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EDITO Je suis ravie de vous inviter à plonger dans votre E-dchd-MAG n° 2. Fidèles à notre ligne éditoriale, nous traitons lʼactualité de la profession de DCHD à travers une compilation de données et un choix dʼévénements survenus durant le mois dʼavril. Ils sont analysés et retranscrits selon la vision de lʼentrepositaire-grossiste, car lʼE-dchd-MAG se revendique bien comme étant le premier support dʼinformation/communication conçu « pour et par » les acteurs de la filière Consommation Hors Domicile. Au fil des numéros, y sera abordé un large spectre de thématiques, orientées marchés, métiers, tendances consommation, boissons, conseils & services, formation, environnement et société… en mettant en avant lʼimplication, les actions ou encore points de vue des professionnels de la distribution hors domicile. Je ne pouvais clôturer cet édito sans vous remercier chaleureusement pour les témoignages de soutien et les messages dʼencouragement consécutifs à la sortie du premier numéro il y a un mois. Bonne lecture et nʼhésitez pas à transmettre votre E-dchd-MAG à toute personne de votre entourage susceptible dʼêtre concernée et intéressée. Rendez-vous pour le n°3 ! Laure Bomy – Directeur Général © Une publication de la Fédération Nationale des Boissons | Conception-Création : BRAND&BUZZ | Conception-Réalisation 2exVia avec MasterEdit©

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EDITO

Je suis ravie de vous inviter à plonger dans votre E-dchd-MAG n° 2.Fidèles à notre ligne éditoriale, nous traitons lʼactualité de la profession de DCHD à travers une compilation de données et un choixdʼévénements survenus durant le mois dʼavril.Ils sont analysés et retranscrits selon la vision de lʼentrepositaire-grossiste, car lʼE-dchd-MAG se revendique bien comme étant le premiersupport dʼinformation/communication conçu « pour et par » les acteurs de la filière Consommation Hors Domicile.Au fil des numéros, y sera abordé un large spectre de thématiques, orientées marchés, métiers, tendances consommation, boissons,conseils & services, formation, environnement et société… en mettant en avant lʼimplication, les actions ou encore points de vue desprofessionnels de la distribution hors domicile.Je ne pouvais clôturer cet édito sans vous remercier chaleureusement pour les témoignages de soutien et les messagesdʼencouragement consécutifs à la sortie du premier numéro il y a un mois.Bonne lecture et nʼhésitez pas à transmettre votre E-dchd-MAG à toute personne de votre entourage susceptible dʼêtre concernée etintéressée. Rendez-vous pour le n°3 !

Laure Bomy – Directeur Général

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Finale de la 7ème édition du concours deBiérologie Heineken – 9 et 10 mai – PARIS

Fête de la bière de Tarare – 11 et 12 mai – Halle dumarché – TARARE (Rhône)

London International Wine Fair 2012 - 22 au 24 mai- LONDON

Preventica, maîtrise de risques qualité de vie autravail – 30 et 31 mai – STRASBOURG

Vitiloire, Fête des vins du Val de Loire – 2 et 3 juin -TOURS

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Salon du Bar et des Barmen - 4 au 6 juin - halleFreyssinet – PARIS

Championnats de France du Café 2012 - 4 au 6juin – halle Freyssinet – PARIS 13

IXème Congrès International des TerroirsVitivinicoles - 25 au 29 juin – DIJON (Bourgogne du25 au 27) - REIMS (Champagne du 27 au 29)

Salon Rapid & Resto Show, le salon de larestauration à service rapide et de la vente àemporter - 19 et 20 septembre - PARIS

SIAL, salon International des Professionnels delʼAgro-alimentaire – 21 au 25 octobre – PARISNORD VILLEPINTE

Vending, salon international de la distributionautomatique - 24 au 26 octobre- porte de Versailles- PARIS

Equip'hotel, le Salon International de l'Hôtellerie,de la Restauration, des Cafés/Bars et desCollectivités - 11 au 15 novembre - porte deVersailles – PARIS

Salon Manutention 2012, équipements et systèmes– 19 au 22 novembre – PARIS-NORD VILLEPINTE

2ème édition du salon des Métiers de Bouche dʼIle-de-France – 15 au 17 septembre 2012 – Parc desExpositions de la porte de Versailles – PARIS

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Echos des DCHD

Le développement durable : enjeux, perspectives et actions pour les DCHDEn professionnels responsables, les DCHD ont pris conscience des enjeux du développement durable pour la profession. Sʼimpliquer surle sujet est aujourdʼhui quasiment incontournable pour répondre à lʼévolution des mentalités et aux attentes du marché. Intégrer lescomposantes environnementales, économiques et sociétales du développement durable dans lʼapproche métier constitue uneopportunité de la renouveler et représente donc une source dʼinnovation potentiellement créatrice de valeur.

Le développement durable et les actions qui en découlent constituent une formidable opportunitédʼalimenter, voire de booster lʼimage de la profession, son capital confiance et sa crédibilité auprès de sesclients CHR. Agir « éthique » constitue une clé de renouvellement du discours qui répond à lʼaspiration deplus en plus affirmée de « mieux consommer » ; cela peut sʼavérer générateur de business additionnel dansla mesure où cela fait partie intégrante du rôle de conseil du DCHD.

La responsabilité affirmée du DCHD en matière environnementale, économique, « citoyenne » est aussi uneoccasion dʼaffirmer ses valeurs, son ambition, son rôle et la force de ses engagements. Cela ne peut setraduire que par des actions concrètes.A titre dʼexemple, attardons-nous sur la nouvelle offre café durable France Boissons : Kimbo integrity.France Boissons intègre à son offre café une nouvelle référence certifiée Rainforest Alliance où excellencegustative rime avec engagement durable.Son objectif : construire des liens durables avec lʼensemble de ses partenaires afin de permettre que ledéveloppement de son métier de distributeur contribueà celui de lʼenvironnement. Lʼentreprise souhaite engager ses clients CHR dans son projet durabledʼenvergure, tout en sensibilisant le consommateur final. Une façon pour France Boissons dʼaccompagnerles établissements partenaires à valoriser leur démarche éthique auprès de leurs clients.

Concrètement, les grains contenus dans ce nouveau mélange Kimbo proviennent exclusivement deplantations du Brésil et du Pérou certifiées Rainforest Alliance.Pour aller au bout de sa démarche, France Boissons complète sa nouvelle offre par des sous-tasses et des chevalets didactiquesprésentant Rainforest Alliance et les enjeux dʼune consommation durable.France Boissons nous révèle ainsi que depuis plus de vingt ans, Rainforest Alliance se bat pour la protection de la biodiversité, desdroits et des conditions sociales des travailleurs et des communautés locales. En tant quʼorganisation internationale de protection delʼenvironnement, Rainforest Alliance collabore avec des professionnels de lʼagriculture, de la sylviculture et du tourisme dans le mondeentier, afin dʼélaborer des pratiques qui protègent lʼeau, les sols, les habitats naturels ainsi que les écosystèmes des forêts. KimboIntegrity répond à ces normes puisquʼil a obtenu la certification Rainforest Alliance et complète la gamme espresso Bar Kimbo.

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La collaboration entre France Boissons et Kimbo remonte à 1998. France Boissons distribue en exclusivité la gamme du célèbretorréfacteur napolitain Kimbo sur le marché français avec un double objectif : permettre aux professionnels de la CHD dʼoffrir un cafédans les meilleures conditions et démontrer aux consommateurs que la dégustation dʼun espresso dans lʼambiance unique dʼun bar oudʼun restaurant reste avant tout un plaisir. Cet espresso, de par son arôme plein, intense, sa longueur en bouche, est un café de premierchoix.

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Tranches de vie (Sylvie Hénon-Badoinot)

La Fédération Française des Spiritueux a nommé sa nouvelle Présidente.Il sʼagit de Sylvie Hénon-Badoinot. Sa carrière débute chez Danone, pour continuer chezMölnlycke et SRG-Triodis à des postes de Direction Générale. En 1997, elle devient DirectriceGénérale de Bacardi-Martini France, puis, en 2000, est nommée Président-Directeur Général. Ausein du Groupe Bacardi, elle prend la tête d'une nouvelle unité business créée en septembre 2011,regroupant la France et l'Italie.

Nommée Présidente par le Conseil d'administration de la Fédération Française des Spiritueux, elle succède ainsi à Jean-PierreLacarrière, qui a souhaité prendre sa retraite.

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Entrez dans la tendance

La bière dans tous ses états

La consommation de bière en France se stabilise en 2011 et la tendance se confirme pour ce début dʼannée 2012De par ses spécificités, la bière constitue un marché toujours particulier à appréhender. Ce quʼil faut savoir :

Le circuit alimentaire (GMS) représente plus de 75% du marché avec une tendance en matière de ventesportée par le développement des formats nomades, notamment la boîte grand format 50 cl et le mini fût.La consommation hors foyer, qui connaît un ralentissement sensible des ventes depuis 5 ans (-4,2% en2010 selon Gira), semble se stabiliser, notamment au travers du développement très marqué des bièresspéciales et spécialités et grâce aux investissements médias des marques majeures, associés aux effortsréguliers mis en œuvre .La bière est avant tout, un marché de marques : bien que les volumes des MDD et autres premiers prixprogressent, leur part de marché nʼexcède pas 10%.Le format toujours plébiscité par le consommateur est la bière pression, historiquement proposée exclusivement par les Cafés,Hôtels et Restaurants et traditionnellement distribuée en fût acier re-remplissable – dit consigné - par les entrepositaires-grossistes.

Le saviez-vous ? Elle représente plus de la moitié des ventes en CHD, ce qui permet dʼéconomiser près de 1,2 milliards de bouteilles etboîtes que lʼon retrouverait dans nos poubelles si ce format était amené à disparaitre !Pascal Chèvremont, Délégué Général de lʼassociation des Brasseurs de France, nous en dit plus sur la situation et esquisse quelquesprévisions et enjeux pour cette année.Il explique que « Les chiffres 2011 ne sont pas définitivement arrêtés au niveau des brasseurs, mais on peut mentionner que laconsommation de bière en France s'est effectivement stabilisée autour de 20 Mhl depuis 5 ans, après une baisse régulière pendant unetrentaine d'années. Les Français consomment ainsi en moyenne un peu moins de 30 l par an, ce qui les place à l'avant-dernier rang ausein de l'UE, juste avant l'Italie. ».

En termes de répartition et de mode de consommation, P. Chèvremont souligne quʼ « aujourd'hui, un peu plus des 3/4 de laconsommation se fait par les circuits alimentaires, et un peu moins d'un quart en CHD. »

Cela représente un axe de réflexion voire de développement majeur pour toute la filière brassicole, puisque « compte tenu de la baissecontinue de consommation en CHD, un enjeu important pour la brasserie est le service d'une bière de qualité au consommateur. La bièreest une vitrine du secteur, notamment en bars-brasseries et le respect de quelques règles simples, que lʼentrepositaire-grossiste rappelleà chaque visite, donnera envie au consommateur, non seulement de revenir dans l'établissement, mais aussi de continuer à boire de labière. »

Concernant lʼannée en cours, la prochaine étape cruciale sera lʼEuro 2012 de football car, comme tout événement sportif dʼenvergureautour du ballon rond entre autres, les retombées en termes de volumes sur la consommation de bière sont quasiment systématiques.

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Même sʼil apparaît prématuré de se projeter sur des perspectives précises – P. Chèvremont explique dʼailleurs que « La consommationde bière est saisonnière et dépend en partie des conditions climatiques, nous n'avons pas pour habitude de ce fait, de faire desprévisions. » - gageons que tous les intervenants du secteur ont hâte dʼêtre plongés dans cette période qui sʼétalera du 8 juin, coup delancement de lʼEuro, au 1er juillet 2012. Indiscutablement cette fois encore, la bière ne manquera pas dʼêtre de la fête ! Belle opportuniténotamment pour le groupe Carlsberg, sponsor de lʼévénement, mais aussi pour lʼensemble des marques, particulièrement cellesfortement liées au sport comme Heineken.Tout ce contexte devrait contribuer à faire de 2012 une bonne année en CHD comme en grande distribution, après 2011, jugée parcertains exceptionnelle.

Par ailleurs, on observe lʼémergence dʼune tendance de plus en plus ancrée dans les habitudes en France : un goût prononcé desconsommateurs pour des bières positionnées « premium », au détriment des grandes « classiques incontournables » qui constituent lecœur de marché. Cela illustre bien le fait que le marché croît plus vite en valeur quʼen volume. En tête de peloton, citons Les bières despécialités (Leffe, Affligem, Grimbergen) et les bières blondes spéciales (1664 et Heineken). Ces deux catégories ayant franchi en 2011le seuil des 70% du marché de la bière en volume, elles font partie intégrante de la stratégie de valorisation des marques.

« les Français consomment moins en général mais davantage de bières spéciales ou de spécialité » - source : Nielsen

Ces dernières fourmillent dʼidées innovantes pour se mettre en valeur, se différencier, optimiser leur image, en créant diversévénements :

partenariat avec un créateur de mode (1664 avec Christian Lacroix), pour concevoir et « designer » bouteilles, canettes, verres etsous-bocks et autres accessoires dʼanimation commerciale.Brassin saisonnier (à lʼimage de la Bière de Printemps…)Association avec un univers artistique (Kronenbourg et la musique, Desperados et lʼart graphique) ou sportif (Carlsberg, Heinekenet Kronenbourg…). Ciblant un public jeune, cette démarche se traduit notamment par des packagings à lʼeffigie de stars ouencore par des formats spéciaux. Elle peut être complétée par des jeux-concours permettant de remporter des accessoires« merchandising » de lʼartiste retenu.

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Bruits de comptoirs

Kronenbourg labellisée « Origine France Garantie » !Créé en 2011 par lʼassociation Pro France, présidée par le député Yves Jego, le label « Origine France Garantie», certifie que le produit est « fait en France avec des ingrédients originaires de France » et offre auconsommateur plus de transparence sur lʼorigine du produit.

Préalablement à lʼattribution du label, lʼorganisme de certification Veritas réalise un audit complet, selon uncahier des charges très strict, afin de déterminer si la production principale a lieu dans lʼHexagone (au moins 50% de la valeur ajoutée acquise en France et la majeure partie du travail du produit réalisé sur le territoire français).Kronenbourg a fait partie des toutes premières brasseries à sʼimpliquer dans ce projet, elle est donc logiquementdevenue le premier brasseur labellisé « Origine France Garantie ». Cela notamment afin de contribuer àdéfendre le caractère du "génie français" qui, dans l'agroalimentaire, se manifeste par l'excellence du savoir-faire, le raffinement du produit et le plaisir de la dégustation.Les packs de ses deux marques phares, Kronenbourg et 1664, sont maintenant labellisés, ce qui garantit queles ingrédients utilisés comme lʼorge ou le houblon sont français.Le système SAP est un système dʼautocontrôle permettant dʼassurer la traçabilité des produits, garantissantlʼorigine des matières premières. Chaque année, plus de 900 000 analyses sont effectuées dans les laboratoiresde contrôle de Brasseries Kronenbourg.

Ricard sʼexpose pour ses 80 ansIntitulée « Ricard SA depuis 1932 », lʼexpo se tient du 29 mars au 26 août au musée des arts décoratifs àParis et retrace 80 ans de communication créative. Il a fallu déployer de lʼingéniosité et de la créativité pourcommuniquer tout en respectant la législation très stricte sur la publicité et lʼalcool ; cʼest dʼailleurs lʼangle choisipar Les Arts Décoratifs pour décrypter la communication de la société Ricard.

À partir des archives et grâce aux témoignages des collaborateurs de lʼentreprise, lʼhistorique estreconstitué. Depuis 1932, le fondateur, Paul Ricard (1909-1997) a su faire feu de tout bois pour mettre samarque en valeur ; des couleurs, un graphisme, des slogans célèbres (« un Ricard, sinon rien »…), denombreux objets publicitaires, la chanson, le sport, lʼécologie, lʼart contemporain, le design...

Parallèlement à lʼexposition, la société Ricard a proposé aux étudiants de 3ème année de lʼécole Camondo,dans le cadre de leur atelier de design, de travailler sur la conception dʼobjets de service, mobilier ou tout autreélément contribuant à créer une ambiance spécifique à lʼunivers de la marque.

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Sous lʼencadrement de Marie Compagnon, designer et plasticienne, Jean-Baptiste Auvray, Romain Cuvellier etJames Tinel, designers, trois lauréats seront désignés par un jury professionnel.

SABMiller veut se faire mousser en FranceSecond brasseur mondial, SABMiller se structure et sʼorganise notamment pour renforcer ses positions sur leterritoire national. Cela se traduit par un certain nombre dʼévénements et dʼactions.Tout dʼabord, depuis le 1er avril, SABMiller Bières d'Europe est devenu SABMiller Brands Europe. Nouveaunom, nouveau logo, nouvelle dynamique dʼinnovation et de progrès pour cette nouvelle entité, dont le siège estlocalisé à Pilsen en Tchéquie et qui regroupe les pays européens où SABMiller ne dispose pas d'outils deproduction (Allemagne, France, Espagne, Scandinavie, Autriche, etc.). Selon Gilles Badin, directeur marketingFrance, SABMiller Brands Europe - France sʼest donné pour principales missions, dʼune part la construction deses marques mondiales (Grolsch, Peroni Nastro Azzuro, Pilsner Urquell), dʼautre part, le développement desmarques stratégiques locales (Amsterdam, St Stefanus).Autre événement notoire : le changement de direction de la filiale française, avec lʼarrivée le 2 avril du belgeBertrand Van Renynghe, en qualité de directeur général.

Concernant les marques et les produits :Le lancement du nouveau packaging Grolsch, qui pour autant, conserve sa bouteille Swingtop 45 clemblématique de la marque mais avec une mise en valeur de la signature de Peter Cooper du logo et dubloc marque.Grolsch toujours, qui a investi depuis le 2 avril la GMS en se lançant chez Monoprix et Monop'.Lʼévénement a été célébré le 5 avril, lors dʼune soirée de lancement qui a illustré le lien très fort entre lamarque et l'art par un partenariat avec deux artistes : Supakitch et Coralie.La marque Peroni Nastro Azzuro nʼest pas en reste avec elle aussi un nouveau packaging. Fidèle à sonpositionnement « fashion – passion - dolce vita », elle cible les établissements CHR haut de gamme. Onla retrouvera sur la croisette lors du prochain festival de Cannes et elle sera présente à la fashion week àParis cet automne.Signalons enfin le lancement dʼun Grand Cru st Stefanus en 75 cl

Nouvelle saveur Leffe : Leffe Nectar, Tradition des MoinesLa « tradition des moines » est née en 1240 dans le plus grand secret au cœur de lʼAbbaye de Leffe : elleconsistait à rajouter du miel au brassin pour célébrer les récoltes exceptionnelles.

Aujourdʼhui cette tradition se perpétue au travers de Leffe Nectar, bière blonde orangée, à lʼamertume douce,avec une pointe dʼacidité garantissant une fraîcheur apéritive en bouche (alcool 5.5°). On y retrouve un bouquetde saveurs riche et complexe, à la fois sauvage et floral : fleurs des champs, acacia, tilleul et tournesol, unconcentré de bourgeons verts prêts à éclater, des arômes de vanille, de clous de girofle et des notesdélicatement fruitées.

A lʼapéritif, Leffe Nectar peut accompagner du foie gras sur pain dʼépices, des toasts de chèvre chaud, des désde tomates cerise, mozzarella et basilic, des veloutés de légumes sucrés tels que potiron, carottes et patatesdouces. Elle sʼimpose en alternative aux vins blancs, moelleux, pétillants et aux apéritifs type muscat.

Culture Bar-Bars, la fédération des cafés culture (www.bar-bars.com)Culture Bar-bars, cʼest un festival dans 170 cafés-culture en France, mais cʼest surtout depuis 2004 unefédération qui aide ses 400 adhérents à maintenir programmation musicale et vie de nuit : fonds dʼaide à lʼemploides artistes, diffusion des artistes amateurs, nuisances sonores, licence spectacle ou catégorie ERP, médiationen cas de conflits riverains ou collectivité ; autant de sujets sur lesquels les professionnels de la fédérationconseillent et accompagnent leurs adhérents.

Culture Bar-Bars est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication, le centre national desvariétés de nombreuses collectivités et nombreux partenaires privés dont les distributeurs de la filière boisson.

A noter quʼau sein de la « Plateforme des Cafés Culture » avec les syndicats du CHR, la fédération a récemmentobtenu une circulaire limitant le reclassement des lieux en salle de spectacle et les travaux dʼaménagementénormes qui en découlaient. Avec les syndicats dʼartistes, elle a reprécisé le cadre de la présence de musiciensamateurs dans nos lieux afin dʼéviter les contrôles arbitraires.

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Heineken organise la 7ème édition de son concours annuel de biérologie,dont la vocation majeure reste de valoriser lʼunivers brassicole et ses savoir-faire spécifiques, en formant desjeunes professionnels au service, aux usages et à la culture de la bière.

Les participants, recrutés au sein de collèges et lycées, toujours plus nombreux dʼune année sur lʼautre – de 15lycées en 2005 à 70 en 2011 - sʼaffrontent donc au cours dʼépreuves théoriques, puis pratiques pour valider leurscompétences et remporter le titre de « Lauréat du Concours de Biérologie », un Beertender, un voyage àAmsterdam ainsi quʼun stage dans un grand hôtel à l'étranger.

Cette année, une attention particulière est portée sur les actions envers le grand public afin de lʼinitier à larichesse et la diversité de la bière : des cours de dégustation à lʼAtelier des Chefs pour apprendre, en 60 minuteschrono, à composer une recette de cuisine à la bière ; un coffret de biérologie accompagné dʼun guide dʼinitiationaux ingrédients et aux règles de dégustation, puis de fiches recettes à déguster avec une Heineken et laréservation sur tendancesbiere.fr dʼun barman à domicile pour un apéritif. Le parrain du concours nʼest autre queRomain Tischenko, vainqueur de Top Chef 2010, Chef du restaurant Le Galopin (Paris 10ème).

Tendance Slow DrinkingLe Slow Drinking est un nouveau mode de consommation conçu par Bacardi-Martini et un comité dʼexperts dontdes spécialistes des comportements alimentaires. Il aborde la dégustation – toujours modérée - de boissonsalcoolisées comme un véritable art de vivre, selon lequel la lenteur exacerberait les sensations gustatives, laconvivialité et le plaisir. Le site www.slowdrinking.com vous en révèle les fondements à travers 10 principes, desconseils, des recettes de cocktails et de mets associés. De quoi faire de vous un authentique « slow drinker ».

Une application pour WHISKY MAGAZINE & FINE SPIRITSDevenez incollable, suivez en temps réel toute lʼactualité et lʼagenda du whisky et des spiritueux entéléchargeant gratuitement sur lʼAppstore, lʼapplication mobile de Whisky Magazine & Fine Spirits : alertes parnotification “push” des événements qui vont se dérouler près de chez vous (géo-localisation), accès illimité auGuide des Bonnes Adresses édité chaque année par Whisky Magazine & Fine Spirits, accessibles par type, parnom, par adresse ou par géo-localisation.Disponible sur Iphone/Ipad dans un premier temps, cette application gratuite sera développée pour Android,Blackberry et Windows Phone avant lʼété.

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Rumeurs en chaine

Lucien Barrière en plein développement durable

Le groupe hôtelier Lucien Barrière poursuit depuis 2010 sa politique de développement durable. A horizon2013, les 60 établissements du groupe devraient donc être tous conformes à la future norme européenneISO 14001. Ce plan « développement durable » prévoit de mener un certain nombre dʼactionsenvironnementales concrètes et quotidiennes. Citons notamment la réduction des consommations dʼeau etdʼénergie ou le traitement des déchets, lʼutilisation dʼun réseau de chaleur à Lille et à Jonzac, la créationdʼune usine de méthanisation à Ribeauvillé, lʼinstallation dʼun prototype dʼampoules leds pour illuminer lafaçade du Casino Barrière de Deauville ou encore la mise à disposition dʼune voiture100% électrique auCasino Barrière de Leucate.Par ailleurs, dans un registre caritatif, Lucien Barrière Hôtels & Casinos a remis un chèque dʼun montantde 2 800 € à lʼAPIPD, lʼassociation pour lʼinformation et la prévention de la drépanocytose (maladiegénétique). Le montant de ce don correspond aux fonds récoltés lors de lʼopération « patinoire », près de1000 personnes ayant profité de la patinoire installée dans les jardins du Grand Hôtel Barrière à Enghien-les-Bains.

Buffalo Grill change de tête

Gilles Douillard remplace Jean-François Sautereau à la tête du groupe Buffalo Grill. Il conserve cependantson fauteuil de membre du conseil de surveillance de Rossini, la société mère du leader du segment dugrill en France.Précédemment, il a dirigé le pôle familial dʼhôtellerie Elitair et a présidé, à ce titre, le GNC(Groupementnational des chaînes hôtelières). 1999 a vu Gilles Douillard revendre à Envergure son groupe - près de300 hôtels – après quoi, il a continué depuis à gérer de nombreux hôtels détenus en propre.

Ouverture imminente du 1er Café éphémère Magnum à ParisAprès le succès du concept à Singapour, Jakarta, Mexico ou encore Tel Aviv … La marque Magnumouvrira bientôt son café à Paris !La marque crée le buzz en tenant secret ce futur lieu éphémère entièrement dédié au "Plaisir" et à la"Gourmandise" … la rumeur indique juste son ouverture courant mai dans l'un des quartiers les plusbranchés en plein cœur de Paris. Soyez vigilant !

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71ème salon de café Starbucks en France

Starbucks Coffee France poursuit son développement avec son 71ème salon de café au cœur du nouveauPôle de Commerces et de Loisirs Confluence à Lyon : le 4ème dans la région. Lʼinauguration a eu lieu le 4avril.

Avec ses 177 m² de superficie au design industriel en harmonie avec le caractère moderne et durable ducentre commercial, une équipe de 10 partenaires (salariés), 48 places assises en intérieur, complétéesprochainement par 52 places supplémentaires en terrasse, le salon de café Starbucks Confluence est unendroit de choix pour vivre lʼExpérience Starbucks. Il est ouvert toute lʼannée, du lundi au samedi, entre9h00 et 20h00.

Les clients y apprécieront donc tout le savoir-faire Starbucks aussi bien en dégustant sur place, quʼenemportant avec soi des cafés pur arabica de qualité, cultivés et commercialisés de manière éthique, servispar les véritables experts du café que sont les Baristas.

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Paroles de pro

Tous deux fraîchement nommés et ayant pris leurs fonctions récemment, Guillaume deMARCELLUS, Directeur Général Exécutif de C10 depuis le 26 mars 2012 et DidierCAGE, Directeur Général de DISTRIBOISSONS depuis le 2 Avril 2012, ont répondu àdeux questions clés. Ils nous dévoilent ainsi les premiers objectifs et les premièresmissions quʼils se sont vus respectivement confier.

Quelle est votre vision du métier de DCHD dans le contexte actuel du marché de laCHD ?

GdM : Le métier DCHD est avant tout basé sur le service, un service qui va « duproducteur au comptoir », voire même au consommateur. « Service » nʼest pas quʼunsimple mot, cʼest ce qui nous différencie de tous les autres modes de commerce BtoB.Le métier DCHD couvre lʼapprovisionnement, le stockage, la livraison, la reprise de la consigne et la gestion du vide, etc... sur unegamme de produits extrêmement large et profonde. En effet, depuis plusieurs années, notre métier de distributeur CHD ne couvre plusuniquement la bière mais bien lʼensemble des produits qui sont consommés, le vin, le café, les spiritueux, les soft, les produits de grignotage et de snacking… et cela devrait continuer à se renforcer.Cʼest lʼensemble de ces services qui est créateur de valeur… à nous de les valoriser !

Notre métier inclut également une dimension conseil. Nous devons accompagner nos clients lors de tous les cycles de vie de leursaffaires et les conseiller lors des projets de reprise, dʼouverture, de croissance, en nous substituant si besoin aux acteurs traditionnels.Nous devons aussi les accompagner dans le développement quotidien de leur business, en les conseillant sur les outils de revente,comme les cartes cocktail ou les cartes vin. Via la formation, notre rôle est aussi de les accompagner sur la qualité et lʼhygiène dans lepoint de vente. Vous savez que nous avons lʼhabitude de dire que lʼon reconnaît la qualité dʼun point de vente à lʼapparence dʼun café oudʼun demi servi au comptoir…

La qualité est un ingrédient primordial, car le CHR est à la fois un lieu « dʼexpérience » pour le consommateur et un lieu de constructionde marque pour les industriels. Nous devons, avec nos clients et nos partenaires industriels, nous assurer que cette expérience continueà renforcer lʼintérêt de notre circuit, afin dʼéviter lʼérosion de nos parts de marché vers la consommation à domicile. Il est important pourcela de donner à tous les moyens dʼagir.

Ce qui nous ramène aux critères qui sont aux fondements mêmes de notre métier : la proximité et la convivialité.

DC : Le DCHD est et restera le partenaire privilégié des établissements, le seul à même dʼapporter au quotidien à la fois un servicelogistique complet et de qualité tout en répondant présent à toutes les étapes de la vie de ses clients.

Page 15: Edito - FNBEn termes de répartition et de mode de consommation, P. Chèvremont souligne quʼ « aujourd'hui, un peu plus des 3/4 de la consommation se fait par les circuits alimentaires,

Notre proximité ainsi que notre connaissance du marché nous permettent dʼêtre les intervenants de référence pour accompagner nosclients lors des transactions.Quel que soit le contexte, nous nous devons de répondre présent en terme de service pour satisfaire les besoins de nos clients etcontinuer à être toujours plus créatifs pour anticiper les évolutions de ce métier et proposer des solutions nouvelles qui nous permettentde garder une longueur dʼavance sur dʼautres formes de distribution.

Perspectives tendances et défis en 2012 ?

GdM : Le marché de la CHD est complexe et il va continuer à lʼêtre ! Cette tendance nʼest pas spécifiquement liée à lʼannée 2012, auxélections, à la climatologie dʼavril ou aux taxes sur les spiritueux ou les soft : depuis 20 ans, cʼest un marché qui est en constanteévolution… voire en révolution. En fait, le marché de la CHD a toujours été en mouvance, et je pense que ce nʼest pas terminé…

Lʼapparition ou le développement plus structuré de nouvelles formes de commerce va aussi modifier les positions des acteurs et lapalette de service que nous apportions traditionnellement, à savoir, e-commerce, drive, cash&carry sont quelques exemples quʼil vafalloir prendre en compte ! Nous devrons nous adapter aux nouvelles demandes client pour y répondre et continuer à renforcer notrequalité de service. Ne pas le faire reviendrait à laisser une partie de notre « zone de pêche » à un concurrent.

Si lʼon considère la typologie des clients, les « chaînés » vont continuer à se développer. Ils sont devenus des acteurs incontournables etcontinuent de renforcer leurs parts de marché. Travailler avec eux est aussi une opportunité pour développer le professionnalisme denos entreprises.Les clients indépendants sont très hétérogènes, mais ceux qui réussissent présentent tous un point commun : ils appliquent dans leurpoint de vente une politique commerciale qui tient réellement compte des besoins de leurs clients. Lorsquʼil sort, le consommateur doit etveut vivre une expérience liée au lieu, au service, à ce quʼil consomme et à ceux quʼil rencontre… Et cʼest à nous dʼaider nos clients àmettre en place cette politique commerciale.

Nous allons aussi devoir rapidement nous impliquer très fortement sur tous les thèmes qui composent le développement durable. Nousallons devoir être des acteurs actifs de ces sujets qui sont plus que de simples sujets de société !Enfin, lʼindépendance de nos entreprises, associée à lʼenvie de mettre les compétences de chacun au profit du collectif, reste à mon sensle meilleur moyen de passer avec succès les enjeux de la prochaine décennie. Cette approche offre un jeu de jambes inégalable, commenous le prouve la vie du réseau C10.

DC : Chez Distriboissons nous sommes sereins et confiants quant à lʼavenir. Le CHR est plus que jamais l'objectif prioritaire de nosadhérents. Lʼannée 2012 a démarré de manière satisfaisante et les projets en cours laissent augurer une très belle année.Les adhérents acquéreurs en 2008 et 2009 des entreprises des réseaux intégrés sont maintenant performants et en pleine croissance.Nos adhérents travaillent au quotidien pour satisfaire et fidéliser leurs clients, leur apporter toujours plus de services et de solutions etainsi pérenniser notre beau métier.

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