Economie Monétaire Et Bancaire

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Economie monétaire et bancaire Introduction

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Page 1: Economie Monétaire Et Bancaire

Economie monétaire

et bancaire

Introduction

Page 2: Economie Monétaire Et Bancaire

Définition

« Les banques sont les établissements

financiers qui collectent les dépôts du

public (en particulier les dépôts à vue) et

qui accordent des crédits aux entreprises

et aux ménages »

Page 3: Economie Monétaire Et Bancaire

Quelle relation entre

la banque et la monnaie?

• Parmi les intermédiaires financiers, les

banques sont les seules à détenir le

pouvoir de création monétaire.

• L’économie bancaire traditionnelle

s’intéressait essentiellement aux liens

entre monnaie et crédit et aux

mécanismes de transmission de la

politique monétaire menée par la banque

centrale

Page 4: Economie Monétaire Et Bancaire

Le rôle spécifique

des banques dans

le financement de l’économie

• le rôle des intermédiaires consiste à

fournir des services de liquidité et de crédit

aux entreprises et aux ménages.

• Les banques essayent d’exploiter des

économies d’échelle ou d’envergure.

• On parle d’économies d’échelle lorsqu’une

entreprise est plus efficace quand le

volume de ses activités s’accroît.

• On parle d’économies d’envergure

lorsqu’une entreprise est plus efficace

quand le nombre de ses activités s’accroît

Page 5: Economie Monétaire Et Bancaire

Le financement

des petites et

moyennes entreprises

• Le financement des petites et moyennes

entreprises (et des ménages) constitue un

autre type de diversification.

• Il comporte quatre étapes :

– la collecte des fonds ;

– la sélection des emprunteurs;

– la surveillance de leurs activités ;

– le recouvrement des créances.

Page 6: Economie Monétaire Et Bancaire

Pourquoi y a-t-il

tant de crises

bancaires ?

• Hausse des crises bancaires et financières

• ¾ (131 sur 181) des pays membres du

Fonds monétaire international (F.M.I.) ont

connu des problèmes bancaires sérieux.

Page 7: Economie Monétaire Et Bancaire

Les paniques bancaires

• Une panique bancaire est une situation

dans laquelle les déposants individuels se

ruent aux guichets parce qu’ils ne font plus

confiance à leur banque.

• Même si cette banque est bien gérée, il

suffit qu’une fraction importante de ses

déposants décide de retirer ses avoirs

pour qu’elle connaisse des difficultés

Page 8: Economie Monétaire Et Bancaire

Comment limiter

la prise de risque

des banques ? • Il est très difficile d’estimer correctement

le risque des actifs d’une banque.

• Avec l’assurance des dépôts, la source de

la fragilité des banques s’est désormais

déplacée vers les financements

interbancaires

Page 9: Economie Monétaire Et Bancaire

Chocs

macroéconomiques et

crises financières

• Les actifs bancaires sont très sensibles

aux fluctuations macroéconomiques

• Les banques sont particulièrement

exposées lors des récessions, des

catastrophes (guerres, mauvaises

récoltes, etc.) et des crises financières.

Page 10: Economie Monétaire Et Bancaire

Le risque systémique et les

mécanismes de contagion

• Le risque systémique désigne le risque

d’une propagation à l’ensemble du secteur

bancaire de problèmes de solvabilité

rencontrés par une institution financière

particulière

• Un premier mécanisme de contagion

possible est l’effet richesse

• Un second mécanisme est celui des effets

externes informationnels

Page 11: Economie Monétaire Et Bancaire

Chapitre I: Monnaie et statistiques

bancaires

• Section I: La genèse de monnaie

• Section II: Le calcul des agrégats

monétaires

• Section III : Les contreparties de la masse

monétaires

Page 12: Economie Monétaire Et Bancaire

Section I: la genèse de la Monnaie

• La frappe de la monnaie était effectuée

par les autorités publiques ou religieuses

• La drachme et l’obole étaient des

monnaies d’Athènes

• La pluralité des émetteurs et la diversité

des caractéristiques physiques ont fait

naitre le métier de la banque à savoir celui

du changeur

• La notion du prêt à intérêt a existé avant la

monnaie

Page 13: Economie Monétaire Et Bancaire

• L’interdiction des intérêts a contribué au

développement des banques via le

commerce de foires.

• La lettre de foire puis la lettre de change

constitue un moyen des paiements à

distance.

• Au départ les marchands banquiers

pratiquaient le négoce de lettres de

change

• Les banques publiques ont été créées

pour financer la cité.

Page 14: Economie Monétaire Et Bancaire

• L’invention de billet de banque est due à

Johan Palmstruch qui fonde la banque de

stockholm en 1656;

• À la fin de 17ème siècle, le prêt à intérêt se

développe

Page 15: Economie Monétaire Et Bancaire

Section I:Définition de la monnaie

I- Définition fonctionnelle

1. La monnaie, unité de compte

2. La monnaie, moyen de paiement

3. La monnaie, réserve de valeur

4. La monnaie, instrument de politique

économique

II- Définition institutionnelle

Page 16: Economie Monétaire Et Bancaire

I- Définition fonctionnelle

1. La monnaie, unité de compte

La monnaie sert en tant qu’unité de

mesure ou bien un numéraire qui permet

d’exprimer la valeur des différents biens

en une seule unité.

Page 17: Economie Monétaire Et Bancaire

2-La monnaie, moyen de paiement

• Il s’agit d’un intermédiaire obligé dans les

échanges, tous les biens s’échangent

contre de la monnaie qui, à son tour,

s’échange contre des biens

• Pour assurer ce rôle, la monnaie doit avoir

un cours légal, elle ne peut être refusée

dans les paiements

Page 18: Economie Monétaire Et Bancaire

3- La monnaie, réserve de valeur

• Elle constitue une réserve de pouvoir

d’achat à partir du moment où les

opérations recettes et dépenses ne sont

pas synchronisées

• c’est un instrument d’épargne

• certains biens peuvent constituer une

réserve de valeur plus sûre que la

monnaie

Page 19: Economie Monétaire Et Bancaire

4- La monnaie, instrument de

politique économique

• La monnaie constitue un outil puissant

entre les mains des autorités publiques car

elle permet d’influencer considérablement

l’activité économique.

• La politique monétaire peut servir des

objectifs de croissance et de stabilité de

prix.

Page 20: Economie Monétaire Et Bancaire

II-Définition institutionnelle

• La monnaie n’a pas de valeur intrinsèque, fait que la stabilité de sa valeur, dans le sens de conservation de son pouvoir d’achat entre deux transactions, n’est possible que si les agents économiques ont confiance en cette monnaie

• C’est l’Etat qui assure cette garantie en lui conférant un cours légal.

• L’acceptation et l’utilisation d’une monnaie repose ainsi sur une convention implicite, les agents économiques l’acceptent parce qu’ils font confiance en l’autorité qui l’émet.

Page 21: Economie Monétaire Et Bancaire

De la monnaie métallique à la

monnaie fiduciaire

• Monnaie métallique

– Ces métaux étaient fondus et transformés en

pièces

• Monnaie fiduciaire

– Monnaie papier: billets ou reçus de banque

anonymes

Page 22: Economie Monétaire Et Bancaire

Monnaie scripturale

• Plusieurs transactions peuvent avoir lieu

sans qu’il y ait circulation de la monnaie

fiduciaire: créditer le compte et en débiter

un autre

• La seule trace de cette monnaie, qu’on

appellera monnaie scripturale, est une

simple écriture sur un compte

• Le chèque est parmi les instruments de

mobilisation

Page 23: Economie Monétaire Et Bancaire

La monnaie électronique

• La monnaie électronique consiste en un

encours stocké dans une carte prépayée

multiprestataire

• Ce type de carte qu’on qualifie aussi de

carte à puce, représente une carte

bancaire possédant un ordinateur

miniaturisé permettant de stocker des

informations ( des unités monétaires), on

peut parler de porte monnaie électronique

Page 24: Economie Monétaire Et Bancaire

Section II: Les agrégats monétaires et

leurs contreparties

I- Concepts et définitions

• Secteur émetteur de la monnaie : comprend

l’ensemble des institutions de dépôts définies

comme étant des sociétés financières résidentes

qui ont pour principale fonction d’assurer

l’intermédiation financière et qui émettent des

éléments de passif entrant dans la définition

nationale de la monnaie au sens large. :

• • Bank-Al-Maghrib ;

• • Les banques commerciales et ;

• • Les OPCVM monétaires

Page 25: Economie Monétaire Et Bancaire

Secteur neutre :

• L’administration centrale est considérée comme

un secteur neutre du point de vue des statistiques

monétaires dans la mesure où l’évolution de ses

dépôts n’est pas en relation stable avec l’activité

économique.

• Les dépôts de l’administration centrale ne

réagissent pas aux phénomènes

macroéconomiques de la même manière ou dans

la même mesure que les dépôts des secteurs

détenteurs de la monnaie, compte tenu de la

spécificité de ses contraintes de financement, de

ses décisions de dépense et de ses techniques

de gestion de trésorerie1.

Page 26: Economie Monétaire Et Bancaire

Secteur détenteur de la monnaie

1. Les sociétés non financières (publiques et

privées) ;

2. Les administrations publiques autres que

l’administration centrale, à savoir les

administrations locales et les caisses de

sécurité sociale ;

3. Les ménages et les institutions sans but

lucratif au service des ménages et ;

4. Toutes les unités institutionnelles du secteur

des sociétés financières autres les

institutions de dépôts.

Page 27: Economie Monétaire Et Bancaire

Sociétés de financement

1. Les sociétés de crédit à la consommation

2. Les sociétés de crédit-bail

3. Les sociétés d’affacturage

4. Les sociétés de cautionnement

5. Les sociétés de crédit immobilier

6. Les sociétés de gestion des moyens de

paiement

Page 28: Economie Monétaire Et Bancaire

Sociétés financières

1. Banque centrale

2. Autres institutions de dépôts

1. Banques commerciales y compris Barid bank

2. Les OPCVM monétaires

3. Autre sociétés financières : elles

mobilisent généralement des fonds, mais

pas sous forme de dépôts, et les utilisent

pour octroyer des prêts et/ou acquérir

d’autres types d’actifs financiers.

Page 29: Economie Monétaire Et Bancaire

Autres Sociétés Financières:

• Des compagnies d’assurances et de réassurances

• Des organismes de retraite;

• Des associations de micro crédit ;

• Des banques offshores,

• Des sociétés de crédit bail ;

• Des sociétés de crédit à la consommation ;

• Des sociétés de crédit immobilier ;

• Des sociétés d’affacturage ;

• Des OPCVM autres que monétaires ;

• Des fonds de placements collectifs en titrisation ;

• De la caisse de dépôts et de gestion ;

• De la caisse centrale de garantie ;

• Des sociétés de gestion des moyens de paiements

• Des sociétés de cautionnement ;

• Des bureaux de change ;

• Des sociétés de bourse…

Page 30: Economie Monétaire Et Bancaire

Les Sociétés non financières

1. Sociétés non financières publiques

1. Des établissements publics à caractère

industriel ou commercial (tel que les Offices)

ou;

2. Des sociétés contrôlées directement ou

indirectement par l’Etat ou par ces

établissements publics ainsi que leurs filiales.

2. Autres sociétés non financières

Page 31: Economie Monétaire Et Bancaire

Administrations

Publiques 1. Administration Centrale

1. L’administration centrale comprend l’Etat et les

établissements publics l’administration centrale dont la

compétence s’étend sur la totalité du territoire

économique.

2. Administrations locales

1. Les administrations locales sont des unités

institutionnelles dont le pouvoir fiscal, législatif et exécutif

s’étend sur une subdivision locale du territoire

économique, à l’exception des administrations de sécurité

sociale.

3. Administrations de sécurité sociale

1. La gestion de la sécurité sociale au Maroc est assurée par

la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), la Caisse

Marocaine de Retraite (CIMR), le Régime Collectif

d’Allocation des Retraites (RCAR) et les organismes

mutualistes.

Page 32: Economie Monétaire Et Bancaire

Les dépôts

• Dépôts transférables

– Il s’agit principalement des comptes chèques, des

comptes courants ouverts auprès des institutions

de dépôts et des dettes diverses en instance.+ les

dépôts des banques auprès de la banque centrale

• Autres dépôts

– les comptes d’épargne,

– les comptes et bons à échéance fixe

– les dépôts de garantie

– les dépôts réglementés ;

– les valeurs données en pension

– les titres d’OPCVM monétaires.

Page 33: Economie Monétaire Et Bancaire

II- Mesure du stock monétaire

La masse monétaire représente

l’ensemble des moyens de paiements

immédiats ou différés et d’actifs financiers,

dont leurs conversions en monnaie

n’implique pas un risque important de

perte en capital, détenus par les agents

non financiers résidents à un moment

donné.

Page 34: Economie Monétaire Et Bancaire

• Les agrégats de monnaie recensent les

moyens de paiement et les actifs

financiers qui peuvent être rapidement et

facilement transformés en moyens de

paiement sans risque important de perte

en capital.

• Ils sont présentés sous forme d’agrégats

désignés par le caractère M et assortis de

chiffres allant de 1 à 3 en fonction du

degré de liquidité décroissant des actifs

financiers les constituant.

Page 35: Economie Monétaire Et Bancaire

1-L’agrégat M1: disponibilités

monétaires

• Représente la masse monétaire au sens

étroit recense les actifs liquides,

divisibles, transférables, sans rendement

et avec un coût de transaction nul.

• Il comprend les billets et pièces de

monnaie en circulation nets des encaisses

des banques, ainsi que les dépôts

transférables à vue, en monnaie nationale,

constitués auprès de la banque centrale,

des banques commerciales et du Trésor.

Page 36: Economie Monétaire Et Bancaire

• La masse monétaire au sens de M1 ou

disponibilités monétaires

• M1=MF+MS

• MF=monnaie fiduciaire=pièces et billets en

circulation détenus par les agents non

financiers

• MS=monnaie scripturale=dépôts à vue des

agents non financiers auprès de la banque

centrale, des banques commerciales et du

Trésor

Page 37: Economie Monétaire Et Bancaire

2- L’agrégat M2:

disponibilités monétaires et quasi-

monétaires

• est composé de l’agrégat M1 auquel

s’ajoute l’ensemble des actifs liquides,

non transférables et rapportant un

rendement, à savoir les disponibilités en

comptes d’épargne auprès des banques.

• M2=M1+QM

• QM= quasi-monnaie= épargne liquide

Page 38: Economie Monétaire Et Bancaire

3- L’agrégat M3: disponibilités

monétaires, et épargne liquide ou à

court terme

• Correspond à la masse monétaire au

sens large, regroupe, en plus de M2, les

autres actifs monétaires moins liquides,

avec des coûts de transaction significatifs,

non transférables et/ou non divisibles et

rapportant un rendement.

Page 39: Economie Monétaire Et Bancaire

Il convient de noter que les autres actifs

monétaires se composent principalement

des :

• Comptes à terme et des bons à échéance

fixe,

• Dépôts en devises,

• Valeurs données en pension ;

• Certificats de dépôts d’une durée

résiduelle inférieure ou égale à 2 ans ;

• Titres d’OPCVM monétaires, et ;

• Dépôts à terme ouverts auprès de la TGR

Page 40: Economie Monétaire Et Bancaire

4- Les agrégats de placements

liquides

• Ils recensent les actifs financiers pouvant

être aisément transformés en moyens

directs de paiement, et qui représentent

une réserve de pouvoir d’achat.

• Ils incluent des passifs jugés

insuffisamment liquides pour être inclus

dans la définition nationale de la monnaie

au sens large.

• Ils sont présentés sous forme d’agrégats

désignés par le caractère PL assortis de

chiffres allant de 1 à 3.

Page 41: Economie Monétaire Et Bancaire

• L’agrégat PL1 comprend les titres

d’OPCVM contractuels, ainsi que les titres

de créances négociables autres que les

certificats de dépôts, à savoir les bons du

Trésor émis par adjudication, les bons de

sociétés de financement et les billets de

trésorerie.

• Les agrégats PL2 et PL3 sont composés

respectivement des titres émis par les

OPCVM obligataires (court, moyen et long

terme), et de ceux émis par les OPCVM

actions et diversifiés

Page 42: Economie Monétaire Et Bancaire

II- Les contreparties de la masse

monétaire

• Les contreparties de la masse monétaire

représentent les opérations génératrices de la

monnaie, elles sont définies par rapport aux actifs

monétaires émis par les institutions de dépôts:

– Contreparties d’origine interne

– Contrepartie d’origine externe

Page 43: Economie Monétaire Et Bancaire

1-Contrepartie d’origine externe : les

créances nettes sur l’extérieur

• La contrepartie extérieure traduit

l’influence des relations internationales sur

la masse monétaire interne.

• Elle est affectée par le solde de la balance

des paiements.

– Les résultats des échanges extérieurs

– Les mouvements de capitaux

Page 44: Economie Monétaire Et Bancaire

2- Contrepartie d’origine interne

Cette contrepartie regroupe

• Les créances nettes sur l’Etat

• Les concours à l’économie

Page 45: Economie Monétaire Et Bancaire

La liquidité de l’économie

-1 mesure de la liquidité de l’économie

• Le taux de liquidité de l’économie est le

rapport entre le total des encaisses

détenues par les agents non financiers et

une grandeur représentative du niveau de

l’activité économique

Page 46: Economie Monétaire Et Bancaire

La circulation monétaire

• La vitesse de circulation de la monnaie est

mesurée par le rapport entre le PIB

nominal et la masse monétaire V = PIB/M,

• V exprime le nombre de fois, par période

de temps, qu’une unité monétaire entre

dans le revenu de quelqu’un.

• On parle de la vitesse-revenu.

Page 47: Economie Monétaire Et Bancaire

Chapitre II:

La création monétaire

Page 48: Economie Monétaire Et Bancaire

Section I: Création monétaire

• Comment la monnaie est-elle fabriquée ?

– Les banques créent de la monnaie en faisant

des crédits

• Quelles sont les limites de cette

fabrications?

– Les banques ne peuvent accorder des crédits,

et créer de la monnaie, que dans les limites

que fixent les autorités monétaires

Page 49: Economie Monétaire Et Bancaire

I- Le crédit fait les dépôts

• 1- Un modèle bancaire avec une banque commerciale

Exemple:

• Une entreprise 1 a acquis des biens auprès d’une autre entreprise 2 moyennant le paiement d’1 million de dh.

• Sa trésorerie est nulle, elle va demander un crédit à sa banque A. cette dernière lui donne son accord et crédite son compte du montant du crédit accordé.

Page 50: Economie Monétaire Et Bancaire

Banque A

Crédit à

1

Dépôt de 1

Actif Passif

Page 51: Economie Monétaire Et Bancaire

Entreprise 1

Stock Dette

Envers 2

Actif Passif

Dépôt Dette

envers

banque

Page 52: Economie Monétaire Et Bancaire

Entreprise 2

Créance Bénéfice

Actif Passif

Page 53: Economie Monétaire Et Bancaire

• L’entreprise 1 règle ensuite l’entreprise 2,

son créancier. Elle donne à la banque A

l’ordre de virer 1 Mdh de son compte à

celui de l’entreprise 2 qui a un compte

dans la même banque

Page 54: Economie Monétaire Et Bancaire

Banque A

Crédit à

1

Dépôt de 2

Actif Passif

Page 55: Economie Monétaire Et Bancaire

Entreprise 1

Stock

Actif Passif

Dette

envers

banque

Page 56: Economie Monétaire Et Bancaire

Entreprise 2

Banque Bénéfice

Actif Passif

Page 57: Economie Monétaire Et Bancaire

Résultat

• Masse monétaire est le total de créances

que les agents non bancaire détiennent

sur la banque

• Masse monétaire créée: 1M dh

• C’est le crédit qui est à l’origine de la

masse monétaire créée

Page 58: Economie Monétaire Et Bancaire

2- Les banques ne sont pas seules

responsables de la création monétaires

• Les banques transforment en dettes

circulantes des dettes qui ne l’étaient pas

• Elles transforment, par le crédit, des actifs

non monétaires en dépôts

• Les banques ne transforment pas les

dépôts du public en crédits

• La création monétaire est la conséquence

des comportements des agents

économiques, banques et non banques

Page 59: Economie Monétaire Et Bancaire

II- Les limites à la création monétaire

A- La liquidité des banques

• 1- Un modèle bancaire avec une

banque centrale et une banque

commerciale

Il existe dans ce modèle 2 formes de

monnaie:

– La monnaie centrale : billets de banque et

écritures dans les comptes courants dans la

BC

– La monnaie scripturale, émise par la banque

commerciale qui prend la forme d’écriture dans

les comptes courants

Page 60: Economie Monétaire Et Bancaire

• La banque commerciale ne gère pas la totalité

de la masse monétaire

• L’octroi de crédit accroît la demande de billets et

la banque commerciale va solliciter ces billets à

la BC qui a le monopole d’émission de ces

billets

• La BC n’est pas obligée de fournir les billets à la

banque commerciale et peut fixer

unilatéralement ses conditions

• C’est ce qui incite la banque commerciale de

tenir compte des avis de la banque centrale

Page 61: Economie Monétaire Et Bancaire

Entreprise 1

Stock

Actif Passif

Dette

envers

banque

Page 62: Economie Monétaire Et Bancaire

Banque A

Crédit à

1 Dépôt de 2

Actif Passif

Dette BC

1,00

0,92

0,08

Page 63: Economie Monétaire Et Bancaire

Banque Centrale

Crédit à A Billets

Actif Passif

Page 64: Economie Monétaire Et Bancaire

Entreprise 2

Dépôt

Banque Bénéfice

Actif Passif

O,92

Billets 0,08

Page 65: Economie Monétaire Et Bancaire

2- Un modèle bancaire avec 2 banques

commerciales

• - La monnaie se répartit entre la monnaie

scripturale de la banque A et la monnaie

scripturale de la banque B

• - Supposons que les 2 E aient des comptes

dans chacun des établissements, à raison de

2/3 de leurs dépôts dans la banque A et 1/3

dans la banque B.

Page 66: Economie Monétaire Et Bancaire

• Après avoir obtenu son crédit de 1MDH, l’E A

aura réglé son fournisseur par virement sur son

compte à la B A

• Le fournisseur, virera 333 333DH de la BA à la B

B.

• La banque A inscrira 333 333DH de dette à

payer à B et débitera le compte de son client de

la même somme.

• Le total de son passif ne sera pas touché

Page 67: Economie Monétaire Et Bancaire

Banque A

Crédit à

1 Dépôt de 2

Actif Passif

Dette envers B

1,00

0,66

0,33

Page 68: Economie Monétaire Et Bancaire

Entreprise 1

Stock

Actif Passif

Dette

envers

banque

Page 69: Economie Monétaire Et Bancaire

Banque B

Crédit à A Dépôt de 2

Actif Passif

Page 70: Economie Monétaire Et Bancaire

Entreprise 2

Dépôt

Banque A Bénéfice

Actif Passif

O,66

Dépôt ds B 0,33

Page 71: Economie Monétaire Et Bancaire

• Si l’on raisonne sur le système bancaire

simplifié, il n’y a pas de limites à la création

monétaire .

• Dans un système bancaire diversifié, les

banques commerciales ne peuvent créer de la

monnaie sans limites parce qu’elles se heurtent

globalement à un problème de trésorerie que

seule la banque centrale peut satisfaire.

Page 72: Economie Monétaire Et Bancaire

B- La sécurité et la rentabilité des opérations

1- La rentabilité

• La masse monétaire prend la forme de billets (10% ), et de monnaie répartie entre les 2 banques ( Banque A 2/3 et banque B 1/3).

• Le crédit de 1M dh consenti par la banque A crée, dans un premier temps, 1MDH de dépôt dans la banque A.

• Ensuite les clients de celle-ci convertissent

100 000DH en billets et pour 300 000 dh en dépôt auprès de la banque B et 600 000dh restent dans la banque A.

Page 73: Economie Monétaire Et Bancaire

Banque A

Crédit à

1 Dépôt de 2

Actif Passif

Dette envers B

1,00

0,60

0,30

Dette BC 0,10

Page 74: Economie Monétaire Et Bancaire

Entreprise 1

Stock

Actif Passif

Dette

envers

banque

Page 75: Economie Monétaire Et Bancaire

Banque B

Crédit à A Dépôt de 2

Actif Passif

0,30

Page 76: Economie Monétaire Et Bancaire

Entreprise 2

Dépôt

Banque Bénéfice

Actif Passif

O,60

Dépôt de B 0,30

Billets 0,10

Page 77: Economie Monétaire Et Bancaire

Banque Centrale

Crédit à A Billets

Actif Passif

0,10

Page 78: Economie Monétaire Et Bancaire

• Le crédit de 1Mdh distribué par A s’est diffusé

dans le système bancaire.

• Il est financé par A à hauteur de 600 000 et par

la banque B à hauteur de 300 000 et par la

banque centrale à hauteur de 100 000dh.

• La masse monétaire se compose ici de dépôts

bancaires, de billets de banque et dont la

contrepartie est 1Mdh.

Page 79: Economie Monétaire Et Bancaire

Quelle est la rentabilité de ces différentes

opérations?

• Les banques ont pour but de gagner de l’argent

• Elle agissent comme un simple intermédiaire

dont la rémunération est la différence entre le

coût de leurs ressources collectées et le produit

de leurs emplois.

• Cette différence s’appelle le produit net bancaire

dont il faut ensuite soustraire les frais généraux

et les provisions pour parvenir aux résultat de

l’exploitation

Page 80: Economie Monétaire Et Bancaire

• Supposant que/

– le banquier A consente du crédit au taux de

10%,

– qu’il rémunère ses dépôts au taux moyen de

3%

– et que le taux du marché monétaire comme les

prêts de la banque centrale est de 8%

Page 81: Economie Monétaire Et Bancaire

• Pour la banque A:

– Le crédit à l’entreprise 1 a rapporté 10% de 1million

soit 100 000

– Elle a dû payer 18000 d’intérêt à l’entreprise 2 (3% de

600 000)

– Elle a du payer 32 000 (8% sur 400 000)

• La banque B a reçu 24 000 de A (8% sur 300

000)

• La banque centrale a reçu 8000 de A (8% sur

100 000)

• L’entreprise 2 a reçu 27 000 des banque A et B (

3% sur 900 000 de dépôts).

Page 82: Economie Monétaire Et Bancaire

Banque A

Crédit à

1=100 Dépenses

18

32

Actif Passif

Marge= 50

Page 83: Economie Monétaire Et Bancaire

Entreprise 1

Recette Dépens

e

Crédit de A

=100

Page 84: Economie Monétaire Et Bancaire

Banque B

24 9

Recette Dépenses

Marge = 15

Page 85: Economie Monétaire Et Bancaire

Entreprise 2

27 Marge= 27

Recettes Dépenses

Page 86: Economie Monétaire Et Bancaire

Banque Centrale

8 Marge : 8

Recettes Dépenses

Page 87: Economie Monétaire Et Bancaire

• Une épargne de 1M dh aura été prêtée à 1. Elle

lui a coûté 100 000dh qui auront bénéficié:

– Pour 27 000dh à l’entreprise 2, prêteur final

– Pour 65 000dh aux banques A et B

– Pour 8000dh à la banque centrale

• La BC agit sur la distribution du crédit à travers

la fixation du taux de refinancement

Page 88: Economie Monétaire Et Bancaire

2- La sécurité

• Des méthodes de scoring permettent de prévoir

avec une bonne marge d’approximation le

niveau moyen de risque

• Les banques cherchent à ne prêter qu’à des

clients solvables

Page 89: Economie Monétaire Et Bancaire

Objectifs et instruments de la

politique monétaire

Chapitre III

Page 90: Economie Monétaire Et Bancaire

Plan du chapitre III

• Section I: Le contrôle de la création monétaire

• Section II: Les objectifs de la politique monétaire – I La sécurité des opérations bancaires

– II Les objectifs de la politique monétaire

• Section III: Les instruments de la politique monétaire – I L’action sur la liquidité bancaire

– II L’encadrement du crédit

– III L’action sur les taux de change

– IV L’orientation sélective des investissements

Page 91: Economie Monétaire Et Bancaire

Section I/ Le contrôle de la création

monétaire

I- Définition de la liquidité bancaire • A- La monnaie de la banque centrale

• La monnaie de la banque centrale peut être

créée de 3 façons:

– Rentrée des capitaux extérieurs

– Acquisition de la monnaie sur le marché à des agents

économiques quelconques

– Prêts de la BC aux banques sous forme d’escompte

ou mise en pension d’effets

Page 92: Economie Monétaire Et Bancaire

B- La liquidité bancaire

• La liquidité bancaire est une partie de la

monnaie de la banque centrale.

• C’est la monnaie de la banque centrale détenue

par les banques (billets en caisse, solde le leur

compte à la BC)

• Les banques se procure la monnaie par:

– Les dépôts

– Vente des titres de créances

– Emprunt auprès de la banque centrale

Page 93: Economie Monétaire Et Bancaire

II- L’alimentation des banques en monnaie

centrale

• La banque centrale doit fournir aux

banques la monnaie en relation avec la

masse de crédit soit:

– Prêtant elle-même aux banques directement

par l’escompte ou, de façon plus indirecte, en

alimentant un marché réservé aux banques

– Soit en intervenant sur le marché des capitaux

auprès duquel s’approvisionnent les banques

au même titre que les autres agents

économiques

Page 94: Economie Monétaire Et Bancaire

II- L’alimentation par le marché: le cas des USA

1- La liquidité bancaire aux USA

• Les USA utilisent depuis longtemps la méthode

de l’alimentation par le marché

• La banque centrale américaine intervient via le

marché des titres de créances, :

– Soit pour en acquérir elle-même et ainsi ajouter de la

monnaie de la banque centrale

– Soit pour en vendre et ainsi retirer de la monnaie de

la banque centrale

Page 95: Economie Monétaire Et Bancaire

2- La théorie du multiplicateur

• Puisque les banquiers établissent un lien entre

leurs liquidité et leurs dépôts, toute variation de

la « monnaie de la banque centrale » entraînera

une variation d’un montant supérieur des

placements ou des crédits et donc des dépôts

bancaire.

• Pour amener à un chiffre souhaité la

progression de la masse monétaire, la banque

centrale doit limiter la progression de ses

apports de monnaie centrale à ce chiffre.

Page 96: Economie Monétaire Et Bancaire

B- L’alimentation directe: le cas de la France

• L’alimentation directe (prêts de la BC) est

aujourd’hui moins importante que dans le passé

• Les prêts de la banque centrale peuvent être

accordés soit:

– Directement par l’escompte

– Indirectement par le marché monétaire

Page 97: Economie Monétaire Et Bancaire

1- Le mécanisme de l’escompte

• L’escompte est un prêt gagé fait aux banques

• C’est par l’escompte d’une traite présentée par

une banque que la banque centrale a d’abord

fourni de la monnaie banque centrale

• Le paiement de cette traite détruit la monnaie

« Banque Centrale »

• C’est un mécanisme coûteux

• C’est un mécanisme sûr

Page 98: Economie Monétaire Et Bancaire

2- La création progressive du marché

monétaire

• Les banques placent leur excédents de

trésorerie en bon de trésor et en devises et

cèdent ces titres, en cas de besoin de liquidité, à

des confrères en recherche de placement.

• Ce marché a été limité aux banques et

compagnies d’assurance avant d’être ouvert à

tous les prêteurs et tous les emprunteurs

• Développement des marchés des capitaux et

plus particulièrement celui de la dette publique

désormais ouverts à tous les prêteurs.

Page 99: Economie Monétaire Et Bancaire

Dans les années 80, trois réformes ont rapproché

le système français du système américain:

1. Décloisonnement juridique des marché des

capitaux

2. La suppression de l’escompte privilégié

3. Développement des marchés des capitaux

Page 100: Economie Monétaire Et Bancaire

Résultat

• L’ensemble de ces réformes permet

maintenant

– aux banques de se procurer de la monnaie

centrale en cédant sur un marché ouvert à

tous les agents économiques des titres de leur

portefeuille

– et à la banque de France de régler la liquidité

en intervenant sur ce marché.

Page 101: Economie Monétaire Et Bancaire

Section II: Les objectifs de la politique

monétaire

I La sécurité des opérations bancaires

• En contrepartie de la garantie offerte, les

banques centrales imposent des règles de

comportement de façon à s’assurer de la

solvabilité des banques.

Page 102: Economie Monétaire Et Bancaire

1- L’entrée en profession

• Pour créer un établissement de crédit au Maroc, il faut obtenir l’agrément préalable de Bank al Maghrib. Celle-ci veille à : – La forme juridique de l’établissement

– Montant de ses fonds propres

– À la qualité des apporteurs des capitaux.

• Le capital minimum des banques est fixé par voie réglementaire à 100 millions de dirhams alors que celui des sociétés de financement varie selon la nature des opérations pour lesquelles elles ont été agréées.

Page 103: Economie Monétaire Et Bancaire

1-Le respect des ratios de gestion

• a) Le ratio de liquidité

• Cette règle vise à s’assurer que les établissements de crédit sont en mesure de faire face, à tout moment et dans des conditions normales, à leurs exigibilités lorsqu’elles arrivent à échéance et disposent d’un stock d’actifs de qualité susceptible de leur procurer des liquidités en cas de besoin.

• La déclaration du coefficient de liquidité à Bank Al-Maghrib se fait selon une périodicité mensuelle.

Page 104: Economie Monétaire Et Bancaire

• b)Contrôle des grands risques

• Le ration de division des risques a pour objectif

d’éviter toute concentration excessive des risques

sur une même contrepartie, qui constitue une cause

majeure des défaillances bancaires.

• Les établissements de crédit sont tenus d’observer

en permanence, sur base individuelle et consolidée,

un rapport maximum de 20% entre, d’une part, le

total des risques encourus sur un même

bénéficiaire, autre que l’Etat, affectés d’un taux de

pondération en fonction de leur degré de risque et,

d’autre part, leurs fonds propres.

Page 105: Economie Monétaire Et Bancaire

c) Coefficient de fonds propres et de

ressources permanente

• le capital minimum

• Le capital minimum des banques est fixé

par voie réglementaire à 100 millions de

dirhams alors que celui des sociétés de

financement varie selon la nature des

opérations pour lesquelles elles ont été

agréées.

Page 106: Economie Monétaire Et Bancaire

d) Ratio de solvabilité

• le coefficient minimum de solvabilité

• Suivant les recommandations de Bâle les établissements de crédit doivent respecter en permanence, sur des bases individuelles et consolidées, un rapport minimum entre d'une part, le total de leurs fonds propres et d'autre part, les éléments de leur actif et leurs engagements par signature, affectés d'un taux de pondération en fonction de leur degré de risque.

• Le ratio de solvabilité, établi sur base individuelle et consolidée, fait l’objet de déclarations semestrielles à Bank Al-Maghrib.

Page 107: Economie Monétaire Et Bancaire

- Le contrôle interne

Cette obligation a été confirmée par les

dispositions de la nouvelle loi bancaire qui

oblige les établissements de crédit à se doter

d’un système de contrôle interne approprié

visant à identifier, mesurer et surveiller

l’ensemble des risques qu’ils encourent et de

mettre en place des dispositifs qui leur

permettent de mesurer la rentabilité de leurs

opérations.

Page 108: Economie Monétaire Et Bancaire

Obligation de vigilance

- identifier leur clientèle, aussi bien habituelle

qu’occasionnelle, au moyen de documents probants

et d’en avoir une connaissance approfondie ;

- assurer le suivi et la surveillance des opérations avec

la clientèle, notamment celles à caractère suspect

ou inhabituel ;

- accorder une attention particulière aux opérations

effectuées par l’entremise des intermédiaires

professionnels pour le compte de leurs clients ;

- conserver et de mettre à jour la documentation

afférente à la clientèle et aux opérations effectuées.

Page 109: Economie Monétaire Et Bancaire

II- Les objectifs de la politique

monétaire

• La politique monétaire est une

composante essentielle de la politique

économique qui vise à

– Assurer une croissance forte et durable

– Avec une répartition équitable des fruits de

cette croissance entre tous

– Pour assure la cohésion sociale.

Page 110: Economie Monétaire Et Bancaire

Les objectifs intermédiaires

1. La croissance de la masse monétaire

stabiliser le taux de croissance de la

masse monétaire à un niveau aussi

proche que possible du taux de

croissance de l’économie réelle.

Page 111: Economie Monétaire Et Bancaire

2- Le niveau des taux d’intérêt

nominaux

• Le niveau des taux d’intérêt est important :

– Sur le plan interne, il influe sur le niveau des

investissements, investissements en logement,

sur les arbitrages en titres et monnaie

– Sur le plan externe, il influe fortement sur les

mouvements à court terme des capitaux.

Page 112: Economie Monétaire Et Bancaire

3- Le niveau du taux de change

• Il joue un rôle essentiel dans la définition

de la stratégie économique et financière :

– L e maintenir trop faible, c’est l’inflation

– Le maintenir trop élevé, c’est la déflation et la

disparition probable de certaines petites

entreprises.

Page 113: Economie Monétaire Et Bancaire

4- L’allocation des ressources

financières

• Dans la plupart des pays, les autorités ont

mis en place des circuits de financement

orientant directement une partie de

l’épargne vers la satisfaction des besoins

qu’elles jugent à la fois prioritaires et mal

satisfait par le fonctionnement spontané

des marchés.

Page 114: Economie Monétaire Et Bancaire

Section III: Les instruments de la

politique monétaire

• I- L’action sur la liquidité bancaire

• La banque centrale est toujours associée

à la création monétaire en raison du lien

entre monnaie banque centrale et de la

monnaie en circulation

Page 115: Economie Monétaire Et Bancaire

1-L’escompte

• La banque centrale procure

individuellement aux banques

commerciales la « MBC » en leur achetant

les effets représentatifs des crédits

accordés aux agents économiques.

• L’échéance de ces crédits est courte pour

permettre à la banque centrale de

récupérer ses fonds.

Page 116: Economie Monétaire Et Bancaire

2- L’open market

• Avec cette technique, la banque centrale

fournit ou reprend de « la monnaie banque

centrale » au système bancaire en

achetant et en vendant des titres sur les

marchés.

• La banque centrale n’intervient que sur

des marchés sûr donc les marchés des

titres d’Etat.

Page 117: Economie Monétaire Et Bancaire

3- Les réserves obligatoires

• Les réserves sont le stock « monnaie banque centrale » dont dispose une banque déterminée

• Elles sont constituées par les billets de banque qu’elle a dans ses caisses et, surtout, par ses dépôts à la banque centrale.

• Les réserves obligatoires sont le solde créditeur minimum de leur compte-courant ouvert auprès de la banque centrale que les banques sont tenues d’entretenir.

Page 118: Economie Monétaire Et Bancaire

II- L’encadrement du crédit

• Il s’agit de limiter l’accroissement de

l’encours des crédits accordés par les

banque par voie réglementaire.

• Les autorités monétaires répartissent entre

toutes les banques la progression de

l’encours des crédits bancaires qu’elles

sont prêtes à accepter.

Page 119: Economie Monétaire Et Bancaire

III- L’action sur les taux de change

• L’état peut décider de régulariser les taux

de change soit:

– Par des interventions qui jouent le jeu du

marché des changes

– Ou d’interventions réglementaires qui visent à

contraindre ce même marché

Page 120: Economie Monétaire Et Bancaire

1- Les interventions jouant le jeu du

marché

• En temps ordinaire, les du taux d’intérêt se traduisent par des entrées et sorties de capitaux à court terme.

• Pour encourager les capitaux à entrer, il faut pratiquer une politique de taux plus élevés que ceux des places financières concurrentes.

• Pour les dissuader, il faut pratiquer une politique de taux plus faibles que les autres places.

Page 121: Economie Monétaire Et Bancaire

2- Le contrôle des change

• Le contrôle peut aller jusqu’à soumettre

toute opération d’achat ou de vente de

devise à autorisation administrative.

• L’état peut limiter les flux juger non

essentiels ou éviter les prises de positions

Page 122: Economie Monétaire Et Bancaire

IV- L’orientation sélective des

investissements

• Les institutions financières accordent leur

crédits en fonction de la rentabilité et du

risque.

• La politique sélective du crédit consiste de

la part des autorités publiques à modifier

le comportement spontané des institutions

financière existantes, soit à créer d’autres

institutions supposés prêter plus volontiers

aux catégories d’emprunteur digne

d’intérêt.