Echo Vert n°68

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Chers ami(e)s, Nous avons besoin d’une région qui réponde aux trois défis majeurs de notre temps : le défi social, le defi économique et le défi climatique et environnemental. Une région qui prenne à coeur l’avenir des Rhônalpins les plus modestes, qui soutienne les forces d’innovations de ses citoyens et travaille avec eux, une région qui soit enfin prète pour les échéances climatique, environnementales et économiques. ENSEMBLE, AVEC VOUS, AVEC LES CANDIDATS DE L’ISÈRE, AVEC PHILIPPE MEIRIEU, AYONS DE L’AMBITION POUR RHÔNE-ALPES ! Marie-Odile NOVELLI Tête de liste du rassemblement des écologistes en Isère L'ÉCH V e r t MARS 2010 www.lesverts38.org Le Journal des Verts de l'Isère N˚68 édition spéciale RÉGIONALES 2010 Journal trimestriel des Verts de l’Isère, Dir. de publ. : Christine GARNIER Imprimé chez TECHNIC COLOR 6 rue des Montagnes-de-Lans - Espace Comboire - 38130 ÉCHIROLLES ISSN : 1165-66-70 - N° CPPAP : 0313 P 11090t LES VERTS DE L’ISÈRE, 10 RUE MARX DORMOY 38000 GRENOBLE TEL : 09 71 49 91 52, [email protected] CONCOURS D’AUTRUCHES À COPENHAGUE L e Sommet de Copenhague est un échec. A tous points de vue. Cela ne sert à rien de se cacher derrière son petit doigt. L’organisation était cala- miteuse et le fonctionnement de l’ONU a montré des limites inquiétantes. Aucune des conditions d’un succès dans la lutte contre le dérèglement climatique n’a été atteinte : aucun objectif chiffré contraignant, aucun engagement ferme, rien sur la lutte contre la déforestation, sur l’intégration de l’agriculture, encore moins sur l’adaptation au changement climatique... même pas la création d’une organisation internationale pour suivre ces questions. Il y a le FMI pour la fi- nance, l’OMC pour le commerce... Rien pour l’environnement, qui est pourtant le bien commun planétaire par excel- lence. Les chefs d’Etats sont certes ve- nus, mais le monde entier est reparti bredouille... si ce n’est avec la promesse de se revoir ! Les enjeux commerciaux et diploma- tiques ont lamentablement pris le des- sus. Pourtant, la récente crise finan- cière avait semblé sonner le glas d’une vision rétrograde du développement. La conversion écologique de l’écono- mie semblait faire son chemin dans les esprits. Les citoyens se sont d’ailleurs mobilisés en masse pour faire pression sur les négociateurs. Mais le cadavre du capitalisme financier bouge encore. Ce sont deux conceptions du développe- ment qui s’affrontaient à Copenhague. La première est issue du passé. Les tenants de cette vision pensent que le mode de croissance à l’occidentale ne conduit pas forcément à la décroissance. Ils acceptent pour cela un recours au nucléaire, présenté comme une énergie propre, non émettrice de CO2. En réaffirmant leur foi en la croissance, les conservateurs parient que la technologie apportera les solutions. Cela permet de ne pas trop bouleverser nos modes de vie consuméristes. La voilà, la fameuse « croissance verte »... La seconde conception est moins agressive : elle prône un mode de dé- veloppement fondé sur de nouvelles technologies et de nouveaux modes de consommation pour réorienter le sys- tème de production. Il faudra bien que la production, le commerce, le transport et l’utilisation des énergies fossiles dé- croissent. D’autres productions, d’agri- cultures locales, de produits innovants issus de la recherche de pointe croitront. Le problème essentiel, c’est bien celui de la croissance des flux de marchandises et de matières premières qui pompent l’énergie de la planète. Ces flux devront aussi se réduire considérablement et en- trainer d’autres logiques de production et de consommation. On parle alors plus volontiers de «croissance sélective» ou de «décroissance sélective»... C’est cette conception émancipatrice de l’écologie que les Verts promeuvent. Pour que le scénario de Copenhague ne se répète pas, pour faire de Rhône-Alpes une région écologique et solidaire, pour tourner le dos aux sirènes de l’économie du passé, entrez dans la campagne des élections régionales avec la liste Europe- Ecologie. Vincent FOECHTERLÉ, porte parole des Verts de Grenoble édito Imp.T.C. 04 76 33 28 68 2010 : L’ANNÉE DES CHOIX ! E n 2010, le président du Conseil Général de l’Isère va devoir faire un choix. Tous les départements souffrent de la décentralisation, opérée par la droite sans les compensations financières prévues. Certains sont obligés de se limiter à leurs seules dépenses obligatoires, et menacés de faillite. L’Isère n’en est pas là, c’est un département riche, qui n’est pas endetté. Mais ses ressources stagnent : réforme de la taxe professionnelle, baisse des revenus sur les transactions immobilières…. En même temps, ses dépenses obligatoires augmentent : RSA, allocation d’autonomie… À l’heure où nous écrivons ces lignes, les socialistes prévoient de dépenser 9 millions d’euros supplémentaires en 2010 pour le projet inutile et ringard de rocade nord (études et acquisitions de terrain), et de rogner sur l’essentiel : réduction des aides aux crèches, baisse des subventions aux collèges, à l’animation sportive, aux agriculteurs, aux personnes handicapées, à la culture… Nous avons aussi des craintes pour les transports en commun (stabilité budgétaire qui mettrait en péril des projets, dont la ligne E de tram Grenoble/Saint-Egrève). Les travaux de protection contre les inondations seraient gelés, et même le soutien aux structures d’insertion serait affecté ! Aurait-on oublié la crise économique et la précarité qui augmente fortement ? Et l’ultimatum climatique signé par Mr Vallini pendant le sommet de Copenhague, fixant ainsi un objectif de - 40% d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 par rapport à 1990 ? La rocade nord aurait un bilan carbone négatif… Alors comment arriver à -40% en mettant tous ses moyens dans un tel projet ? Cette année, le choix qui s’offre est simple : un budget autoroutier et de restrictions, ou un budget écologiste et de gauche, que les élus Verts soutiendront jusqu’au bout. Le vote aura lieu le 26 mars. D’ici là, le président du Conseil Général devra choisir. Christine GARNIER Présidente des Verts de l’Isère

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Edition sspéciale Régionales 2010

Transcript of Echo Vert n°68

Chers ami(e)s,

Nous avons besoin d’une région qui réponde aux trois défis majeurs de notre temps : le défi social, le defi économique et le défi climatique et environnemental. Une région qui prenne

à coeur l’avenir des Rhônalpins les plus modestes, qui soutienne les forces d’innovations de ses citoyens et travaille avec eux, une région qui soit enfin prète pour les échéances climatique, environnementales et économiques.

ENSEMBLE, AVEC VOUS, AVEC LES CANDIDATS DE L’ISÈRE, AVEC PHILIPPE MEIRIEU, AYONS DE L’AMBITION POUR RHÔNE-ALPES !

Marie-Odile NOVELLITête de liste du rassemblement des écologistes en Isère

L'ÉCHVert

MA

RS 2010

www.lesverts38.org

Le Journal des Verts de l'Isère

N˚68

édition spéciale RÉGIONALES 2010Journal trimestriel des Verts de l’Isère, Dir. de publ. : Christine GARNIER

Imprimé chez TECHNIC COLOR 6 rue des Montagnes-de-Lans - Espace Comboire -

38130 ÉCHIROLLESISSN : 1165-66-70 - N° CPPAP : 0313 P 11090t

LES VERTS DE L’ISÈRE, 10 RUE MARX DORMOY 38000 GRENOBLE TEL : 09 71 49 91 52, [email protected]

CONCOURS D’AUTRUCHES À COPENHAGUE

Le Sommet de Copenhague est un échec. A tous points de vue. Cela ne sert à rien de se cacher derrière

son petit doigt. L’organisation était cala-miteuse et le fonctionnement de l’ONU a montré des limites inquiétantes.

Aucune des conditions d’un succès dans la lutte contre le dérèglement climatique n’a été atteinte : aucun objectif chiffré contraignant, aucun engagement ferme, rien sur la lutte contre la déforestation, sur l’intégration de l’agriculture, encore moins sur l’adaptation au changement climatique... même pas la création d’une organisation internationale pour suivre ces questions. Il y a le FMI pour la fi-nance, l’OMC pour le commerce... Rien pour l’environnement, qui est pourtant le bien commun planétaire par excel-lence. Les chefs d’Etats sont certes ve-nus, mais le monde entier est reparti bredouille... si ce n’est avec la promesse de se revoir !

Les enjeux commerciaux et diploma-tiques ont lamentablement pris le des-sus. Pourtant, la récente crise finan-cière avait semblé sonner le glas d’une vision rétrograde du développement. La conversion écologique de l’écono-mie semblait faire son chemin dans les esprits. Les citoyens se sont d’ailleurs mobilisés en masse pour faire pression sur les négociateurs. Mais le cadavre du capitalisme financier bouge encore. Ce sont deux conceptions du développe-ment qui s’affrontaient à Copenhague.

La première est issue du passé. Les tenants de cette vision pensent que le

mode de croissance à l’occidentale ne conduit pas forcément à la décroissance. Ils acceptent pour cela un recours au nucléaire, présenté comme une énergie propre, non émettrice de CO2. En réaffirmant leur foi en la croissance, les conservateurs parient que la technologie apportera les solutions. Cela permet de ne pas trop bouleverser nos modes de vie consuméristes. La voilà, la fameuse « croissance verte »...

La seconde conception est moins agressive : elle prône un mode de dé-veloppement fondé sur de nouvelles technologies et de nouveaux modes de consommation pour réorienter le sys-tème de production. Il faudra bien que la production, le commerce, le transport et l’utilisation des énergies fossiles dé-croissent. D’autres productions, d’agri-cultures locales, de produits innovants issus de la recherche de pointe croitront. Le problème essentiel, c’est bien celui de la croissance des flux de marchandises et de matières premières qui pompent l’énergie de la planète. Ces flux devront aussi se réduire considérablement et en-trainer d’autres logiques de production et de consommation. On parle alors plus volontiers de «croissance sélective» ou de «décroissance sélective»... C’est cette conception émancipatrice de l’écologie que les Verts promeuvent.

Pour que le scénario de Copenhague ne se répète pas, pour faire de Rhône-Alpes une région écologique et solidaire, pour tourner le dos aux sirènes de l’économie du passé, entrez dans la campagne des élections régionales avec la liste Europe-Ecologie.

Vincent FOECHTERLÉ, porte parole des Verts

de Grenoble

édito

Imp.

T.C.

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76 3

3 28

68

2010 :L’ANNÉE DES CHOIX !

E n 2010, le président du Conseil Général de l’Isère va devoir faire un choix.Tous les départements souffrent de la décentralisation,

opérée par la droite sans les compensations financières prévues. Certains sont obligés de se limiter à leurs seules dépenses obligatoires, et menacés de faillite. L’Isère n’en est pas là, c’est un département riche, qui n’est pas endetté. Mais ses ressources stagnent : réforme de la taxe professionnelle, baisse des revenus sur les transactions immobilières…. En même temps, ses dépenses obligatoires augmentent : RSA, allocation d’autonomie…

À l’heure où nous écrivons ces lignes, les socialistes prévoient de dépenser 9 millions d’euros supplémentaires en 2010 pour le projet inutile et ringard de rocade nord (études et acquisitions de terrain), et de rogner sur l’essentiel : réduction des aides aux crèches, baisse des subventions aux collèges, à l’animation sportive, aux agriculteurs, aux personnes handicapées, à la culture… Nous avons aussi des craintes pour les transports en commun (stabilité budgétaire qui mettrait en péril des projets, dont la ligne E de tram Grenoble/Saint-Egrève). Les travaux de protection contre les inondations seraient gelés, et même le soutien aux structures d’insertion serait affecté ! Aurait-on oublié la crise économique et la précarité qui augmente fortement ?

Et l’ultimatum climatique signé par Mr Vallini pendant le sommet de Copenhague, fixant ainsi un objectif de - 40% d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 par rapport à 1990 ? La rocade nord aurait un bilan carbone négatif… Alors comment arriver à -40% en mettant tous ses moyens dans un tel projet ?

Cette année, le choix qui s’offre est simple : un budget autoroutier et de restrictions, ou un budget écologiste et de gauche, que les élus Verts soutiendront jusqu’au bout. Le vote aura lieu le 26 mars. D’ici là, le président du Conseil Général devra choisir.

Christine GARNIER

Présidente des Verts de l’Isère

Le traitement de nos déchets ménagers et industriels est un sujet sur lequel tout le monde s’accorde à dire qu’il

est actuellement nécessaire, puisque nous ne savons pas encore faire « Zéro déchet ».

Mais cela ne doit en aucun cas entacher notre environnement direct de vie : il doit se faire dans un cadre sécurisé et à distance raisonnable des habitations.

Et pourtant, cette chose impensable peut voir le jour prochainement à proximité d’un groupe scolaire de Montalieu-Vercieu et d’une école primaire et des habitations de Bouvesse-Quirieu deux communes limitrophes qui appartiennent à la communauté de communes des Couleurs, dans le Nord Isère.

La société CHIMIREC veut installer une unité de tri et de traitement de déchets ménagers et industriels dangereux (416 références), dans la petite zone d’activités de Bouvesse-Quirieu. Cette zone se trouve à proximité d’une cimenterie mais aussi à moins de 250m des premières habitations et à moins de 600m du groupe scolaire de Bouvesse-Quirieu et Montalieu-Vercieu.

L’association locale « Sans Nature pas de Futur », forte du soutien de 2250 personnes, n’a de cesse de clamer les incohérences liées à cette installation mais elle se heurte à des élus communaux qui semblent décider à tout faire pour que l’installation se fasse (CHIMIREC avait tenté en vain de s’installer sur la commune de Villemoirieu).

À moins de 10 km, à Arandon, dans la même communauté de communes, il existe un autre site, suffisamment vaste, qui répond en tous points aux normes de sécurité en vigueur. Le rapport du Commissaire enquêteur n’a jamais fait mention de la possibilité d’implanter cette installation à Arandon.

Les Verts du Nord de l’Isère se sont exprimés nettement contre cette installation qui va contre les règles de sécurité et d’environnement :

- rotation journalière de 80 à 120 camions

- nappe phréatique sub-affleurante

- nuisance sonore des broyeurs (110 décibels prévus sur le site)

- émanation des fumées en cas d’incident, qui seront poussée par les vents dominants en direction du centre de Bouvesse et de ses habitations

- non prise en compte des conséquences sur la faune

- pompiers locaux non formés au risque de feu de ce type produit.

Le traitement de nos déchets ménagers et industriels dangereux reste nécessaire, mais nous ne pouvons pas accepter que cela se fasse au détriment de règles élémentaires de vie, à savoir le respect de l’environnement (la faune et la flore), la qualité de l’air que nous respirons chaque jour, notre santé et celle de nos enfants.

F. BOUREN

3 QUESTIONS À LIONEL COIFFARD,

1ER ADJOINT VERT AU MAIRE DE VIZILLE

QUEL EST TON RÔLE À LA MAIRIE DE VIZILLE ?

Lionel COIFFARD : Notre équipe a essayé de rendre cohérent chaque secteur municipal. Avant l’élection nous avions défini une commission Aménagement de la cité qui recoupe urbanisme, habitat, assainissement (souci majeur), déplacements, bâ-timents publics, énergie et risques majeurs.Ma délégation d’adjoint au maire est très étendue et la commission compte trois délégués (habitat-éner-gie, risques majeurs, et déplace-ments-transports confié à Denis Ha-mel autre élu Vert).

QUELS PROJETS MARQUANTS AVEZ-VOUS ENTREPRIS À VIZILLE ?

Nous avons ouvert simultanément tous les dossiers sans prioriser. Une situation particulière parce que l’équipe précédente était en roue libre depuis près de 10 ans et beaucoup de sujets aussi bien dans le domaine social, le quotidien étaient en panne. Nous ouvrons cet été une épicerie sociale qui concrétise la réflexion sur la paupérisation d’une partie des familles. Nous reprenons le travail de développement de l’habitat, Vizille a 23% de logements sociaux, nous voulons construire mais nous sommes entourés de problèmes (Ruines de Séchilienne, risque inondation de la Romanche et ses digues du 19ème siècle, risque industriel de l’usine Seveso de Jarrie, effondrements ici ou là).En matière d’aménagements nous requalifions massivement l’espace public pour réintroduire la place du piéton. Nous préparons l’installation (été 2011) d’une véritable petite gare routière avec Transisère pour intensifier le réseau de bus Grenoble-Vizille (un départ toutes les 7 minutes) ce qui devrait faire décroitre les files de voitures des migrants.Nous avons fait avec la population, associée en permanence dans un réseau de conseils de quartier, une priorité de l’assainissement. Nous avons trouvé une situation honteuse : 95% des égouts dans la Romanche,

en 2010 nous en sommes à 90% mais en 2011-2012 nous raccorderons un grand quartier peuplé et nous descendrons à 60%. Cela impose des travaux de voirie colossaux et une recherche compliquée de financements. J’espère, en fin de mandat, passer la barre des 50% de rejet.

QUEL REGARD PORTES-TU AUJOURD’HUI SUR VOTRE ACTION ?

Notre équipe très volontariste était bien préparée. Nous savions ce que nous voulions et nous n’avons pas perdu de temps à définir en début de mandat les orientations. Nous devons adapter l’organisation professionnelle des services et cela est laborieux. Mais c’est normal c’est de l’humain. La décision politique peut être ralentie de façon dangereuse par les conditions techniques de mise en œuvre, il faut beaucoup expliquer.Nous avons également à tenir compte, dans une équipe de 23 élu(e)s, de sensibilités variées. Il se dégage, aujourd’hui, autour de l’écologie po-litique, que les trois élus Vert(e)s - deux adjoint(e)s, un délégué -, por-tent, un rassemblement de fond que les autres élus proches du rassem-blement écologiste actuel, du Front de Gauche, et quelques personnes voisines de NPA, reconnaissent. Nous avons convaincu que nous avi-ons une vraie logique, une cohérence qui ne se retrouve pas ailleurs.

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DÉCHETS DANGEREUX… CHIMIREC, UN PROJET À REVOIR

3 QUESTIONS À SÉBASTIEN ROGEZ,

ANIMATEUR DE LA COMMISSION HANDICAP DES VERTS DE L’ISÈRE

TU ES ANIMATEUR DE LA COMMISSION HANDICAP DES VERTS DE L’ISERE, QUELLE EST TA MISSION ?

Sébastien ROGEZ : Ma mission est de répertorier les problèmes concernant le handicap afin d’améliorer la situation des personnes en situation de handicap. Cette mission se fait en lien avec les associations et les élus locaux qui s’occupent des différentes formes d’handicap : qu’il soit mental, physique ou sensoriel. L’accessibilité des transports en commun, ainsi que les aménagements urbains sont l’une des tâches principales sur laquelle porte notre travail au quotidien. Au sein de la commission, nous veillons à ce que la loi sur le Handicap de 2005 soit effectivement appliquée. Il y a un travail colossal à faire !

QUEL REGARD PORTES-TU SUR LE TRAVAIL DES ECOLOGISTES À LA REGION ?

Marie-Odile NOVELLI a bien travaillé sur ces questions. Elle est très à l’écoute des personnes en situation de handicap.

On espère les conseillers régionaux écologistes nombreux pour avancer plus rapidement sur ces questions au niveau régional. La Région a mis en place une charte qualitative d’accueil en formation des personnes en situation de handicap. C’est un grand progrès ! Les progrès viennent aussi du fait que cette « compétence » handicap est mise en œuvre de manière transversale au sein de différentes compétences du conseil régional. Elle n’est donc pas « hors sol », c’est-à-dire déconnectée du terrain, les questions du handicap sont portées dans la formation, le transport, le logement, les solidarités etc.

Quelque soit le domaine d’application, tout le monde y gagne. Pour citer un exemple sur l’agglomération grenobloise : on a observé que la mise en accessibilité des

tramways aux fauteuils roulants (de plus larges ouvertures) accroît la rapidité du réseau. Deuxième exemple : on oublie que les télécommandes, dont tout le monde se sert aujourd’hui, ont été conçues d’abord pour des personnes qui ne pouvaient pas se lever ! On pourrait citer bien d’autres exemples…

QUELLES SONT LES PROPOSITIONS QUI TE TIENNENT À CŒUR ?

Localement, la maison de l’autonomie a besoin de plus de personnes pour traiter les demandes. Aussi, les personnes souffrant de handicap doivent être parties prenantes des décisions qui les concernent, ainsi il faut généraliser la mise en place de commissions d’accessibilité au niveau péri-urbain et urbain. Car qui, mieux que les personnes en situation de handicap, peuvent s’exprimer sur les types d’aménagements et sur la qualité des politiques mises en œuvre à leur égard ? Cette « expertise » que nous pouvons apporter est essentielle pour le bon fonctionnement et la mise en place d’infrastructures. À plus long terme, il faut continuer l’aménagement des TER et accroitre le nombre de places pour fauteuils à bord. L’accessibilité des gares est aussi un vaste chantier sur lequel les écologistes doivent continuer à insuffler leur dynamisme.

La permanence de la Commission Handicap des Verts de l’Isère se tient au local des Verts de l’Isère tous les mardis de 15h à 17h, plus d’infos 04 76 09 83 01.

Rhône-Alpeshttp://rhone-alpes.regions-europe-ecologie.fr/

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