Traduit par Catherine DESPEUX et Brigitte BESOS

Par maître Yue Tan, pour sa fille Yue Rong

Le yao est bien érigé.

Les paumes des mains plates.

Les deux mains se déploient et s’enroulent comme des nuages

Le poignet est lourd,

Le coude relâché,

Le regard à droite, à gauche, éveille la vitalité

Dans le demi-pas, le pied est levé et posé lentement.

Quand on ramène ou sort la jambe,

le déplacement se fait en ligne droite.

La tête est droite et majestueuse.

Le coccyx bien vertical, ni trop en avant ni trop en arrière.

Une fois la jambe étendue vers l’avant,

elle ne se lève pas n’importe comment.

Les déplacements soudains du corps vers Le haut ou vers le bas,

entraînent l’irrégularité de la force intérieure

Dans tout déplacement de pas en forme d’arc,

Le genou ne dépasse pas la pointe du pied.

Les mains sont haut placées. environ à la hauteur des sourcils.

Le corps entier est détendu. libre,

Ni courbé vers l’avant, ni courbé vers l'arrière,

Quand on restitue (l’énergie), taille et

jambes gardent de la prestance,

L’exercice du Taiji quan est semblable à la calligraphie.

Au début. les traits horizontaux doivent être droits, les traits verticaux bien

dressés.

Lorsqu’on s’est exercé dix mille fois,

Les talents divins opèrent,

Quand on s’exerce avec diligence et sans discontinuer, l’œuvre s’accomplit spontanément.