Edition: 12/2017  · merveilleuses fêtes de fin d’année et une bonne et ... gent toutefois...

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1 www.ad-europe.com Edition: 12/2017 n ews Responsible editor: Autodistribution International, Kortenberg, Belgium en ligne avec l’avenir w n NEIL PATTEMORE (FIGIEFA) VOUS EXPLIQUE POURQUOI ET COMMENT

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Neil Pattemore (FigieFa) vous exPlique POURQUOI et COMMENT

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Chers partenaires commerciaux, chers collègues, chers amis,

L’évolution des chiffres réalisés par notre entreprise durant les trois premiers trimestres de 2017 semble indiquer qu’il s’agit d’une bonne année. Pour la première fois depuis longtemps, on constate une évolution positive de l’économie dans les 28 pays membres de l’Union européenne. Et le FMI estime que le taux de croissance devrait s’élever à au moins 2,4 pour cent cette année sur l’ensemble du territoire européen. Les 24 membres d’ADI, actifs dans 39 pays, témoignent même d’une croissance approchant les 14 pour cent. Difficile d’enregistrer de meilleurs résultats d’exercice.On ne peut toutefois pas ignorer le reste du tableau. De nombreux collègues n’ont pu atteindre ce chiffre d’affaires qu’en réalisant des efforts toujours plus grands et en enregistrant des marges toujours plus réduites. En outre, les défis qui se posent à nous exigeront de gros investissements dans la numérisation et l’optimisation des procédés. C’est pourquoi nous sommes particulièrement partagés face aux influences perturbatrices sur notre chaîne de valeur ajoutée traditionnelle. Notre position de force nous permet toutefois de considérer la transformation de nos modèles commerciaux qui en découle comme

une véritable opportunité. La génération du smartphone pénètre notre industrie,

bouleversant ses structures traditionnelles. Ce qui nécessitait des processus itératifs hier exigera une toute nouvelle approche demain. Cette dynamique nous fascine et constitue uniquement une menace envers ceux qui ne s’y sont pas préparés à temps. Souvent, c’est un profond sentiment de fatalisme qui fait obstacle

à l’idée d’adapter sa propre entreprise au changement. Bien entendu, cette tendance s’explique par différents

facteurs individuels, dont la plupart sont tout à fait compréhensibles. Et même s’il est logique de vouloir s’accrocher

à la formule qui a fait notre succès par le passé, il est nécessaire de tracer à temps le chemin que nous emprunterons demain. Bon nombre de nos partenaires fournisseurs ont entrepris cette démarche au cours des dernières années. ZF, Mann & Hummel et Valeo, pour ne citer qu’eux, ont tenté de faire face à la révolution technologique actuelle en reprenant TRW, Wix/Filtron et FTE. Nous retrouvons même de nombreux bons exemples de cette adaptation au sein de la famille ADI. Nous ne pouvons que saluer cette vision et cette détermination communes.Qu’on utilise les termes tendance d’« Industrie 4.0 » et de « révolution numérique » ou non, l’objectif reste finalement toujours de garantir l’accès aux données, mais aussi leur traitement et leur utilisation efficace en réseau. Bien entendu, ce sujet mériterait que je m’attarde également sur la télématique et les changements politiques inhérents à ce phénomène. Nous sommes confrontés à cette problématique depuis quelques années et y faisons face avec toujours plus de connaissances, d’ampleur et d’émotion chaque année. Il était donc opportun d’aborder ce sujet plus en détail dans cette édition de notre newsletter avec un article de Neil Pattemore. J’espère sincèrement que la FIGIEFA et la CLEPA auront pu établir une déclaration commune relative aux besoins législatifs de l’ensemble de l’IAM au moment de la parution de ce bulletin d’information, car cet accord permettrait de mettre fin à un grand nombre des polémiques de ces 12 derniers mois. Mais même s’il est possible de proposer des idées communes pour l’avenir de l’accès aux données qui, espérons-le, sera équitable, nous pouvons malheureusement déjà affirmer qu’il est impossible de rassembler au niveau international les groupes de commerces et les fabricants de pièces automobiles sur une même plateforme et de permettre à un maximum de groupes cibles ainsi qu’à leurs modèles commerciaux d’accéder aux données qui y seront reprises dans un format standard. Les différentes plateformes existantes devront donc entrer en concurrence, l’une d’entre elles s’établissant peut-être à terme comme la solution de référence de toute l’industrie. Quelle que soit la

manière dont l’accès aux données sera fourni et quel que soit l’organisme qui les collecte et les rassemble, les utilisateurs potentiels de ces données sont légion et l’un d’entre eux pourrait clairement en tirer parti : notre partenaire technologique ADI implanté à Figueres, Grup Eina Digital ! Comme vous le savez déjà, Grup Eina Digital est actif depuis de nombreuses années avec son centre de formation moderne ainsi que son centre d’appel dans un grand nombre de pays membres de l’Union européenne, où il est désormais solidement implanté. Afin d’assurer la continuité de ce savoir-faire non seulement pour ses clients mais aussi pour ADI, nos collègues d’AD Parts et AD France ont repris la majorité de Grup Eina Digital. Je les félicite ! Cette démarche témoigne d’une vision ambitieuse de l’avenir et illustre qu’il est toujours possible de trouver des solutions intelligentes aux défis mentionnés plus haut. C’est dans cette optique que nous explorons les domaines de l’électromobilité, des véhicules connectés, de l’eCall, de l’e-commerce et autres avec respect et la conviction que c’est en travaillant main dans la main que nous trouverons les bonnes réponses. Nous appliquons également ce principe face à l’augmentation de la concentration dans les secteurs de la distribution et de l’industrie ainsi qu’à l’invasion des investisseurs financiers et des mégavendeurs. Nous, membres de l’industrie et de la distribution, sommes tous responsables de la santé du marché et de la création de marges suffisantes à tous les niveaux. Nous sommes convaincus que nos partenaires accordent plus d’importance à la réflexion et à l’action stratégique qu’à une vision à court terme centrée sur le chiffre d’affaires, qui peut très vite engendrer dépendance et chute des recettes. Dans cette optique, chers partenaires, collègues et amis, je profite de l’occasion pour vous souhaiter de merveilleuses fêtes de fin d’année et une bonne et heureuse année.

Cordialement, Thomas VollmarPrésident d’ADI

DANS CETTE EDITION

les dernières nouvelles

du groupe AD

À la découverte de vos modèles d’entreprise numériques de demain

Les partenaires ADI investissent dans l’avenir des clients de leurs ateliers de réparation...

Leistungsmesse CARAT 2017 : chiffre d’affaires en hausse

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Autodistribution (France) : Créer du lien lors du salon Equip’Auto !

AD Russie poursuit son développement

AD ITALIE – GIADI : créer un réseau ensemble !

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Les véhicules d’aujourd’hui transforment le com-merce de demain.La révolution technologique a transformé l’industrie automobile à un rythme effréné et toujours plus rapide, bouleversant sur son passage les modèles d’entreprise tels que nous les connaissons au-jourd’hui.Autrefois, un véhicule qui entrait en atelier déclenchait un « proces-sus de réparation » visant à effectuer un entretien prévu ou à dia-gnostiquer une panne nécessitant le remplacement d’une pièce du véhicule en vue de le remettre en état de marche.

Notre capacité à désormais communiquer à distance avec un vé-hicule constitue l’une des plus grandes avancées de notre indus-trie. L’installation obligatoire de systèmes d’appel d’urgence eCall, qui jettent les bases de la communication « télématique » à dis-tance avec un véhicule, et l’existence de solutions automatisées et, à terme, de véhicules autonomes nous permettent d’estimer que la quasi-totalité des voitures et des camions seront dotés de fonctionnalités télématiques dans les cinq prochaines années. Par conséquent, on retrouve non seulement ce potentiel dans le parc de véhicules existants, qui pourront communiquer leurs données sans fil à l’aide de « clés de sécurité OBD plug-in », mais aussi dans la nouvelle génération de voitures homologuées et dotées de sys-tèmes télématiques embarqués.

Cette évolution bouleversera le « processus de réparation » et avec lui les modèles commerciaux du marché des pièces de rechange que nous connaissons aujourd’hui. La capacité à contrôler un véhi-cule à distance et d’en prévoir l’entretien ainsi que le remplacement de certaines pièces avant même qu’il ne se présente en atelier au lieu d’attendre son arrivée sur place est l’incarnation de l’avantage concurrentiel par excellence.Pour être concurrentiels, ces nouveaux « services à distance » exi-gent toutefois qu’une partie de l’application soit intégrée afin de

permettre un accès direct et en temps réel aux données utiles au fonctionnement de certains programmes plus « gourmands en données et chronophages », tels que les « pronostics », mais aussi en vue de pouvoir proposer directement, et au besoin, ces services préventifs au conducteur par le biais de l’écran de bord (nouvelle « vitrine » pour les services à distance).

Pourquoi l’accès à distance ?Suite à l’ampleur croissante du phénomène des « voitures connec-tées », l’accès à distance joue un rôle de plus en plus important pour le marché indépendant de pièces de rechange. Ce concept permet-tra non seulement de mieux réaliser les manipulations effectuées aujourd’hui dans nos ateliers et d’augmenter encore l’efficacité de la livraison des pièces de rechange, mais il entraînera également la création de nouveaux services tels que le monitoring précis de certaines pièces ou encore du modèle de conduite du conducteur (avec son consentement). Nous pourrons dès lors proposer des services sur mesure tant aux consommateurs qu’aux clients d’en-treprise et ainsi répondre à leurs besoins par rapport à leurs phi-losophies en matière de réseau de réparateurs, d’assurance ou de gestion du parc automobile.

De toute évidence, les données générées par un véhicule en fonc-tionnement (connues sous le terme technique de « données géné-rées par une machine ») ne permettent pas uniquement de s’assurer du fonctionnement correct du véhicule. Elles pourront être exploi-tées dans le cadre d’autres services de « commerce en ligne » pro-posés par d’autres fournisseurs de services tels que des fournisseurs de données techniques, les sociétés de diagnostic, les sociétés de dépannage et bien d’autres encore. Cette évolution constitue la nouvelle économie numérique et ouvre la porte à de nouveaux mo-dèles d’entreprise pour le marché des pièces de rechange. La voiture deviendra un « centre commercial » pour son propriétaire et les liens innovants établis entre l’utilisation du véhicule et le « style de vie » de son conducteur entraîneront la création de modèles d’entreprise encore jamais vus basés sur les exigences de mobilité d’un individu.

VOS données ?De nombreux conducteurs considèrent qu’ils sont propriétaires des données émises par leur véhicule, mais la doctrine juridique européenne veut que les « données générées par une machine » soient un peu comme la température de l’air, elles existent, consti-tuent une valeur, mais n’appartiennent à personne. De même, si les données sont exploitées en vue de proposer un service et qu’elles peuvent être reliées à une personne physique, le fournisseur de ser-vices doit bien entendu garantir une utilisation, une conservation et un traitement corrects de toute donnée pouvant revêtir un carac-tère personnel afin de respecter les dispositions légales en vigueur.

À la découver te de vos modèles d’entreprise numériques de demain

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Certes, ces données générées par des capteurs et des éléments mécaniques du véhicule n’appartiennent à personne, mais dans les faits, ce principe n’empêche pas un individu de s’approprier ces données, et c’est là que les ennuis commencent. Les constructeurs automobiles ont conçu des systèmes télématiques embarqués et fermés afin d’être les seuls à pouvoir accéder de manière opportune aux données fournies par leurs véhicules. Cet accès privilégié leur permet également d’entrer directement en contact avec le conduc-teur, le tableau de bord du véhicule devenant la vitrine de cette nouvelle catégorie de services. Le processus de réparation com-mence désormais dans la voiture grâce aux capacités d’émissions de diagnostic et de prévention aujourd’hui entre les mains du véhicule lui-même. Le secteur de la réparation de véhicules est passé à l’ère numérique, mais plus important encore, cette révolution fait entrer les constructeurs automobiles sur le marché des pièces de rechange en tant que concurrent privilégié de taille. Cette nouveauté aura un impact considérable, car l’entreprise qui contrôlera l’accès aux véhi-cules, à leurs données et à leurs ressources (et pourra donc gérer les véhicules, mais aussi les pièces qu’ils nécessitent) et qui communi-quera avec le conducteur contrôlera le marché.

Que proposent les constructeurs automobiles ?Si les constructeurs automobiles exploitent pleinement les solutions télématiques complètes qu’ils intègrent à leurs propres véhicules, certains ont commencé à proposer des systèmes distincts à desti-nation d’autres fournisseurs de services. Le concept dit du « véhicule étendu » consiste à envoyer les données émises par une voiture vers le serveur du constructeur automobile avant même de les mettre à la disposition d’un fournisseur de services tiers. Ce principe a dé-sormais été rebaptisé le « concept NEVADA », mais ne constitue pas une solution plus concurrentielle étant donné que ce serveur dit « neutre » accède uniquement aux données depuis le système de gestion du « véhicule étendu ».

À l’heure actuelle, notre solution pour accéder en toute indépen-dance aux véhicules et à ses données, mais aussi pour appliquer le principe de base d’accès direct aux véhicules en vue d’aider les entreprises indépendantes est de recourir au connecteur OBD standardisé. L’augmentation du nombre de systèmes télématiques embarqués et fermés rend toutefois les opérateurs du marché indé-pendant que nous sommes dépendants de nos concurrents ! Nous dépendrions donc des serveurs de constructeurs automobiles ne nous octroyant qu’un accès (limité) à une sélection de données qu’ils ont eux-mêmes effectuée, limitant notre capacité d’innova-tion ainsi que les services que nous pourrions proposer. En outre, le véhicule étendu confère aux constructeurs automobiles la capacité primordiale de contrôler et de définir les activités de maintenance

de nos sociétés, leur accordant ainsi un droit de regard sur nos mo-dèles d’entreprise.

Premiers modèles de « véhicules étendus » : publici-té vs réalitéLes premiers tests pratiques réalisés lors du « lancement » d’un vé-hicule étendu ont révélé le fossé qui sépare le slogan publicitaire annonçant « un partage équitable des données » de la réalité. La qualité des données proposées est médiocre : parmi les milliers de points de données dont disposent aujourd’hui des sociétés telles que les constructeurs de dispositifs de tests de diagnostic, le serveur permet uniquement d’accéder à quelque 80 points d’information (souvent pas de données à proprement parler). La majorité de ces informations sont similaires à celles dont dispose déjà le conducteur lorsqu’il est situé aux abords ou dans l’habitacle du véhicule (la porte est-elle fermée, par exemple) ou qui s’affichent à l’écran de bord. On a pu constater que les informations fournies sont particulièrement limitées au regard des données véritablement nécessaires au mar-ché des pièces de rechange automobiles pour mettre en place des services concurrentiels.

Même si les informations fournies par le biais du véhicule étendu pourraient être utiles aux fournisseurs de services indépendants, la procédure d’enregistrement pour en obtenir l’accès est particulière-ment laborieuse : en vue d’obtenir des informations, un fournisseur de service doit informer le constructeur automobile de son modèle d’entreprise (y compris des données dont il a besoin et dont la transmission nécessite le consentement du conducteur), mais aus-si valider les coordonnées de son client ! Tout ceci met en lumière l’ampleur des failles du véhicule étendu et nous indique que cette solution n’est pas exploitable par le marché des pièces de rechange.

En outre, l’idée de recourir à des marchés B2B de tiers (également appelés « serveurs neutres ») derrière le serveur d’un constructeur automobile ne résout aucunement les erreurs de base de ce sys-tème dont le marché des pièces de rechange ne peut tirer que peu d’avantages en contrepartie des frais, du temps d’attente et des conditions contractuelles supplémentaires.

Que propose le marché indépendant des pièces de rechange ? De nombreuses associations issues du secteur européen du marché des pièces de rechange se sont alliées à l’industrie des assurances, mais aussi aux entreprises de leasing et de location de l’Union eu-ropéenne afin de promouvoir la création d’une plateforme téléma-tique intégrée et interopérable, sûre et standardisée (OTP) comme le propose également le Parlement européen. Cette solution permet-

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trait de développer des applications indépendantes pouvant, avant tout, être mises en place en toute sécurité et, plus essentiellement encore, intégrées directement au cœur même du véhicule. Elles permettront également de présenter ces services au conducteur du véhicule. Grâce à cette capacité à communiquer directement avec VOTRE client, il suffira au conducteur d’autoriser l’exécution des applications de service proposées en les sélectionnant avant de les consulter à l’écran de bord et de cliquer sur l’icône « Oui » pour confirmer son accord.

Quelles sont les perspectives pour l’OTP ?Le travail d’associations européennes telles que la FIGIEFA et ses organisations partenaires a permis de répandre l’idée qu’il « fallait faire quelque chose » en matière d’accès aux données de véhicules au sein des institutions européennes. À la fin de l’année 2014, la Commission européenne a mis en place un forum chargé d’évaluer comment aborder l’accès à distance « au véhicule, à ses données et à ses ressources ». Elle a également étudié comment appliquer la mission de création d’une « OTP » reprise dans la législation eCall.

Un organisme de consultance appelé TRL a ensuite évalué les dif-férentes solutions techniques proposées par les parties prenantes du forum. Dans son rapport publié à l’été 2017, TRL conclut que si le véhicule étendu constitue la solution la plus rapide et la moins chère, il est également la pire proposition en matière d’application des cinq principes directeurs établis par le forum, et en particulier l’idée de « concurrence non faussée ». À l’inverse, l’OTP représente la seule solution respectant l’ensemble de ces cinq principes. De plus, ce rapport souligne non seulement qu’il existait déjà des solutions techniques garantissant la sécurité et le respect de la vie privée, mais aussi que les avantages qu’offre cette plateforme d’application intégrée sont bien supérieurs aux frais inhérents à sa mise en place. Le rapport indique également que cette plateforme pourrait être développée dans un cadre légal en maximum 5 ans, étant donné que l’on retrouve déjà des plateformes d’application intégrées à bord des véhicules de quelques constructeurs (par exemple Toyo-ta, GM et JLR), mais qu’elles ne sont pas encore standardisées ou ouvertes à des fournisseurs de services indépendants concurrents.

Quelle est l’étape suivante ?La question de l’accès au véhicule, à ses données et à ses ressources constitue dans son ensemble une problématique dynamique et aux multiples facettes tant d’un point de vue technique que politique.

À l’heure actuelle, nous avons un accès direct au véhicule et à ses données grâce au connecteur OBD standardisé qui applique le prin-cipe de base « d’accès direct au véhicule et à ses données ». Cepen-dant, les constructeurs automobiles pourraient très bien nous reti-rer cette possibilité d’accéder aux données nécessaires étant donné

que la législation en vigueur mentionne uniquement l’obligation de transmettre les données relatives aux émissions d’un véhicule. Il est également probable que le renforcement des normes de sécurité des véhicules entraîne l’obligation d’avoir recours à un certificat électronique en vue d’avoir accès au véhicule et à ses données. C’est déjà le cas de certains nouveaux modèles lancés sur le marché.

FIGIEFA et ses organisations partenaires travaillent activement à Bruxelles à la mise en œuvre d’un processus indépendant et enca-dré par la loi qui définirait et contrôlerait l’usage de ces certificats. Toutefois, le risque existe que le marché des pièces de rechange se voie refuser l’accès « équitable et non faussé » au véhicule, à ses don-nées et à ses fonctionnalités en l’absence de contrôle légal de ce processus de certification.

Poursuivre nos effortsNous devrons temporairement recourir aux données issues de la communication établie avec les véhicules à l’aide d’un connecteur OBD ainsi qu’à des solutions provisoires telles que les marchés B2B de tiers tels que le concept NEVADA. Si le marché indépendant des pièces de rechange souhaite toujours connaître un avenir sous le signe de l’indépendance, qui lui permettra d’innover et de faire face à une concurrence loyale, il n’aura toutefois d’autre choix que de passer par la voie légale. En outre, les rencontres bilatérales orga-nisées depuis plus d’un an entre les constructeurs automobiles et les fabricants d’équipement d’origine n’ont, selon nous, pas permis d’avancée majeure en matière d’accès aux données octroyé par les constructeurs automobiles.

La solution doit reposer sur une législation à la fois solide et détaillée établissant la capacité à accéder directement et en toute sécurité au véhicule, à ses données et à ses fonctionnalités par le biais d’une plateforme d’application embarquée. Cette solution à moyen et à long termes est la seule qui permette au marché indépendant des

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pièces de rechange de mettre en place des applications embar-quées dotées d’un accès direct aux réseaux, données et ressources embarqués, mais il est nécessaire de s’y atteler dès à présent, car les technologies et services automobiles dernière génération conti-nuent de se développer à un rythme toujours plus soutenu.

Nous devrions uniquement nous concentrer sur les lois créant les bases de la mise en application de cette solution ainsi que son ac-cès. Tenter de fixer des solutions temporaires dans la loi n’aurait au-cun intérêt, il s’agirait d’une perte de temps et d’un détour sur le chemin nous menant vers cette solution nécessaire qu’est la plate-forme d’application embarquée.

Face au défi grandissant que constitue l’accès à distance aux véhicules, FIGIEFA s’est investi davantage encore dans sa campagne de promotion « Direct Access-Driving Process » (www.direct-access.eu), visant à conserver le principe de la concurrence non faussée à l’ère des nouveaux services numériques. FIGIEFA s’implique activement pour l’obtention d’une solution dé-coulant de la législation eCall, proposant la création d’une plate-forme embarquée « interopérable, standardisée, sûre et accessible » dont la mise en place est désormais encouragée par le rapport de TRL.

C’est pourquoi, nous vous invitons à penser à l’avenir de vos propres modèles d’entreprise en souten-ant les efforts de FIGIEFA ainsi que la campagne qu’elle mène auprès des décideurs politiques non seulement en vous adressant directement à votre instance législative locale, mais aussi en soutenant ADI et FIGIEFA à l’échelle européenne.

Neil PattemoreTechnical Director Figiefa

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Les partenaires ADI investissent dans l’avenir des clients de leurs ateliers de réparation...

Finland: The delegation was hosted by Eero Broman AD Hessumobiili in Klaukkala

Eure!Car en quelques chiffres (2017) :• 1512 formations techniques organisées• 17 435 mécaniciens formés

Le programme de formation Eure!Car permet aux partenaires ADI d’avoir accès au matériel de formation et aux connaissances techniques de prestataires de formation ainsi que de partenaires de l’industrie Eure!Car.Ce programme de formation est complété par des revues techniques (« EureTechFlash ») et le blog technique en ligne « EureTechBlog » (www.euretechblog.com).

Visit of AD Bosch in Spain

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Du 13 au 15 octobre, la ville de Kassel était une nouvelle fois placée sous le signe du salon de la performance CARAT. Près de 21 000 visiteurs se sont rendus dans la métropole du nord de la Hesse afin de découvrir les nouveautés du secteur des ateliers de réparation automobile. 220 exposants ont présenté leurs pro-duits et services aux visiteurs. Un indicateur important a enchanté aussi bien l’organisateur que les exposants : le chiffre d’affaires du salon a enregistré une hausse extraordinaire de 12 %.Lors de ce salon, le directeur de CARAT Thomas Vollmar a donné le coup d’envoi d’un nouveau projet appelé MECANTO25. Avec ce projet, CARAT se lance désormais dans le commerce en ligne. L’atmosphère qui régnait lors du salon était extrêmement po-sitive. Outre les informations et les ventes, la fête était aussi au rendez-vous puisque le samedi soir, le concert de Sarah Connor a enflammé une salle comble.

L’accueil réservé aux nouveaux produits et services de CARAT a été très positif, et les produits au centre de l’offensive anniversaire ont eu beaucoup de succès. Le FORUM E-MOBILITY a également suscité l’intérêt des visiteurs du salon. L’atelier de réparation auto-mobile en live complétait le tableau et montrait les applications pratiques de très nombreux produits exposés.

Entrée sur le marché de l’e-commerce« L’atmosphère du secteur est positive », déclare Thomas Vollmar, directeur de CARAT, dans le cadre du salon. « Mais nous nous trou-vons néanmoins face à de grands bouleversements. J’entends par là l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’industrie aux garages, en passant par le commerce. Nous devons nous fixer de nouveaux défis. »Dans cette optique, le groupe CARAT souhaite adopter une toute nouvelle approche et se lancer dans l’e-commerce. Vollmar ajoute : « CARAT devient omnicanal. » Avec le commerce en ligne MECANTO25, nous souhaitons nous lancer de manière incisive dans la commercialisation des pièces sur internet. CARAT souhaite mettre l’accent sur le prix et la dispo-nibilité. Ce qui est nouveau avec MECANTO25, c’est qu’il y a une véritable plus-value pour les clients. Ils peuvent non seulement obtenir des pièces de rechange à des prix très avantageux, mais ont également la possibilité de réserver une prestation appropriée dans un garage. À prix fixe. Le lancement de ce projet est prévu pour le printemps 2018.

Leistungsmesse CARAT 2017 : chiffre d’affaires en hausse

• Nombre de visiteurs stable• Hausse du chiffre d’affaires de 12 %• Entrée sur le marché de l’e-commerce

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Vif intérêt pour la mobilité électriqueUn autre temps fort du salon était la campagne de formation en matière d’e-mobility. CARAT a tiré au sort 1000 places pour une formation en ligne sur les systèmes haute tension ainsi que trois places pour une formation de niveau 2 « Électricien pour systèmes haute tension dans les véhicules automobiles ». L’intérêt pour ces formations était immense. En rendant leur bulletin de participa-tion dûment complété, de nombreux visiteurs du salon intéressés ont ainsi montré qu’ils aimeraient être au premier plan de l’élec-tromobilité.

Nouveau catalogue de pièces et bien plus encoreUne des nouveautés chez CARAT est le catalogue électronique de pièces Masterbrain. Il se base sur les données de la DVSE (entre-prise de traitement des données) et offre des avantages à tous les garages qui préfèrent ce type de traitement de données. Ceux-ci

s’y retrouvent directement dans leur univers de données familier. Cela rend l’achat chez les concessionnaires CARAT encore plus confortable. Lors de cette édition du salon, COREXX, la propre marque de pièces de CARAT désormais complétée, a rencontré un

franc succès. CARAT avait lancé cette marque de qualité en 2015, qui a depuis lors été bien acceptée et devrait continuer à se déve-lopper à l’avenir.

Les professionnels des véhicules utilitaires en ont aussi eu pour leur argent lors de ce salon. Truckdrive a par exemple présenté le Future Truck qui montrait à quoi les poids lourds pourraient res-sembler dans le futur. Les fans du rustique ont pu assister à un shooting de tracteurs qui a beaucoup amusé et a mis une très bonne ambiance, tout comme la star de YouTube Olli et ses « Witz vom Olli ». Un véhicule de remplacement pour les clients à des conditions extrêmement avantageuses faisait partie des nouveau-tés pour les concepts d’ateliers. Concert de clôture avec Sarah ConnorLe deuxième jour du salon s’est terminé en beauté avec le concert de Sarah Connor qui a fait perdurer l’ambiance jusqu’à une heure tardive le samedi soir. 5000 visiteurs ont fait la fête avec entrain dans la salle.

Avec quelque 4000 articles, LIQUI MOLY propose une gamme complète et incroyablement vaste de produits chimiques automobiles : des huiles moteur aux additifs en passant par les graisses,

les pâtes, les sprays, les produits d’entretien, les adhésifs ou encore les produits d’étanchéité. Fondée en 1957, l’entreprise LIQUI MOLY concentre ses activités de développement et de production en Allemagne, où elle constitue le leader incontesté du marché des additifs et a été élue meilleure marque d’huile moteur à plusieurs reprises. Cette société dirigée par Ernst Prost distribue ses produits dans plus de 120 pays et affichait en 2016 un chiffre d’affaires atteignant les 489 millions d’euros.

LIQUI MOLY est un partenaire de longue date du groupe Carat. Elle a même été honorée du titre de fournisseur nº 1 de Carat en 2017. Des partenaires ADI implantés en Autriche, en Irlande et en Russie font eux aussi déjà confiance à LIQUI MOLY. En 2018, LIQUI MOLY deviendra fournisseur officiel d’ADI. L’entreprise est impatiente de développer les activités des partenaires d’ADI dans le monde entier. Sa philosophie est de privilégier les collaborations à long terme aux projets misant sur l’argent facile. Plus qu’un fournisseur, elle souhaite devenir un partenaire qui contribue à un développement commercial favorisant la réussite de chacun.

Nouvel accord ADI: Liqui Moly

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Pour l’édition 2017, le salon des pièces de rechange auto-mobiles Equip’Auto a opéré un retour aux sources, en s’ins-tallant le long du Boulevard Périphérique, à Paris-Expo – Porte de Versailles. Comme d’habitude, le leader du marché des pièces de rechange automobiles en France, Autodistri-bution, a tiré pleinement profit de cette opportunité bisan-nuelle d’exposer l’intégralité de son portefeuille de services, répondant aux besoins du marché indépendant des pièces de rechange d’aujourd’hui… et de demain !

Pendant les 5 journées de l’événement, plus de 7 000 visiteurs ont visité le stand AUTODISTRIBUTION, attirés par les nombreuses démonstrations et les points d’intérêt, comme : • ISOTECH, la marque exclusive pour les pièces de rechange

et l’équipement• Une visite virtuelle en 3D du nouvel entrepôt Logistéo

(Réau)• La nouvelle version « V3 » d’Autossimo, le catalogue élec-

tronique d’Autodistribution• AD AutoConnect, une solution télématique et un outil de

fidélisation pour le garage, connectant la voiture à l’ate-lier de réparation (AD AutoConnect a remporté le Grand Prix de l’Innovation d’Equip’auto !)

Autodistribution (France) : Créer du lien lors du salon Equip’Auto !

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EQUIP AUTO 2017 (17-21/10/2017):• 1 200 exposants et marques provenant de 40

pays• 95 000 professionnels originaires de la zone

EMEA• Surface d’exposition : 100 000 m² (3 halls)

STAND AUTODISTRIBUTION :• 650 m² (centre du hall principal)• Personnel : 60.

Prochaine édition : 15-19 octobre ‘19

Une délégation de la National Pronto Association et de la Federated Auto Parts s’est rendue au salon Equip’Auto, l’occasion de découvrir le nouvel entrepôt Logistéo d’Autodistribution France implanté à Réau.Pronto et Federated sont tous deux membres de 1Parts (www.1parts.net), l’organisation mondiale d’ADI.

• ID Garages (www.idgarages.com), une plateforme en ligne, apportant des activités supplémentaires aux ate-liers de réparation enregistrés dans le système

• Diag’issimo, démonstration sur un véhicule de forma-tion Eure!Car du lien puissant entre les outils de dia-gnostic et le catalogue et la base de données tech-nique en ligne

Yannick Savina, Directeur Marketing d’Autodistribution France conclut : « La cohérence de l’offre d’Autodistri-bution et le slogan du stand (« Créons du lien ») ont véritablement tenu les promesses de cette formule parisienne d’Equip’Auto. Nul doute que nous re-viendrons en 2019 ! »

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AD Russie poursuit son développement AD RUSSIE poursuit son développement avec l’ouverture de 10 nouvelles filiales à travers l’immense territoire de la Fédération russe en 2017.

La dernière crise économique a affecté de manière tangible l’économie russe, frap-pant de plein fouet tous les indicateurs éco-nomiques, y compris le pouvoir d’achat des consommateurs. À la fin de l’année 2017, la Russie n’a pas réussi à revenir au niveau de 2012, que ce soit pour les investissements,

le chiffre d’affaires du commerce de détail ou les revenus des ménages.Ces dernières années, confronté à une situation économique très difficile dans le pays, le marché russe des pièces de rechange au-tomobiles a subi plusieurs coups durs. Suite au recul important de l’activité économique, le marché a commencé à se consolider rapidement, modifiant ainsi le rapport de force dans le secteur.Les seuils et limites des segments de prix ont été modifiés sous la pression de la crise. Nous avons noté une redistribution de la demande des consommateurs vers des limites de segments de prix inférieures. L’impact le plus grave a été constaté dans les seg-ments « moyenne gamme », et en particulier dans la « moyenne gamme supérieure », qui ont été fortement touchés.L’acheteur « émotionnel » est devenu un consommateur ration-nel et exigeant, avec une stratégie d’achat économique claire-ment définie.Cependant, les partenaires d’AD Russie continuent à envisager l’avenir avec optimisme et poursuivent leur stratégie d’investisse-ment active, en réagissant rapidement au marché en rapide mu-

tation et en posant des bases solides pour la croissance future. Nous élargissons nos gammes de produits, sur le plan qualitatif et quantitatif, nous développons des programmes axés sur les clients et les services et, par-dessus tout, nous étendons notre couverture géographique, en ouvrant en permanence de nou-velles filiales, en améliorant la disponibilité de nos produits et en offrant un service de livraison toujours plus rapide aux clients.Rien qu’en 2017, 10 nouvelles filiales ont été ouvertes dans dif-férentes régions de Russie, dans les villes de Belgorod, Vologda, Ekaterinbourg, Kaluga, Krasnodar, Mourmansk, Novossibirsk, Pe-trozavodsk, Rostov-on-Don et Iaroslavl. En outre, des plans d’ac-tion similaires sont prévus en 2018.Les investissements, l’efficacité, nos employés et la confiance sont les piliers de notre développement futur.

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« Créer un réseau ensemble », tel était le slogan de la Convention AD Italie/GIADI qui s’est tenue du 10 au 17 septembre.

Le lieu de la Convention de cette année : l’accueillant Ve-raclub Suneva sur la Costa Rei ensoleillée (sud-est de la Sar-daigne) ! Plus de 300 participants – ateliers de réparation, fournis-seurs et membres d’AD Italie/Giadi de toute l’Italie – ont rejoint Ugo Carini (Président), Renato Zerbini (Directeur gé-néral) et leur équipe en vue de discuter des activités de l’en-treprise et… de profiter de l’ambiance agréable qui règne sur l’île.Pendant la réunion du mercredi soir, l’équipe AD Italie/Giadi a présenté ses outils et services destinés à relever les défis présents et futurs rencontrés par le marché. Pour ce faire, ils se concentrent sur le soutien apporté aux clients des ate-liers de réparation au travers

• d’outils en ligne, comme les deux portails Autossimo (pour les Garages AD) et MyService (pour les garages G-Service)

• d’une appli pour tablette « Service for you » (intégrée dans Autossimo et MyService) pour aider les mécaniciens à réceptionner les véhicules dans leurs ateliers

• d’une formation technique basée sur la technologie de réalité augmentée et des cours en ligne

• de la solution télématique TexaCare qui permet de trans-mettre les données du véhicule directement à l’atelier de réparation

AD ITALIE – GIADI : créer un réseau ensemble !

AD ITALIE/GIADI EN CHIFFRES :

• 13 membres• 20 plateformes• 181 Garages AD (Officine AD)• 595 Garages G-Service

Le président Ugo Carini avec Manuel Van Royen (AD International) et les membres AD Italia/Giadi.