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SOMMAIRE Thomas MOLLET, Président de l’ADAAQ Édito 5 Juin 2009 Association de développement de l’apiculture en Aquitaine – Chambre d’agriculture des Landes – Cité Galliane – 40005 MONT-DE-MARSAN Tél. 05 58 85 45 48 – 06 45 51 42 16 – Télécopie 05 58 85 45 31 – Courriel : [email protected] Pour compléter les rapports que vous lirez dans ce bulletin, je dois vous dire que J. Blot n’est plus salarié de l’ADAAQ depuis le 22 mai, et ce suite à une rupture conventionnelle de contrat de travail (accord mutuel du salarié et de l’employeur). Concernant l’institut technique, le ministre Barnier a donné son avis par courrier à la filière apicole. L’institut technique devra se fabriquer à partir du CNDA par adossement à l’ACTA (tête de réseau institut des filières agricoles). M. Barnier émet aussi un certain nombre de souhaits quant à l’organisation de son conseil d’administration ou de son conseil scientifique. Les questions d’organisation opérationnelle (lien entre les ADA et l’institut, définition d’un programme, etc.) n’ont pas été abordées, ni par les réunions Saddier, ni par le ministre. Cette tâche revient donc au CNDA et à l’ACTA, en lien avec ses partenaires syndicaux, et devrait être un préambule à la tenue prochaine d’une assemblée générale extraordinaire du CNDA permettant sa transformation en institut technique de l’apiculture. Les comptes rendus des Assemblées Générales 2008 et 2009 sont le thème majeur de ce bulletin. L’Assemblée générale est un moment important pour une association et son conseil d’administration : c’est le temps des bilans, de la présentation des comptes, des actions, et de l’orientation morale de l’association. Cette assemblée générale 2009 a été particulièrement riche en échanges. Elle a été l’occasion d’expliquer et de faire comprendre le positionnement du conseil d’administration face à des sujets habituellement « chauds » dans le monde apicole. Il est de notre responsabilité d’association technique de ne pas céder à la démagogie sur ces sujets difficiles pour trouver une attitude constructive qui permette, en transparence, de mieux comprendre la réalité de la situation. Les écueils possibles sont nombreux ; je tiens donc à remercier, dans cet édito, l’assemblée générale pour la confiance qu’elle nous a accordée dans cette voie. Actualités ................................................ 2 Bilan Enquête Actions............................. 2 PV AG 2008 ............................................ 4 PV AG 2009 ............................................ 6 Valorisation – Carte des miellées ......... 11 Réglementation – Aides en Agriculture ........... 11 Focus technique - Alimentation ....................... 12 Petites annonces ............................................. 18 Agenda ............................................................ 18

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Thomas MOLLET, Président de l’ ADAAQ

Édito

5 Juin 2009

Association de développement de l’apiculture en Aquitaine – Chambre d’agriculture des Landes – Cité Galliane – 40005 MONT-DE-MARSAN Tél. 05 58 85 45 48 – 06 45 51 42 16 – Télécopie 05 58 85 45 31 – Courriel : [email protected]

Pour compléter les rapports que vous lirez dans ce bulletin, je dois vous dire que J. Blot n’est plus salarié de l’ADAAQ depuis le 22 mai, et ce suite à une rupture conventionnelle de contrat de travail (accord mutuel du salarié et de l’employeur). Concernant l’institut technique, le ministre Barnier a donné son avis par courrier à la filière apicole. L’institut technique devra se fabriquer à partir du CNDA par adossement à l’ACTA (tête de réseau institut des filières agricoles). M. Barnier émet aussi un certain nombre de souhaits quant à l’organisation de son conseil d’administration ou de son conseil scientifique. Les questions d’organisation opérationnelle (lien entre les ADA et l’institut, définition d’un programme, etc.) n’ont pas été abordées, ni par les réunions Saddier, ni par le ministre. Cette tâche revient donc au CNDA et à l’ACTA, en lien avec ses partenaires syndicaux, et devrait être un préambule à la tenue prochaine d’une assemblée générale extraordinaire du CNDA permettant sa transformation en institut technique de l’apiculture.

Les comptes rendus des Assemblées Générales 2008 et 2009 sont le thème majeur de ce bulletin. L’Assemblée générale est un moment important pour une association et son conseil d’administration : c’est le temps des bilans, de la présentation des comptes, des actions, et de l’orientation morale de l’association. Cette assemblée générale 2009 a été particulièrement riche en échanges. Elle a été l’occasion d’expliquer et de faire comprendre le positionnement du conseil d’administration face à des sujets habituellement « chauds » dans le monde apicole. Il est de notre responsabilité d’association technique de ne pas céder à la démagogie sur ces sujets difficiles pour trouver une attitude constructive qui permette, en transparence, de mieux comprendre la réalité de la situation. Les écueils possibles sont nombreux ; je tiens donc à remercier, dans cet édito, l’assemblée générale pour la confiance qu’elle nous a accordée dans cette voie.

Actualités ................................................ 2 Bilan Enquête Actions............................. 2 PV AG 2008............................................ 4 PV AG 2009............................................ 6 Valorisation – Carte des miellées ......... 11

Réglementation – Aides en Agriculture........... 11 Focus technique - Alimentation ....................... 12 Petites annonces............................................. 18 Agenda ............................................................ 18

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En 2008, 28 d’entre vous ont informé une enquête Actions, qui visait à mieux connaître vos attentes vis-à-vis de l’ADAAq, pour conforter ou adapter le programme d’action. Les résultats ont été présenté lors de l’Assemblée Générale, le 9 mars 2009, en même temps que ceux de l’Enquête Production, et nous vous les retransmettons ici. Nous remercions ces 28 apiculteurs (2/3 des adhérents 2008) d’avoir pris le temps de donner ces informations.

ECHANTILLONAGE

Les PA (11 réponses, soit 39% des réponses) sont sur-représentées par rapport aux autres départements. Les apiculteurs ayant entre 200-400 ruches sont présents dans tous les départements. PA, Gironde et Landes sont représentés par des apiculteurs ayant un grand nombre de ruches. Les 40-55 ans constituent la tranche d’âge la mieux représentée, suivie des plus de 55 ans. Et logiquement, les plus jeunes ont un cheptel moins important, qu’ils cherchent à augmenter, au contraire des autres qui maintiennent un nombre de ruche stable, ou que certains envisagent de transmettre.

E X T R A C T I O N E T C O N D I T I O N N E M E N T Pour mieux préparer les projets de signes de qualité, nous avons besoin de connaître les pratiques existantes de traçabilité en post-production. o Une majorité d’entre vous (42%) extrait en respectant les récoltes de chaque rucher. 27% mélangent les ruchers, mais encore 31% font les deux pratiques. o Vous êtes plus nombreux à ne pas posséder de cahier de miellerie ou équivalent. Chez les possesseurs de cahier de miellerie, moins de la moitié le tient régulièrement. Les personnes intéressées pour obtenir un cahier de miellerie « standard » sont tant parmi celles qui en ont un que parmi celles qui n’en ont pas.

o Le miel est principalement (68%) stocké en fut d’occasion, parfois également en fûts neufs (20%), certains directement en seaux ou en pots. o 27% d’entre vous conservez un échantillon de miel pour chaque fût, 35% ne conserve pas d’échantillon, et 37% conversent un échantillon mais pas systématiquement. o 58% d’entre vous faites analyser les miels, avec une fréquence variable. o La moitié avez des notions de dégustation o 11% êtes en réseau Bienvenue à la ferme, 96% avez connaissance du terme IGP.

• • • Suite au dos

Actualités de l’ADAAQ

Bilan enquête Actions

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1

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Nom

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25-40 ans 40-55 ans > 55 ans

Nombre ruches selon la tranche d'âge

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Dordogne Gironde Lot et Garonne Landes PA

Nombre de ruches selon le departement <70 r

70-200 r

200-400 r

400-600 r

>600 r

Maintien du cheptel souhaité en fonction de l'âge

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25-40 ans 40-55 ans > 55 ans

% d

'api

culte

urs

Transmettre

Maintenir

Augmenter

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3 Juin 2009 5

V O S P R E O C C U P A T I O N S Vos préoccupations concernent d’abord les rubriques Elevage et Gestion du cheptel, ensuite Qualité - traçabilité et organisation du travail. o Elevage : l’intérêt est plus fort pour la sélection des colonies, et la meilleure réussite de son élevage, avant l’obtention de lignées adaptées.

o Gestion du cheptel : la priorité est avant tout de réduire la mortalité, ensuite de maintenir le cheptel, d’améliorer la gestion sanitaire et en dernier d’augmenter le cheptel. o Qualité et Traçabilité : la première préoccupation est d’améliorer la qualité technologique des produits; Ensuite de connaître les résidus présents dans les produits ; Et moins de Mieux connaître les signes officiels de qualité, tenir registre d’élevage et cahier de miellerie ou d’Assurer la traçabilité des produits. o Organisation du travail : Vous souhaitez d’abord optimiser votre organisation (gestion du temps de travail, adéquation entre la dimension de votre activité et vos besoins en main d’œuvre, équipements) puis Limiter les essaimages. Trouver de la main d’œuvre saisonnière, Connaître les pratiques des agriculteurs / forestiers intervenant à proximité de vos ruchers, ou Informatiser votre suivi d’activité pour mieux suivre l’évolution de votre exploitation sont plus accessoires.

A C T I O N S A T T E N D U E S Dans l’ordre décroissant du taux de réponse aux différentes rubriques : o Conduite des ruches : Vous souhaitez expérimenter de meilleures pratiques (nourrissements, gestion varroa, etc.), avant de participer à un travail de sélection.

o Les thèmes de formation qui vous intéressent concernent, en cohérence avec la nature des préoccupations : d’abord l’élevage, puis la gestion du cheptel, enfin la qualité et l’organisation du travail. Seuls quelques uns souhaitent participer à des groupes d’échange (pollinisation, apiculture biologique, ‘jeunes installés’) o Vulgarisation : L’intérêt se porte d’abord sur les actions de sensibilisation auprès des jeunes, et l'accueil éducatif, puis à part égale sur la sensibilisation auprès des agriculteurs ou des communes et l’acquisition du statut de maître de stage ou maître d’apprentissage. o Environnement de l’exploitation : Vous souhaitez tout d’abord Comprendre les facteurs jouant sur les miellées pour mieux gérer votre suivi, puis Favoriser la biodiversité du milieu agricole et forestier, et Améliorer votre connaissance de la flore des milieux ressources o Organisation du travail : Tester de nouveaux matériels est en première place, juste au-dessus de Augmenter la vente directe ou demi-gros, suivis par Travailler sur les conditions d’installation et d’hygiène de la miellerie. o Diversification d’activités : En premier : Développer des activités complémentaires au miel (pollinisation, GR, pollen). Et à part égale : Développer des nouveaux produits dérivés de produits apicoles, et Mettre en relation l’offre et la demande en matière de pollinisation.

o Echange d’informations : Recevoir un bulletin d’alerte apicole (intox, miellées, charge varroa, etc…) et disposer de références techniques ou économiques régionales sont en premier lieu de vos intérêts, avant Recevoir des conseils techniques ou économiques personnalisés, Contribuer à la mise en place de références techniques ou économiques régionales ou Recevoir les bulletins d’alerte des organismes professionnels agricoles diffusés auprès des agriculteurs.

Stockage du miel avant commercialisation

Fûts neufs et d'occasion

20%

Seaux 40 kg Neuf8%

Fûts d'occasion

68%

Mise en pots direct4%

Intérêt pour avoir un document de traçabilité en miellerie

423

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Possède "Cahiermiellerie"

Pas de "cahier demiellerie"

Nb

d'ap

icul

teur

s

Pas intéressé

Interessé

Sans précision

O Pas regulier

O regulier

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Nous vous la soumettons ici le compte-rendu de l’AG 2008, présenté lors de l’Assemblée Générale 2009, pour que vous ayez trace. N’y figure pas le rapport moral, déjà publié comme édito du bulletin n°2. A Mont de Marsan - 07 mars 2008 Liste des excusés au 06/03/2008 Président Conseil Général 64, Directeur (Mr Lafuente) de la Chambre Régionale, VINIFLHOR, Béatrice GENDREAU du Conseil Régional, Monsieur NEGRIER de la CA Dordogne, DDAF de la Gironde, Monsieur Joël DUPONT de la CA du 64, Monsieur BEAUTE du Conseil Général de la Gironde.

RAPPORT D’ACTIVITES 2007 Financements : � Obtention d’une subvention de 60 000€ (50% Conseil Régional Aquitaine, 50% Fonds du Règlement apicole communautaire pour le « Projet de développement de l’apiculture Aquitaine 2007-2010 ». Lignes éligibles pour cette subvention : appui technique, animation, veille réglementaire et scientifique, Vespa velutina. � Réalisation d’un prêt relais (30 000€ par tranches de 10 000€) dans l’attente du premier versement de la subvention et dans le but de payer les salariés : Jacques Blot et Fanny Bessouat.

Communication interne : diffusion du premier bulletin de liaison interne : � aux adhérents de l’ADAAQ : apiculteurs, GDSA, syndicats. � aux techniciens et ingénieurs du réseau CNDA. � au Conseil Régional d’Aquitaine, notre financeur.

Animation : � Embauche de Fanny Bessouat en tant qu’animatrice de l’ADAAQ le 1° août 2007 pour une durée de six mois. � Prise de contact de Fanny avec l’ensemble de nos actuels et futurs partenaires : Conseil Régional, Conseils Généraux, Chambre Régionale d’Agriculture… Formations et journées techniques : � 19/02/2007 : Journée de travail adhérents, thèmes : cahier de miellerie, marque collective, traçabilité (test du guide « mes documents sur l’exploitation ») � 07/03/2007 : Journée d’échange des pratiques et savoirs-faire chez Mr et Mme Pédelaborde à Estialescq dans les Pyrénées Atlantiques, thème : la production de pollen. � 17/10/2007 : journée de démonstration de matériels apicoles co-organisée avec l’ADAM au lycée Agricole de Nérac dans le Lot et Garonne. Démonstration de matériel d’extraction, de manutention et de transhumance.

Vespa velutina : � participation à la rédaction de la fiche technique OPIDA Vespa velutina. � Embauche de Jacques Blot, chargé d’étude Vespa velutina le 1° août 2007. � Etude d’incidence de Vespa velutina sur les ruchers d’Aquitaine (août 2007 à janvier 2008) � Organisation de réunions d’informations et de proposition de coordination de la lutte :

o 12 novembre 2007 : réunion inter ministères à Paris. o 19 novembre 2007 : réunion de Bordeaux. � Rencontres avec les Préfectures de Dordogne, Gironde et Lot et Garonne au sujet de l’organisation de la lutte contre Vespa velutina � Recherche de financements pour l’étude 2008 : dépôt de dossiers de demande de subvention et prise de rendez-vous auprès des Conseils Généraux de Dordogne, Lot et Garonne et Gironde ainsi qu’auprès de Viniflhor. � Intervention de Jacques Blot dans des Assemblées Générales d’Association apicoles sur ce sujet là sur demandes des associations, adhérentes ou non au réseau CNDA (Syndicats, GDSA) � Partenariats noués avec le Syndicat l’Abeille Périgordine et la Communauté des Communes du Villeneuvois pour cette étude 2007. IGP Miel des Landes de Gascogne : � Stage de Fanny Bessouat, pendant 16 semaines, stage encadré par l’ADAAQ et Qualité Landes. Missions du stage : définition de la zone Landes de Gascogne, étude de la démarche IGP, recueil d’informations sur les appellations déjà existantes, identification des intervenants dans la filière, étude et cartographie du processus de production, identification des points spécifiques qui caractérisent les miels des Landes de Gascogne. � Dépôt d’une demande de financement au Conseil Général des Landes et rencontre d’Olivier Carbonières (directeur du service Agriculture) pour appuyer notre dossier de demande. � Analyses de miels en vue de la caractérisation des miels des Landes de Gascogne (analyses faites par le laboratoire Michaud à Gan). CNDA : � Participation aux réunions techniciens et ingénieurs du CNDA. � Participation aux commissions de travail. o Commission « Valorisation et Qualité » : participation au groupe de travail sur le Guide de Bonnes Pratiques en Apiculture. o Commission « Sanitaire » : participation à la construction d’un questionnaire mortalité national. � Organisation de l’Assemblée Générale du CNDA en Aquitaine le 13 décembre 2007. � Organisation de la Journée Technique Nationale de l’Apiculture le 14 décembre 2007.

Procès-Verbal de l’Assemblée Générale 2008

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� Accueil de Fabrice Allier, remplaçant de Claudia De La Torre à la coordination du CNDA.

PGM : � Prise de contact avec Hervé Simon de la SRPV au sujet du protocole de biovigilance mis en place par leur service (protocole n’intégrant pas l’abeille). Accord oral sur le principe d’intégrer l’abeille à ce protocole mais seulement si l’ADAAQ propose les expérimentations à mettre en place. � Création du groupe de travail sur PGM ADAM/ADAAQ. Première réunion du groupe en septembre 2007, définition des objectifs du groupe, discussions sur les protocoles à mettre en place (protocole de biovigilance, test larvaire, protocole sanitaire) � Recrutement d’Olivier Auroy de mi-novembre à fin décembre 2007 pour mener une étude bibliographique sur les relations PGM/abeilles et rédiger les protocoles � Elargissement du groupe de travail à l’ADAPC. Deuxième réunion du groupe ADAM/ADAPC/ADAAQ en novembre 2007. � Groupe de travail PGM à la journée de travail CNDA le 12 décembre. Animation de ce groupe par l’ADAAQ et l’ADAM. Décision de monter un projet

CASDAR début 2008 pour prétendre à des financements nationaux. Connaissance des miellées : � Dépôt d’un dossier de demande de financements auprès du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques sur la connaissance des miellées de châtaigner, terrain d’étude considéré : le Béarn. � Prise de rendez-vous auprès des administratifs du Conseil Général pour appuyer ce dossier. Conservatoire de l’abeille noire : � Dépôt d’un dossier de demande de financement au Crédit Agricole (fonds d’initiative locale, caisse de Mimizan) pour investir dans des pesons. Subvention accordée. Mesure Agroenvironnementale : � Envoi d’un courrier à Mme Gatinois, de la DRAF Aquitaine, dans le but de lui expliquer qu’il existait une MAE apicole (mesure 214 h du PDRH - FEADER -) et de lui demander de retenir cette mesure dans le volet régional. Communication externe : Courriers envoyés à l’ensemble des responsables de Syndicats et Groupements d’Aquitaine pour les tenir au courant des démarches de recherches de financements effectuées ainsi que des projets de l’ADAAQ.

RAPPORT FINANCIER 2007 Celui-ci a été modifié depuis l’AG 2008, où des manques étaient apparus. BILAN Total du bilan : 46403,43 € PASSIF Chiffres d’affaires : 12982,12 € Résultat net comptable : 7218,60 € ACTIF Divers produits à recevoir 4229,32 Banque Actif circulant Total de l’Actif

42174,11 46403,43 46403,43

COMPTE DE RESULTATS PRODUITS

Report à nouveau 1866,83 € Résultat de l’exercice 7218,60 € Situation nette 9085,43 € CAPITAUX PROPRES 9085,43 € Emprunts à court terme 20000 € Fournisseurs d’exploitation 5051 € Fournisseurs 278,49 € Personnel – rémunérations dues 2983,25 € Autres charges sociales à payer 9004,76 € Dettes d’exploitation 17318 €

TOTAL DU PASSIF 46 403,43 €

Travaux & Etudes 2645 Animation 227,8 Prestation études Vespa 10289,32

Sous-total 12982,12 Subventions d’exploitation 48000 Cotisations 4320 Abonnements revues techniques 422,5

Sous-total 52742,5 Produit d’Exploitation 65724,62

Produits exceptionnels divers 19103,56 Autres produits excepté. Divers 10

Produits exceptionnels 19113,56 TOTAL DES PRODUITS 84838,18

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COTISATION ADAAQ 2009 Après discussion, les montants des cotisations adoptés par l’assemblée générale sont les suivants : � Collège 1 : 110 € � Collège 2 : 100 € � Collège 3 : 220 € � Collège 4 : 220 €

ELECTIONS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION 5 postes à pourvoir (3 pourvus ; 2 non pourvus) Se présentent et sont élus en 2008 : Christine Arade, André Fontaine Thierry Bartholomeus, Jean Bedecarratz, Bernard Berque (En Renouvellement) REGLEMENT INTERIEUR Le règlement intérieur ADAAq est adopté (déjà présenté dans le bulletin n°3). ACTIONS 2008 Les actions et comptes prévisionnels sont présentés, et adoptés. La nouvelle structuration envisagée pour l’ADAAQ en 2008 est présentée : - un partenariat avec la Chambre d’Agriculture des Landes, par Alain Coquemer, directeur du pôle territoire - 2 salariés : un directeur technique, une animatrice - technicienne - une répartition de la responsabilité des dossiers entre les élus - un séminaire de travail sur les orientations de l’ADAAQ pour le CA.

L’Après-midi a lieu la Présentation des travaux de l’ADAAQ réalisés en 2007 - résultats de l’étude frelon asiatique 2007 ;

fabrication d’un piège à fondatrice ; J. Blot - relation colonies d’abeilles – plantes

génétiquement modifiées : synthèse bibliographique, présentation des projets de

protocoles pour expérimentation sanitaire et bio vigilance. Un débat a lieu entre la SRPV et la salle sur l’homologation des PGM et la post-homologation des produits phytosanitaires.

- Mesure Agro-environnementale (MAE) apicole : par Raphaël Martial de l’ADASEA des Landes

Procès-Verbal de l’Assemblée Générale 2008 Nous vous envoyons ici le PV réalisé de l’AG 2009. Vous pourrez en prendre connaissance, afin de le valider ou non lors de la prochaine AG (2010). Lundi 9 mars 2009, à Saugnac & Muret, dans les loca ux du parc naturel des Landes de Gascogne 1. Présents Liste des excusés Président Conseil Général 64, Directeur (Mr Lafuente) et Président de la Chambre d’agriculture des Landes, Béatrice GENDREAU du Conseil Régional, Monsieur NEGRIER de la CA Dordogne, DDEA des PA, Préfecture des PA, DDSV de Dordogne, DDEA des Landes, DDEA du Lot-et-Garonne, Conseil Général de Dordogne, Conseil général du Lot-et-Garonne, FDGDON 40, SEPANSO Landes, MSA de Gironde, Adeline AIRAULT. Liste des Présents : INVITES ET ANIMATION Mr BILLY François, Me GUILLARD Dominique, Melle BENSA Léa, Mr LESPARRE Pierre

ADHERENTS ARADE Christine, CASSOUDESALLE Françoise, BEDECARRATZ Jean, BERQUE Bernard, BOUEILH Jean Pierre, BOURGEOIS Antoine, BOUSSEAU Cédric, BOUSSEAU Rémy, CABE Pierre (adhérent et Président de l’Abeille landaise), CALESTREME Maurice (adhérent et Représentant de les Abeillés des Pyrénées), CAUSSAT Patrick, FONTAINE André (adhérent et Président de l’Abeille des Gaves et Nives), GOUISSEM Didier, MUNIER Nicolas (adhérent et Président du GDSA 40), MOLLET Thomas, PEDELABORDE Christian, SARTHOU Nicolas, SORESSI Marc, LACAZE (Président Syndicat l’Abeille des Pyrénées), TROUVE Didier, VILLENEUVE Dominique.

Achat d’études et Prestations 5763,94 Prestation Formation 10473,84 Prestation études vespa 6904,73

Prestation services 23142,51 Fourniture non stockable 44,46 Fourniture non stockable Vespa 340,34 Fournitures administratives 30 Fournitures admin. Animation 968,58

Appros. Non stockables 1383,38 ACHATS 24525,89

Location immobilière animation 1518,85 Locations mobilières 4000 Assurance Animation 312,21 Honoraires 1920,59 Déplacements Missions et Réceptions

534,05

Déplacement Animation 5309,13 Déplacement vespa 5980,66 Déplacement Veillle 321,77 Frais postaux et téléphone 61 Courrier animation 192,3 Commissions bancaires 162 Cotisations 600

Services extérieurs 20912,56 Salaires Animation 8907,4 Salaires Vespa 13790,21 Cotisations sociales Animation 3052,83 Cotisations sociales Vespa 5520,69 Autres charges de personnel 910

Charges de personnel 32181,13 Charges d’exploitation 77619,58 TOTAL DES CHARGES 77619,58

RESULTAT 7218,6

Procès-Verbal de l’Assemblée Générale 2009

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Pouvoirs : Statuts : « un seul mandat d’une autre personne physique » Michel FRUGIER � Bernard BERQUE Robert BESSE � Didier GOUISSEM Hervé POIRIER, Gilles BRETON � Thomas MOLLET Esma CANO, Jean CASTAGNOS, Thierry BARTHOLOMEUS, � Didier TROUVE Statuts : « la moitié du nombre total des représentants ayant une voix délibérative doit être présentée à l’assemblée générale, et non pas représentée, sans tenir compte d’un quota d’organismes ou syndicats représentés. »

20 présents et 4 pouvoirs, pour 48 adhérents individuels 2008.

5 groupements présents pour 10 groupements adhérents 2008. � Le quota est représenté. 2. Présentation Le Président, ouvre la séance, salue la présence de Dominique GUILLARD pour le Conseil Général des Landes et de François Billy du Parc Naturel des Landes de Gascogne. Celui-ci salue les membres de l’Assemblée et présente les activités du Parc et notamment le projet de conservatoire de l’Abeille Noire et la marque Parc. Il souligne que cette marque ne sera pas mis en œuvre dans le parc régional des Landes de Gascogne sans articulation au projet d’IGP de l’ADAAQ. 3. APPROBATION DU COMPTE-RENDU DE L'AG 2007 Le Président, rappelle l’ordre du jour et procède au rappel du procès verbal de la précédente Assemblée Générale. Soumis aux voix celui-ci est adopté à l’unanimité. 4. RAPPORT MORAL Le Président, présente son rapport moral et entre autre rappelle les différents axes de travail pris par les administrateurs suite au séminaire de 2008 et notamment : • La formation • La communication • Le dossier IGP miel des Landes de Gascogne • La marque « apiculteur en Aquitaine » • Le travail sur le frelon Asiatique • Le projet des compréhensions de mécanisme

des miellées. Il précise par ailleurs la situation de l’Association au regard de son salarié Jacques BLOT, et le positionnement pris relatif au dossier CRUISER. Le rapport moral est adopté avec une abstention. 5. RAPPORT d’ACTIVITES Léa BENSA, présente le rapport technique (cf. pièce jointe à ce procès verbal) avec : • L’assistance technique comprenant les formations, le fonctionnement des miellées, le frelon Asiatique et la mise en place de réseaux d’alerte et de piégeage

• La gestion technico-économique avec l’enquête production 2008, l’enquête nationale des mortalités hivernales, l’appui à l’installation et les MAE. • La communication avec la mise en œuvre du bulletin apicole, la rencontre avec Monsieur SADDIER dans le cadre de sa mission parlementaire, les publications et interventions notamment sur le frelon Asiatique et la conférence de presse à PARIS et BORDEAUX. • La veille réglementaire et sanitaire • L’appui à la commercialisation avec la mise en œuvre de l’IGP et de la marque « Apiculteurs en Aquitaine » Le rapport d’activité soumis aux voix est adopté à l’unanimité. 6. COMPTES 2007 & COMPTES 2008 provisoires Pierre LESPARRE présente les comptes 2007 et 2008. Les comptes 2007 font apparaître un bénéfice d’exercice de 7 219 € et un montant de capital propre compte tenu de l’affectation du résultat de 9 085 €. Ces comptes soumis aux voix sont adoptés à l’unanimité. Les comptes 2008, ne pouvant être présentés que partiellement font apparaître un projet de déficit de 875 € avec une incertitude concernant les soldes de subventions à percevoir pour une somme de 8 500 €. Didier TROUVE, relate la relation entre les dates de remise des rapports par Jacques BLOT et les demandes de solde de subvention et les difficultés qui en découlent. Il remercie les collectivités de leur soutien et notamment le Conseil Régional d’Aquitaine et les Conseillers Généraux qui accompagnent les actions techniques de l’ADAAQ. Il précise par ailleurs qu’il conviendra de faire coïncider la date de clôture des comptes avec celle de l’Assemblée Générale. 7. COTISATIONS ADAAQ 2010 Le Président Thomas MOLLET, présente les propositions de cotisations du Conseil d’Administration pour 2010. Pierre CABE indique que prévoir des augmentations semble difficile. Un large débat s’instaure sur le montant des cotisations des différentes structures mais aussi des services apportés par l’ADAAQ depuis sa création. Plusieurs membres s’inscrivent dans la logique de doter l’ADAAQ de moyens nécessaires. Un débat s’instaure notamment sur le potentiel de nouveaux adhérents à l’ADAAQ, faisant le constat que malgré sa récente création elle rassemble plus d’un quart de l’apiculture professionnelle d’Aquitaine et que les actions mises en place, et notamment les formations, concourent au développement de sa connaissance. En conséquence les cotisations suivantes sont proposées pour 2010:

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Niveau de cotisation suivant les quatre collèges représentés dans l'associationNiveau de cotisation suivant les quatre collèges représentés dans l'associationNiveau de cotisation suivant les quatre collèges représentés dans l'associationNiveau de cotisation suivant les quatre collèges représentés dans l'association CotisationsCotisationsCotisationsCotisations

Collège 1Collège 1Collège 1Collège 1 Apiculteurs professionnels Cotisants AMEXA dont l'apiculture constitue l'activité principale (minimum une 1/2 SMI : 200 ruches), le principe de transparence est appliqué aux GAEC (une voix par cotisation individuelle payée).

140 140 140 140 €€€€

Collège 2Collège 2Collège 2Collège 2 Apiculteurs pluri-actifs Cotisants AMEXA dont l'apiculture constitue une activité secondaire et cotisants MSA (pluriactifs) exerçant ou non une autre profession et possédant au min 70 ruches

130 130 130 130 €€€€

Collège 3Collège 3Collège 3Collège 3 Personnes morales en la forme d’organisations non commerciales (syndicats, GDSA, organismes de formation, groupements techniques) 250 250 250 250 €€€€

Collège 4Collège 4Collège 4Collège 4 Organisations à vocation économique et technique (GIE, CETA, SA, SARL, coopératives). 250 250 250 250 €€€€

� Jeunes installés ou en cours d’installation (pendant 3 ans) : collège 1 et 2 : 65 ou 70 65 ou 70 65 ou 70 65 ou 70 €€€€ � Soumis aux voix ces cotisations sont adoptées avec une abstention.

8. DEBAT Pierre CABE, souhaite revenir sur le positionnement relatif au CRUISER et considère qu’en y participant on sert de post-homologation de fait. Thomas MOLLET, rappelle que les administrateurs souhaitent savoir ce qu’il se passe lorsque les ruches sont en présence du CRUISER et en aucun cas légitimer quoique ce soit. Il précise que les syndicats doivent jouer leur rôle dans leurs instances, mais que pour ce qui est des organismes techniques, ceux-ci ont un rôle de compréhension de ce qu’il se passe. Les remarques sur le protocole 2008 concernent : le retard des mesures sur semis, l’absence de mesures sur ruches, le délais des retours des analyses. Quelques rajouts ont été faits au protocole 2009 (notamment analyses de larves). Les présents ne souhaitent pas se positionner comme post-homologateurs, mais s’inscrire dans une veille dont le protocole serait défini au niveau national ; une observation des dépopulations a été proposée par le CNDA au Cabinet du Ministre, qui

prend les décisions politiques sur le sujet. La mise en œuvre de ce protocole est coûteuse en temps et il n’y a pas encore de retour du Ministère. 9. ACTIONS & BUDGET PREVISIONNEL 2009 Léa BENSA présente les orientations 2009 avec notamment la nette diminution des actions relatives au frelon Asiatique, au profit d’un suivi VARROA plus important et jugé comme majeur dans les préoccupations des apiculteurs. 10. ELECTIONS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION Trois administrateurs sont renouvelables en 2009 : Jean-Pierre Boueilh, Emilie Martin, Thomas Mollet. Personne ne se présente comme nouvel administrateur. Les 3 renouvelables se représentent.

NOM Prénom Adresse Fonction

ARADE Christine BARTHOLOMEUS Thierry BEDECARRATZ Jean BERQUE Bernard

BOUEILH Jean-Pierre CANO Esma CASSOUDESALLE Françoise FONTAINE André

MARTIN-ESTIVAL Emilie MOLLET Thomas

MUNIER Nicolas TROUVE Didier

Jolimon 47430 LE MAS D’AGENAIS Maison Mérille 40170 MEZOS Route de Garaibie 64120 ORDIAP Les ruchers du Born 40200 PONTENX

Touyet 40700 HAGETMAU Avenue du Born 40170 MEZOS Chemin de Rébénacq 64290 BOSDARROS Chemin Pargade 64290 LASSEUBE

Sansin 47170 GUEYZE Fourquet 47120 PARDAILLAN

19, Rue Marceau 40990 ST PAUL LES DAX Quartier Lousse 40200 ST PAUL EN BORN

Administratrice Administrateur Administrateur Secrétaire

Administrateur Administratrice Administratrice Vice-Président

Administratrice Président

Administrateur Trésorier

Les 3 administrateurs sont ré-élus à l’unanimité. L’ordre du jour étant épuisé et n’ayant pas d’autres questions diverses, la séance est levée à 13 heures et sera suivi d’une après-midi consacrée à la présentation certains travaux 2008. 11. QUELQUES TRAVAUX 2008

Léa BENSA présente les résultats des Enquête production 2008 et Enquête Actions 2008 . Thomas MOLLET présente l’avancée 2008 sur le programme IGP Miel des Landes de Gascogne. Le débat concerne : - miel de callune : la vulgarisation de sa consommation ; la baisse des prix vrac 2008 ; les critères de sa conservation et de l’intérêt de capitaliser les savoir-faire pour cette question. - le faible intérêt du produit de niche - l’intérêt de transmettre ses infos et recettes, car le propre tour de main de l’apiculteur demeure.

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Léa BENSA présente le protocole provisoire d’acquisition de références sur la dynamique le la population de varroa en Aquitaine, et le soumet à discussion. Est évoqué la création d’un groupe de travail varroa au sein de l’ADAAq, d’une journée d’échange de pratiques sur les méthodes de lutte contre varroa, de la possibilité d’organiser une formation sur les méthodes de dépistage de l’infestation de varroa. La séance est finalement levée à 18 heures. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Annexes - Rapport Moral - Rapport d’activité (sur demande à l’ADAAq)

Rapport Moral Le séminaire de mars 2008 a permis au Conseil d’Administration de l’ADAAQ de redéfinir le cœur d’action de notre association. L’ADAAQ a une mission générale de structuration de l’apiculture en Aquitaine, par l’animation de la filière ; pour ce faire elle met en œuvre 3 types d’actions : 1) des actions de développement : formations, diffusions des résultats techniques et communication 2) des actions économiques : IGP et marque collective 3) des actions techniques Nous avons ainsi défini l’ADAAQ dans sa mission générale de structuration : pour la filière apicole, l’ADAAQ est L’INTERFACE TECHNIQUE AVEC LES COLLECTIVITES ET LES INSTITUTIONS. Dans les missions de développement : les formations sont jugées fondamentales et constituent pour l’ADAAQ un lien fort avec ses adhérents. 4 orientations ont été définies : � Elevage et cheptel � Qualité � Sanitaire � Visite d’exploitation «échange de savoir-faire» � Cet axe est un travail essentiel de

l’animatrice. JPi Boueilh a la responsabilité du suivi de ce dossier. De même la communication est jugée importante : ainsi le bulletin interne doit prendre un rythme trimestriel.

Les missions économiques constituent le deuxième axe de travail de l’ADAAQ : Le dossier IGP a fait en 2008 une belle avancée, grâce au travail d’Adeline Airault, alors étudiante à l’ENITA de Bordeaux, en stage pendant 6 mois à l’ADAAQ. (Adeline vous fera une présentation de ce travail cet après midi.) Ce travail sur l’IGP entre maintenant, dès 2009 dans une phase qui concerne au premier chef les producteurs des miels des landes de Gascogne : les réflexions sur le cahier des charges de production et la définition des miels ne peut pas se faire sans vous. Il y a des parties administratives à ce travail qui sont assurés par nos salariés et stagiaires et suivi par le Conseil d’administration, et plus particulièrement par Bernard Berque qui en a la responsabilité. Il y a aussi désormais des orientations à fixer, des débats à avoir, des décisions à prendre : ces orientations, ces débats ont besoin d’une participation importante des producteurs de miels de la zone.

Je vous encourage fortement à participer au groupe de travail sur l’IGP ! La deuxième action économique est la marque collective «apiculteurs en aquitaine». Un groupe de travail à la aussi été mis en place, sous la responsabilité d’André Fontaine. Ce travail aboutira à la mise en place d’un outil commercial et de promotion, mis à disposition des adhérents de l’ADAAQ volontaires. L’ADAAQ a enfin une mission technique : essentiellement basée sur le frelon jusqu’à cette année 2008, le Conseil d’Administration a décidé d’une réorientation du travail technique de l’ADAAQ en 2009 autour de la problématique varroa. Le travail sur le suivi de la miellée de châtaignier devrait se poursuivre (nous sommes en attente de réponses de financement), tout comme le travail sur les miellées de bruyères. Les financements que nous obtiendrons pour ses suivis de miellées conditionneront l’importance du travail. C’est Françoise Cassoudesalle et Jean Bedecarratz qui sont les administrateurs responsables du suivi de la miellée de châtaignier. Je tenais à revenir sur ces définitions et cette schématisation des différentes missions que l’ADAAQ se donne afin que cela soit bien clair dans l’esprit de chacun d’entre nous. Si l’on rentre maintenant dans le détail de ces missions. Les formations mises en place marchent très bien et les participants aux formations sont très satisfaits. Le bulletin, notre outil de communication et de diffusion des résultats est un outil lourd à fabriquer, mais aujourd’hui bien lancé par Léa. L’objectif de 4 numéros par an sera sans aucun doute tenu. L’animation de la filière n’est pas quelque chose de simple, et nous vous encourageons à ne pas laisser passer les demandes qui vous sont faites si vous êtes concernés. De même, l’ADAAQ ne peut pas se résumer à son conseil d’administration dans les groupes de travail : venez y participer plus nombreux ! Deux sujets demandent cette année qu’on s’y attarde plus précisément dans ce rapport moral, afin d’éviter les incompréhensions : la situation avec notre salarié Jacques Blot, et la position de l’ADAAQ sur la question de Cruiser.

• • • Suite au dos

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Depuis août 2008, nos relations avec Jacques Blot se dégradent. Le bureau de l’ADAAQ n’a plus été en mesure depuis cette date d’accompagner les choix d’orientation du travail de Jacques Blot. Concrètement, par exemple, nous n’avons pas eu accès aux protocoles scientifiques utilisés pour les expérimentations frelon de 2008 avant leur mise en œuvre, et en particulier pour ceux concernant directement les colonies d’abeille. Ceci n’est qu’un exemple pour vous dire que notre collaboration avec Jacques Blot est devenue très difficile. Ainsi, dès octobre 2008 et de son propre chef, Jacques Blot nous a indiqué en conseil d’administration qu’il ne souhaitait pas poursuivre sa collaboration avec l’ADAAQ. Malgré cette indication, nous avons de grandes difficultés pour obtenir aux dates attendues les rapports des expérimentations qu’il avait en charge. Vous verrez dans le rapport financier que cela n’est pas sans conséquence grave pour l’ADAAQ. Depuis, toutes nos tentatives pour arriver à concrétiser une séparation à l’amiable ont été pour le moins complexes. Il semblerait désormais que nous soyons en passe de finalisation. Sur la question du Cruiser : Le Conseil d’administration de l’ADAAQ soutient une position technique simple : nous voulons comprendre ce qui se passe lorsque des abeilles sont mises en présence de la molécule Cruiser. C’est pourquoi le Conseil d’Administration de l’ADAAQ a choisi de soutenir techniquement l’agent sanitaire en charge du suivi des ruches expérimentales du suivi post homologation Cruiser, dans les Landes. Au-delà de toute analyse politique sur le bien fondé de ce suivi, et des positions syndicales qui en découlent, nous avons jugé qu’il y a une place « technique » pour les apiculteurs. Grâce à la structure technique que nous avons monté, nous pouvons nous donner les moyens de comprendre mieux ce qui se passe dans une ruche en présence de « Cruiser ». Nous n’avons pas les moyens de juger de la pertinence globale du suivi post homologation (laissons aux scientifiques le rôle de juger de la qualité des protocoles mis en œuvre). Mais nous connaissons les ruches : leur dynamique, leur comportement, etc. Nous avons donc notre place dans ce suivi post homologation, au moins, avec nos yeux d’apiculteurs, pour voir ce qui se passe dans les ruches d’expérimentation. Je ne vous cache pas que nous étions plus ambitieux que cela au départ. Nous aurions voulu mettre en place en parallèle des expérimentations officielles des travaux sur la dynamique des colonies et des mesures permettant de déceler les dépopulations éventuelles. Le manque de moyens financiers nous a obligé à nous rabattre sur un simple soutien technique ponctuel à l’agent sanitaire, bien insatisfaisant. "Collaboration", "compromission" sont des mots que l’on a entendus ici ou là pour qualifier le choix de

l’ADAAQ de participer (bien modestement) à ce suivi post homologation… Cette "analyse" est, pour moi, à la fois outrageante, mal informée et péremptoire. Elle ne correspond pas à la réalité. Et elle est, j’en ai peur, le signe d’un enfermement du monde apicole dans une impasse technique. Même s’il reste du chemin à faire, il est possible pour nous, apiculteurs, d’être impliqué, avec nos propres outils techniques, tout en gardant un esprit critique et une conscience de nos limites. Le Conseil d’Administration aura de nouveau en 2009 un choix à faire puisque le suivi post homologation de Cruiser est reconduit en même temps que l’homologation. De nouveau nous risquons de nous confronter à un manque de moyen financier ; mais cela n’entame en rien ma détermination pour que l’attitude de la part technique de l’apiculture change sur cette question des expérimentations en présence de pesticides. Naturellement j’en viens à la question des pertes de colonies et à l’Institut technique apicole. Vous savez tous que Martial Saddier, député de Haute Savoie, a désormais rendu son rapport parlementaire « pour une apiculture durable » et que des groupes de travail nationaux pour la mise en place d’un institut technique et d’une interprofession sont en cours. Martial Saddier a demandé au CNDA d’ouvrir ses statuts pour que les différentes familles apicoles puissent siéger au Conseil d’Administration. Le CNDA ayant accepté le principe, il est plus que jamais la base du futur institut technique, si Martial Saddier, le Ministre de l’Agriculture et son cabinet, et les différentes familles syndicales de l’agriculture et de l’apiculture vont au bout de ces projets. Le CNDA a élaboré un projet d’Institut technique visant à étoffer son pôle national, pour développer les actions de recherches appliquées nationales et aussi mieux articuler le travail en région. Ce projet inscrit l’apiculture dans le monde agricole. Il est grand temps qu’un institut apicole reconnu par tous (monde apicole et aussi monde agricole) soit mis en place en France pour travailler sérieusement et globalement sur les pertes de colonies. Le caractère multifactoriel des pertes de colonies ne fait aujourd’hui plus aucun doute. De nombreuses recherches commencent à être menées en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique sur ce phénomène mondial des pertes de colonies. Nous avons besoin de savoir la part de chacune des problématiques identifiées pour proposer aux apiculteurs des solutions techniques concrètes afin qu’il puisse conduire avec plus d’efficacité leur cheptel, face aux nouvelles conditions. Quelle est la part de varroa ? Quelle est la part des virus ? Quelle est la part des pesticides ? Quelle est la part des autres pathogènes ? Quelle est la part des autres prédateurs ? Bien malin est celui qui a aujourd’hui la réponse…

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Metcalfa pruinosa, ou cicadelle blanche (bien qu'elle ne fasse pas partie de la famille des cicadellidae mais des flatidae) est un insecte piqueur suceur s'alimentant de la sève de la plante hôte. Il rejette le trop plein de sève absorbée sous forme de miellat. Favorable à la production apicole, il est préjudiciable aux cultures (vigne et surtout arboriculture : kiwi, prune, pomme, poire...) car s'y développe la fumagine, fin dépôt noir à la surface des feuilles, et des fruits. Originaire d'Amérique du Nord, il est présent en France depuis 1985. Il est très polyphage. Les larves, qui sécrètent de la pruine, éclosent de début avril à fin octobre en Aquitaine ; les adultes, blancs puis bruns puis gris (couleur sombre et recouvert de pruine blanche qui leur confère des reflets gris), apparaissent de juillet à octobre. Déclaré organisme nuisible en 2000 par arrêté régional Midi Pyrénées, il n’est pas actuellement réglementé en Aquitaine. Cependant, la lutte se met en place : chimique dans une première phase (peu efficace, permet de limiter la propagation du foyer), puis biologique, par l'introduction de Neodryinus typhlocybae, prédateur de la cicadelle (efficace mais long à mettre en place environ 5 ans), dont l'implantation a été étudié par l'INRA d'Antibes.

En Aquitaine, Metcalfa est apparu en 2001 et les premiers lâchers du parasitoïde datent de 2003. Aujourd'hui on compte une cinquantaine de sites d'implantation. Afin de la maîtriser, le SRAAL Aquitaine suit la dispersion de Metcalfa en Aquitaine. Le SRAAL s'adresse aux différentes filières, afin de recueillir des signalements de présence. Aussi à partir des signalements transmis, est réalisée la cartographie de sa répartition en Aquitaine (voir le site de l'observatoire aquitain de la viticulture http://oav.agriculture.gouv.fr). Les Apiculteurs, fins observateurs de leur environnement, sont invités à participer à ces signalements en informant une fiche téléchargeable sur le site, ou en contactant le SRAAL à Villenave d'Ornon (tél : 05 56 04 62 96). Par ailleurs, afin de compléter une carte globale des miellées d’Aquitaine, nous avons demandé au CETIOM sa carte des cultures de colza et tournesol. Nous pouvons vous transmettre celle du Lot-et-Garonne qui nous a été envoyée. L‘objectif de l’établissement de cette carte des miellées est de mieux connaître et de mieux faire connaître l’apiculture en Aquitaine.

Le Conseil Régional et les Conseils Généraux Landes, Gironde et Lot-et-Garonne ont réagit à la tempête en mettant en place un fond calamité agricole ou autre : attention, les dossiers doivent être déposés au plus tard le 15 juin (47), 30 juin (33), et 15 juillet (40). Par ailleurs, différentes aides à l’agriculture sont proposées, dont certaines pouvant concerner les exploitations apicoles. Nous vous présentons les intitulés et objectifs des aides. Pour plus de précision (conditions, financement), vous pouvez contacter votre Conseil Général ou l’ADAAq. Conseil Régional

o Circuits courts Dispositif 311 en faveur de l’agritourisme et de la commercialisation en circuits courts (Multifinanceur Conseil régional & Conseils Généraux)

o Accession au foncier Portage du foncier pour les hors-cadre familial Conclure un bail : Aide à la Transmission

o Accompagnement de l’installation Diagnostic préalable à l’installation Stage 6 mois à l’étranger Chèque conseil après installation

o Financement de l’installation Fonds régional de garantie à l’installation

Aide aux investissements pour le hors cadre familiaux (DJA ou non DJA) Aide à la souscription de capital social en CUMA Aide à la participation des productions sous signe de qualité Conseil Général 33 o Démarches de production de qualité o Circuits courts et réseaux de

commercialisation. o Economies d’énergie et valorisation

énergétique o Habitat rural - Agriculteurs et salariés

d’exploitations agricoles o Modernisation des exploitations agricoles

Valorisation

Expansion de Metcalfa Pruinosa

Réglementation

Aides à l’agriculture

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o Pratiques agricoles durables - Gestion de l’espace

- Implantation, reconstitution et entretien de haies - Agroforesterie - Maintien de l’agriculture biologique : - Autre projet de réorientation vers des pratiques agricoles durables Conseil Général 40 (voir site Internet) o Aide à l’installation des jeunes agriculteurs

o Aide à l’accompagnement à l’installation des jeunes agriculteurs

Conseil Général 47 (voir site Internet) o Aide à l’installation des jeunes agriculteurs :

aide forfaitaire et aide aux investissements o Aide à la vente directe Conseil Général 64 o Aide à l’installation des jeunes agriculteurs

En Espagne, on a l’habitude de dire qu’on a besoin que de pain et de vin pour marcher ; malheureusement, ce n’est pas vrai. Ce refrain n’est vrai que si le marcheur ne parcoure qu’une petite distance et qu’il a des réserves. Sinon, il aura besoin d’une alimentation plus complète, avec plus de NUTRIMENTS : aminoacides, graisses, minéraux, protéines, vitamines, etc. La fonction d’alimentation chez tous les êtres vivants implique toute une série complexe d’actions, certaines externes à l’organisme et d’autres internes. Parmi les actions externes il y a la recherche et le RAMASSAGE des aliments, leurs préparations pour la consommation et enfin la consommation. Parmi les actions

internes nous trouvons la digestion ou rupture des aliments en portions plus adaptées à l’organisme et finalement, l’élimination des déchets de ce processus de transformation ainsi que des substances inutiles ingérées. Ce processus est commun à tous les êtres vivants, aussi bien chez les ruminants que chez l’être humain ou chez les abeilles. Les éléments corporels qui interviennent dans ce processus ont des structures et des missions similaires : bouches, intestins, sécrétions digestives… Pour tous les êtres vivants, il est indispensable que l’alimentation soit correcte en quantité et qu’elle soit variée de manière à ce que l’on trouve dans le régime alimentaire tous les ingrédients nécessaires dans des proportions précises. 1. ALIMENTATION NATURELLE DES ABEILLES Les abeilles trouvent leurs aliments dans un rayon relativement réduit de 1,5 à 2 Km, normalement. Elles augmentent ce rayon en cas d’extrême nécessité. Les aliments sont ensuite préparés pour leur consommation et déposés dans la ruche comme réserve collective. Il est parfois nécessaire de remplacer cette récolte mise en réserve par une alimentation adéquate, soit parce que l’apiculteur a prélevé cette réserve, soit parce que ces réserves ne sont pas suffisantes pour cause météorologique. L’alimentation des abeilles est basée sur deux types de produits, le miel et le pollen qui sont préparés de manière adéquate pour la consommation et conservés dans les cellules des cadres en attendant d’être consommés. L’apport principal du miel est les sucres : les hydrates de carbone du régime alimentaire. Le pollen ensilé apporte la quasi-totalité des

aminoacides, graisses, protéines et vitamines dont ont besoin les abeilles. L’eau, qui est recueillie à part, est le troisième élément qui complète tous les besoins de la colonie. L’absence ou le manque en quantité et en qualité d’un quelconque de ces trois éléments entraînera de graves problèmes à la ruche et à sa mort dans un cas extrême. Nectar – miel Le nectar des plantes ou la miellée est la principale source d’hydrocarbonés (sucres), principalement sous la forme de sucres simples, glucose et fructose, formés d’anneaux de 6 atomes de carbone entrelacés et combinés avec de l’hydrogène et de l’oxygène. Le nectar apporte également de l’eau, des minéraux et quelques substances biologiques. Cependant, le nectar a un taux d’humidité élevé, il peut donc fermenter. Les abeilles ont appris à le préparer en le séchant partiellement et en modifiant sa composition en

Focus Technique

Alimentation des abeilles

LLoorrss ddee ll ’’AAsssseemmbbllééee GGéénnéérraallee ddee ll ’’AAbbeeii ll llee ddeess GGaavveess eett NNiivveess,,llee 77 fféévvrriieerr 22000099,, AAnnttoonniioo GGóómmeezz PPaajjuueelloo eesstt iinntteerrvveennuu ssuurrll ’’aall iimmeennttaatt iioonn ddeess aabbeeii ll lleess.. AAvveecc mmooiinnss dd’’aacccceenntt ,, vvooiiccii lleeccoonntteennuu ddee ssaa pprréésseennttaatt iioonn,, tt rraadduuii ttee ppaarr GGii ll lleess FFeerrtt ..

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ajoutant des enzymes digestives de leur salive. Une fois stabilisé, le nectar est stocké dans les cellules, qui sont operculées : on l’appelle le miel. Le miel constitue la réserve collective de la ruche. Une colonie d’abeilles consomme en un an de 50 à 120 kg de miel. Lorsque le miel est consommé par les abeilles, les sucres sont assimilés à travers les parois de l’intestin. Ils sont utilisés par les cellules pour la construction des tissus des larves, la fabrication de la cire, de la gelée royale, ou bien simplement brûlée pour obtenir de l’énergie (chaleur, mouvements). Les excédents assimilés sont transformés à l’intérieur des cellules en fragments de seulement 2 carbones qui se réorganisent et s’assemblent de manière à former ainsi les graisses du corps des abeilles. Ces graisses sont déposées dans un tissu spécial qui se trouve dans le dos des abeilles en dessous du 5ème anneau abdominal. Les réserves de cette sorte de bosse intérieure seront utilisées lorsque besoin s’en fera sentir. Pollen Le pollen apporte à l’organisme des sucres, ainsi que d’autres composés qui sont peu ou pas présents dans le miel : aminoacides, fibres, graisse, minéraux, protéines et vitamines. Le pollen ne peut pas se conserver sous sa forme naturelle. Les abeilles préparent un micro-silo dans les cellules en mélangeant pollen et miel et en le compactant pour lui retirer l’oxygène : favorisant ainsi une fermentation lactique sous température contrôlée (comme celle des yaourts, fromages ou silos de fourrage). Cette acidification améliore sa composition nutritionnelle et permet sa conservation. Cette préparation constitue la réserve collective de la colonie pour ce genre de composé alimentaire. Une colonie d’abeilles consomme entre 12 et 40 kg de pollen par an. Comme le miel, le pollen est ingéré, et ses composants sont assimilés à travers la paroi de l’intestin et utilisés lors de l’activité cellulaire : croissance des tissus des larves, fabrication de la gelée royale et de la cire, etc. Les excédents sont déposés dans la même bosse que pour le miel, qui constitue la réserve individuelle de l’abeille. Une jeune abeille a besoin pour sa croissance de 125 mg de pollen qui correspondent à 30 mg de protéines. Avec 1 kg de pollen, une colonie peut élever environ 8.000 ouvrières, soit environ 325.000 ouvrières par an. Assimilation Pour que ces processus de transformation aient lieu correctement, l’abeille doit répondre à 2 conditions : o Code génétique : Chez l’être humain par exemple, on peut être diabétique à cause d’un défaut d’information génétique qui ne permet pas la fabrication d’insuline, ou être prédisposé à avoir du

cholestérol ou un cancer. Chez les abeilles, il existe la prédisposition à avoir la loque américaine du fait de l’incapacité génétique à générer des peptides antimicrobiens dans la gelée royale. o Disposer de tous les éléments nécessaires à la réalisation du processus de transformation : - par assimilation et

retransformation des nutriments ingérés, ou utilisation des réserves accumulées et recombinaison. - par ingestion des éléments « non fabricables » par l’organisme (appelés aussi essentiels, et qui ne sont pas les mêmes pour tous les êtres vivants). Dans ces conditions, les abeilles pourront « générer » du couvain (nouvelles abeilles), de la gelée royale pour l’alimenter, de la cire, de la chaleur corporelle en fonction des conditions externes. Au niveau interne, elles synthétisent des composants qui servent de barrière immunologique, en empêchant le développement d’infections : bêta-défensines, peptides anti-microbiens (AMP, royalisine, jeyesine, …). Eau L’eau joue un rôle fondamental : Dissolvant des réactions qui se produisent à l’intérieur de l’abeille et thermorégulateur de la colonie. En outre, l’eau apporte 70% de l’humidité du micro environnement du couvain, nécessaire contre la déshydratation des larves. 2. BESOINS NUTRITIONNELS DES ABEILLES En plus des grands groupes de nutriments (sucres simples et protéines), les abeilles ont besoin d’autres éléments en petite quantité, mais dont l’absence pourrait donner lieu à des carences alimentaires (avitaminose, anémies), s’ils ne sont pas pris de manière équilibrée. Le miel apporte les sucres. Tout le reste est fourni par le pollen, mais les pollens ne sont pas tous identiques : Contenu en protéines de quelques pollens < 20% 20 - 25% 25 - 30% > 30% Oranger Dent de lion Chênes Lavande Cistes Tournesol Maïs

chardons châtaignier légumineuses de prairie

amandier et fruitiers colza trèfle blanc

vipérine

Acides Aminés essentiels Les amino-acides (AA) sont de petites molécules (constituées d’azote, carbone, oxygène, hydrogène ; et certaines de soufre). Elles s’unissent entre elles pour former les peptides si elles sont en petit nombre, ou les protéines si elles sont nombreuses. Il en existe environ 20 différents dans la nature. Les différents organismes les fabriquent à partir de leurs propres composants, mais un

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certain nombre sont « essentiels » car ils ne peuvent être fabriqués. Elles doivent être incluses dans l’alimentation et diffèrent selon les êtres vivants. Chez l’abeille, on estime à 10 le nombre d’AA nécessaires, dans les proportions suivantes par rapport au total de protéines : Arginine (3%), Fenilalanine (2,5%), Histidine (1,5%), Isoleucine (4%), Leucine (4,5%), Lisine (3%), Metionine (1,5%), Tréonine (3%), Triptofane (1%), Valine (4%). Certaines plantes manquent de certains AA. Par exemple, l’eucalyptus n’a pas de lysine : si les abeilles ne consomment que du pollen d’eucalyptus, elles auront des carences. Lipides Ces molécules (carbone, oxygène, hydrogène) emmagasinent l’énergie dans les anneaux, ce qui les convertit en substances de réserve chez les animaux (au même titre que l’amidon dans le règne végétal). Il n’y a peu d’études sur les lipides chez l’abeille, on sait toutefois que : - dans les tissus de l’abeille le lipide le plus fréquemment trouvé est le STÉROL. - Il y a discussion sur le rôle des polyols comme le glycérol qui sert d’anti-congelant chez d’autres insectes. - Le contenu en graisse diffère selon les pollens. Par exemple, les cistes en contiennent beaucoup (6-7%). Par contre, certains eucalyptus en sont totalement dépourvus. Les pollens de chardon et de tournesol sont pauvres en graisses. D’ailleurs, les abeilles élevées avec ces pollens uniquement voient leur durée de vie réduite de un tiers et un demi, par rapport à celles élevées avec des mélanges de pollens différents. Minéraux Ils interviennent dans de nombreuses réactions de l’organisme et sont ainsi nécessaires aux processus de la vie. Les principaux minéraux que l’on doit trouver dans l’alimentation de l’abeille sont : Calcium (Ca), Chlore (Cl), Cobalt (Co), Cuivre (Cu), Phosphore (P), Fer (Fe), Magnésium (Mg), Manganèse, Niquel (Ni), Potassium (K), Sodium (Na), Iode (I), Zinc (Zn). Le contenu en minéraux varie également d’un pollen à l’autre. Par exemple, les cistes en ont environ 1,5% et la vipérine 4%. Vitamines Il existe beaucoup d’études chez l’homme et chez certains animaux sur les besoins en composés non fabricables par l’organisme et que nous appelons les vitamines. Cette information est incomplète chez l’abeille, mais nous savons qu’elle a besoin de : - vitamines du groupe B, pour démarrer le couvain : riboflavine (B2), acide nicotinique (B3), et quelques autres - vitamine C = acide ascorbique, pour la différenciation des reines. Toutes ces substances sont nécessaires aux abeilles. N’oublions pas que l’être vivant est comme un tissu textile, c’est-à-dire un entrecroisement d’actions et de réactions : Si un fil vient à lâcher,

c’est la résistance de tout le tissu qui est mise à mal. 3. PERIODES d’ALIMENTATION Il faut alimenter quand les conditions nutritionnelles des ruches sont incorrectes, c'est-à-dire : - conditions météorologiques défavorables De longues périodes ou des périodes inadaptées de pluies, vents, gelée, sécheresse, etc. qui diminuent sensiblement ou annule l’apport de nectar ou la disponibilité de pollen ou bien encore rendent difficile l’activité normale des abeilles. - modifications environnementales défavorables incendie, nettoyage des montagnes pour replanter des forêts, changement dans les cultures… - manipulations particulières au sein de l’exploitation apicole démarrage de ponte à avancer, population des colonies à renforcer, orientation des productions (gelée royale, reines, pollen, pollinisation), réserves hivernales à assurer. 4. MATIÈRES PREMIÈRES Il existe sur le marché des matières premières qui peuvent servir à l’alimentation des abeilles, en remplaçant l’aliment naturel. � Principaux substituts du nectar – miel

Sucre blanc - Composition : 100% saccharose. Le saccharose est un disaccharide formé par l’union de deux molécules de monosaccharides simples, une de glucose et une de fructose. - Utilisation par les abeilles : les enzymes de la salive des abeilles vont rompre la saccharose en deux (glucose et fructose) qui seront intégralement absorbés par son système digestif. - Présentation : fins cristaux qui une fois moulu se présentent en poudre appelée sucre glace. L’utiliser très vite car il est hygroscopique, c'est-à-dire qu’il absorbe l’humidité et se transforme en blocs. Il existe du sucre glace pour pâtisserie qui reste fluide car mélangé à de l’amidon. Il ne faut pas utiliser ce produit car les abeilles en garderont une partie, ce qui adultèrera le miel. Le miel ne peut en effet contenir d’éléments étrangers (directive 2001/110). - Conservation : illimitée.

Sirops de glucose (lévulose) - Composition : ces sirops s’obtiennent à partir de l’amidon du maïs. L’amidon de maïs est une molécule de réserve totalement indigeste pour les abeilles dans son état naturel. Il est donc soumis à un processus de rupture en utilisant des acides, des enzymes et de

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la chaleur pour obtenir un mélange de sucres plus simples et digestes. Sa composition finale dépend de la durée du processus, mais en général, on obtient 40% de monosaccharides (glucose et fructose), 40% de trisacharides (maltose), des polysaccharides (dits sucres supérieurs) et 20% d’humidité. - Utilisation : les abeilles utilisent les monosaccharides, mais ne peuvent digérer ni les disaccharides ni les sucres supérieurs (molécules trop lourdes). - Présentation : liquide transparent, certains sirops peuvent cristalliser en partie en vieillissant. - Conservation : il peut se conserver pendant des années, s’il cristallise il peut se produire une légère fermentation supérieure ; en cas d’utilisation avec de l’eau, ne la rajouter qu’au dernier moment. Sirops de fructose (dextrose) - Composition : Le processus de rupture de l’amidon de maïs est plus long dans ce cas que pour les sirops de glucose. On obtient généralement environ 60% de monosaccharides, 20% de disaccharides, des polysaccharides, et 20% d’eau. - Utilisation, Présentation, Conservation : idem sirop glucose Miel Composition : 80% de sucres simples, monosaccharides et saccharose, 18% d’humidité et 2% d’éléments divers (pollen, substances biologiques, minéraux…) Utilisation : complète. Il peut cependant y avoir des problèmes de pillage ou de transmission de maladie si on n’est pas sûr de l’état sanitaire du miel. Présentation : liquide ou pâteux. Conservation : de préférence moins de deux ans. � Principaux substituts du pollen

Levure de bière (Saccharomyces cerevisiae) micronisée et inactive pour alimentation animale : Composition utile: 40% de protéines. Elle contient en outre tous les amino-acides essentiels pour l’abeille, les minéraux et les vitamines du groupe B, A et E. Pas de graisse. Utilisation par l’abeille : très élevé. Remarque : la levure de bière doit être utilisée avec du sucre et de la graisse (huile de maïs et/ou de pépin de raisin). Ne pas la rajouter à des sirops car il y a des risques de fermentation à cause du taux d’humidité élevé. Il faut la distribuer à part sous forme de pâte. Présentation : poudre très fine (Ø < 0,2 mm, sinon les abeilles ne pourraient pas l’avaler). Conservation : un an Farine de soja micronisée et dégraissée pour alimentation animale

Composition utile : 45% de protéines. Utilisation : très élevé. Remarque : la farine de soja doit être utilisée avec des sucres, des amino-acides, des vitamines, des minéraux et un peu de graisse (de maïs et/ou de grains de raisin). Ne pas la rajouter à des sirops car (risque de fermentation). La distribuer à part sous forme de pâte. Présentation : poudre très fine (diamètre inférieur à 0,2 mm – 200 microns, sino les abeilles ne pourraient pas l’avaler). Conservation : un an. Hydrolyse de levures Composition utile : 50% de protéines. Il contient en outre des amino-acides essentiels pour les abeilles, des minéraux et des vitamines. Utilisation: très élevé. Remarque : Utiliser avec des sucres et un peu de graisse (huile de maïs et/ou de graines de raisin). Ne pas trop en rajouter au sirop car il pourrait fermenter si le taux d’humidité est trop élevé. Il s’utilise assez souvent comme complément en vitamines en le rajoutant en petites doses aux sirops ou au candi (5 à 15 ml – cm3 par kilo de mélange). Il est disponible dans le commerce comme poly-vitaminique pour abeilles, lapins, volailles, etc. . Présentation : liquide foncé et acide. . Conservation : un an.

Pollen Composition utile : 40% de sucres, 25% de protéines et 5% de graisses, amino acides, minéraux et vitamines. Utilisation: très élevé. Remarque : Ne pas le rajouter aux sirops (risque de fermentation). Le pollen peut s’utiliser dans un candi. Le pollen peut être un véhicule de transmission de maladies

si on n’a pas de garantie sur son état sanitaire. Présentation : sec en pelotes déshydraté (humidité 6%) ou frais (humidité 30%), à conserver congelé. PRÉPARATIONS DES ALIMENTS Les aliments pour abeilles doivent reproduire dans la mesure du possible l’alimentation naturelle. Ces aliments seront plus liquides, genre nectar, quand les conditions météorologiques sont favorables à une évaporation rapide, et plus solides en hiver. Les ruches les plus faibles recevront une alimentation plus facile à consommer : plus fluide que celle des ruches normales. Dans le cas où on donne à des ruches faibles une alimentation liquide (humidité > 18%), où les conditions d’une fermentation sont réunies et où la température ambiante est supérieure à 20ºC, il faudra leur donner de petites quantités susceptibles d’être consommées rapidement. Sirops Ce sont principalement des mélanges de sucres et d’eau à 50% mais dont la proportion peut varier en fonction de la saison. Au printemps quand il fait

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Dix précautions à prendre • Utiliser des matières premières de qualité • Ne pas rajouter de produit qui pourrait laisser des résidus dans le miel (antibiotiques, sulfamides, etc.), sauf sur prescription vétérinaire en cas de maladie et en analysant le miel récolté à posteriori. • Respecter les règles d’hygiène lors de la préparation. • Eviter de répandre du sirop lors de l’application sur les rucher. • Disposer les aliments de manière à ce qu’ils soient en contact avec les abeilles et dans un endroit chauffé par les abeilles. Couvrir d’un plastique si besoin. • Déranger le moins possible les abeilles. Agir de manière rapide et adéquate. • Nourrir si possible l’après-midi. • Réduire l’entrée s’il y a risque de pillage. • Marquer les ruches qui ne consomment pas. C’est un signe que quelque chose ne fonctionne pas bien. Il faudra les inspecter le plus tôt possible.

• Nettoyer, ramasser les restes pour les jeter à la poubelle.

beau, on peut utiliser des mélanges plus aqueux avec 40% de sucres. En début de printemps ou en automne quand le temps est instable, on utilisera des mélanges plus visqueux avec 60 à 70 % de sucres. Plus le pourcentage d’eau est élevé, plus le mélange est instable (risque de fermentation). On prépare le sirop avec du sucre blanc (saccharose) et de l’eau dans les proportions requises ou bien avec du glucose (et/ou du fructose) mais dans une proportion de 2/3 de sucres pour 1/3 d’eau. On peut chauffer le tout pour le mélanger plus facilement. Il faut respecter au maximum les normes d’hygiène lors de la fabrication et distribution du sirop. Pour éviter tout risque de fermentation, on ne donnera à la ruche qu’une semaine d’alimentation (1 à 2 kg). Pour la même raison, on ne préparera que la quantité de sirop nécessaire et qui sera consommé dans la semaine. Pour diminuer le risque de fermentation, on peut rajouter dans le sirop un peu d’hydrolyse de levures. Les abeilles stockent toujours une partie de l’alimentation reçue dans les cellules. Il est donc fondamental de ne pas rajouter d’antibiotiques et encore moins de sulfamides dans les sirops pour éviter tout risque de contamination du miel. Le sirop sera distribué en sachet plastique ou dans le nourrisseur. La consommation est meilleure si les abeilles sont en contact direct avec le sirop et s’il est dans une zone chaude de la ruche (éventuellement le couvrir d’un sac plastique). Si le sirop vient à fermenter dans un nourrisseur, il faut retirer le nourrisseur et le nettoyer à l’eau + javel pour le désinfecter avant nouvelle utilisation. Candi On le prépare seulement avec des sucres mélangés qui remplaceront les réserves de miel. Le taux d’humidité de la préparation doit être de 14% environ. On peut mettre environ 90% de glucose ou fructose et 10% de sucre glace. On prépare le mélange tiède, sans dépasser 27ºC pour ne pas fondre les micro-cristaux du sucre glace. Il faut ensuite le conditionner et le stocker à 4ºC jusqu’à ce que le mélange devienne trouble, pour le passer ensuite dans une pièce à 14ºC jusqu’à ce qu’il cristallise totalement. On donnera environ 1 kg de candi par ruche qui devra être consommé en 2 à 3 semaines. On pourra aussi préparer des mélanges qui apportent une plus grande variété de nutriments en rajoutant de la levure de bière et un peu de lipides. Pour préparer les formules, il faut prévoir quels seront les besoins de la ruche à alimenter. Si ces besoins sont très importants, on met jusqu’à 40% de levure de bière qu’on rajoutera à un sirop de glucose ou fructose, ou à du miel dont l’état sanitaire est connu, ou à un mélange des deux. Le mélange se fait en ambiance tiède. Si on doit en préparer beaucoup, on peut utiliser une petite bétonnière ou bien un pétrin à pain. L’apport de graisse se fait en ajoutant environ 3% d’un mélange d’huile de maïs et d’huile de pépin de raisin (dont la

composition est celle qui se rapproche le plus de la graisse contenue dans le pollen). On peut aussi rajouter un peu de sucre glace pour que le mélange soit plus consistant. Si on n’a pas utilisé de miel comme apport de sucres, on pourra en rajouter un peu, voire même un peu de pollen dont on connaît l’état sanitaire, pour améliorer le mélange. Si on utilise la farine de soja comme source de protéines, il faudra la compléter avec de la levure de bière ou une préparation de levures aux doses adéquates (5 à 15 ml/kg). On peut donner ces pastilles protéiques à raison de 200g par ruche, qui seront suffisants pour 2 à 3 semaines. Si les besoins nutritionnels des ruches ne sont pas aussi élevés en protéines mais demandent un apport en sucres, on pourra diminuer l’apport de levure de bière à 20 % en augmentant d’autant la quantité de sucres. Ces pastilles protéiques sont plus légères. On met donc un kg / ruche qui suffira pour environ deux semaines. Il existe dans le commerce des pastilles prêtes à l’emploi, qui couvrent de manière satisfaisante les besoins des abeilles au cas où vous auriez des difficultés à mettre en place une alimentation par vous-même (matières premières, préparation, concepts). Il suffit simplement de choisir le type d’aliment qui s’adapte le mieux à vos besoins. N’oublions pas qu’une alimentation équilibrée et en quantité suffisante signifie santé et bien-être pour l’abeille, la ruche et son environnement et donc pour nous aussi.

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L’ADAAq est soutenue pour le développement de la filière

apicole par la région Aquitaine

Comité de rédaction : T. Bartholomeus, B. Berque, JPi Boueilh, T. Mollet Rédacteur en Chef / Mise en page : L. Bensa

o Initiation Production de Gelée Royale (GPGR) 2-4 aout, Cuing (31) o Méthode d’évaluation de la pression varroa dans la ruche Septembre, MP Chauzat (AFSSA) o Résidus dans les cires, octobre o Cristallisation dirigée, début novembre o Visite d’exploitation, Diversification et bio

5 novembre, chez S Berben (24) o Journée d’échange sur l’apiculture bio 19 novembre, chez D Villeneuve (33) ANERCEA : o Intégrer un atelier d’élevage au sein d’une exploitation - 8-9 septembre, St Justin (32) o Installation en élevage fin septembre Giroussens (Tarn)

La tenue d’un registre d’élevage est obligatoire d’un point de vue réglementaire. Ils vous est notamment demandé, complété de manière précise, pour une demande d’aide (Viniflhor, MAE). Le CNDA a réalisé un registre d’élevage adapté aux exigences de ces aides. Il est disponible auprès de l’ADAAq au prix de 5 € (+ 2 € de participation aux frais d’envoi, quelle que soit la quantité souhaitée).

Au sommaire du numéro 149 - 2009(1) Recherche - Méthodologie pour évaluer les effets des pesticides chez l’abeille : enregistrement du comportement individuel à l’aide de puces électroniques.

- Mise au point chez le bourdon Bombus terrestris d’une

méthode permettant de tester en laboratoire la valeur nutritive des pollens sur du couvain

Environnement Les variétés de colza actuelles sont-elles peu nectarifères pour les abeilles ? Sanitaire Enquête sur les mortalités hivernales 2007/2008. Gros plan sur une région L’apiculture en Aquitaine. Vous abonner pour 2009 Les abonnements comportent 4 numéros / an Abonnement individuel : 35 € pour la France Règlement par chèque à l’ordre de l’OPIDA à Evoplus Possibilité d’abonnements groupés auprès de l’ ADAAq.

Gironde : 8 ruches Dadant rooth, volées sur la commune d’Arbanats, fin mai. Peinture thermopeint, n° avec chiffres de plaques minéralogiques agrafées sur le devant (3 agrafes / chiffre), cadres marqués sur le dessus (2 traits couleur de l’année d’introduction) ► GAEC du Born 06 75 14 61 93 PA : 25 ruches Dadant 10 c, volées sur la commune de Jurançon, entre le 1 et 2 mars. Trappes à pollen plancher de fabrication artisanale type Dagrau. Moitié thermopeint, moitié paraffinées. ► M Calestreme 05 59 53 25 20 Titulaire BPREA Apicole en Nov. 2009 recherche contrat salarié saison 2009-2010 dans les PA. Aussi intéressé par participation dans une exploitation apicole. 35 ans, 10 ans d’expérience professionnelle dans le social.

► N Bouguet 06 75 91 12 23 Le Laboratoire de Pathovigilance et de Développement apicole de Montpellier Supagro caractérise la résistance de varroa aux acaricides utilisés actuellement. Pour cela, ils ont besoin de varroa provenant de couvain de faux-bourdon d’une ruche faible très parasitée : - colonies où il y a eu échec de traitement, - colonies n’ayant pas été traitées depuis 2 ans Indemnisation pour l’envoi. ► ME COLIN, Montpellier Supagro - 04 67 04 23 94 Vous serez prévenus de l’arrivée du thymol & inserts par courrier, courant été. Les réfractomètres vous seront envoyés directement. Le nombre de fûts commandés n’est pour l’instant pas suffisant pour une commande groupée.

• Lettre de Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture

• Bulletin d’inscription formation GPGR

• Fiche SRAAL : Signalement Metcalfa

Le Conseil d’Administration

Prochain CA 2e quinzaine de juillet : vous pouvez participer en tant

qu’ « administrateur stagiaire »

Thomas MOLLET, Président (47) André FONTAINE, Vice-Président (64)

Bernard BERQUE, Secrétaire (40) Didier TROUVE, Trésorier (40)

Jean BEDECARRATZ (64) Jean-Pierre BOUEILH (40)

Françoise CASSOUDESALLE (64) Esma CANO (40)

Emilie MARTINS ESTIVAL (47) Nicolas MUNIER (40)

Thierry BARTHOLOMEUS (40) Christine ARADE (47)

Les petites annonces

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