EAU ET SANTE : ETUDE DE CAS DE PROJET ECOSANTE DANS UN ... · La participation : A travers les...

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EAU ET SANTE EAU ET SANTE : ETUDE DE CAS DE : ETUDE DE CAS DE PROJET ECOSANTE DANS UN PROJET ECOSANTE DANS UN ECOSYSTEME URBAIN A YAOUNDE. ECOSYSTEME URBAIN A YAOUNDE. Emmanuel . NGNIKAM, Charg Emmanuel . NGNIKAM, Charg é é de Cours ENSP de Cours ENSP - - Yaound Yaound é é NNNNNN 15 ème Ecole d’été en évaluation environnemental, Douala du 5 au 11 septembre 2011

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EAU ET SANTEEAU ET SANTE : ETUDE DE CAS DE : ETUDE DE CAS DE

PROJET ECOSANTE DANS UN PROJET ECOSANTE DANS UN

ECOSYSTEME URBAIN A YAOUNDE.ECOSYSTEME URBAIN A YAOUNDE.

Emmanuel . NGNIKAM, ChargEmmanuel . NGNIKAM, Chargéé de Cours ENSP de Cours ENSP --YaoundYaoundéé

NNNNNN

15ème Ecole d’été en évaluation environnemental,

Douala du 5 au 11 septembre 2011

CONTEXTECONTEXTE

�� Population :Population : 1,9 millions d1,9 millions d’’habitants suivant les sourceshabitants suivant les sources

�� 45% des populations sont abonn45% des populations sont abonnéés au rs au rééseau dseau d’’eau potable de la eau potable de la SNEC;SNEC;

�� Les mLes méénages non raccordnages non raccordéés ont recourt aux puits et aux sources s ont recourt aux puits et aux sources pour assurer les besoins en dehors de la boisson;pour assurer les besoins en dehors de la boisson;

�� 11 stations d11 stations d’é’épuration existent dans la ville et desservent puration existent dans la ville et desservent environs 30 000 habitants regroupenvirons 30 000 habitants regroupéés dans les lotissements (SIC s dans les lotissements (SIC et MAETUR);et MAETUR);

�� Tous ces stations sont hors dTous ces stations sont hors d’’usage depuis plus de 15 ans.usage depuis plus de 15 ans.

�� Dans les lotissements, les mDans les lotissements, les méénages raccordnages raccordéés aux rs aux rééseaux seaux collectifs dcollectifs d’’assainissement se dassainissement se dééconnectent progressivement et connectent progressivement et font recourt au systfont recourt au systèème individuel (fosse septique).me individuel (fosse septique).

�� 75% des m75% des méénages utilisent les latrines nages utilisent les latrines àà fond perdu comme fond perdu comme systsystèème dme d’’assainissement.assainissement.

Localisation de la Localisation de la

zone dzone d’é’étude : le tude : le

bassin versant de bassin versant de

la Mingoa :la Mingoa :

superficie : 109 hasuperficie : 109 ha

21 000 habitants,21 000 habitants,

dont 10% des dont 10% des

enfants de moins enfants de moins

de 3 ans.de 3 ans.

12 quartiers12 quartiers

Localisation de la zone dLocalisation de la zone d’é’étudetude

HYPOTHESES ET OBJECTIFSHYPOTHESES ET OBJECTIFS

�� HypothHypothèèse 1se 1 :: les latrines sont les latrines sont àà ll’’origine de la contamination des origine de la contamination des nappes dnappes d’’eau qui alimentent les puits et les sources;eau qui alimentent les puits et les sources;

�� HypothHypothèèse 2se 2 : l: l’’usage des eaux de puits et des sources, ajoutusage des eaux de puits et des sources, ajoutéées aux es aux mauvaises pratiques dmauvaises pratiques d’’hygihygièène sont ne sont àà ll’’origine des diarrhorigine des diarrhéées et des es et des parasitoses intestinales chez les enfants de moins de cinq ansparasitoses intestinales chez les enfants de moins de cinq ans ;;

�� HypothHypothèèse 3 se 3 : les femmes sont tr: les femmes sont trèès actives et prs actives et préésentent dsentent d’é’énormes normes potentialitpotentialitéés que ls que l’’on peut mobiliser pour lon peut mobiliser pour l’’amaméélioration du cadre de vie lioration du cadre de vie et la santet la santéé des enfants âgdes enfants âgéés de moins de cinq ans.s de moins de cinq ans.

�� Objectif gObjectif géénnééral :ral : DDééterminer les actions terminer les actions àà entreprendre dans les entreprendre dans les domaines de ldomaines de l’’assainissement des eaux usassainissement des eaux uséées et des excres et des excréétas, les tas, les pratiques des diffpratiques des difféérents acteurs, et leurs conditions de mise en oeuvre rents acteurs, et leurs conditions de mise en oeuvre pour ampour amééliorer la santliorer la santéé humaine dans une grande ville de la zone humaine dans une grande ville de la zone tropicale humide du Cameroun.tropicale humide du Cameroun.

METHODOLOGIEMETHODOLOGIE

�� La dLa déémarche marche ééco santco santéé a a ééttéé mis en mis en œœuvre pour la uvre pour la rrééalisation de toutes les activitalisation de toutes les activitéés de ce projet. Cette s de ce projet. Cette approche de recherche repose sur trois piliers :approche de recherche repose sur trois piliers :

�� La transdisciplinaritLa transdisciplinaritéé :: ll’é’équipe de recherche constituquipe de recherche constituéépour la rpour la rééalisation de ce travail regroupe plusieurs alisation de ce travail regroupe plusieurs compcompéétences dont : tences dont :

�� 16 Universitaires issues de 8 disciplines diff16 Universitaires issues de 8 disciplines difféérentes rentes (g(géénie nie civil, civil, ééconomie, conomie, éépidpidéémiologie, miologie, ppéédiatrie,amdiatrie,améénagement urbain, sociologie, nagement urbain, sociologie, ggééographie, biologie, hydrogographie, biologie, hydrogééologie,gologie,gééologie);ologie);

�� 6 repr6 repréésentants des milieux professionnels (ONG, sentants des milieux professionnels (ONG, service de lservice de l’’Etat) prEtat) préésents dans lsents dans l’é’écosystcosystèème.me.

METHODOLOGIEMETHODOLOGIE

�� La transdisciplinaritLa transdisciplinaritéé : l: l’é’équipe de recherche constituquipe de recherche constituéépour la rpour la rééalisation de ce travail regroupe plusieurs alisation de ce travail regroupe plusieurs compcompéétences dont : tences dont :

�� 1 infirmiers et 7 infirmi1 infirmiers et 7 infirmièères pour le suivi des enfants res pour le suivi des enfants sur le terrain;sur le terrain;

�� 10 repr10 repréésentants des populations, issus des sentants des populations, issus des associations, des chefferies traditionnelles et des associations, des chefferies traditionnelles et des secteurs secteurs ééconomiques prconomiques préésents dans lsents dans l’é’écosystcosystèèmeme La La participation : participation :

�� La participation :La participation : les reprles repréésentants des bsentants des béénnééficiaires ficiaires prpréésents dans lsents dans l’é’équipe servent de lien entre les quipe servent de lien entre les chercheurs et les populations cibles. chercheurs et les populations cibles.

METHODOLOGIEMETHODOLOGIE

�� La participationLa participation : A travers les organismes de d: A travers les organismes de dééveloppement veloppement prpréésent dans la zone, lsent dans la zone, l’é’équipe a mis en place et tester plusieurs quipe a mis en place et tester plusieurs outils et moyens pour obtenir la participation des populations outils et moyens pour obtenir la participation des populations (r(rééalisation des petites infrastructures de base, projet pilote de alisation des petites infrastructures de base, projet pilote de prpréé collecte des ordures mcollecte des ordures méénagnagèères, thres, thééâtres populaires et autres âtres populaires et autres ééllééments permettant de mobiliser les bments permettant de mobiliser les béénnééficiaires).ficiaires).

�� La prise en compte de lLa prise en compte de l’’approche genre :approche genre : les dles déémarches de marches de sensibilisation des habitants, ainsi que certaines activitsensibilisation des habitants, ainsi que certaines activitéés ds d’’appui appui sont orientsont orientéés en tenant compte du genre (organisation des s en tenant compte du genre (organisation des activitactivitéés sps spéécifiques de sensibilisation vers les femmes ou les cifiques de sensibilisation vers les femmes ou les jeunes, encouragement des organisations locales de jeunes, encouragement des organisations locales de reprrepréésentation des populations sentation des populations àà tenir compte du genre dans le tenir compte du genre dans le choix de leur dirigeants, etc.).choix de leur dirigeants, etc.).

METHODOLOGIEMETHODOLOGIE

�� Cible :Cible : les enfants de moins de 3 ansles enfants de moins de 3 ans

�� Indicateurs :Indicateurs : diarrhdiarrhéées, malnutrition et parasitoses es, malnutrition et parasitoses

intestinalesintestinales

�� MMééthode de choix des enfants :thode de choix des enfants :

�� Enquête stratifiEnquête stratifiéées aupres auprèès de 400 ms de 400 méénages pour nages pour

collecter les donncollecter les donnéées socio es socio –– ééconomiques;conomiques;

�� Choix de 408 enfants suivants les mêmes critChoix de 408 enfants suivants les mêmes critèères de res de

stratification;stratification;

�� Consentement Consentement ééclairclairéé des parents (396 enfants des parents (396 enfants

finalement retenus aprfinalement retenus aprèès accord des parents);s accord des parents);

�� En moyenne 300 enfants suivis entre 2003 et 2005 (phase En moyenne 300 enfants suivis entre 2003 et 2005 (phase

1)1)

�� 251 enfants en moyenne suivis entre 2007 et 2009 (phase 251 enfants en moyenne suivis entre 2007 et 2009 (phase

2).2).

Mise en Mise en œœuvre de la transdisciplinarituvre de la transdisciplinaritéé

�� La communautLa communautéé est est àà ll’’origine de lorigine de l’’initiative de dinitiative de déépart;part;

�� Le CRDI a appuyLe CRDI a appuyéé ll’é’équipe des chercheurs pour la mise quipe des chercheurs pour la mise

en place den place d’’une une ééquipe transdisciplinaire en renforquipe transdisciplinaire en renforççant le ant le

nombre et la capacitnombre et la capacitéé des chercheurs impliqudes chercheurs impliquéés dans le s dans le

projet;projet;

�� Les reprLes repréésentants des populations ont sentants des populations ont ééttéé cooptcooptéés en s en

fonction de leur rôle dans la zone du projet, de leur fonction de leur rôle dans la zone du projet, de leur

disponibilitdisponibilitéé, leur niveau d, leur niveau d’é’éducation et de leur ducation et de leur

appartenance aux groupes vulnappartenance aux groupes vulnéérables et sexorables et sexo--

spspéécifiques.cifiques.

Mise en Mise en œœuvre de la transdisciplinarituvre de la transdisciplinaritéé

AmAméénagement de chemins nagement de chemins pipiéétons (financement UE)tons (financement UE)

Micro-projets et petits investissements choisis par

les communautés

Trois organisations intermédiaires : GRET (ONG Internationale),

CASS, ERA (organisations locales)

Populations bénéficiaires (Comité d’Animation au

Développement)

2 blocs dans le quartier 2 blocs dans le quartier Melen 4 Melen 4

ÉÉtapetape I : 1995I : 1995--19971997

Le projet de MelenLe projet de Melen IVIV

ERA et ISF-Catalogne

continuent le travail à

Melen IV

CAD: prise de décisions

ERA: exécution animation sociale

ISF: financement et assistance technique

Autorités locales: appui institutionnel

1 quartier1 quartier

Melen IVMelen IV

ÉÉtapetape II : 1998II : 1998--20022002

AmAméélioration de cadre de vie lioration de cadre de vie (6(6 quartiers) et impact sur la quartiers) et impact sur la

santsantéé (12(12 quartiers)quartiers)

CAD : suivi et encadrement des populations, mobilisation de la participation locale.

ERA : exécution des infra-structures et animation sociale

ISF Catalogne : financement et assistance technique et sociale

Autorités locales : appui institutionnel et financement

LESEAU : étude de l’impact du projet sur la santé des enfants âgés de moins de cinq ans

ÉÉtapetape III : 2003III : 2003--20092009

SSéélection des quartierslection des quartiers

Mise en Mise en œœuvre de la transdisciplinarituvre de la transdisciplinaritéép

Universitaires (8 disciplines) Population et représentants des autorités localesFormation de groupes

de travail

Cartographie et SIG

Aménagement SocioéconomieSanté

Géographe

-Responsables association des jeunes

-- Expert SIG

Ingénieur GC

-Hydrogéologues- Président CAD- Biologiste- Laborantin-- Étudiants

Pédiatre- Épidémiologiste- Tradipraticiens- Infirmiers et infirmières- Laborantin-

Sociologue- Économiste- Animateurs- Opérateurs économiquesEn quêteurs

Réunion mensuelle de l’équipe de recherche

Atelier semestriel et/ou annuel d’évaluation et de rédaction de rapport

d’étape

Chef de projet

Mise en Mise en œœuvre de luvre de l’’approche AES : ACTEURS approche AES : ACTEURS

ET LEURS ROLESET LEURS ROLES

-- Choix des prioritChoix des prioritééss

�� sensibilisation des populationssensibilisation des populations

�� mobilisation des contributions localesmobilisation des contributions locales

-- ERAERA--CamerounCameroun -- ISF ISF -- CatalogneCatalogne

�� Montage technique et Montage technique et

financier;financier;

�� Encadrement des CADEncadrement des CAD

�� Suivi de la mise en Suivi de la mise en œœuvreuvre

�� Formation des associations et Formation des associations et

artisansartisans

�� Appui techniqueAppui technique

�� Mobilisation des subventionsMobilisation des subventions

�� Suivi de la mise en oeuvreSuivi de la mise en oeuvre

-- LESEAU (ENSP)LESEAU (ENSP)

CADCAD

Suivi scientifiqueSuivi scientifiqueÉÉtude dtude d’’impact du projet impact du projet

sur la santsur la santéé;;Suivi sanitaire des enfantsSuivi sanitaire des enfants

SETEM , MUDICUS MUNDI

Co - direction

Sous Comité de bloc, autres associations

CUA Ydé 6 : Appui institutionnel

Mise en Mise en œœuvre de la participationuvre de la participation

�� Deux niveaux de participation des bDeux niveaux de participation des béénnééficiaires ont ficiaires ont ééttéé

expexpéérimentrimentéés lors de la rs lors de la rééalisation des deux phases de alisation des deux phases de

recherche sur le terrainrecherche sur le terrain

�� Au niveauAu niveau 1, il s1, il s’’agit de la participation des repragit de la participation des repréésentants de la sentants de la

communautcommunautéé dans ldans l’é’équipe de recherche. Leurs rôles, prquipe de recherche. Leurs rôles, préécisciséés s

pendant les ateliers mpendant les ateliers mééthodologiques prthodologiques préé--projets;projets;

�� Le deuxiLe deuxièème niveau concerne la participation de la me niveau concerne la participation de la

communautcommunautéé tout entitout entièère. Elle est facilitre. Elle est facilitéée par la mise en place e par la mise en place

des espaces et des structures reprdes espaces et des structures repréésentatives de participation. sentatives de participation.

�� Divers canaux sont alors utilisDivers canaux sont alors utiliséés pour faciliter la participation de s pour faciliter la participation de

la communautla communautéé : r: rééunions publiques, campagnes de unions publiques, campagnes de

sensibilisation, thsensibilisation, thééâtres populaires, assemblâtres populaires, assembléées ges géénnéérales de rales de

quartier, etc.quartier, etc.

Mise en Mise en œœuvre du genre et de luvre du genre et de l’é’équitquitéé socialesociale

�� La La prpréésence des femmes dans lsence des femmes dans l’é’équipe de recherche et surtout de quipe de recherche et surtout de

celles rcelles réésidant dans notre sidant dans notre éécosystcosystèème nous a permis de tenir me nous a permis de tenir

compte des paramcompte des paramèètres prtres préécitcitéés dans notre probls dans notre probléématique de matique de

recherche;recherche;

�� Pour le suivi des enfants Pour le suivi des enfants àà la maison, la prioritla maison, la prioritéé a a ééttéé de recruter de recruter

plus les infirmiplus les infirmièères que les infirmiers, ce qui a permis de garder res que les infirmiers, ce qui a permis de garder

une complicitune complicitéé entre la mentre la mèère de lre de l’’enfant qui est suivi et le enfant qui est suivi et le

personnel de recherche;personnel de recherche;

�� les mles mèères sont plus ouvertes res sont plus ouvertes àà parler des problparler des problèèmes spmes spéécifiques cifiques

pouvant influencer la santpouvant influencer la santéé de lde l’’enfant qui est suivi aux infirmienfant qui est suivi aux infirmièères;res;

�� Les campagnes ciblLes campagnes cibléées qui ont es qui ont ééttéé organisorganiséées apres aprèès la restitution de s la restitution de

ces rces réésultats aux femmes ont eu des effets directs et sultats aux femmes ont eu des effets directs et àà long terme long terme

sur la prsur la préévalence des diarrhvalence des diarrhéées chez les enfants.es chez les enfants.

RESULTATS ET DISCUSSIONS (1)RESULTATS ET DISCUSSIONS (1)

Analyse de lAnalyse de l’’espace de participation des habitantsespace de participation des habitants

�� LL’’analyse a analyse a ééttéé faite en sfaite en s’’appuyant sur les acteurs en prappuyant sur les acteurs en préésence ;sence ;

�� La participation directe des habitants, en tant que individu a La participation directe des habitants, en tant que individu a ééttéé

ensuite analysensuite analyséée en fonction de ses liens avec le Comite en fonction de ses liens avec le Comitéé

dd’’Animation au DAnimation au Dééveloppement (CAD) et les responsables veloppement (CAD) et les responsables

traditionnels du quartier;traditionnels du quartier;

�� Enfin, le rôle des autres acteurs comme la CommunautEnfin, le rôle des autres acteurs comme la Communautéé Urbaine de Urbaine de

YaoundYaoundéé, la Commune d, la Commune d’’Arrondissement de YaoundArrondissement de Yaoundéé VI, les ONG VI, les ONG

extextéérieurs aux quartiers;rieurs aux quartiers;

�� On remarque dOn remarque d’’entrentréée de jeux, que la communication est un facteur e de jeux, que la communication est un facteur

clcléé pour la mobilisation de la participation des bpour la mobilisation de la participation des béénnééficiaires.ficiaires.

Prise en compte de la participation dans le Prise en compte de la participation dans le

cycle de projetcycle de projet

Cycle de participation des population pendant la conception et la réalisation des

infrastructures.

La rLa rééalisation des infrastructures comme clalisation des infrastructures comme clèès s

de voute de la participation des habitants. de voute de la participation des habitants.

�� le cycle annuel du projet dle cycle annuel du projet déémarre par le choix du projet prioritaire marre par le choix du projet prioritaire

de lde l’’annannéée par les populations be par les populations béénnééficiaires ;ficiaires ;

�� Ce choix est dCe choix est d’’abord discutabord discutéé avec les habitants dans les ravec les habitants dans les rééunions de unions de

bloc et validbloc et validéé lors dlors d’’une assemblune assembléée ge géénnéérale du quartier rrale du quartier rééunissant unissant

les reprles repréésentants de tous les blocs.sentants de tous les blocs.

�� Une foie validUne foie validéée, le, l’é’étude technico tude technico ééconomique de projet et effectuconomique de projet et effectuéé

et en fin de compte, une discussions est engaget en fin de compte, une discussions est engagéées avec les habitants es avec les habitants

pour dpour dééfinir les modalitfinir les modalitéés de mobilisation de la contribution locale s de mobilisation de la contribution locale

(financi(financièères, matres, matéériels, investissement humain);riels, investissement humain);

�� Entre 2003 et 2005, les travaux de construction ne pouvaient Entre 2003 et 2005, les travaux de construction ne pouvaient

commencer que lorsque les habitants ont contribucommencer que lorsque les habitants ont contribuéé 50% du 50% du

montant exigible. montant exigible.

AmAméénager les sources pour amnager les sources pour amééliorer les liorer les conditions de puisage de lconditions de puisage de l’’eaueau

Malgré les mises en garde, les habitants consomment

l’eau

Source non amSource non améénagnagééee

2 sources aménagées sur 10 recensés

DES LATRINES AMELIORES POUR DES LATRINES AMELIORES POUR PROTEGER LES EAUX SOUTEREINES PROTEGER LES EAUX SOUTEREINES

1224 Latrines traditionnelles 1224 Latrines traditionnelles situsituéés s àà moins de 30 m de moins de 30 m de

points dpoints d’’eaueau

40 Latrines VIP ont 40 Latrines VIP ont ééttéérrééalisalisééeses

AMENAGEMENT DES PISTES AMENAGEMENT DES PISTES PIETONNESPIETONNES

Chemins piChemins piéétons avant tons avant ll’’interventionintervention

3000 m3000 mèètres de chemins et tres de chemins et caniveaux amenagcaniveaux amenagéés.s.

PREPRE--COLLECTE DES ORDURE COLLECTE DES ORDURE MENAGERESMENAGERES

Les chemins piLes chemins piéétons amtons améénagnagéés s facilitent cette opfacilitent cette opéérationration

20% des m20% des méénages de nages de la zone dla zone d’é’étude, soit tude, soit prprèès de 800 familles s de 800 familles payent rpayent rééguligulièèrement rement entre 500 et 1500 entre 500 et 1500 FCFA par mois pour FCFA par mois pour faire transporter leur faire transporter leur ddééchets jusquchets jusqu’’au bac au bac par les associations des par les associations des jeunes et les GICs de jeunes et les GICs de

prpréé--collectecollecte....

Extension de rExtension de rééseau dseau d’’eau potable et mise eau potable et mise ààdosposition de dispositifs de stockage de dosposition de dispositifs de stockage de

ll’’eau eau àà domiciledomicile

Mise Mise àà disposition de 2500 disposition de 2500 rréécipients muni de robinet de cipients muni de robinet de puisage pour la conservation puisage pour la conservation

de lde l’’eau eau àà domiciledomicile

300 enfants âg300 enfants âgéés de moins de 5 ans suivis pendant s de moins de 5 ans suivis pendant 2 ann2 annéées avant et apres avant et aprèès les actions de terrains les actions de terrain

LES CritLES Critèères de reprres de repréésentation des membres de la sentation des membres de la

CommunautCommunautéé sont sont éétablistablis

CritCritèères dres d’’analyse de la repranalyse de la repréésentativitsentativitéé dd’’un CADun CAD ..

�� La collaboration du chef de quartierLa collaboration du chef de quartier : l'implication du chef est indispensable pour : l'implication du chef est indispensable pour

l'impll'impléémentation du projet et est signe du respect de la structure tradmentation du projet et est signe du respect de la structure traditionnelle itionnelle

prprééexistante et de l'adaptation au milieu.existante et de l'adaptation au milieu.

�� La dLa déécentralisation des CAD au niveau des blocscentralisation des CAD au niveau des blocs : la d: la déécentralisation est centralisation est

nnéécessaire en vue de la sensibilisation de proximitcessaire en vue de la sensibilisation de proximitéé mais dmais déépend beaucoup de la pend beaucoup de la

taille du quartier. Ctaille du quartier. C’’est un outil pour augmenter l'efficacitest un outil pour augmenter l'efficacitéé du CAD, du CAD, àà cause de cause de

son importance relative.son importance relative.

�� Implication des jeunes et des femmesImplication des jeunes et des femmes :: CritCritèère aussi essentiel, le CAD doit re aussi essentiel, le CAD doit

comprendre tous les groupes sociaux prcomprendre tous les groupes sociaux préésents dans le quartier, entre lesquels sents dans le quartier, entre lesquels

femmes et jeunes sont des acteurs cruciaux par leurs fonctions tfemmes et jeunes sont des acteurs cruciaux par leurs fonctions traditionnelles.raditionnelles.

Représentativité des leaders des

communautés dans le quartier Melen 8B

LA COMMUNAUTE PARTICIPE AU LA COMMUNAUTE PARTICIPE AU

FINANCEMENT DES PROJETSFINANCEMENT DES PROJETS

La contribution financiLa contribution financièères des bres des béénnééficiaires.ficiaires.

�� HypothHypothèèse de dse de déépart : part : 1% des d1% des déépenses pourront être consacrpenses pourront être consacréées es àà

la contribution pour les ouvrages communautaires et 3% pour les la contribution pour les ouvrages communautaires et 3% pour les

ouvrages individuels;ouvrages individuels;

�� Soit entre 14000 et 20 000 FCFA/habitant et par an pour les Soit entre 14000 et 20 000 FCFA/habitant et par an pour les

ouvrages communautaires.ouvrages communautaires.

�� LL’’analyse sur la panalyse sur la péériode 2003 riode 2003 àà 2006 montre que dans aucun 2006 montre que dans aucun

quartiers ont nquartiers ont n’’arrive arrive àà atteindre le niveau de contribution souhaitatteindre le niveau de contribution souhaitéés;s;

�� Les contributions diminue en fonction du temps et la population Les contributions diminue en fonction du temps et la population

ont tendance ont tendance àà contribuer que pour les projets dont il bcontribuer que pour les projets dont il béénnééficie ficie

directement (par exemple chemin pidirectement (par exemple chemin piééton qui dessert son bloc).ton qui dessert son bloc).

LA PARTICIPATION FINANCIERE DE LA LA PARTICIPATION FINANCIERE DE LA

COMMUNAUTECOMMUNAUTE

La contribution financiLa contribution financièères des bres des béénnééficiaires.ficiaires.

�� Dans aucun quartier on nDans aucun quartier on n’’arrive arrive àà atteindre 50% des matteindre 50% des méénages nages

cotisants comme escomptcotisants comme escomptéés au ds au déépart;part;

�� Les raisons Les raisons éévoquvoquéés par les ms par les méénages euxnages eux--mêmes sont :mêmes sont :

�� La participation est sectorielle (seulement les habitants du bloLa participation est sectorielle (seulement les habitants du bloc dans lequel on c dans lequel on

fait les ouvrages participent)fait les ouvrages participent) ;;

�� la forte prla forte préésence de locataires (74% des chefs de msence de locataires (74% des chefs de méénage) qui ne snage) qui ne s’’impliquent impliquent

pas dans le Programme pas dans le Programme àà cause de la non stabilitcause de la non stabilitéé dans le quartierdans le quartier ;;

�� la pauvretla pauvretéé de la population du quartierde la population du quartier ;;

�� les exples expéériences antriences antéérieures de drieures de déétournement de fonds et non aboutissement tournement de fonds et non aboutissement

des rdes rééalisations promises.alisations promises.

Impact sur lImpact sur l’é’évolution de la prvolution de la préévalence des valence des

diarrhdiarrhéées chez les enfants.es chez les enfants.

Impact sur lImpact sur l’é’évolution de la prvolution de la préévalence des valence des

diarrhdiarrhéées chez les enfants.es chez les enfants.

�� On remarque, en comparant la variation de la prOn remarque, en comparant la variation de la préévalence des diarrhvalence des diarrhéées es

chez les enfants âgchez les enfants âgéés de moins de 5s de moins de 5 ans sur les deux pans sur les deux péériodes riodes

dd’’observation, une nette diminution aprobservation, une nette diminution aprèès les ams les améénagements nagements

(pratiquement pendant tous les mois);(pratiquement pendant tous les mois);

�� Sur la pSur la péériode de juillet 2008 riode de juillet 2008 àà juin 2009 (aprjuin 2009 (aprèès les interventions), on a s les interventions), on a

enregistrenregistréé une baisse significative de la prune baisse significative de la préévalence des diarrhvalence des diarrhéées qui est es qui est

passpasséée de d’’une moyenne de 15une moyenne de 15 % de juillet 2003 % de juillet 2003 àà juin 2004 (avant juin 2004 (avant

ll’’intervention) intervention) àà 9,69,6 % apr% aprèès, soit une rs, soit une rééduction de 33duction de 33 % en moyenne.% en moyenne.

�� Entre juillet et novembre, on nEntre juillet et novembre, on n’’observe pas une diffobserve pas une difféérence significative rence significative

dans la variation du taux de prdans la variation du taux de préévalence de diarrhvalence de diarrhéée avant et apre avant et aprèès les s les

interventions. Cinterventions. C’’est pendant la pest pendant la péériode de driode de déécembre cembre àà juin qujuin qu’’on on

remarque un remarque un éécart significatif, les gains les plus importants cart significatif, les gains les plus importants éétant obtenus tant obtenus

entre les mois de dentre les mois de déécembre et fcembre et féévrier (la grande saison svrier (la grande saison sèèche).che).

Impact sur la prImpact sur la préévalence de la malnutrition valence de la malnutrition

chez les enfants.chez les enfants.

Impact sur la prImpact sur la préévalence de la malnutrition valence de la malnutrition

chez les enfants.chez les enfants.

�� AprAprèès les interventions, le taux de prs les interventions, le taux de préévalence de la valence de la

malnutrition chez les enfants âgmalnutrition chez les enfants âgéés de moins de cinq ans s de moins de cinq ans

diminue par rapport aux rdiminue par rapport aux réésultats obtenus avant. sultats obtenus avant.

�� On constate aussi une baisse de la malnutrition sOn constate aussi une baisse de la malnutrition séévvèère qui re qui

disparadisparaîît pratiquement au cours des six derniers mois de la t pratiquement au cours des six derniers mois de la

ppéériode de suivi. riode de suivi.

�� Cette amCette améélioration de la situation nutritionnelle des lioration de la situation nutritionnelle des

enfants âgenfants âgéés de moins de cinq ans est attribuable s de moins de cinq ans est attribuable

notamment aux multiples interventions rnotamment aux multiples interventions rééalisaliséées dans la es dans la

zone de projet.zone de projet.

Impact sur les parasitoses intestinalesImpact sur les parasitoses intestinales

�� Nos rNos réésultats nsultats n’’ont pas ront pas réévvéélléé des changements des changements

importants de la primportants de la préévalence des parasitoses intestinales valence des parasitoses intestinales

avant et apravant et aprèès ls l’’intervention. intervention.

�� On a notOn a notéé nnééanmoins une baisse importante des anmoins une baisse importante des

symptômes de parasitoses intestinales pendant les deux symptômes de parasitoses intestinales pendant les deux

annannéées des d’’intervention ointervention oùù ll’’on est passon est passéé dd’’une prune préévalence valence

de 57de 57 % au d% au déébut but àà 11 % % àà la fin des interventions. la fin des interventions.

POUR EN SAVORE POUR EN SAVORE

PLUSPLUS

Ouvrage : Eau et Ouvrage : Eau et

SantSantéé, publi, publiéé en juin en juin

20112011

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�� Le Centre International pour la Recherche et le Le Centre International pour la Recherche et le DDééveloppement International (CRDI veloppement International (CRDI –– Canada)Canada)

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