Édith Piaf

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Édith Piaf Pour les articles homonymes, voir Piaf et Gassion. Édith Piaf Édith Piaf en 1961. Édith Piaf, née Édith Giovanna Gassion le 19 décembre 1915 à Paris et morte le 10 octobre 1963 à Grasse, est une chanteuse française de music-hall. Surnommée à ses débuts « la Môme Piaf », elle est à l'origine de nombreux succès devenus des classiques du répertoire, comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, l'Hymne à l'amour, Mon légionnaire, La Foule, Milord, Mon Dieu ou encore L'Accordéoniste. Chanteuse à l'interprétation et la voix saisissante, elle a inspiré de nombreux compositeurs, a été le mentor de jeunes artistes tels qu'Yves Montand, Charles Aznavour, Les Compagnons de la chanson, Georges Moustaki. Elle connait une renommée internationale, malgré une fin de carrière rendue difficile par de graves problèmes de santé et une mort survenue à seulement 47 ans. 1 Biographie 1.1 Famille La plaque apposée au 72 rue de Belleville. La légende issue de l'imagination d'un journaliste et en- tretenue par Piaf, la fait naître le 19 décembre 1915 à Paris, au 72 rue de Belleville, dans le 20 e arrondisse- ment, d'après la plaque apposée sur la maison sise à cette adresse [1] — certaines sources précisent même qu'elle serait née « sur les marches » de la porte d'entrée de l'immeuble, dans la pèlerine d'un agent de police qui au- rait recueilli le bébé au sortir du ventre de sa mère [2] . Tou- tefois, selon son acte de naissance à l'état civil de Paris [3] , Édith Giovanna Gassion est née au 4, rue de la Chine, adresse de l'hôpital Tenon [4] , qui est effectivement l'un des établissements de santé les plus proches de la rue de Belleville. Née dans la misère, Édith Piaf est une enfant de la balle dont les ascendants appartenaient au monde du spectacle depuis deux générations [5] . Édith Gassion, dont le prénom a été choisi en hommage à Edith Cavell, une infirmière anglaise fusillée par les Alle- mands deux mois plus tôt [6] , est la fille de Louis Alphonse Gassion, artiste de cirque contorsionniste et antipodiste (né à Falaise dans le Calvados le 10 mai 1881, mort le 3 mars 1944 à Paris) et d'Annetta Maillard (4 août 1895-6 février 1945), Line Marsa de son nom d'artiste, chanteuse de rue, née à Livourne (Italie) souvent pré- sentée à tort comme d'origine kabyle algérienne [7] , mais qui est en réalité partiellement d'origine berbère maro- caine [8] , par son arrière-grand-père maternel, Saïd Ben Mohamed, né à Mogador [9] . Louis Alphonse Gassion est le fils de Victor Alphonse Gassion, Normand de Falaise, écuyer de cirque et de Léontine Louise Descamps, dite « Maman Tine », patronne d'une maison close à Bernay en Normandie. Annetta Maillard est la fille d'Auguste Eu- gène Maillard (1866-1912) et d'Emma Saïd Ben Moha- med, artiste de cirque, née à Soissons en 1876 [10] , dé- cédée à Paris en 1930, fille de Said Ben Mohammed, acrobate de cirque marocain, né à Mogador en 1827, mort en 1890 à Montluçon [11] , et de Marguerite Bracco, d'origine italienne, née à Murazzano en 1830, décédée à Paris en 1898 [12] , [13] . Selon Arletty [14] , sur La Danse mauresque [15] , l'un des panneaux du Décor de la baraque de la Goulue de Toulouse-Lautrec, Emma Saïd pourrait être la danseuse mauresque assise à droite, derrière La Goulue. Après Édith, Louis Gassion et Annetta Maillard ont eu un second enfant, Herbert Lucien Gassion, né le 31 août 1918 à Marseille et mort le 22 janvier 1997 à Clichypropos de sa mère, Herbert a dit : « Une grande artiste, mais qui n'a pas su forcer sa chance… Elle a chanté au Chat noir, au Mikado, au Monocle… », puis part à la dé- rive « la dérive, le mot est gentil… » [16] , et Arletty ra- conte : « c'était pas la mère qui avait la voix de la fille, c'était la fille qui avait la voix de la mère » [17] . Selon Victor Lidrac, Édith Piaf était rosicrucienne [18] . [réf. insuffisante] 1

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la môme

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Édith Piaf

Pour les articles homonymes, voir Piaf et Gassion.Édith Piaf

Édith Piaf en 1961.Édith Piaf, née Édith Giovanna Gassion le 19décembre 1915 à Paris et morte le 10 octobre 1963 àGrasse, est une chanteuse française de music-hall.Surnommée à ses débuts « la Môme Piaf », elle est àl'origine de nombreux succès devenus des classiques durépertoire, comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien,l'Hymne à l'amour, Mon légionnaire, La Foule, Milord,Mon Dieu ou encore L'Accordéoniste.Chanteuse à l'interprétation et la voix saisissante, elle ainspiré de nombreux compositeurs, a été le mentor dejeunes artistes tels qu'Yves Montand, Charles Aznavour,Les Compagnons de la chanson, Georges Moustaki. Elleconnait une renommée internationale, malgré une fin decarrière rendue difficile par de graves problèmes de santéet une mort survenue à seulement 47 ans.

1 Biographie

1.1 Famille

La plaque apposée au 72 rue de Belleville.

La légende issue de l'imagination d'un journaliste et en-tretenue par Piaf, la fait naître le 19 décembre 1915 àParis, au 72 rue de Belleville, dans le 20e arrondisse-ment, d'après la plaque apposée sur la maison sise à cetteadresse[1] — certaines sources précisent même qu'elleserait née « sur les marches » de la porte d'entrée de

l'immeuble, dans la pèlerine d'un agent de police qui au-rait recueilli le bébé au sortir du ventre de sa mère[2]. Tou-tefois, selon son acte de naissance à l'état civil de Paris[3],Édith Giovanna Gassion est née au 4, rue de la Chine,adresse de l'hôpital Tenon[4], qui est effectivement l'undes établissements de santé les plus proches de la rue deBelleville. Née dans la misère, Édith Piaf est une enfantde la balle dont les ascendants appartenaient au monde duspectacle depuis deux générations[5].Édith Gassion, dont le prénom a été choisi en hommage àEdith Cavell, une infirmière anglaise fusillée par les Alle-mands deux mois plus tôt[6], est la fille de Louis AlphonseGassion, artiste de cirque contorsionniste et antipodiste(né à Falaise dans le Calvados le 10 mai 1881, mortle 3 mars 1944 à Paris) et d'Annetta Maillard (4 août1895-6 février 1945), Line Marsa de son nom d'artiste,chanteuse de rue, née à Livourne (Italie) souvent pré-sentée à tort comme d'origine kabyle algérienne[7], maisqui est en réalité partiellement d'origine berbère maro-caine[8], par son arrière-grand-père maternel, Saïd BenMohamed, né à Mogador[9]. Louis Alphonse Gassion estle fils de Victor Alphonse Gassion, Normand de Falaise,écuyer de cirque et de Léontine Louise Descamps, dite« Maman Tine », patronne d'une maison close à Bernayen Normandie. Annetta Maillard est la fille d'Auguste Eu-gène Maillard (1866-1912) et d'Emma Saïd Ben Moha-med, artiste de cirque, née à Soissons en 1876[10], dé-cédée à Paris en 1930, fille de Said Ben Mohammed,acrobate de cirque marocain, né à Mogador en 1827,mort en 1890 à Montluçon[11], et de Marguerite Bracco,d'origine italienne, née à Murazzano en 1830, décédéeà Paris en 1898[12],[13]. Selon Arletty[14], sur La Dansemauresque[15], l'un des panneaux du Décor de la baraquede la Goulue de Toulouse-Lautrec, Emma Saïd pourraitêtre la danseuse mauresque assise à droite, derrière LaGoulue.Après Édith, Louis Gassion et Annetta Maillard ont euun second enfant, Herbert Lucien Gassion, né le 31 août1918 à Marseille et mort le 22 janvier 1997 à Clichy. Àpropos de sa mère, Herbert a dit : « Une grande artiste,mais qui n'a pas su forcer sa chance… Elle a chanté auChat noir, au Mikado, au Monocle… », puis part à la dé-rive « la dérive, le mot est gentil… »[16], et Arletty ra-conte : « c'était pas la mère qui avait la voix de la fille,c'était la fille qui avait la voix de la mère »[17].Selon Victor Lidrac, Édith Piaf étaitrosicrucienne[18].[réf. insuffisante]

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2 1 BIOGRAPHIE

1.2 Enfance

Édith Piaf enfant.

Sa mère, Line Marsa, trop pauvre pour l'élever, la confietrès petite à sa grand-mère maternelle, Emma Said BenMohammed qui habite rue Rébeval dans le XIXe ar-rondissement. Sa grand-mère ne se serait pas occupéed'elle, laissant la petite fille dans la saleté, ignorant l'eauet l'hygiène. Ses biberons, selon la légende, se seraientfaits au vin rouge. Elle reste 18 mois dans cette pauvredemeure avant que son père en permission de retour dufront, ou peut-être sa tante Zéphora[19], la confie à sagrand-mère paternelle, patronne d'une maison close àBernay en Normandie. Édith est choyée par les prosti-tuées de la maison, mangeant pour la première fois à safaim, portant de jolies robes et buvant du lait de Nor-mandie. Très jeune (un âge de 3 à 8 ans est évoqué se-lon ses biographies[20]), elle est atteinte d'une kératite desdeux yeux due vraisemblablement au manque de soins etd'hygiène[21]. Selon la légende semi-historique forgée aucours des interviews, des articles dans les revues à grandtirage et des biographies successives[22], elle est frappéede cécité et sa grand-mère, ayant appris la guérison d'une

gamine atteinte de la même maladie après qu'on avait priépour elle sur la tombe de sainte Thérèse Martin à Lisieux,décide d'aller avec ses « filles » y demander la guérisonde la petite, ou selon d'autres biographies, y emmène sapetite fille[21]. On prend le train, on prie sur la tombe deThérèse, on ramène de la terre qu'on lui applique en ban-deau sur les yeux tous les soirs. Après huit jours environ,Édith est guérie. À la suite de cela, elle conservera toute savie une dévotion particulière à la « petite Thérèse », dontelle gardera la médaille[23] autour du cou sa vie durant[24].Il se trouve que Édith et Thérèse Martin sont cousines au14e degré[25]. À la suite de cet épisode de cécité tempo-raire, Édith devient croyante et va régulièrement dans leséglises en dehors des offices pendant ses tournées[26].En 1922, son père la reprend avec lui, pour vivre la vied'artiste de petits cirques itinérants, puis la vie d'artistede rue indépendant et misérable. C'est, à l'image de samère, en chantant des airs populaires dans la rue avec sonpère qu'Édith révèle son talent et sa voix d'exception. Ilsséjourneront à plusieurs reprises dans la petite ville degarnison de Mourmelon-le-Grand où se tenait le music-hall « l'Alcazar ». Selon la légende, elle l'accompagne enchantant d'abord La Marseillaise, la seule chanson qu'elleconnaisse[27].En 1930, elle quitte son père et chante en duo dans la rueavec Simone Berteaut, dite Momone, qui deviendra sonamie, son alter ego et son « ange maudit »[28]. En 1932,elle rencontre son premier grand amour, Louis Dupont,garçon- livreur. Tous les deux s’installent à Montmartre.Le 11 février 1933, âgée de seulement 17 ans, elle a unefille, Marcelle, de Louis Dupont devenu son amant. Deuxans plus tard, l'enfant meurt, sans doute d'une méningite,le 7 juillet 1935. Elle s’est essayée à cette époque àdes emplois « normaux », bonne à tout faire, apprentie-crémière, mais reprend vite la chanson avec Momone[29],aussi bien dans la rue que dans les casernes et les bars àputes[27].

1.3 Chanteuse de cabaret

À l'automne 1935, elle est découverte au coin de l'avenueMac-Mahon et de la rue Troyon par Louis Leplée, gérantdu cabaret Le Gerny’s, sur les Champs-Élysées. À cetteépoque, Piaf fredonne principalement des chansons durépertoire de Fréhel. C'est Leplée qui devient son mentoret son père adoptif et qui, en l'engageant dans son caba-ret, lui choisit comme nom d'artiste « la môme Piaf » (un« piaf », familièrement, est un moineau, et « la mômeMoineau » existait déjà) en raison de sa petite taille de1,47 m héritée de son père et de sa silhouette gracile[30].Leplée lui fait rencontrer Jacques Bourgeat, philosophe etlittéraire qui devient son professeur, son confident voireson confesseur[31].En 1936, elle enregistre son premier disque, Les Mômesde la cloche, chez Polydor, et connaît un succès public etcritique immédiat. Selon la mythologie[27], son premier

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1.4 Vedette de music-hall 3

succès a déjà eu lieu dans le cabaret de Leplée qui l'avaitengagée initialement une semaine, mais où elle triomphapendant sept mois jusqu'à l'assassinat de Leplée dans sonlit. Des petites frappes du milieu de Pigalle, connaissancesou amants de Piaf dont elle donne le nom au cours desa garde à vue pendant 48 heures, sont évoquées commeles auteurs possibles mais l'affaire est classée faute depreuves[32]. Cet évènement sera à l'origine d'une vindictemédiatique contre la chanteuse qui risque de la renvoyerd'où elle vient : la rue et les petits cabarets de misère[27].Du jour au lendemain, elle n'a plus d'engagements maisle succès ne tarde pas à revenir[33]. Son talent et sa voixhors normes sont remarqués entre autres par le composi-teur Raymond Asso, et par Marguerite Monnot, compo-sitrice et pianiste virtuose, sa future et fidèle grande amie,qui l'accompagnera tout au long de sa carrière et compo-sera les musiques de Mon légionnaire, Hymne à l'amour,Milord, Les Amants d'un jour. Elle passe ainsi à Bobinoet à L'Européen à la fin du printemps.Quelques disques et un peu de scène ne peuvent néan-moins nourrir une artiste débutante. À la fin de l'été, ellereprend contact avec Raymond Asso, auquel elle avaitrefusé Mon légionnaire (créé par celle à qui elle devaittant[34], Marie Dubas en 1935, titre que Piaf reprend dé-but 1937, avec le Fanion de la légion). Après Leplée, As-so devient son nouveau mentor et son pygmalion[35]. Il laprend en main et la fait travailler pour en faire une chan-teuse professionnelle de music-hall, à l'instar de ses ri-vales Renée Lebas et Léo Marjane. À l'automne 1936,elle décroche l'Alhambra. Au printemps 1937, elle est ànouveau à Bobino. Mais, Édith veut plus : l'ABC, le plusprestigieux music-hall parisien.

1.4 Vedette de music-hall

En mars 1937, Édith Piaf entame sa carrière de music-hall à l'ABC à Paris, où elle devient immédiatement uneimmense vedette de la chanson française, aimée du pu-blic et ses chansons sont diffusées à la radio. C'est à cetteépoque qu'elle rencontre Danielle Bonel, cette dernièredeviendra sa secrétaire et confidente tout au long de sacarrière[36].Star de la fin des années 1930, Piaf triomphe à Bobino,ainsi qu'au théâtre en 1940, dans Le Bel Indifférent, unepièce spécialement écrite pour elle par Jean Cocteau etqu'elle interprète avec succès en compagnie de son com-pagnon du moment, l’acteur Paul Meurisse (rôle muet).Toujours avec Paul comme partenaire, elle joue dans lefilm Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe (1941).C’est lors du tournage de ce long métrage qu’elle fait laconnaissance d'Henri Contet, qui deviendra, à l’instar deMarguerite Monnot, l’un de ses paroliers fétiches.Pendant l’Occupation allemande, Édith, qui a définitive-ment troqué « La Môme Piaf » contre « Édith Piaf »,continue de donner des concerts. Elle se rend à Ber-lin en août 1943 avec quelques artistes français dont

Édith Piaf en 1951.

Loulou Gasté, Raymond Souplex, Viviane Romance,Albert Préjean, où elle pose devant la porte de Bran-debourg à l'occasion d'un voyage censé promouvoir lachanson française[37]. En 1942, elle loge dans une mai-son close « L'Étoile de Kléber », situé 5 rue Villejust,aujourd'hui rue Paul-Valéry, elle en occupe tout le troi-sième étage[38] à deux pas du siège de la Gestapo 92,rue Lauriston, lupanar réservé à la clientèle du quartierle plus chic de Paris, notamment aux officiers nazis etaux collaborateurs[39]. Elle y croise souvent l'amant deson amie Annie Jean-Claude, Henri Lafont, chef de laGestapo française, dont elle s’accommode de la présence,de même que des officiers allemands[40].Au printemps 1944, elle se produit au Moulin Rougeoù le tout jeune chanteur de music-hall Yves Montandpasse en première partie de son spectacle. C'est le coupde foudre et Édith Piaf, déjà célèbre et adulée, en-treprend de l'initier aux ficelles du métier et à la vied'artiste[27]. Elle va propulser sa carrière en lui présen-tant des gens importants (et quelquefois de premier plan)dans le monde du spectacle de l'époque : Joseph Kosma,Henri Crolla, Loulou Gasté, Jean Guigo, Henri Contet,Louiguy, Marguerite Monnot, Philippe-Gérard, Bob Cas-tella, Francis Lemarque…C'est également cette année-là que le père d'Édith meurt.Elle perdra sa mère l'année suivante.À la Libération, elle est blanchie par un comité

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4 1 BIOGRAPHIE

d'épuration grâce au témoignage de sa secrétaire AndréeBigard, membre de la Résistance qui, d'abord à son insu,l'implique dans ses actions[41] et qui déclare que la chan-teuse en tournée en Allemagne se serait laissé photogra-phier avec des prisonniers français des stalags et que cesclichés auraient servi, de retour en France, à la fabricationde faux papiers pour faire passer ces prisonniers commedes membres de son orchestre et permettre à 118 d'entreeux de regagner la France en s’évadant[39]. Ce nombreimportant de prisonniers sans passer par un réseau de ré-sistants et le fait qu'aucun témoignage n'a jamais confirmécette histoire font douter les biographes sur sa véracité[42]

À la Libération, Édith Piaf donne quelques récitals aucabaret, le Club des Cinq. C'est là que Marcel Cerdanl'entend pour la première fois.En 1945, Piaf écrit l’un de ses premiers titres : La Vieen rose (qu'elle n'enregistrera qu'en 1946), sa chanson laplus célèbre, désormais devenue un classique. Elle joueégalement à la Comédie-Française.Yves Montand devient à son tour une vedette du music-hall. Il débute au cinéma aux côtés de Piaf dans Étoilesans lumière, puis obtient son grand premier rôle dans LesPortes de la nuit, de Marcel Carné. Ils partent en tournéejusqu'en 1946, l'année où ils se séparent.C'est en 1946 que la chanteuse rencontre Les Compa-gnons de la chanson, avec lesquels elle interprétera lecélèbre morceau Les Trois Cloches de Jean Villard (ditGilles). Elle part ensuite avec ses protégés donner desconcerts en Europe du Nord pendant l’année 1947.

1.5 Gloire professionnelle et désastres per-sonnels

De 1946 à 1948, Piaf est la compagne de Jean-Louis Jau-bert, le directeur des Compagnons. Mais en 1948, alorsqu'elle est en tournée triomphale à New York, elle vit lagrande histoire d'amour de sa vie avec le boxeur français,né à Sidi Bel Abbès, Marcel Cerdan, qui devient cham-pion du monde de boxe des poids moyens le 21 septembre1948. Au début de l'année suivante, elle fait avec luil'acquisition de sa première maison, un hôtel particulier àBoulogne-Billancourt acheté dix-neuf millions de francsà un milliardaire ruiné, Gilbert des Crances[43]. Là, ins-tallée avec Simone Berteaut[44], elle y compose l'Hymneà l'amour, chanté sur scène pour la première fois en sep-tembre.Le 28 octobre 1949, Cerdan meurt dans un accidentd'avion sur le vol Paris-New York, aux Açores, alors qu'ilvenait la rejoindre. Parce qu'il n'y avait plus de placedans cet avion, un couple avait cédé, avec gentillesse,ses places au boxeur. Anéantie par la souffrance morale(ainsi que la culpabilité) et par une polyarthrite aiguë,Édith Piaf prend, pour calmer sa douleur, de fortes dosesde morphine. Elle chantera son grand succès, Hymne àl'amour et également Mon Dieu, en sa mémoire. Elle ins-

Buste d'Édith Piaf à Kielce, en Pologne.

talle dans son hôtel particulier les trois enfants de Mar-cel Cerdan et leur mère, Marinette[44]. Son état reste ce-pendant si délabré qu'elle se voit refuser des rôles aucinéma[45].En 1951, le jeune auteur-compositeur-interprète CharlesAznavour devient son homme à tout faire et secrétaire,chauffeur et confident. Il lui écrit certaines chansons par-ticulièrement notables comme Plus bleu que tes yeux,ou encore Jezebel, dans cet hôtel particulier au sortirdu Bois de Boulogne où elle tient table ouverte[45] maisqu'elle revend, avec ses tristes souvenirs, pour s’instal-ler à Paris même, 67 boulevard Lannes[44]. En contrepar-tie, Édith Piaf dénicheuse de talents conseille Aznavour,lance sa carrière débutante, lui apprend les ficelles du mé-tier. Lorsque le jeune chanteur lui soumet la chanson Jehais les dimanches qu'il avait composée, Piaf manifesteson désaccord, faisant valoir le fait qu'il y avait suffisam-ment de travailleurs obligés ce jour-là à une journée delabeur[46]. En septembre 1951, elle entame avec le cy-cliste Louis (Toto) Gérardin, qui est marié et habite égale-ment au Parc des Princes, à mille mètres de chez elle, unenouvelle relation amoureuse qui tourne court dès février1952. Passionnément éprise, elle continue une correspon-dance enfiévrée, jusqu'au 18 septembre 1952[47] (corres-pondance qui sera vendue aux enchères en 2009).Deux jours plus tard, le 20 septembre 1952[48], elleépouse le chanteur français Jacques Pills en l'église Saint-Vincent-de-Paul de New York[49]. Son témoin est l'actriceMarlène Dietrich, qui a choisi la robe de mariée[50].L'événement est couvert par plus de soixante magazines.

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1.7 Décès 5

1.6 Carrière internationale

En 1953, devenue accro à la morphine administrée par lesmédecins après un accident de voiture en juillet 1951[27],elle entame sa première cure de désintoxication. Elle de-vient à cette époque une immense vedette de music-hallen Occident et en particulier aux États-Unis, où elle faitun triomphe en 1956 au Carnegie Hall de New York,dont elle devient une habituée. Cette même année, elledivorce.En 1955, après plusieurs cures de désintoxication, ellese sort de son addiction à la morphine mais soigne sapolyarthrite rhumatoïde à hautes doses de cortisone et seréfugie dans l'alcool qui lui avait permis de noyer son cha-grin depuis la mort de Marcel Cerdan[27].De février 1958 à février 1959, elle connaît une histoired'amour avec Georges Moustaki, qu'elle lance dans lachanson et avec qui elle a un grave accident de voiturele 6 septembre 1958, ce qui fait empirer son mauvais étatde santé et sa dépendance à la morphine. Elle enregistrela chanson Milord (sur une musique de Marguerite Mon-not), dont il est l'auteur, l'un de ses plus grands succès[51].En 1959, Édith s’effondre sur scène durant une tournée àNew York. Elle subit de nombreuses opérations chirurgi-cales (ulcères, hémorragies digestives) et revient à Parisen piteux état et sans Moustaki qui l'a quittée[52],[53]. Elleest cependant récompensée pour la chanson Milord aucours d'une émission de télévision du nom de TV Award.En 1960, l'auteur-compositeur-interprète québécoisClaude Léveillée vient travailler avec elle à Paris. Édithinterprétera quatre de ses chansons : Le Vieux Piano(nouvelle version de sa chanson Les Vieux Pianos),Boulevard du Crime, Ouragan et La Voix (ballet)[54].En 1961, à la demande de Bruno Coquatrix, Édith Piafdonne à l'Olympia de Paris, menacé de disparition à causede problèmes financiers, une série de concerts parmi lesplus mémorables et émouvants de sa carrière. C'est danssa salle de spectacle de prédilection qu'elle interprèteNon, je ne regrette rien, une chanson qui lui colle à lapeau et que Charles Dumont et Michel Vaucaire viennentd'écrire pour elle. Édith sauve l'Olympia de la faillite,mais a du mal à se tenir debout et à bouger du fait de sapolyarthrite très invalidante, et ne réussit à chanter quegrâce à une importante perfusion de morphine.Le 9 octobre 1962, âgée de 46 ans, épuisée et malade, elleépouse Théo Sarapo (de son vrai nom, Théophánis Lam-boukas), un jeune chanteur âgé de 26 ans. Ils chantent enduo À quoi ça sert l'amour ? écrit par Michel Emer, un deses fidèles compositeurs.Début 1963, elle enregistre sa dernière chanson,L'Homme de Berlin, écrite par Francis Lai (un descompositeurs de la fin de sa carrière, la moitié du récitalde Nimègue en 1962, par exemple, est composée de seschansons) et Michèle Vendôme.Connue pour ses talents d'interprète, elle est également

En duo avec Théo Sarapo en 1962.

parolière : elle écrit au total 87 chansons, la première« Y en a un de trop » (1940) et la dernière « Le chantd’amour » (1963)[55].

1.7 Décès

Tombe d'Édith Piaf au Cimetière du Père-Lachaise de Paris.

Édith Piaf meurt le 10 octobre 1963 à 13 h 10 àPlascassier, un quartier excentré de Grasse, à l'âge de47 ans, d'une rupture d'anévrisme due à une insuffisancehépatique[4]. Elle était usée par les excès, l'alcool, lamorphine, la polyarthrite rhumatoïde et les souffrancesde toute une vie[56]. Elle est morte dans les bras deDanielle Bonel, sa secrétaire et confidente tout au longde sa carrière[36]. Le transport de sa dépouille dans sonappartement 67, boulevard Lannes de Paris est organiséclandestinement et dans l'illégalité. Sa mort est annoncéeofficiellement le 11 octobre 1963 à Paris grâce à un fauxcertificat de décès post-daté de son médecin Claude Ber-nay de Laval[39]. Six heures après cette annonce, son amiJean Cocteau, avec qui Édith entretenait une correspon-dance suivie, décède à son tour. Apprenant la nouvelle, ilavait déclaré : « C'est le bateau qui achève de couler. C'estma dernière journée sur cette Terre »[57]. Il a ajouté : « Jen'ai jamais connu d'être moins économe de son âme. Ellene la dépensait pas, elle la prodiguait, elle en jetait l'orpar les fenêtres »[58].

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6 2 DISCOGRAPHIE

L'organisation des obsèques est encadrée par le préfet dela Seine Louis Amade. Le convoi funèbre du boulevardLannes jusqu'au cimetière du Père-Lachaise est salué parun demi-million de personnes[59]. L'inhumation a lieuau Père-Lachaise (division 97). Comme l'artiste a vé-cu en contradiction avec les valeurs morales du catholi-cisme, divorcé et mené une vie sexuelle « tumultueuse »,l'Église catholique refuse de lui accorder des obsèquesreligieuses. L'Osservatore Romano, journal du Vatican,écrit qu'elle a vécu « en état de péché public » et qu'elleétait une « idole du bonheur préfabriqué ». Cependant, àtitre personnel, l'aumônier du théâtre et de la musique, lepère Thouvenin de Villaret, lui accorde une dernière bé-nédiction au moment de l'enterrement. Au moins 40 000personnes, dont Marlene Dietrich, sont venues lui rendreun dernier hommage au cimetière[60]. La foule hystériqueest telle que le service d'ordre est débordé : des jeunesse hissent sur les mausolées, Bruno Coquatrix, bousculé,tombe dans la fosse[61].Édith Piaf a été embaumée avant d'être enterrée. Elle setrouve dans un caveau où reposent également son père,Louis-Alphonse Gassion, mort en 1944, son second mari,Théo Sarapo, tué dans un accident de voiture en 1970, etsa fille Marcelle, morte en 1935, à l'âge de 2 ans.

2 Discographie• 1935 : Les Mômes de la cloche, label Polydor, pre-

mier 78 tours enregistré par Piaf. Directeur artis-tique : Jacques Cannetti.

• Édith Piaf : Simple comme bonjour/Le vagabond -Polydor 524.780 (78 tours)

• Édith Piaf : Browning/C’est toi le plus fort - Polydor524.356 (78 tours)

• Édith Piaf : J’ai dansé avec l’amour/C’est un jour defête - Polydor 524.706 (78 tours)

• Édith Piaf : Correqu’ et reguyer/Entre Saint-Ouen etBillancourt - Polydor 524.323 (78 tours)

• Les compagnons de la chanson et Édith Piaf : C'estpour ça/Les yeux de ma mère - Columbia DFX247(1947)

• Les compagnons de la chanson et Édith Piaf : Dansles prisons de Nantes/Céline - Columbia DF3053 (78tours)

• 1954 : De l'accordéoniste à Milord

• 1961 : Olympia 1961.

2.1 Principales chansons

• 1936 : Mon légionnaire, paroles de Raymond Assoet musique de Marguerite Monnot.

• 1940 : L'Accordéoniste, paroles et musique deMichel Emer.

• 1946 : Les Trois Cloches avec Les Compagnons dela chanson, paroles et musique de Jean Villard, ditGilles.

• 1946 : La Vie en rose, paroles d’Édith Piaf, musiquede Louiguy et Marguerite Monnot (non créditée).

• 1947 : Une chanson à trois temps, paroles et musiqued'Anna Marly.

• 1950 : Hymne à l'amour, paroles d’Édith Piaf et mu-sique de Marguerite Monnot.

• 1951 : La P'tite Lili, comédie musicale en 2 actes et 8tableaux, livret Marcel Achard, musique MargueriteMonnot, A.B.C.

• 1951 : Padam… Padam, paroles d’Henri Contet etmusique de Norbert Glanzberg.

• 1954 : Sous le ciel de Paris, paroles de Jean Dréjacet musique d’Hubert Giraud, du film Sous le ciel deParis de Julien Duvivier.

• 1956 : L'Homme à la moto, adaptation par Jean Dré-jac du rock américain Black Denim Trousers AndMotorcycle Boots de Jerry Leiber et Mike Stoller(voir récit dédié section « Bibliographie »).

• 1956 : Les Amants d'un jour, paroles de Claude De-lécluse et Michelle Senlis, musique de MargueriteMonnot.

• 1957 : La Foule, paroles françaises de Michel Riv-gauche. Pendant sa tournée en Argentine, Édith Piafavait écouté Que nadie sepa mi sufrir (et qui porteaujourd'hui le titre Amor de mis amores dans sesreprises), paroles originales de Enrique Dizeo et mu-sique de Ángel Cabral, et qui a donné naissance à LaFoule.

• 1958 : Mon manège à moi, paroles de Jean Constan-tin et musique de Norbert Glanzberg, reprise parÉtienne Daho en 1993.

• 1958 : Je sais comment, Paroles : Julien Bouquet,musique : Robert Chauvigny et Julien Bouquet, enr.5 août 1959.

• 1959 : Milord, paroles de Georges Moustaki et mu-sique de Marguerite Monnot.

• 1960 : Non, je ne regrette rien, paroles de MichelVaucaire et musique de Charles Dumont.

• 1960 : Mon Dieu, paroles de Michel Vaucaire et mu-sique de Charles Dumont.

• 1962 : À quoi ça sert l'amour, paroles et musique deMichel Emer.

Page 7: Édith Piaf

2.2 Liste intégrale de ses chansons 7

2.2 Liste intégrale de ses chansons

1925

• Comme un moineau (Cette chanson ne fut jamais en-registrée)

1933

• Entre Saint-Ouen et Clignancourt

1934

• L'Étranger

1935

• Mon apéro

• La Java de Cézigue

• Fais-moi valser

1936

• Les Mômes de la clôche

• Moi j'aime ça ! (Cette chanson ne fut jamais enre-gistrée)

• J’suis mordue

• Mon légionnaire

• Le Contrebandier

• La Fille et le chien

• La Julie jolie

• Va danser

• Chand d'habits

• Reste

• Les Hiboux

• Quand même (du film La Garçonne)

• La Petite Boutique

• Y'avait du soleil

• Il n'est pas distingué

• Les Deux Ménétriers

• Mon amant de la Coloniale

• C'est toi le plus fort

• Le Fanion de la Légion

• J'entends la sirène

• Ding, Din, Don

• Madeleine qu'avait du cœur

• Les marins ça fait des voyages

• Simple comme bonjour

• Le Mauvais Matelot

• Celui qui ne savait pas pleurer

1937

• Le Grand Voyage du pauvre nègre

• Un jeune homme chantait

• Tout fout le camp

• Ne m'écris pas

• Partance

• Dans un bouge du Vieux Port

• Mon cœur est au coin d'une rue

1938

• С'est lui que mon cœur a choisi

• Paris-Méditerranée

• La Java en mineur (Acétate enregistré chez MarieDubas)

• Browning

• Le Chacal

• Corrèqu'et réguyer

1939

• Y'en a un de trop

• Elle fréquentait la rue Pigalle

• Le Petit Monsieur triste

• Les Deux Copains

• Je n'en connais pas la fin

1940

• Embrasse-moi

• On danse sur ma chanson

• Sur une Colline

Page 8: Édith Piaf

8 2 DISCOGRAPHIE

• C'est la moindre des choses

• Escale

• La fille de joie est triste (L'Accordéoniste)

1941

• Où sont-ils, mes petits copains ?

• C'était un jour de fête

• C'est un monsieur très distingué

• J'ai dansé avec l'Amour (du film Montmartre-sur-Seine)

• L'Homme des bars

• Le Vagabond

1942

• Jimmy, c'est lui

• Un coin tout bleu (du film Montmartre-sur-Seine)

• Sans y penser

• Un Monsieur me suit dans la rue

• Mon amant de Saint-Jean (Cette chanson ne fut ja-mais enregistrée)

1943

• Tu es partout (du film Montmartre-sur-Seine)

• J'ai qu'à l'regarder…

• Le Chasseur de l'hôtel

• C'était une histoire d'amour

• Le Brun et le Blond

• Monsieur Saint-Pierre

• Coup de grisou

• De l'autre côté de la rue

• La Demoiselle du Cinquième (Cette chanson ne futjamais enregistrée)

1944

• Les Deux Rengaines

• Y'a pas d'printemps

• Les Histoires de cœur

• C'est toujours la même histoire

1945

• Le Disque usé

• Elle A… (Cette chanson ne fut jamais enregistrée)

• Regarde-moi toujours comme ça

• Les gars qui marchaient

• Il riait

• Monsieur Ernest a réussi

1946

• La Vie en rose

• Les Trois Cloches (avec Les Compagnons de la chan-son)

• Dans ma rue

• J'm'en fous pas mal

• C'est merveilleux

• Adieu mon cœur

• Le Chant du Pirate

• Céline (avec Les Compagnons de la chanson)

• Le Petit Homme

• Le roi a fait battre tambour (avec Les Compagnonsde la chanson)

• Dans les prisons de Nantes (avec Les Compagnonsde la chanson)

• Mariage

• Un refrain courait dans la rue

• Miss Otis Regrets

1947

• C'est pour ça (du film Neuf Garçons, Un cœur, avecLes Compagnons de la chanson)

• Qu'as-tu fait John ?

• Sophie (du film Neuf Garçons, Un cœur)

• Le Geste

• Si tu partais

• Une chanson à trois temps

• Un homme comme les autres

• Les cloches sonnent

Page 9: Édith Piaf

2.2 Liste intégrale de ses chansons 9

• Johnny Fedora et Alice Blue Bonnet (avec Les Com-pagnons de la chanson, cette chanson ne fut jamaisenregistrée)

• Le rideau tombe avant la fin

• Elle avait son sourire

1948

• Monsieur Lenoble

• Les Amants de Paris

• Il a chanté

• Les Vieux bateaux

• Il pleut

• Cousu de fil blanc

• Amour du mois de mai

• Monsieur X

1949

• Bal dans ma rue

• Pour moi tout' seule

• Pleure pas

• Le Prisonnier de la tour (Si le Roi savait ça, Isabelle)

• L'Orgue des amoureux

• Dany

• Paris (du film L'Homme aux mains d'argile)

1950

• Hymne à l'amour

• Le Chevalier de Paris

• Il fait bon t'aimer

• La p'tite Marie

• Tous les amoureux chantent

• Il y avait

• C'est d'la faute à tes yeux

• C'est un gars

• Hymn to Love

• The Three Bells

• Le ciel est fermé

• La fête continue

• Simply a Waltz

• La Vie en rose (en anglais)

1951

• Padam… padam…

• Avant l'heure

• L'Homme que j'aimerai

• Du matin jusqu'au soir

• Demain (Il fera jour)

• C'est toi (avec Eddie Constantine)

• Rien de rien

• Si, si, si, si (avec Eddie Constantine)

• À l'enseigne de la Fille Sans Cœur

• Télégramme

• Une enfant

• Plus bleu que tes yeux

• Le Noël de la rue

• La Valse de l'amour

• La Rue aux Chansons

• Jezebel

• Chante-moi (avec M. Jiteau)

• Chanson de Catherine

• Chanson bleue

• Je hais les dimanches

1952

• Au bal de la chance

• Elle a dit

• Notre-Dame de Paris

• Mon ami m'a donné

• Je t'ai dans la peau (du film Boum sur Paris)

• Monsieur et Madame

• Ça gueule ça, Madame (avec Jacques Pills) (du filmBoum sur Paris)

1953

Page 10: Édith Piaf

10 2 DISCOGRAPHIE

• Bravo pour le clown

• Sœur Anne

• N'y va pas Manuel

• Les Amants de Venise

• L'effet qu'tu m'fais

• Johnny, tu n'es pas un ange

• Jean et Martine

• Et moi…

• Pour qu'elle soit jolie, ma chanson (avec JacquesPills) (du film Boum sur Paris)

• Les croix

• Le Bel Indifférent (Monologue de Jean Cocteau)

• Heureuse

1954

• La Goualante du Pauvre Jean

• Enfin le printemps (Vise, mon Jules…)

• Retour

• Mea culpa

• Ça ira (du film Si Versailles m'était conté…)

• Avec ce soleil

• L'Homme au Piano

• Sérénade du Pavé (du film French Cancan)

• Sous le ciel de Paris

1955

• L'Accordéoniste

• Un grand amour qui s’achève

• Miséricorde

• C'est à Hambourg

• Légende

• Le Chemin des forains

1956

• Heaven Have Mercy (Miséricorde)

• One Little Man (Le Petit Homme)

• Autumn Leaves

• 'Cause I Love You

• Chante-moi (en anglais)

• Don't Cry (Pleure pas)

• I Shouldn't Care (J'men fous pas mal)

• My Lost Melody (Je n'en connais pas la fin)

• Avant nous

• Et pourtant

• Marie la française

• Les Amants d'un jour

• L'Homme à la moto

• Soudain une vallée

• Une dame

• Toi qui sais

1957

• La Foule

• Les Prisons du Roy

• Opinion publique

• Salle d'attente

• Les Grognards

• Comme moi

1958

• C'est un homme terrible

• Je me souviens d'une chanson

• Je sais comment

• Tatave

• Les Orgues de Barbarie

• Eden blues

• Le Gitan et la fille

• Fais comme si

• Le Ballet des cœurs

• Les Amants de demain

• Les Neiges de Finlande

• Tant qu'il y aura des jours

• Un étranger

Page 11: Édith Piaf

2.2 Liste intégrale de ses chansons 11

• Mon manège à moi

1959

• Milord

• T'es beau, tu sais

1960

• Non, je ne regrette rien

• La Vie, l'Amour

• Rue de Siam

• Jean l'espagnol

• La belle histoire d'amour

• La Ville inconnue

• Non, la vie n'est pas triste

• Kiosque à journaux

• Le Métro de Paris

• Cri du cœur

• Les Blouses blanches

• Les Flonflons du bal

• Les Mots d'amour

• T'es l'homme qu'il me faut

• Mon Dieu

• Boulevard du crime

• C'est l'amour

• Des histoires

• Ouragan

• Je suis à toi

• Les Amants merveilleux

• Je m'imagine

• Jérusalem

• Le Vieux piano

1961

• C'est peut-être ça

• Les Bleuets d'Azur

• Quand tu dors

• Mon vieux Lucien

• Le Dénicheur (Cette chanson ne fut jamais enregis-trée)

• J'n'attends plus rien

• J'en ai passé des nuits

• Exodus

• Faut pas qu'il se figure

• Les Amants (avec Charles Dumont)

• No Regrets

• Le Billard électrique

• Marie-Trottoir

• Qu'il était triste cet anglais

• Toujours aimer

• Mon Dieu (anglais)

• Le Bruit des villes

• Dans leurs baisers

1962

• À quoi ça sert, l'amour ?

• Le droit d'aimer

• À quoi ça sert, l'amour ? (avec Théo Sarapo)

• Fallait-il

• Une valse

• Inconnu excepté de Dieu (avec Charles Dumont)

• Quatorze juillet

• Les Amants de Teruel (avec Mikis Theodora-kis/Jacques Plante)

• Roulez tambours

• Musique à tout va

• Le Rendez-vous

• Toi, tu l'entends pas !

• Carmen’s Story

• On cherche un auguste

• Ça fait drôle

• Emporte-moi

• Polichinelle

• Le Petit Brouillard (Un petit brouillard)

• Le Diable de la Bastille

Page 12: Édith Piaf

12 4 POSTÉRITÉ

• Elle chantait (avec Théo Sarapo)

1963

• C'était pas moi

• Le Chant d'amour

• Tiens, v'là un marin

• J'en ai tant vu

• Traqué

• Les Gens

• Margot Cœur Gros

• Monsieur Incognito

• Un dimanche à Londres

• L'Homme de Berlin (son dernier enregistrement)

• Filles d'Israël (inédite)

• Un jour (inédite)

3 Filmographie

• 1936 : La Garçonne de Jean de Limur : la chanteuse

• 1941 : Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe :Lily

• 1946 : Étoile sans lumière de Marcel Blistène : Ma-deleine

• 1948 : Neuf garçons, un cœur de Georges Friedland :Christine

• 1952 : Paris chante toujours de Pierre Montazel :elle-même

• 1954 : Boum sur Paris de Maurice de Canonge : elle-même

• 1954 : Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry :une fille du peuple qui chante Ah ! ça ira

• 1954 : French Cancan de Jean Renoir : Eugénie Buf-fet

• 1959 : Les Amants de demain de Marcel Blistène :Simone

4 Postérité

4.1 Influence

Personnalité et voix de la chanson française hors du com-mun, elle reste l'une des chanteuses françaises les pluscélèbres au monde et a lancé avec succès la carrière denombreux chanteurs, comme Yves Montand, Charles Az-navour, Gilbert Bécaud ou Georges Moustaki. Son imageest associée à son inséparable petite robe noire caracté-ristique de la chanteuse réaliste.

4.2 Hommages

4.2.1 Places, rues, monuments

• Le musée Édith-Piaf lui est consacré, rue Crespin-du-Gast dans le 11e arrondissement de Paris.

• Une statue de Piaf est érigée place Édith-Piaf, dansle XXe arrondissement de Paris.

• Une plaque commémorative marque son prétendulieu de naissance rue de Belleville, dans le XXe ar-rondissement de Paris.

• Le théâtre de Bernay, dans l'Eure, porte son nom.

• Piaf est évoquée dans un des 480 souvenirs cités parGeorges Perec dans Je me souviens.

• Une salle de spectacle de Châteauroux porte sonnom.

• À Dugny (93) une place porte le nom de Parvis EdithPiaf. On y trouve par ailleurs la salle de spectaclecommunale.

• La place de l'église du hameau de Gluges, dans lacommune de Martel, où Piaf venait prier et dontelle avait assuré la restauration des vitraux, porte sonnom[62].

4.2.2 Musique

• La quinzième Improvisation pour piano du compo-siteur français Francis Poulenc, a été écrite en 1960en « Hommage à Édith Piaf ».

• Dès les années 1960, de nombreux interprètes, mas-culins comme féminins, francophones comme an-glophones, ont repris La vie en rose.

• En 1961 à l'écoute du disque Hommage à Édith Piafpar Jean Leccia, la chanteuse engage ce dernier pourécrire ses arrangements et diriger l'orchestre lors deson dernier passage à l'Olympia.

Page 13: Édith Piaf

4.2 Hommages 13

• En 1967, le chanteur Léo Ferré enregistre la chan-son À une chanteuse morte, destinée à figurer dansl'album Cette chanson. Cette chanson écrite en hom-mage à Édith Piaf sera censurée par sa maison dedisque et n'apparaîtra sur disque qu'en 2003.

• En 1984, le groupe français Cyclope reprend Hymneà l'amour sur son premier album.

• 1984 : la chanson Non, je ne regrette rien est reprisepar Panik Ltdc

• Dans son premier album, Mec (1986), Allain Le-prest lui consacre une chanson intitulée Édith - no-tamment reprise par Enzo Enzo en 2007 - qui relateune visite au cimetière du Père Lachaise. Elle figureaussi sur son album live Je viens vous voir (2002).

• La chanteuse québécoise Marie Carmen lui dédiesa chanson Piaf chanterait du rock, écrite par LucPlamondon (single en 1987, album Dans la peau de1989 et album live de 1996, Déshabillez-moi). Letitre est repris en 1991 par Céline Dion, sur son al-bum Chante Plamondon

• 1991, la chanteuse Fanny reprend la chansonL'Homme à la moto

• 1993 : la chanson Mon manège à moi est reprise parÉtienne Daho

• Mireille Mathieu lui consacre un album Chante Piaf,paru en 1993, en français et allemand, réédité en2003 et, avec deux nouvelles chansons, en 2012,pour les 50 ans de sa mort.

• Les titres Je n'en connais pas la fin et L'hymne àl'amour ont été repris en concert par le chanteuret guitariste américain Jeff Buckley, notamment enFrance en septembre 1994 et pendant sa tournée de1995.

• En 1997, Jacqueline Danno lui consacre son albumIl était une fois… Édith Piaf

• En 1998, Cassita interprète La Foule (Remix 98)(chanson utilisée dans les spots publicitaires de laboisson Perrier)

• 2000 : la chanson Non, je ne regrette rien est reprisepar Johnny Hallyday

• Chimène Badi interprète fréquemment des titresde Piaf lors de ses concerts, notamment Hymne àl'amour.

• Hélène Fasan a repris Hymne à l'amour sur son al-bum Crie en 2004

• Le groupe de rock allemand Rammstein reprendcertaines paroles de Non je ne regrette rien, dans sachanson Frühling in Paris, dans l'album Liebe ist füralle da (2009)

• Le groupe français de reggae Danakil interprèteNon, je ne regrette rien à l'Olympia, en 2009.

• L'album Kaas chante Piaf de Patricia Kaas, en 2012,suivi d'une tournée en 2013, lui rend hommage enfêtant les 50 ans de sa disparition.

• Le rappeur Youssoupha a écrit une chanson en hom-mage à Édith Piaf, La foule - Partie 2, sur son albumEn noir & blanc (En attendant Noir désir) (2011).

• En février 2013, la compagnie du Confluent Art mu-sic (sous la direction musicale de Jean-Claude Du-faut) créée un spectacle musical intitulé Piaf le tempsd'illuminer, véritable florilège des grandes chansonsde la Môme, mis en scène par 7 interprètes[63].

4.2.3 Numismatique

• L'artiste est l'effigie d’une pièce de 10 euros en ar-gent éditée en 2012 par la Monnaie de Paris, pour lacollection « Les Euros des régions », afin de repré-senter sa région natale, l'Île-de-France.

4.2.4 Au théâtre

• 1996 : Piaf Je t'aime, comédie musicale sur sa vie,paroles de Claude Lemesle et musiques de CharlesDumont ; mise en scène par Jacques Darcy avecNathalie Cerda dans le rôle d'Édith Piaf, Cirqued'hiver de Paris

• 1997 : Piaf Je t'aime, comédie musicale, reprise avecNathalie Lhermitte dans le rôle d'Édith Piaf, théâtreComedia puis au théâtre du Gymnase Marie Bell

• 2003-2004 : La musique à tout va, comédie musi-cale, à l'occasion du 40e anniversaire de la dispari-tion d'Édith Piaf. Théâtre du Trianon. Mise en scèned'Arnaud Romain, arrangements de Patrice Peyrié-ras.

• 2006 - 2010 : Rechercher Édith Piaf (CRO : Priča oEdith Piaf) : Recital de Ksenia Prohaska, productionthéâtre national Croatie - Caravan Split

• 2007 : Piaf Je t'aime, comédie musicale, reprise avecMarie Orlandi dans le rôle d'Édith Piaf, Olympia

• 2007-2008 : Piaf une vie en rose et noir, comédiemusicale sur sa vie, mise en scène par Rubia Mati-gnon avec Jacques Pessis, Aurélien Noël et NathalieLhermitte dans le rôle d'Édith Piaf.

• 2006-2009 : L'emPIAFée, one-woman-show musicalde Christelle Chollet.

• 2011-2015 : Édith Immortelle, comédie musicale sursa carrière, production Contre Temps Prod

Page 14: Édith Piaf

14 5 NOTES ET RÉFÉRENCES

• 2012-2013 : PIAF : le Temps d'Illuminer, comédiemusicale sur sa carrière, Mise en scène : Compagniedu Confluent / Direction et arrangements musicaux :Jean-Claude Dufaut

4.3 Au cinéma

• 1974 : Piaf de Guy Casaril avec Brigitte Ariel dansle rôle d'Édith Piaf.

• 1983 : Édith et Marcel de Claude Lelouch avecÉvelyne Bouix.

• 1984 : Piaf, téléfilm avec Jane Lapotaire.

• 1993 : Édith Piaf : Une brève rencontre, téléfilmde Michel Wyn avec Sophie Artur, Jean-ClaudeBouillon, Florence Rougé et Dora Doll.

• 2007 : La Môme (sous le titre La Vie en rose au Qué-bec et dans les pays anglo-saxons) d'Olivier Dahanavec Marion Cotillard (César de la meilleure actrice,et Oscar de la meilleure actrice en 2008).

5 Notes et références[1] Fabien Lecœuvre, Télé 7 jours no 2638, 13 décembre

2010, p. 46.

[2] Anne Sizaire, Édith Piaf : la voix de l'émotion, Desclée deBrouwer, 1996, p. 14.

[3] Registre des actes de naissance du 20e arrondissement deParis, acte de naissance d'Édith Giovanna Gassion en datedu 19 décembre 1915, acte n°2431, état civil de Paris.

[4] Pierre Duclos et Georges Martin, Piaf, Éditions du Seuil,1995, 544 pages (ISBN 2-0202-3916-7).

[5] « Les ascendants d'Édith Piaf appartenaient au monde duspectacle depuis deux générations. Son grand-père pater-nel, Victor Alphonse Gassion, normand de Falaise, étaitécuyer de cirque, ainsi que son grand-père maternel quiépousa une dresseuse de puces » Population, Institut na-tional d'études démographiques, (France), 1984, page 219- Google Livres.

[6] Jean-Dominique Brierre, Edith Piaf. Sans amour on n'estrien du tout, Place des Éditeurs, 2013, p. 1.

[7] Biographie.

[8] Albert Bensoussan, Edith Piaf, Gallimard, 2012, p. 11 :« Là aussi, le récit flirte avec la légende... La grandefamille berbère de la diaspora ne manquera pas de re-vendiquer Edith Piaf (au même titre que Mouloudji ouqu'Isabelle Adjani) au panthéon des gloires d'outremerdonnées à la France ».

[9] Saïd Ben Mohamed sur geneanet.org

[10] Acte de naissance de Emma Saïd Ben Mohamed, A.D. du02 ; Soissons ; 1876 ; vue 129/386.

[11] Acte de décès année 1890 Montluçon, no 501, Cote : 2E191 194.

[12] Généalogie Magazine', no 233, p. 30-36.

[13] « Anita Maillard, dite Line Marsa, est chanteuse des rues.Enfant de la balle, d'origine kabyle [indication erronée],elle est la fille d'une artiste de cirque ambulant qui pré-sente un numéro de puces savantes sous le pseudonymed'Aicha », Édith Piaf, Au bal de la chance, De la Loupe,2007, p. 22.

[14] Michel Souvais, Arletty, Confidences à son secrétaire,Éditions Publibook, 2007 (ISSN 9782748332247, lire enligne), p. 144.

[15] La Danse mauresque.

[16] Pierre Duclos - Georges Martin, Piaf, Éd. du Seuil, 1995.

[17] Philippe Ariotti - Philippe de Comes, Arletty, H. VeyrierÉd., 1968.

[18] LIDRAC Victor, Spiritualité rosicrucienne et Rose-Croix

[19] Anne Sizaire, op. cité, p. 17.

[20] Anne Sizaire, Édith Piaf. la voix de l'émotion, Desclée deBrouwer, 1996, p. 18.

[21] Pierre Pernez, Édith Piaf, une vie vraie, City Edition, 2013, 256 p..

[22] Sylvia Girel, Fabienne Soldini, La mort et le corps dansles arts aujourd'hui, Éditions L'Harmattan, 2013, p. 447.

[23] Elle en offrira aussi à ses amants. Source : René Lauren-tin, Thérèse de Lisieux. Mythes et réalité, Éditions Beau-chesne, 1997, p. 11.

[24] Site des carmes déchaux.

[25] Beaucarnot Généalogie, parentés inattendues.

[26] Emmanuel Bonini, Piaf, la vérité, Pygmalion, 2008, p. 27.

[27] « Le mythe Piaf », sur Le Point, 1er février 2007.

[28] Anne Sizaire, op. cité, p. 23.

[29] David Lelait, Sur un air de Piaf, Payot, 2003, p. 29.

[30] Hugues Vassal, Dans les pas de… Edith Piaf, niversPoche, 2013, p. 97.

[31] Pierre Pernez, Edith Piaf, une vie vraie, City Edition, 2013, p. 4.

[32] Pierre Duclos, Georges Martin, Piaf, Éditions du Seuil, 1993, p. 31.

[33] Maurice Maillet, Édith Piaf inconnue, Euro-Images, 1970, p. 114

[34] Hommage d'Édith Piaf à Marie Dubas (New York,1955)..

[35] Marc Robine, Il était une fois la chanson française, Fayard, 2004, p. 82

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15

[36] (fr) Jean-Pierre Francois, « Saint-Antonin-Noble-Val.Mort de Danielle Bonel, la secrétaire et confidente d'ÉdithPiaf », sur La Dépêche du Midi, 6 avril 2012.

[37] http://www.rue89.com/mon-oeil/2010/10/30/ces-cliches-glacants-de-la-france-vue-par-la-propagande-nazie-173724?page=0,3#.

[38] « Edith Piaf : la Môme, la vraie », sur L'Express, 21 août2013.

[39] Robert Belleret, Piaf, un mythe français, Fayard, 2013.

[40] « Les artistes sous l'occupation - L'ombre d'un doute »,sur Youtube, 27 mars 2015 (consulté le 26 mars 2015)

[41] Myriam Chimènes, Josette Alviset, La vie musicale sousVichy, Editions Complexe, 2001, p. 302.

[42] Victor Hache, « Robert Belleret « Chez Piaf, il y a quelquechose qui donne le frisson » », L'Humanité, 11 octobre2013 (consulté le 1 décembre 2014) : « Cela ne tientpas debout. Admettons qu’elle donne des faux papiers àquelques gars, mais 118, c’est invraisemblable. ».

[43] F. Bédoussac, BBI Cultures no 4, p. 33, Archives munici-pales, Boulogne-Billancourt, avril 2011, BBI Cultures no

4.

[44] F. Bédoussac, BBI Cultures no 4, p. 33, Archives munici-pales, Boulogne-Billancourt, avril 2011.

[45] L. de Kermadec & J. Diamant-Bergé, Le Cinéma degrand-père, p. 112, Paris 3e, 1995, Mémoires d'HenriDiamant-Berger transcrites pour le film Le Cinéma degrand-père.

[46] Auguste Le Breton, La Môme Piaf, Hachette, 1980.

[47] Ch. Penot, « Louis Gérardin, l'ordre de sprint… » in LaFrance cycliste, LNC, Rosny sous bois, 2010, Fiche deLouis Gérardin par Christophe Penot sur le site de la LNC.

[48] Mention marginale sur l'acte de naissance d'Édith Piaf :« Mariée à New York, État de New York, États-Unisd'Amérique, le vingt septembre mil neuf cent cinquante-deux avec René Victor Ducos. Transcrit au Consulat Gé-néral de France à New York le vingt sept septembre milneuf cent cinquante deux. » État civil de Paris.

[49] New York Times, 21 septembre 1952, article consultableen ligne.

[50] [vidéo] Mariage de Piaf en 1952 sur YouTube

[51] David Lelait, op. cité, p. 330.

[52] Seul homme à la quitter alors que c'est toujours elle quiest à l'initiative des ruptures, il ne supporte plus les excèsde sa vie.

[53] Frédéric Zeitoun, Toutes les chansons ont une histoire,Ramsay, 2000, p. 35.

[54] Léveillée évoque cet épisode de sa vie dans le film 67 bis,boulevard Lannes de Jean-Claude Labrecque, tourné en1991.

[55] Claire Pérez, « Édith Piaf, la Môme sans maquillage »,sur evene.fr, 8 octobre 2013.

[56] Pierre Hiégel, Édith PIAF, Sélection du reader’s digest, 1975, 65 p., p. 54, La descente en enfer.

[57] Jean Cocteau et Édith Piaf.

[58] Les mariés de la mort.

[59] Jean Jour, Piaf : la môme en noir, Dualpha, 2000, p. 11.

[60] Les obsèques d'Édith Piaf - Vidéo de l'ORTF, 14 octobre1963, INA.

[61] David Lelait, Sur un air de Piaf, Payot, 2003, p. 13.

[62] Martel : Gluges n'oublie pas Piaf. La Dépêche, 2 aout2013.

[63] Spectacle musical Piaf le temps d'illuminer. Consulté le15 avril 2013.

6 Voir aussi

6.1 Bibliographie

6.1.1 Autobiographies

• Édith Piaf, Au bal de la chance, Archipoche, 2007,224 p. (présentation en ligne)

• Édith Piaf, Ma vie. Union générale d'éditions, Paris,1963.

• Édith Piaf, Mon amour bleu, Grasset et Fasquelle,2011.

6.1.2 Témoignages

• Denise Gassion et Robert Morcet, Édith Piaf secrèteet publique, Ergo press, Issy-les-Moulineaux, 1988

• Bernard Marchois, Édith Piaf, TF1 Éditions, Paris,1995

• Jacqueline Cartier, Hugues Vassal, Édith et Thérèse,la Sainte et la Pécheresse, Éditions Anne Carrière,Paris, 1999

• Marcel Cerdan jr., Édith Piaf et moi, Éditions Flam-marion, Paris, 2000

• Édith Piaf et Marcel Cerdan, Moi pour toi - Lettresd'amour, Le Cherche Midi Éditeur, Paris, 2002

• Ginou Richer, Mon amie Édith Piaf, Instantané Édi-tions, Paris, 2004

Page 16: Édith Piaf

16 6 VOIR AUSSI

6.1.3 Biographies

• Pierre Hiégel, Édith Piaf, Éditions de l'Heure, Mo-naco, 1962.

• Simone Berteaut, Piaf, récit, Robert Laffont, Paris,1969 (réédition 1993 ), 462 pages.

• Auguste Le Breton, La Môme Piaf, roman biogra-phique, Hachette, 1980. D'après les souvenirs de Gi-nou Richer.

• William Laurent, Édith Piaf, F. Loucrani, Collec-tion Numéro 1, Paris, 1983, 114 pages.

• Margaret Crosland, Piaf, Éditions Hodder andStoughton, Londres, 1985, 240 pages.

• David Bret, The Piaf legend , Robson Books,Londres, 1988, 188 pages.

• Marc et Danielle Bonel, Édith Piaf, le temps d'unevie, Éditions de Fallois, coll. « Documents », 8 sep-tembre 1993, 344 p. (ISBN 2877061892 et 978-2-87706-189-6)

• Dominique Grimault et Patrick Mahé, Piaf-Cerdan : un hymne à l'amour, 1946-1949, Éditions de laSeine, Paris, 1993.

• Louis Valentin, Piaf, Plon, Paris, 1993.

• André Larue, Édith Piaf, l'amour toujours, ÉditionsMichel Lafon, Paris, 1993, 119 pages.

• Jean Noli, Piaf secrète, Éditions L'Archipel, Paris, 1993, 218 pages (rééd. 2003 ).

• Pierre Duclos et Georges Martin, Piaf, Éditions duSeuil, 1995 (réédition), 544 pages (ISBN 2-0202-3916-7)

• Sophie Troubac, Édith Piaf, l'hymne à l'amour, Édi-tions Sauret, Monaco, 1995, 237 pages.

• Frédéric Perroud, Marcel Cerdan-Édith Piaf : le belamour, Éditions Acropole, Paris, 1999, 166 pages.

• Stan Cuesta (préface de François Hadji-Lazaro),Édith Piaf, Éditions J'ai lu/Librio Musique no 384,Paris, 2000 (ISBN 2-2903-0639-8)

• François Levy, Passion Édith Piaf la môme de Paris,Éditions Textuel, Paris, 2003, 192 pages.

• Jean-Dominique Brierre, Édith Piaf : « Sans amouron n'est rien du tout », Éditions Hors collection, Pa-ris, 2003, 167 pages.

• David Lelait-Helo, Sur un air de Piaf, Payot, Paris, 2003, 331 pages.

• Marcel Cerdan Jr., Piaf et moi, Flammarion,France, 2000, 321 pages.

• Emmanuel Bonini, Piaf, la vérité, Pygmalion, 2008,420 pages.

• Frédéric Quinonero, Édith Piaf, le temps d'illuminer,préface de Fred Mella, Éditions Didier Carpentier,2008, 256 pages.

• Gilles Durieux, Anthony Berrot, et Jean-Paul Ma-zillie, Piaf, de la Môme à Édith : documents inédits,Le Cherche Midi, Paris, 2010

• Robert Belleret Piaf, un mythe français biographie,Fayard, 2013, 800 pages

6.1.4 Essais

• L'Homme à la moto, le chef-d'œuvre de Piaf par StanCuesta, Éditions Scali, Collection « L'authentiquehistoire de la chanson » (illustrée), Paris, 2007 (ISBN2-3501-2126-7)

6.2 Liens externes

• Notices d’autorité : Fichier d’autorité internationalvirtuel • International Standard Name Identifier •Bibliothèque nationale de France • Système univer-sitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès• Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationalede la Diète • WorldCat

• (en) Édith Piaf sur l’Internet Movie Database

• Inventaire du fonds Édith Piaf au département desarts du spectacle de la Bibliothèque nationale deFrance

• Généalogie d'Édith Piaf, Généalogie Magazine, no

233, janvier 2004, p. 30-36

• Correspondances et manuscrits d'Edith Piaf auMusée des Lettres et Manuscrits de Paris

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7 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image

7.1 Texte• Édith Piaf Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89dith_Piaf?oldid=117619950 Contributeurs : MichelLaglasse, Tarquin~frwiki,

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