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Ministère de l'Economiedes Finances el de l'Industrie

^ DRIRE REUNION

Region Reunion

Cartographie des risques géologiquesCartographie de l^aléa *^mouvements de terrain '^

Commune de Salazie

Echelle : 1/25 000

Octobre 199696 REU 47

SGN R 39 133

-~~:S.Î:J.:? "''I

12. DCC. 1997

tBmUOTHÎÔTTF

BRGML rVTïtPRiSE Mj STRVCE DE LA TERRE

Ministère de l'Economiedes Finances el de l'Industrie

^ DRIRE REUNION

Region Reunion

Cartographie des risques géologiquesCartographie de l^aléa *^mouvements de terrain '^

Commune de Salazie

Echelle : 1/25 000

Octobre 199696 REU 47

SGN R 39 133

-~~:S.Î:J.:? "''I

12. DCC. 1997

tBmUOTHÎÔTTF

BRGML rVTïtPRiSE Mj STRVCE DE LA TERRE

Cartographie de l'aléa « mouvements de terrain » Commune de Salazie

Résumé

Dans le cadre de ses actions de service public, le BRGM a engagé la réalisation d'unecartographie communale des aléas naturels «mouvements de terrain», à l'échelle 1/25000.Chaque commune est traitée individuellement. Cette cartographie constitue un documentd'orientation en matière d'aménagement du territoire. Elle répond aussi aux objectifs de laLoi du 22 juillet 1987 relative à la Prévention des Risques Majeurs qui définit les rôlesrespectifs des communes et de l'Etat en la matière. Elle correspond également aux directivesdu Ministère de l'Environnement en ce qui conceme la représentation cartographique desrisques naturels.

Cette opération est cofinancée par le Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie,d'une part, et le Conseil Régional de la Réunion d'autre part (convention DEAT3/960410,notifiée le 23 juillet 1996).

La commune de SALAZIE, d'une superficie de 10 km^ comprend la totalité du cirque deSalazie, vaste effondrement de forme circulaire sur les flancs du Piton des Neiges. Le plateaude Bélouve, sur le flanc Est fait également partie de la commune. Habitée depuis 1830 environ,elle compte aujourd'hui une population de 8000 habitants.

La commune est accessible par la route départementale 48 qui emprunte les gorges de la rivièredu Mât depuis la côte Est. Le cirque, délimité par un rempart abrupt de plusieurs centaines demètres de hauteur, est découpé en une mosaïque d'îlets, petits plateaux sur lesquels se sontinstallées les populations. L'activité est essentiellement agricole et artisanale, avec uneouverture au tourisme de plus en plus importante.

Les mouvements de terrain recensés dans le cirque ont un caractère exceptionnel. Ilscomportent :

- des mouvements lents et continus (mouvement de grande ampleur à Hellbourg et(jrand Ilet par exemple), qui créent des désordres sur les infrastructures ;

- des mouvements marqués par des phases d'accélération brutale, des ruptures, qui ontalors un caractère catastrophique. Le "déclencheur" est l'eau et/ou des secousses

sismiques éventuelles.

Par le nombre de victimes, certains mouvements de terrain ont marqué l'histoire récente ducirque. La plus grande catastrophe s'est produite à (jrand Sable en 1875, lors d'un écroulementde grand ampleur d'un volume de 18 millions de m^ (63 victimes). Depuis, d'autrescatastrophes ont eu lieu, des familles ont été ensevelies ou emportées par des coulées de boueset de blocs à la suite de pluies diluviennes liées à des dépressions tropicales (en 1926, 1948,1980).

Rapport BRGM 96 REU 47 -R 39133


Résumé

Dans le cadre de ses actions de service public, le BRGM a engagé la réalisation d'unecartographie communale des aléas naturels «mouvements de terrain», à l'échelle 1/25000.Chaque commune est traitée individuellement. Cette cartographie constitue un documentd'orientation en matière d'aménagement du territoire. Elle répond aussi aux objectifs de laLoi du 22 juillet 1987 relative à la Prévention des Risques Majeurs qui définit les rôlesrespectifs des communes et de l'Etat en la matière. Elle correspond également aux directivesdu Ministère de l'Environnement en ce qui conceme la représentation cartographique desrisques naturels.

Cette opération est cofinancée par le Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie,d'une part, et le Conseil Régional de la Réunion d'autre part (convention DEAT3/960410,notifiée le 23 juillet 1996).

La commune de SALAZIE, d'une superficie de 10 km^ comprend la totalité du cirque deSalazie, vaste effondrement de forme circulaire sur les flancs du Piton des Neiges. Le plateaude Bélouve, sur le flanc Est fait également partie de la commune. Habitée depuis 1830 environ,elle compte aujourd'hui une population de 8000 habitants.

La commune est accessible par la route départementale 48 qui emprunte les gorges de la rivièredu Mât depuis la côte Est. Le cirque, délimité par un rempart abrupt de plusieurs centaines demètres de hauteur, est découpé en une mosaïque d'îlets, petits plateaux sur lesquels se sontinstallées les populations. L'activité est essentiellement agricole et artisanale, avec uneouverture au tourisme de plus en plus importante.

Les mouvements de terrain recensés dans le cirque ont un caractère exceptionnel. Ilscomportent :

- des mouvements lents et continus (mouvement de grande ampleur à Hellbourg et(jrand Ilet par exemple), qui créent des désordres sur les infrastructures ;

- des mouvements marqués par des phases d'accélération brutale, des ruptures, qui ontalors un caractère catastrophique. Le "déclencheur" est l'eau et/ou des secousses

sismiques éventuelles.

Par le nombre de victimes, certains mouvements de terrain ont marqué l'histoire récente ducirque. La plus grande catastrophe s'est produite à (jrand Sable en 1875, lors d'un écroulementde grand ampleur d'un volume de 18 millions de m^ (63 victimes). Depuis, d'autrescatastrophes ont eu lieu, des familles ont été ensevelies ou emportées par des coulées de boueset de blocs à la suite de pluies diluviennes liées à des dépressions tropicales (en 1926, 1948,1980).


Cartographie de l'aléa « mouvements de terrain » - Commune de Salazie

Typologie des mouvements de terrainLes mouvements de terrain recensés dans le cirque comprennent :

- les écroulements et chutes de blocs dans les remparts et les gorges. Ils forment des chaos ouéboulis au pied des remparts et des fortes pentes ;

- les déboulés et les laves torrentielles qui se forment à la périphérie des îlets (plateaux) ;

- les glissements de grande ampleur, mouvements lents d'extension kilométrique (glissementsde Mare à Poule d'Eau, d'Ilet à Vidot, d'Atimor, de Mare d'Affouche, de (jrand Ilet, deMare à Goyave) ;

- les phénomènes d'érosion dans les ravines et rivières. Le surcreusement des cours d'eaudéstabilise les flancs des ravines qui se transforment en «bad lands » et glissent vers l'avalpour recouvrer un "pseudo" profil d'équilibre.

Cartographie de Taléa à l'échelle 1/25000Le zonage proposé comporte 3 niveaux d'aléas principaux I, II, III avec des sous classes pourles niveaux moyens et élevés II a, II b et III a, III b.

=i> Le niveau I correspond à des secteurs stables où les « mouvements de terrain » recensés

sont rares et de faible ampleur. Dans le cirque, aucune zone n'est classée en I. Seule laforêt de Bélouve, située en dehors du cirque, est classée en niveau I.

=> Le niveau II exprime un aléa moyen.

Le niveau II a traduit une exposition à des mouvements de terrain de faible ampleur quinécessite de prendre des dispositions particulières. Ces zones, situées sur les principauxplateaux à l'intérieur du cirque, sont soumises à des phénomènes d'affaissement, de

ravinement. Elles devraient permettre d'accueillir les aménagements nécessaires au

développement du cirque, sous réserve d'une prise en compte des phénomènes connus.Elles sont localisées à Camp Lilas, Bois de Pomme, Mare à citrons. Mare à vielle Place,(jrand Ilet, Mare à Martin, Hellbourg, Ilet à Vidot et Mare à Poule d'Eau.

Le niveau II b signale une exposition potentielle à des mouvements de terrain. Le manqued'informations sur l'occurrence des phénomènes fait que le diagnostic est incertain.L'aménagement de ces secteurs (¡mplantation de nouvelles infrastructures ou de nouvellesconstructions) sera subordonné à des analyses préalables précisant l'ampleur et l'extensiondes phénomènes « mouvements de terrain » et à la mise en oeuvre de protections contrel'aléa. Les principaux secteurs à protéger ou à surveiller sont les bordures des îlets, les piedsde versants .

Ont été classés en II b les sites suivants : le village de Salazie, le village de Mare à Martin, leplateau de Mare à Goyave, les plateaux instables tel que le Fond de Rond Point.

Rapport BRGM 96 REU 47 - R 39133


Typologie des mouvements de terrainLes mouvements de terrain recensés dans le cirque comprennent :

- les écroulements et chutes de blocs dans les remparts et les gorges. Ils forment des chaos ouéboulis au pied des remparts et des fortes pentes ;

- les déboulés et les laves torrentielles qui se forment à la périphérie des îlets (plateaux) ;

- les glissements de grande ampleur, mouvements lents d'extension kilométrique (glissementsde Mare à Poule d'Eau, d'Ilet à Vidot, d'Atimor, de Mare d'Affouche, de (jrand Ilet, deMare à Goyave) ;

- les phénomènes d'érosion dans les ravines et rivières. Le surcreusement des cours d'eaudéstabilise les flancs des ravines qui se transforment en «bad lands » et glissent vers l'avalpour recouvrer un "pseudo" profil d'équilibre.

Cartographie de Taléa à l'échelle 1/25000Le zonage proposé comporte 3 niveaux d'aléas principaux I, II, III avec des sous classes pourles niveaux moyens et élevés II a, II b et III a, III b.

=i> Le niveau I correspond à des secteurs stables où les « mouvements de terrain » recensés

sont rares et de faible ampleur. Dans le cirque, aucune zone n'est classée en I. Seule laforêt de Bélouve, située en dehors du cirque, est classée en niveau I.

=> Le niveau II exprime un aléa moyen.

Le niveau II a traduit une exposition à des mouvements de terrain de faible ampleur quinécessite de prendre des dispositions particulières. Ces zones, situées sur les principauxplateaux à l'intérieur du cirque, sont soumises à des phénomènes d'affaissement, de

ravinement. Elles devraient permettre d'accueillir les aménagements nécessaires au

développement du cirque, sous réserve d'une prise en compte des phénomènes connus.Elles sont localisées à Camp Lilas, Bois de Pomme, Mare à citrons. Mare à vielle Place,(jrand Ilet, Mare à Martin, Hellbourg, Ilet à Vidot et Mare à Poule d'Eau.

Le niveau II b signale une exposition potentielle à des mouvements de terrain. Le manqued'informations sur l'occurrence des phénomènes fait que le diagnostic est incertain.L'aménagement de ces secteurs (¡mplantation de nouvelles infrastructures ou de nouvellesconstructions) sera subordonné à des analyses préalables précisant l'ampleur et l'extensiondes phénomènes « mouvements de terrain » et à la mise en oeuvre de protections contrel'aléa. Les principaux secteurs à protéger ou à surveiller sont les bordures des îlets, les piedsde versants .

Ont été classés en II b les sites suivants : le village de Salazie, le village de Mare à Martin, leplateau de Mare à Goyave, les plateaux instables tel que le Fond de Rond Point.



=>Le niveau III indique une présomption d'exposition forte pouvant conduire à des situationsde danger pour les populations.Les zones d'aléa élevé sont les remparts et leur piémont, les pentes périphériques auxplateaux, les ravines et leurs pentes associées.

Le niveau III a exprime un degré moins élevé, notamment en raison de la pente faible.

Les zones III b sont des espaces où l'érosion est active et où la présomption dephénomènes dangereux est élevée à très élevée.

RecommandationsLes actions à conduire sur la commune sont de plusieurs ordres.

A court terme, elles concement :

- la protection des populations situées dans les zones III par une évaluation des situations dedanger (danger permanent, danger temporaire, danger à moyen terme lié à une érosionrégressive, danger maîtrisable...) ;

- l'élaboration de documents visant à réglementer et maîtriser l'occupation des sols dans les

zones II a ;

- les diagnostics à réaliser sur les secteurs incertains en zone Ht, afin de protéger lespopulations si le risque s'aggravait, ou d'implanter des aménagements dans ces secteurs si ce

risque s'avère maîtrisable.

A moyen et long terme :

- des actions d'amélioration du réseau routier seront nécessaires. La vulnérabilité des îlets(vTilnérabilités humaine et économique) est très dépendante de l'exposition du réseau routier,c'est à dire des conditions d'accessibilité à ces zones d'activité (Grand Ilet, Hellbourg,...).

- des actions de lutte contre l'érosion devront être poursuivies et étendues aux zones habitées.

L'enfoncement du réseau hydrographique provoque une déstabilisation des versants abruptsdes ravines et, par suppression de la butée de pied, une réactivation des mouvements de grandeampleur (glissement de Mare à Poule d'Eau, de Grand Ilet, de Mare à Goyave), de l'érosiondes bordures des plateaux.Ces mouvements de grande ampleur et les phénomènes d'érosion doivent être surveillés. Leurévolution conditionne le potentiel de développement du cirque.

Ce programme d'actions qui vise à réduire les risques devrait être accompagné d'un dispositifde gestion des crises. Ces phénomènes naturels se déclenchent ou se réactivent sous certainesconditions.Certaines zones sont exposées lors de pluies brèves de forte intensité (chutes de blocs dans les

gorges de la rivière du Mât qui se déclenchent lors de pluies de forte intensité) tandis qued'autres ne le seront qu'après des périodes de pluviosité extrême comme l'avait été le plateaude (jrand Ilet lors du passage de la dépression Hyacinthe en 1980 (5 mètres en 20 jours).

Rapport DRGM 96 REU 47 - R 39133


=>Le niveau III indique une présomption d'exposition forte pouvant conduire à des situationsde danger pour les populations.Les zones d'aléa élevé sont les remparts et leur piémont, les pentes périphériques auxplateaux, les ravines et leurs pentes associées.

Le niveau III a exprime un degré moins élevé, notamment en raison de la pente faible.

Les zones III b sont des espaces où l'érosion est active et où la présomption dephénomènes dangereux est élevée à très élevée.

RecommandationsLes actions à conduire sur la commune sont de plusieurs ordres.

A court terme, elles concement :

- la protection des populations situées dans les zones III par une évaluation des situations dedanger (danger permanent, danger temporaire, danger à moyen terme lié à une érosionrégressive, danger maîtrisable...) ;

- l'élaboration de documents visant à réglementer et maîtriser l'occupation des sols dans les

zones II a ;

- les diagnostics à réaliser sur les secteurs incertains en zone Ht, afin de protéger lespopulations si le risque s'aggravait, ou d'implanter des aménagements dans ces secteurs si ce

risque s'avère maîtrisable.

A moyen et long terme :

- des actions d'amélioration du réseau routier seront nécessaires. La vulnérabilité des îlets(vTilnérabilités humaine et économique) est très dépendante de l'exposition du réseau routier,c'est à dire des conditions d'accessibilité à ces zones d'activité (Grand Ilet, Hellbourg,...).

- des actions de lutte contre l'érosion devront être poursuivies et étendues aux zones habitées.

L'enfoncement du réseau hydrographique provoque une déstabilisation des versants abruptsdes ravines et, par suppression de la butée de pied, une réactivation des mouvements de grandeampleur (glissement de Mare à Poule d'Eau, de Grand Ilet, de Mare à Goyave), de l'érosiondes bordures des plateaux.Ces mouvements de grande ampleur et les phénomènes d'érosion doivent être surveillés. Leurévolution conditionne le potentiel de développement du cirque.

Ce programme d'actions qui vise à réduire les risques devrait être accompagné d'un dispositifde gestion des crises. Ces phénomènes naturels se déclenchent ou se réactivent sous certainesconditions.Certaines zones sont exposées lors de pluies brèves de forte intensité (chutes de blocs dans les

gorges de la rivière du Mât qui se déclenchent lors de pluies de forte intensité) tandis qued'autres ne le seront qu'après des périodes de pluviosité extrême comme l'avait été le plateaude (jrand Ilet lors du passage de la dépression Hyacinthe en 1980 (5 mètres en 20 jours).

Rapport DRGM 96 REU 47 - R 39133


Dans le cadre de l'élaboration d'un dispositifde gestion du risque dans le cirque, les situationsde danger devront être évaluées en fonction des conditions hydroclimatiques et des typesd'aléa. En particulier, hormis les alertes cycloniques, les alertes "fortes pluies" devraient êtreeffectives, ou renforcées, sur les sites les plus exposés (exemple : système d'alerte spécifique aucollège Lacaussade).

La synthèse des observations est présentée sous forme cartographique, hors texte, à l'échelle1/25 000' :

- carte des aléas ;

- carte des risques (aléas + enjeux).

En annexe, des fiches synthétiques récapitulent, par unité géographique, la problématique deszones exposées (19 fiches).



Dans le cadre de l'élaboration d'un dispositifde gestion du risque dans le cirque, les situationsde danger devront être évaluées en fonction des conditions hydroclimatiques et des typesd'aléa. En particulier, hormis les alertes cycloniques, les alertes "fortes pluies" devraient êtreeffectives, ou renforcées, sur les sites les plus exposés (exemple : système d'alerte spécifique aucollège Lacaussade).

La synthèse des observations est présentée sous forme cartographique, hors texte, à l'échelle1/25 000' :

- carte des aléas ;

- carte des risques (aléas + enjeux).

En annexe, des fiches synthétiques récapitulent, par unité géographique, la problématique deszones exposées (19 fiches).



Sommaire

1. INTRODUCTION 8

2. PRÉSENTATION DE LA COMMUNE 9

3. DESCRIPTION DU MILIEU PHYSIQUE 10

3.1 CADRE GEOGRAPHIQUE 10

3.2 LES UNITES GEOGRAPHIQUES 11

3.3 GEOLOGIE DE LA COMMUNE 13

3.3.1 Les formations volcaniques du Piton des Neiges 13

3.3.2 Les formations détritiques 13

3.4 APERÇU CLIMATOLOGIQUE 15

4. LES ALÉAS GÉOLOGIQUES « MOUVEMENTS DE TERRAINS » 16

4.1 METHODOLOGIE DE LA CARTOGRAPHIE 16

4.2 LES MOUVEMENTS DE TERRAIN DANS LE CIRQUE DE SALAZIE 19

4.2.1 Les mouvements dans les remparts 1 9

4.2.2 Les mouvements sur les plateaux et îlets 204.2.3 Dans les ravines 2 1

4.3 CARTE DE L'ALEAS « MOUVEMENTS DE TERRAIN » 22

5. ENJEUX ET VULNÉRABILITÉ 23

5.1 LE RESEAU ROUTIER 23

5.2 HABITAT ET ACTIVITES DE LA COMMUNE 23

5.3 LES MILIEUX NATURELS 24

5.4 LE SCHEMA D'AMENAGEMENT REGIONAL 24

6. LES RISQUES IDENTIFIÉS 25

6.1 LES TYPES DE RISQUES 25

6.2 ACTIONS A ENGAGER DANS LES ZONES A RISQUE MOYEN ET ELEVE (DEGRE II ET ni)266.2. 1 Gestion des situations dc danger dans les secteurs à aléas élevés III a et III b 266.2.2 Dispositions concemant les secteurs constructibles II a 266.2.3 Evaluation des diagnostics sur les zones incertaines II b 266.2.4 Recommandations vis-à-vis de la lutte contre l'érosion 27



Sommaire

1. INTRODUCTION 8

2. PRÉSENTATION DE LA COMMUNE 9

3. DESCRIPTION DU MILIEU PHYSIQUE 10

3.1 CADRE GEOGRAPHIQUE 10

3.2 LES UNITES GEOGRAPHIQUES 11

3.3 GEOLOGIE DE LA COMMUNE 13

3.3.1 Les formations volcaniques du Piton des Neiges 13

3.3.2 Les formations détritiques 13

3.4 APERÇU CLIMATOLOGIQUE 15

4. LES ALÉAS GÉOLOGIQUES « MOUVEMENTS DE TERRAINS » 16

4.1 METHODOLOGIE DE LA CARTOGRAPHIE 16

4.2 LES MOUVEMENTS DE TERRAIN DANS LE CIRQUE DE SALAZIE 19

4.2.1 Les mouvements dans les remparts 1 9

4.2.2 Les mouvements sur les plateaux et îlets 204.2.3 Dans les ravines 2 1

4.3 CARTE DE L'ALEAS « MOUVEMENTS DE TERRAIN » 22

5. ENJEUX ET VULNÉRABILITÉ 23

5.1 LE RESEAU ROUTIER 23

5.2 HABITAT ET ACTIVITES DE LA COMMUNE 23

5.3 LES MILIEUX NATURELS 24

5.4 LE SCHEMA D'AMENAGEMENT REGIONAL 24

6. LES RISQUES IDENTIFIÉS 25

6.1 LES TYPES DE RISQUES 25

6.2 ACTIONS A ENGAGER DANS LES ZONES A RISQUE MOYEN ET ELEVE (DEGRE II ET ni)266.2. 1 Gestion des situations dc danger dans les secteurs à aléas élevés III a et III b 266.2.2 Dispositions concemant les secteurs constructibles II a 266.2.3 Evaluation des diagnostics sur les zones incertaines II b 266.2.4 Recommandations vis-à-vis de la lutte contre l'érosion 27



Liste des figures

Figure 1 Situation de la commune 9

Figure 2 Carte du découpage communal en unités "géographiques" 12

Figure 3 Coupe géologique schématique du cirque de Salazie 14

Figure 4 Lame d'eau moyenne annuelle de 1971 à 1995 15

Figure 5 L'écroulement de Cîrand Sable en 1875 19

Liste des tableaux

Tableau 1 Différents niveaux d'aléas 18

Bibliographie(principaux ouvrages de référence)

Chevallier L. - Structures et évolution du volcan du Piton des Neiges. Leurs relations avec les

stmctures du bassin des Mascareignes (Thèse 3ème cycle Grenoble 1979).

Humbert M., Pasquet R., Stieltjes L. - Les risques géologiques dans les cirques de Salazie etde Cilaos (Ile de la Réunion) (Etude BRGM 1981).

Haurie J.L. - Géodynamique des cirques de la Réunion. Implications géotechniques et stabilitédes versants (thèse 3*"" cycle Grenoble 1987).

Kieffer G. - Evolution dynamique et stmcturale récente du Piton des Neiges . Le volcanisme de

la Réunion ( Monographie Nov. 1990).

Pinchinot H. - Etude géologique des formations superficielles et du proche substratum à GrandIlet. Application à la cartographie du risque de mouvement de terrain (thèse 3 ème cycleGrenoble 1984).

Annexes

Fiches récapitulatives des unités "géographiques"

Hors texte :

- Carte des aléas à l'échelle 1/ 25000

- Carte des risques à l'échelle 1/ 25000



Liste des figures

Figure 1 Situation de la commune 9

Figure 2 Carte du découpage communal en unités "géographiques" 12

Figure 3 Coupe géologique schématique du cirque de Salazie 14

Figure 4 Lame d'eau moyenne annuelle de 1971 à 1995 15

Figure 5 L'écroulement de Cîrand Sable en 1875 19

Liste des tableaux

Tableau 1 Différents niveaux d'aléas 18

Bibliographie(principaux ouvrages de référence)

Chevallier L. - Structures et évolution du volcan du Piton des Neiges. Leurs relations avec les

stmctures du bassin des Mascareignes (Thèse 3ème cycle Grenoble 1979).

Humbert M., Pasquet R., Stieltjes L. - Les risques géologiques dans les cirques de Salazie etde Cilaos (Ile de la Réunion) (Etude BRGM 1981).

Haurie J.L. - Géodynamique des cirques de la Réunion. Implications géotechniques et stabilitédes versants (thèse 3*"" cycle Grenoble 1987).

Kieffer G. - Evolution dynamique et stmcturale récente du Piton des Neiges . Le volcanisme de

la Réunion ( Monographie Nov. 1990).

Pinchinot H. - Etude géologique des formations superficielles et du proche substratum à GrandIlet. Application à la cartographie du risque de mouvement de terrain (thèse 3 ème cycleGrenoble 1984).

Annexes

Fiches récapitulatives des unités "géographiques"

Hors texte :

- Carte des aléas à l'échelle 1/ 25000

- Carte des risques à l'échelle 1/ 25000



L Introduction

Dans le cadre de ses actions de service public, Le BRGM a engagé une cartographiecommunale des aléas naturels « mouvements de terrain », à l'échelle 1/25000.

Cette cartographie constitue un document support, d'orientation en matièred'aménagement du territoire. Chaque commune est traitée individuellement.

Elle répond ainsi aux objectifs de la Loi du 22 juillet 1987 relative à la Prévention des

Risques Majeurs qui définit les rôles respectifs des communes et de l'Etat en la matière, ainsiqu'aux directives du Ministère de l'Environnement, en ce qui conceme la représentationcartographique des risques naturels.

La cartographie est élaborée à partir :

de données événementielles (fichier mouvements de terrain BRGM, repérages sur le terrain,informations foumies par les services de la mairie) ;

d'une analyse du milieu physique (informations topologiques, géologiques, hydrologiques) ;

des enjeux (habitat, réseau routier, zones d'activité).

Les cartes présentées à l'échelle 1/25000 (carte des aléas, carte des risques) seront, en tant quede besoin, complétées par des études détaillées sur les secteurs où des problématiques ont étéidentifiées en vue de définir les mesures de prévention à mener auprès de la population, lesmesures de protection pour la sauvegarde des enjeux existants, voire les mesures d'interdictionou d'évacuation des sites et de planifier l'aménagement dans la commune.



L Introduction

Dans le cadre de ses actions de service public, Le BRGM a engagé une cartographiecommunale des aléas naturels « mouvements de terrain », à l'échelle 1/25000.

Cette cartographie constitue un document support, d'orientation en matièred'aménagement du territoire. Chaque commune est traitée individuellement.

Elle répond ainsi aux objectifs de la Loi du 22 juillet 1987 relative à la Prévention des

Risques Majeurs qui définit les rôles respectifs des communes et de l'Etat en la matière, ainsiqu'aux directives du Ministère de l'Environnement, en ce qui conceme la représentationcartographique des risques naturels.

La cartographie est élaborée à partir :

de données événementielles (fichier mouvements de terrain BRGM, repérages sur le terrain,informations foumies par les services de la mairie) ;

d'une analyse du milieu physique (informations topologiques, géologiques, hydrologiques) ;

des enjeux (habitat, réseau routier, zones d'activité).

Les cartes présentées à l'échelle 1/25000 (carte des aléas, carte des risques) seront, en tant quede besoin, complétées par des études détaillées sur les secteurs où des problématiques ont étéidentifiées en vue de définir les mesures de prévention à mener auprès de la population, lesmesures de protection pour la sauvegarde des enjeux existants, voire les mesures d'interdictionou d'évacuation des sites et de planifier l'aménagement dans la commune.


Cartographie de ¡'aléa « mouvements de terrain » - Commune de Salazie

2. Présentation de la commune

La c o m m u n e de Salazie se situe dans l'un des trois cirques du massif du Piton des Neiges.Située sur le flanc Est de Hie, elle est accessible par une seule route, la route départementalen° 48, depuis la c o m m u n e de Saint André.

La superficie de la c o m m u n e est de 10 k m 2 avec une population de 7000 habitants(recensement de 1990) qui est estimée à 8000 habitants en 1996. Administrativement, elle faitpartie de l'arrondissement de Saint Benoît.

Le territoire de cette c o m m u n e des Hauts peut se diviser c o m m e suit :- les gorges du cirque à partir du pont de l'Escalier auxquelles on peut rattacher le Bras

de Caverne (Trou de Fer) ;- le cirque délimité par un rempart abrupt et constitué par une mosaïque dîlets ;- le plateau de Belouve, hors du cirque, accessible par la Plaine des Palmistes.

Le village de Salazie est le premier village à l'entrée du cirque. Il est implanté sur les berges dela rivière du Mât , à l'amont de sa confluence avec la ravine^de Grosse Roche et celle de FleursJaunes.

Le cirque de Salazie correspond à la partie amont du bassin versant hydrologique de la rivièredu M â t qui constitue le bassin de risque n°3. C e dernier s'étend sur une partie du territoire descommunes de Saint André et Bras Panon. L e plateau de Belouve est situé dans le bassin derisque Est n° 6 qui comprend la c o m m u n e de la Plaine des Palmistes.

Figure 1 Situation de la commune

BR 3 : bassin de risque de la rivière du Mat 1 --J BR 4 : Bassin de risque de Saint Benoît

Rapport BRGK4 96 REU 47 - R 39133


3. Description du milieu physique

3.1 CADRE GEOGRAPHIQUE

Le cirque de Salazie est une immense caldeira du Piton des Neiges façonnée au cours desdifférents épisodes volcaniques et par l'érosion. De forme circulaire, il a un diamètre de 10

kilomètres environ. Son exutoire correspond à une vallée étroite en forme de gorge entailléedans le flanc du volcan. Les altitudes des îlets sont comprises entre 1200 mètres à l'amont ducirque (Grand Ilet, Mare à Martin) et 400 mètres à l'entrée du cirque dans la partie basse(Salazie village).

Les rempartsDes remparts, abmpts et infi^anchissables, délimitent le cirque. Leur dénivelé peut atteindreplus de 1000 mètres. Les remparts nord à nord-ouest et sud-est à sud sont des paroisrectilignes et subverticales. En revanche, les flancs du sommet du Piton des Neiges vers le sud-ouest sont beaucoup plus chahutés et n'ont plus la morphologie propre des remparts.Les gorges de la rivière du Mât ainsi que le Bras de Caverne ont des caractéristiquesmorphologiques semblables à celles des remparts abmpts.

Les îletsIls désignent des lambeaux de plateau délimités par des ravines encaissées qui ont provoquéleur isolement tant géographique que social. La platitude de ces îlets tend à prouver qu'unepénéplaine existait avant qu'ils ne soient disséqués par les ravines. En effet, la surface de ces

îlets se situe à des altitudes voisines traduisant ainsi des phases de comblement du cirque liéesvraisemblablement à des obstmctions temporaires des gorges du cirque et/ou à des phasesclimatiques calmes. La période actuelle correspondrait à une phase d'érosion intense qui se

traduit par un encaissement du réseau hydrographique superficiel qui tend à générer l'érosion etles instabilités.

On peut distinguer deux types d'îlets :

- les îlets rattachés à la base des remparts (Grand Ilet, Bé Cabot, Hellbourg....) ;

- les îlets isolés par des ravines encaissées, en position centrale dans le cirque (Mare à

Vieille Place, Mare à Citrons,...)

Les maresLe terme de mare est largement utilisé dans le cirque. Il désigne certains sites sur les îlets oùexistent des « mares perennes » telles que Mare à Martin, Mare à Citrons, Mare à Goyave,Mare à Vieille Place, Mare d'Affouche, Mare à Poule d'Eau.Il est également utilisé, depuis les deux dernières décennies, pour désigner les dépressionsfermées sur certains îlets : on parie alors de « mares sèches » qui se remplissentoccasionnellement en période de fortes pluies.

Rapport BRGM 96 REU 47 -R 39133 10


3. Description du milieu physique

3.1 CADRE GEOGRAPHIQUE

Le cirque de Salazie est une immense caldeira du Piton des Neiges façonnée au cours desdifférents épisodes volcaniques et par l'érosion. De forme circulaire, il a un diamètre de 10

kilomètres environ. Son exutoire correspond à une vallée étroite en forme de gorge entailléedans le flanc du volcan. Les altitudes des îlets sont comprises entre 1200 mètres à l'amont ducirque (Grand Ilet, Mare à Martin) et 400 mètres à l'entrée du cirque dans la partie basse(Salazie village).

Les rempartsDes remparts, abmpts et infi^anchissables, délimitent le cirque. Leur dénivelé peut atteindreplus de 1000 mètres. Les remparts nord à nord-ouest et sud-est à sud sont des paroisrectilignes et subverticales. En revanche, les flancs du sommet du Piton des Neiges vers le sud-ouest sont beaucoup plus chahutés et n'ont plus la morphologie propre des remparts.Les gorges de la rivière du Mât ainsi que le Bras de Caverne ont des caractéristiquesmorphologiques semblables à celles des remparts abmpts.

Les îletsIls désignent des lambeaux de plateau délimités par des ravines encaissées qui ont provoquéleur isolement tant géographique que social. La platitude de ces îlets tend à prouver qu'unepénéplaine existait avant qu'ils ne soient disséqués par les ravines. En effet, la surface de ces

îlets se situe à des altitudes voisines traduisant ainsi des phases de comblement du cirque liéesvraisemblablement à des obstmctions temporaires des gorges du cirque et/ou à des phasesclimatiques calmes. La période actuelle correspondrait à une phase d'érosion intense qui se

traduit par un encaissement du réseau hydrographique superficiel qui tend à générer l'érosion etles instabilités.

On peut distinguer deux types d'îlets :

- les îlets rattachés à la base des remparts (Grand Ilet, Bé Cabot, Hellbourg....) ;

- les îlets isolés par des ravines encaissées, en position centrale dans le cirque (Mare à

Vieille Place, Mare à Citrons,...)

Les maresLe terme de mare est largement utilisé dans le cirque. Il désigne certains sites sur les îlets oùexistent des « mares perennes » telles que Mare à Martin, Mare à Citrons, Mare à Goyave,Mare à Vieille Place, Mare d'Affouche, Mare à Poule d'Eau.Il est également utilisé, depuis les deux dernières décennies, pour désigner les dépressionsfermées sur certains îlets : on parie alors de « mares sèches » qui se remplissentoccasionnellement en période de fortes pluies.



Les ravinesLes ravines profondes et leurs flancs associés constituent des entités géographiques à partentière de par leur extension. Le réseau hydrographique actuel est relativement bien hiérarchiséavec deux rivières principales, la rivière du Mât et la rivière Fleurs Jaunes, des ravinessecondaires telles que la ravine Grosse Roche, la ravine de Roche à Jacquot, la ravine CampPierrot, le Bras des Demoiselles.Ces ravines encaissées, parfois de plusieurs centaines de mètres, présentent des flancs à penteforte (jusqu'à 100%). Elles sont le siège de ravinement intense qui leur donne un aspect de« bad-lands ».

Le plateau de BélouveDe forme tabulaire, il présente une pente faible vers l'est.

3.2 LES UNITES GEOGRAPHIQUES

Afin de prendre en compte la diversité géographique de la commune, un découpage duterritoire en secteurs géographiques homogènes est proposé.Il se calque grossièrement sur le découpage naturel du cirque en îlets. Certains îlets onttoutefois été regroupés en raison de leur proximité et de l'existence de liaisons routières.Chaque unité géographique peut être subdivisée en fonction du morcellement géographique dusecteur ou en fonction de l'occupation du sol (plusieurs villages) ou en fonction de critèresd'accessibilité.

19 unités ou « bassins élémentaires » ont été définis sur la commune de Salazie ; pour chacuned'entre elles, la problématique des risques est présentée en annexe sous forme de fichesdescriptives.

Rapport BRGM 96 REU 47 -R 39133 II


Les ravinesLes ravines profondes et leurs flancs associés constituent des entités géographiques à partentière de par leur extension. Le réseau hydrographique actuel est relativement bien hiérarchiséavec deux rivières principales, la rivière du Mât et la rivière Fleurs Jaunes, des ravinessecondaires telles que la ravine Grosse Roche, la ravine de Roche à Jacquot, la ravine CampPierrot, le Bras des Demoiselles.Ces ravines encaissées, parfois de plusieurs centaines de mètres, présentent des flancs à penteforte (jusqu'à 100%). Elles sont le siège de ravinement intense qui leur donne un aspect de« bad-lands ».

Le plateau de BélouveDe forme tabulaire, il présente une pente faible vers l'est.

3.2 LES UNITES GEOGRAPHIQUES

Afin de prendre en compte la diversité géographique de la commune, un découpage duterritoire en secteurs géographiques homogènes est proposé.Il se calque grossièrement sur le découpage naturel du cirque en îlets. Certains îlets onttoutefois été regroupés en raison de leur proximité et de l'existence de liaisons routières.Chaque unité géographique peut être subdivisée en fonction du morcellement géographique dusecteur ou en fonction de l'occupation du sol (plusieurs villages) ou en fonction de critèresd'accessibilité.

19 unités ou « bassins élémentaires » ont été définis sur la commune de Salazie ; pour chacuned'entre elles, la problématique des risques est présentée en annexe sous forme de fichesdescriptives.

Rapport BRGM 96 REU 47 -R 39133 II


Figure 2 Carte du découpage communal en unités géographiques

1 Gorges de la rivière du Mât 1 1

2 Camp Lilas (village) 12

3 Salazie village 13

4 Bois de Pomme (village) 14

5 Mare à Goyave (village) 15

6 Mare à Citrons (village) 16

7 Marc à Vieille Place (village) 17

8 Grand llet (village) 18

9 Mare à Martin (village) 19

10 Bé Cabot (village)

Ilet Fleurs JaunesMare à Poule d'Eau (village)Hellbourg (village)Ilet à Vidot (village)Mare d'AffoucheLe Piton d'Enchaing (ZNIEFF)Piton des NeigesPlaine des Merles (ZNIEFF)Plateau de Bélouve (Forêt)



Figure 2 Carte du découpage communal en unités géographiques

1 Gorges de la rivière du Mât 1 1

2 Camp Lilas (village) 12

3 Salazie village 13

4 Bois de Pomme (village) 14

5 Mare à Goyave (village) 15

6 Mare à Citrons (village) 16

7 Marc à Vieille Place (village) 17

8 Grand llet (village) 18

9 Mare à Martin (village) 19

10 Bé Cabot (village)

Ilet Fleurs JaunesMare à Poule d'Eau (village)Hellbourg (village)Ilet à Vidot (village)Mare d'AffoucheLe Piton d'Enchaing (ZNIEFF)Piton des NeigesPlaine des Merles (ZNIEFF)Plateau de Bélouve (Forêt)



3.3 GEOLOGIE DE LA COMMUNE

Le massif du Piton des neiges est un vaste strato-volcan. L'histoire du cirque est unesuccession de périodes d'activité volcanique (émptions volcaniques) et de périodes dedémantèlement des reliefs (mise en place des matériaux détritiques).

3.3.1 Les formations volcaniques du Piton des Neiges

Les formations les plus anciennes du Piton des Neiges sont datées de 2 millions d'années.L'histoire de l'édification du Piton des Neiges est divisée en plusieurs phases dont 4 principalesI, II, III, IV.Les premières émptions ont produit des laves indifférenciées appelées « océanites », lesdemières ont foumi des laves alcalines différenciées.Les demières émptions du Piton des Neiges sont datées d'une vingtaine de milliers d'années aumaximum (G. KIEFFER ).

Les océanites anciennes (phase I )Elles affleurent dans le lit des ravines encaissées (rivière de Fleurs Jaunes et rivière du Mât).Cette unité est très altérée, altération qui s'est traduite par l'apparition de minérauxsecondaires tels que les zeolites. Les transformations poussées des roches volcaniques, liées àl'altération hydrothermale, leur confèrent une perméabilité faible.

Les océanites récentes (phase II)Elles apparaissent dans les remparts où elles forment de puissants empilements de laves. Labase de la série est aussi affectée par une altération de type hydrothermal.

Les laves différenciées (phase UI et IV)Les laves émises sont de composition basaltique à trachiUque, avec des intercalations parfoisimportantes de produits pyroclastiques.On les retrouve dans les remparts où elles surmontent les océanites récentes. Enfin, les demierstémoins de la série alcaline différenciée se rencontrent dans le centre du cirque, au Pitond'Enchaing (cf L. CHEVALLIER).

D'un point de vue mécanique, les matériaux volcaniques se présentent sous plusieurs formes :

- des empilements de coulées de laves et de scories ;

- des coulées massives dont la puissance peut dépasser plusieurs dizaines de mètres ;

- des formations brêchiques et pyroclastiques, relativement meubles.

3.3.2 Les formations détritiques

Les brèches de démantèlementElles proviennent du démantèlement récent du Piton des Neiges. Ces formations à tendancechaotique se rencontrent au niveau des plateaux, des îlets. Elles forment des accumulations au

pied des remparts. Plusieurs écroulements récents ont été identifiés dans ces formations.

Les pyroclastites remaniéesElles apparaissent sous forme de produits rougeâtres fins sur les flancs des îlets, à la périphériedu Piton d'Enchaing, notamment vers Mare à Poule d'Eau.

Rapport BRGM 96 REU 47 -R 39133 1 3


3.3 GEOLOGIE DE LA COMMUNE

Le massif du Piton des neiges est un vaste strato-volcan. L'histoire du cirque est unesuccession de périodes d'activité volcanique (émptions volcaniques) et de périodes dedémantèlement des reliefs (mise en place des matériaux détritiques).

3.3.1 Les formations volcaniques du Piton des Neiges

Les formations les plus anciennes du Piton des Neiges sont datées de 2 millions d'années.L'histoire de l'édification du Piton des Neiges est divisée en plusieurs phases dont 4 principalesI, II, III, IV.Les premières émptions ont produit des laves indifférenciées appelées « océanites », lesdemières ont foumi des laves alcalines différenciées.Les demières émptions du Piton des Neiges sont datées d'une vingtaine de milliers d'années aumaximum (G. KIEFFER ).

Les océanites anciennes (phase I )Elles affleurent dans le lit des ravines encaissées (rivière de Fleurs Jaunes et rivière du Mât).Cette unité est très altérée, altération qui s'est traduite par l'apparition de minérauxsecondaires tels que les zeolites. Les transformations poussées des roches volcaniques, liées àl'altération hydrothermale, leur confèrent une perméabilité faible.

Les océanites récentes (phase II)Elles apparaissent dans les remparts où elles forment de puissants empilements de laves. Labase de la série est aussi affectée par une altération de type hydrothermal.

Les laves différenciées (phase UI et IV)Les laves émises sont de composition basaltique à trachiUque, avec des intercalations parfoisimportantes de produits pyroclastiques.On les retrouve dans les remparts où elles surmontent les océanites récentes. Enfin, les demierstémoins de la série alcaline différenciée se rencontrent dans le centre du cirque, au Pitond'Enchaing (cf L. CHEVALLIER).

D'un point de vue mécanique, les matériaux volcaniques se présentent sous plusieurs formes :

- des empilements de coulées de laves et de scories ;

- des coulées massives dont la puissance peut dépasser plusieurs dizaines de mètres ;

- des formations brêchiques et pyroclastiques, relativement meubles.

3.3.2 Les formations détritiques

Les brèches de démantèlementElles proviennent du démantèlement récent du Piton des Neiges. Ces formations à tendancechaotique se rencontrent au niveau des plateaux, des îlets. Elles forment des accumulations au

pied des remparts. Plusieurs écroulements récents ont été identifiés dans ces formations.

Les pyroclastites remaniéesElles apparaissent sous forme de produits rougeâtres fins sur les flancs des îlets, à la périphériedu Piton d'Enchaing, notamment vers Mare à Poule d'Eau.



Les brèches argileuses noiresPeu décrit dans la bibliographie, ce faciès présente un intérêt tout particulier pour lacompréhension des glissements dc grande ampleur qui affectent le cirque.Localisées au sommet des océanites, on les rencontre sur les berges de la rivière du Mât, versle pont de la Savane, dans le versant de la pente des Frères, au pied des pentes de Mare à

Goyaves- La couleur noire semble signaler la présence de matière organique caractéristique des

dépôts de type lacustre. Ce lac a pu exister à une période très ancienne, lors de la formationdes premières caldeiras.

Les alluvionsOn les retrouve dans les lits des principales ravines (alluvions grossières). Elles constituentégalement des terrasses en bordure de la rivière du Mât, comme au Pont de l'Escalier. Sur lesplateaux et îlets perchés, les alluvions qui se sont déposées dans les dépressions sont de naturefine : sables, limons, argiles.

Figure 3 Coupe géologique schématique du cirque de Salazie(D'après L. Chevallier)

Rlvitradu Mât Piton

Td' Enchain

r

PitonRiviere b« Matjoune

Fleuri Jiune» ~I

\-.-'-'i\ Détritique

I I série différenciée

\-r¿\\ Océanites

r^ Fracture»

^y Cone ihe'et et caldeira

Rapport BRGM 96 REU 47 - R 39133 14


Les brèches argileuses noiresPeu décrit dans la bibliographie, ce faciès présente un intérêt tout particulier pour lacompréhension des glissements dc grande ampleur qui affectent le cirque.Localisées au sommet des océanites, on les rencontre sur les berges de la rivière du Mât, versle pont de la Savane, dans le versant de la pente des Frères, au pied des pentes de Mare à

Goyaves- La couleur noire semble signaler la présence de matière organique caractéristique des

dépôts de type lacustre. Ce lac a pu exister à une période très ancienne, lors de la formationdes premières caldeiras.

Les alluvionsOn les retrouve dans les lits des principales ravines (alluvions grossières). Elles constituentégalement des terrasses en bordure de la rivière du Mât, comme au Pont de l'Escalier. Sur lesplateaux et îlets perchés, les alluvions qui se sont déposées dans les dépressions sont de naturefine : sables, limons, argiles.

Figure 3 Coupe géologique schématique du cirque de Salazie(D'après L. Chevallier)

Rlvitradu Mât Piton

Td' Enchain

r

PitonRiviere b« Matjoune

Fleuri Jiune» ~I

\-.-'-'i\ Détritique

I I série différenciée

\-r¿\\ Océanites

r^ Fracture»

^y Cone ihe'et et caldeira


Cartographie de ¡'aléa « mouvements de terrain » - Commune de Salazie

3.4 APERÇU CLIMATOLOGIQUE

L a c o m m u n e de Salazie est située « au vent ». Les précipitations moyennes annuelles sontcomprises entre 2500 et 5000 m m . L a c o m m u n e est un des secteurs les plus exposés del'île : 3 cyclones sur 4 intéressent la c o m m u n e de Salazie.Les pluies sont intenses pendant ces périodes cycloniques. E n janvier 1980, lors du passage deHyacinthe, il est tombé plus de 5 m d'eau en 13 jours, du 15 au 27 janvier 1980. C ephénomène climatique qui présentait un caractère tout à fait exceptionnel fut à l'origine deprofonds bouleversements dans le cirque.Lors du passage des dépressions tropicales, on note une grande disparité de la répartition despluies : par exemple, lors du passage du cyclone Clotilda en 1987, les précipitations ont été de1415 m m à Casabois et 545 m m à Hellbourg.

Le dispositif météorologique actuel comprend :- une station à Helibourg ;- une station à Mare à Vieille Place.

La station de Grand Ilet fut en service jusqu'en 1983.

U n e nouvelle station a été mise en service en 1996 au collège A . Lacaussade (village deSalazie).

Salazie

pluviosité moyenne annuelle

B 7 500 - 9 500m 5 500 - 7 500B 2 500 -5 500M 1 000 - 2 500

Figure 4 Lame d'eau moyenne annuelle de 1970 à 1995

(d'après le modèle BARGEAS, données M E T E O F R A N C E )



4. Les aléas géologiques « mouvements de terrains »

4.1 METHODOLOGIE DE LA CARTOGRAPHIE

La cartographie proposée est une cartographie décisionnelle dans le sens où elle constitue unoutil d'aide à la planification et à la prévention. Elle s'appuie sur une identification des zonessensibles aux phénomènes naturels dangereux ainsi que sur une estimation de la fréquence et del'intensité des mouvements de terrain identifiés, c'est à dire sur la caractérisation de l'aléa.

L'analyse physique du milieuPlusieurs paramètres interviennent dans les phénomènes d'instabilités. Ce sont :

- la pente ;

- la nature du sol ;

- la stmcture des formations géologiques ;

- l'eau...La confrontation des paramètres pente, géologie, réseau hydrographique, aboutit à la définitionde zones à instabilité potentiellctet de zones de stabilité apparente. Cette approche permetd'établir une présomption spatiale d'apparition des phénomènes.

Les événements connus sont issus de la base de données "mouvement de terrain" du BRGM oùsont rassemblés les principaux événements répertoriés sur lile (plus de 600 événements).

L'analyse du milieu physique, démarche préliminaire, comprend deux approchescomplémentaires :

- l'une, qui consiste à évaluer la stabilité d'un site et que l'on pourrait qualifier d'approchegéomécanique ;

- l'autre, qui est fondée sur l'inventaire des mouvements anciens ou actuels.

La caractérisation de l'aléaContrairement à l'analyse des données physiques, la cartographie de l'aléa est une démarcheinterprétative. En effet, les données physiques et événementielles sont interprétées pourdéfinir un degré d'aléa pour une zone donnée. L'aléa, au sens strict, exprime la fréquence et

l'ampleur des mouvements de terrain.

- l'aléa est faible lorsque la zone présente des caractéristiques géomécaniquesfavorables à la stabilité et qu'aucun mouvement significatif n'a été recensé. Laprésomption d'apparition de mouvements de terrain est faible. Il est exprimé par ledegré I ;

- l'aléa est moyen à élevé lorsque les mouvements de terrain recensés sont nombreuxou lorsque les paramètres géomécaniques sont défavorables et indiquent une stabilitéprécaire. Il est exprimé par les degrés II et III.

Rapport BRGM 96 REU 47 - R 39133 1 6


4. Les aléas géologiques « mouvements de terrains »

4.1 METHODOLOGIE DE LA CARTOGRAPHIE

La cartographie proposée est une cartographie décisionnelle dans le sens où elle constitue unoutil d'aide à la planification et à la prévention. Elle s'appuie sur une identification des zonessensibles aux phénomènes naturels dangereux ainsi que sur une estimation de la fréquence et del'intensité des mouvements de terrain identifiés, c'est à dire sur la caractérisation de l'aléa.

L'analyse physique du milieuPlusieurs paramètres interviennent dans les phénomènes d'instabilités. Ce sont :

- la pente ;

- la nature du sol ;

- la stmcture des formations géologiques ;

- l'eau...La confrontation des paramètres pente, géologie, réseau hydrographique, aboutit à la définitionde zones à instabilité potentiellctet de zones de stabilité apparente. Cette approche permetd'établir une présomption spatiale d'apparition des phénomènes.

Les événements connus sont issus de la base de données "mouvement de terrain" du BRGM oùsont rassemblés les principaux événements répertoriés sur lile (plus de 600 événements).

L'analyse du milieu physique, démarche préliminaire, comprend deux approchescomplémentaires :

- l'une, qui consiste à évaluer la stabilité d'un site et que l'on pourrait qualifier d'approchegéomécanique ;

- l'autre, qui est fondée sur l'inventaire des mouvements anciens ou actuels.

La caractérisation de l'aléaContrairement à l'analyse des données physiques, la cartographie de l'aléa est une démarcheinterprétative. En effet, les données physiques et événementielles sont interprétées pourdéfinir un degré d'aléa pour une zone donnée. L'aléa, au sens strict, exprime la fréquence et

l'ampleur des mouvements de terrain.

- l'aléa est faible lorsque la zone présente des caractéristiques géomécaniquesfavorables à la stabilité et qu'aucun mouvement significatif n'a été recensé. Laprésomption d'apparition de mouvements de terrain est faible. Il est exprimé par ledegré I ;

- l'aléa est moyen à élevé lorsque les mouvements de terrain recensés sont nombreuxou lorsque les paramètres géomécaniques sont défavorables et indiquent une stabilitéprécaire. Il est exprimé par les degrés II et III.

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Lorsque les phénomènes d'instabilité sont connus mais non maîtrisables à l'échelle dela parcelle, les zones sont classées en degré II a. Un exemple type est celui destassements affectant les plateaux de Salazie (Grand Ilet). Une adaptation de

l'aménagement aux phénomènes en présence est nécessaire.

Dans d'autres cas, des incertitudes existent au niveau de la présomptiond'occurrence des phénomènes tant sur leur extension, leur ampleur, que sur leurfréquence. Ces secteurs sont classés en niveau d'aléa II b, ce qui correspond à unsecteur mal connu, où les phénomènes peuvent constituer des menaces.

Sur les sites classés en II a et II b, des actions devront être engagées tant dans la maîtrise desmouvements de terrain potentiels que dans le domaine de la connaissance de l'aléa(surveillance, études,...).

Le degré "III" correspond à un aléa élevé qui implique une prise en considération desphénomènes naturels potentiels dangereux tels qu'écroulements, déboulés ou glissements degrande ampleur dans tout projet d'aménagement. L'aléa est souvent non maîtrisable oudifficilement maîtrisable avec des moyens économiques et techniques courants. Les rempartsdes cirques, les lits et flancs de ravines, les pourtours des plateaux sont des zones à aléa élevé(III).

Le diagnostic est aisé dans les secteurs stables (degré I) et instables (degré III) mais délicat surcertaines zones parce que les informations événementielles et géomécaniques manquent.

La classification retenue, qui doit être rationnelle, comprend donc trois degrés I, II, III quisont (cf tableau ci-après) :

- des zones réputées stables (I), pour lesquelles les recommandations d'aménagement sontcelles qui sont applicables à l'ensemble de l'île (recommandations à l'échelle de laparcelle) ;

- des zones à aléa modéré (lia) où l'aménagement sera soumis à certaines dispositionsspécifiques (et des zones II b où le diagnostic devra être affiné afin de fixer le devenir de lazone, c'est-à-dire de reclasser le site :

si l'aléa est faible (II -> I),si l'aléa est maîtrisable (lib -> lia)si l'aléa est défavorable (lib -> III).

- des zones réputées instables (III) où l'aménagement sera adapté, voire interdit. Destravaux pourront même être engagés pour freiner la dégradation du milieu (lutte anti-érosive,...).

Le zonage proposé pour cette cartographie à l'échelle 1/25 000 constituera le support des

actions futures de gestion et de prévention des risques naturels. Cette cartographie est aussi lepréalable pour des caractérisations plus précises en fonction des enjeux et des projetsd'aménagement.



Lorsque les phénomènes d'instabilité sont connus mais non maîtrisables à l'échelle dela parcelle, les zones sont classées en degré II a. Un exemple type est celui destassements affectant les plateaux de Salazie (Grand Ilet). Une adaptation de

l'aménagement aux phénomènes en présence est nécessaire.

Dans d'autres cas, des incertitudes existent au niveau de la présomptiond'occurrence des phénomènes tant sur leur extension, leur ampleur, que sur leurfréquence. Ces secteurs sont classés en niveau d'aléa II b, ce qui correspond à unsecteur mal connu, où les phénomènes peuvent constituer des menaces.

Sur les sites classés en II a et II b, des actions devront être engagées tant dans la maîtrise desmouvements de terrain potentiels que dans le domaine de la connaissance de l'aléa(surveillance, études,...).

Le degré "III" correspond à un aléa élevé qui implique une prise en considération desphénomènes naturels potentiels dangereux tels qu'écroulements, déboulés ou glissements degrande ampleur dans tout projet d'aménagement. L'aléa est souvent non maîtrisable oudifficilement maîtrisable avec des moyens économiques et techniques courants. Les rempartsdes cirques, les lits et flancs de ravines, les pourtours des plateaux sont des zones à aléa élevé(III).

Le diagnostic est aisé dans les secteurs stables (degré I) et instables (degré III) mais délicat surcertaines zones parce que les informations événementielles et géomécaniques manquent.

La classification retenue, qui doit être rationnelle, comprend donc trois degrés I, II, III quisont (cf tableau ci-après) :

- des zones réputées stables (I), pour lesquelles les recommandations d'aménagement sontcelles qui sont applicables à l'ensemble de l'île (recommandations à l'échelle de laparcelle) ;

- des zones à aléa modéré (lia) où l'aménagement sera soumis à certaines dispositionsspécifiques (et des zones II b où le diagnostic devra être affiné afin de fixer le devenir de lazone, c'est-à-dire de reclasser le site :

si l'aléa est faible (II -> I),si l'aléa est maîtrisable (lib -> lia)si l'aléa est défavorable (lib -> III).

- des zones réputées instables (III) où l'aménagement sera adapté, voire interdit. Destravaux pourront même être engagés pour freiner la dégradation du milieu (lutte anti-érosive,...).

Le zonage proposé pour cette cartographie à l'échelle 1/25 000 constituera le support des

actions futures de gestion et de prévention des risques naturels. Cette cartographie est aussi lepréalable pour des caractérisations plus précises en fonction des enjeux et des projetsd'aménagement.


Cartographie dc l'aléa « mouvements de terrain » - Commune de Salazie

En conclusion, la classification proposée a pris en compte :

- le niveau d'aléa au sens strict (fréquence et ampleur des phénomènes ) ;

- la possibilité de maîtrise ou non de l'aléa dans le cadre d'aménagement, au niveau dela parcelle, de la zone, ou du bassin ;

- la qualité de l'information disponible (phénomène identifié, situation d'incertitude).

Tableau I Différents niveaux d'aléas

1 Classe

0

I

IIA

IIB

m A

IIIB

1

1 Amplitude

Nul

Faible

Modéré

Mojen

Elevé

Très élevé

1 Description des phénomènes

Absence de phénomèneprévisible

Phénomène rare, sans gravité,hormis les événements courantslies aux conditions climatiques

extrêmes (ravinementssuperficiels, instabilités dc talus)

Phénomènes connus(aiTaisscments , affouillements,

glissements superficiels)

Phénomènes mal connus

Glissement de terrain de grandeampleur, efTondrcments,

exposition aux éboulements, auxcoulées boueuses

Ecroulement de rempart,glissement de grande ampleur,

crues torrentielles

1 Recommandations (propositions) 1

lEn raison des conditions climatiques exceptionnellespouvant affecter la Réunion, des phénomènes deravinement, des aiTouilIements localisés, des instabilités detalus, des coulées boueuses peuvent se produire en toutpoint dc l'île. En conséquence, le niveau 0 n'a pas étéretenu.

En général, ces phénomènes sont maîtrisables par des!mo}'cns simples (fossés revêtus, soutènement de talus,endiguement des petites ravines...) à l'échelle dc laparcelleApplications des Normes et Recommandations applicablesà l'ensemble de l'île.

Dispositions constructives spécifiques . 1

Normes et recommandations spécifiques à la zone. Leslphénomènes ne sont pas maîtrisables à l'échelle de laiparcelle mais à l'échelle du bassin versant ou de la zoneselon le t)pe d'aléa. Vérifier que l'aménagement n'aggravepas les risques en dehors de la zone d'aménagement (parexemple à l'aval par effet de concentration des eaux).

Conduire des investigations spécifiques pour affiner leldiagnostic ou pour mettre en place des protections.Constructions gelées jusqu'à la réactualisation du P.P.R. àla suite de travaux ou d'études approfondies. La réalisationde constructions ou d'aménagements nouveaux serasubordonnée à des travaax ou à des mesures particulières, j

Zone à faible pente pouvant accueillir certaines activités jagricolesEvacuation temporaire des populations en période dc forte jpluie, ou définitive si situation de danger imminentConstructions interdites

Zone à forte pente sensible au phénomène d'érosion jDispositions dc lutte contre l'érosion.Constructions interdites.Evacuation temporaire ou définitive des populations sisituation dc danger imminent.

Rapport BRGM 96 Ri-M 47 - R 39133 IX

Cartographie dc l'aléa « mouvements de terrain » - Commune de Salazie

En conclusion, la classification proposée a pris en compte :

- le niveau d'aléa au sens strict (fréquence et ampleur des phénomènes ) ;

- la possibilité de maîtrise ou non de l'aléa dans le cadre d'aménagement, au niveau dela parcelle, de la zone, ou du bassin ;

- la qualité de l'information disponible (phénomène identifié, situation d'incertitude).

Tableau I Différents niveaux d'aléas

1 Classe

0

I

IIA

IIB

m A

IIIB

1

1 Amplitude

Nul

Faible

Modéré

Mojen

Elevé

Très élevé

1 Description des phénomènes

Absence de phénomèneprévisible

Phénomène rare, sans gravité,hormis les événements courantslies aux conditions climatiques

extrêmes (ravinementssuperficiels, instabilités dc talus)

Phénomènes connus(aiTaisscments , affouillements,

glissements superficiels)

Phénomènes mal connus

Glissement de terrain de grandeampleur, efTondrcments,

exposition aux éboulements, auxcoulées boueuses

Ecroulement de rempart,glissement de grande ampleur,

crues torrentielles

1 Recommandations (propositions) 1

lEn raison des conditions climatiques exceptionnellespouvant affecter la Réunion, des phénomènes deravinement, des aiTouilIements localisés, des instabilités detalus, des coulées boueuses peuvent se produire en toutpoint dc l'île. En conséquence, le niveau 0 n'a pas étéretenu.

En général, ces phénomènes sont maîtrisables par des!mo}'cns simples (fossés revêtus, soutènement de talus,endiguement des petites ravines...) à l'échelle dc laparcelleApplications des Normes et Recommandations applicablesà l'ensemble de l'île.

Dispositions constructives spécifiques . 1

Normes et recommandations spécifiques à la zone. Leslphénomènes ne sont pas maîtrisables à l'échelle de laiparcelle mais à l'échelle du bassin versant ou de la zoneselon le t)pe d'aléa. Vérifier que l'aménagement n'aggravepas les risques en dehors de la zone d'aménagement (parexemple à l'aval par effet de concentration des eaux).

Conduire des investigations spécifiques pour affiner leldiagnostic ou pour mettre en place des protections.Constructions gelées jusqu'à la réactualisation du P.P.R. àla suite de travaux ou d'études approfondies. La réalisationde constructions ou d'aménagements nouveaux serasubordonnée à des travaax ou à des mesures particulières, j

Zone à faible pente pouvant accueillir certaines activités jagricolesEvacuation temporaire des populations en période dc forte jpluie, ou définitive si situation de danger imminentConstructions interdites

Zone à forte pente sensible au phénomène d'érosion jDispositions dc lutte contre l'érosion.Constructions interdites.Evacuation temporaire ou définitive des populations sisituation dc danger imminent.

Rapport BRGM 96 Ri-M 47 - R 39133 IX

Cartographie île l'aléa « mouvements de terrain » - Commune de Salazie

4.2 LES MOUVEMENTS DE TERRAIN DANS LE CIRQUE DE SALAZIE

La typologie des mouvements de terrain est fonction de la nature des terrains, rocheux oumeubles. Les descriptions proposées sont regroupées selon les grandes entitésmorphogéologiques de la commune.

4.2.1 Les mouvements dans les remparts

Les mouvements de terrain dans les remparts correspondent à des chutes de volume de plus oumoins grande importance de roche qui, après mpture, vont se disloquer pour former des chaosrocheux ou des éboulis en pied du relief Selon les volumes enjeu, on distingue :

- les éboulements en grande masse ou écroulements (volume total supérieur à 10 000 m3 quipeut atteindre plusieurs dizaines de millions de m 3) ;

- les éboulements en masse (volume total de 100 à 10 000 m3) ;

- les chutes de pierres ou de blocs (volume inférieur à 100 m3).

Les écroulements, au sens large, concernent tous les remparts du cirque et les gorges des

ravines. A titre d'exemple, on peut citer l'écroulement de Grand sable en 1875.

Figure 5 L'écroulement de Grand Sable en 1875

Tntnruen dt b«S*ltt

SÏÏUAWN ANTERIEURE ,

l/j/Jnn Cr»ixj S*btt

P.u^ Crtnd S»blt

ETAT ACTUEÜ

Rapport BRG.M 96 REU 47 - R 39133 19

Cartographie île l'aléa « mouvements de terrain » - Commune de Salazie

4.2 LES MOUVEMENTS DE TERRAIN DANS LE CIRQUE DE SALAZIE

La typologie des mouvements de terrain est fonction de la nature des terrains, rocheux oumeubles. Les descriptions proposées sont regroupées selon les grandes entitésmorphogéologiques de la commune.

4.2.1 Les mouvements dans les remparts

Les mouvements de terrain dans les remparts correspondent à des chutes de volume de plus oumoins grande importance de roche qui, après mpture, vont se disloquer pour former des chaosrocheux ou des éboulis en pied du relief Selon les volumes enjeu, on distingue :

- les éboulements en grande masse ou écroulements (volume total supérieur à 10 000 m3 quipeut atteindre plusieurs dizaines de millions de m 3) ;

- les éboulements en masse (volume total de 100 à 10 000 m3) ;

- les chutes de pierres ou de blocs (volume inférieur à 100 m3).

Les écroulements, au sens large, concernent tous les remparts du cirque et les gorges des

ravines. A titre d'exemple, on peut citer l'écroulement de Grand sable en 1875.

Figure 5 L'écroulement de Grand Sable en 1875

Tntnruen dt b«S*ltt

SÏÏUAWN ANTERIEURE ,

l/j/Jnn Cr»ixj S*btt

P.u^ Crtnd S»blt

ETAT ACTUEÜ

Rapport BRG.M 96 REU 47 - R 39133 19


4.2.2 Les mouvements sur les plateaux et îlets

Les mouvements affectant les îlets sont de plusieurs ordres.Les îlets sont parfois affectés par des « glissements de terrain » lents (vitesse de quelques mm àquelques cm par mois). Les volumes varient de quelques dizaines à quelques centaines demètres cubes. La surface de mpture se fait soit au sein des matériaux meubles sous forme d'uncisaillement, soit à la faveur d'un plan incliné défavorable tels que dykes, filons,stratifications,..Sur les plateaux, des affaissements, voire des effondrements, peuvent se produire. Cesphénomènes se signalent par l'existence d'une topographie mouvementée, et surtout par laprésence de mares ou de dépressions fermées.

Les glissements de terrain brusques : les déboulés (ou glissements-coulées)Ils constituent les menaces les plus graves pour le cirque. Us surviennent à la suite de périodestrès pluvieuses pendant lesquelles des quantités importantes d'eau s'infiltrent dans les plateauxperméables à la faveur de fissures ou de zones perméables. Les eaux infiltrées créent dessurpressions hydrostatiques. Il se produit alors un glissement des bordures du plateau et uneliquéfaction des matériaux meubles qui dévalent les pentes périphériques en balayant tout surleur passage. Les volumes enjeu peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers de- mètrescubes.

La prévention de ce type d'aléa est délicate, car elle dépend de la stmcture inteme du plateau,non extrapolable depuis la surface. En 1980, lors du passage de la dépression Hyacinthe, deuxdéboulés de grande ampleur se sont produits sur le pourtour du plateau de Cîrand Ilet,emportant une famille de 10 personnes, d'autres se sont déclenchés en bordure du plateaud'Hellbourg. De tels événements sont appams ou peuvent apparaître sur les flancs de tous les

plateaux constitués de brèches perméables.

Les glissements de terrain lents.Le mécanisme de déformation est lent et continu. Les vitesses de déplacement peuventatteindre plusieurs centimètres par mois, notamment à la suite de fortes pluies. Ils se

caractérisent par l'apparition de fissures, de bourrelets, d'affaissement. De tels phénomènes degrande extension sont recensés à la mare à Poule d'Eau, à Atimidor, à la Mare à Goyave, à

Grand Ilet, à Ilet à Vidot,... où ils concernent des surfaces de 0,1 à 5 Km2. Le mouvement lentprovoque une décompression des matériaux amont, phénomène qui favorise l'infiltration d'eauet peut donner naissance à des déboulés dévastateurs.

Les affaissementsIls se localisent, soit au niveau des dépressions où ils résultent d'un processus d'érosionsouterraine appelé « suffbsion », soit en bordure des plateaux où ils traduisent un mouvementlent vertical en relation avec les glissements lents de grande ampleur précités.Ces phénomènes de tassement, qui sont indépendants des charges appliquées par d'éventuellesstmctures, ont une origine interne aux plateaux et profonde.L'affaissement est un mouvement lent tandis que l'effondrement est un mouvement bmtal, lié à

une mpture instantanée. La composante du mouvement est verticale.



4.2.2 Les mouvements sur les plateaux et îlets

Les mouvements affectant les îlets sont de plusieurs ordres.Les îlets sont parfois affectés par des « glissements de terrain » lents (vitesse de quelques mm àquelques cm par mois). Les volumes varient de quelques dizaines à quelques centaines demètres cubes. La surface de mpture se fait soit au sein des matériaux meubles sous forme d'uncisaillement, soit à la faveur d'un plan incliné défavorable tels que dykes, filons,stratifications,..Sur les plateaux, des affaissements, voire des effondrements, peuvent se produire. Cesphénomènes se signalent par l'existence d'une topographie mouvementée, et surtout par laprésence de mares ou de dépressions fermées.

Les glissements de terrain brusques : les déboulés (ou glissements-coulées)Ils constituent les menaces les plus graves pour le cirque. Us surviennent à la suite de périodestrès pluvieuses pendant lesquelles des quantités importantes d'eau s'infiltrent dans les plateauxperméables à la faveur de fissures ou de zones perméables. Les eaux infiltrées créent dessurpressions hydrostatiques. Il se produit alors un glissement des bordures du plateau et uneliquéfaction des matériaux meubles qui dévalent les pentes périphériques en balayant tout surleur passage. Les volumes enjeu peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers de- mètrescubes.

La prévention de ce type d'aléa est délicate, car elle dépend de la stmcture inteme du plateau,non extrapolable depuis la surface. En 1980, lors du passage de la dépression Hyacinthe, deuxdéboulés de grande ampleur se sont produits sur le pourtour du plateau de Cîrand Ilet,emportant une famille de 10 personnes, d'autres se sont déclenchés en bordure du plateaud'Hellbourg. De tels événements sont appams ou peuvent apparaître sur les flancs de tous les

plateaux constitués de brèches perméables.

Les glissements de terrain lents.Le mécanisme de déformation est lent et continu. Les vitesses de déplacement peuventatteindre plusieurs centimètres par mois, notamment à la suite de fortes pluies. Ils se

caractérisent par l'apparition de fissures, de bourrelets, d'affaissement. De tels phénomènes degrande extension sont recensés à la mare à Poule d'Eau, à Atimidor, à la Mare à Goyave, à

Grand Ilet, à Ilet à Vidot,... où ils concernent des surfaces de 0,1 à 5 Km2. Le mouvement lentprovoque une décompression des matériaux amont, phénomène qui favorise l'infiltration d'eauet peut donner naissance à des déboulés dévastateurs.

Les affaissementsIls se localisent, soit au niveau des dépressions où ils résultent d'un processus d'érosionsouterraine appelé « suffbsion », soit en bordure des plateaux où ils traduisent un mouvementlent vertical en relation avec les glissements lents de grande ampleur précités.Ces phénomènes de tassement, qui sont indépendants des charges appliquées par d'éventuellesstmctures, ont une origine interne aux plateaux et profonde.L'affaissement est un mouvement lent tandis que l'effondrement est un mouvement bmtal, lié à

une mpture instantanée. La composante du mouvement est verticale.



Le ravinement sur les pentes brêchiques11 s'agit des phénomènes d'érosion observés sur les pentes en bordure des îlets et dans lesflancs des ravines. Il est difficile d'apprécier la part réelle d'érosion due au missellement et la

part liée aux glissements dus aux surpressions hydrauliques intemes. Cette sensibilité au

ravinement varie en fonction de la nature des matériaux et de l'hydrogéologie des plateaux.La concentration des écoulements est génératrice de ravinement qui induit des instabilités depente sous forme d'arrachements. Ce processus provoque un déchaussement des gros blocsqui peuvent ensuite rouler sur la pente (pentes de Mare à Vieille Place et Mare à Citrons)

4.2.3 Dans les ravines

Les laves torrentiellesElles désignent des écoulements contenant des blocs, des matériaux meubles et de l'eau, etsurvenant par bouffées successives qui empmntent le lit des ravines. Leur comportement estintermédiaire entre ceux des glissements de terrain et des cmes. La terminologie est à l'imagedes phénomènes, variée et complexe.Quelles que soient les conditions de site et le type de terrain affecté, la disponibilité d'une trèsgrande quantité d'eau pendant un laps de temps très court est le principal facteur dudéclenchement des laves torrentielles.Ces laves torrentielles sont toujours décrites en insistant sur leur aspect terrifiant et leur grandpouvoir dévastateur. Ceci est lié à la soudaineté du phénomène, et à son extension (les volumesdes laves peuvent atteindre plusieurs milliers de m3 avec des déplacements pouvant dépasserplusieurs kilomètres). De plus, les zones exposées sont éloignées des lieux de formation des

laves torrentielles et, bien souvent, aucun signe précurseur ne laisse prévoir l'imminence durisque. Pour que de tels phénomènes surviennent, des conditions particulières doivent êtreréunies (précipitations abondantes, pentes généralement fortes, terrains meubles). En 1980 ,

lors du passage de la dépression Hyacinthe, un déboulé s'est formé dans le rempartd'Hellbourg. Les matériaux ont atteint la mare à Poule d'Eau qui a débordé, formant une lavetorrentielle qui a rejoint la rivière du Mât.

Les coulées de bouesLeur comportement est intermédiaire entre celui des laves torrentielles qui sont des

écoulements et celui des glissements de terrain. Le matériau, saturé en eau, a une consistancevisqueuse. Les coulées se forment à l'aval des glissements. Les déboulés donnent lieu à descoulées de boue.

Les embâclesElles correspondent à une obstmction d'un cours d'eau par des matériaux divers. Une retenuese forme à l'amont du barrage naturel qui peut rompre sous l'effet des pressions hydrauliques ;

la mpture donne naissance à une lave torrentielle dévastatrice, on parie alors de débâcle.



Le ravinement sur les pentes brêchiques11 s'agit des phénomènes d'érosion observés sur les pentes en bordure des îlets et dans lesflancs des ravines. Il est difficile d'apprécier la part réelle d'érosion due au missellement et la

part liée aux glissements dus aux surpressions hydrauliques intemes. Cette sensibilité au

ravinement varie en fonction de la nature des matériaux et de l'hydrogéologie des plateaux.La concentration des écoulements est génératrice de ravinement qui induit des instabilités depente sous forme d'arrachements. Ce processus provoque un déchaussement des gros blocsqui peuvent ensuite rouler sur la pente (pentes de Mare à Vieille Place et Mare à Citrons)

4.2.3 Dans les ravines

Les laves torrentiellesElles désignent des écoulements contenant des blocs, des matériaux meubles et de l'eau, etsurvenant par bouffées successives qui empmntent le lit des ravines. Leur comportement estintermédiaire entre ceux des glissements de terrain et des cmes. La terminologie est à l'imagedes phénomènes, variée et complexe.Quelles que soient les conditions de site et le type de terrain affecté, la disponibilité d'une trèsgrande quantité d'eau pendant un laps de temps très court est le principal facteur dudéclenchement des laves torrentielles.Ces laves torrentielles sont toujours décrites en insistant sur leur aspect terrifiant et leur grandpouvoir dévastateur. Ceci est lié à la soudaineté du phénomène, et à son extension (les volumesdes laves peuvent atteindre plusieurs milliers de m3 avec des déplacements pouvant dépasserplusieurs kilomètres). De plus, les zones exposées sont éloignées des lieux de formation des

laves torrentielles et, bien souvent, aucun signe précurseur ne laisse prévoir l'imminence durisque. Pour que de tels phénomènes surviennent, des conditions particulières doivent êtreréunies (précipitations abondantes, pentes généralement fortes, terrains meubles). En 1980 ,

lors du passage de la dépression Hyacinthe, un déboulé s'est formé dans le rempartd'Hellbourg. Les matériaux ont atteint la mare à Poule d'Eau qui a débordé, formant une lavetorrentielle qui a rejoint la rivière du Mât.

Les coulées de bouesLeur comportement est intermédiaire entre celui des laves torrentielles qui sont des

écoulements et celui des glissements de terrain. Le matériau, saturé en eau, a une consistancevisqueuse. Les coulées se forment à l'aval des glissements. Les déboulés donnent lieu à descoulées de boue.

Les embâclesElles correspondent à une obstmction d'un cours d'eau par des matériaux divers. Une retenuese forme à l'amont du barrage naturel qui peut rompre sous l'effet des pressions hydrauliques ;

la mpture donne naissance à une lave torrentielle dévastatrice, on parie alors de débâcle.



4.3 CARTE DE L'ALEAS « MOUVEMENTS DE TERRAIN »

La carte de l'aléas à l'échelle 1/25000 a été établie en tenant compte de la méthodologieprécitée et des événements recensés sur la commune (cfcarte hors texte).

L'évaluation de l'aléa a été estimée en adoptant les critères suivants pour les différents niveauxd'aléa :

- Les remparts, les versants très escarpés, les bordures des îlets ou de plateaux, les ravines etrivières sont classés en aléa élevé (niveau III). Une bande de sécurité doit être conservée en

périphérie des îlets pour prévenir toute évolution régressive qui est une évolution géologiqueinéluctable.

- Les parties de plateaux ou d'îlets en retrait par rapport aux bordures, ont été classées en aléa

moyen (niveau II a) pour deux raisons essentielles :

a) pour tenir compte des réajustements profonds des plateaux (réactivationéventuelle des grands glissements, phénomène de suffbsion) pouvant induire des

affaissements ;

b) pour afficher la nécessité d'un aménagement global de chaque plateau : des rejetsd'eau inopinés dans dis versants sensibles, des défrichements de pentes peuventavoir des conséquences néfastes sur le milieu. Ils augmenteraient oudéclencheraient de nouveaux désordres et pourraient compromettre la stabilité dela bordure du plateau.

- Les secteurs situés en contrebas des plateaux ont été classés en niveau IH ou H b en raisondes possibilités de formation de déboulés ou d'écroulements dont l'extension ne peut êtredéfinie avec une précision acceptable à ce stade des connaissances.

- Les zones de plateau soumises à des glissements actifs avec une évolution rapide ont étéclassées en niveau II b. Les vitesses d'évolution rapide (plusieurs cm/an) restentincompatibles avec certains aménagements.



4.3 CARTE DE L'ALEAS « MOUVEMENTS DE TERRAIN »

La carte de l'aléas à l'échelle 1/25000 a été établie en tenant compte de la méthodologieprécitée et des événements recensés sur la commune (cfcarte hors texte).

L'évaluation de l'aléa a été estimée en adoptant les critères suivants pour les différents niveauxd'aléa :

- Les remparts, les versants très escarpés, les bordures des îlets ou de plateaux, les ravines etrivières sont classés en aléa élevé (niveau III). Une bande de sécurité doit être conservée en

périphérie des îlets pour prévenir toute évolution régressive qui est une évolution géologiqueinéluctable.

- Les parties de plateaux ou d'îlets en retrait par rapport aux bordures, ont été classées en aléa

moyen (niveau II a) pour deux raisons essentielles :

a) pour tenir compte des réajustements profonds des plateaux (réactivationéventuelle des grands glissements, phénomène de suffbsion) pouvant induire des

affaissements ;

b) pour afficher la nécessité d'un aménagement global de chaque plateau : des rejetsd'eau inopinés dans dis versants sensibles, des défrichements de pentes peuventavoir des conséquences néfastes sur le milieu. Ils augmenteraient oudéclencheraient de nouveaux désordres et pourraient compromettre la stabilité dela bordure du plateau.

- Les secteurs situés en contrebas des plateaux ont été classés en niveau IH ou H b en raisondes possibilités de formation de déboulés ou d'écroulements dont l'extension ne peut êtredéfinie avec une précision acceptable à ce stade des connaissances.

- Les zones de plateau soumises à des glissements actifs avec une évolution rapide ont étéclassées en niveau II b. Les vitesses d'évolution rapide (plusieurs cm/an) restentincompatibles avec certains aménagements.



5. Enjeux et vulnérabilité

5.1 LE RESEAU ROUTIER

Le réseau départemental comporte deux routes principales qui sont les deux artères du cirque :

- la R.D.48 qui dessert le village de Salazie, depuis la R.N. 2 jusqu'au villaged'Hellbourg ;

- la R.D. 52, depuis la sortie du village de Salazie jusqu'à Cîrand Ilet.

Le réseau communal vient se greffer sur les deux R.D.. Ces voies communales constituent des

voies d'accès à des villages excentrés (îlets) dont les principaux sont : la route d'ilet à Vidot,de Mare à Martin, de Mare à Goyave et celle de Bois de Pomme.

Les routes forestières du Bélier, de Bé Mahot, .... complètent le réseau.

Enfin, signalons les nombreux sentiers de grande randonnée (GR) du cirque.

5.2 HABITAT ET ACTIVITES DE LA COMMUNE

Les enjeux reportés sur la carte à l'échelle 1/25000 hors texte, concement :

- les zones habitées (d'après carte IGN 1/25000 édition 1992) ;

- les écoles (7 écoles primaires et maternelles, 1 collège) ;

- les centres de secours (1 gendarmerie) ;

- les mairies et annexes (1 mairie et 4 mairies annexes) ;

- les nombreuses installations agricoles ;

- les installations dangereuses (1 station essence) ;

- les sites touristiques ;

- les centres de vacances (camping, colonies, centres touristiques) ;

- les captages AEP.



5. Enjeux et vulnérabilité

5.1 LE RESEAU ROUTIER

Le réseau départemental comporte deux routes principales qui sont les deux artères du cirque :

- la R.D.48 qui dessert le village de Salazie, depuis la R.N. 2 jusqu'au villaged'Hellbourg ;

- la R.D. 52, depuis la sortie du village de Salazie jusqu'à Cîrand Ilet.

Le réseau communal vient se greffer sur les deux R.D.. Ces voies communales constituent des

voies d'accès à des villages excentrés (îlets) dont les principaux sont : la route d'ilet à Vidot,de Mare à Martin, de Mare à Goyave et celle de Bois de Pomme.

Les routes forestières du Bélier, de Bé Mahot, .... complètent le réseau.

Enfin, signalons les nombreux sentiers de grande randonnée (GR) du cirque.

5.2 HABITAT ET ACTIVITES DE LA COMMUNE

Les enjeux reportés sur la carte à l'échelle 1/25000 hors texte, concement :

- les zones habitées (d'après carte IGN 1/25000 édition 1992) ;

- les écoles (7 écoles primaires et maternelles, 1 collège) ;

- les centres de secours (1 gendarmerie) ;

- les mairies et annexes (1 mairie et 4 mairies annexes) ;

- les nombreuses installations agricoles ;

- les installations dangereuses (1 station essence) ;

- les sites touristiques ;

- les centres de vacances (camping, colonies, centres touristiques) ;

- les captages AEP.



5.3 LES MILIEUX NATURELS

Le cirque de Salazie comporte :

- trois ZNIEFF : le Piton d'Enchaing, la Plaine des Meries, la Plaine des Salazes ;

- une forêt de production (forêt de Bébourg) ;

- un site classé : le Voile de la Mariée ;

- deux monuments classés : - l'église Saint Martin à Grand Ilet ;

- la villa Folio à Hellbourg.

Le domaine ONF couvre toutes les pentes périphériques du cirque et le Piton d'Enchaing.

De nouveaux classements ou des reclassements sont en projet (cf DIREN).

5.4 LE SCHEMA D'AMENAGEMENT REGIONAL

Le Schéma d'Aménagement Régional (06 novembre 1995) prévoit :

- trois bourgs mraux à stmcturer (Salazie, Mare à Vielle Place, Grrand Ilet) ;

- un village de caractère à stmcturer (Hellbourg) ;

- une zone d'extension d'activité (Mare à Citrons) ;

- un site à vocation touristique à Grand Ilet.



5.3 LES MILIEUX NATURELS

Le cirque de Salazie comporte :

- trois ZNIEFF : le Piton d'Enchaing, la Plaine des Meries, la Plaine des Salazes ;

- une forêt de production (forêt de Bébourg) ;

- un site classé : le Voile de la Mariée ;

- deux monuments classés : - l'église Saint Martin à Grand Ilet ;

- la villa Folio à Hellbourg.

Le domaine ONF couvre toutes les pentes périphériques du cirque et le Piton d'Enchaing.

De nouveaux classements ou des reclassements sont en projet (cf DIREN).

5.4 LE SCHEMA D'AMENAGEMENT REGIONAL

Le Schéma d'Aménagement Régional (06 novembre 1995) prévoit :

- trois bourgs mraux à stmcturer (Salazie, Mare à Vielle Place, Grrand Ilet) ;

- un village de caractère à stmcturer (Hellbourg) ;

- une zone d'extension d'activité (Mare à Citrons) ;

- un site à vocation touristique à Grand Ilet.



6. Les risques identifiés(cf carte des risques hors texte)

6.1 LES TYPES DE RISQUES

Les habitations et établissementsLes menaces concemant les habitations sont nombreuses, mais de degré variable. Les risquesélevés sont situés dans les zones III. Les dispositions à prendre (évacuation définitive outemporaire) pour ces habitations devront être appréciées au cas par cas, en tenant compte de lafragilité des bâtiments, des accès et des situations de danger .

Le danger peut survenir à la suite de très fortes pluies, ou dès l'apparition demissellement pour des pluies de moyenne intensité pour des habitations situées dans des

ravines. Il peut être permanent dans le cas de glissement actif

Le réseau routierLes principaux points « fragiles » identifiés sur le réseau sont enumeres ci-après.La R.D.48 est exposée :

- aux chutes de blocs provenant des remparts des gorges de Salazie ;

- aux glissements de terrain du versant dominant Salazie ;

- aux mouvements de grande ampleur de Mare à Poule d'Eau (un dispositifde suivi est

opérationnel sur ce secteur) ;

- aux instabilités des berges de la rivière du Mât ;

- aux affaissements de la bordure du plateau d'Hellbourg.

La R.D.52 est exposée :

- aux éboulements sous le Piton d'Enchaing ;

- aux glissements au niveau de Pente Carosin ;

- aux glissements - tassements du plateau de Cîrand Ilet (un dispositifde suivi est

opérationnel sur ce secteur).

Les routes communales sont également exposées aux aléas « mouvements de terrain ». Le pontsur la ravine de Roche à Jacquot, reliant Grand Ilet à Mare à Martin, est affecté par des

désordres importants annonciateurs d'un écroulement de l'ouvrage.

Les installations diversesLa décharge d'ordures ménagères de Salazie est située sur une zone de glissement actif en

bordure de la rivière du Mât.De nombreuses installations agricoles sont également situées sur des zones d'aléa élevé.Pour ces installations, l'accessibilité doit être prise en compte. La situation de danger peutêtre amplifiée par l'exposition de leur accès.



6. Les risques identifiés(cf carte des risques hors texte)

6.1 LES TYPES DE RISQUES

Les habitations et établissementsLes menaces concemant les habitations sont nombreuses, mais de degré variable. Les risquesélevés sont situés dans les zones III. Les dispositions à prendre (évacuation définitive outemporaire) pour ces habitations devront être appréciées au cas par cas, en tenant compte de lafragilité des bâtiments, des accès et des situations de danger .

Le danger peut survenir à la suite de très fortes pluies, ou dès l'apparition demissellement pour des pluies de moyenne intensité pour des habitations situées dans des

ravines. Il peut être permanent dans le cas de glissement actif

Le réseau routierLes principaux points « fragiles » identifiés sur le réseau sont enumeres ci-après.La R.D.48 est exposée :

- aux chutes de blocs provenant des remparts des gorges de Salazie ;

- aux glissements de terrain du versant dominant Salazie ;

- aux mouvements de grande ampleur de Mare à Poule d'Eau (un dispositifde suivi est

opérationnel sur ce secteur) ;

- aux instabilités des berges de la rivière du Mât ;

- aux affaissements de la bordure du plateau d'Hellbourg.

La R.D.52 est exposée :

- aux éboulements sous le Piton d'Enchaing ;

- aux glissements au niveau de Pente Carosin ;

- aux glissements - tassements du plateau de Cîrand Ilet (un dispositifde suivi est

opérationnel sur ce secteur).

Les routes communales sont également exposées aux aléas « mouvements de terrain ». Le pontsur la ravine de Roche à Jacquot, reliant Grand Ilet à Mare à Martin, est affecté par des

désordres importants annonciateurs d'un écroulement de l'ouvrage.

Les installations diversesLa décharge d'ordures ménagères de Salazie est située sur une zone de glissement actif en

bordure de la rivière du Mât.De nombreuses installations agricoles sont également situées sur des zones d'aléa élevé.Pour ces installations, l'accessibilité doit être prise en compte. La situation de danger peutêtre amplifiée par l'exposition de leur accès.



6.2 ACTIONS A ENGAGER DANS LES ZONES A RISQUE MOYEN ET ELEVE(DEGRE II ET III)

6.2.1 Gestion des situations de danger dans les secteurs à aléas élevés III a et HI b

La confrontation des aléas et des enjeux montre que des populations vivent dans des secteursclassés en III a et III b. Un diagnostic plus approfondi devra être conduit sur les enjeuxexistants afin de se prononcer sur la gravité du danger vis-à-vis des vies humaines. Toutes les

altematives possibles permettant de gérer la situation de danger seront examinées, à savoir :

- les mesures de protection et de sauvegarde envisageables ;

- les possibilités d'évacuations temporaires au regard des circonstances de temps et delieu dans lesquelles le phénomène naturel est susceptible de se produire ;

- les possibilités de surveillance pour apprécier l'imminence des phénomènes.

6.2.2 Dispositions concernant les secteurs constructibles H a

Sur ces secteurs, on pourra procéder à un examen plus détaillé de la zone à une échellecompatible avec le Plan d'Occupation des Sols (échelle 1/2000 par exemple). Cette démarcheaura pour objectif de :

- délimiter les zones les plus favorables à la constmction en fonction de la pente et desrisques d'inondations ;

- d'assurer la maîtrise des eaux superficielles ;

- de fixer les dispositions constmctives.

Notons que diverses cartographies à grande échelle et études spécifiques sont déjà excécutéessur des sites à risques (Cîrand Ilet, Hellbourg,...). Elles sont exploitables pour les actionsprécitées, en l'état, ou moyennant révision ou additifs éventuels.

6.2.3 Evaluation des diagnostics sur les zones incertaines H b

Sur les secteurs qui présentent une exposition potentiellement forte et où les informations sontencore insuffisantes pour se prononcer sur les risques réels, plusieurs types d'actions pourrontêtre engagées en fonction des enjeux existants ou en fonction des projets d'aménagement :

- une analyse cartographique détaillée ;

- une surveillance de la zone dans le cas de mouvement actif, afin de délimiter les

compartiments stables ;

- une évaluation des mesures de sauvegarde et de protection du site (drainage desplateaux, stabilisation des versants et des lits de ravines par des techniques R.T.M.,mise en place de parades,....).

Sur ces secteurs, toute apparition de désordres (fissures) devra être signalée aux autorités pourévaluer la situation de danger.



6.2 ACTIONS A ENGAGER DANS LES ZONES A RISQUE MOYEN ET ELEVE(DEGRE II ET III)

6.2.1 Gestion des situations de danger dans les secteurs à aléas élevés III a et HI b

La confrontation des aléas et des enjeux montre que des populations vivent dans des secteursclassés en III a et III b. Un diagnostic plus approfondi devra être conduit sur les enjeuxexistants afin de se prononcer sur la gravité du danger vis-à-vis des vies humaines. Toutes les

altematives possibles permettant de gérer la situation de danger seront examinées, à savoir :

- les mesures de protection et de sauvegarde envisageables ;

- les possibilités d'évacuations temporaires au regard des circonstances de temps et delieu dans lesquelles le phénomène naturel est susceptible de se produire ;

- les possibilités de surveillance pour apprécier l'imminence des phénomènes.

6.2.2 Dispositions concernant les secteurs constructibles H a

Sur ces secteurs, on pourra procéder à un examen plus détaillé de la zone à une échellecompatible avec le Plan d'Occupation des Sols (échelle 1/2000 par exemple). Cette démarcheaura pour objectif de :

- délimiter les zones les plus favorables à la constmction en fonction de la pente et desrisques d'inondations ;

- d'assurer la maîtrise des eaux superficielles ;

- de fixer les dispositions constmctives.

Notons que diverses cartographies à grande échelle et études spécifiques sont déjà excécutéessur des sites à risques (Cîrand Ilet, Hellbourg,...). Elles sont exploitables pour les actionsprécitées, en l'état, ou moyennant révision ou additifs éventuels.

6.2.3 Evaluation des diagnostics sur les zones incertaines H b

Sur les secteurs qui présentent une exposition potentiellement forte et où les informations sontencore insuffisantes pour se prononcer sur les risques réels, plusieurs types d'actions pourrontêtre engagées en fonction des enjeux existants ou en fonction des projets d'aménagement :

- une analyse cartographique détaillée ;

- une surveillance de la zone dans le cas de mouvement actif, afin de délimiter les

compartiments stables ;

- une évaluation des mesures de sauvegarde et de protection du site (drainage desplateaux, stabilisation des versants et des lits de ravines par des techniques R.T.M.,mise en place de parades,....).

Sur ces secteurs, toute apparition de désordres (fissures) devra être signalée aux autorités pourévaluer la situation de danger.



En revanche, si les investigations nouvelles démontraient que les zones sont moyennementexposées, que le risque est maîtrisable, un reclassement pourra être proposé. Cette démarchepourra être subordonnée à des travaux de protection.

6.2.4 Recommandations vis-à-vis de la lutte contre l'érosion

Elles concement les secteurs à forte pente. Elles s'appliqueront :

- à l'agriculture tant sur le défrichement des sols pour la mise en place de cultures quesur les pratiques culturales ;

- aux aménageurs au sens large lors de la réalisation de nouvelles infrastmclures.

L'eau étant le facteur aggravant, il apparaît nécessaire que toutes les eaux des voiries soientmaîtrisées, en particulier dans le cadre des nouveaux aménagements (création de nouvellespistes ou de routes). Beaucoup de sinistres sont provoqués par une mauvaise maîtrise des

eaux, voire par une absence de collecteur d'eau.



En revanche, si les investigations nouvelles démontraient que les zones sont moyennementexposées, que le risque est maîtrisable, un reclassement pourra être proposé. Cette démarchepourra être subordonnée à des travaux de protection.

6.2.4 Recommandations vis-à-vis de la lutte contre l'érosion

Elles concement les secteurs à forte pente. Elles s'appliqueront :

- à l'agriculture tant sur le défrichement des sols pour la mise en place de cultures quesur les pratiques culturales ;

- aux aménageurs au sens large lors de la réalisation de nouvelles infrastmclures.

L'eau étant le facteur aggravant, il apparaît nécessaire que toutes les eaux des voiries soientmaîtrisées, en particulier dans le cadre des nouveaux aménagements (création de nouvellespistes ou de routes). Beaucoup de sinistres sont provoqués par une mauvaise maîtrise des

eaux, voire par une absence de collecteur d'eau.


'"'"'! iîîi'W'vi

Cartographie de Valia « mouvements de terrain » - Commune de Salazie

Annexe

Fiches récapitulatives des unités géographiques

Hors texte :

Carte des aléas à TécheDe 1/ 25000

Carte des risques à TécheUe 1/ 25000


'"'"'! iîîi'W'vi

Cartographie de Valia « mouvements de terrain » - Commune de Salazie

Annexe

Fiches récapitulatives des unités géographiques

Hors texte :

Carte des aléas à TécheDe 1/ 25000

Carte des risques à TécheUe 1/ 25000



Fiche « Unité Risque »

Commune : SALAZIEBassin de risque : 3 (bassin dc la rivière du Mât)

Unité géographique : Gorges de la rivière du MâtN° identification : 19/ 01

1

Escalier R. G.

III b

Découpage de l'unité et zonage2

Escalier R..D.III b

3

IletMorinIII h

4 6

Le milieu physique

Description des aléas

Evénementsmarquants

Activités du secteuret principaux enjeux

Accessibilité

Risques identifiés

Mesures deprotection

mises en place

Actions à engageret recommandations

Description de l'unitéGorge de la rivière du Mât depuis le pont de l'Escalier Jusqu'à Ilet Morin et Bras de

CaverneRemparts basaltiques constitués de puissantes coulées basaltiques .

Les gorges sont encaissées dans lesformations anciennes du Piton des NeigesLambeaux de terrasses alluviales vers le pont de l 'Escalier, vers Ilet MorinEboulis en pied des remparts se raccordant aux terrasses ou aux gorges de la rivière.

Eboulements et chutes de blocs depuis les remparts.Ravinement des talus ébouliformes par les eaux issues des rempartsErosion régressive des berges de la rivière du MâtSapement des berges en période de crues et embâcles.Instabilité destalus de la route

Nombreuses chutes de blocs depuis les rempartsLaves torrentielles au droit des ravinesFamille emportée par un éboulis vers le pont de l 'EscalierEcroulement, petit barrage, à l'amont du pont de l'Escalier (1996)

Tourisme (aire du Pont de l'Escalier)Agriculture (quelques bananeraies)Axe de circulation (entrée du cirque)R.D. 48Habitations à Ilet Morin et au Pont de l 'Escalier

Seule voie d'accès par la R.D. 48

La route est exposée aux éboulementsHabitations au pied des remparts

Evaluation des situations de danger en zone IIIExamen des modalités d'utilisation de la route en période de risque maximal (pluies)





Unité géographique : Gorges de la rivière du MâtN° identification : 19/ 01

1

Escalier R. G.

III b


Escalier R..D.III b

3

IletMorinIII h

4 6

Le milieu physique


Evénementsmarquants


Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéGorge de la rivière du Mât depuis le pont de l'Escalier Jusqu'à Ilet Morin et Bras de

CaverneRemparts basaltiques constitués de puissantes coulées basaltiques .

Les gorges sont encaissées dans lesformations anciennes du Piton des NeigesLambeaux de terrasses alluviales vers le pont de l 'Escalier, vers Ilet MorinEboulis en pied des remparts se raccordant aux terrasses ou aux gorges de la rivière.

Eboulements et chutes de blocs depuis les remparts.Ravinement des talus ébouliformes par les eaux issues des rempartsErosion régressive des berges de la rivière du MâtSapement des berges en période de crues et embâcles.Instabilité destalus de la route

Nombreuses chutes de blocs depuis les rempartsLaves torrentielles au droit des ravinesFamille emportée par un éboulis vers le pont de l 'EscalierEcroulement, petit barrage, à l'amont du pont de l'Escalier (1996)

Tourisme (aire du Pont de l'Escalier)Agriculture (quelques bananeraies)Axe de circulation (entrée du cirque)R.D. 48Habitations à Ilet Morin et au Pont de l 'Escalier

Seule voie d'accès par la R.D. 48

La route est exposée aux éboulementsHabitations au pied des remparts

Evaluation des situations de danger en zone IIIExamen des modalités d'utilisation de la route en période de risque maximal (pluies)





Unité géographique : Camp LiLasN° identification : 19/02

1

Plateau Wickers

lib


La Cayenne

lib

3

Camp LilasHa -lib

4

Ilet Bananierslib

6

Description de l'unité

Le milieu physique

De plateau Wickers à Ilet Bananiers, en rive droite de la rivière du MâtSecteurs situés au pied du rempart constitué de coulées basaltiques épaissesExistence de replat intermédiaire dans le versantLambeaux de terrasse alluvialeEboulis en pied de rempartNombreuses sources (sources du voile de la Mariée)

Ecroulement du rempart et chutes de blocsRavinement et laves torrentielles dans les ravines en provenance du rempart

Description des aléas ^"^tabilité des berges de la rivière du Mât

Evénementshistoriquesmarquants

Chutes de blocs qui atterrissent sur le plateau WickersPasserelles de Ilets Bananiers emportées lors des cyclones de 1926 et 1927


Village de Salazie (Camp Lilas)Agriculture (maraîchage.<;)

Habitat disperséRoute départementale

AccessibilitéparlaKD. 48chemin communalPasserelle de Ilet Bananiers

Risques identifiésIlet BananiersHabitations en pied de rempart et sur les talus ébouliformes de pied

Mesures dcprotection

mises en place

Evaluation des situations de danger en zone IIIActions à engager

et recommandations





Unité géographique : Camp LiLasN° identification : 19/02

1

Plateau Wickers

lib


La Cayenne

lib

3

Camp LilasHa -lib

4

Ilet Bananierslib

6


Le milieu physique

De plateau Wickers à Ilet Bananiers, en rive droite de la rivière du MâtSecteurs situés au pied du rempart constitué de coulées basaltiques épaissesExistence de replat intermédiaire dans le versantLambeaux de terrasse alluvialeEboulis en pied de rempartNombreuses sources (sources du voile de la Mariée)

Ecroulement du rempart et chutes de blocsRavinement et laves torrentielles dans les ravines en provenance du rempart

Description des aléas ^"^tabilité des berges de la rivière du Mât


Chutes de blocs qui atterrissent sur le plateau WickersPasserelles de Ilets Bananiers emportées lors des cyclones de 1926 et 1927


Village de Salazie (Camp Lilas)Agriculture (maraîchage.<;)

Habitat disperséRoute départementale

AccessibilitéparlaKD. 48chemin communalPasserelle de Ilet Bananiers

Risques identifiésIlet BananiersHabitations en pied de rempart et sur les talus ébouliformes de pied

Mesures dcprotection

mises en place

Evaluation des situations de danger en zone IIIActions à engager

et recommandations




Commune : SALAZIEBassin dc risque : 3 (bassin dc la rivière du Mât)

Unité géographique : Salazie villageN° identification : 19/03

1

Grosse Roche

Illb-IIb-IIa


Le village R..G

Illb

3

Le Petit Sable

Illb - Ilb

4 6


Le milieu physique

Secteur en rive gauche de la rivière du Mât depuis le pont de la Sa\'ane Jusqu'à la ravineGrosse RochePied de versant en contrebas du plateau de Mare à Vieille Place constitué de brèchesgrossières et/ou des graves argileuses


Déboulés dans le versant (décrochement de la bordure du plateau amont)Glissement de terrain de versants et coulées de bouesGlissement dans les argiles graveleuses noires en pied de versantGlissement de la bordure de la terrasse en bordure de la rivière du MâtErosion régressive depuis la rivièreExposition aux embâcles de la rivière du Mât


Une case emportée par un glissementfaisant une victime lors du cyclone de 1948Glissement d'un volume de 10 000 m3 environ ayant atteint le parking du collège (193?)En 1926, les deux passerelles d'accès à Ilet Bananiers ont été emportées lors d'une crue.

En 1980, lors de la vidange de la Mare à Poule d'Eau, le niveau d'eau était à -1,50msous le niveau de l'actuelle passerelle.Glissement dans le bourg lors desfortes pluies de 1993 (ancienne quincaillerie détruite)


Village (bourg principal)Commerces, écoles, mairie, église, cimetière, habitationsActivité touristique (restaurants)

Par la R. D. 48, depuis Saint André

Accessibilité

Risques identifiésHabitations en bordure des berges de la rivière du MâtHabitations en pied de versantCollège de Salazie


mises en place

Dispositifde surveillance au collège Lacaussade (piézomètres, extensomètres)Pluviographe du collège Lacaussade installé en 1996


Diagnostic détaillé des mouvements menaçants le village et des mesures de protectionenvisageables (drainage de la bordure du plateau, stabilisation des ravines, création de

«fosses » en pied de versant, stabilisation des berges,...)





Unité géographique : Salazie villageN° identification : 19/03

1

Grosse Roche

Illb-IIb-IIa


Le village R..G

Illb

3

Le Petit Sable

Illb - Ilb

4 6


Le milieu physique

Secteur en rive gauche de la rivière du Mât depuis le pont de la Sa\'ane Jusqu'à la ravineGrosse RochePied de versant en contrebas du plateau de Mare à Vieille Place constitué de brèchesgrossières et/ou des graves argileuses


Déboulés dans le versant (décrochement de la bordure du plateau amont)Glissement de terrain de versants et coulées de bouesGlissement dans les argiles graveleuses noires en pied de versantGlissement de la bordure de la terrasse en bordure de la rivière du MâtErosion régressive depuis la rivièreExposition aux embâcles de la rivière du Mât


Une case emportée par un glissementfaisant une victime lors du cyclone de 1948Glissement d'un volume de 10 000 m3 environ ayant atteint le parking du collège (193?)En 1926, les deux passerelles d'accès à Ilet Bananiers ont été emportées lors d'une crue.

En 1980, lors de la vidange de la Mare à Poule d'Eau, le niveau d'eau était à -1,50msous le niveau de l'actuelle passerelle.Glissement dans le bourg lors desfortes pluies de 1993 (ancienne quincaillerie détruite)


Village (bourg principal)Commerces, écoles, mairie, église, cimetière, habitationsActivité touristique (restaurants)

Par la R. D. 48, depuis Saint André

Accessibilité

Risques identifiésHabitations en bordure des berges de la rivière du MâtHabitations en pied de versantCollège de Salazie


mises en place

Dispositifde surveillance au collège Lacaussade (piézomètres, extensomètres)Pluviographe du collège Lacaussade installé en 1996


Diagnostic détaillé des mouvements menaçants le village et des mesures de protectionenvisageables (drainage de la bordure du plateau, stabilisation des ravines, création de

«fosses » en pied de versant, stabilisation des berges,...)




Commune : SALAZIE | Unité géographique

Bassin de risque : 3 (bassin de la rivière du Mât) | N° identification :

- Bois de Pomme

19/04

1

Bois de Pomme

lib -lia -nia

Découpage de l'unité et zonage2 3 4 6

Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéSecteur situé à l 'amont de la confluence des rivières Fleurs Jaunes et du Mât, au pied duplateau de Mare à Goyaves

Coulées boueuses et déboulés en provenance des pentes périphériques de Mare à GoyavesInstabilités des berges de la rivière du Mât

Route d'accès coupée lors desfortes pluies de 1993 (ravinement du talus stabilisateur aval)

Habitations, lotissements1 école.

Par une route communale depuis le village de Salazie et par Bois de Pomme

Habitations au pied des versants du plateau périphérique de Mare à Goyaves

Evaluation des situations de danger en zone III




Commune : SALAZIE | Unité géographique

Bassin de risque : 3 (bassin de la rivière du Mât) | N° identification :

- Bois de Pomme

19/04

1

Bois de Pomme

lib -lia -nia


Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéSecteur situé à l 'amont de la confluence des rivières Fleurs Jaunes et du Mât, au pied duplateau de Mare à Goyaves

Coulées boueuses et déboulés en provenance des pentes périphériques de Mare à GoyavesInstabilités des berges de la rivière du Mât

Route d'accès coupée lors desfortes pluies de 1993 (ravinement du talus stabilisateur aval)

Habitations, lotissements1 école.

Par une route communale depuis le village de Salazie et par Bois de Pomme

Habitations au pied des versants du plateau périphérique de Mare à Goyaves

Evaluation des situations de danger en zone III





Unité géographique : Mare à GoyaveN" identification : 19/05

1

Mare à Goyave

lib -Illa


Les Ramiers

nia -lib

3

Plateau de

fleurs Jauneslib - nia

4 6


Le milieu physique

Secteurs compris entre la ravine de Grosse Roche et la rivière Fleurs Jaunes quicomprennent :- le plateau de Fleurs Jaunes drainé vers la rivièrefleurs Jaunes ;

- le plateau de Mare à Goyave ;- les « gradins » des Ramiers.


Glissements actifs sur les versants des ravines actuellesGlissement actifde Mare à Goyave, observé depuis 1930Tassement des bordures desplateauxDéboulés pouvant seformer en périphérie des plateaux lors de glissementsCoulées boueuses par débordement de la Mare à Goyave.

Le pont de la route sur ¡a ravine Grosse Roche qui reliait Les Ramiers à Mare à Citrons aété emporté en 1987 (Clotilda).Réactivation des fissures depuis Hyacinthe jusqu'à aujourd'hui sur les flancs des plateauxde Mare à Goyave et des Ramiers



Habitat disperséQuelques installations agricoles

AccessibilitéPar une route communale depuis le village de Salazie (radier)Mare à Goyave, par une seconde route depuis Bois de Pomme

Risques identifiésHabitations sur lesflancs périphériques des plateaux instablesles voies d'accès sont très exposées


mises en place


Examen des situations de danger en zone IIIDiagnostic sur les glissements de grande ampleur pouvant mettre en danger les populationset évaluation des solutions de sauvegarde (drainage des mares)





Unité géographique : Mare à GoyaveN" identification : 19/05

1

Mare à Goyave

lib -Illa


Les Ramiers

nia -lib

3

Plateau de

fleurs Jauneslib - nia

4 6


Le milieu physique

Secteurs compris entre la ravine de Grosse Roche et la rivière Fleurs Jaunes quicomprennent :- le plateau de Fleurs Jaunes drainé vers la rivièrefleurs Jaunes ;

- le plateau de Mare à Goyave ;- les « gradins » des Ramiers.


Glissements actifs sur les versants des ravines actuellesGlissement actifde Mare à Goyave, observé depuis 1930Tassement des bordures desplateauxDéboulés pouvant seformer en périphérie des plateaux lors de glissementsCoulées boueuses par débordement de la Mare à Goyave.

Le pont de la route sur ¡a ravine Grosse Roche qui reliait Les Ramiers à Mare à Citrons aété emporté en 1987 (Clotilda).Réactivation des fissures depuis Hyacinthe jusqu'à aujourd'hui sur les flancs des plateauxde Mare à Goyave et des Ramiers



Habitat disperséQuelques installations agricoles

AccessibilitéPar une route communale depuis le village de Salazie (radier)Mare à Goyave, par une seconde route depuis Bois de Pomme

Risques identifiésHabitations sur lesflancs périphériques des plateaux instablesles voies d'accès sont très exposées


mises en place


Examen des situations de danger en zone IIIDiagnostic sur les glissements de grande ampleur pouvant mettre en danger les populationset évaluation des solutions de sauvegarde (drainage des mares)




Commune : SALAZIEBassin dc risque : 3 (bassin de la rivière du Mât)

Unité géographique : Mare à CitronsN° identification : 19/06


.Mare à Citrons

Ila-IIb-IIIb

2

Le radier

lia -lib

3

Piton Gabon

nia

4 6

Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéAvec Mare à Vieille Place constituent un plateau central du cirque compris entre lesrivières des Fleurs Jaunes et la rivière du Mât, au pied du Piton d'EnchaingVaste plateau constitué de matériaux détritiques grossiers ou fins.Morphologie chaotique comprenant des rides et des dépressions caractéristiques des

compartimentsglissés.

Glissements actifs sur les bordures du plateau vers les ravines en cours d'encaissement(vers la rivière du Mât et vers Grosse Roche, vers la rivière Fleurs Jaunes).Affaissement lent de certains compartimentsErosion des talus de bordure abruptsInondations dans les dépressions et ravinement des talus.

Glissement actifen rive gauche de la rivière du Mât depuis le pont de la Savane

Plusieurs villages et habitats dispersésActivités agricoles (élevages, cultures)le S4R prévoit une zone d'activité à Mare à Citrons.

ParR.D. 52 depuis le village de Salazie.

Habitations en zone III ainsi que des installations agricoles

Station météorologique

Prévoir un schéma d'aménagement du plateau pour délimiter les zones constructibles sur leplateau (échelle du P.O.S.) ainsi que les modalités de cette constructibilité.Evaluation des situations de danger en zone III





Unité géographique : Mare à CitronsN° identification : 19/06


.Mare à Citrons

Ila-IIb-IIIb

2

Le radier

lia -lib

3

Piton Gabon

nia

4 6

Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéAvec Mare à Vieille Place constituent un plateau central du cirque compris entre lesrivières des Fleurs Jaunes et la rivière du Mât, au pied du Piton d'EnchaingVaste plateau constitué de matériaux détritiques grossiers ou fins.Morphologie chaotique comprenant des rides et des dépressions caractéristiques des

compartimentsglissés.

Glissements actifs sur les bordures du plateau vers les ravines en cours d'encaissement(vers la rivière du Mât et vers Grosse Roche, vers la rivière Fleurs Jaunes).Affaissement lent de certains compartimentsErosion des talus de bordure abruptsInondations dans les dépressions et ravinement des talus.

Glissement actifen rive gauche de la rivière du Mât depuis le pont de la Savane

Plusieurs villages et habitats dispersésActivités agricoles (élevages, cultures)le S4R prévoit une zone d'activité à Mare à Citrons.

ParR.D. 52 depuis le village de Salazie.

Habitations en zone III ainsi que des installations agricoles

Station météorologique

Prévoir un schéma d'aménagement du plateau pour délimiter les zones constructibles sur leplateau (échelle du P.O.S.) ainsi que les modalités de cette constructibilité.Evaluation des situations de danger en zone III




Commune : SALAZIEBassin de risque : 3 (bassin de la rivière du Mât)

Unité géographique : Mare à Vieille Place

N° identificafion : 19/07

1

Alare à VieillePlace

lia -lib -Illb


Pente Carozin

lib -Illb

3

Le Butor

lia -Illb

4 6

Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéAvec Mare à Citrons constituent un plateau central du cirque compris entre les rivières desFleurs Jaunes et la rivière du Mât, au pied du Piton d'EnchaingVaste plateau constitué de matériaux détritiques grossiers oufins.Morphologie chaotique comprenant des rides et des dépressions caractéristiques des

compartiments glissés.

Glissements actifs sur les bordures du plateau vers les ravines en cours d'encaissement(vers la rivière du Mât, vers la rivière Fleurs Jaunes).Affaissement lent de certains compartimentsErosion des talus abruptsInondations dans les dépressions et ravinement des talus.

Village de Mare à Vieille PlaceInstallations Agricoles, vergersLe SAR prévoit un bourg à restructurer à Mare à Vieille Place

Par la R.D. 52 depuis le village de Mare à Citrons

Habitations et installations agricoles en périphérie du plateauRoute départementale 52 exposée vers Pente Carozin

Prévoir un schéma d'aménagement du plateau pour délimiter les zones constructibles sur le(échelle du P.O.S.) ainsi que les modalités de cette constructibilité.Evaluation des situations de danger en zone III

Rapport BRG.M 96 REU 47 -R 39133 35




Unité géographique : Mare à Vieille Place

N° identificafion : 19/07

1

Alare à VieillePlace

lia -lib -Illb


Pente Carozin

lib -Illb

3

Le Butor

lia -Illb

4 6

Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéAvec Mare à Citrons constituent un plateau central du cirque compris entre les rivières desFleurs Jaunes et la rivière du Mât, au pied du Piton d'EnchaingVaste plateau constitué de matériaux détritiques grossiers oufins.Morphologie chaotique comprenant des rides et des dépressions caractéristiques des

compartiments glissés.

Glissements actifs sur les bordures du plateau vers les ravines en cours d'encaissement(vers la rivière du Mât, vers la rivière Fleurs Jaunes).Affaissement lent de certains compartimentsErosion des talus abruptsInondations dans les dépressions et ravinement des talus.

Village de Mare à Vieille PlaceInstallations Agricoles, vergersLe SAR prévoit un bourg à restructurer à Mare à Vieille Place

Par la R.D. 52 depuis le village de Mare à Citrons

Habitations et installations agricoles en périphérie du plateauRoute départementale 52 exposée vers Pente Carozin

Prévoir un schéma d'aménagement du plateau pour délimiter les zones constructibles sur le(échelle du P.O.S.) ainsi que les modalités de cette constructibilité.Evaluation des situations de danger en zone III

Rapport BRG.M 96 REU 47 -R 39133 35


Fiche « Unité Risque »Commune : SALAZIEBassin dc risque : 3 (bassin de la rivière du Mât)

Unité géographique : Grand lletN° identification : 19/08

1

Grand Ilet

lib -lia -nia


Casabois

lia - lib - nia

3

Le Bélier

lia -m -nia

4

Camp Pierrot

nia -Illb

6


Le milieu physique

Plateaux étages au pied du Cimendefet de la Roche EcriteSecteur délimité par la rivière Fleurs Jaunes et la ravine de Roche à JacquotPlateaux constitués de matériaux détritiques provenant du démantèlement des remparts,reposant localement sur un sill de syenite vers la rivière Fleurs Jaunes ou sur des océanitesà zeolites, imperméables.


Phénomène de glissement - tassement de grande ampleur affectant toute la zone

Déboulés sur les pentes périphériques du plateauAffaissement des bordures du plateauEcroulement du rempart


En 1980, lors du passage de la dépression hyacinthe, une famille (10 personnes) estensevelie par un flot de boue et de blocs (déboulé). De nombreuses habitations,infrastructures sont sinistrées.En 1993, un glissement apparaît sur la routeforestière à l'amont du BélierDésordres permanents sur la route d accès ;


Village de Grand IletNombreuses installations agricoles (élevages porcins et avicoles, maraîchages)Abattoir de GrandIletActivité touristique (gîtes, tables d'hôtes)Le SAR prévoit la structuration du bour^ de Grand llet, un site à vocation touristique.

AccessibilitéPar la R.D. 52 depuis le village de Mare à Vieille Place.Route quifranchit la rivière Fleurs JaunesRouteforestière du Bélier est la voie d'accès au cirque de Mafate (col de Fourche)

Risques identifiésHabitations et installations en bordure du plateauRoute pouvant être emportée par des glissements et déboulés


mises en place

Programme de suivi de mouvements de grande ampleur (1996 et 1997) sur la routedépartementale.Travaux de R. T.M. sur les bordures du plateau (ONF)Station météorologique n 'est plus en serviceZonage du plateau réaliséUn projet de drainage des eaux de surface est programmé.


Planification des travaux de sauvegarde des plateauxSuivi de l'évolution des mouvements du plateau, d'une part pour affiner les diagnostics,d'autre part pour évaluer les performances des traitements.Elaborer un schéma d'aménagement du plateau en vue de réglementer les constructions.



Fiche « Unité Risque »Commune : SALAZIEBassin dc risque : 3 (bassin de la rivière du Mât)

Unité géographique : Grand lletN° identification : 19/08

1

Grand Ilet

lib -lia -nia


Casabois

lia - lib - nia

3

Le Bélier

lia -m -nia

4

Camp Pierrot

nia -Illb

6


Le milieu physique

Plateaux étages au pied du Cimendefet de la Roche EcriteSecteur délimité par la rivière Fleurs Jaunes et la ravine de Roche à JacquotPlateaux constitués de matériaux détritiques provenant du démantèlement des remparts,reposant localement sur un sill de syenite vers la rivière Fleurs Jaunes ou sur des océanitesà zeolites, imperméables.


Phénomène de glissement - tassement de grande ampleur affectant toute la zone

Déboulés sur les pentes périphériques du plateauAffaissement des bordures du plateauEcroulement du rempart


En 1980, lors du passage de la dépression hyacinthe, une famille (10 personnes) estensevelie par un flot de boue et de blocs (déboulé). De nombreuses habitations,infrastructures sont sinistrées.En 1993, un glissement apparaît sur la routeforestière à l'amont du BélierDésordres permanents sur la route d accès ;


Village de Grand IletNombreuses installations agricoles (élevages porcins et avicoles, maraîchages)Abattoir de GrandIletActivité touristique (gîtes, tables d'hôtes)Le SAR prévoit la structuration du bour^ de Grand llet, un site à vocation touristique.

AccessibilitéPar la R.D. 52 depuis le village de Mare à Vieille Place.Route quifranchit la rivière Fleurs JaunesRouteforestière du Bélier est la voie d'accès au cirque de Mafate (col de Fourche)

Risques identifiésHabitations et installations en bordure du plateauRoute pouvant être emportée par des glissements et déboulés


mises en place

Programme de suivi de mouvements de grande ampleur (1996 et 1997) sur la routedépartementale.Travaux de R. T.M. sur les bordures du plateau (ONF)Station météorologique n 'est plus en serviceZonage du plateau réaliséUn projet de drainage des eaux de surface est programmé.


Planification des travaux de sauvegarde des plateauxSuivi de l'évolution des mouvements du plateau, d'une part pour affiner les diagnostics,d'autre part pour évaluer les performances des traitements.Elaborer un schéma d'aménagement du plateau en vue de réglementer les constructions.





Unité géographique : Mare à MartinN° idcnfification : 19/09

1

Roche à Jacquot

nia


Mathurin

nia -Illb

3

La Mare

lib -nia -Illb

4

Mare à Martinvillage

lia -nia -Illb

6

Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéPlateaux étages en pied de rempart délimités par la ravine de Roche à Jacquot et la rivièreFleurs Jaunes.Matériaux détritiquesPrésence d'une épaisse coulée de basalte en rive gauche de la ravine de roche à Jacquotarmant localement le versant

Ecroulements et chutes de blocs en provenance des rempartsDéboulés à la périphérie des plateauxErosion régressive des bordures des îlets.

Village de Mare à Martin (école)Habitat dispersé sur l 'ensemble de la zone

Activité agricole

par une route communale depuis ¡e village de Grand IletBé Cabot les Hauts n 'estpas accessible par une voie carrossable

Habitations en bordure des plateauxHabitions en pied de versant, exposé aux déboulésPont sur la ravine de Roche à Jacquot (totalement disloqué)

Evaluation des situations de danger en zone IIIDocument d'aménagement du secteur de l 'étang de Mare à MartinDiagnostic détaillé sur le village de Mare à Martin situé en bordure de rempart





Unité géographique : Mare à MartinN° idcnfification : 19/09

1

Roche à Jacquot

nia


Mathurin

nia -Illb

3

La Mare

lib -nia -Illb

4

Mare à Martinvillage

lia -nia -Illb

6

Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéPlateaux étages en pied de rempart délimités par la ravine de Roche à Jacquot et la rivièreFleurs Jaunes.Matériaux détritiquesPrésence d'une épaisse coulée de basalte en rive gauche de la ravine de roche à Jacquotarmant localement le versant

Ecroulements et chutes de blocs en provenance des rempartsDéboulés à la périphérie des plateauxErosion régressive des bordures des îlets.

Village de Mare à Martin (école)Habitat dispersé sur l 'ensemble de la zone

Activité agricole

par une route communale depuis ¡e village de Grand IletBé Cabot les Hauts n 'estpas accessible par une voie carrossable

Habitations en bordure des plateauxHabitions en pied de versant, exposé aux déboulésPont sur la ravine de Roche à Jacquot (totalement disloqué)

Evaluation des situations de danger en zone IIIDocument d'aménagement du secteur de l 'étang de Mare à MartinDiagnostic détaillé sur le village de Mare à Martin situé en bordure de rempart




Commune : SALAZIEBassin de risque : 3 (bassin dc la Rivière du Mât)

Unité géographique : Bé CabotN° idcnfification : 19/10

1

Bé Cabot les Bas

nia


Bé Cabot lesHautsnia

3 4 6

Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéPlateaux étages au pied du rempart du cirqueMatériaux détritiques

Déboulés depuis le plateau de Bé Cabot les HautsLaves torrentielles dans les ravines encaissées

En 1993, glissement de la bordure du plateau en rive gauche de la ravine de Bé Cabot

HabitationsActivité agricole

par une route communale depuis le village de Mare à Martinune piste non carrossable a été construite en 1993 entre Bé Cabot les Bas et Bé Cabot LesHauts : elle est aujourd'hui endommagée et non praticable.

Habitations au pied des versants de bordure des plateaux

Evaluation des situations de danger




Commune : SALAZIEBassin de risque : 3 (bassin dc la Rivière du Mât)

Unité géographique : Bé CabotN° idcnfification : 19/10

1

Bé Cabot les Bas

nia


Bé Cabot lesHautsnia

3 4 6

Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéPlateaux étages au pied du rempart du cirqueMatériaux détritiques

Déboulés depuis le plateau de Bé Cabot les HautsLaves torrentielles dans les ravines encaissées

En 1993, glissement de la bordure du plateau en rive gauche de la ravine de Bé Cabot

HabitationsActivité agricole

par une route communale depuis le village de Mare à Martinune piste non carrossable a été construite en 1993 entre Bé Cabot les Bas et Bé Cabot LesHauts : elle est aujourd'hui endommagée et non praticable.

Habitations au pied des versants de bordure des plateaux





Commune : SALAZIE Unité géographique : Ilet de Fleurs JaunesBassin dc risque : 3 (bassin dc la rivière du Mât) | N° identification : 19/11

1

Ilet de FleursJaunes

Illb -nia


Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place



Rempart et terrasse en rive gauche de la rivière Fleurs Jaunes

Ecroulement du rempartLa\'e torrentielleInstabilité des berges de la rivière

-

Quelques habitations

Depuis Mare à Goyaves, par une passerelle sur la rivière Fleurs Jaunes

Trèsforte vulnérabilité du secteur liée à l 'accès

Habitations





Commune : SALAZIE Unité géographique : Ilet de Fleurs JaunesBassin dc risque : 3 (bassin dc la rivière du Mât) | N° identification : 19/11

1

Ilet de FleursJaunes

Illb -nia


Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place



Rempart et terrasse en rive gauche de la rivière Fleurs Jaunes

Ecroulement du rempartLa\'e torrentielleInstabilité des berges de la rivière

-

Quelques habitations

Depuis Mare à Goyaves, par une passerelle sur la rivière Fleurs Jaunes

Trèsforte vulnérabilité du secteur liée à l 'accès

Habitations






Unité géographique : Mare à Poule d'EauN° identification : 19/12

1

Fond de RondPoint

lib -nia -Illb


Mare à Pouled'Eau

lia -lib -nia

3 4 6


Le milieu physique

Secteur compris entre le Bras de Demoiselles, la rivière du Mât et ....Le Fond de Rond Point est un vaste plateau affaissé en rive gauche de la rivière du Mâten contrebas du plateau de Mare à Poule d'Eau et d'Hellbourg


Glissement de grande ampleur du plateau de Fond de Rond Point vers la rivière du Mât(déplacement a atteint 60 cm en 10 mois durant l 'année 1996)Exposé au déboulé se déclenchant en bordure duj)lateau d'HellbourgLe plateau est exposé aux laves torrentielles du Bras des Demoiselles


En 1948, un éboulis a coupé provisoirement le Bras des Demoiselles ; le barrage naturel en

lâchant a emporté une case et toute lafamille.L 'ancienne route passantpar le Fond de Rond Point est détruite en 1948.En 1980, la bordure du plateau d'Hellbourg s'effondre et atteint la mare à l'aval quidéborde. Une lave torrentielle se forme et atteint la rivière du Mât en balayant tout sur sonpassage (la route est emportée)


Agriculture sur le plateau de Fond de Rond Point (champs de canne à sucre)Village de Mare à Poule d'Eau

Par la R. D. 48 quifranchit la rivière du Mât au pont de la Savane

Accessibilité

Risques identifiésHabitations à l'aval de la Mare à Poule d'EauHabitations au débouché du Bras des DemoisellesRoute exposée aux glissements de grande ampleur (très nombreusesfissures)


mises en place

Digue sur le Bras des Demoiselles après les événements de 1948Ancienne route d'Hellbourg qui passait par le Fond de Rond Point a été détruite en 1948 auniveau du franchissement de la bordure du plateau, a été abandonnée vers les années 1950La route actuelle a été partiellement reconstruite après les désordres de Hyacinthe (1980)Suivi des déformations RD 48 depuis 1995diagnostic géologique, projet de bambouseraie


Protection du village de Mare à Poule d'Eau vis-à-vis des débordements potentiels du Brasdes DemoisellesChoix d 'un nouveau tracé plus sécurisantEvaluation des situations de danger





Unité géographique : Mare à Poule d'EauN° identification : 19/12

1

Fond de RondPoint

lib -nia -Illb


Mare à Pouled'Eau

lia -lib -nia

3 4 6


Le milieu physique

Secteur compris entre le Bras de Demoiselles, la rivière du Mât et ....Le Fond de Rond Point est un vaste plateau affaissé en rive gauche de la rivière du Mâten contrebas du plateau de Mare à Poule d'Eau et d'Hellbourg


Glissement de grande ampleur du plateau de Fond de Rond Point vers la rivière du Mât(déplacement a atteint 60 cm en 10 mois durant l 'année 1996)Exposé au déboulé se déclenchant en bordure duj)lateau d'HellbourgLe plateau est exposé aux laves torrentielles du Bras des Demoiselles


En 1948, un éboulis a coupé provisoirement le Bras des Demoiselles ; le barrage naturel en

lâchant a emporté une case et toute lafamille.L 'ancienne route passantpar le Fond de Rond Point est détruite en 1948.En 1980, la bordure du plateau d'Hellbourg s'effondre et atteint la mare à l'aval quidéborde. Une lave torrentielle se forme et atteint la rivière du Mât en balayant tout sur sonpassage (la route est emportée)


Agriculture sur le plateau de Fond de Rond Point (champs de canne à sucre)Village de Mare à Poule d'Eau

Par la R. D. 48 quifranchit la rivière du Mât au pont de la Savane

Accessibilité

Risques identifiésHabitations à l'aval de la Mare à Poule d'EauHabitations au débouché du Bras des DemoisellesRoute exposée aux glissements de grande ampleur (très nombreusesfissures)


mises en place

Digue sur le Bras des Demoiselles après les événements de 1948Ancienne route d'Hellbourg qui passait par le Fond de Rond Point a été détruite en 1948 auniveau du franchissement de la bordure du plateau, a été abandonnée vers les années 1950La route actuelle a été partiellement reconstruite après les désordres de Hyacinthe (1980)Suivi des déformations RD 48 depuis 1995diagnostic géologique, projet de bambouseraie


Protection du village de Mare à Poule d'Eau vis-à-vis des débordements potentiels du Brasdes DemoisellesChoix d 'un nouveau tracé plus sécurisantEvaluation des situations de danger





Unité géographique : HellbourgN° idcnfificafion : 19/13

1

Hellbourgvillage

lia -lib -nia


Bellevue

lib - nia

3

PlateauSisahaye

lib -nia -Illb

4

Bé Mahot

lib -Illb

6

Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéPlateau et pentes au pied du rempart sud-est du cirquele plateau d'Hellbourg est constitué en surface d'un ensemble d'épandage, tufs, éboulis etalluvions.Le substrat comporte desformations volcaniques de phase II et III.

le plateau est exposé aux phénomènes de tassements - glissements ; les fissures en borduredu plateau sont activesPrésence de mares sèches à Hellbourg signalant la sensibilité du plateau vis-à-vis des

problèmes d'érosion souterraine.Exposition aux éboulements, écroulements, aux coulées boueuses en provenance du rempart

Décrochement de la bordure du rempart en 1980 (route coupée, kiosque emporté)Apparition defontis dans le village en 1948 (non confirmée)La première route d'accès à Hellbourg a été emportée en 1948Fissures actives au niveau du kiosque

VillageActivité touristique (gîtes, tables d'hôtes)Villa Folio

Par la R.D.48 depuis le village de Mare à Poule d'Eau.

Route d'accès (mursfissurés à l'entrée du village)

Suivi des déformations de la RD 48 par méthode GPS depuis 1995

Evacuation des habitations en situation de danger imminentMaîtrise des eaux sur le plateauProtection contre les crues torrentielles du secteur de Bellevue.





Unité géographique : HellbourgN° idcnfificafion : 19/13

1

Hellbourgvillage

lia -lib -nia


Bellevue

lib - nia

3

PlateauSisahaye

lib -nia -Illb

4

Bé Mahot

lib -Illb

6

Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéPlateau et pentes au pied du rempart sud-est du cirquele plateau d'Hellbourg est constitué en surface d'un ensemble d'épandage, tufs, éboulis etalluvions.Le substrat comporte desformations volcaniques de phase II et III.

le plateau est exposé aux phénomènes de tassements - glissements ; les fissures en borduredu plateau sont activesPrésence de mares sèches à Hellbourg signalant la sensibilité du plateau vis-à-vis des

problèmes d'érosion souterraine.Exposition aux éboulements, écroulements, aux coulées boueuses en provenance du rempart

Décrochement de la bordure du rempart en 1980 (route coupée, kiosque emporté)Apparition defontis dans le village en 1948 (non confirmée)La première route d'accès à Hellbourg a été emportée en 1948Fissures actives au niveau du kiosque

VillageActivité touristique (gîtes, tables d'hôtes)Villa Folio

Par la R.D.48 depuis le village de Mare à Poule d'Eau.

Route d'accès (mursfissurés à l'entrée du village)

Suivi des déformations de la RD 48 par méthode GPS depuis 1995

Evacuation des habitations en situation de danger imminentMaîtrise des eaux sur le plateauProtection contre les crues torrentielles du secteur de Bellevue.





Unité géographique : Ilet à VidotN° identificafion : 19/14

1

Ilet à VidotIla-IIb-IIIa


Le milieu physique


V



Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéSecteur compris entre le Bras Sec et ¡a rivière du MâtPlateau entaillé par les ravines de Bras Marron et Bras FontainePlateau formé de matériaux détritiques

Formation de déboulés en bordure des plateauxAffaissement et tassement des compartiments situés vers la rivière du MâtEffondrements localisés (« apparition de trous »)

Débordement de la ravine de Bras MartinLaves torrentielles dans les ravines en provenance du rempart

apparition defissures dans le village en 1980fissuration activeDéplacement de la bome IGN

Village, tourismeQuelques installations agricoles

Par la R.D.48 depuis le village d'Hellbourg

Habitations en bordure de plateau et sur des versants

Surveillance de la bordure du plateau d'Ilet à Vidot (secteur Illa et lib)Evaluation des situations de dangerEntretien et curage de la ravine de Bras Martin





Unité géographique : Ilet à VidotN° identificafion : 19/14

1

Ilet à VidotIla-IIb-IIIa


Le milieu physique


V



Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Description de l'unitéSecteur compris entre le Bras Sec et ¡a rivière du MâtPlateau entaillé par les ravines de Bras Marron et Bras FontainePlateau formé de matériaux détritiques

Formation de déboulés en bordure des plateauxAffaissement et tassement des compartiments situés vers la rivière du MâtEffondrements localisés (« apparition de trous »)

Débordement de la ravine de Bras MartinLaves torrentielles dans les ravines en provenance du rempart

apparition defissures dans le village en 1980fissuration activeDéplacement de la bome IGN

Village, tourismeQuelques installations agricoles

Par la R.D.48 depuis le village d'Hellbourg

Habitations en bordure de plateau et sur des versants

Surveillance de la bordure du plateau d'Ilet à Vidot (secteur Illa et lib)Evaluation des situations de dangerEntretien et curage de la ravine de Bras Martin



Fiche « Unite Risque »


Unité géographique : Mare d'AffoucheN° identificafion : 19/15

1

Mare d'AffoucheIlla-lllb



Le milieu physique

Secteur compris entre la rivière du Mât et la rivière de Fleurs Jaunes, depuis le Pitond'EnchaingLa zone de la Mare d'Affouche drainée par la rivière du Mât est constituée d'unesuccession de replat traduisant des glissements de grande ampleur


Glissements de grande ampleur vers la rivière du MâtErosion dans les zones d'arrachements et dans les ravines.Ecroulement et chutes de pierres (Piton d'Enchaing)



Quelques habitationsZone abandonnée (Ancienne école deZNIEFF du Piton d'Enchaing

AccessibilitéPar un sentier (GR) depuis Ilet à Vidot ou le BélierPiste privée depuis le pont de la R.D.52 sur la rivière Fleurs Jaunes

Habitations

Risques identifiés

Néant


mises en place


Actions RTM dans les zones en cours de ravinement intenseSuivi de l 'évolution des mouvements de grande ampleurEvaluation des situations de danger (habitations (zone III)



Fiche « Unite Risque »


Unité géographique : Mare d'AffoucheN° identificafion : 19/15

1

Mare d'AffoucheIlla-lllb



Le milieu physique

Secteur compris entre la rivière du Mât et la rivière de Fleurs Jaunes, depuis le Pitond'EnchaingLa zone de la Mare d'Affouche drainée par la rivière du Mât est constituée d'unesuccession de replat traduisant des glissements de grande ampleur


Glissements de grande ampleur vers la rivière du MâtErosion dans les zones d'arrachements et dans les ravines.Ecroulement et chutes de pierres (Piton d'Enchaing)



Quelques habitationsZone abandonnée (Ancienne école deZNIEFF du Piton d'Enchaing

AccessibilitéPar un sentier (GR) depuis Ilet à Vidot ou le BélierPiste privée depuis le pont de la R.D.52 sur la rivière Fleurs Jaunes

Habitations

Risques identifiés

Néant


mises en place


Actions RTM dans les zones en cours de ravinement intenseSuivi de l 'évolution des mouvements de grande ampleurEvaluation des situations de danger (habitations (zone III)




Commune : SALAZIE Unité géographique : Le Piton d'EnchaingBassin de risque : 3 (bassin dc la rivière du Mât) N° idcnfificafion : 19/16

1

Domaine ONFIllb

Découpage de 1'

2

Zone naturelleIllb

3

unité et zonage4 6


Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Le Piton d'Enchaing et le Piton Gabou

Ecroulements desflancs du Piton

Ecroulement en 1993 sur laface ouestEnroulement en 1995 et 1996 sur laface Est

Zone naturelle (ZNIEFF), non habitée.

Depuis le village de Mare à Vieille Place




Commune : SALAZIE Unité géographique : Le Piton d'EnchaingBassin de risque : 3 (bassin dc la rivière du Mât) N° idcnfificafion : 19/16

1

Domaine ONFIllb

Découpage de 1'

2

Zone naturelleIllb

3

unité et zonage4 6


Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Le Piton d'Enchaing et le Piton Gabou

Ecroulements desflancs du Piton

Ecroulement en 1993 sur laface ouestEnroulement en 1995 et 1996 sur laface Est

Zone naturelle (ZNIEFF), non habitée.

Depuis le village de Mare à Vieille Place





Unité géographique : Pente nord du Piton des NeigesN° identification : 19/17

1

Rempartslllb



Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Remparts et pentes encaissées au nord du Piton des Neiges

Ecroulements, ravinement, ....

Zone naturelle

parGR





Unité géographique : Pente nord du Piton des NeigesN° identification : 19/17

1

Rempartslllb



Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place


Remparts et pentes encaissées au nord du Piton des Neiges

Ecroulements, ravinement, ....

Zone naturelle

parGR





Unité géographique : Plaine des MerlesN° identificafion : 19/18

1

Remparts

nib


Plaine et glacisnia

3 4 6


Le milieu physique

Plaine des Merles : plateau au pied du rempart de Salazie dominant le site de Grand Sable.

Ecroulements des remparts et laves torrentielles



Ecroulement de Grand Sable en limite Nord de la zone (1875)Un hameau emporté (60 morts)


Zone naturelle (domaine ONF). Opérations de reboisement et des actions RTM

Par la pisteforestière du Col des Boeufs depuis le Bélier

Accessibilité

Risques identifiés

Travaux de lutte contre l 'érosion, reboisement


mises en place


L





Unité géographique : Plaine des MerlesN° identificafion : 19/18

1

Remparts

nib


Plaine et glacisnia

3 4 6


Le milieu physique

Plaine des Merles : plateau au pied du rempart de Salazie dominant le site de Grand Sable.

Ecroulements des remparts et laves torrentielles



Ecroulement de Grand Sable en limite Nord de la zone (1875)Un hameau emporté (60 morts)


Zone naturelle (domaine ONF). Opérations de reboisement et des actions RTM

Par la pisteforestière du Col des Boeufs depuis le Bélier

Accessibilité

Risques identifiés

Travaux de lutte contre l 'érosion, reboisement


mises en place


L




Commune : SALAZIEBassin dc risque : 4 (planèze Est)

Unité géographique : BélouveN° identification : 19/19

1

Forêt de BélouveI

2

découpage de l'unité et zonage3 4 6

Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place



Plateau dominant le cirque de Salazie

Ecroulement des bordures du rempartRavinement dans les ravines

Forêtprimaire de BélouveGîte de Bébourg

par la routeforestière de Bébourg depuis la plaine des Palmistes




Commune : SALAZIEBassin dc risque : 4 (planèze Est)

Unité géographique : BélouveN° identification : 19/19

1

Forêt de BélouveI

2

découpage de l'unité et zonage3 4 6

Le milieu physique




Accessibilité

Risques identifiés


mises en place



Plateau dominant le cirque de Salazie

Ecroulement des bordures du rempartRavinement dans les ravines

Forêtprimaire de BélouveGîte de Bébourg

par la routeforestière de Bébourg depuis la plaine des Palmistes


Echelle - Accueil | InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/RR-39133-FR.pdf · Mare à Poule d'Eau,...

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