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Journal La Muleta n° 42 Edito : Edito : Edito : Edito : Mars 2010 Mars 2010 Mars 2010 Mars 2010 Société Taurine fondée en 1906 Société Taurine fondée en 1906 Société Taurine fondée en 1906 Société Taurine fondée en 1906 Rue de la Paix Rue de la Paix Rue de la Paix Rue de la Paix – 13200 Arles 13200 Arles 13200 Arles 13200 Arles Tél . 04 90 96 17 48 Tél . 04 90 96 17 48 Tél . 04 90 96 17 48 Tél . 04 90 96 17 48 Féria Pascale 2010 : un retour heureux à la diversité des encastes . Féria Pascale 2010 : un retour heureux à la diversité des encastes . Féria Pascale 2010 : un retour heureux à la diversité des encastes . Féria Pascale 2010 : un retour heureux à la diversité des encastes . E n votant à la quasi unanimité les différents rap- ports présentés, l’assemblée générale du 22 janvier, nous a donné les moyens d’agir. Forte de cette confiance renouvelée et des trois cents membres qu’elle compte, le bureau et le conseil d’administration préparent la temporada. En ce début d’année, plus que jamais, la Muleta fera valoir son point de vue, comme de tout temps. La défense du toro de combat et donc de la fiesta brava. Plus que jamais ? Tout au moins avec autant d’exi- gence car dans ce théâtre de l’influence qu’est la tauro- machie, il est des acteurs qui changent facilement de costumes. Bien sûr l’évènement majeur reste la feria de Pâques. Notre société taurine accueillera les tertulias dans son siège entièrement rénové et vers sa bodega converge- ront et se mêleront aficionados et public festif. Cette année, la temporada arlésienne fera figure d’ex- ception. Sera-t-elle pour autant exceptionnelle ? D’exception sûrement : seuls 25% des toros lidiés seront d’origine Domecq. Ce pourcentage est là à titre de com- paraison, car généralement, dans un grand nombre d’a- rènes, cette encaste représente 50% alors que rien ne justifie cette primauté. Exceptionnelle pourquoi pas ? Si tous les toros sont d’âge et de présentation respectable, dignes d’apparaître dans notre amphithéâtre. Et si Mercure, dieu romain de la chance, s’en mêle, alors nous aurons un bon cru. Oui ! Je sais, Mercure est aussi le dieu qui conduit les âmes aux enfers...mais laissons à d’autres ses foudres. Sans en appeler aux oracles, parions qu’il se souviendra qu’Arles fut et reste la ville la plus romaine après Rome. Enfin, exceptionnelle ou pas, deux hommes auraient aimé la vivre, chacun à leur manière : Francis Espejo et Robert Marchand. Ils nous ont quittés. Que les clameurs qui s’élèveront de cet amphithéâtre, arrivent jusqu’à eux : en forme d’hommage ■ Yannick Jaoul L a feria d'Arles 2010 a pour principal intérêt un retour évident vers une variété d'encastes de toros bravos. Laissant aux figuras le soin de combat- tre les récurrents Domecq, et prenant soin d'ouvrir à l'aficionado des cartels dits « toristas ». Cette diversi- té, positive pour l'élevage de toros bravos, se fait au détriment des Figuras : seuls El Juli (deux fois) et Castella seront présents. Un tournant peut être entrevu dans la fiesta. Face aux prix exorbitants des figuras, un retour vers plus de rationalité s'opère. Et étrangement, cette rationali- té s'accompagne d'un bouleversement des cartels. Pas de Jose Tomas, de Manzanares, de Cid, de Ponce ou encore de Morante. Les toros reprennent une place de choix ! Nous aurons ainsi une corrida concours présentant cinq encastes différents (Pedrajas, Atanasio, Game- ro Civico, Veragua et Santa Coloma). Les autres jours, on aura droit à Miura, Santa Coloma (retour en corrida complète !), Atanasio, Murube et Domecq. Soit huit encastes différents ! Au niveau des hommes, si la feria est construite au- tour du Juli qui impose sa couronne sur Arles, la fe- ria verra le retour d'habitués (Castella, Bautista, Te- jela, Padilla, Rafaelillo). Pas d'originalité chez les piétons, mais des valeurs sû- res ! Le vendredi aura pour événement l'alternative de Marco Léal face à un cartel de luxe, et une lutte entre le Juli et Castella (seul cartel de confrontation de figuras sur la feria). Souhaitons- lui bonne chance ! Que cette corrida soit le début d'une bonne carrière. La novillada est bien montée, un élevage français (deuxième chance pour Blohorn qui n'a plus droit à l'er- reur !) et un cartel très intéressant (Oliver, Tomasito et le jeune Del Alamo qui a fait grande impression l'année dernière ici même). Face aux Miuras, une chance est donnée à Medhi de confirmer sa place avec des corri- das toristas ! Roman Perez recule lui d'un cran, il passe des cartels de vedette au cartel du dimanche matin face à du Santa Coloma. Attention à la chute ! Cette corrida est importante pour lui et la suite de sa carrière ! La feria donnera des éléments de réponse à l'aficionado sur l'évolution de la fiesta. Si les arènes se remplissent, cela portera un coup dur à l'ego des figuras. Et cela por- tera un message clair, la fiesta peut vivre de sa diversité et peut se passer de certaines figuras. Les véritables le resteront toujours ! Christophe Paul

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Journal La Muleta n° 42

Edito : Edito : Edito : Edito :

Mars 2010Mars 2010Mars 2010Mars 2010

Société Taurine fondée en 1906Société Taurine fondée en 1906Société Taurine fondée en 1906Société Taurine fondée en 1906 Rue de la Paix Rue de la Paix Rue de la Paix Rue de la Paix –––– 13200 Arles 13200 Arles 13200 Arles 13200 Arles Tél . 04 90 96 17 48 Tél . 04 90 96 17 48 Tél . 04 90 96 17 48 Tél . 04 90 96 17 48

Féria Pascale 2010 : un retour heureux à la diversité des encastes .Féria Pascale 2010 : un retour heureux à la diversité des encastes .Féria Pascale 2010 : un retour heureux à la diversité des encastes .Féria Pascale 2010 : un retour heureux à la diversité des encastes .

E n votant à la quasi unanimité les différents rap-ports présentés, l’assemblée générale du 22

janvier, nous a donné les moyens d’agir. Forte de cette confiance renouvelée et des trois cents membres qu’elle compte, le bureau et le conseil d’administration préparent la temporada. En ce début d’année, plus que jamais, la Muleta fera valoir son point de vue, comme de tout temps. La défense du toro de combat et donc de la fiesta brava.

Plus que jamais ? Tout au moins avec autant d’exi-gence car dans ce théâtre de l’influence qu’est la tauro-machie, il est des acteurs qui changent facilement de costumes.

Bien sûr l’évènement majeur reste la feria de Pâques. Notre société taurine accueillera les tertulias dans son siège entièrement rénové et vers sa bodega converge-ront et se mêleront aficionados et public festif.

Cette année, la temporada arlésienne fera figure d’ex-

ception. Sera-t-elle pour autant exceptionnelle ?

D’exception sûrement : seuls 25% des toros lidiés seront d’origine Domecq. Ce pourcentage est là à titre de com-paraison, car généralement, dans un grand nombre d’a-rènes, cette encaste représente 50% alors que rien ne justifie cette primauté.

Exceptionnelle pourquoi pas ? Si tous les toros sont d’âge et de présentation respectable, dignes d’apparaître dans notre amphithéâtre.

Et si Mercure, dieu romain de la chance, s’en mêle, alors nous aurons un bon cru. Oui ! Je sais, Mercure est aussi le dieu qui conduit les âmes aux enfers...mais laissons à d’autres ses foudres.

Sans en appeler aux oracles, parions qu’il se souviendra qu’Arles fut et reste la ville la plus romaine après Rome.

Enfin, exceptionnelle ou pas, deux hommes auraient aimé la vivre, chacun à leur manière : Francis Espejo et Robert Marchand. Ils nous ont quittés. Que les clameurs qui s’élèveront de cet amphithéâtre, arrivent jusqu’à eux : en forme d’hommage ■

Yannick Jaoul

L a feria d'Arles 2010 a pour principal intérêt un retour évident vers une variété d'encastes de

toros bravos. Laissant aux figuras le soin de combat-tre les récurrents Domecq, et prenant soin d'ouvrir à l'aficionado des cartels dits « toristas ». Cette diversi-té, positive pour l'élevage de toros bravos, se fait au détriment des Figuras : seuls El Juli (deux fois) et Castella seront présents.

Un tournant peut être entrevu dans la fiesta. Face aux prix exorbitants des figuras, un retour vers plus de rationalité s'opère. Et étrangement, cette rationali-té s'accompagne d'un bouleversement des cartels. Pas de Jose Tomas, de Manzanares, de Cid, de Ponce ou encore de Morante. Les toros reprennent une place de choix !

Nous aurons ainsi une corrida concours présentant cinq encastes différents (Pedrajas, Atanasio, Game-ro Civico, Veragua et Santa Coloma). Les autres jours, on aura droit à Miura, Santa Coloma (retour en corrida complète !), Atanasio, Murube et Domecq. Soit huit encastes différents !

Au niveau des hommes, si la feria est construite au-tour du Juli qui impose sa couronne sur Arles, la fe-ria verra le retour d'habitués (Castella, Bautista, Te-jela, Padilla, Rafaelillo).

Pas d'originalité chez les piétons, mais des valeurs sû-res !

Le vendredi aura pour événement l'alternative de Marco Léal face à un cartel de luxe, et une lutte entre le Juli et Castella (seul cartel de confrontation de figuras sur la feria). Souhaitons- lui bonne chance ! Que cette corrida soit le début d'une bonne carrière.

La novillada est bien montée, un élevage français (deuxième chance pour Blohorn qui n'a plus droit à l'er-reur !) et un cartel très intéressant (Oliver, Tomasito et le jeune Del Alamo qui a fait grande impression l'année dernière ici même). Face aux Miuras, une chance est donnée à Medhi de confirmer sa place avec des corri-das toristas ! Roman Perez recule lui d'un cran, il passe des cartels de vedette au cartel du dimanche matin face à du Santa Coloma. Attention à la chute ! Cette corrida est importante pour lui et la suite de sa carrière !

La feria donnera des éléments de réponse à l'aficionado sur l'évolution de la fiesta. Si les arènes se remplissent, cela portera un coup dur à l'ego des figuras. Et cela por-tera un message clair, la fiesta peut vivre de sa diversité et peut se passer de certaines figuras.

Les véritables le resteront toujours !

Christophe Paul

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Luc Jalabert en dix questions Luc Jalabert en dix questions Luc Jalabert en dix questions Luc Jalabert en dix questions

Comment se présentent les choses à 15 jours de

la Feria ?

Artistiquement les figuras programmées sont en grande forme : le Juli a été pharamineux à Vistalegre et Valence, Castella à Castellon, Juan Bautista a été bien à Valence. Mendoza fait un malheur au Mexi-que. Au niveau des toros, on pouvait craindre que l’hiver très dur ait des conséquences négatives mais a priori ce n’est pas le cas. Je suis donc optimiste quant au résultat artistique. Il va se passer de gran-des choses dans le ruedo arlésien.

La temporada arlésienne 2010, c’est 8 corridas dont 5 de toro/toro. Pourquoi ce choix ou plutôt

cet infléchissement dont La Muleta se félicite ?

Je n’aime pas le terme toro-toro car il laisse entendre qu’il y aurait des toros qui n’en seraient pas. Il y a des encastes différents, avec des qualités différen-tes, pour des programmations variées. Lorsque l’on bâtit une feria il faut essayer de combiner tous les éléments ensemble afin d’ouvrir au maximum l’éven-tail des possibilités. Après, ce qui est écrit sur le pa-pier peut s’inscrire de manière différente sur le sa-ble : les toro-toros comme vous dites peuvent se ré-véler être décastés, et les toros « commerciaux » très encastés. Il ne faut pas enfermer les élevages dans des concepts étriqués, surtout en ce moment où tous les ganaderos recherchent la caste.

En 2009,J.Bautista a pris Miura à Nîmes, en 2010 Victorino à Vic et en 2011 l’aficion arlésienne peut-elle espérer le voir avec d’autres toros que

ceux de Garcigrande,Victoriano ou le Puerto… ?

L’aficion arlésienne attend d’abord de Juan Bautista qu’il se hisse au niveau de Juli ou de Castella, ce qui a été le cas à de nombreuses reprises et explique pourquoi il est programmé avec eux. Si un jour Juan Bautista veut combattre une corrida dite dure à Arles il le fera.

Pourquoi un torero poderoso comme El Juli deux

fois avec les … Domecq ?

Les Puerto de san Lorenzo sont d’origine Atanasio, pas Domecq. Les figuras font des choix de carrière auxquels les empresarios doivent s’adapter. Nous avons proposé au Juli de combattre la corrida de Ana Romero, par exemple, mais comme il en combat déjà deux cette année il a préféré ne pas les toréer en début de saison. En outre, la grande majorité du pu-blic qui vient voir le Juli veut le voir s’exprimer au sommet de ses possibilités et offrir les faenas dont on le sait capable. Ce n’est pas forcément toujours possible avec d’autres ganaderias qui débouchent sur des faenas d’une lecture plus difficile pour le pu-blic. À Valence voici quelques saisons, le Juli avait demandé à combattre des Miuras. Ceux-ci sont sortis très compliqués, et le public n’a pas valorisé à sa juste mesure l’effort fait par le torero. Celui-ci, par respect pour son public, choisit donc les options qui lui paraissent garantir le mieux son succès.

A la Feria du Riz, pour le concours de ganaderias françai-ses, il faudra bien sûr des toreros. Mais pour mettre en valeur ces toros, il faudra des toreros de valeur. As-tu déjà

une idée ?

Tous les toros ont besoin de toreros qui les mettent en valeur, pas seulement ceux qui sont lidiés en cor-ridas concours.

La présentation des Miuras de Pâques 2009 n’a pas été de

notre goût ? Qu’en est-il de ceux de 2010 ?

Je ne connais pas vos goûts. Les Miuras de l’année pas-sée se sont terriblement abîmés dans le camion et dans les corrales, puis dans les chiqueros des arènes, de même que ce fut le cas à Bayonne aussi. Ce sont des impondérables contre lesquels on ne peut rien, sinon remplacer au dernier moment un Miura par un toro d’une autre ganaderia. La question qui se pose alors à l’em-presario est de savoir s’il vaut mieux lidier un Miura, même escobillé, ou un sobrero d’un autre fer qui ne l’est pas. Nous savons tous que le jour où les Miuras sont à l’affiche, ce sont eux que le public vient voir d’abord. Il est donc nécessaire d’essayer de présenter les six. Si cela est impossible, il faut bien sûr s’adapter. Au départ de la ganaderia, et la commission taurine peut en témoi-gner, les six Miuras de l’an passé étaient d’une présen-tation conforme à ce que l’on attend ici. Ceux de cette année sont très bien présentés. Espérons qu’ils le reste-ront jusqu’à leur entrée dans l’arène.

Avec d’autres, à la CTEM, la Muleta avait demandé, en vain, que la corrida concours soit une obligation du cahier des charges. Cela t’avait paru une bonne idée. Peux-tu nous affirmer, si tu es reconduit, que dans les prochaines années, elle sera programmée, incontournable et deviendra une signature des arè-

nes d‘Arles ?

Ce n’est pas moi qui rédige le cahier des charges, mais je considère que cette corrida concours, que nous avons programmée année après année, est déjà devenue un des éléments de l’identité des arènes d’Arles, au point que j’en organise deux cette année sans y être obligé, tout en sachant que ce n’est pas un spectacle grand pu-blic comme les audiences qu’elles génèrent le démon-trent. Cela ne nous empêche pas de persévérer. Et cela ne nous empêchera pas de continuer à le faire.

Quelles sont les principales difficultés rencontrées

avec la dégradation de la conjoncture économique ?

Le pouvoir d’achat des aficionados est touché, comme celui de tous les citoyens. Toutes les activités sont en retrait par rapport aux années précédentes, dans tous les domaines. La tauromachie ne fait pas exception à la règle, on le constate dans les premières ferias, et le mauvais temps que nous avons subi ces dernières se-

Photo V.FarinePhoto V.FarinePhoto V.FarinePhoto V.Farine

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NNNN ée il y a 4 ans, l’Univer-sité Populaire du Pays d’Arles s’est donnée

pour finalité de proposer des confé-rences problématiques sur tous les thèmes faisant débat dans la société.

L’éclectisme intellectuel, la transmis-sion de savoirs théoriques ou d’expé-rience, le métissage culturel forment le socle du projet, avec pour ambition de participer en pratique aux réseaux de citoyenneté sur notre territoire commun et de soutenir ainsi le « vivre ensemble ». C’est dans cet élan d’ou-verture que nous avons été enthou-siastes à l’idée d’une rencontre avec la Muleta, une soirée consacrée au toro de combat. L’évènement a été à la hauteur de nos espérances !

En premier lieu, le nombre consé-quent de participants (autour de 80), dont une majorité de « non aficiona-dos », a fourni la preuve que le sujet passionne, intéresse, intrigue, bref

est profondément ancré dans le paysage sociologi-que et culturel local.

Le contenu de la conférence, présen-tée par Charly Fidani et Yannick Jaoul, s’est révélé d’une grande richesse tout en étant accessible aux non initiés. L’attention soute-nue des participants durant 1h30 et les nombreux avis positifs re-cueillis par la suite sont la marque d’un intérêt partagé.

Dans le même temps, le débat n’a pas été escamoté, bien au contraire. Des questions de tous ordres ont permis de mettre en lumière le point de vue que défend la société taurine arlésienne. Tou-tefois, la présence d’un groupe d’anti-corrida aurait pu mettre le feu aux poudres. Quel bel esprit

d’ouverture que de laisser s’exprimer 5,6,7, … fois des opposants viru-lents, tout en re-cherchant le dialo-gue … en vain. Pourtant, les mem-bres de la Muleta, ont affirmé, tout au long de la soirée, leur volonté de dé-fendre l’intégrité et la diversité du toro

de combat, ne se privant pas de poin-ter du doigt des pratiques indéfenda-bles.

Face à certaines interpellations provo-cantes, ils ont opposé un argumen-taire convaincant et dénué d’arro-gance.

Mais ce qui a retenu en particulier mon attention, c’est la transformation en cours de soirée de l’opinion d’une participante qui avait exprimé le désir d’exposer ses photos de corrida de rejon :

« En l’espace de quelques heures, mes représentations sur la corrida se sont modifiées ; je comprends parfai-tement votre ferme opposition à ma demande ».

Point d’hypnose, ni d’envoûtement. Une conception éthique pour l’aficio-nado : la fiesta brava n’a de raison d’être que dans le respect de l’intégri-té et de la diversité du toro ■

Patrick Gianfaldoni ,

Président de l’Upop

Quand l’UpopQuand l’UpopQuand l’UpopQuand l’Upop rencontre la Muleta rencontre la Muleta rencontre la Muleta rencontre la Muleta

maines n’a pas incité les gens à se précipiter à la ta-quilla. Je table sur une baisse de fréquentation pour 2010. Cela fait partie des aléas du métier d’empresa-rio. L’erreur serait de croire que l’activité est consoli-dée et constante. Il n’en est rien, et pour être perfor-mante une empresa doit être capable de s’adapter et de faire face aux difficultés sans hypothéquer la quali-té artistique de sa programmation. Ce qui est le cas cette année.

Dans ce contexte, les élevages français souffrent-

ils plus que les espagnols ?

Le problème des élevages français est qu’ils jouent sur un marché très réduit et sont en concurrence di-recte avec des ganaderias espagnoles dont les coûts de revient sont souvent moindres. Mais en Espagne les ganaderias souffrent aussi. De nombreuses, vont disparaître. Maintenant, si toutes les grandes arènes françaises programmaient autant de ganaderias fran-çaises que nous, beaucoup de problèmes seraient résolus.

Depuis deux ans, à ta demande, tu rencontres la Mu-leta. Quelles appréciations portes-tu sur ces rap-

ports ?

On ne peut pas faire de la tauromachie hors sol, c’est à dire en se coupant de son public et des forces vives de l’aficion. Le dialogue est nécessaire car je considère pour ma part que l’empresa d’Arles doit être le metteur en scène des rêves de son public. Vous représentez une sensibilité indéniable de l’aficion locale. Il y en a d’autres et je les écoute aussi. Sinon, je prendrais le risque d’or-ganiser des ferias incomplètes. Si en dix ans nous avons doublé la fréquentation des arènes, c’est que nous n’a-vons pas perdu un seul spectateur de ceux qui y venaient avant, et que nous en avons amené autant de nouveaux. Ceci est le fruit de programmations équilibrées qui tien-nent compte de toutes les sensibilités de l’aficion ■

Interview préparé et réalisé par

Christian Sieuzac, Yannick Jaoul et Charly Fidani

Photo V.FarinePhoto V.FarinePhoto V.FarinePhoto V.Farine

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Rencontre revigorantes….Rencontre revigorantes….Rencontre revigorantes….Rencontre revigorantes….

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SSSS ’il est des visites que nous préférons oublier, telles que celles de ces affli-geants négatifs qui ont essayé (sans

grand succès) de rabaisser la très culturelle soi-rée avec l’UPOP, il en est d’autres revigorantes, comme celles que nous devons au Muséum Ar-laten dans le cadre des rencontres Marseillai-ses, Averroès junior.

Sous l’égide de Caroline du muséum Arlaten, nous avons apporté notre participation aux ren-contres Averroès junior ; le thème en était cette année : l’homme, l’animal et le tragique. Ces rencontres comportaient un parcours dans notre ville antique, notamment le cirque romain, le théâtre et une halte au siège de notre société.

C’est ainsi que Yannick, Jean-Pierre Auguste et moi même, avons accueilli quatre classes de collèges de Marseille (dont St. André et l’Esta-que). Quatre jeudis de suite, de 11h à 13h, des ado-lescents nous ont écoutés présenter notre société taurine centenaire, donc canonique à leur yeux. Ils ont découvert, pour la plupart, le rite de la corrida dans son déroulement.

Rencontres revigorantes car ces jeunes gens, de 12 à 14 ans, n’étaient habités d’aucun à priori et ont ma-nifesté leur intérêt pour notre passion par de multi-ples questions. Questions puériles ? Pertinentes à coup sûr et véritablement sincères, appelant bien sûr des réponses qu’ils voulaient précises.

Ces jeunes gens étaient confrontés depuis le matin même seulement, à cet étrange peuple qui depuis la nuit des temps, vénère le toro à la fois dieu et offrande. Ils se sont retrouvés dans une salle avec de vieux mes-sieurs (vieux à leurs yeux seulement) qui leur ont parlé de leur amour pour ce superbe animal dont trois têtes les surplombaient comme des trophées.

Alors pourquoi le voir mourir ? Question récurrente… parce que sa raison d’exister est l’affrontement final avec l’homme et que sa mort glorieuse sublime son existence…

Réponse un peu restrictive peut-être, mais qui a été admise sans retenue et qui a suffit à les satisfaire. Pour clôturer cette matinée nous leur laissions notre siège à disposition, pour un intermède créatif.

Nullement intimidés, tout à fait à leurs aises, volubiles et remuants, ils ont confectionné, à partir de boîtes de plastiques, de bouchons de couleurs et autres déchets de consommation courante, des têtes de toros semblables aux nôtres mais nettement plus ’’colorés’’. Pour qualifier de tels pelages, cela aurait nécessité la science « d’archéologues » de la chose tau-rine. Tous ces trophées doivent trôner dans leurs classes en souvenir d’une journée mé-morable ■

J.P Lopez

Le Message de notre Trésorière :Le Message de notre Trésorière :Le Message de notre Trésorière :Le Message de notre Trésorière :

L’année 2010 est déjà bien entamée, notre trésorière vous rappelle que vous L’année 2010 est déjà bien entamée, notre trésorière vous rappelle que vous L’année 2010 est déjà bien entamée, notre trésorière vous rappelle que vous L’année 2010 est déjà bien entamée, notre trésorière vous rappelle que vous pouvez vous acquitter de votre cotisation annuelle en adressant un chèque de pouvez vous acquitter de votre cotisation annuelle en adressant un chèque de pouvez vous acquitter de votre cotisation annuelle en adressant un chèque de pouvez vous acquitter de votre cotisation annuelle en adressant un chèque de 15 15 15 15 € libellé à l’ordre de « libellé à l’ordre de « libellé à l’ordre de « libellé à l’ordre de « La MuletaLa MuletaLa MuletaLa Muleta » , rue de la Paix 13200 » , rue de la Paix 13200 » , rue de la Paix 13200 » , rue de la Paix 13200 ---- Arles ou bien Arles ou bien Arles ou bien Arles ou bien

mieux, profitez d’une visite au siège un samedi midi .mieux, profitez d’une visite au siège un samedi midi .mieux, profitez d’une visite au siège un samedi midi .mieux, profitez d’une visite au siège un samedi midi .

Yvonne Yvonne Yvonne Yvonne

Photo JP LopezPhoto JP LopezPhoto JP LopezPhoto JP Lopez

Photo JP LopezPhoto JP LopezPhoto JP LopezPhoto JP Lopez

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A u nom de l’aficion française, A.Viard a fait une déclaration au Sénat espagnol. Après lecture de

son intervention, on pourrait être partagés entre indi-gnation et indifférence. Indignation devant les propos tenus au nom de l’aficion française et indifférence pro-verbiale « les chiens aboient la … ».

Mais le président de l’ONCT ne nous enlisera ni dans une émotion ni dans une posture. Il nous reste à dé-noncer une mystification qui trouve sa source dans une apparence de vérité .

Ainsi donc si la fiesta brava est en difficulté, la faute en incomberait à « un torisme ignare » qui a imposé un règlement inadapté : poids minimum exigé, année de naissance…

Auparavant, nous dit notre homme :

« Qui se plaignait des toros sortant anovillados et à trois ans ? » . « Sûrement pas le mundillo » ajoute- t-il !

C’est toujours et encore, nous dit-il, ce règlement ab-surde et bien sûr « les excés de l’aficion torista » qui ont précipité la chute d’encastes comme Coquillas, Santa Coloma, Contreras… obligeant des ganaderos à donner une nourriture artificielle, sur des espaces de plus en plus réduits. Tout cela pour « faire le poids » et ne pas être refusés par cette caste que sont les vétérinaires.

Du bout des lèvres, il reconnaît que les figuras ne veu-lent plus de ces toros mais c’est pour aussitôt justifier leur refus, refus qui trouverait sa cause dans la modifi-cation de leur comportement…

Au passage, haro sur le premier tercio qui est devenu encombrant et sur lequel il verse des larmes de croco-dile pour mieux en promouvoir l’inutilité.

Il y aurait fort à dire sur l’affirmation que « le toreo est un art » et sa proposition de rattachement au ministère de la Culture. Étayer cette affirmation en comparant la tauromachie aux arts majeurs que sont la musique, la peinture ou pourquoi pas la poésie, la sculpture ou le cinéma, voilà qui relève encore de la mystification . Dans la même veine on peut suggérer que le football et le tennis, pour ne prendre que ces deux disciplines, passent du Sport à la Culture sous le prétexte que Zidane danse avec le ballon et que Fédérer possède un revers d’une beauté imprévisible.

La corrida, et pas seulement le toreo, doit être défendue parce qu’elle représente une culture et un patrimoine.

Et bien oui ! Parfois comparaison est raison, avec tout le respect que l’on doit aux uns et autres et sans les mettre en opposition, je donne à méditer ces quelques noms : Rodin, Van Gogh, Hugo, Ravel, Bunuel … et Belmonte, Cordobès, Ordonez, Ojeda, Ponce.

Non ! Cette analyse n’est pas la nôtre et l’aficion a los toros que l’on défend ne se retrouve ni dans les propos tenus ni dans les propositions avancées. La quatrième « fracture » (celle de la dérèglementation) qu’il appelle de ses vœux s’apparenterait à une rupture d’anévrisme, fatale à la Fiesta Brava.

Pour toutes ces raisons et quelques autres qui ne du-pent personne, la Muleta a décidé de ne pas renouveler son adhésion à l’ONCT (Observatoire National des Cultures Taurines), même si cela représente une se-cousse de niveau 1 sur l’échelle de Richter de la tauro-machie. L’engagement passe par l’humilité mais aussi par une exigence qui interdit de baisser la tête et de considérer que tout se vaut ■

Yannick JaoulYannick JaoulYannick JaoulYannick Jaoul

La Muleta et l’Observatoire National des Cultures Taurines : La Muleta et l’Observatoire National des Cultures Taurines : La Muleta et l’Observatoire National des Cultures Taurines : La Muleta et l’Observatoire National des Cultures Taurines :

n’ia proun ! n’ia proun ! n’ia proun ! n’ia proun !

L ors de la création de l’Obser-vatoire National des Cultures

Taurines (ONCT), la Muleta s’était donnée un temps de réflexion pour s’informer sur les objectifs de cette structure.

« La défense des Tauromachies contre les attaques dont elles font l’objet ». Voilà un mandat qui pa-raissait clair et partagé par tous, même si au sein de notre société taurine un débat contradictoire et animé avait eu lieu. Bref, nous avions adhéré. Après plusieurs mois de fonctionnement, nous avions organisé une conférence dans nos locaux pour éclairer les aficionados sur le fonctionnement de cet ONCT qui nous paraissait déjà porter la marque du pouvoir personnel ! Les récents agisse-

ments de son président et en parti-culier son intervention devant une Commission du Sénat espagnol démontre qu’il outrepasse ses droits et ne respecte pas l’objectif que s’est assigné l’ONCT. Il n’est pas dans son rôle lorsqu’il avance des propositions qui sont loin de faire l’unanimité au sein de l’aficion française. Il nous apparaît claire-ment que le représentant de cet observatoire est une vigie mise en place par le mundillo pour défendre son business .

La défense de notre culture ne se fera pas dans un ministère qu’il soit de l’Intérieur ou de la Culture mais plutôt en valorisant le toro brave, son intégrité et sa diversité. Mais aussi, en informant les aficionados et en donnant au public néophyte les connaissances suffisantes pour

INFORMATIONS UTILES :

Pour ceux qui ne suivent pas de près l’actuali-té taurine , les lectures suivantes vous aideront à comprendre cette problématique :

• www.terres.taurines : différents éditos d’An-dré VIARD

• www.fstf /ONCT et fstf/forum

• Revue Toros n° 1872 du 26/2/2010

article en page 3.

• Blog « Campos y ruedo »

que la fiesta brava ne soit pas qu’une fiesta.

En conséquence, pour rester en ac-cord avec ses principes fondateurs et l’objectif que s’était fixé l’ONCT, la Muleta ne renouvellera pas son ad-hésion à l’Observatoire ■

Charly FIDANI

Page 6: Edito : Edito : EPourquoi un torero poderoso comme El Juli deux fois avec les … Domecq ? Les Puerto de san Lorenzo sont d’origine Atanasio, pas Domecq. Les figuras font des choix

Assemblée Générale 2009 : quoi de neuf à La Muleta ?Assemblée Générale 2009 : quoi de neuf à La Muleta ?Assemblée Générale 2009 : quoi de neuf à La Muleta ?Assemblée Générale 2009 : quoi de neuf à La Muleta ?

Journal La Muleta n° 42 Page 6

L ors de son rapport mo-ral, notre Président a mis l’accent sur les points important de

l’année 2009 :

- un budget conséquent pour apporter une aide financière aux membres qui souhaitent aller aux corridas correspondant à l’éthique de La Muleta : 16 pla-ces pour la corrida de Victorino d’Arles ont été gagnées au loto du gâteau des rois, puis 123 places pour Alès, Istres et Beaucaire ainsi qu’un car pour Céret.

- 4 journaux avec des signatu-res différentes, vous informant mais aussi mettant en avant le parti pris taurin de la Muleta, à savoir la défense du toro de combat et son intégrité. Ce jour-nal a un coût, il est en couleur mais nous estimons que c’est le prix à payer pour une bonne information, un respect dû aux lecteurs mais aussi une image que l’on se doit de renvoyer à l’extérieur.

- Des actions envers la CTEM : proposition pour que dans le cahier des charges du renouvel-lement de la DSP, soit inscrit l’ obligation d’organiser une corri-da concours , demande d’expli-cations sur le refus de deman-der des sanctions contre la ga-naderia Miura dont 2 toros lidiés à Arles ont donné des résultats posi-tifs lors de l’analyse de cornes .

- Une rencontre avec le directeur des arènes pour faire le bilan de la tem-porada 2009 et donner notre point de vue sur 2010.

- Des investissements par nécessité mais aussi par obligation, dont la rénovation de la bodega et du siège qui ont occasionné un dépassement du budget prévisionnel. Ces investis-sements ont diminué le niveau de notre trésorerie mais s’avéreront bé-néfiques pour le futur.

En 2010, tout en maintenant les dé-penses à un niveau inférieur à 2009 , les principales activités seront re-conduites.

Le renouvellement par tiers du Conseil d’Administration a conduit à

la composition suivante pour 2010 :

AUGUSTE Jean-Pierre, BALME Daniel, BALME Frédéric, BAS Jo-sé, BERTAGNE Jérôme, BERTA-GNE Yvonne, BLATRIX Yves, CAUMARTIN André Guy, CHUST José, FIDANI Charly, FERRIER Martine, FORT Jacky, GIRAN Jean-François, JAOUL Yannick, LOPEZ André, LOPEZ Jean-Pierre, MAKHLOUF Rani, MOEGLIN Jean-Marie, OLIVE Claude, PARLANTI André, PAUL Christophe, SIEUZAC Christian, VENTURE Rémi.

Lors de la réunion du 26 janvier le nouveau CA a élu le bureau qui a revu sa moyenne d’age à la baisse avec l’arrivée de Christophe PAUL qui va s’occuper du « patrimoine » de La Muleta. Bienvenue Christo-phe, ton savoir faire va nous être bien utile .

Présidents d’honneur : CAUMARTIN André Guy, ANDRE René

Président : JAOUL Yannick

Vice-présidents : AUGUSTE Jean-

Pierre et BALME Frédéric

Secrétaire : LOPEZ Jean-Pierre

Secrétaire adjoint : FERRIER Mar-tine

Trésorière : BERTAGNE Yvonne

Trésorier adjoint : FIDANI Charly qui continuera de s’occuper de la com-munication

Chargé du patrimoine : PAUL Chris-tophe

Vive 2010 !

Charly Fidani

Un grand merci à Alain Bonhoure qui a illustré cette page de son immense talent

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Journal La Muleta n° 42 Page 7

INFORMATIONS ACTIVITESINFORMATIONS ACTIVITESINFORMATIONS ACTIVITESINFORMATIONS ACTIVITES Feuille à détacher et à coller sur le frigo, le buffet ou ...sur le front avec une punaise !Feuille à détacher et à coller sur le frigo, le buffet ou ...sur le front avec une punaise !Feuille à détacher et à coller sur le frigo, le buffet ou ...sur le front avec une punaise !Feuille à détacher et à coller sur le frigo, le buffet ou ...sur le front avec une punaise !

Le dimanche 6 juin 2010 : Le dimanche 6 juin 2010 : Le dimanche 6 juin 2010 : Le dimanche 6 juin 2010 :

6 6 6 6 ÈMEÈMEÈMEÈME BOLSIN DE LA MULETA BOLSIN DE LA MULETA BOLSIN DE LA MULETA BOLSIN DE LA MULETA

chez Loulou et Alain TARDIEU chez Loulou et Alain TARDIEU chez Loulou et Alain TARDIEU chez Loulou et Alain TARDIEU Au mas de la Cour des Boeufs , Au mas de la Cour des Boeufs , Au mas de la Cour des Boeufs , Au mas de la Cour des Boeufs ,

route des Bruns à Masroute des Bruns à Masroute des Bruns à Masroute des Bruns à Mas----Thibert Thibert Thibert Thibert

9 h : 9 h : 9 h : 9 h : Petit déjeuner offert par La Muleta Petit déjeuner offert par La Muleta Petit déjeuner offert par La Muleta Petit déjeuner offert par La Muleta

10 h.30 Tienta de 4 vaches 10 h.30 Tienta de 4 vaches 10 h.30 Tienta de 4 vaches 10 h.30 Tienta de 4 vaches

par les représentants des écoles Taurines par les représentants des écoles Taurines par les représentants des écoles Taurines par les représentants des écoles Taurines

Nimes, Arles , Béziers Nimes, Arles , Béziers Nimes, Arles , Béziers Nimes, Arles , Béziers

12 h 30 : Apéritif offert par La Muleta12 h 30 : Apéritif offert par La Muleta12 h 30 : Apéritif offert par La Muleta12 h 30 : Apéritif offert par La Muleta

13 h 13 h 13 h 13 h Repas tiré du sac Repas tiré du sac Repas tiré du sac Repas tiré du sac

15 h30 Combat de 2 becerros par les finalistes 15 h30 Combat de 2 becerros par les finalistes 15 h30 Combat de 2 becerros par les finalistes 15 h30 Combat de 2 becerros par les finalistes

Cette manifestation est ouverte Cette manifestation est ouverte Cette manifestation est ouverte Cette manifestation est ouverte

à tous les aficionados à tous les aficionados à tous les aficionados à tous les aficionados

Participation de 5 Participation de 5 Participation de 5 Participation de 5 € ....

Inscription au siège tous les samedis midi Inscription au siège tous les samedis midi Inscription au siège tous les samedis midi Inscription au siège tous les samedis midi

ou par courrier à :ou par courrier à :ou par courrier à :ou par courrier à :

La Muleta, 5 rue Parmentier La Muleta, 5 rue Parmentier La Muleta, 5 rue Parmentier La Muleta, 5 rue Parmentier ---- 13200 ARLES 13200 ARLES 13200 ARLES 13200 ARLES

LA MULETA LA MULETA LA MULETA LA MULETA

DANS LA DANS LA DANS LA DANS LA

FERIA DE PAQUES 2010FERIA DE PAQUES 2010FERIA DE PAQUES 2010FERIA DE PAQUES 2010

LA BODEGALA BODEGALA BODEGALA BODEGA Tous les soirs du vendredi au lundiTous les soirs du vendredi au lundiTous les soirs du vendredi au lundiTous les soirs du vendredi au lundi

LES TERTULIAS LES TERTULIAS LES TERTULIAS LES TERTULIAS 1/2 h après la corrida de l’après1/2 h après la corrida de l’après1/2 h après la corrida de l’après1/2 h après la corrida de l’après----midimidimidimidi

LA TIENTA LA TIENTA LA TIENTA LA TIENTA Lundi à 10h30 , dans les arènes de FontvieilleLundi à 10h30 , dans les arènes de FontvieilleLundi à 10h30 , dans les arènes de FontvieilleLundi à 10h30 , dans les arènes de Fontvieille

4 vaches de la ganaderia GRANIER Frères4 vaches de la ganaderia GRANIER Frères4 vaches de la ganaderia GRANIER Frères4 vaches de la ganaderia GRANIER Frères

Morenito de Nimes, Swan SOTO, Morenito de Nimes, Swan SOTO, Morenito de Nimes, Swan SOTO, Morenito de Nimes, Swan SOTO,

Marc SERRANO , Daniel GIANIMarc SERRANO , Daniel GIANIMarc SERRANO , Daniel GIANIMarc SERRANO , Daniel GIANI

Apéritif dans les arènes offert par La MuletaApéritif dans les arènes offert par La MuletaApéritif dans les arènes offert par La MuletaApéritif dans les arènes offert par La Muleta

Vendredi 26 mars à 19 h au siège Vendredi 26 mars à 19 h au siège Vendredi 26 mars à 19 h au siège Vendredi 26 mars à 19 h au siège :::: ConférenceConférenceConférenceConférence----débat avec Gérard Bourdeau , débat avec Gérard Bourdeau , débat avec Gérard Bourdeau , débat avec Gérard Bourdeau ,

président des Vétérinaires Taurins Français (AFVT) :président des Vétérinaires Taurins Français (AFVT) :président des Vétérinaires Taurins Français (AFVT) :président des Vétérinaires Taurins Français (AFVT) :

• Les cornes des taureaux de combat : Les cornes des taureaux de combat : Les cornes des taureaux de combat : Les cornes des taureaux de combat :

• Manipulation, réglementation, Manipulation, réglementation, Manipulation, réglementation, Manipulation, réglementation,

• Analyses : du prélèvement aux résultatsAnalyses : du prélèvement aux résultatsAnalyses : du prélèvement aux résultatsAnalyses : du prélèvement aux résultats

• Rôle et actions des vétos françaisRôle et actions des vétos françaisRôle et actions des vétos françaisRôle et actions des vétos français

• Relations AFVT et UVTFRelations AFVT et UVTFRelations AFVT et UVTFRelations AFVT et UVTF

Jeudi 1Jeudi 1Jeudi 1Jeudi 1erererer avril à 19 h. au siège : avril à 19 h. au siège : avril à 19 h. au siège : avril à 19 h. au siège :

Remise de trophées :Remise de trophées :Remise de trophées :Remise de trophées :

• La Muleta à Maria Luisa Dominguez Perez de Var- La Muleta à Maria Luisa Dominguez Perez de Var- La Muleta à Maria Luisa Dominguez Perez de Var- La Muleta à Maria Luisa Dominguez Perez de Var-

gas pour Clavel Blanco gas pour Clavel Blanco gas pour Clavel Blanco gas pour Clavel Blanco

• Le Club Taurin Nîmois « Le Club Taurin Nîmois « Le Club Taurin Nîmois « Le Club Taurin Nîmois « Palmas y PitosPalmas y PitosPalmas y PitosPalmas y Pitos » à Maria » à Maria » à Maria » à Maria Luisa Dominguez Perez de Vargas pour Clavel Blan-Luisa Dominguez Perez de Vargas pour Clavel Blan-Luisa Dominguez Perez de Vargas pour Clavel Blan-Luisa Dominguez Perez de Vargas pour Clavel Blan-

co et à l’empresa des Arènes d’Arles .co et à l’empresa des Arènes d’Arles .co et à l’empresa des Arènes d’Arles .co et à l’empresa des Arènes d’Arles .

Un apéritif clôturera la soirée Un apéritif clôturera la soirée Un apéritif clôturera la soirée Un apéritif clôturera la soirée

Retransmission TV

de la Feria de Abril à Séville :

Tous les soirs à 18 h.30 au siège ,

Du 9 avril au 25 Avril

Samedi 10 avril à 12 h au siège

Présentation des carteles

de la Féria de St Martin de Crau La participation de La Muleta concernera

la corrida du dimanche 25 avril

(Ganaderia Prieto de la Cal)

Prix de la place : 30 € au lieu de 35 €

Samedi 24 avril à 12 h au siège

Présentation des carteles

de la Féria d’Alès La participation de La Muleta concernera

la corrida du samedi 15 Mai

(Ganaderia Balatasar Iban)

Prix de la place : 20 € (au lieu de 25€)

Inscriptions : Le samedi midi au siège de préférence

ou par téléphone auprès de

Martine Ferrier : 04 90 93 76 00 ou 06 18 29 53 69

(la réception du chèque validera la réservation)

Samedi 27 mars à midi : Samedi 27 mars à midi : Samedi 27 mars à midi : Samedi 27 mars à midi :

Inauguration du siège rénové Inauguration du siège rénové Inauguration du siège rénové Inauguration du siège rénové