Economie Nationale

Introduction et rappel des faits

Le Rapport Eizenstat II

Traite des relations financières entre la Suisse et l’Allemagne Nazie , ainsi que de la politique des Suisses envers les réfugiés pendant la Deuxième Guerre mondiale

Fait le reproche à la Suisse d’avoir été «banquier principal et fournisseur principal des Nazis»

Adresse une critique à la Suisse : elle aurait dû être au courant que l’or, accepté en guise de paiement, était un or volé

Critique la Suisse pour avoir profité financièrement de la guerre et de sa neutralité

Accuse la Suisse de s’être comportée d’une manière immorale

Critiques adressées à la Suisse dans la Presse

Dès 1995-1997: La Suisse est attaquée pour avoir été le banquier de l’Allemagne La Suisse a contribué au prolongement de la guerre Elle est accusée d’avoir eu des relations de commerce avec le

troisième Reich La neutralité de la Suisse est considérée comme une forme de

collaboration On critique la politique de la Suisse envers les réfugiés On lui reproche de ne pas être entrée en guerre contre l’Allemagne On lui reproche de n’avoir pas payé une somme supplémentaire aux

250 millions versés suite à l’accord de Washington en 1946

Conséquences pour la Suisse de ces accusations

L’image de la Suisse est ternie, sourtout aux USA, mais aussi dans le reste du monde

Accentuation de l’idée qu’ont les Américains des Suisses: «Schaffe» - «Spare» - «Sterbe»

Demandes au Gouvernement Clinton de bloquer les avoirs suisses aux USA au cas où la Suisse ne paierait pas - action menée par Eizenstat

Nécessité pour la Suisse de réexaminer son passé Menace de boycott envers les banques et les industries suisses de la

part de certains milieux américains

Exemple d’une des premières demandes de dédommagement

4 octobre 1996: Pour les survivants - ou les héritiers des victimes - de l’Holocauste 20 milliards de dollars réclamés dont: 500 millions de dollars déposés à l’époque actualisés = 6 milliards de dollars + 4 milliards de dépôts cachés = 10 milliards de dollars x 2 (pour les intérêts) = 20 milliards de dollars de dédommagement

Critiques que l’on peut adresser à la stratégie américaine

La menace du boycott était-elle crédible ? Est-il éthique d’avoir utilisé l’opinion publique comme un

levier contre la Suisse ? A-t-on fait (sciemment ?) l’analogie entre les fonds en

déshérence privés et les opérations de la BNS ? De 1947/48 à 1989, pendant la guerre froide, tout cela a

été occulté, car la Suisse était la bienvenue grâce à sa forte position économique, politique et militaire sur laquelle on pouvait s’appuyer

Ce que la Suisse a fait

Excuses envers les victimes de l’Holocauste Regrets concernant la politique des réfugiés Création de différents fonds Publication des comptes sans titulaire ou dont on n’a pas

de nouvelles Révision des banques sous le contrôle de la commission

Volcker

Phrase de Churchill juste après la guerre

« De tous les Etats neutres, c’est la Suisse qui mérite le plus d’être distinguée. La Suisse a été la seule force internationale établissant lien entre les nations hideusement séparées et nous-mêmes. Quelle importance de savoir si la Suisse a pu nous donner les avantages commerciaux que nous voulions ou qu’elle en ait donné trop aux Allemands pour continuer à exister ? Elle a agi en tant qu’Etat démocratique luttant pour sa défense au milieu de ces mon- tagnes et était en pensées largement de notre côté. »