral de travers qui, à chaque tour de roue, menace de nous précipiter dans les eaux tumultueuses du Rhône. Nouveau miracle, personne n’est emporté par dessus la fragile balustrade dans une chute vertigineuse qui aurait immanquablement conduit le malheureux tout droit à Port Saint Louis. Ouf, l’arrivée à Vaison la Romaine se fait sans plus d’encombre qu’une lutte farouche de tous les instants contre un vent à décorner les bœufs. Brève visite de la cité antique, traversée de l’inévitable rue des boutiques à touristes où les prix astronomiques le disputent à l’inutilité des ramasse-poussière exhibés. Seul, le bar à bière de la Grand Place, reçoit donc nos écus. Il se murmure que dans le même temps, au boulodrome local, le sieur Blanchet en personne, Grand Seigneur s’il en fut et Maitre incontesté dans l’Art délicat de manier la boule de fer, aurait concédé à ses adversaires et après plusieurs soirées d’humiliations répétées, une victoire à la Pétanque, aussi improbable qu’étriquée. C’est de moins ce qu’il a bien voulu nous rapporter, les dits adversaires s’en tenant à une version des faits un peu différente. Que dire après cela de la quatrième et dernière étape du vendredi ? Sa majesté Mistral ayant eu l’obligeante générosité de bien vouloir souffler à l’envie, et dans le bon sens, tout au long d’un parcours plat comme une limande, celui-ci se fit sans avoir à donner le moindre petit coup de pédale. Encore heureux que les freins ne firent pas défaut, sans quoi nous risquions d’arriver avant même que d’être partis ! Un grand merci à la parfaite organisation de Stanislas Malecki pour le choix judicieux des parcours et des hébergements, ses airs d’accordéon musette et son inégalable talent de conteur. Un autre merci à Christine et Mario dit Sandro Bellini, ainsi qu’aux cueilleuses de figues, qui tels les Dieux et Déesses antiques à l’égard du pauvre Ulysse ont agrémenté notre Odyssée de fruits et rafraichissements aussi bienvenus qu’appréciés.

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28 Patrick Blanchet nous en dit plus sur la pratique du canoë par les cyclos Journée particulière du voyage itinérant 2012. o!!!! …. mon bateau …….. oh oh oh Ils étaient beaux, ils aimaient l’eau mes matelots.

Apres un long périple vers les bambous puis par la dernière demeure de nos amis MASSIN, L’ASTIC nous tend les bras ; après une installation sympa nous découvrons nos appartements puis dans la salle d’eau un écriteau « l’eau est précieuse économisons la ». Un plouf dans la piscine, devinez, pleine d’eau nous amène à penser que l’anglaise, pardon, la propriétaire avait fait une réserve naturelle au cas ou. Dans tous les cas nous aimons et profitons de la fraicheur proposée par un bon bain. Une bonne nuit de sommeil après un bon repas et une belle défaite bouliste pour certains nous amène vers un réveil humide, Nuit pluvieuse nuit heureuse mais quel temps aujourd’hui? C’est le baptême de l’eau, non excusez, le baptême canoë pour certains. La « petite mer » va nous révéler tous ses secrets. Soit en vélo ou en transport en commun, les cyclos rejoignent le moniteur guide nature, casque non obligatoire nous dit il , c’est déjà cela de gagné, puis cours de sauvetage avant la pose des gilets puis recommandations avant les prises de risques puis cours technique avec transport des engins. Les eaux sont calmes mais les rochers glissants, (certains ont même gardé leurs chaussures de vél’eau dans le cas d’une glissade précipitée), notre ami qui doit nous récupérer après le pont d’arc nous prévient: méfiez vous quand même du rapide de charlemagne. Départ calme, certains capitaines (ceux de derrière, les meneurs) veulent en découdre, prise de risque maximum, puis découverte des premières difficultés, ça passe ouf. Le calme revient, nous sommes fiers, premier blocage sur les rochers, trop peu d’eau ou mauvaise appréciation, je ne le dirais pas ; mais non je ne descends pas du navire c’est au capitaine de faire la manœuvre. Puis arrive charlemagne avec ses bouillonnements .Le chef décide de rester derrière nous tournerons en rond non pas comme nos deux solitaires et indépendants allemands qui eux tournaient sur eux même en goutant le bon cru de l’Ardèche.

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29 Un grand bruit nous réveille, bruit caractéristique du polyester, puis des remous, une partie de jambe en l’air, des mouvements de détresse puis de nouveau un salt’eau arrière avec pirouette et tripe axel.

Le président ATCHI avec madame venaient de nous faire une démonstration de roulé boulé avec glissade avant et prise de risque maxi (je pense à l’indéfrisable de notre amie Audette) ce n’est pas à moi que cela arriverait .

C’était avant

Ce fut pendant

Ce fut après

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30 Nous passons, après multiples moulinets, les rapides, ouf ! Je remercie Daniel pour sa vaillance et sommes en vue du pont. Le temps menace avec quelques gouttes, l’eau est partout et nous apprenons que notre trésorier Denis et son associée Christine ont également goutté aux joies de la baignade. Gilles notre marchand de maillots a fait trempette également ce n’est pas Roger qui me contredira vu la tête de ces deux là .Le grand capitaine Mario s’en est bien sorti, le club à failli perdre ce jour la ses plus belles unités. Transport retour des bateaux avec un compagnon d’infortune. Le temps menace avec quelques gouttes et de gros nuages aux dessus de nos têtes, C’est certain l’eau ne nous quittera pas aujourd’hui .Nous rallions à vélo pour certain le « petit jardin ». Déjeuner tardif mais nous n’en voulons pas à notre guide qui a fait une bonne action. Je regarde par la fenêtre en attendant le dessert, la pluie tombe drue et les vélos sont trempés, nous attendrons au chaud, au fait la bouteille d’eau n’a pas eu d’amateur. Bonne réception, repas copieux et de bonne qualité et le « petit jardin » devient une petite fontaine ; il faut bien partir, gravir SALAVAS, non, non, nous ne visitons pas « l’Indy parc » puis direction les cotes de l’astic (pas du dernier cru). Nous sommes trempés et nous ne gouttons pas au « bassin » de la propriétaire. Il est temps pour nous de prendre une bonne douche !! L’eau est précieuse économisons la, c’est promis ….. Après un très bon repas, accompagné, par Stanis, d’un air de guinguette, nous repartons nous coucher, fatigués mais heureux de notre journée

C’est promis je ne mettrais plus de l’eau dans mon vin. Au fait après l’eau la tempête. Nous verrons bien demain c’est un treize Patrick B

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23 septembre : Interclubs

25cyclos sur les circuits

Le club reçoit la coupe du club le plus représenté

18 cyclos inscrits pour le repas

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28 octobre : 35eme anniversaire du club.

Programmée le 06 octobre à l’espace Martin Luther King après l’étude de plusieurs scénarios, la manifestation

peut se dérouler au Magic Mirrors, le dimanche 28 octobre, grâce à l’appui de la

Municipalité.

Rendez-vous à 10h00 pour le C.A en ce dimanche 28.

Si Zeus se montra assez indulgent lors de la journée champêtre, il n’en fut pas de même pour

Eole. Amplifié par la structure du Magic Mirrors, le ressenti de la tempête prend une autre

dimension et laisse pantois plus d’un. Passé cc moment, le cyclo ne se laisse pas démonter et

prend les choses en main.

Installation du DJ-

Décoration de la salle

Accueil des participants

Accueil des participants

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Mot de bienvenue du Président

Vient ensuite la projection d’un diaporama rendant hommage à Daniel Marchand,

fondateur du club, Marcel Lachaud qui y fut associé, Raymond Massin et Claude Ecoffet qui participèrent grandement au

développement du club.

Le Président de la Ligue L’adjoint au sport

Après l’apéritif, on passe rapidement à table, difficile de tenir l’horaire planifié

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On mange, on danse et puis ……….. Il arrive

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23 novembre : Assemblée Générale Salle 1 et 2 de la Maison pour Tous. Grosse affluence. Environ 80 personnes

25 novembre : Repas de fin de saison La Macciana à Massane 70 convives

Très bonne ambiance

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Hommage à notre ami Robert Richard

disparu cette année

Je l’ai rencontré pour la première fois en Octobre 1993. Avec Pédro, François, Denise, Mado et quelques autres il m’avait accueilli, un samedi matin, pour une sortie « initiatique » ! Il faut croire que l’accueil fut bon puisque j’ai continué. Mais parlons de Richard. C’était un homme dévoué, toujours prêt à rendre service. Retraité il était entre autre administrateur d’une Mutuelle Santé, ce qui l’amenait à se déplacer souvent à Paris. Sur la route il était toujours, avec Pédro, en queue de peloton non pas par manque de capacité mais pour aider les trainards (à part moi, il n’y en avait pas beaucoup). Il a participé aux travaux du bureau pour deux ou trois mandats. Il apportait sa contribution aux tâches obscures : Fléchage des parcours à l’occasion des rallyes, tenu des points de ravitaillement, mise en place des soirées récréatives, etc. Cela ne l’empêchait pas de rouler. Fort bien d’ailleurs : Les kilomètres ne lui faisaient pas peur. J’ai réussi « grâce à lui » à boucler quelques belles randonnées :

• La première à La Seine Sur Mer ! Plus de 150 km en passant par le Castelet, Cassis, La Ciotat et retour par le front de mer à travers les voitures.

• La seconde, le Ventoux, comme nous avions eu les yeux plus grands que le ventre nous avions enchainé sur le parcours de 95 km. Avec Denise et Jeannot nous sommes rentrés à Malaucène à plus de 4 heure l’après-midi. Nous n’avons pas eu de mal à trouver notre voiture sur le parking il n’y avait plus qu’elle.

Le morceau de bravoure a été un « Trace Vélocio » 260 bornes direction Carpentras, sous la conduite d’André Sétan par une pluie battante de 7 heure le matin à 8 d’heure le soir et un orage de grêle à Entressen le samedi, s’il n’avait pas été là je serai resté sous la couette le dimanche matin, mais à 5 heure ils m’attendaient devant la porte. Il a bien fallu faire les 80 km restant. (Heureusement le soleil était revenu). Merci Richard et André, sans vous je n’y serai jamais arrivé. Un dernier souvenir : L’assistance de l’équipe du Président « Gérard … » pour la Flèche Pascale de Martigues. Par une belle nuit étoilée, ce qui ne nous a pas empêché de perdre nos brebis et, dans le noir, de poursuivre une autre équipe pendant plus de 20 km. C’est un miracle si les deux parcours se sont croisés ce qui nous a permis de continuer notre assistance, comme si de rien n’était. Nous n’étions pas fiers. Depuis, l’âge venant, Richard a raccroché, nous nous rencontrions souvent le matin quand il venait chercher son journal à la Presse du Briand. Nous évoquions quelques souvenirs. Merci à toi Richard, là où tu es, regardes nous de temps en temps. James Bremaud Istres le 14 Novembre 2012.

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Membre du Comité d’Administration

d’Istres Sports Cyclotourisme

Saison 2012

Jean Atchi : Président

rroereo

C.Malecki C.Bellini C. Lang G.Mohr

Animation et Séjours Vêtements et circuits

Je remercie toutes les personnes qui m’ont apporté leur aide pour réaliser cette édition du Cycl’Istres Jean Marc Delorme

ISTRES SPORT CYCLO !!!!!!!!

Istres Sport, Istres Sport, Istres Sport Cyclo !

Istres Sport, Istres Sport, Istres Sport Cyclo !

Istres Sport, Istres Sport, Istres Sport Cyclo !

C’est nous les Cyclos !

Sur nous grands vélos On est des héros !

Dans nos chouettes maillots On est les plus beaux

Istres Sport …..

Il y a les costauds

Qui roulent comme des pros ! Et puis les vieillards

Qui roulent père peinard !

Istres sport……

Il y a les montées Où il faut forcer ! Quand t’es fatigué

Tu finis à pied !

Istres Sport…….

Mais pour l’apéro On est tous Egaux !

Et quand il faut danser On n’est plus fatigués !

Istres Sport…….

Composition pour les 35 ans du club: Paroles et musique James BREMAUD

Alain Camacho Adjoint

Jean Marc Delorme Secrétaire

Denis Barroero Trésorier

Mario Bellini Adjoint

Francis Gabrielli Délégué Sécurité

Stanislas Malecki Animation et Séjours