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page 1 n° 7 – Décembre 2013 RéGLEMENTATION, UNE OPPORTUNITé SOUS CONDITION Règlements et normes se multiplient dans notre univers : règlement européen n° 2003/2003, norme NFU, homologation, mise en marché selon le principe de la reconnaissance mutuelle... La réglementation apparaît plus souvent comme une contrainte que comme une opportunité, en interférant sur tous les aspects de nos activités : innocuité des produits, transport, stockage, efficacité, étiquetage…. Où se niche, dès lors, l’opportunité ? Dans le fait que ces textes nous protègent. Il ne viendrait à l’idée de personne de remettre en cause la notion d’innocuité ou la nécessité d’un encadrement des conditions de transport et de stockage. L’opportunité, c’est aussi pour EuroChem Agro et pour ses clients distributeurs, de mettre à disposition des matières fertilisantes identifiées par un étiquetage clair et précis. Pour autant, la règlementation n’a pas à s’immiscer sur le terrain de l’efficacité des produits. Ce n’est d’ailleurs pas l’orientation que prend le nouveau règlement européen. Et les agriculteurs disposent en France de nombreux moyens de contrôles d’efficacité via les services agronomiques de leurs structures de conseil. C’est en se cantonnant à la sécurité qu’une réglementation homogène au niveau européen, compréhensible par tous, pourra être considérée comme une opportunité. Gérard Daguenet Responsable réglementation d’EuroChem Agro France SAS AVEC NITROPHOSKA ® ET ENTEC ® , AGRIAL JOUE LA SéCURITé édito De la première gamme Priméale à la quatrième, avec Florette, Agrial soigne sa branche légumes ! Il s’agit de produire en quantité et en qualité, d’une manière parfaitement tracée, en toute sécurité... Les critères de référencement doivent répondre à ces objectifs. Henri Deporte, chef marché cultures légumières, précise la manière dont les engrais Nitrophoska ® et ENTEC ® s’insèrent dans sa politique produits. «  T outes les productions de salades pour la quatrième gamme doivent entrer dans un cahier des charges Global Gap et les exploitants répondre aux exigences de Leaf (1)  », introduit Henri Deporte, chef marché cultures légumières, en charge également de l’arboriculture chez Agrial. La sécurité doit être garantie à chaque étape de la production, sur salades comme sur carottes, poireaux et autres légumes commercialisés par la coopérative régionale. LA QUALITé DES PRODUITS, PREMIER CRITèRE DE RéFéRENCEMENT « La première condition pour référencer un produit est sa qualité », précise Henri Deporte. La valeur de la production finale en échanges fertiles LA FERTILISATION AZOTéE EN BONNE INTELLIGENCE Henri Deporte, chef marché cultures légumières, et Pascal Prud’homme, délégué commercial EuroChem Agro sur la région Nord, dans une parcelle de carottes. Mise en marché Gammes légumes

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n° 7 – Décembre 2013

Réglementation, une oppoRtunité sous condition Règlements et normes se multiplient dans notre univers : règlement européen n° 2003/2003, norme NFU, homologation, mise en marché selon le principe de la reconnaissance mutuelle... La réglementation apparaît plus souvent comme une contrainte que comme une opportunité, en interférant sur tous les aspects de nos activités : innocuité des produits, transport, stockage, efficacité, étiquetage…. Où se niche, dès lors, l’opportunité ? Dans le fait que ces textes nous protègent. Il ne viendrait à l’idée de personne de remettre en cause la notion d’innocuité ou la nécessité d’un encadrement des conditions de transport et de stockage.L’opportunité, c’est aussi pour EuroChem Agro et pour ses clients distributeurs, de mettre à disposition des matières fertilisantes identifiées par un étiquetage clair et précis.Pour autant, la règlementation n’a pas à s’immiscer sur le terrain de l’efficacité des produits. Ce n’est d’ailleurs pas l’orientation que prend le nouveau règlement européen. Et les agriculteurs disposent en France de nombreux moyens de contrôles d’efficacité via les services agronomiques de leurs structures de conseil.C’est en se cantonnant à la sécurité qu’une réglementation homogène au niveau européen, compréhensible

par tous, pourra être considérée comme une opportunité.

Gérard DaguenetResponsable réglementation d’EuroChem Agro France SAS

Avec NitrophoskA® et eNtec®, AgRiAl jouE lA SéCuRité

édit

o

De la première gamme Priméale à la quatrième, avec Florette, Agrial soigne sa branche légumes !Il s’agit de produire en quantité et en qualité, d’une manière parfaitement tracée, en toute sécurité... Les critères de référencement doivent répondre à ces objectifs. Henri Deporte, chef marché cultures légumières, précise la manière dont les engrais Nitrophoska® et ENTEC® s’insèrent dans sa politique produits.

« T outes les productions de salades pour la quatrième gamme doivent entrer

dans un cahier des charges Global Gap et les exploitants répondre aux exigences de Leaf (1) », introduit Henri Deporte, chef marché cultures légumières, en charge également de l’arboriculture chez Agrial. La sécurité doit être garantie à chaque étape de la production, sur salades comme sur carottes, poireaux

et autres légumes commercialisés par la coopérative régionale.

LA quALité Des proDuits, premier critère De référeNcemeNt

«  La première condition pour référencer un produit est sa qualité  », précise Henri Deporte. La valeur de la production finale en

échanges fertilesLA fertiLisAtion Azotée en bonne inteLLigence

Henri Deporte, chef marché cultures

légumières, et Pascal Prud’homme, délégué commercial

eurochem Agro sur la région nord, dans une

parcelle de carottes.

Mise en marché

Gammes légumes

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Échanges Fertiles – n° 7 – Décembre 2013

Témoignage

maraîchage ne permet pas de prendre de risque. « Les engrais des gammes Nitrophoska® et ENTEC® répondent à cette attente, autant en termes de granulométrie, d’absence de poussière et de motte, que grâce aux big-bags de qualité exceptionnelle, gage de bonne aptitude au stockage et de bonne conservation », poursuit le chef marché. ramené au coût de produc-tion à l’hectare, de 3 000 à 7 000 euros selon les cultures, l’investissement dans un apport d’engrais de 500 euros reste raisonnable. L’adaptation aux besoins des cultures et la capa-cité à se différencier sur le terrain par rapport à d’autres offres constituent deux autres critères de référencement pour Henri Deporte.

ADAptAtioN Aux besoiNs Des cuLtures et DifféreNciAtioN

La coopérative Agrial rayonne sur trois grandes zones de pro-duction légumière. À chacune correspond une formulation spé-cifique. L’équilibre nPK 15-5-20, décliné en nitrophoska® perfect ou entec® select, a été retenu pour le Val de saire, au nord de la Manche, car il est adapté à une réglemen-tation locale plafonnant les

apports de phosphore. sur le bassin de créances, toujours dans la Manche, les formules nitrophoska® spécial 12-12-17 et entec® perfect 14-7-17 conviennent aux cultures de poireaux et de carottes, en répondant aux exigences de ces sols sableux. Les engrais entec® sont éga-lement utilisés sur la troisième zone de production d’Agrial, dans la baie du mont saint-Michel. « C’est de longue date que se sont développées nos relations de partenariat avec Agrial  », intervient Pascal Prud’homme, délégué com-mercial eurochem Agro sur

la région nord. « Notre poli-tique est de travailler avec des acteurs majeurs, à même de mettre sur le marché des quantités significatives, en phase avec nos capacités de production et nos compétences logistiques », poursuit-il.«  Il est important que dans nos cœurs de bassin, ces pro-duits nous soient spécifiques », complète Henri Deporte. Dans la région, « le 15-5-20 » est à la fois associé au nitrophoska® et à Agrial. Une marque de qualité à part entière que d’aucuns aimeraient d’ailleurs copier ! (1) « LeAf, ou Linking Environment and Farming, certifie une démarche d’agriculture durable. »

benoit seguineau assure le suivi de 169 adhérents de la coopérative Agrial, à 70 % spécialisés dans la production de légumes. Poireaux, carottes, salades, jeunes pousses et mâches, choux sous toutes leurs formes profitent d’une région, l’est de cherbourg, où le climat est peu gélif, sur un sol à

dominante limono-argileuse. « Nous avons besoin d’un produit noble, qui réponde notamment aux besoins des carottes, des salades et des poireaux en apport de potasse 100 % sulfate, pour améliorer la conservation au champ. Par noble, j’entends aussi d’un bon rapport N, P et K, avec des apports de soufre, de manganèse et d’oligo-éléments, bore et zinc. Le NITROPHOSKA® perfect 15-5-20 apporte tous ces éléments. Je m’en suis

servi pour prospecter. Et ceux qui l’ont essayé m’ont aidé à argumenter auprès des autres adhérents. Maintenant, sur un marché mature, c’est vraiment un élément de différenciation, un produit technique qui évite de parler prix. Depuis neuf ans que je suis sur le secteur, les ventes sont reconduites sans souci. En même temps, il est bon d’innover. Cette année je lance le petit frère, ENTEC® select 15-5-20 avec régulateur de nitrification. »

Henri Deporte : « Dans nos cœurs de bassin, il est important de disposer de produits qui nous soient spécifiques. »

ENTEC sur poirEaux, boN pour la CulTurE, boN pour l’imagE !Agrial transfère actuellement les apports de Nitrophoska® sur poireaux en cours de culture vers des applications avec ENTEC® sur le rang, à la plantation. Avec un intérêt agronomique majeur, puisque les besoins en azote des poireaux sont couverts et sécurisés sur une période plus longue, d’environ deux mois. Cet avantage prend de plus en plus de place dans les programmes de fertilisation sur choux, carottes et navets, cultures à cycle long. Autre intérêt, non négligeable : l’image des producteurs. Les maraîchers sont très sensibles au fait de limiter les pertes d’azote. « Pour des raisons économiques, certes, mais aussi pour prendre les devants face à d’éventuelles contraintes ou réglementations à venir », souligne Henri Deporte. Une attitude bien perçue par le grand public de ces bassins de productions.

« prospecter et fidéliser avec un produit noble »

agrial – rEpèrEs

chiffre d’affaires global 2012 : 3,6 milliards d’euros, en hausse de 33 % essentiellement due à la croissance externe. 10 000 adhérents et autant de salariés : Manche, Calvados, Ille-et-Vilaine, Orne, Sarthe, Indre-et-Loire et Mayenne. Activités amont (appro, collecte, nutrition animale) : 25 % de l’activité ;

surfaces couvertes en maraîchage : poireaux, 1 200 ha ; salades, 1 200 ha et carottes, 1 400 ha ;

OP légumes d’Agrial : 240 producteurs représentant 90 000 t de légumes (100 % des salades, 50 % pour les autres productions) auxquels s’ajoutent les livraisons des 140 producteurs membres de l’OP GPLM ou d’indépendants.

benoit seguineau, référent technico-économique, région Val de Saire.

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Technique

Stratégie

Rencontre avec François Deltour, président d’EuroChem Agro SAS

eurochem a annoncé le 14 novembre que la commercialisation des urées, solutions azotées et DAP, auparavant assurée par sa société de courtage eurochem trading, serait désormais réalisée par eurochem Agro. Quels changements pour la distribution en france ?F.D. : Le potentiel de vente de l’équipe d’eurochem

Agro france va passer de 500 000 tonnes cette année à un million de tonnes dans les cinq années à venir. Dans un deuxième temps, la potasse viendra compléter cette offre, au fur et à mesure que les deux gisements que nous allons mettre en exploitation en russie entreront en production. Pour la distribution, cela

signifie donc la montée en puissance, à l’appui d’une gamme plus large, d’un acteur déjà connu pour la qualité de ses engagements.

La structure d’eurochem Agro france va-t-elle évoluer ?F.D. : non, pas de manière sensible, en tout cas dans un premier temps. si nous nous étoffons, ce sera

davantage sur les produits de spécialités. nous souhaitons profiter du savoir-faire acquis sur ces produits pour accroître notre présence.

Avez-vous d’autres projets ?F.D. : continuer à développer notre gamme

entec®, bien sûr, mais

aussi préparer la mise

en marché de l’inhibiteur

d’uréase Utec.

et mettre au point

d’autres innovations.

notre signature, le meilleur

de l’azote, n’a jamais été

autant d’actualité.

La combinaison azote soufré et régulateur de nitrification est une combinaison gagnante. Les échanges qui se sont orga-nisés sur le stand eurochem Agro france lors du sommet de l’élevage, à cournon d’Auvergne, les 2, 3 et 4 octobre, ont montré l’intérêt des éleveurs lorsqu’ils se penchaient d’une manière très raisonnée sur la fertilisation de leurs prairies. Le coût élevé des matières premières nécessaires à l’alimentation des animaux soutient depuis plusieurs années déjà l’intérêt d’une gestion des fourrages. Une donnée qui n’est pas près de changer.

vALoriser Les ressources De L’expLoitAtioN

« Les éleveurs ont tendance à donner la priorité à leurs animaux, et à se préoccuper dans un deu-xième temps de la fertilisation de

leurs prairies, souligne Pierrick Lefrère, responsable marketing d’eurochem Agro france. Pour-tant, ce gisement, qui existe de fait sur les exploitations, ne demande qu’à être valorisé. » La matière organique constitue une très bonne base, en phase avec la recherche d’une auto-nomie fourragère. L’utilisation du régulateur de nitrification

entec® offre en complément un double avantage économique : il valorise à la fois le capital fertilisation et garantit une plus grande autonomie fourragère sur l’exploitation.il assure également une simplifi-cation des pratiques de l’éleveur : un seul passage d’entec® per-met de remplacer deux apports d’un engrais classique. et ça, les

éleveurs l’apprécient vraiment, surtout si leur parcellaire est morcelé.

uNe boNNe porte D’eNtrée DANs L’expLoitAtioN

cette optimisation de la fertilisa-tion constitue une porte d’entrée pertinente pour les techniciens des entreprises de distribution, lorsqu’ils engagent une réflexion de fond avec les éleveurs. La fertilisation a trop longtemps été considérée comme le parent pauvre des élevages. Appor-ter l’argument entec® sur une exploitation, c’est assurer une réflexion agronomique qui va retenir l’intérêt de l’éleveur. Un essai à quatre répétitions, réalisé avec l’institut de l’élevage en 2012 dans le Limousin, montre clairement l’intérêt de l’apport d’azote soufré avec régulateur de nitrification sur prairie.

eurochem AGro frANce élARgit Son oFFRE Aux uRéES, SolutionS AzotéES Et DAP

prAiries, un giSEmEnt à ExPloitER SAnS tARDER

françois Deltour, président d’EuroChem Agro France.

les ingénieurs de promotion à la rencontre de leurs clients : ici à Cournon-d’Auvergne, en octobre 2013.

Un peu plus d’un an après avoir repris à K+S sa filiale de vente d’engrais azotés, devenue EuroChem Agro GmbH, le groupe russe EuroChem a posé les bases d’une stratégie pérenne sur le marché ouest européen. François Deltour présente aux lecteurs d’Échanges fertiles le cœur de cette stratégie.

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Échanges Fertiles – n° 7 – Décembre 2013

Agronomie

cette possibilité, les utilisa-teurs se posent de multiples questions : doit-on apporter l’engrais de cette manière ? Avec quel type d’engrais ? À quelle dose ? À quelle profondeur ? ne risque-t-on pas d’induire des brûlures ? « Faute de réponse de la part des constructeurs de matériel, les utilisateurs se tournaient vers nous, fabricants d’engrais, se souvient Marc Hervé, responsable agronomique d’eurochem Agro france. Nous avons décidé de mettre en place nos propres essais, chez des utilisateurs de Strip Till. Les premiers tests ont débuté en 2012, sur maïs. »

Des essAis recoNDuits eN 2014Les résultats des deux cam-pagnes d’essais 2012 et 2013(1) ont montré qu’une bonne qualité physique des engrais apportés est indispensable pour une loca-lisation précise et maîtrisée. « Le positionnement à 15 ou 20 cm

Préparer le lit de semences sur 10 à 15 cm de profon-

deur tout en limitant le travail du sol, tel est l’objectif du strip till, un matériel utilisé par des agriculteurs ayant abandonné le labour. Les adeptes de ces outils sont de plus en plus nombreux et les constructeurs innovent campagne après campagne, cherchant eux aussi à opti-miser la technique. certains matériels permettent également de localiser l’engrais. face à

lOrs des rencOntres internAtiOnAles de l’AfcOme, à Beaune, les 24 et 25 octobre 2013, Andryus Plyushkyavichyus, responsable marketing monde d’EuroChem (notre photo), est intervenu pour expliquer la stratégie du groupe au niveau mondial. Son ambition : assurer pour l’entreprise un maximum d’autonomie dans l’approvisionnement de chaque fertilisant.

EuroChem Agro partenaire de l’événement « les 500 Ans du mArAîchAge nAntAis », les 31 août et 1er septembre, dans la Nef des machines de Nantes (notre photo). Le développement durable était au programme.

EuroChem Agro France vous donne rendez-vous au sivAl à Angers, les 14, 15 et 16 jAnvier 2014 (Grand Palais, stand E 277).

échanges fertiles est édité par :

Directeur de la publication : françois DeltourRédacteur en chef : pierrick Lefrère

Comité de rédaction : Gérard Daguenet, marc hervé, pascal

prud’homme, barbara reicheltRéalisation : terre-écos

eurochem Agro france 49, avenue Georges-Pompidou

92593 LEVALLOIS-PERRET Cedex Tél. : 01 49 64 54 10 Fax : 01 49 64 52 52

strip tiLL et fertiLisAtioN… unE ASSoCiAtion PERtinEntE

en brefCertains Strip Till permettent de localiser l’engrais lors du travail du sol. Ce concept, séduisant de prime abord, génère de nombreuses questions. Des agriculteurs sont venus interroger EuroChem Agro France. Son service agronomique a répondu présent et suit, depuis 2012, des essais sur maïs chez des promoteurs de cette technique.

présENT au fEsTival du NoN-labour

Pour accompagner cette démarche agronomique, EuroChem Agro France était présent pour la première fois au festival de non-labour semis direct (NLSD), le 18 septembre, à Amilly, près de Montargis (45). Cette manifestation annuelle consacrée aux techniques culturales simplifiées (TCS) a été l’occasion de nombreux et fertiles échanges sur le sujet « fertilisation et TCS ». Les visiteurs ont également découvert la pertinence de la gamme EuroChem Agro dans ce contexte.

lEs Essais

Au total, douze essais ont été menés, dans trois régions de production de maïs : Alsace, Pays de la Loire et Aquitaine. Différentes formulations d’engrais ont été apportées – N, NP ou NPK –, à différentes doses : 30, 50 ou 100 % de la dose totale avec ou sans ENTEC®. Pour chaque

parcelle, le  rendement et la dose d’azote exportée dans le maïs ont été quantifiés.

le positionnement à 15 ou 20 cm de profondeur n’a pas induit de brûlures, même pour des doses élevées.

de profondeur n’a pas induit de brûlures, même pour des doses élevées, précise Marc Hervé. L’engrais a été disponible et facilement accessible pour les racines du maïs. Pour l’azote, même si aucun problème de levée n’a été constaté, épandre 100 % de la dose au moment du semis ne nous paraît pas perti-nent. En revanche, le choix d’une formule ternaire s’est régulière-ment avéré bénéfique. De même, l’intérêt d’utiliser la technologie ENTEC® se confirme. » eurochem Agro france souhaite encore affiner ses recommandations et ce, dès l’année prochaine puisque de nouveaux essais sont programmés : sur maïs, mais également sur colza et tournesol. (1) Mi-novembre, tous les résultats de la campagne d’essais 2013 n’étaient pas encore connus.

les essais menés chez des agriculteurs ont permis

de tirer les premiers enseignements sur

la combinaison Strip till/fertilisation.