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  • Corrig EDHEC Eco 2011 par Pierre Veuillez

    Exercice 1

    On considre la fonction f dnie sur R+ par : f (x) =2

    x2

    Z x0

    t

    et + 1dt si x > 0 et f (0) =

    1

    2

    1. a) On construit lingalit :Pour tout x > 0 et 0 t x on a e0 et ex car axp est strictement croissante sur Rdonc 2 = e0 + 1 et + 1 ex + 1 et (tout est strictement positif)Conclusion : 8x 2 ]0; +1[ et 8t 2 [0;x] 1

    ex + 1 1et + 1

    12

    b) On travaille alors sur le contenu de lintgrale :pour tout x > 0 et t 2 [0;x] ; on a t 0 donct

    ex + 1 tet + 1

    t2et les bornes tant 0 x on a doncZ x

    0

    t

    ex + 1dt

    Z x0

    t

    et + 1dt

    Z x0

    t

    2dt soit

    1

    ex + 1

    ht2

    2

    ix0 R x

    0

    t

    et + 1dt x

    2

    2et en multipliant par

    2

    x2 0

    Conclusion : pour tout x > 0 :1

    ex + 1 f (x) 1

    2

    c) et par encadrement, quand x! 0 : 1ex + 1

    ! 12

    Conclusion : f (x)! 12

    = f (0) quand x! 0 et f continue en 02. a) La fonction h : t! t

    et+1est continue sur R donc H : x! R x

    0t

    et+1dt est une primitive C1

    de h sur R et a pour drive H 0 (x) = h (x)Donc pour x2 6= 0; f est C1 comme produit de fonction C1Conclusion : f est C1 sur ]0; +1[de plus

    f 0 (x) =4x3H (x) +

    2

    x2h (x)

    =4x3

    H (x) 1

    2xh (x)

    Conclusion : avec g (x) =Z x

    0

    t

    et + 1dt 1

    2

    x2

    ex + 1pour tout x 2 R

    f 0 (x) =4x3g (x) pour tout x > 0

    b) g est drivable sur R et

    g0 (x) =x

    ex + 1 1

    2

    2x (ex + 1) x2ex(ex + 1)2

    =x

    2 (ex + 1)22 (ex + 1) 2 (ex + 1) + xex

    (ex + 1)2

    =x2ex

    2 (ex + 1)2

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  • et on a donc

    x 0 +1g0 (x) 0 +g (x) 0 % +f 0 (x) ? f (x) 1

    2& 0

    et par continuit (en 0)

    Conclusion : f est strictement dcroissante sur R+

    3. a) Soitt

    et + 1 1 = t e

    t 1et + 1

    pour tout t 0h (t) = t et 1 est drivable sur R+ et h0 (t) = 1 et donc

    t 0 +1h0 (t) = 1 et 0 &

    h (t) 2 & et h (t) < 0

    Conclusion : tet+1 1 pour tout t 0

    b) Pour tout x > 0; les bornes en ordre croissant donc

    0 Z x

    0

    t

    et + 1dt

    Z x0

    1dt et2

    x2> 0 donc

    0 2x2

    Z x0

    t

    et + 1dt 2

    x! 0

    et par encadrement Conclusion : f (x) tend vers 0 quand x tend vers +1Bilan : quelques points de contrles. bien

    Exercice 2

    On dsigne par E lespace vectoriel des fonctions polynmiale de degr infrieur ou gal 2 et onnote B0 la base (e0; e1e2) de E, o pour tout rel x, on a : e0 (x) = 1; e1 (x) = x et e2 (x) = x2On considre lapplication, note f , qui toute fonction polynmiale P appartenant E associe lafonction polynmiale f (P ) dnie par :

    8x 2 R; (f (P )) (x) = 2xP (x) x2 1P 0 (x) :1. a) Pour tout P et Q de E et et rels : 8x 2 R;

    (f (P + Q)) (x) = 2x (P + Q) (x) x2 1 (P + Q)0 (x)=

    2xP (x) x2 1P 0 (x)+ 2xQ (x) x2 1Q0 (x)

    = f (P ) (x) + f (P ) (x)

    Conclusion : f (P + Q) = f (P ) + f (P ) et f est une application linaire de R2 [X] dans ? ? ?.

    b) Soit P (x) = a+ bx+ cx2 pour tout x rels alors P 0 (x) = b+ 2cx

    f (P ) (x) = 2xa+ bx+ cx2

    x2 1 (b+ 2cx)= b+ 2 (c+ a)x+ bx2

    Donc pour tout P 2 E, f (P ) 2 E et f est une application de E dans EConclusion : f 2 L (E)

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  • c) Pour tout x 2 R :e00 (x) = 0 donc f (e0) (x) = 2x donc f (e0) = 2e1e01 (x) = 1 donc f (e1) (x) = 2x

    2 (x2 1) = 1 + x2 donc f (e1) = e0 + e2e02 (x) = 2x donc f (e2) (x) = 2x

    3 (x2 1) 2x = 2x donc f (e2) = 2e1On a alors les coordonnes des images et

    Donc A =

    0@0 1 02 0 20 1 0

    1A2. a) On a Vect (f) = Vect (f (e0) ; f (e1) ; f (e2)) = Vect (2e1; e0 + e2) = Vect (e1; e0 + e2)

    Et comme la famille (e1; e0 + e2) est libre (deux vecteurs non proportionnels), elle est libreet gnratrice de Im (f) ; cen est donc une base et

    Conclusion : dim (Im (f)) = 2

    b) On a alors (thorme du rang) dim (ker (f)) = dim (E) dim (Im (f)) = 1et comme f (e0 e2) = f (e0) f (e2) = 0 alors (e0 e2) est une famille libre (1 vecteurnon nul) de 1 vecteur de ker (f) ; donc une base de ker (f)

    Conclusion : Ker (f) = Vect (e0 e2)

    3. a) A I =0@ 1 02 2

    0 1

    1A L1 + 12L2 ! L2L1 $ L2L3 ! L3

    non inversible

    ()0@2 20 1 2=2

    0 1

    1A L1 ! L1L1 1 22 L3 $ L3L3 $ L2

    ()

    0B@2 20 1 0 0 +

    1 2

    2

    1CA

    Donc A I est non inversible si et seulement si (4 2) = 0Conclusion : Donc les valeurs propres de A sont 0, 2 et 2

    b) Et comme A; dordre 3, possde 3 valeurs propres distinctes, elle donc diagonalisable.

    Conclusion : f est diagonalisableLa somme des dimensions des sous espaces tant infrieure 3, ils sont chacun de dimension1.le sous espace associ 0 est E0 = Ker (f) = Vect (e0 e1)

    (A 2I)0@ xy

    z

    1A = 0()8

  • Exercice 3

    On dsigne par n un entier naturel suprieur ou gal 2. On dispose de n urnes, numrotes de 1 n, contenant chacune n boules. On rpte n preuves, chacune consistant choisir une urne auhasard et en extraire une boule au hasard. On suppose que les choix des urnes sont indpendantsles uns des autres.Pour tout i de f1; 2; :::; ng, on note Xi la variable alatoire prenant la valeur 1 si lurne numrote 1contient toujours n boules au bout de ces n preuves, et qui prend la valeur 0 sinon.

    1. a) Pour tout i et pour tout k, lments de f1; 2; :::; ng on note Ui;k lvnement lurnenumro i est choisie la keme preuve .(Xi = 1) signie que lurne i contient encore ses n boules aprs les n tirages, donc quellena jamais t choisie.(Xi = 1) =

    Tnk=1 Ui;k vnement indpendants donc

    P (Xi = 1) =nYk=1

    PUi;k

    =

    nYk=1

    n 1n

    urnes quiprobables

    =

    1 1

    n

    nb) (Xi = 1) \ (Xj = 1) signie quaucune des deux urnes i et j nont t choisies.A chaque tirage, la probabilit en est de

    n 2n

    (urnes quiprobables) donc, pour tout i 6= jde f1; 2; :::; ng

    P (Xi = 1 \Xj = 1) =n 2n

    n=

    1 2

    n

    nc)

    1 2n

    1 1n

    2= 1

    n2donc 1 2

    n6=

    1 1n

    2et

    1 2n

    n6=

    1 1n

    2net comme P (Xi = 1) P (Xj = 1) =

    1 1

    n

    2n6=

    1 2n

    nDonc P (Xi = 1) P (Xj = 1) 6= P (Xi = 1 \Xj = 1)Conclusion : si i et j sont deux entiers naturels distincts,

    Xi et Xj ne sont pas indpendantes.

    2. On pose Yn =nXi=1

    Xi

    a) Xi est une variable de Bernoulli donc E (Xi) = P (Xi = 1) donc E (Yn) =nXi=1

    E (Xi) et

    Conclusion : E (Yn) = n1 1

    n

    nb) On a alors

    1

    nE (Yn) =

    1 1

    n

    n= exp

    n ln

    1 1

    n

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  • et comme ln (1 + x) x quand x ! 0 alors n ln 1 1n

    n 1ndonc n ln

    1 1

    n

    ! 1et 1

    nE (Yn)! e1

    ou encoreE (Yn)

    n=e! 1

    Conclusion : E (Yn) ne

    Yn compte le nombre durne restant intactes. Donc, en moyenne, le tiers (e = 3) environdes urnes reste intouches.

    3. Pour tout i de f1; 2; :::; ng, on note Ni la variable alatoire gale au nombre de boules man-quantes dans lurne numrote i la n de ces n preuves.

    a) Ni est le nombre de fois o lurne i a t choisie en n preuves indpendantes, la probabilit chacune tant de 1

    ndonc

    Conclusion : Ni ,! Bn; 1

    n

    donc E (Ni) = n 1n = 1

    b) Xi vaut 0 si lurne i a t choisie au moins une fois et Ni vaut 0 si elle na jamais tchoisieConclusion : NiXi = 0

    c) Les variables Ni et Xi ne sont pas indpendantes, en eet E (NiXi) = 0 6= E (Ni)E (Xi)4. Complter le programme informatique suivant pour quil simule lexprience dcrite au dbutde cet exercice et a che les valeurs prises par X1 et N1 pour une valeur de n entre parlutilisateur.

    Program edhec 2011 ;Var x1, n1, n, k, tirage, hasard : integer ;BeginRandomize ; // initialisation du gnrateurWriteln(donnez un entier naturel n suprieur ou gal 2) ;Readln(n) ; // saisit le nombre dexprience et durnenl :=0 ; x1 := 1 ; // n1 est un compteurFor k :=1 to n do // on fait n foisbegin

    hasard : = random(n) + 1 ; // choix dun numero durneIf hasard = 1 thenbegin

    xl :=0 ; // on a choisi au moins une fois lurne 1nl :=n1+1 ; // on compte une boule manquante de plus

    end ;end ;Writeln(xl, nl) ;End.Bilan : bel exercice, dcompositions, interprtationsle programme aurait pu tre plus lacunaire.

    Problme

    Notations et objectifsOn considre deux variables alatoires X et Y , dnies sur un espace probabilis (;A;P), et ind-pendantes.On suppose que X est une variable densit et on note FX sa fonction de rpartition.

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  • On suppose par ailleurs que la loi de Y est donne par : P (Y = 1) = P (Y = 1) = 12

    Lindpendance de X et Y se traduit par les galits suivantes, valables pour tout rel x :

    P ([X x] \ [Y = 1]) = P (X x)P (Y = 1) et P ([X x] \ [Y = 1]) = P (X x)P (Y = 1)

    On pose Z = XY et on admet que Z est, elle aussi, une variable alatoire dnie sur (;A;P).On se propose dtablir deux rsultats utiles pour la suite dans la partie 1, puis den dduire la loide la variable alatoire Z en fonction de la loi de X dans les parties 2 et 3.

    Partie 1 : expression de la fonction de rpartition de Z en fonction decelle de X

    1. Si X ,! U[a;b] alors une densit est fX (x) =

    1ba si x 2 [a; b]0 sinon

    Donc sa fonction de rpartition est FX (x) =R x1 f (t) dt =

    8>:0 si x < a

    x ab a si x 2 [a; b]

    1 si x > b

    Et si X ,! " () alors FX (x) =

    0 si x < 01 ex si x 0

    2. ((Y = 1) ; (Y = 1)) est un systme complet dvnements, donc, pour tout x 2 R :

    P (Z x) = P (Y = 1) PY=1 (Z x) + P (Y = 1) PY=1 (Z x)= P (Y = 1) PY=1 (X x) + P (Y = 1) PY=1 (X x)= P (Y = 1) P (X x) + P (Y = 1) P (X x) indpendance=

    1

    2[P (X x) + P (X x)]

    =1

    2[FX (x) + 1 FX (x)]

    Conclusion : 8x 2 R; FZ (x) = 12 (FX (x) FX (x) + 1)Bilan : Les fonctions de rpartitions des lois usuels doivent-elles tre connues ?

    Partie 2 : tude de deux premiers exemples

    1. On suppose que la loi de X est la loi normale centre rduite.Sa fonction de rpartition est donc FX = avec (x) = 1 (x) pour tout x rel.Donc 8x 2 R; FZ (x) = 12 ( (x) (1 (x)) + 1) = (x)Conclusion : Z suit galement une loi N (0; 1)

    2. On suppose que la loi de X est la loi uniforme sur [0; 1]

    a) On a FX (x) =

    8 1

    donc F (x) =8 0x si x 2 [1; 0]1 si x < 1

    b) et FZ (x) = 12 (FX (x) FX (x) + 1) = si x < 1 : 1

    2(0 1 + 1) = 0

    si [1; 0] : 12

    (0x+ 1) = 1+x2

    si [0; 1] : 12

    (x 0 + 1) = x+12

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  • si x > 1 : 12

    (1 0 + 1) = 1

    Finalement FZ (x) =

    8 1et on reconnat a fonction de rpartition de Z ,! U[1;1]

    Partie 3 : tude du cas o la loi de X est la loi exponentielle de paramtre1.

    1. a) On a FX (x) =

    0 si x < 01 ex si x 0 et FX (x) =

    0 si x > 0

    1 ex si x 0 donc

    FZ (x) =12

    (FX (x) FX (x) + 1) =

    12

    (0 (1 ex) + 1) = 12ex si x < 0

    12

    (1 ex 0 + 1) = 1 12ex si x 0

    b) La fonction de rpartition de Z est continue et C1 sur ]1; 0[ et [0;+1[En 0 : FZ (x) = 12e

    x ! 12et FZ (0) = 1 12e0 = 12 donc FZ continue en 0 et donc sur R:

    Donc Z est une variable densit.N.B. Il tait plus simple de raisonner sur FZ (x) = 12 (FX (x) FX (x) + 1)et comme FX est continue sur R et C1 sur Rn f0; 1g comme fonction de rpartition devariable densit alors FZ galement.

    c) une densit de Z est F 0Z (x) =

    12ex si x < 0

    12ex si x 0 =

    12ejxj

    2. a) On reconnat dansR +1

    0xexdx lesprance dune loi " (1) donc

    R +10

    xexdx = 11

    = 1

    b) Pour tout x 2 R; x 2 R et fZ (x) = 12ejxj = 12ejxj = fz (x)Donc fZ est bien paire, et la fonction x! xfZ (x) est impaire.Or

    R +10

    xfZ (x) dx =R +1

    012xexdx converge, donc

    R 01 xfZ (x) dx converge et lui est

    oppose.Finalement

    R +11 xfZ (x) dx = 0

    Conclusion : Z a une esprance et E (Z) = 0

    3. a) Avec X ,! exp (1) on a E (X2) = V (X) + E (X)2 = 2 et E (X2) = R +10

    x2exdx

    Conclusion :R +1

    0x2exdx = 2

    b) DoncR +1

    0x2fZ (x) dx =

    12

    R +10

    x2exdx = 1 et par paritR 01 x

    2fZ (x) dx = 1

    DoncR +11 x

    2fZ (x) dx converge et vaut 2

    Conclusion : Z2 a une esprance et E (Z2) = 2Z a une variance et V (Z) = E (Z2) E (Z)2 = 2

    4. a) On a E (Y ) = 1P (Y = 1) + 1P (Y = 1) = 0 donc E (Y ) = 0Conclusion : E (X)E (Y ) = 0 = E (Z)

    On retrouve le rsultat connu pour deux variables discrtes indpendantes : lesprancedu produit est le produit des esprances.

    b) On a Z2 = X2Y 2 avec Y 2 = 1 donc Z2 = X2

    On a donc E (Z2) = E (X2) = V (X) + E (X)2 = 2 et V (Z) = E (Z2) = 2

    5. Soit U et V des variables alatoires suivant respectivement la loi de Bernoulli de paramtre 12

    et la loi uniforme sur [0; 1[

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  • a) On pose Q = ln (1 V ) et on admet que Q est une variable alatoire.Pour tout x 2 R :

    Q x() ln (1 V ) x() 1 V ex() V 1 ex

    Donc FQ (x) = P (Q x) = FV (1 ex)FV est continue sur R et C1 sur Rn f0; 1g donc (compose) FQ est continue sur R et C1en x tel que 1 ex 6= 1 (toujours) et 6= 0 (sur R)Donc Q est une variable densit et une densit de Q est donne parfQ (x) = F

    0V (1 ex) ( ex) = exfV (1 ex)

    avec 1 ex < 0() x < 0 et 1 ex < 1 toujours doncfQ (x) =

    0 si x < 0 (1 ex < 0)ex si x 0 (1 ex 2 [0; 1] )

    Conclusion : Q ,! " (1)b) On pose R = 2U 1 et on admet que R est une variable alatoire.

    U () = f0; 1g donc (2U 1) () = f1; 1g avecP (R = 1) = P (U = 1) = 1

    2et P (R = 1) = P (U = 0) = 1

    2(mme loi que le Y de la

    partie 1)

    c) Informatique.

    En tenant compte des rsultats des questions 5.a) et 5.b), crire en Turbo Pascal une dclaration defonction dont len-tte estfunction z : real ; pour quelle simule la loi de Z.Il faut remettre les morceaux bout bout :V ,! U[0;1[ est simule par randomet Q = ln (1 V ) suit " (1) a la mme loi que XU est simul par random(2)et R = 2U 1 a la mme loi que Y et indpendant de Xrandomize est excute une seule fois dans le programme principal.function z : real ;var V, X, U, Y,Z ;begin

    V :=random ; X :=-ln(1-V);U :=random(2) ;Y :=2*U-1 ;Z :=X*Y ;

    end ;Bilan : exercice ncessitant de la rexion. Un joli PASCAL de bon niveau de di cult.

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