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e projet de développement durable de la forêt privée du Bas-Saint-Laurentest une initiative du Syndicat des producteurs forestiers et de la Fédération des organismes

de gestion en commun du Bas-Saint-Laurent,en partenariat avec l’Agence régionale de mise en valeur

des forêts privées du Bas-Saint-Laurent.

L

PHOTOS : Jean Albert, Jacques Robert Collaboration à la rédaction, conception graphiqueet mise en pages : Raymond Bonin (Plume-Art)

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TABLE DES MATIÈRES

MESSAGE du président du Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent . . . . . . . . . . . . . . 5MESSAGE du président de la Fédération des organismes de gestion en commun . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6MESSAGE du président de la Conférence régionale des éluEs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

LE DÉVELOPPEMENT DE LA FORÊT PRIVÉE, UN DÉFI COLLECTIF

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Une vision d’avenir pour la forêt privée du Bas-Saint-Laurent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11Contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Un projet en quatre volets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

IMPORTANCE DE LA DÉMARCHE POUR LA RÉGION BAS-LAURENTIENNE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

UN PRÉALABLE : UNE STRATÉGIE DE PROTECTION DES INVESTISSEMENTS EN FORÊT PRIVÉE

Contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16Projet nº 1 La mise en place d’une stratégie de protection des investissements

en forêt privée au Bas-Saint-Laurent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

LES QUATRE VOLETS DU PROJET RÉGIONAL

Le développement de la forêt privée par une meilleure connaissanceContexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19Projet nº 2 Le partage en réseau de l’information forestière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21Projet nº 3 Les relations entre les caractéristiques sociales, économiques et culturelles

des propriétaires de lots boisés du BSL et les caractéristiques biophysiquesde leurs lots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Projet nº 4 Les bénéfices environnementaux qui émergent de la forêt privée. . . . . . . . . . . . . . . 25Projet nº 5 L’étude économique des divers scénarios sylvicoles à l’échelle d’un peuplement . . . 27Projet nº 6 L’analyse de la chaîne de production des bois destinés aux usines

de transformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29Projet nº 7 Les retombées de l’aide à l’aménagement de la forêt privée

du Bas-Saint-Laurent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30Projet nº 8 Suivi et évaluation des effets réels des traitements sylvicoles en forêt privée. . . . . . 33Projet nº 9 Plan de communication de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent. . . . . . . . . . . . . . . 35

Le développement de la forêt privée par l’atteinte du plein potentielContexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37Projet nº 10 L’optimisation de la productivité forestière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39Projet nº 11 L’amélioration de la qualité des bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Projet nº 12 La culture des essences à croissance rapide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43Projet nº 13 La protection des potentiels forestiers et de milieux sensibles . . . . . . . . . . . . . . . . . 45Projet nº 14 La conservation des milieux exceptionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46Projet nº 15 La mise en valeur multiressource . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

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Projet nº 16 Projet pilote pour définir des mesures d’accompagnementà la conservation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

Projet nº 17 Étude de systèmes de traçabilité des bois en forêt privée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53Projet nº 18 Outils d’information sur la certification des pratiques forestières . . . . . . . . . . . . . . 55Projet nº 19 La production agroforestière des végétaux non ligneux :

une avenue à développer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56Projet nº 20 La mise en place d’un réseau faisant le pont entre les générations. . . . . . . . . . . . . . 57

Le développement de la forêt privée par la valorisation des emploisContexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59Projet nº 21 La redéfinition de l’emploi forestier au Bas-Saint-Laurent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61Projet nº 22 La redéfinition du cadre d’intervention du personnel technique

et professionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

Le développement de la forêt privée par une plus grande implicationdans la transformation du boisContexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65Projet nº 23 La mise en place d’un fonds régional d’investissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

DÉCLARATION COMMUNE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

ANNEXE

Synthèse des projets par volet, par année. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73

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BIENVENUE à ce premier Sommet régional sur la forêt privéedu Bas-Saint-Laurent. Au nom des quelque 10 000 proprié-taires forestiers du Bas-Saint-Laurent, je tiens à vous remer-

cier de votre participation à cet événement que nous qualifions d’histo-rique pour la forêt privée du Bas-Saint-Laurent.

Il est historique pour deux raisons. D’abord parce qu’il s’agit de la pre-mière fois que les propriétaires forestiers convient les gens du Bas-Saint-Laurent à une grande rencontre régionale pour préparer l’avenir de nosforêts privées. Ensuite, parce qu’il a comme toile de fond une vision d’ave-nir, adoptée par les propriétaires forestiers en 2003. Cette vision, dont le

but est d’augmenter les bénéfices environnementaux, sociaux et culturels qui découlent de nos forêtsprivées, se concrétise aujourd’hui par un projet de développement original et unique au Québec.

Nous vous avons réunis, en ce 2 mars 2005, parce que la forêt privée du Bas-Saint-Laurent est à untournant. Les producteurs et productrices ont le profond désir de prendre ce tournant sur une base col-lective avec vous tous ici aujourd’hui. Vous êtes des gens de la recherche, du développement régional, del’industrie de la transformation. Vous êtes des employeurs, des fonctionnaires régionaux, des représentantsélus à l’assemblée nationale, des décideurs municipaux, ou encore des professeurs qui formez la relèveforestière de demain. Tous et toutes, vous êtes au cœur de notre projet régional de développement durableet c’est la raison pour laquelle nous vous y avons fait une place que vous vous devez de prendre. Nousavons besoin de votre expertise et nous croyons, par la même occasion, que toute notre démarche voussera profitable.

Notre projet régional n’aurait pu voir le jour sans l’appui et l’apport de plusieurs collaborateurs que jetiens à remercier au nom des propriétaires forestiers du Bas-Saint-Laurent. Tout spécialement, je doissouligner l’appui inconditionnel que nous a donné l’Agence régionale de mise en valeur des forêts privéesdu Bas-Saint-Laurent tout au long du processus.

Aujourd’hui, une invitation particulière vous est lancée, celle de participer à un projet de développe-ment forestier durable qui ne fait que commencer. Puisqu’il a une portée de 10 ans, nous aurons certaine-ment l’occasion d’en récolter les premiers fruits.

À tous et à toutes, je souhaite une belle rencontre. Qu’elle demeure inscrite comme un événementqui aura donné lieu à de grands partenariats régionaux.

Bertrand Béland, présidentPropriétaire forestier de Saint-Charles-GarnierSYNDICAT DES PRODUCTEURS FORESTIERS DU BAS-SAINT-LAURENT

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IL ME FAIT PLAISIR, au nom des organismes de gestion en com-mun du Bas-Saint-Laurent, de vous souhaiter la bienvenue auSommet régional sur la forêt privée du Bas-Saint-Laurent.

Voilà déjà plus de deux ans que les propriétaires forestiers travaillent àélaborer un projet commun en matière de développement de nos forêtsprivées. Aujourd’hui, c’est avec fierté que nous vous présentons lesrésultats de notre travail.

Le projet régional que nous présentons aujourd’hui est en effet issud’une importante réflexion amorcée en 2002 sur l’avenir de nos forêtsprivées. Il en est résulté, en 2003, une Vision d’avenir de la forêt privéedu Bas-Saint-Laurent comprenant 6 engagements pour les 10 pro-

chaines années. Cette vision d’avenir, nous l’avons élaborée en étroite collaboration avec la Conférencerégionale des éluEs (autrefois le CRCD), car il était et demeure essentiel que notre façon de voir l’avenirs'arrime avec l’ensemble des sphères d’activités sociales et économiques du Bas-Saint-Laurent.

La région bas-laurentienne est depuis longtemps considérée comme un « laboratoire » dans ledomaine de la foresterie rurale, tant par l’innovation dans les façons de faire que par l’expertise tech-nique et professionnelle qu’elle a développée. Nous pouvons sans l’ombre d’un doute affirmer que noussommes imprégnés d’une véritable culture de l’aménagement forestier. Une culture qui doit influencerpositivement la relève forestière et que nous voulons accueillir en grand nombre.

La production forestière, l’aménagement forestier, le transport et la transformation des bois demême que les activités récréotouristiques génèrent des retombées économiques et des bénéfices envi-ronnementaux majeurs. Tous ces éléments illustrent en quelque sorte le thème de la journée, « Ledéveloppement de la forêt privée, un défi collectif ». De plus, ce thème est à l’image des propriétairesforestiers des années 2000. Dans un passé qui n’est pas si lointain, les producteurs et productrices ontmené nombre de luttes, soit pour la survie de leurs villages, soit pour le maintien des programmesd’aménagement ou encore pour la mise en place d’usines de transformation. Aujourd’hui, dans un con-texte forestier qui demeure difficile, nous clamons haut et fort que l’heure n’est plus aux batailles, maisau développement de nos forêts.

Bonne journée à tous et à toutes. Qu’elle soit le début d’une ère nouvelle pour nos forêts privées,celle de son développement pour ceux et celles qui vont suivre !

Réginald Tremblay, présidentFÉDÉRATION DES ORGANISMES DE GESTION EN COMMUN DU BAS-SAINT-LAURENT

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LA CONFÉRENCE RÉGIONALE DES ÉLUES du Bas-Saint-Laurent est heureuse d’être associée à la tenue duSommet régional sur la forêt privée et à la démarche

des propriétaires forestiers visant à doter la forêt privée d’un projet dedéveloppement durable.

L’événement d’aujourd’hui ainsi que les étapes qui ont mené à satenue constituent un exercice de concertation régionale important et jeme dois de saluer cette initiative des propriétaires forestiers du Bas-

Saint-Laurent et de leurs organisations, le Syndicat des producteurs forestiers et la Fédération desorganismes de gestion en commun.

En juin 2000, le CRCD du Bas-Saint-Laurent, devenu aujourd’hui la CRÉ, adoptait un énoncé devision à long terme. Depuis lors, cet énoncé nous engage dans une importante démarche régionalevisant à faire du Bas-Saint-Laurent une référence mondiale dans la protection et l’utilisation desressources naturelles et à faire en sorte que la région soit reconnue pour son patrimoine naturel, sa vita-lité culturelle et l’excellence de ses ressources humaines. Nous constatons que la vision d’avenir des pro-priétaires ainsi que le projet de développement qui en découle s’y inscrivent avec force.

Pour nous, gens du développement régional et du monde municipal, il est indéniable que la forêtprivée bas-laurentienne apporte de nombreux avantages socio-économiques et environnementaux. Elleest d’une importance capitale non seulement pour ceux et celles qui en vivent, mais pour l’ensemble dela région. Dans un contexte forestier qui demeure difficile et qui nécessite un changement dans nosfaçons de faire, le projet de développement prôné par les propriétaires forestiers est engageant etrassembleur. Il conjugue tous les aspects des forêts privées, de la connaissance à la transformation. Ilaccorde une attention particulière à la qualité de vie des travailleuses et travailleurs ainsi qu’à lajeunesse, un capital humain essentiel à l’avenir de notre région.

La Conférence régionale des éluEs suivra avec intérêt les discussions entre les propriétairesforestiers du Bas-Saint-Laurent et leurs partenaires dans la réalisation de ce projet de développement.Nous définirons ensemble les éléments pour lesquels la CRÉ aura un rôle à jouer afin que cette visiond’avenir devienne réalité.

Michel Lagacé, présidentCONFÉRENCE RÉGIONALE DES ÉLUES DU BAS-SAINT-LAURENT

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LE P R É S E N T D O C U M E N T décrit lerésultat de la démarche entourantl’adoption par les propriétaires fo-

restiers du Bas-Saint-Laurent d’une vision d’ave-nir ; il fournit le détail des vingt-trois projets quiconstituent ce qu’on doit appeler un projet régio-nal, susceptible de rallier les forces du milieubas-laurentien pour un développement planifié,efficace et durable de la forêt privée. Ce projetrégional s’articule autour de quatre volets et ilrassemble les gestes à poser, au cours des dixprochaines années, pour relever deux défis im-portants, celui d’augmenter de façon appréciableles bénéfices économiques, environnementaux,sociaux et culturels que procurent les forêts pri-vées régionales, et celui de permettre à la régiondu Bas-Saint-Laurent d’exceller dans l’utilisationet la protection des ressources naturelles.

Si la forêt privée est un maillon capital de lafilière industrielle et commerciale du Bas-Saint-Laurent — elle représente près de 50 % de laforêt productive et accessible de la région et4 0 % des approvisionnements des usines detransformation —, elle engendre aussi des re-tombées importantes en ce qui a trait à la qualitéde l’environnement, au bien-être des citoyens ouau maintien des paysages, lesquels sont parmi lesplus beaux du Québec. Depuis plus de 30 ans, laforêt et l’agriculture sont les principales sourcesde création d’emplois durables pour les commu-nautés rurales de notre région et les retombéesdirectes et indirectes de sa mise en valeur sontconsidérables. Le Bas-Saint-Laurent a ainsi dé-veloppé une véritable « culture » de l’aménage-ment forestier et son expertise autant que lesavoir-faire de sa main-d’œuvre sont largementreconnus à travers le Québec.

I N T R O D U C T I O N

UN défi COLLECTIF

Le développementde la forêt privée,

Vallier Robert et Natahlie Decaigny,AUCLAIR

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répondre à ces questionnements, ils veulent aussialler plus loin et enclencher des actions qui vontdéboucher sur le plein développement de la fo-rêt privée et sur une optimisation des retombéesqu’elle engendre. Ils sont convaincus que la forêtprivée peut faire plus pour notre milieu, et ilssont également persuadés que le milieu peutfaire davantage pour la forêt privée du Bas-Saint-Laurent. C’est une occasion unique de releverun défi collectif : celui de faire de la forêt privéeun outil de développement durable au profit del’ensemble des citoyens du Bas-Saint-Laurent.

Une fois de plus, la forêt privée du Bas-Saint-Laurent est à un tournant de son histoire etles questionnements, au cours des dern i è re sannées, se sont faits plus nombreux. Ces ques-tionnements ont trait, par exemple, à certainespratiques sylvicoles, à la protection du milieuf o re s t i e r, aux connaissances disponibles, à laqualité des emplois ou encore à l’absence derelève tant chez les propriétaires forestiers quechez les travailleurs eux-mêmes.

En se dotant d’une vision d’avenir et en met-tant de l’avant le présent projet régional, les pro-priétaires forestiers souhaitent non seulement

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U N E vision d’avenirPOUR LA FORÊT PRIVÉE DU BAS-SAINT- L A U R E N T

L A VISION ADOPTÉE1 au début de 2003 parles propriétaires de boisés peut être résu-

mée ainsi :

les propriétaires forestiers du BSL veulentfaire en sorte d’assurer le développementdurable et la gestion responsable de la forêtprivée bas-laurentienne, tout en maximi-sant sa contribution au développement dela région, sur les plans économique, social,environnemental et culturel.

Cette vision s’inscrit directement dans ladémarche amorcée par le CRCD (aujourd’hui laCRÉ) et qui visait, sur 15 ans, à faire du Bas-Saint-Laurent, « une référence mondiale dans laprotection et l’utilisation des ressources natu-relles et une région reconnue pour son patri-moine naturel, sa vitalité culturelle et l’excel-lence de ses ressources humaines ».

La vision d’avenir des propriétaires fores-tiers du BSL repose sur six engagements précis.Ainsi, au cours des dix prochaines années, lespropriétaires de boisés et les associations qui lesreprésentent s’engagent à :

1. Augmenter de manière appréciable lesbénéfices économiques, enviro n n e nt a u x ,sociaux et culturels que procurent les forêtsprivées de la région.

2. Agir comme fiduciaires du patrimoine fo-restier régional en veillant au maintien et àl’amélioration de la santé des forêts et enassurant une utilisation modèle des res-sources forestières sous leur responsabilité.

3. Travailler de concert avec les employeurs,les maisons d’enseignement et l’État afinde redéfinir l’emploi forestier et offrir denouvelles possibilités de carrières suscepti-bles d’intéresser les jeunes bas-laurentiens.

4. Prendre part de façon significative à latransformation du bois de la région, no-tamment lorsqu’il s’agit d’ajouter de lavaleur aux produits.

5. Travailler à la reconnaissance de l’expertisetechnique et professionnelle développéedans la région.

6. Mettre en place des mécanismes perma-nents pour rendre compte de l’usage desfonds investis par l’État sur les terre sprivées ainsi que des retombées réelles deces investissements.

1 La vision des propriétaires forestiers bas-laurentiens a étéadoptée, dans un premier temps, lors des différentes as-semblées générales des organismes de gestion en com-mun (groupements et sociétés d’exploitation des res-sources) ainsi qu’à l’assemblée générale 2003 du Syndicatdes producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent.

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C O N T E X T E

POUR BIEN SAISIR LA PORTÉE des ac-tions que souhaitent entreprendreles propriétaires de boisés, de con-

cert avec le milieu bas-laurentien, il importe dese rappeler le contexte dans lequel ils effectuentleur démarche. En voici les faits marquants :

• Le secteur forestier régional traverse desmoments difficiles en raison d’un certainnombre de facteurs tels que le conflit dubois d’œuvre, la faiblesse du dollar améri-cain et les baisses d’allocation de bois enprovenance de la forêt publique. Ces élé-ments entraînent une rationalisation dansl’industrie du sciage, rationalisation quin’est vraisemblablement pas terminée etqui a naturellement un impact sur l’emploiforestier, aussi bien en forêt qu’en usine.

• Les baisses d’allocations ont égalementune autre conséquence : elle risquent defaire augmenter la demande pour les boisprovenant de la forêt privée et les analystesestiment que celle-ci ne pourra, dans lesconditions actuelles, répondre à cettedemande, car elle n’est pas aménagée àson plein potentiel.

• Les travailleurs forestiers ont une moyenned’âge élevée et les jeunes désertent les mé-tiers liés à la forêt, y compris ceux de tech-nicien et d’ingénieur forestier.

• Le financement de l’aménagement de laforêt privée est régulièrement remis enquestion ; on s’interroge, notamment, surl’impact réel de cet aménagement et sur lebien-fondé de certaines pratiques fores-tières.

• Les attentes du public à l’égard de la forêtsont en pleine mutation : la populationsouhaite maintenant que les forêts soient Roseline Laplante et Denis Bégin,

SAINT-JUSTE-DU-LAC

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aménagées de façon durable, dans lerespect des écosystèmes forestiers et de labiodiversité qu’ils recèlent. Davantaged’efforts doivent être mis sur la conserva-tion et la protection du milieu forestier.

• L’emploi forestier vit des problématiquesimportantes (faible rémunération, condi-tions de travail peu valorisantes, absencede relève, précarité, etc.) ; or, qualité de lamain-d’œuvre et qualité de l’aménagementforestier sont intimement liées.

S’ajoutent au contexte, la Déclaration del ’O b s e rv a t o i re de la foresterie du Bas-Saint-Laurent sur l’état de la forêt privée, laquelleinvite les propriétaires et les associations qui lesreprésentent à réexaminer certaines pratiquesforestières, ou encore, à acccroître l’informationet le transfert de connaissances. Cette déclara-tion met aussi en évidence la nécessité d’intensi-fier l’aménagement forestier sur terres privées.

Quant à la Commission d’étude sur la gestionde la forêt publique québécoise (CommissionCoulombe), ses travaux confirment l’à-propos dela démarche des propriétaires puisque plusieurs

des constats faits par cette commission l’avaientété également par les propriétaires au momentoù ils énonçaient leur vision, dans le courant del’année 2003. Ces constats portent, par exemple,sur le besoin d’accroître les connaissances por-tant sur la forêt ou de mieux évaluer l’effet destraitements sylvicoles, ou encore, de mettre enplace davantage de mesures pour inciter les pro-priétaires à mieux protéger les milieux fragiles.

Finalement, il est certain que les proprié-taires forestiers, compte tenu de ce contexte,sont invités plus que jamais à exercer une gestionresponsable de façon à assurer le développementdurable de leurs forêts. Ils sont les dépositairesd’une part importante du patrimoine forestierrégional ; ils veulent le mettre en valeur et le pré-server pour le bien de l’ensemble de la commu-nauté et des générations futures et c’est ce versquoi tendent les vingt-trois projets qui compo-sent l’actuel projet régional.

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Au point de départ, beaucoup degens ont été associés aux discus-sions qui ont permis d’élaborer

le présent projet régional. En effet, six comitésde travail ont été mis en place en 2003 qui re-groupaient des propriétaires forestiers, des tra-vailleurs sylvicoles, des professionnels de laforesterie, des représentants de l’industrie, desreprésentants du monde municipal, des mem-bres du personnel de l’Agence régionale de miseen valeur des forêts privées, de la Forêt modèledu BSL, des maisons d’enseignement, de mêmeque des représentants du gouvernement québé-cois.

Le travail de ces comités a permis d’identi-fier diverses problématiques et d’examiner cer-taines pistes de solutions qui ont été regroupéessous quatre volets. Ces volets correspondent auxquatre grandes sections du projet régional. Cesont les suivants :

• le développement de la forêt privée parune meilleure connaissance (volet 1),

• le développement de la forêt privée parl’atteinte du plein potentiel (volet 2)

• le développement de la forêt privée par lavalorisation de l’emploi (volet 3)

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• et le développement de la forêt privée parune plus grande implication des proprié-t a i res dans la transformation du bois(volet 4).

Le plan d’action qui en a découlé a été adoptépar un nombre important de propriétaires fo-restiers lors du Forum des propriétaires de boisésdu Bas-Saint-Laurent qui s’est tenu, à Rimouski,le 27 octobre 2004, sous le thème « Le dévelop-pement de la forêt privée, un défi collectif ». Cethème traduit parfaitement le souhait des pro-priétaires de voir leur vision et les projets qui s’yrattachent portés à la fois par l’ensemble des pro-priétaires de boisés du Bas-Saint-Laurent et partoute la communauté bas-laurentienne. Au termede ce forum, ce sont 23 projets clairement défi-nis et structurés qui sont mis de l’avant par lesp ro p r i é t a i res forestiers du Bas-Saint-Laure n t .Ce vaste évantail de projets est apparu indispen-sable pour couvrir toutes les dimensions liées audéveloppement durable de la forêt privée pourles années qui viennent. Il ne néglige aucun desaspects de ce développement, aussi bien ceux quiconcernent le besoin d’une meilleure connais-sance de la forêt privée que ceux qui touchent lepotentiel forestier, la valorisation de l’emploi ouencore la nécessité, pour les propriétaires, departiciper davantage à la transformation de laressource.

UN PROJET EN quatre V O L E T S

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Les propriétaires de boisés du Bas-Saint-Laurent sont fiers de contribuer au développe-ment de la région et à celui de son expertise enaménagement forestier. Ils sont cependant con-vaincus que ce projet régional va permettre à larégion d’aller plus loin et de se démarquerencore plus en consolidant le rôle de la forêtprivée dans la redynamisation du milieu rural.Ce projet, qui respecte tous les engagements dela vision d’avenir de la forêt privée adoptée parles propriétaires, mais en particulier celui d’aug-menter les bénéfices qui découlent de la forêtprivée pour le milieu bas-laurentien, aura desimpacts importants, entre autres, sur la qualitédes interventions, sur la valorisation de notremain-d’oeuvre, sur la conservation du milieuforestier et sur la mise en valeur du plein poten-tiel de la forêt privée.

Finalement, aux yeux des propriétaires, ceprojet a tous les atouts pour rallier le milieu bas-laurentien et il constitue une occasion unique deplanifier le développement de la forêt privée entenant compte des besoins de chacun : de ceuxqui possèdent cette forêt, de ceux qui y travail-lent et de ceux qui l’utilisent à diverses fins,comme, par exmple, à des fins récréatives. C’estaussi l’occasion, pour les partenaires et les inter-venants concernés de contribuer concrètementet durablement à la conservation du patrimoineforestier régional.

Importance de la démarchepour la région bas-laurentienne

COMME ON LE SAIT, la forêt privéejoue un rôle prépondérant dans ledéveloppement économique du Bas-

Saint-Laurent. Par exemple, les propriétaires deboisés livrent plus de un million de mètres cubesde bois aux différentes usines de la région (sciage,pâte, panneaux, etc. ), pour une valeur d’environ62 millions de dollars annuellement, soit l’équi-valent de 40% de leurs approvisionnements. Cesdonnées mettent en évidence le rôle complé-mentaire que joue la forêt privée par rapport à laforêt publique, rôle que contribuent à mettre enévidence les baisses d’allocations de bois enprovenance de la forêt publique. De plus, lesactivités d’aménagement contribuent fortementà la création d’emploi dans des communautésqui, autrement, connaîtraient sans doute unedévitalisation accélérée. Il n’est donc pas sur-prenant de constater que c’est dans le Bas-Saint-Laurent que la proportion de propriétaires actifsen aménagement forestier est la plus élevée auQuébec. Cette proportion est d’environ 70 % etelle contribue à faire de notre région un chef defile en matière d’aménagement. De nombreusesinitiatives reconnues comme avant-gardistes enaménagement forestier sont d’ailleurs issues denotre région.

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tre sur pied un groupe de travail dont le mandatsera de définir une stratégie de protection desinvestissements et d’analyser et expérimenterdivers moyens de mettre en œuvre cetteéventuelle stratégie.

L’adoption d’une stratégie de protection desinvestissements aura des avantages appréciables :elle est dans l’intérêt de l’ensemble de la régionpuisque l’aménagement de la forêt privée est unde ses acquis les plus importants ; elle permettraen quelque sorte aux propriétaires de rendre descomptes ; elle accroîtra la confiance des investis-seurs (État, industrie) et de la population engénéral par rapport à la forêt privée ; elle consti-tuera un support intéressant pour l’obtention dela certification des pratiques forestières par l’in-dustrie ou les propriétaires eux-mêmes. Enfin,elle contribuera à assurer la pérennité du pro-gramme d’aménagement puisqu’elle permettrade garantir que les travaux effectués auront lesretombées attendues.

LE PROGRAMME QUÉBÉCOIS d’aide àla forêt privée a vu le jour dans leBas-Saint-Laurent. Il est le résultat

des efforts des résidants des communautés ru-rales qui, via la mise en valeur de leur forêt,souhaitaient disposer d’un levier économiquepour maintenir, sinon développer, les villages del’arrière-pays. Depuis plus de 30 ans, beaucoupd’efforts et d’investissements, y compris de lapart des propriétaires eux-mêmes, ont été con-sentis pour assurer la mise en valeur de la forêtprivée bas-laurentienne. Cependant, certains as-pects du programme ou de la gestion de la forêtprivée ont besoins d’être bonifiés.

D’autre part, il faut sans aucun doute allerplus loin et prendre des mesures pour protégerles travaux d’aménagement et les investissementsfaits en forêt privée, laquelle n’est pas totalementà l’abri d’une minorité de spéculateurs. Quellesmesures ou quels mécanismes seraient les plusefficaces? Quels devraient être les rôles des prin-cipaux partenaires de la forêt privée dans la miseen place de ces mesures ? Etc. Pour répondre àces questions, le projet régional propose de met-

UN PRÉALABLE :une stratégiede protectiondes investissementsen forêt privée

C O N T E X T E

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Les travaux du comité permettront, dans un premier temps,de définir la stratégie de protection des investissements et parla suite d’analyser et d’expérimenter divers moyens et méca-nismes et d’en établir les coûts.

Parmi les divers moyens et mécanismes à étudier etéventuellement à mettre en place pour la mise en œuvre de lastratégie, notons :

• l’accessibilité à la banque de données relatives aux travauxd’aménagement réalisés en forêt privée ;

• la connaissance de la provenance des bois au momentde l’achat (traçabilité) ;

• la connaissance des aires de coupe à partir d’images satelli-taires ;

• la promotion d’éléments particuliers prévus dans les régle-mentations municipales ;

• la prise en compte et l’analyse de l’aspect législatif relatifau permis d’usine ;

• les engagements à prendre de la part des partenaires de laforêt privée (forme, nature) ;

• l’évaluation des moyens à mettre en place relativement auxbois vendus hors Québec ;

• l’arrimage des contingents de mise en marché des bois àpâte à la stratégie de protection.

Le projet se réalisera en trois étapes :1. Développement de la stratégie en 2005 - Évaluation des

coûts et de la structure de financement2. Développement des moyens et des mécanismes en 2006 -

Expérimentation3. L’implantation de divers moyens et mécanismes en 2007.

Il faut prévoir, pour la réalisation de la première étape duprojet, un fonds de démarrage auquel souscrira chaque parte-naire impliqué. Une mise de fonds de 8 000 $ de chaque parte-naire sera sollicitée.

RÉSULTATS ATTENDUS

• L’adoption d’une stratégie de protection des investisse-ments et la définition des rôles et responsabilités dechaque partenaire.

• La mise en place des mécanismes d’application de lastratégie.

• Le renforcement de la confiance des investisseurs et de lapopulation envers l’aménagement sur les terres privées.

• Un support à l’obtention de la certification pour l’industriede la transformation.

COÛTS : Estimation d’un fonds de démarrage à 48 000 $.

CONTEXTE

La mise en place du programme d’aménagement est issuedes efforts soutenus, depuis 1971, des propriétaires forestiers etdu gouvernement du Québec, auxquels se sont joints en 1996l’industrie et le monde municipal. Les partenaires impliquésdans l’aménagement (les propriétaires, l’industrie, le MRNFP,le monde municipal) sont convaincus de la nécessité de pro-téger les travaux et d’intervenir de façon adéquate afin que lesinvestissements réalisés donnent le plein rendement auquel lasociété est en droit de s’attendre.

Le capital et le potentiel forestier bâtis à même les fondspublics et privés via le programme d’aménagement ne sontcependant pas à l’abri des spéculateurs, indifférents aux effortsconsentis et au développement actuel et futur du Bas-Saint-Laurent. Bien que ceux-ci ne représentent qu’une infime partiede la population, leurs comportements irresponsables représen-tent une menace tant pour les effets escomptés des travauxd’aménagement que pour le financement futur des activitésd’aménagement.

Tous les partenaires forestiers et la communauté du Bas-Saint-Laurent ont donc intérêt à ce que des mesures efficacessoient mises en place pour contrer les actions appréhendéesde la spéculation.

PROMOTEUR

L’Agence régionale de mise en valeur des forêts privéesdu Bas-Saint-Laurent.

PARTENAIRES

• Les propriétaires (SPFBSL / FOGC).• L’industrie.• Le monde municipal.• Le gouvernement (MRNFP).• La CRÉ.

OBJECTIF

Le projet vise à concerter les actions des quatre partenairesde la forêt privée, c’est-à-dire les propriétaires forestiers, l’in-dustrie, le monde municipal et le ministère des Ressourcesnaturelles, de la Faune et des Parcs, afin d’assurer la protectiondes travaux d’aménagement de façon à ce que la société puisseen retirer pleinement les effets escomptés.

DESCRIPTION DU PROJET ET ÉCHÉANCIER

Le projet sera mené par un groupe de travail principalementconstitué de représentants de l’Agence régionale de mise envaleur des forêts privées du Bas-Saint-Laurent de même quede ses quatre partenaires, soit les propriétaires, l’industrie, lemonde municipal et le ministère des Ressources naturelles,de la Faune et des Parcs.

PROJET Nº 1LA MISE EN PLACE D’UNE STRATÉGIE DEPROTECTION DES INVESTISSEMENTS ENFORÊT PRIVÉE AU BAS-SAINT-LAURENT

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LES PARTENAIRES MISE DE FONDS

L’Agence... 8 000 $Les propriétaires (SPF/FOGC) 8 000 $L’industrie 8 000 $Le monde municipal 8 000 $Le MRNFP 8 000 $La CRÉ 8 000 $

TOTAL 48 000 $

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L’amélioration des connaissances està la base de tout projet de dévelop-pement. Dans le cas de la forêt pri-

vée, même si on l’aménage depuis plusieursdécennies, le manque ou la rareté des connais-sances sur certains de ses aspects ou sur la façond’optimiser sa mise en valeur apparaissentcomme des obstacles importants à son pleindéveloppement.

Sur le plan forestier, par exemple, il faut raf-finer les informations disponibles, les regrouperet les rendre accessibles à ceux à qui elles peu-vent être utiles ; il n’existe pas, pour citer unexemple, d’historique des travaux malgré un cu-mul de 30 ans d’aménagement forestier. D’autrepart, et c’est un constat assez général, il faut éva-luer de façon plus précise les effets réels des trai-tements sylvicoles sur la croissance et la qualitédes tiges et des peuplements. C’est indispensablepour optimiser les interventions, c’est-à-direpour pouvoir prescrire le traitement qui amènerale meilleur rendement pour un peuplement ou

une situation donnée. Ici aussi, les connaissancessont insuffisantes et les informations qui sontdisponibles s’avèrent trop dispersées ou tropfragmentaires pour pouvoir être utilisées, notam-ment quand il s’agit de suivre l’évolution de laforêt. Bref, la forêt privée du Bas-Saint-Laurenta besoin d’un système cohérent de cueillette etde traitement des informations forestières. Deuxéléments fournissent une justification supplé-mentaire à cette approche : l’avènement de lacertification des pratiques forestières suppose lamise au point d’indicateurs précis qui témoigne-ront des bonnes pratiques ; ces indicateurs sontégalement nécessaires à la mise à jour et au suividu plan de protection et de mise en valeur de laforêt privée (PPMV).

La réflexion des propriétaires de boisés etdes associations qui les regroupent a mené toutnaturellement, en ce qui a trait aux connais-sances scientifiques disponibles, à se demanderégalement si ces connaissances étaient suff i -santes et si elles répondaient aux problématiques

LES quatre VOLETSDU PROJET RÉGIONAL

Le développement de la forêt privéepar une meilleure connaissance

CONTEXTE

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régionales. Notons que la Comission d’études surla gestion de la forêt publique a mis en évidenceles lacunes importantes du Québec sur le plandes connaissances scientifiques, en particulier ence qui a trait aux processus écologiques qui gou-vernent l’évolution du milieu forestier. Dans laperspective où les efforts de recherche seraientaccrus ou simplement maintenus, les proprié-taires forestiers souhaitent que l’on identifie dessujets de recherche particuliers à la forêt du Bas-Saint-Laurent. Par exemple, la façon dont se ré-génèrent les parterres de coupes et les niveauxd’envahissement par certaines essences sont-ilsles mêmes ici qu’ailleurs ?

Il existe, par ailleurs, des problématiquesrégionales auxquelles il faut rapidement trouverdes réponses. Par exemple : mener des re c h e rc h e ssur les moyens d’optimiser la chaîne de produc-tion des bois ou produire une étude économiquede divers scénarios sylvicoles pour déterminer cequi est le plus rentable tant pour le propriétaireque pour l’industrie.

Dans un autre domaine, on peut se deman-der si les bénéfices qui découlent de la forêt pri-vée et de son aménagement sont évalués correc-tement et dans toute leur étendue. Les proprié-taires forestiers proposent que l’on mesure plusrigoureusement l’ensemble des retombées de laforêt privée, entre autres, en matière d’approvi-sionnement des usines, quant à la protection del’environnement, des opportunités qu’elle offrepour la récréation, etc.

Mais la forêt privée a une dimension hu-maine importante : elle appartient et elle est gé-rée par des individus, dont les motifs, la culture,les besoins financiers ou autres peuvent changerdans le temps. Des études, menées par l’UQAR,ont déjà permis de dresser le profil des proprié-taires forestiers du Bas-Saint-Laurent. Cepen-dant, ces travaux datent de plusieurs années et ilsne permettaient pas de mettre en évidence les

relations qui existent vraisemblablement entre leportrait économique, culturel et social des pro-priétaires et l’état biophysique de leurs boisés.En d’autres termes quels sont les rapports entreles caractéristiques socio-économiques des pro-priétaires et l’état réel de leurs forêts ? La ou lesréponses à cette question pourraient guider lesresponsables des programmes d’aménagementdans l’élaboration de stratégies efficaces pourconvaincre les propriétaires réticents à l’amé-nagement ou pour répondre davantage aux at-tentes de ceux qui ne le sont pas.

Par ailleurs, le public a-t-il un idée juste dece qu’est la forêt privée et des bénéfices qu’elleengendre ? Connaît-il bien les gens qui y travail-lent ? Est-il conscient du rôle des propriétairesen tant que fiduciaires d’une partie importantedu patrimoine forestier régional et les proprié-taires en général le sont-ils suffisamment eux-mêmes ?

Enfin, l’amélioration des connaissances surles aspects cités plus haut est indispensable pourfaire des choix collectifs éclairés en ce qui à traità la forêt privée bas-laurentienne et à son amé-nagement.

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PARTENAIRES

Les partenaires identifiés au présent projet sont :• Les agents livreurs.• La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent.• La Conférence régionale des éluEs.• Développement économique Canada.• Les Syndicats de producteurs forestiers (Bas-Saint-

Laurent et Côte-du-Sud).• L’Observatoire de la foresterie du Bas-Saint-Laurent.• La Chaire de recherche sur la forêt habitée (UQAR).• Micro-Forêt.• Optivert.• SYGIF.

OBJECTIF

Doter la forêt privée d’un système structuré d’enregistre-ment et de mise à jour des données forestières.

DESCRIPTION DU PROJET ET ÉCHÉANCIER

Le projet consiste à mettre en place un système de collecteet de gestion des informations forestières uniformisées et encontinu qui sont essentielles pour la mise à jour de divers outilsde connaissance, tels que les PPMV, l’évaluation de la récolte,le calcul de la possibilité forestière, etc. Ces informations serontdisponibles pour les divers intervenants forestiers du Bas-Saint-Laurent.

Le projet vise à :• Récupérer, dans la mesure du possible, une partie des

données descriptives et/ou géoréférencées des travauxsylvicoles historiques.

• Collecter, en continu, à partir des systèmes informatiquesexistants et des procédures administratives en vigueur, lesdonnées descriptives et cartographiques sur les travauxsylvicoles.

• Poursuivre le développement et l’adaptation des outils demise à jour en continu développés par La Forêt modèle etles divers partenaires pour la forêt privée du Bas-Saint-Laurent.

• Poursuivre le développement et l’adaptation des outils deplanification forestière et de suivi d’indicateurs développéspar la Forêt Modèle et les divers partenaires pour la forêtprivée du Bas-Saint-Laurent.

Le projet s’articule en deux phases, qui peuvent être réaliséesen partie simultanément, soit une phase de développement etune phase de mise en œuvre.

La PHASE DE DÉVELOPPEMENT comprend les étapes suivantes :• L’inventaire des données et le recensement des procédés

et logiciels utilisés, notamment RESAM, SYGIF, SIGGA,SIEF.

• La structuration de la collecte de données et l’élaborationd’une procédure pour encadrer la saisie et le transfert dedonnées.

• L’adaptation d’outils d’intégration de données numériquesà des couvertures existantes (par exemple intégrer lestravaux réalisés à la couverture plan d’aménagementforestier ou carte écoforestière).

CONTEXTE

L’Agence régionale de mise en valeur des forêts privées, parson mandat, a pour objet d’orienter et de développer la mise envaleur de la forêt privée dans une perspective de développe-ment durable. Pour mener à bien ce mandat, elle a à recueilliret à traiter différentes informations forestières utiles à l’élabora-tion et à la mise à jour du plan de protection et de mise envaleur (PPMV) de son territoire, à la mise en œuvre et l’évalua-tion du programme d’aménagement, à l’élaboration, au suivi età l’actualisation de la stratégie sylvicole.

Les agents accrédités par l’Agence, qui livrent le programmed’aménagement aux propriétaires de boisés, travaillent quoti-diennement avec des données forestières, descriptives et car-tographiques, qu’ils génèrent dans leurs systèmes informa-tiques. Ces données sont essentielles à la confection d’outils deconnaissance basés, entre autres, sur l’historique des interven-tions sylvicoles. Actuellement, il n’existe pas d’historique cumu-latif ni chez les agents livreurs ni à l’Agence. Des données par-tielles sont transmises des agents livreurs à l’Agence, sur unebase ponctuelle et sans mécanisme structuré. Ces données nesont pas utilisées à leur plein potentiel. Il importe que cesinformations soient structurées et organisées pour le bénéficede tous, tant pour les données historiques que celles à venir. Ilfaut profiter du cumul de plus de 30 ans d’aménagement pourrecueillir et colliger les informations relatives aux divers traite-ments sylvicoles.

L’utilisation de systèmes informatiques et l’avènement de lagéomatique offrent des possibilités de collecte fonctionnelle eten continu, ainsi que de mise à jour, tant pour des donnéesdescriptives que géoréférencées. Des organismes s’affèrent déjàau développement d’outils d’avant-garde pour la forêt privée,mais leur mise au point n’est pas achevée, faute de moyens.

De plus, des intervenants (MRNFP, Observatoire de laforesterie, Forêt modèle, Chaire de recherche sur la forêthabitée, etc.), qui oeuvrent ou qui s’intéressent à la forêtprivée, sollicitent l’Agence pour utiliser des informationsforestières pour divers besoins : historiques, analyses, recher-ches, développements, etc. Le partage d’informations est sou-vent difficile, puisque les données ne sont pas uniformisées.

D’autre part, la forêt privée aura, au cours des prochainesannées, à se conformer aux exigences de la certification. Elledevra, entre autres, se doter d’indicateurs de rendement quitémoigneront de l’amélioration des pratiques forestières.

PROMOTEUR

L’Agence régionale de mise en valeur des forêts privéesdu Bas-Saint-Laurent.

PROJET Nº 2LE PARTAGE EN RÉSEAU

DE L’INFORMATION FORESTIÈRE

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• Le perfectionnement et l’adaptation d’outils d’actualisationdes données descriptives et cartographiques.L’actualisation consiste à mettre à jour une séquence detravaux, par exemple une préparation de terrain en 2001,un reboisement en 2002, un entretien en 2004.

• Le développement d’un module de monitoring et de plani-fication forestière. Le monitoring signifie la surveillance encontinu d’un certain nombre d’indicateurs. La partie plani-fication intègre la stratégie et les scénarios sylvicoles à par-tir d’une couverture forestière actualisée et leurs effets surles indicateurs.

La PHASE DE MISE EN ŒUVRE comprend les étapes suivantes :• Le support aux usagers pour l’acquisition des licences Map

Objet et Forexpert, ainsi que la formation des usagers del’interface de collecte de données constituant le gestion-naire d’historique.

• La définition des accès aux usagers.

• La saisie et la collecte de données descriptives et cartogra-phiques des travaux sylvicoles historiques. Par exemple, lalocalisation des travaux sylvicoles disponibles sur supportinformatique, les données descriptives des plantations1990-1994 de certaines unités d’aménagement disponiblessur support papier. Les données géoréférencées du Plande l’Est et les travaux d’éducation commerciaux et noncommerciaux récupérés sur support papier serviront aussiau projet d’évaluation des effets réels des travaux sylvicoles.

• Les modifications de couvertures thématiques (affectationsterritoriales, changements de vocation, EFE, etc.), et lacorrection d’erreurs (cadastre, limites territoriales, etc.)

• L’intégration des données numériques aux couvertures duBas-Saint-Laurent et l’actualisation des données descrip-tives et cartographiques avec l’aide d’outils d’actualisationdéveloppés à la phase précédente.

Le projet aura une durée d’environ deux ans.

RÉSULTATS ATTENDUS

Plusieurs résultats sont attendus de ce projet, dont :• un système de collecte en continu et de gestion de don-

nées forestières ;• des outils de mise à jour fonctionnels et performants pour

l’Agence et les agents livreurs ;• des informations actualisées, disponibles pour l’ensemble

des intervenants et décideurs ;• le suivi efficace de l’évolution de la forêt privée ;• l’assurance d’une meilleure utilisation des ressources

forestières ;• des décisions éclairées et appuyées sur des informations

récentes et représentatives de l’état de la forêt privée.

COÛTS

En 2005 299 539 $En 2006 317 114 $TOTAL : 616 653 $

MONTAGE FINANCIER

Le tableau ci-dessous présente le montage financier. Le pro-moteur et des partenaires contribuent aux coûts du projet. Ilest possible que des fournisseurs de services informatiques con-tribuent financièrement au développement de certains outilsoffrant un potentiel de marketing à venir. En résumé, le mon-tage financier est réparti sur deux ans et totalise 616 653 $.

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PROMOTEUR ET PARTENAIRES FINANCIERS 2005 2006 TOTAL

Agence 41 313 $ 41 313 $ 82 626 $

Agents livreurs 27 475 $ 27 475 $ 54 950 $

Forêt Modèle 19 875 $ 19 875 $ 39 750 $

MicroForêt 4 950 $ 4 950 $

Sygif 1 800 $ 1 800 $

Uquar 2 425 $ 2 425 $

CRÉ 150 713 $ 150 713 $ 301 426 $

Développement économique Canada 53 413 $ 53 413 $ 106 826 $

Direction des Ressources humaines Canada 21 900 $ 21 900 $

TOTAL 299 539 $ 317 114 $ 616 653 $

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CONTEXTE

La construction d’une vision à long terme pour la forêtprivée dans une perspective d’aménagement durable de laressource.

PROMOTEUR

UQAR, Chaire de recherche sur la forêt habitée.

PARTENAIRES

Outre la Chaire de recherche sur la forêt habitée qui agitcomme promoteur, les autres partenaires, s’ils donnent leuraccord, pourraient être :

• La Chaire de recherche sur le développement rural.

• GRIDEQ-CRDT.

• SPFBSL : en facilitant la construction de l’échantillon eten contribuant à la cueillette des données, notammentauprès des propriétaires ne participant pas au programmed’aménagement.

• FOGC et ses membres : en s’impliquant dans la cueil-lette des données par l’intermédiaire des agents livreursde services.

• L’Agence de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent :élaboration des indicateurs descriptifs de l’état de la forêtprivée et participation à la cueillette des données.

OBJECTIFS

Dresser un portrait social, économique et culturel des pro-priétaires de lots boisés tout en le mettant en relation avecl’état réel de leurs lots et des activités qui s’y déroulent et s’ysont déroulées dans le passé afin de fournir aux divers inter-venants un éclairage pertinent pour la prise de décisions etl’élaboration des stratégies d’action.

DESCRIPTION DU PROJET

Nous possédons une bonne idée de l’évolution du groupe despropriétaires de lots boisés, tant en ce qui concerne leurs carac-téristiques socio-économiques que leurs pratiques d’aménage-ment (selon, bien entendu, les indications que nous fournissentles propriétaires), les récoltes de la matière ligneuse, lesreprésentations et attitudes face aux activités liées à la forêt etaux divers programmes et intervenants qui l’encadrent. Lesenquêtes menées jusqu’à présent n’ont cependant pas tenté delier ces aspects à la description « objective » de l’état réel deslots ni à un inventaire des traces qu’auraient laissées les pra-tiques d’aménagement et de récolte. Le présent projet vise àcombler cette lacune. Notre démarche consiste à, d’une part,interroger les propriétaires pour en dresser un portrait social,

économique et culturel et, d’autre part, à effectuer des observa-tions sur leurs boisés afin de brosser, selon des indicateurspréétablis : volume de la matière ligneuse sur pied, âge du peu-plement, superficies des plantations, d’éclaircies précommer-ciale et commerciale, état de la voirie forestière, présence ounon d’infrastructures de drainage, description du parterre, etc.Idéalement, dans la mesure où les contraintes budgétaires nousy autorisent, nous viserions à relever tous les indices observa-bles d’activité humaine sur les lots, un portrait de l’état despropriétés et des conséquences des interventions. Ces deuxdimensions, appelant à une collaboration interdisciplinaireentre les professionnels de la foresterie et les chercheurs ensciences sociales, seront intégrées dans une même banque dedonnées permettant ensuite d’établir des relations et, si possible,des modèles explicatifs reliant ces deux aspects de la réalité.Notre hypothèse de base est qu’il existe des relations significa-tives entre ces deux aspects, en autant que nous raffinions latypologie des propriétaires, et cela en dépit du fait que lestravaux de l’Observatoire de la foresterie n’en ont pas trouvéesen ne prenant en compte que la seule classification aménage-ment versus non-aménagement. La cueillette des donnéess’échelonnera sur une année et leur analyse sur six mois, pourune durée totale de 18 mois.

RÉSULTATS ATTENDUS

Les résultats de la recherche seront rendus publics dans unrapport analytique qui mettra en évidence les relations entre lescaractéristiques socio-économiques des propriétaires, leursreprésentations et stratégies et les conséquences observablessur le terrain. Un rapport synthèse mettra en évidence les faitssaillants qui en découlent.

COÛTS

Les coûts dépendent essentiellement de deux paramètres : lataille de l’échantillon et la stratégie de cueillette des données.En prenant comme hypothèse une taille d’échantillon de450 propriétaires (environ 150 qui ne participent pas au pro-gramme d’aménagement, 300 qui y participent répartis, selon laproportion indiquée par l’Agence, entre l’aide individuelle etregroupée) les interviewers rencontrant effectivement les pro-priétaires, le coût global peut être évalué à environ 100 $ parquestionnaire (salaire, frais de déplacement, traitement desdonnées), donc à un montant global de 45 000 $.

Ces coûts pourraient cependant être réduits considérable-ment si l’enquête pouvait être menée en collaboration avecdivers partenaires qui oeuvrent déjà sur le terrain. Ainsi, parexemple, dans le cas des lots sous aménagement, volet individu-el, si le questionnaire pouvait être rempli (ou distribué) par lesagents livreurs à l’occasion de leur visite annuelle et si cesderniers pouvaient effectuer simultanément les observationspertinentes sur le terrain (ils possèdent d’emblée plusieursinformations pertinentes), les coûts correspondraient unique-ment à la rémunération du surcroît du travail occasionnée. Ilfaudrait certes négocier ces aspects avec nos éventuels parte-naires mais si, à titre d’hypothèse, le coût unitaire était de 20 $et le nombre de propriétaires interviewés de 160 (chiffre àajuster selon les données récentes de l’Agence), nous aurionsles prévisions suivantes :

PROJET Nº 3LES RELATIONS ENTRE LES

CARACTÉRISTIQUES SOCIALES,ÉCONOMIQUES ET CULTURELLES DES

PROPRIÉTAIRES DE LOTS BOISÉS DANS LEBAS-SAINT-LAURENT ET LES

CARACTÉRISTIQUESBIOPHYSIQUES DE LEURS LOTS

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Le coût total serait donc, approximativement, de 17 900 $.Si, pour recueillir les variables socio-économiques, nous uti-lisons un questionnaire similaire à celui que nous employonshabituellement, le temps requis est, en moyenne, de 45 mi-nutes. La variabilité des coûts proviendrait donc surtout del’ampleur des observations sur le terrain. Si nous nous limitonsaux indicateurs déjà connus par les conseillers forestiers dans lecas des lots sous aménagement, ces coûts seraient minimes (letemps de la transcription dans une fiche) lorsqu’il s’agit de pro-priétaires participant au programme dont tous les lots sont sousaménagement. Les lots qui ne sont pas sous aménagementnécessiteraient une visite et là, selon le type d’observations àeffectuer, la facture pourrait s’accroître considérablement. Ils’agit donc de choisir ces dernières très judicieusement.

MONTAGE FINANCIER

PARTENAIRES MONTANT

La Chaire de recherche sur ledéveloppement rural, GRIDEQ-CRDT 7 000 $

La Chaire de recherche sur la forêt habitée 3 000 $

SPBSL 6 000 $

FOGC 1 500 $

TOTAL 17 500 $

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ACTIVITÉ MONTANT

Cueillette des données, 160 x 20 $ 3 200 $

Construction de la base des données,analyse des résultats, rédaction des rapports 1 600 $

SOUS-TOTAL 4 800 $

Pour les propriétés de l’aide regroupée ou pour ceux qui neparticipent pas aux programmes, les coûts seraient sensible-ment plus élevés. Le maximum de 100 $/entrevue pourraittoutefois être réduit si les enquêteurs ayant des compétencesen foresterie suffisantes pour effectuer les observations sur leterrain pouvaient intégrer leurs visites dans le cadre d’autresdéplacements sur le terrain. De plus, dans le contexte de l’aideregroupée, les conseillers possèdent déjà une information trèspoussée sur l’état des lots. Sous cette hypothèse optimiste(excluant la plus grande partie de la rémunération pour ledéplacement, frais de voyages, etc.), si le coût net baissait à 30 $par questionnaire dans le cas de l’aide regroupée, et à 40 $ pourceux qui ne participent pas au programme, on aurait :

ACTIVITÉ (AIDE REGROUPÉE) MONTANT

Cueillette des données, 140 x 30 $ 4 200 $

Construction de la base des données,analyse des résultats, rédactiondes rapports 1 400 $

SOUS-TOTAL 5 600 $

ACTIVITÉ (SANS AIDE) MONTANT

Cueillette des données, 150 x 40 $ 6 000 $

Construction de la base des données,analyse des résultats, rédactiondes rapports 1 500 $

SOUS-TOTAL 7 500 $

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CONTEXTE

À l’échelle globale, une bonne partie de la populationhumaine bénéficie directement des ressources renouvelablesissues d’écosystèmes forestiers. Si le bois est la ressource dumilieu forestier qui se prête le plus actuellement à l’élaborationd’un marché, il n’en demeure pas moins que la forêt génère denombreux autres biens qui échappent à l’évaluation comptableclassique. Parmi ceux-ci, on connaît assez bien les ressourcesfauniques et les produits forestiers non ligneux. Mais en plus,le milieu forestier assure la production d’eau potable, la régula-tion des débits d’eau et du climat, la conservation de la biodi-versité dans son ensemble et diverses possibilités récréatives.Enfin, par leur capacité de séquestrer le carbone, les écosys-tèmes forestiers sont des composantes majeures d’un marchéen émergence : les crédits de carbone.

L’évaluation des fonctions environnementales est un domainescientifique en pleine émergence. Il existe des évaluations glo-bales de la contribution des écosystèmes naturels au bien-êtrehumain (Costanza et al. 1997) mais ces évaluations demeurenttrop approximatives pour que l’on puisse extrapoler des valeursfiables à l’échelle régionale. Par surcroît, dans une régioncomme le Bas-Saint-Laurent où plus de 40% du territoireforestier est sous tenure privée, c’est aux propriétaires qu’ilincombe d’appliquer des stratégies d’aménagement quiassurent la pérennité des fonctions qui bénéficient à l’ensemblede la collectivité. Or ceux-ci ne sont pas reconnus à titre decontributeurs au bien commun. Pourtant, le rôle des forêtsprivées du BSL dans la production de biens et services environ-nementaux qui contribuent à la qualité de vie des populationsrégionales est majeur. C’est pourquoi il nous apparaît pertinentque soit menée une étude visant spécifiquement l’évaluation dela contribution des forêts privées régionales aux bien et servicesenvironnementaux, incluant la production de bois, d’eau,d’habitats fauniques, de ressources récréatives, panoramiqueset des crédits de carbone. Cette recherche permettra en outrede bien situer l’importance des forêts privées dans le cadre devie d’une région de forêts habitées.

PROMOTEUR

La Chaire de Recherche sur la Forêt habitée.

PARTENAIRES

• Le Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent.

• L’Agence de mise en valeur des forêts privées du Bas-Saint-Laurent.

• La Fédération des organismes de gestion en commun.• L’Observatoire de la foresterie du Bas-Saint-Laurent.• La CRÉ.• Le ministère du développement économique régional et

de la recherche (MDÉRR).• Le Conseil de bassin versant de la rivière Rimouski.• La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent.

OBJECTIFS

1) Documenter la contribution des forêts privées à l’indus-trie forestière régionale au cours des dernières années.

2) Estimer la valeur actuelle et anticipée (horizon 20-50 ans) des bois de la forêt privée du BSL et traduire letout en bilan régional de carbone pour les forêts privéesdu BSL.

3) Évaluer la proportion des bassins versants boisés enforêts privées sous lesquelles on trouve des sourcesd’eau potable (aquifères et eau de surface).

4) Évaluer la quantité de différentes classes d’habitats fau-niques et l’importance de leur utilisation pour les acti-vités de chasse, de pêche ou de trappage (activités avecprélèvement).

5) Estimer l’ampleur des activités récréatives (jours-personnes) par classe d’activités (randonnée pédestre,raquette et ski de fond, récolte de petits fruits, sportsmotorisés - Activités sans prélèvement).

6) Colliger l’appréciation locale des panoramas et despaysages régionaux.

DESCRIPTION DU PROJET ET ÉCHÉANCIER

Objectif 1Pour bien répondre à cet objectif, il est nécessaire de com-

parer la contribution de la forêt privée à l’industrie forestièrerégionale avec celle de la forêt publique. Mais cette comparai-son sous-entend l’obtention de données stratégiques de la partdes compagnies forestières, ce qui est peu probable dans uncontexte de compétition. Nous utiliserons donc les résultats duprojet de comparaison des tenures (P. Morin, en prép.) qui,dans son volet économique, mettra en relief la valeur ajoutéeen forêt avant la récolte sous chaque tenure. Cette informationsera utilisée pour bien distinguer la contribution spécifique dela forêt privée à l’industrie forestière, mais aussi à l’économierégionale.

Objectif 2Le volume actuel des bois de la forêt privée sera évalué par

MRC à partir des données disponibles auprès de l’OFBSL. Unmodèle de simulation, élaboré dans le cadre du projet de com-paraison des tenures (P. Morin, en prép.) afin d’explorer cer-tains scénarios d’aménagement et leurs impacts sur le potentielde récolte sera utilisé ici afin d’évaluer l’impact des mêmes scé-narios sur le potentiel de séquestration de carbone par lesforêts privées régionales. Le taux de récolte annuel anticipésera basé sur les tendances identifiées dans l’objectif #1, demême que sur des hypothèses explicites de nouvelles pratiquesen matière d’aménagement forestier. Les taux d’accroissementvolumétriques régionaux (courbes d’accroissement régionalesdu MRNFP, corrigées récemment pour plusieurs essences pourla région) seront appliqués aux forêts privées. Les simulationsutiliseront de plus les taux d’accroissement modifiés par l’actiondes changements climatiques anticipés. La méthodologie decalcul des taux de séquestration de carbone établie par leréseau canadien des forêts modèles sera utilisée pour établir lacontribution des forêts privées au bilan régional de carbone. Cebilan prendra aussi en considération l’impact des activités derécolte sur la dynamique du carbone dans les horizons superfi-ciels de sol et sur le recrutement et le recyclage des chicots et

PROJET Nº 4LES BÉNÉFICES ENVIRONNEMENTAUXQUI ÉMERGENT DE LA FORÊT PRIVÉE

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débris ligneux.Objectif 3L’ensemble du territoire du Bas-Saint-Laurent, sera subdivisé

en unités de bassins versants d’une superficie approximative de50 km2 (P. Morin, en prép.). Sur cette base, une évaluation dela proportion des bassins versants situés en forêt privée serafaite. Les sources d’approvisionnement en eau potable serontcartographiées (bassins et points de captage d’eau) de mêmeque leur contribution potentielle à l’alimentation en eaupotable de la population régionale. La valeur de la contributionen eau potable générée grâce aux saines pratiques forestièresen milieu privé sera estimée à partir du coût de revient de l’eautraitée en usine.

Objectif 4Nous utiliserons la typologie des habitats fauniques dévelop-

pée à partir des caractéristiques colligées dans les cartes éco-forestières (Vaché en prép.).

Objectif 5Les superficies de chaque type d’habitat faunique seront

estimées pour les forêts privées régionales. L’utilisation desforêts privées pour les activités récréatives avec et sans prélève-ment sera estimée par sondage auprès des propriétairesforestiers. De plus, pour les activités avec prélèvements, les sta-tistiques de récolte de gros gibier et d’animaux à fourrureseront mises à profit (MRNFP, P. Morin, en prép.).

Objectif 6L’appréciation locale des panoramas et des paysages

régionaux sera précédée de l’identification des sites privilégiéssur un support cartographique d’échelle approprié à la consul-

tation populaire (e.g. 1:20 000). Cette étape d’identification etde cartographie sera réalisée lors d’une tournée auprès desreprésentants de chaque MRC. Une banque d’images des sitesidentifiés sera élaborée. Finalement, une grille de classificationdes sites sera conçue de manière à faire une appréciation dis-tincte des différents types de paysage (e.g. agroforestier, planset cours d’eau, forestier coniférien, forestier feuillu, forestier-collines appalachiennes, forestier-vallée). Un échantillonreprésentatif de la banque d’images sera soumis à l’évaluationauprès de groupes cibles distribués dans l’ensemble de larégion du Bas-Saint-Laurent.

RÉSULTATS ATTENDUS

Ces résultats, élaborés au cours des années 2005, 2006 et2007, vont permettre de quantifier la contribution des forêtsprivées aux principales ressources (ligneuses et non ligneuses,hydrologiques et récréatives), lesquelles constituent des avan-tages généralement gratuits dont bénéficient directement lescollectivités régionales. Au minimum, les résultats de cetterecherche vont apporter une justification aux initiatives prisespar les gestionnaires pour l’aménagement durable des forêtsprivées et la reconnaissance par le public des avantagesdécoulant des bonnes pratiques d’aménagement en forêtprivée. Au mieux, les résultats de cette étude permettrontd’amorcer la réflexion sur l’élaboration de mesures fiscales inci-tatives pour la conservation et l’aménagement forestier durableen forêts privées.

RÉFÉRENCES :COSTANZA, R., R. D’ARGE, R. D. GROOT, S. FARBER, M. GRASSO, B.HANNON, K. LIMBURG, S. NAEEM, R. V. O'NEILL, J. PARUELO andothers. 1997. The value of the world's ecosystem services and naturalcapital. Nature 387(6630): 253-260.

COÛTS ET MONTAGE FINANCIER

SALAIRES ET BOURSES 2005 2006 2007SPFBSL 5 500 $ 3 000 $ 3 000 $MDÉRR 3 000 $ 10 000 $ 6 000 $CRÉ-BSL 3 000 $ 5 000 $ 4 000 $

MATÉRIEL ET FOURNITURESPFBSL 1 500 $ 500 $MDÉRR 4 000 $ 1 500 $ 400 $CRÉ-BSL 3 500 $ 1 700 $ 400 $

DÉPLACEMENT ET FRAIS DE SÉJOURSPFBSL 400 $MDÉR 600 $ 900 $CRÉ-BSL 640 $ 440 $

DIFFUSION DES RÉSULTATSSPFBSL 1 500 $ 2 500 $MDÉRR 1 000 $ 1 000 $CRÉ-BSL 1 000 $ 1 000 $

TOTAL 19 000 $ 27 840 $ 23 940 $

* Démarrage immédiat, pour préparer le travail d’analyse du candidat M. Sc.

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CONTEXTE

L’aménagement forestier traditionnel était axé sur la mise envaleur des essences vedettes, telles que l’épinette, le sapin,l’érable et le bouleau jaune, et, dans une moindre mesure, surle bouleau blanc, le tremble et le cèdre. Ces choix étaient baséssur la valeur de vente finale des différentes essences, l’aspectbiodiversité n’étant pas pris en compte. Depuis une décennie,l’utilisation du tremble s’est développée de façon phénoménaleet le bouleau blanc est de plus en plus en demande. Le rési-neux continue d’être en forte demande plus particulièrementdans un contexte de baisse des allocations. Également, le main-tien de la biodiversité comme élément de prise de décision lorsdes interventions sylvicoles s’impose de façon incontournableaux aménagistes.

Divers choix d’aménagement s’offrent aux conseillersforestiers au moment de l’analyse du traitement sylvicole àeffectuer. Cependant, il n’y a aucune information disponibleconcernant les rendements économiques actualisés de ceschoix. Par exemple : un jeune peuplement mélangé de 15 ansde tremble et de sapin devrait-il être orienté vers la productionde résineux, de feuillus ou vers un peuplement mixte ? Quel estle meilleur choix économique pour un propriétaire si on consi-dère la croissance de chacune des essences, les délais avant lesrécoltes partielles et finales, la valeur actualisée des produits derécolte (déroulage, sciage, sciable, pâte, bois de chauffage, etc.)et les coûts d’exploitation ? Bref, quels sont les scénarios sylvi-coles les plus intéressants du point de vue économique tout enétant respectueux du maintien de la biodiversité, qui permet-traient aux propriétaires de maximiser leurs revenus futurs ?

À un autre niveau, les investissements de l’État en aména-gement se doivent de procurer un maximum de retour écono-mique pour la société. Le meilleur choix sylvicole doit tenircompte de l’ensemble des variables économiques, sociales etenvironnementales.

PROMOTEUR

Société d’exploitation des ressources de la Neigette.

PARTENAIRES

• CRE.• Industriels du sciage.• Industriels des pâtes et papiers.• Agence de mise en valeur des forêts privées du Bas-

Saint-Laurent.• Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-

Laurent (SPFBSL).• Fédération des organismes de gestion en commun du

Bas-Saint-Laurent (FOGC).

OBJECTIFS

Le présent projet vise à :• procurer des outils d’aide à la décision pour l’Agence

afin d’orienter le programme de mise en valeur vers uneoptimisation des budgets d’aménagement ;

• fournir des outils d’aide à la décision aux conseillersforestiers quant aux choix sylvicoles pour tenir compte :

- des besoins des marchés,- de l’aspect biodiversité,- du rendement économique pour le propriétaire,- du coût des travaux.

DESCRIPTION DU PROJET, DURÉE

Les peuplements visés sont ceux où des stratégies sylvicolesvariées et opposées sont possibles au moment des éclairciesprécommerciales, commerciales et lors du retour après coupefinale et, particulièrement, pour les tremblaies et les peuple-ments mélangés.

La méthodologie consiste à colliger l’information pertinenteactuelle et à élaborer les calculs économiques actualisés(courbes de rendement régionales, données d’inventaires,matrices de produits, prix des produits, valeurs ajoutées,retombées économiques par produit, coûts d’exploitation,retours fiscaux à l’État, etc.).

Cette étude permettrait de dégager, dès 2005, des pistesd’amélioration et de compléter les outils d’aide à la décisiondestinés aux conseillers forestiers, lesquels seraient applicablespour l’année d’opération 2006.

Des ajustements aux normes du cahier des instructions tech-niques de l’Agence et des modifications des programmations detravaux sont envisageables par des incitatifs financiers (taux) àla lumière supplémentaire des données économiques obtenues.

Une présentation des résultats au personnel technique desagents livreurs permettrait d'incorporer l’importance écono-mique des choix sylvicoles pour la prescription des travaux.Les conseillers forestiers auront alors un outil d’analyse pourinformer les propriétaires sur la façon de maximiser leursrevenus.

Une diffusion vulgarisée auprès de l’ensemble des proprié-taires pourra par la suite être présentée dans les journaux spé-cialisés tels que Le Monde Forestier et Perspectives Forêts.

RÉSULTATS ATTENDUS

Éléments de connaissances mis à jour en rapport avec leschoix sylvicoles et utilisables par :

• l’Agence, pour élaborer les stratégies sylvicoles dans lecadre de la confection du PPMV ;

• les aménagistes, pour la prise de décisions lors de l’exé-cution de travaux sylvicoles ;

• les propriétaires, pour optimiser la gestion de leur lotainsi que leurs revenus ;

• les industriels, pour orienter leur stratégie d’approvi-sionnement et de développement.

PROJET Nº 5L’ÉTUDE ÉCONOMIQUE

DE DIVERS SCÉNARIOS SYLVICOLESÀ L’ÉCHELLE DU PEUPLEMENT

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COÛTS

Les coûts sonst estimé à 40 000 $ et comprennent les acti-vités suivantes :

• Cueillette des données et analyse,• Évaluation des divers scénarios sylvicoles,• Présentation des résultats,• Élaboration du guide décisionnel.

MONTAGE FINANCIER

CRÉ 10 000 $Industriels du sciage 10 000 $Industriels des pâtes et papiers 10 000 $Agence de mise en valeur des forêts privées 5 000 $Syndicat des producteurs forestiers du BSL 2 500 $FOGC BSL, SER de la Neigette 2 500 $TOTAL 40 000 $

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CONTEXTE

Le marché traditionnel des bois de commodités principale-ment destinés aux marchés de la construction subit les assautsde nos concurrents étrangers ; des parts de marchés que l’oncroyait acquises sont en baisses continuelles. Ce phénomènegrandissant confronte nos industries à être à la fine pointe de latechnologie afin d’avoir une meilleure productivité et de pou-voir livrer des produits comparables à des coûts compétitifs.

La chaîne de création de valeurs est en pleine mutation etles industriels doivent s'adapter aux nouvelles réalités dusecteur. Le secteur des produits forestiers adhère de plus enplus à ces nouvelles façons de faire. Par exemple, des scieriescommencent à gérer leur production en fonction de leurs com-mandes, c’est-à-dire qu’ils scient des billes ayant des patrons dedébitage optimisant la production pour répondre aux besoinsde la clientèle.

La production à valeur ajoutée (PVA), le juste à temps et laproduction en flux tiré sont des principes de gestion de la pro-duction qui sont en plein essor. La rentabilité des entreprisespasse de plus en plus par l’optimisation du rendement de lamatière première qui influence directement leur marge bénéfi-ciaire et qui est l’un des éléments clés de leur compétitivité.

Compte tenu de ce nouvel environnement, il devient im-pératif d’optimiser la qualité des bois livrables aux usines. À cetégard, la contribution des propriétaires forestiers à l’intérieurde la chaîne de production revêt une importance capitalepuisque la valeur ajoutée commence lors de la récolte de lamatière ligneuse.

PROMOTEUR

Le Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent.

PARTENAIRES

• CRÉ (réseau de support à la transformation des pro-duits du bois),

• Fédération des organismes de gestion en commun duBas-Saint-Laurent (FOGC),

• Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent (SPF),

• Industriels.

OBJECTIFS

• Augmenter la qualité des bois livrés aux usines.• Augmenter la rentabilité des industries.• Maximiser la valeur des bois produits afin de donner un

meilleur retour aux propriétaires.

DESCRIPTION DU PROJET, DURÉE

La réalisation du projet se déroulera en trois phases éche-

lonnées sur une période d’un an, c’est-à-dire au cours d’unemême saison d’opérations.

1re PHASE

Revue de la littérature et mise à jour des connaissancesEffectuer une revue de littérature pour connaître les

caractéristiques mécaniques des principales essences utiliséespar l’industrie régionale, les normes de façonnage ainsi queles types d’équipement et les modes d’exploitation les plusefficaces pour la récolte de celles-ci.

Mise à jour des connaissances en gestion de production,ceci à partir de la forêt jusqu’aux commandes des clients (lejuste à temps).

2e PHASE - Analyse terrainProcéder à une analyse des chaînes de production existantes

en fonction des usines de la région, ceci incluant :• les méthodes d’exploitation (période de coupe, façon-

nage, débardage) ;• la qualité des bois produits ;• le transport des bois ;• la gestion des cours à bois ;• les coûts /bénéfices en usine.

3e PHASE - Analyse et recommandations• Analyse des coûts et des étapes de rentabilité dans la

chaîne de production.• Production d’un rapport et recommandations.

4e PHASE - Diffusion et information auprès des propriétaires• Par le biais de formation et d’activités de transfert de

connaissances.• Par des articles dans Perspectives Forêts.

RÉSULTATS ATTENDUS

• Identification du seuil de rentabilité dans la chaîne deproduction.

• Amélioration des méthodes de travail des producteurs.• Modification des habitudes de production des proprié-

taires.• Optimisation des revenus pour les producteurs et les

industriels afin de faire face à la compétition.

COÛTS

Revue de la littérature etmise à jour des connaissances 4 000 $

Analyse terrain- enquête d’exploitation et validation 30 000 $- enquête industrielle et validation 20 000 $

Production d’un rapportet recommandations 4 000 $

TOTAL 58 000 $

MONTAGE FINANCIER

CRÉ 23 000 $FOGCBSL 3 000 $SPFBSL 3 000 $Industriels 29 000 $

TOTAL 58 000 $

PROJET Nº 6L’ANALYSE DE LA CHAÎNE DE PRODUCTION

DES BOIS DESTINÉSAUX USINES DE TRANSFORMATION

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CONTEXTE

À chaque année, le gouvernement du Québec verse dessubventions pour l’aménagement de la forêt privée. Ces sub-ventions peuvent être considérées comme une dépense récur-rente ou une forme de paiement de transfert permettant auxorganismes de gestion en commun (OGC) de créer des emploissaisonniers. Par contre, les mêmes subventions peuvent êtrequalifiées d’investissement dans la mesure où elles créent unerichesse plus grande que la valeur de la consommation présenteà laquelle on doit renoncer pour défrayer le montant accordéen subvention. En effet, ces subventions stimulent une activitésocio-économique additionnelle dans les régions dont l’é-conomie repose, entre autres, sur la mise en valeur des forêts.Elles améliorent la capacité de production de la forêt et ellesamorcent un processus de production de valeur ajoutée enautorisant des prélèvements supplémentaires de matièreligneuse.

La question a maintes fois été soulevée : les subventions ver-sées par le gouvernement du Québec pour aménager les forêtsprivées représentent-elles des dépenses du même ordre que lesallocations de sécurité du revenu et d’aide sociale ou sont-ellesplutôt des investissements qui renforcent la vitalité d’uneéconomie régionale ? La réponse à cette interrogation estdéterminante dans un contexte où le financement du pro-gramme d’aide à la forêt privée est loin d’être assuré. Il con-vient donc de vérifier comment cette mesure améliore l’état dela forêt et lui procure une valeur ajoutée.

Une étude réalisée pour le compte de la Forêt modèle duBas-Saint-Laurent (Bouthillier et al., 2001) révèle que pourchaque dollar investi dans l’aménagement de la forêt privée, onpeut escompter des retombées de l’ordre de 1,85 $ dans lemilieu. Cette analyse cible uniquement le territoire duGroupement de l’Est-du-Lac-Témiscouata (GFELT) de sorteque les décideurs hésitent parfois à en appliquer les résultats àl’ensemble de la région. Le secteur est en fait jugé peu repré-sentatif du Bas-Saint-Laurent par la composition de sa forêt, letaux d’adhésion au programme d’aménagement et l’intensitédes travaux forestiers qu’on y pratique.

Essentiellement, l’étude que nous proposons consiste àréaliser une analyse comparable à celle qui fut menée auGFELT en prenant cette fois pour mire trois organismes degestion en commun aux territoires adjacents et situés dans laportion est du Bas-Saint-Laurent. Il s'agira de vérifier si l’ar-gent injecté peut représenter une bougie d’allumage pour touteune chaîne d’activités socio-économiques imbriquées les unesdans les autres et cohérentes avec les avantages comparatifs dela région. Même s’il est impossible de calculer tous les effetsde telles dépenses publiques sous forme de retombéeséconomiques, cette étude devra permettre d’examiner cettecontribution financière du gouvernement en termes de struc-turation et de consolidation de l’économie régionale.

PROMOTEUR

Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent.

PARTENAIRES ET COLLABORATEURS

• Université Laval.• Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-

Laurent (SPFBSL).• Les organismes de gestion en commun (OGC).• L’Agence régionale de mise en valeur des forêts privées.• Développement économique Canada (DEC).• La CRÉ.• Intégr@l firme de consultants.• Les consultants DGR (à confirmer).

OBJECTIFS

• Déterminer la nature et l'ampleur des retombéesforestières et économiques attribuables à l’activité sylvi-cole que génère le Programme d’aide à l’aménagementen forêt privée.

• Vérifier l’hypothèse voulant que l’attribution de subven-tions pour aménager les forêts privées sur le territoiredu Bas-Saint-Laurent constitue un investissement de lapart du gouvernement québécois plutôt qu’une dépense.

DESCRIPTION DU PROJET ET DURÉE

Contrairement à l’étude conduite par la forêt modèle etportant sur le cas du GFELT, nous ferons ici abstraction duvolet social. Nous limiterons donc nos investigations aux aspectsforestiers et à leurs retombées économiques. De plus, nousintroduirons dans l’équation des impacts plus globaux trop sou-vent laissés de côté et qui découlent de la variété des fonctionssupportées par la forêt. La forêt représente un capital nature. Ilest générateur de richesses, souvent non « marchandisables »,mais néanmoins réelles, que les interventions sylvicoles peuventaltérer. Il importe d’expliciter la portée économique de ce phé-nomène. Il pourrait apporter des motivations additionnelles àl’utilisation des fonds publics en foresterie.

IMPACTS FORESTIERS

Après trente ans de travaux sylvicoles, la forêt confiée auxsoins des OGC devrait montrer des signes tangibles d’améliora-tion. Il y aurait lieu de compléter les données actuelles prove-nant du MRNFQ et de l’Observatoire de la foresterie du Bas-Saint-Laurent afin de nous permettre d’évaluer l’impact réeldes efforts d’aménagement fournis à ce jour. Nous avons choiside recourir à des techniques de simulation (logiciel Sylva II)pour projeter dans le futur, sur une période équivalente, l’étatde la forêt. Pour notre démonstration, nous aurons recours àquatre indicateurs. Il s’agit du rendement à l’hectare, de la pos-sibilité annuelle de coupe à rendement soutenu, de la propor-tion en essences résineuses (SEPM) de cette possibilité et de laproportion de tiges offrant une qualité sciage. Ces variablesnous semblent aptes à donner la mesure des efforts humainsdestinés à assister la forêt.

Nous chercherons à mesurer l’écart entre deux hypothèses,celle où les OGC auraient été absents du paysage régional(aménagement extensif), et la situation réelle marquée par laprésence de ces acteurs (aménagement intensif). Les conditions

PROJET Nº 7LES RETOMBÉES DE L’AIDE

À L’AMÉNAGEMENT DE LA FORÊT PRIVÉEDU BAS-SAINT-LAURENT

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de départ pour les simulations seront décrites par les donnéesdu dernier inventaire décennal (1993). Nous pourrions aussiutiliser la mise à jour réalisée en 2001 par l’Observatoirerégional de la foresterie afin de lancer les calculs. Cependant, laqualité de ces données devra au préalable être validée et leurformat ajusté aux besoins de la simulation, ce qui pourraitnécessiter un traitement non négligeable de l’information.

D’autres aspects plus techniques de l’approche qui est envi-sagée méritent d’être précisés. D’abord, les trois territoiresd’OGC seront combinés en une seule unité pour les fins de lasimulation. Une partie du travail réalisé lors du calcul de possi-bilité des PPMV pourra être récupérée. Cependant l’unité ter-ritoriale de base n’étant plus la MRC, de nouvelles assignationset un compartimentage des données est à prévoir. Également,certains changements ont récemment été apportés par leMRNFP aux familles de courbes pour la sénescence du peu-plier et du sapin baumier. Ces modifications devront obliga-toirement être intégrées à la base de données. Finalement, ondevra recourir au modèle par taux pour évaluer adéquatementla valeur ajoutée des essences feuillues suite à un traitementsylvicole. Ceci impose une importante manipulation des sériesd’aménagement et autres données connexes.

Pour le scénario dit d’aménagement extensif, nous visons àdéfinir une situation de référence. Même privée d’un effortsylvicole, la forêt permet une certaine récolte forestière. Pourcalculer l’envergure et la composition de cette récolte, l’ana-lyste retiendra l’hypothèse d’une pratique forestière conven-tionnelle. Alors, la coupe avec protection de la régénération etdes sols ainsi que les coupes de succession composerontl’essentiel des activités.

Le scénario d’aménagement intensif doit quant à lui refléterl’effort sylvicole actuel. Nous nous inspirerons pour ce travaildes programmations réalisées au cours des dernières annéespar les OGC concernés, de manière à simuler les 30 annéessuccédant au dernier inventaire décennal. Les calculs doiventpermettre d’exprimer le gain en volume, le transfert de la pro-ductivité d’une essence de moindre valeur vers une essenceéconomiquement plus rentable et l’augmentation du volumequi sera destiné à des produits à valeur ajoutée.

Durée : 6 mois

IMPACTS ÉCONOMIQUES

Les OGC génèrent plusieurs emplois en embauchant desouvriers sylvicoles. Ils stimulent aussi la création d’emplois sup-plémentaires chez ses fournisseurs de produits et services.Cette activité économique sera analysée et quantifiée à l’aided’une étude de retombées économiques conventionnelle. Nouscalculerons alors les effets suivants :

• les effets directs : les salaires, les profits ainsi que lespaiements fiscaux et parafiscaux versés par les OGCpour l’aménagement de la forêt privée ;

• les effets indirects : les salaires et les profits des four-nisseurs de biens et services, qui sont attribuables auxactivités des OGC en aménagement de la forêt privée ;

• les effets induits : les salaires et les profits dus à un

accroissement de la consommation finale dans la régiondes bénéficiaires des effets directs et indirects.

En plus des emplois qui en découlent, les subventions ver-sées pour l’aménagement de la forêt privée génèrent une acti-vité sylvicole concrète qui améliore l’état de la forêt, ce qui seradémontré par l’exercice de simulation. Cette amélioration per-met, d’une part, de consolider l’approvisionnement en bois desusines de transformation. Cette dimension est importante étantdonné les problèmes d’approvisionnement qui sont anticipésdans un proche avenir. D’autre part, la modification du couvertforestier peut signifier une diversification de l’économie parl’introduction de nouveaux usages, une autre dimension denature économique.

Les usines de transformation de la matière ligneuse sont lesproductrices d’une valeur ajoutée qui est réinjectée dans l’éco-nomie régionale. Si les subventions à la sylviculture ont permisà la forêt de produire plus et mieux, c’est à l’usine que se révè-lent le mieux de tels effets en termes économiques. Ainsi, nousréaliserons une étude de retombées des usines qui s’approvi-sionnent en bois auprès de nos trois OGC. Dans une perspec-tive économique, c’est en mesurant la valeur ajoutée par lesindustriels à la matière ligneuse résultant des traitements sylvi-coles que l’on pourra le mieux discerner les effets des subven-tions versées pour aménager les forêts privées.

Un dernier aspect mérite d’être pris en compte de manière àenglober la totalité des impacts économiques de l’activité sylvi-cole issue du Programme d’aide à l’aménagement en forêtprivée. Les interventions des OGC en forêt visent à améliorerles stocks de bois. Toutefois, la manipulation du couvert fores-tier affecte aussi les autres fonctions de la forêt. On pense icinotamment aux propriétés fauniques, hydrologiques etpaysagères qui précisent la notion de capital nature inhérent àla forêt. En respectant les guides de saines pratiques, les amé-nagistes de la forêt privée devraient contribuer à enrichir cecapital.

Il importe de développer un mécanisme permettant d’appré-cier la valeur de la production environnementale associée à desinterventions sylvicoles en forêt privée. Une approche conser-vatrice sera adoptée. En s’inspirant des guides de sainespratiques en usage au Bas-Saint-Laurent et des objectifs deprotection et de mise en valeur retenus par l’Agence (PPMV)pour la région, quelques fonctions seront sélectionnées. Il fau-dra d’abord estimer les coûts de restauration des fonctionsaltérées en l’absence de mesures de protection. Ces coûtsseront ensuite comparés aux coûts résultant de l’application desdites mesures. L’excès des coûts de restauration par rapport auxcoûts de protection équivaudra à la valeur minimale del’amélioration du capital nature découlant de la réalisation destravaux sylvicoles.

Durée : 6 mois

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Synthèse (2007)

Coordination (FMBSL) 3 000 $Coordination (Université Laval) 4 500 $Déplacements 1 250 $Secrétariat 1 250 $

TOTAL 10 000 $

MONTAGE FINANCIER

2005 2006 2007

CRÉ 40 000 $ 40 000 $ 5 000 $DEC 15 000 $ 15 000 $ 5 000 $Agence régionale 14 000 $ 8 500 $ 0 $OGC 18 000 $ 18 000 $ 0 $

TOTAL 87 000 $ 81 500 $ 10 000 $

RÉSULTATS ATTENDUS

• Connaître les impacts réels des sommes consentiesà l’aménagement et le niveau de rentabilité pourl’investisseur.

• Vérifier, s’il y a lieu, l’existence d’une variation géo-graphique de l’impact des investissements publics à tra-vers la forêt privée du Bas-Saint-Laurent.

• Évaluer l’impact des scénarios sylvicoles actuels surl’état de la forêt de demain.

COÛTS

Impacts forestiers (2005)

Coordination (FMBSL) 9 000 $Coordination (Université Laval) 4 500 $Participation des OGC 18 000 $Honoraires du consultant (inclut les frais de gestion) 53 500 $Déplacements 2 000 $

TOTAL 87 000 $

Impacts économiques (2006)

Coordination (FMBSL) 3 000 $Coordination (Université Laval) 13 500 $Participation des OGC 18 000 $Honoraires du consultant (incluant les frais de gestion) 44 500 $Déplacements 2 500 $

TOTAL 81 500 $

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CONTEXTE

Les décisions d’aménagement sont prises sur la base du ren-dement escompté de nos interventions en forêt. L’efficacité etle rendement réel des soins d’aménagement prodigués à laforêt demeurent cependant un aspect insuffisamment docu-menté dans notre région où les peuplements se distinguent deceux de la forêt boréale par les essences qui les composent. Laprésence de la forêt privée amène aussi des particularités dansle type d’interventions qui sont réalisées.

C’est à la Direction de la recherche forestière (DRF) duMRNFP qu’incombe principalement la responsabilité de carac-tériser l’effet des traitements sylvicoles. Toutefois, ses effectifssont limités et elle parvient difficilement à satisfaire les besoinsvu l’étendue du territoire qu’elle a à couvrir. Faute de donnéesplus précises, les logiciels courants intègrent des courbes derendement parfois peu représentatives des conditions régio-nales. Il en découle des calculs dont la fiabilité peut être remiseen question, mais sur lesquels sont pourtant fondées nosactions.

La forêt privée du Bas-Saint-Laurent cumule une trentained’années de traitements sylvicoles en tout genre. Ce laboratoirea jusqu’ici été sous-exploité, mais il est peut-être sur le point delivrer des réponses à plusieurs questions de nature forestièresans pour cela avoir à subir les délais souvent interminables del’approche expérimentale habituelle. La situation est différentepour des traitements moins traditionnels (ex : reboisement1350 plants/ha) pour lesquels il nous faut, sans trop attendre,prendre des mesures de suivi appropriées.

PROMOTEUR

Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent (FMBSL).

PARTENAIRES

• Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent (SPFBSL).

• Fédération des organismes de gestion en commun(FOGC).

• Observatoire de la foresterie du Bas-Saint-Laurent(OFBSL).

• Agence régionale de mise en valeur des forêts privées.• UQAR (département de biologie, chimie et sciences de la

santé, Chaire de recherche sur la forêt habitée (CRFH)).• Développement économique Canada (DEC).• Conférence régionale des éluEs (CRÉ).• Direction de la recherche forestière du MRNFP.• Industrie forestière.• Service canadien des forêts.

OBJECTIFS

Documenter l’efficacité et le rendement de certaines inter-ventions sylvicoles apparaissant à la liste des travaux admissiblesen forêt privée ainsi que les nouveaux traitements appelés à s’yajouter.

DESCRIPTION DU PROJET

Le projet en est un de longue haleine. La formule idéalepour la région, à conditions de disposer des fonds nécessaires,consisterait à se doter d’un moyen permanent pour caractérisernos interventions sylvicoles en forêt privée. Nous proposons icid’entreprendre les études sur une période de cinq ans (2005-2009) et de réviser à plus long terme le fonctionnement quepourrait prendre une telle structure.

La première année servira à consolider les bases du projet.Les étapes à réaliser suivent l’ordre chronologique suivant :

• Inventaire des projets de recherche complétés et encours dans le BSL en lien avec l’effet des traitementssylvicoles (pour éviter les dédoublements);

• Analyse de la base de données créée suite à la récupéra-tion des informations forestières (incluant les 2 pro-grammes d’aménagement) dans chacun des différentspoints de services grâce au projet no 2;

• Consultation des intervenants régionaux pour l’établisse-ment des besoins et priorités de suivi;

• Programmation et protocoles de suivi.

Durée : 5 mois

Les années suivantes seront consacrées au suivi d’un ou deplusieurs traitements selon le cas. En voici le déroulement :

• Revue des résultats d’intérêt existant dans la littératurescientifique.

• Sélection des secteurs d’études à partir de requêtes surla base de données.

• Contact avec les propriétaires.• Visite des secteurs d’études.• Entente avec le propriétaire et compensation.• Récolte des échantillons et autres mesures.

ou• Mise en place de placettes-échantillons permanentes et

autres mesures.• Compilation, analyse et rapport annuel.

Durée : 8 mois /an

RÉSULTATS ATTENDUS

• Correction des courbes de production.• Possibilité d’évaluer les impacts économiques de l’amé-

nagement.• Recommandations pour la révision du guide d’instruc-

tions techniques.

PROJET Nº 8SUIVI ET ÉVALUATION DES EFFETS RÉELS

DES TRAITEMENTS SYLVICOLESEN FORÊT PRIVÉE

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MONTAGE FINANCIER

2006 2007 2008 2009

FMBSL 12 000 $ 20 000 $ 20 000 $ 20 000 $CRÉ 14 000 $ 20 000 $ 20 000 $ 20 000 $Agence régionale 9 000 $ 15 000 $ 15 000 $ 15 000 $DEC 6 000 $ 10 000 $ 10 000 $ 10 000 $Industrie forestière 3 000 $ 5 000 $ 5 000 $ 5 000 $MRNFP 2 000 $ 4 000 $ 4 000 $ 4 000 $SPFBSL 625 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $FOGC 625 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $TOTAL 47 250 $ 76 000 $ 76 000 $ 76 000 $

COÛTS

Frais d’installation (2006)Matériel informatique et logiciels 2 000 $Salaire chargé de projet +BM 34 500 $Déplacements 2 500 $Acquisition des instruments de mesure 7 000 $Loyer, fournitures et services 750 $Secrétariat 500 $TOTAL 47 250 $

Frais annuels récurrents (2007 à 2009)Salaire chargé de projet +BM 54 000 $Déplacements 10 000 $Matériel terrain 5 000 $Analyse d’échantillons 5 000 $Loyer, fournitures et services 1 200 $Secrétariat 800 $TOTAL 76 000 $

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CONTEXTE

En 2003, les propriétaires de boisés privés du Bas-Saint-Laurent se sont donné une vision d'avenir des plus positives etprometteuses. Cette vision doit permettre à la forêt privée dese positionner et de préciser sa contribution au développementde la forêt bas-laurentienne. Six comités de travail ont été misen place au cours de l’automne 2003 pour chacun des engage-ments de la vision d’avenir. Ces comités étaient formés de pro-priétaires de boisés, de travailleurs, de représentants de l’indus-trie, du monde municipal, de l’enseignement, etc. Au total, ils’agit d’un peu plus de 60 personnes qui ont discuté des défis àvenir pour la forêt privée, des problèmes vécus et des pistes desolution.

Du travail de tous ces comités sont ressorties différentesproblématiques dont le peu de connaissance, au sein de la popu-lation, de ce qu’est réellement la forêt privée (les impacts de samise en valeur sur la qualité de l'environnement et l'économierégionale, les milliers de personnes qui travaillent en forêtprivée, l'expertise technique et professionnelle qui a étédéveloppée, etc), le manque de valorisation du travail fait en forêtet l’importance de sensibiliser les propriétaires forestiers quant àleur rôle par rapport à la protection du patrimoine forestier de larégion.

Ce travail a mis en évidence la nécessité d’élaborer un plande communication pouvant rejoindre les propriétairesforestiers, les travailleurs et la population régionale.

LES CLIENTÈLES VISÉES

Clientèles internes- Les propriétaires forestiers.- Les travailleurs (travailleurs sylvicoles, techniciens et

ingénieurs forestiers).- Les organisations qui travaillent en forêt privée.

Clientèles externes- La population en général.- Les enfants.- Les influenceurs (médias, représentants élus,

organismes de développement, etc.).

PROMOTEURS

• Le Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent.

• La Fédération des organismes de gestion en commundu Bas-Saint-Laurent.

PARTENAIRE

La CRÉ du Bas-Saint-Laurent.

OBJECTIFS

• Accroître le sentiment d’importance et de fierté chez lespropriétaires à l’égard de leur rôle en tant que proprié-taires et fiduciaires d’un patrimoine forestier.

• Accroître la valorisation des travailleurs forestiers, dupersonnel technique et professionnel à l’égard du travailqu’ils accomplissent.

• Faire connaître la forêt privée du Bas-Saint-Laurentauprès de la population régionale et ce, afin qu’elle soitsensibilisée aux différentes valeurs associées au milieuforestier et aux enjeux du secteur forestier régional.

DESCRIPTION DU PROJET

Le plan de communication identifie les moyens utilisés parune organisation pour s'adresser à ses différents publics.Généralement, il intègre les orientations, les forces et les fai-blesses d’une organisation et vient appuyer l’ensemble de sesactions. Dans son contenu, on retrouve des activités à réaliser(voir page suivante) et des objectifs à atteindre.

RÉSULTATS ATTENDUS• Une meilleure compréhension de la part de la popula-

tion de ce qu’est la forêt privée et une adhésion de cettedernière aux enjeux forestiers.

• Une meilleure valorisation et reconnaissance quant autravail qui se fait en forêt privée.

• Un perception plus positive pour susciter une relèvetant au niveau des producteurs que des travailleurs.

COÛTS

2005 : 72 200 $2006 : 165 300 $2007 : 110 800 $TOTAL : 348 300 $

PROJET Nº 9PLAN DE COMMUNICATION

DE LA FORÊT PRIVÉEDU BAS-SAINT-LAURENT

PARTENAIRES 2005 2006 2007 TOTAL

Syndicat des producteurs forestiers 15 000 $ 15 000 $ 15 000 $ 45 000 $FOGC 15 000 $ 15 000 $ 15 000 $ 45 000 $Revenus de commandites 7 200 $ 12 000 $ 10 800 $ 27 800 $Activités de financement des propriétaires 40 000 $ 40 000 $Conférence régionale des éluEs 35 000 $ 83 300 $ 70 000 $ 190 500 $

TOTAL 72 200 $ 165 300 $ 110 800 $ 348 300 $

MONTAGE FINANCIER

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PRINCIPALES ACTIVITÉS PRÉVUESCLIENTÈLES INTERNES • Journée forestière en 2005 et en 2007 sur les thèmes de l’aménage-Propriétaires forestiers ment et de la transformation du bois.

• Colloque sur le développement durable en 2006.• Visites-terrain chez des propriétaires qui mettent de l’avant des idées

touchant l’aménagement forestier durable.• Site internet visant la relève forestière.• Outil de vulgarisation sur le transfert et/ou la vente de lots boisés.

CLIENTÈLES INTERNES • Utilisation des compétences des techniciens ou ingénieurs pour desTravailleurs activités grand public (ex. émission radio ou télé).

• Olympiades forestières régionales en 2006 réunissant les employeurset les travailleurs.

• Activité-terrain entre un technicien forestier et les producteursforestiers de son secteur.

CLIENTÈLES INTERNES • Publication d’un bulletin d’information électronique mensuel entreLes organisations les agents livreurs, l’Agence, le Syndicat et les groupements

forestiers.

CLIENTÈLES EXTERNES • Signature graphique de la forêt privée.La population • Panneaux routiers avec la signature.

• Affiches pour kiosques d’information sur la forêt privée.• Dépliant d’information sur la forêt privée.• Banque de photos propre à la forêt privée.• Activités en forêt (style journée portes ouvertes).• Concours radio durant le mois de l’arbre avec des produits issus de la

forêt privée.• Capsules « coup de pouce de la forêt privée ».• Site internet sur la forêt privée.• Conférences dans les déjeuners de chambres d’affaires et autres

regroupements régionaux.• Participation de producteurs à des galas d’entreprises.

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Le développement de la forêt privéepar l’atteinte du plein potentiel

CO N T E X T E

intensif. En outre, depuis le début du pro-gramme d’aide à la forêt privée en région, lamajorité des budgets ont été dépensés pour destravaux visant à re c o n struire la forêt. Dans lesannées à venir, ces forêts fourniront des quan-tités intéressantes de matière ligneuse, mais oncomprend que ne n’est pas pour demain. Or,pour combler le plus possible les pertes (en volu-mes et en emplois) issues de la forêt publique, onaurait tout avantage à aménager, dès maintenant,plus intensivement la forêt privée et à optimiserla productivité forestière. En fait, il faut aména-ger et exploiter la forêt privée à son plein poten-tiel et cette optimisation paraît indispensable à laredynamisation de l’économie régionale, en par-ticulier de l’économie rurale. Pour cela, il fautfaire davantage de tra-vaux et surtout adopterdes stratégies sylvicoles qui perm e t t ront derécupérer des volumes supplémentaires en met-

ÀL’ÉCHELLE DU QUÉBEC, c’estconnu, les usines qui transfor-ment la matière ligneuse opè-

rent à 60 % de leur capacité de production. Cen’est pas faute d’une main-d’oeuvre qualifiée,mais parce que les approvisionnements font dé-faut. Or, pour faire face à une compétition deplus en plus importante, l’industrie forestière abesoin d’approvisionnements accrus, en quantitéet en qualité. Seul un aménagement plus intensifde la forêt peut permettre de rencontrer cet ob-jectif. À première vue, la forêt privée a une lon-gueur d’avance à cet égard puisqu’on l’aménagedepuis plus de 30 ans, du moins dans le cas duBas-Saint-Laurent. Mais cette donnée est trom-peuse : seulement 2% du territoire forestierprivé du BSL est aménagé annuellement et lerythme actuel correspond davantage à un scé-nario extensif qu’à un aménagement forestier

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tant l’emphase sur l’éclaircie commerc i a l e ,l’amélioration des érablières, les coupes de suc-cession et les coupes avec réserve de semenciers.Quant à l’amélioration de la qualité des bois, lesimportantes plantations d’épinette blanche desforêts privées du Bas-Saint-Laurent sont par-venues à un âge où elles doivent être élaguéespour produire du bois « clair de nœuds », audéfilement amélioré, et ce, pour le bénifice del’industrie et des propriétaires eux-mêmes.

C’est aussi dans cette optique que le recoursaux plantations d’essences à croissance rapide(peuplier, mélèze) est intéressant. Ces planta-tions permettraient, d’une part, de soutenir l’in-dustrie de transformation du tremble par suitede la récolte du volume conjoncturel de cetteessence, et d’autre part, de favoriser l’industrienaissante du mélèze. Enfin, les plantations àc roissance rapide sont un des moyens mis del’avant par le Canada pour rencontrer les objec-tifs du Protocole de Kyoto. Le projet régionals’inscrit donc parfaitement dans les orientationsqui marquent la foresterie d’aujourd’hui.

Pour ce qui est des projets qui visent àaccroître la protection des milieux sensibles oufragiles, ou encore à assurer la conservation desmilieux exceptionnels, ils placent la forêt privéedu Bas-Saint-Laurent au diapason des préoccu-pations du public à l’égard de la protection dumilieu forestier. La forêt privée pourrait ainsicontribuer à l’atteinte de l’objectif de 8 % en cequi a trait aux aires protégées dans le Bas-Saint-Laurent. Le volet aménagement multiressource,pour sa part, répond à une préoccupation de plusen plus présente chez les propriétaires, celled’aménager la forêt en fonction de toutes sesressources.

Cependant — et c’est une recommandationde la Commission d’étude sur la gestion de laforêt publique —, si l’on souhaite que les pro-priétaires de boisés protègent davantage certains

milieux forestiers, il faut diversifier les incitatifs àla conservation de même que les mesures d’ac-compagnement. Ce type de mesures constitue-rait une reconnaissance tacite de la contributionde la forêt privée à la préservation de l’environ-nement, donc de la qualité de vie offerte par larégion.

Quant au projet portant sur une meilleureconnaissance des potentiels offerts par les pro-duits forestiers non ligneux, il permettra, notam-ment, de diversifier les sources de revenus despropriétaires forestiers.

Pour ce qui est de la certification des pra-tiques forestières, elle est devenu un incontour-nable.Certaines entreprises forestières de mêmeque certains groupements forestiers du Bas-Saint-Laurent, se sont ainsi engagés dans unp rocessus de certification. Le Gro u p e m e n tforestier de l’Est-du-Lac a même déjà obtenu lacertification FSC, qui témoigne des bonnes pra-tiques forestières mises en place par l’organisme.D’autre part, l’Association canadienne des pro-duits forestiers exige de ses membres d’avoirobtenu, pour 2006, une certification de leursopérations.

Enfin, l’atteinte du plein potentiel de la forêtprivée suppose une préoccupation envers la re-lève au sein des propriétaires eux-mêmes. À cetégard, le projet nº 20 vise à mettre en place unréseau qui fera le pont entre les générations etqui permettra de soutenir la démarche desjeunes désirant acquérir des lots, tout en sensi-bilisant les propriétaires à la possibilité de sus-citer une relève.

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CONTEXTE

La superficie forestière productive accessible est de797 000 hectares pour la forêt privée du Bas-Saint-Laurent.Dans le cadre de l’élaboration du plan de protection et de miseen valeur (PPMV), la possibilité forestière, toutes essences con-fondues, a cependant été calculée selon certains groupesd’aménagement totalisant 727 802 ha et s’établit comme suit :

PÉRIODE POSSIBILITÉ TOTALE POSSIBILITÉ

m3/année m3/ha/an

2001-2030 1 288 800 1,772031-2040 1 360 000 1,872041-2050 1 606 000 2,21

Cette possibilité a été établie à partir du scénario sylvicole-moyen suivant :

PÉRIODE COUPE DE PLANTATION ÉCLAIRCIE ÉCLAIRCIE

SUCCESSION PRÉCOMMERCIALE COMMERCIALEha/an ha/an ha/an ha/an

2001-2030 250 1 745 1 375 3 3602031-2040 0 1 372 1 395 4 8002041-2050 0 1 825 895 4 522

Les sommes actuellement consenties par le gouvernement,l’industrie et les propriétaires couvrent approximativement lesfrais annuels pour réaliser le scénario sylvicole pour la périodede 2001-2030. Dans les faits, il se réalise plus de coupes de suc-cession, de plantations, d’éclaircies précommerciales, comptetenu de la stratégie visant à augmenter la résistance de la forêtaux épidémies de la tordeuse; il se réalise moins d’éclairciescommerciales, compte tenu de la stratégie ci-dessus mention-née et des enveloppes budgétaires disponibles.

Il s’agit ici d’un scénario très extensif d’aménagementpuisque les activités touchent moins de 1 % du territoire.

Le plan de protection et de mise en valeur (PPMV) prévoitégalement un scénario sylvicole plus intensif permettant d’at-teindre le potentiel forestier (ha/année).

PÉRIODE COUPE DE PLANTATION ÉCLAIRCIE ÉCLAIRCIE

SUCCESSION PRÉCOMMERCIALE COMMERCIALEha/an ha/an ha/an ha/an

2001-2030 855 2 420 3 275 8 9102031-2040 229 1 593 2 345 11 8192041-2050 0 2 039 1 458 12 253

Ce scénario sylvicole nécessiterait annuellement le doubledes sommes d’argent actuellement investies en forêt privéepour la période 2001-2030.

La possibilité forestière, toutes essences confondues, qui endécoulerait serait la suivante :

PÉRIODE POSSIBILITÉ TOTALE POSSIBILITÉ

m3/année m3/ha/an

2001-2030 1 455 900 2,002031-2040 1 682 500 2,312041-2050 1 824 000 2,51

On ne peut considérer ce scénario sylvicole vraiment intensifpuisque seulement 1,7 % du territoire serait touché à chaqueannée, soit un retour à tous les 60 ans. La possibilité forestièreaugmente sensiblement surtout si on la compare à celle cal-culée en 1980 qui s’établissait à 1,58 m3/ha/année (MRN).

Une analyse plus fine que celle possible dans le cadre del’élaboration du PPMV a été commandée par l’Agence afin d’é-valuer le potentiel réel de travaux sylvicoles à réaliser.L’exercice a consisté à superposer un vaste échantillon desuperficies (31 389 ha) couvertes par un plan d’aménagementrécent (1996 à 2001), sur la carte écoforestière. Cet exercice apermis de déterminer les quantités de travaux pouvant êtreréalisés pour chacune des strates forestières de l’échantillon et,par extrapolation pour l’ensemble du territoire de la forêtprivée du Bas-Saint-Laurent.

POTENTIEL DE TRAVAUX SYLVICOLES À RÉALISERTRAITEMENT SUPERFICIE (HA)

Remise en production 103 180Débroussaillement manuel 93 626Reboisement (forestier et friche) 45 223Éclaircie commerciale 36 527Éclaircie intermédiaire 8 048Éclaircie commerciale / jardinage / amélioration érablière 113 536Coupe progressive d’ensemencement 1 731Coupe de succession 40 657Coupe de protection de la régénération et des sols 152 592TOTAL 595 120

Si ces travaux étaient réalisés sur une période de 15 ans, celareprésenterait 39 675 ha par année, comparativement aux15 600 ha de travaux sylvicoles qui ont été réalisés en 2003-2004. À chaque année, de nouveaux travaux sylvicoles en quan-tité équivalente seraient générés suite à l’évolution naturelle dela forêt et de l’activité des propriétaires.

Finalement, dans le cadre d’un mémoire présenté à laCommission d’étude sur la gestion de la forêt publique québé-coise, l’Agence a déposé un scénario sylvicole pour la mise envaleur des plantations pour la période de 2006 à 2025. Ce scé-nario établit les superficies à traiter, les volumes de boisgénérés et les besoins de main-d’œuvre et de financement re-quis selon le tableau ci-après.

40

PROJET Nº 10L’OPTIMISATION

DE LA PRODUCTIVITÉ FORESTIÈRE

IMPACT ANNUEL SCÉNARIO D’ÉCLAIRCIE COMMERCIALE

DES PLANTATIONS RÉSINEUSES

Période 2006-2010 2011-2015 2016-2020 2021-2025quinquennale

Sup. moyenne 1 580 4 389 7 218 4 961à éclaircir (ha)

Vol. moyengénéré (m3 sol.) 58 825 170 860 274 750 223 000

Besoins fin. moyens($ constant) 1 791 720 4 977 126 8 185 212 5 625 774

Besoins de main-d’œuvremoyens (sem.-homme) 1 795 5 126 8 243 6 690

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Ce traitement permet de redistribuer la croissance sur lesmeilleures tiges et ainsi augmenter la qualité future du boisd’œuvre.

Les travaux de coupe de succession totalisent actuelle-ment 570 hectares.

Un scénario sylvicole plus intensif propose d’augmenter lacoupe de succession de la façon suivante :

COUPE DE SUCCESSION (ha)Période Superficie

2005 5002006 1 0002007 1 5002008 1 5002009 1 5002010 1 500

Ce traitement permet de dégager la régénération naturelle etd’accélérer sa croissance.

RÉSULTATS ATTENDUS

Ces travaux permettront d’augmenter la productivité de laforêt et de générer des volumes supplémentaires.

Au cours des 5 prochaines années (2005-2010), la récolte depeuplements dégradés, l’éclaircie commerciale et la coupe desuccession généreront les volumes suivants :

RÉCOLTE DE BOIS SUPPLÉMENTAIRE (m3)

PÉRIODE RÉSINEUX FEUILUS FEUILLUS TOTAL(SEPM).ET MOUS DURSAUT. RÉS.

2005 52 300 50 100 29 600 132 0002006 94 600 98 400 57 400 250 4002007 134 900 146 700 85 200 368 8002008 150 100 153 000 99 000 402 1002009 164 320 157 500 111 000 432 820

TOTAL 598 220 605 700 382 200 1 586 120. . . . .. . . . .. . . . .

2010 198 300 162 000 123 000 483 300

Ces volumes supplémentaires seront bénéfiques à l’activitéindustrielle de la région.

Tous ces travaux permettront de rapprocher le niveau derécolte pour le résineux et les feuillus durs de la possibilitéforestière potentielle sans toutefois la dépasser. Dans le cas dutremble, la possibilité serait dépassée de 30 000 mètres cubes àl’année 2010, dû principalement à la coupe de succession.

À moyen terme, à partir de 2037 dans le cas des plantations, àpartir de 2050 dans le cas des peuplement issus des coupes avecréserve de semenciers et à partir de 2030 dans le cas des peuple-ments issus des coupes de succession, des volumes supplémen-taires seront générés par éclaircie commerciale.

La coupe d’éclaircie commerciale aura pour effet d’améliorerla qualité des tiges récoltées lors des interventions subséquentes

Ce scénario est basé sur les données du Manuel de mise envaleur des forêts privées du Québec. Selon les récentesrecherches, ces données et le scénario qui en découlent sont,de notre avis, conservateurs.

DESCRIPTION

La mise en situation précédente démontre le potentiel detravaux à réaliser et permet d’établir un scénario sylvicole plusintensif en priorisant les activités selon l’impact qu’elles ont surl’augmentation de la productivité de la forêt privée bas-laurentienne et l’état actuel de la forêt.

Les travaux de reboisement totalisent actuellement2000 hectares par année.

Un scénario sylvicole plus intensif propose d’augmenter lereboisement en résineux et les travaux en chaîne requis (récoltede peuplements dégradés, préparation de terrain et l’entretien)de la façon suivante :

PÉRIODE RÉCOLTE PRÉPARATION MISE EN TERRE ENTRETIEN

2005 500 0 0 02006 1 000 500 0 02007 1 500 1 000 500 02008 1 500 1500 1 000 02009 1 500 1 500 1 500 5002010 1 500 1 500 1 500 1 000

La coupe avec réserve de semenciers totalise actuelle-ment 50 hectares.

Un scénario sylvicole plus intensif propose d’augmenter lacoupe avec réserve de semenciers des peuplements dégradésde la façon suivante :

PÉRIODE RÉCOLTE SCARIFIAGE

2005 200 02006 300 2002007 400 3002008 500 4002009 500 5002010 500 500

MONTAGE FINANCIERCes deux traitements permettront de remettre plus rapide-

ment en production les peuplements dégradés et ainsi defavoriser la venue du bouleau jaune.

Les travaux d’éclaircie commerciale totalisent actuelle-ment 2 170 hectares.

Un scénario plus intensif propose d’augmenter les travauxd’éclaircie commerciale, de jardinage et d’améliorationd’érablière de la façon suivante :

ÉCLAIRCIE COMMERCIALE (ha)Période Peuplement naturel Plantation Total

2005 500 500 1 0002006 1 000 800 1 8002007 1 500 1 100 2 6002008 2 000 1 200 3 2002009 2 500 1 390 3 8902010 3 000 2 100 5 100

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• d’augmenter les revenus des propriétaires ;• de créer d’autres emplois au niveau du transport, des

usines de transformation et des entreprises de service.

Bref, ces travaux contribueront à dynamiser l’économie de larégion et à consolider les communautés rurales.

COÛTS DU PROJET

Les sommes consacrées à l’aménagement totalisaient 14 275829 $ en 2003-2004. À cela il faut ajouter la participation despropriétaires qui est de 3 598 588 $. De plus, l’Agence assurait lacoordination pour un montant de 422 973 $ et la vérificationpour un montant de 467 605 $.

L’évaluation des besoins budgétaires supplémentaires est faiten tenant compte du coût réel pour réaliser les travaux (incluantla participation des propriétaires), établi pour la saison 2004-2005 et augmenté de 2 % par année.

puisque la croissance se fera sur les tiges résiduelles ayant lemeilleur potentiel de croissance et les meilleures caractéris-tiques physiques.

Ces travaux supplémentaires permettront :• d’augmenter la possibilité forestière s’ils sont soutenus

après 2010 ;• de créer et de conserver un patrimoine forestier excep-

tionnel pour le futur ;• de maintenir les équipes techniques et professionnelles,

de les consolider et ainsi mettre à profit leur expertise ;• de créer des emplois dans les municipalités rurales du

Bas-Saint-Laurent. Ainsi, à la récolte, au débardage, à lamise en terre et au débroussaillage, ces travaux supplé-mentaires généreront 65 231 semaines/hommes, de 2005à 2010, soit en moyenne 10 872 semaines/homme parannée ;

• de consolider les entreprises sylvicoles de la région ainsique les pépinières privées et publiques ;

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Période Reboisement Coupe Éclaircie Coupe de Coût de Plan Sous-total Coordination Totalet chaîne de av. réserve comm. succession voirie d’amén. et

travaux de seme. 9% 3% vérificationet scarif.

2005 590 000 236 000 1 601 250 501 875 263 620 87 870 3 280 615 164 030 3 444 6452006 1 474 375 469 375 2 938 500 1 023 750 531 540 177 180 6 614 720 330 735 6 945 4552007 2 896 250 657 250 4 329 000 1 567 500 850 500 283 500 10 584 000 529 200 11 113 2002008 3 745 625 851 750 5 436 000 1 599 375 1 046 950 348 980 13 028 680 651 435 13 680 1152009 5 078 125 926 250 6 739 425 1 631 250 1 293 755 431 250 16 100 055 805 000 16 905 055

TOTAL 13 784 375 3 140 625 21 044 175 6 323 750 3 986 365 1 328 780 49 608 070 2 480 400 52 088 470.. . . . . . . . . .. . . . . . . . . .. . . . . . . . . .

2010 5 932 500 945 000 9 014 250 1 663 125 1 579 935 526 645 19 661 455 983 070 20 644 525

CONTRIBUTION DES PARTENAIRES ($)

PÉRIODE INDUSTRIE PROPRIÉTAIRES MRNFP TOTAL

2005 158 400 656 120 2 630 125 3 444 6452006 300 480 1 322 945 5 322 030 6 945 4552007 442 560 2 116 800 8 553 840 11 113 2002008 482 520 2 605 735 10 591 860 13 680 1152009 519 380 3 220 010 13 165 665 16 905 055

TOTAL 1 903 340 9 921 610 40 263 520 52 088 470. . . . .. . . . .. . . . .

2010 579 960 3 932 290 16 132 275 20 644 525

Les partenaires identifiés sont les propriétaires pour 20 % du coût des travaux, l’industrie pour 1,20 $ du mètre cube et leMRNFP pour la différence.

COÛTS DU PROJET ($)

MONTAGE FINANCIER

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RÉSULTATS ATTENDUS

Ces travaux permettront à partir de 2050 de produire àl’hectare 275 billes de pieds de qualité, claires de nœuds, d’unelongueur de 4 mètres. Une partie de ces billes seront propresau déroulage et à la fabrication de produits haut de gamme.

Le projet créera, de 2006 à 2010, 3 992 semaines-hommesde travail, soit en moyenne 798 semaines-hommes par année,permettant d’allonger la période de travail de 6 semaines pour133 travailleurs.

Ce projet permettra de développer à plus grande échellel’expertise technique et l’amélioration des méthodes de travail.

COÛTS

L’évaluation des besoins budgétaires est faite en tenantcompte du coût réel pour réaliser les travaux (incluant la parti-cipation du propriétaire) en 2004-2005 et augmenté de 2 %par année.

MONTAGE FINANCIER

Les partenaires identifiés sont les propriétaires pour 20% ducoût des travaux et le ministère des Ressources naturelles, de laFaune et des Parcs pour la différence.

CONTEXTE

Par le développement du plein potentiel forestier, on veutnon seulement produire plus de matière ligneuse, mais on doittendre également à produire des bois de meilleure qualité.Or, la forêt privée du Bas-Saint-Laurent recèle un importantbassin de plantations d’épinettes qui pourraient offrir unénorme potentiel en matière de bois de qualité lors de larécolte finale, à la condition d’y appliquer des traitementsappropriés tels que l’élagage et la sélection judicieuse des tigesd’avenir. Ainsi, ces travaux permettront de supporter davan-tage le développement d’une industrie à valeur ajoutée àmoyen et long terme.

PROMOTEUR

L’Agence régionale de mise en valeur des forêts privéesdu Bas-Saint-Laurent.

PARTENAIRES

• Les propriétaires.• Le MNRFP.

OBJECTIF

Le projet vise à augmenter la qualité et la valeur des boisd’œuvre provenant de plantations d’épinettes lors de la récoltefinale.

DESCRIPTION DU PROJET

À la suite des éclaircies commerciales réalisées dans lesplantations d’épinettes et prévues en 2005 dans le projetno 10, procéder à l’élagage de 300 tiges d’avenir en moyennepar hectare sur une hauteur de 4 mètres. Ces tiges doiventêtre bien réparties de manière à être conservées jusqu’à larécolte finale (70 à 75 ans), afin d’au moins tripler le diamètrelors de la récolte.

Projet Nº 11L’AMÉLIORATION

DE LA QUALITÉ DES BOIS

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ÉLAGAGE DE PLANTATIONS D’ÉPINETTES

Période Superficie(ha)

2006 5002007 8002008 1 1002009 1 2002010 1 390

PÉRIODE ÉLAGAGE COORDINATION TOTAL

ET VÉRIFICATION (5%)

2006 466 500 23 325 489 8252007 760 800 38 040 798 8402008 1 067 000 53 350 1 120 3502009 1 188 000 59 400 1 247 400

TOTAL 3 482 300 174 115 3 656 415

CONTRIBUTION DES PARTENAIRES ($)

PÉRIODE PROPRIÉTAIRES MRNFP TOTAL

2006 93 300 396 525 489 8252007 152 160 646 680 798 8402008 213 400 906 950 1 120 3502009 237 600 1 009 800 1 247 400

TOTAL 696 460 2 959 955 3 656 415

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CONTEXTE

Dans le cadre de l’élaboration des PPMV au Bas-Saint-Laurent, la possibilité forestière pour le feuillu mou est établieà 398 700 m3 pour la période de 2001-2030 et le volume con-joncturel pouvant être prélevé annuellement pour cette périodeest de 172 100 m3. Ce volume conjoncturel ne fait toutefois paspartie de la possibilité forestière, car il n’est pas perpétuel ; ilest toutefois disponible à la récolte pour cette période.

Bien qu’actuellement la récolte du tremble soit inférieure auvolume établi en considérant le volume total de 570 800 m3, onpeut anticiper la problématique qui pourrait survenir àl’échéance de cette période (2030). Si la totalité de ces volumesétait récoltée et que l’industrie s’était structurée en consé-quence, le milieu industriel ferait face à ce moment-là à unecrise puisque le niveau de récolte du tremble diminuerait à398 700 m3, tel qu’établi par le calcul de la possibilité.La culture intense du peuplier hybride apparaît comme unealternative intéressante en ce sens et pourrait être mise enplace dans un délai permettant de rencontrer l’échéance de2030, période à laquelle le volume conjoncturel serait liquidé.

D’autre part, des efforts sont faits de plus en plus dans lemilieu industriel en ce qui concerne une utilisation plus diversi-

fiée des essences à croissance rapide. Le développement de laculture du mélèze hybride pourrait permettre de soutenirl’industrie de la 2e et 3e transformation dans la fabrication dedivers produits; exemple : planche de mélèze, etc.

PROMOTEUR

L’Agence régionale de mise en valeur des forêts privées duBas-Saint-Laurent.

PARTENAIRES

• L’industrie.• Les propriétaires forestiers.• Le protocole de Kyoto.

OBJECTIFS

• Développer au Bas-Saint-Laurent l’expertise opération-nelle sur une grande échelle de la culture des essences àcroissance rapide pour en faire un outil efficace d’amé-nagement du territoire.

• Éviter la baisse d’approvisionnement des usines entremble prévue en 2030, suite à la récolte du volumeconjoncturel disponible.

• Supporter le développement d’une industrie naissantequi utilise le mélèze.

DESCRIPTION DU PROJET

Le projet prévoit mettre en place des plantations de peupliershybrides et de mélèzes hybrides selon les procédés culturauxrecommandés pour en obtenir le plein rendement.

PROJET Nº 12LA CULTURE DES ESSENCES

À CROISSANCE RAPIDE

Augmenter l’établissement de plantations de peupliers hybrides comme suit :

Mettre en place des plantations de mélèzes hybridesselon les procédés culturaux recommandés pour en obtenir le plein rendement.

CULTURE DE PEUPLIERS HYBRIDES (ha)

Période Préparation Mise Entretien Élagage Suivide terrain en terre 3 ans x 3 fois 2/saison

2005 50 0 0 0 02006 100 50 150 0 1002007 150 100 450 0 3002008 200 150 900 0 6002009 300 200 1 350 0 1 0002010 300 300 1 950 50 1 600

CULTURE DE MÉLÈZES HYBRIDES (ha)

Période Préparation Mise Entretien Élagage Suivide terrain en terre 3 ans x 3 fois 2/saison

2005 0 0 0 0 02006 50 0 0 0 02007 100 50 150 0 1002008 100 100 450 0 3002009 100 100 750 0 5002010 100 100 900 0 700

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Une partie (20 %) de ces plantations seront faites sur dessites forestiers en vue de mettre en place la méthode opération-nelle la plus efficace et de comparer le rendement des planta-tions par rapport au terrain en friche.

Ces plantations feront l’objet d’un suivi scientifique de façonà connaître leur rendement dans un contexte opérationnel parrapport à un contexte expérimental.

RÉSULTATS ATTENDUS

Ces plantations permettront la production de volumes depeupliers dès 2026 et de mélèzes hybrides dès 2037. Ces vo-lumes atteindraient 90 000 mètres cubes par année dans le casdu peuplier hybride à partir de 2030, et 33 000 mètres cubespar année dans le cas du mélèze hybride à partir de 2038.

Ce projet permettra de développer l’expertise opérationnellede la culture des essences à croissance rapide et en fera unoutil d’aménagement précieux pour le Bas-Saint-Laurent.

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Ce projet positionnera avantageusement le Bas-Saint-Laurent comme intervenant à prendre en considération pourl’atteinte des objectifs du protocole de Kyoto au niveau duQuébec et du Canada.

Il sera bénéfique pour l’emploi sur l’ensemble du territoire.Ainsi, la préparation de terrain, la mise en terre, l’entretien etl’élagage, généreront 948 semaines-hommes, de 2005 à 2010,soit en moyenne 158 semaines-hommes par année.

Enfin, il contribuera au maintien de l’activité des pépinièresen région et à sécuriser les usines de transformation des feuillusmous quant à leur approvisionnement futur.

COÛTS

L’évaluation des besoins budgétaires est faite en tenantcompte du coût réel pour réaliser les travaux (incluant la parti-cipation du propriétaire), établi pour la saison 2004-2005 etaugmenté de 2 % annuellement.

COÛTS DU PROJET ($)

Période Culture de Culture de Coordination et Totalpeuplier hybride mélèze hybride vérification 8 % *

2005 23 750 0 1 900 25 6502006 102 650 24 200 10 150 137 0002007 217 850 109 350 26 175 353 3752008 372 000 206 800 46 300 625 1002009 556 900 279 700 66 930 903 530

TOTAL 1 273 150 620 050 151 455 2 044 655

CONTRIBUTION DES PARTENAIRES ($)

Période Industrie Propriétaires Kyoto Total

2005 2 565 2 565 20 520 25 6502006 13 700 13 700 109 600 137 0002007 35 340 35 340 282 695 353 3752008 62 510 62 510 500 080 625 1002009 90 350 90 350 722 830 903 530

TOTAL 204 465 204 465 1 635 725 2 044 655

MONTAGE FINANCIER

Les partenaires financiers identifiés sont les propriétaires pour 10 % du coût des travaux, l’industrie pour 10 % du coût des travaux,les fonds fédéraux dédiés à la mise en œuvre du protocole de Kyoto pour 80 %.

* Inclut le suivi par un agent livreur 2 fois par année et le suivi scientifique.

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CONTEXTE

L’entrée en vigueur du PPMV est venue modifier certainespratiques forestières en précisant des modalités d’interventionen forêt privée et dans les milieux sensibles. Ces dernières sontgénéralement bien comprises et suivies, mais des incompréhen-sions persistent. De plus, dans un contexte où la pression derécolte sur la forêt privée risque d’augmenter, il imported’amener les propriétaires à mieux respecter les potentiels deleur propriété forestière, par exemple en optimisant le momentde la récolte. Un effort de sensibilisation et d’information estdonc nécessaire pour amener les propriétaires à améliorerleurs pratiques d’aménagement.

PROMOTEUR

Agence régionale de mise en valeur des forêts privéesdu Bas-Saint-Laurent (ARMVFP).

PARTENAIRES

• SPFBSL.• La CRÉ• L’industrie.

OBJECTIFS

• Permettre aux propriétaires d’améliorer leurs pratiquesforestières afin d’assurer une meilleure protection dupotentiel forestier et de l’environnement.

• Rendre ces pratiques conformes aux exigences de la cer-tification.

DESCRIPTION DU PROJET

Par des sessions de formation pratique et théorique et descommunications publiques via les journaux, permettre aux pro-priétaires de mieux connaître les milieux fragiles et de respecterle potentiel de leur forêt. Ils seront sensibilisés aux effets quepeuvent avoir leurs activités forestières sur ces éléments impor-tants et informés sur les manières d’adapter leurs pratiques enconséquence.

Plus précisément, il sera question des bandes riveraines, dessites présentant des contraintes aux opérations forestières, del’optimisation du moment de récolte et du respect des méthodesd’aménagement en conformité avec la réglementation. Lesactivités de transfert de connaissances seront tenues durantcinq ans tandis que les communications publiques seront dif-fusées durant quatre ans.

Un groupe de travail formé des représentants des proprié-taires, de l’Agence et de l’industrie sera mis en place en vued’élaborer une formation donnant une attestation aux proprié-taires participant avec succès à la formation. À moyen terme,cette attestation ferait partie intégrante de la certificationforestière.

RÉSULTAT ATTENDU

L’engagement des propriétaires à l’égard de la conservationdu patrimoine forestier.

PROJET Nº 13LA PROTECTION DES

POTENTIELS FORESTIERSET DES MILIEUX SENSIBLES

Actions 2005 2006 2007 2008 2009

Préparation des formations (1) 1 500 $ 1 500 $ 1 500 $ - -Formation (3 sessions par année) (2) 4 500 $ 4 500 $ 4 500 $ 4 500 $ 4 500 $Communications publiques - 9 000 $ 9 000 $ 9 000 $ 9 000 $

TOTAL 6 000 $ 15 000 $ 15 000 $ 13 500 $ 13 500 $

Partenaires 2005 2006 2007 2008 2009

Agence 6 000 $ (1) 6 000 $ 6 000 $ 4 500 $ 4 500 $SPFBSL (2) collaboration collaboration collaboration collaboration collaborationCRÉ 9 000 $ 9 000 $ 9 000 $ 9 000 $

TOTAL 6 000 $ 15 000 $ 15 000 $ 13 500 $ 13 500 $

(1) La préparation des formations comprend la recherche d’information et la préparation des documents. Elle sera prévuedans le cadre du programme de transfert de connaissances.

(2) Les sessions de formation sont évaluées à 1 500 $ chacune.

(1) Montant déjà prévu au budget de l’Agence dans le cadre du programme de transfert des connaissances.(2) Publication via son journal Perspectives Forêt et organisation des formations.

COÛTS

MONTAGE FINANCIER

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CONTEXTE

Depuis ses débuts, le programme multiressource de l’Agencede mise en valeur des forêts privées a permis de poser plusieursactions en conservation telles que la validation de milieux etsites sensibles, la conservation volontaire et la sensibilisation dupublic et des propriétaires à la conservation. Cependant,comme les propriétaires de boisés du Bas-Saint-Laurent sonttrès actifs en aménagement forestier, plusieurs sites sensiblespeuvent être détruits avant même d’être localisés. Ainsi, unevalidation rapide des sites présentant des caractéristiquesintéressantes doit être entreprise. La plupart des équipes tech-niques des agents livreurs ne connaissent pas les caractéris-tiques des sites à conserver et ne peuvent donc pas offrir desoutien technique à leurs propriétaires sur ce sujet. De plus, lespropriétaires ne possèdent pas les connaissances requises pourreconnaître les sites sensibles et faire le nécessaire pour assurerleur conservation. Des actions doivent donc être entreprisespour assurer le maintien du patrimoine forestier régional. Ainsi,les milieux sensibles (EFE, sites à espèces rares, héronnières,etc.) devraient faire l’objet d’un programme de conservationvolontaire. On vise donc la poursuite des efforts amorcés dansla conservation des milieux sensibles tout en leur assurant undéveloppement leur permettant de jouer pleinement leur rôle.

PROMOTEUR

Agence régionale de mise en valeur des forêts privéesdu Bas-Saint-Laurent.

PARTENAIRES

• Fondation de la Faune du Québec.• Emploi Québec• CRÉ.• SPFBSL.

OBJECTIF

Assurer la conservation des milieux sensibles, rares ou excep-tionnels.

DESCRIPTION DU PROJET

• La mise à jour et le maintien de la banque de donnéessur les sites sous conservation sont importants afin des’assurer qu’il n’y ait pas de travaux forestiers dans cessecteurs. De plus, il s’agira d’une source d’informationpour les organismes en charge de la gestion du territoire(MRC) et cela facilitera la démarche de certificationforestière des agents livreurs. Dans certains cas, les sitespourront également être comptabilisés par les différentspaliers de gouvernements comme aires protégées.

• Valider les sites sensibles qui nous sont rapportés parles propriétaires et les agents livreurs et qui ne sont pasrépertoriés pour le moment.

• Assurer le respect des ententes de conservation volon-taire par un suivi des propriétaires et renforcer leurengagement par l’organisation d’une soirée de recon-naissance.

• Sensibilisation et formation des professionnels de laforêt privée et des propriétaires envers la conservationet la détection des milieux sensibles, rares ou exception-nels avant toute intervention. Il sera donc offert des ses-sions de formation aux équipes techniques et des acti-vités de transfert de connaissances aux propriétaires. Deplus, la création de fiches d’identification des espècesmenacées intégrées au plan d’aménagement forestier(PAF) sera un outil de soutien complémentaire.

RÉSULTAT ATTENDU

L’engagement des propriétaires à l’égard de la conservationdu patrimoine forestier.

PROJET Nº 14LA CONSERVATION DES MILIEUX

EXCEPTIONNELS (MILIEUX HUMIDES,PLANTES RARES, HÉRONNIÈRE, ETC.)

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PARTENAIRES 2005 2006 2007 2008 2009 TOTAL

Fondation de la faune (1) 20 000 $ 20 000 $ 20 000 $ 20 000 $ 20 000 $ 100 000 $

Agence (multiressource,transfert de connaissances 5 000 $ (2) 8 000 $ 3 000 $ 5 000 $ 21 000 $et reconnaissance)

Emploi Québec 8 844 $ 42 156 $ 51 000 $

CRÉ 59 183 $ 51 161 $ 51 161 $ 48 161 $ 209 666 $

TOTAL 25 000 $ 96 027 $ 116 317 $ 76 161 $ 68 161 $ 381 666 $

ACTIONS 2005 2006 2007 2008 2009 FINANCEMENT

Banque de données 10 022 $ 2 000 $ 2 000 $ 2 000 $ CRÉ

Validation de sites sensibles Programme1 000 $ 10 033 $ 10 033 $ 10 033 $ 10 033 $ multiressource 2005.

Années suivantes CRÉ

Ententes de conservation FFQ 20 000$volontaire 21 000 $ 45 957 $ 45 957 $ 45 957 $ 45 957 $ et programme

multiressource 1 000 $pour 2005. Années

suivantes : 20 000/annéeFFQ et CRÉ :25 957/année

Assurer le respect desententes de conservation 10 171 $ 10 171 $ 10 171 $ 10 171 $ CRÉvolontaire

Formation des techniciens 8 844 $ 42 156 $ Emploi Québecau EFE

Formation des propriétaires 3 000 $ 3 000 $ 3 000 $ Agence (programmesur les aspects de conservation de transfert)

Fiches d’identification des CRÉespèces menacées intégrées 3 000 $ 3 000 $ 3 000 $au PAF

Reconnaissance 5 000 $ 5 000 $ Agence reconnaissancedes propriétaires des propriétaires

TOTAL 25 000 $ 96 027 $ 116 317 $ 76 161 $ 68 161 $ 381 666 $

COÛTS

MONTAGE FINANCIER

(1) Les subventions de la FFQ sont généralement à renouveler sur une base annuelle.(2) Montant provenant du budget de base du programme multiressource se terminant le 31 mars 2006.

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CONTEXTE

Depuis quelques années, la valorisation des autres ressourcesde la forêt prend de l’ampleur. En effet, ces ressources sontprésentées comme un complément à la matière ligneuse. L’unede ces ressources parmis les plus importantes est sans aucundoute la ressource faunique. Les activités avec ou sans prélève-ment représentent un apport économique appréciable pour larégion du Bas-Saint-Laurent. Divers programmes d’aide exis-tent pour réaliser des aménagements multiressources pour lafaune, mais ils sont difficiles d’accès pour les propriétaires deboisés privés. Pour offrir un service structuré aux propriétaires,les agents livreurs sont tout désignés. Cependant, s’ils peuventoffrir des services forestiers, ils ne possèdent pas la formation nil’expertise nécessaire pour offrir la plupart des services mul-tiressources. Il est donc nécessaire qu’un programme de miseen valeur multiressource soit mis en place et qu’il soit bienstructuré. Le développement de l’expertise des agents livreurset l’accès à des professionnels de la faune sont aussi des élé-ments importants. De cette manière seulement, les investisse-ments qui y seront effectués produiront les dividendes espérés.

PROMOTEUR

Agence régionale de mise en valeur des forêts privées duBas-Saint-Laurent.

PARTENAIRES

• Fondation de la faune du Québec.• Emploi-Québec.• MRNFP.• CRÉ.• SPFBSL.• Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent.

OBJECTIF

Favoriser la mise en valeur multiressource.

DESCRIPTION DU PROJET

• Consolider les activités de mise en valeur par la pour-suite du développement du programme multiressource.Les projets à consolider sont : les plans d’aménagementforestier multiressource, la gestion par bassin versant, lamise en place d’un système de compagnonnage et deformation des équipes techniques et des propriétaires etl’intégration de biologistes chez les agents livreurs.

• Application de mesures d’atténuation dans la réalisationde travaux forêt-faune en suivant le modèle du PMVFPavec ses taux, ses normes et son mode de gestion (for-mation et sensibilisation).

• Gestion intégrée du castor chez les agents livreurs selonune approche préventive ou corrective. En plus de laprotection de cet animal, on vise la protection de lavoirie forestière et des peuplements forestiers à valeurcommerciale de même que celle des investissements quiy ont déjà été consentis.

• Mise en valeur de la faune à l’aide de plan d’aménage-ment multiressource et de travaux forêt-faune. Cettemise en valeur vise la protection et le maintien desespèces animales dans un but de conservation et égale-ment comme ressource économique.

• Mise en valeur des cours d’eau à l’aide d’aménagementsaquatiques pour assurer une bonne qualité de l’eau etaméliorer l’habitat de la faune aquatique.

• L’expertise de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurentsera mise à contribution dans les projets suivants :développement des travaux faune-forêt, approche parbassin versant, formation dans la gestion du castor pourdes équipes spécialisées dans la construction et l’installa-tion de dispositifs et pour les responsables multires-sources en diagnostic. Il y aura aussi des échanges pro-fessionnels dans différents dossiers.

RÉSULTATS ATTENDUS

• Engagement des propriétaires à l’égard de la mise envaleur multiressource de leurs boisés.

• Favoriser le développement durable et intégré de l’en-semble des ressources de la forêt.

PROJET Nº 15LA MISE EN VALEURMULTIRESSOURCE

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COÛTS

ACTIONS 2005 2006 2007 2008 2009 FINANCEMENT

DÉVELOPPEMENT DUPROGRAMME MULTIRESSOURCE

Approche par bassin versant 50 %programme

multiressource10 000 $ 14 048 $ 14 048 $ 14 048 $ 14 048 $ et 50% FFQ

pour 2005.FFQ 40 %

et CRÉ 60 %années suivantes

Intégration de biologistes 0 $ 169 050 $ 169 050 $ 169 050 $ 169 050 $ CRÉchez les agents livreurs

Finaliser développement des 0 $ 9 688 $ 9 688 $ 7 575 $ 3 788 $ CRÉPAFM et assistance technique

Formation des agents livreurs 0 $ 64 052 $ 60 536 $ 8 729 $ 0 $ Emploien PAFM Québec

Assurer l’application des PAFM 0 $ 2 475 $ 2 475 $ 2 475 $ 2 475 $ CRÉ

Poursuivre le développementet l’application des travaux 0 $ 7 350 $ 6 230 $ 3 115 $ 3 115 $ CRÉfaune-forêt et de lamise en valeur des cours d’eau

Compagnonnage réalisation 0 $ 5 280 $ 3 960 $ 2 640 $ 1 320 $ CRÉde travaux faune-forêt

Mise à jour réseau de sites 0 $ 6 026 $ 6 026 $ 6 026 $ 6 026 $ CRÉde démonstration

Coordination du programme 57 500 $ 77 406 $ 77 406 $ 77 406 $ 77 406 $ Programmemultiressource

2005. CRÉannées suivantes

APPLICATION DES MESURESD’ATTÉNUATION

Intégration de nouvelles Programmemesures aux normes 14 000 $ multiressourceforestières 2005

Bonification du réseau 0 $ 12 000 $ CRÉde sites de démonstration

Formation du personneltechnique et des 0 $ 88 742 $ Emploi Québeccompagnons

Formation dédiée aux 0 $ 14 000 $ 14 000 $ Agence transfertpropriétaires (compagnonnage) de connaissance

Sensibilisation via publicationsdans le journal collaboration collaboration collaboration collaboration SPFBSLPerspectives Forêts

Sensibilisation via publications 4 000 $ 8 000 $ 8 000 $ 4 000 $ CRÉdans des hebdos

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GESTION INTÉGRÉE DU CASTOR 2005 2006 2007 2008 2009 FINANCEMENT

Implantation de la gestion du Programmecastor chez les agents livreurs 1 500 $ 13 750$ 12 000$ 5 000$ multiressource

2005.CRÉannées suiv.

Formation des techniciensforestiers (application de la 35 000 $ Emploi Québecgestion)

Formation d’équipes en Programmeen construction et installation 1 000 $ 29 720 $ multiressource 2005.de dispositifs de contrôle Année suivante :

Emploi QuébecAPPLICATION DES MESURESFormation des responsablesmultiressources (diagnostic 19 209 $ 10 000 $ CRÉet installation)

Assistance technique aux Programme multi-responsables multiressources 10 000 $ 6 000 $ 5 000 $ 4 000 $ 4 000 $ ressource 2005.

CRÉ années suiv.

Dispositif de contrôle Volet II - 2005du castor 12 500 $ 40 000 $ 60 000 $ 60 000 $ 60 000 $ Volet II - 50 %

des coûts : CRÉ50 % des coûts

année suiv.

MISE EN VALEUR DE LA FAUNE

Implantation du programme 20 000 $ 20 000 $ 20 000 $ 20 000 $ CRÉ

Réalisation de 35 à 40 PAFM FFQ: 25 % despar annnée1 et coûts et progr. multir.opéationnalisation 37 000 $ 50 000 $ 50 000 $ 50 000 $ 50 000 $ 75 % pour 2005.

Années suiv. 25%FFQ et 75 % CRÉ

Réalisation et/ou mise à jourdes plans d’aménagement de 10 000 $ 10 000 $ 10 000 $ 10 000 $ CRÉravages en forêt privée

Application des recommandationsde mise en valeur des ententes 10 000 $ 10 000 $ 10 000 $ 10 000 $ CRÉde conservation

Travaux faune-forêt, ravages, 45 ha 50 ha 75 ha 150 ha 225 hapochettes de cerf et mesures FFQ 30 % desd’atténuation2 coûts et progr.

35 000 $ 39 000 $ 46 000 $ 67 000 $ 88 000 $ multiress. 70 % pourannée 2005. Années

suiv. 30 % FFQ,35 % CRÉ et35 % Volet II

MISE EN VALEUR DES COURS D’EAU

Répertorier les aménagementset protocoles de suivi 10 085 $ 3 750 $ 3 750 $ 3 750 $ CRÉ

Plans de mise en valeurde cours d’eau 56 000 $ 56 000 $ 56 000 $ 56 000 $ CRÉ

Suivi, entretien, restauration FFQ: 50 000$/annéeet aménagements 224 000 $ 224 000 $ 224 000 $ 224 000 $ 30 000$/année

volet II et CRÉ144 000/année

TOTAL 178 500 $ 900 139 $ 989 911 $ 824 814 $ 821 978 $ 3 715 342 $

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1 L’évaluation est effectuée en fonction de l’intérêt actuel démontré par les propriétaires.2 L’évaluation est réalisée en fonction du potentiel de travaux actuel auquel on ajoute les travaux générés par les nouveaux PAFM. La formation et

la mise en place de structure administrative affectent le nombre d’hectares réalisés à partir de 2006.

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MONTAGE FINANCIER

PARTENAIRES 2005 2006 2007 2008 2009 TOTAL

Agence (multiressource 141 250 $(1) 14 000 $ 14 000 $ 169 250 $et transfert)

Fondation de la faune 24 750 $(1) 79 819 $ 81 919 $ 88 219 $ 94 519 $ 369 226 $

MRNFP (Volet II) 12 500 $ 63 650 $ 76 100 $ 83 450 $ 90 800 $ 326 500 $

Emploi Québec 93 772 $ 184 278 $ 8 729 $ 286 779 $

SPFBSL (2) Collaboration Collaboration Collaboration Collaboration Collaboration(5 000 $) (10 000 $) (10 000 $) (5 000 $) (30 000 $)

CRE 657 898 $ 637 614 $ 620 416 $ 617 659 $ 2 533 586 $

TOTAL 178 500 $ 900 139 $ 989 911 $ 824 814 $ 821 978 $ 3 715 342 $

(1) Montant provenant du budget du programme multiressource et de subvention de la FFQ se terminant le 31 mars 2006.(2) Publication via son journal Perspectives Forêts.

MONTAGE FINANCIER TOTAL POUR LES PROJETS 13, 14 ET 15TOUCHANT LE PROGRAMME MULTIRESSOURCE.

PROJET 2005 2006 2007 2008 2009 TOTAL

13 6 000 $ 15 000 $ 15 000 $ 13 500 $ 13 500 $ 63 000 $

14 25 000 $ 96 027 $ 116 317 $ 76 161 $ 68 161 $ 381 666 $

15 (1) 178 500 $ 900 139 $ 989 911 $ 824 814 $ 821 978 $ 3 715 342 $

TOTAL 209 500 $ 1 011 166 $ 1 121 228 $ 914 475 $ 903 639 $ 4 160 008 $

Coordination et 57 500 $ 77 406 $ 77 406 $ 77 406 $ 77 406 $ 367 124 $administration (2)

(1) Les frais administratifs du projet 13 et14 sont inclus dans le projet 15.(2) Ces montants sont inclus dans le projet 15 et sont présentés à titre indicatif.

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CONTEXTE

La population a de plus en plus d’attentes et d’exigences àl’égard de la protection du couvert forestier et la conservationdes diverses ressources forestières qui composent les écosys-tèmes forestiers.

Toutefois, il existe très peu de mesures reconnaissant lesefforts consentis par les propriétaires de boisés pour la conser-vation de ressources qui bénéficient pourtant à l’ensemble dela collectivité.

PROMOTEUR

Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent.

PARTENAIRES

• Le monde municipal.• FOGC.• L’Agence de mise en valeur des forêts privées.

OBJECTIF

Supporter les propriétaires dans la conservation du milieuforestier.

DESCRIPTION DU PROJET

On vise la mise en place, à l’échelle de municipalitésintéressées, de diverses mesures destinées à chaque proprié-taire qui aura démontré concrètement son intérêt à préserver lepa-trimoine forestier (en lien avec le projet no 20) et/ou son

engagement à conserver un milieu exceptionnel, une forêt rareou un milieu sensible.

Dans une première étape, en 2005, un comité de travail con-stitué de représentants du monde municipal, du Syndicat, de laFOGC et de l’Agence sera formé afin de définir divers moyensou actions (bourses, crédit de taxes, autres) à mettre en placepour reconnaître et valoriser les efforts de certains propriétairesdans leur milieu.

En 2006, la promotion de ces mesures exceptionnelles serafaite auprès de l’ensemble des municipalités du territoire decette MRC.

Le projet prévoit, à compter de 2007 et pour les années sub-séquentes, faire la promotion et l’étalement de l’approcheretenue auprès des autres municipalités du Bas-Saint-Laurent.

RÉSULTATS ATTENDUS

• L’engagement des propriétaires à l’égard de la protec-tion et de la mise en valeur multiressource de leursboisés.

• La valorisation des propriétaires forestiers dans leurmunicipalité et dans le milieu bas-laurentien.

COÛTS

Indéterminés et selon les moyens identifiés par le comité detravail.

Les frais reliés à la tenue du comité seront assumés respec-tivement par chaque partenaire. La diffusion et la promotionde ce projet seront faites par le biais du journal PerspectivesForêts.

PROJET Nº 16PROJET PILOTE POUR DÉFINIR DES

MESURES D’ACCOMPAGNEMENTÀ LA CONSERVATION

PARTENAIRES 2005 2006 2007 2008 2009

Municipalités ? ? ? ? ?

SPFBSL (1) 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $Collaboration Collaboration Collaboration Collaboration Collaboration

FOGC (2) 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $

Agence (3) 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $

(1) (2) (3) Temps ressources en comité de travail.

MONTAGE FINANCIER

La contribution des municipalités dépendra des moyens mis de l’avant par le comité.

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CONTEXTE

Il y a quelques années, on était loin de se douter qu’unensemble de règles viendrait encadrer la certification des pra-tiques forestières. Mais plusieurs signes indiquent aujourd’huique cette réalité est bel et bien à nos portes. De jour en jour,la place qu’occupent les produits certifiés sur les différentsmarchés gagne en importance. De plus, l’Association des pro-duits forestiers du Canada impose à ses membres d’adhérer,d’ici 2006, à l’une des principales normes de certificationforestière au Canada et déjà de nombreuses industries detransformation se sont pliées à cette condition. Cela signifieque dans quelques mois à peine, des industries s’approvision-nant à même les bois provenant de la forêt privée seront enmesure d’exiger que leur matière première soit issue de pra-tiques forestières durables.

L’organisation des activités d’aménagement dans la forêtprivée du Bas-Saint-Laurent permet déjà de répondre à plu-sieurs des standards de certification (engagement des proprié-taires, objectifs d’aménagement, suivi technique, etc.). Desefforts sont également en cours pour structurer la saisie desinformations et développer des outils qui amélioreront la plani-fication des interventions sylvicoles. Une initiative pilote estmême en marche pour ne pas laisser pour compte les proprié-taires évoluant en retrait du programme d’aide à la forêt privéeet qui aménagent eux-mêmes leur boisé. En somme, plusieurséléments du puzzle sont déjà en place et on peut penser que lepas pour se conformer pleinement aux attentes de la certifica-tion, sur le plan des pratiques forestières, sera facilementfranchi.

Parmi les standards de certification les plus populaires auCanada, deux exigent l’implantation d’un mécanisme qui per-met la traçabilité des bois. On parle ici de la capacité de con-trôler la circulation des bois récoltés jusqu’à leur livraison auxusines de transformation. Cet aspect représente le maillon leplus faible du système actuel de la forêt privée du BSL. Lecontexte de la forêt privée étant différent de celui de la forêtpublique, la valorisation des saines pratiques ne peut être envi-sagée que par un contrôle adéquat des bois.

Le projet vise à proposer et à tester des pistes de solutionsur le plan de la traçabilité en vue de préparer adéquatementla forêt privée du Bas-Saint-Laurent à la certification et deconsolider notre économie forestière régionale.

PROMOTEUR

Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent (FMBSL).

PARTENAIRES

• Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent (SPFBSL).

• Fédération des organismes de gestion en commun duBSL (FOGC).

• Développement économique Canada (DEC).• Conférence régionale des éluEs (CRÉ).• Société d’exploitation des ressources de la Vallée.• Industrie forestière.• Corpex.• Réseau canadien des forêts modèles (RCFM).

OBJECTIF

• Identifier, à partir de cas répertoriés, différentes for-mules de traçabilité pouvant s’appliquer au contexte dela forêt privée bas-laurentienne.

• Expérimenter l’option offrant le meilleur taux de réus-site et ayant fait consensus auprès des acteurs de la forêtprivée.

DESCRIPTION DU PROJET

La réalisation du projet est prévue en deux phases distinctesqui s’échelonnent sur deux exercices financiers consécutifs.

PHASE 1 :Répertoire des systèmes de traçabilité des bois en applicationDifférents moyens peuvent être envisagés pour documenter

les nombreux systèmes de traçabilité en opération à travers lemonde. La recherche débutera par la consultation de la listedes entreprises déjà fichées auprès des principaux standards decertification forestière reconnus sur le plan international. Il seraainsi possible de cibler les cas les plus pertinents à étudier enregard de leurs similitudes avec les conditions prévalant dans laforêt privée du Québec. Le fonctionnement de chacun des sys-tèmes ciblés sera par la suite documenté en profondeur. Onfera aussi appel à divers organismes spécialisés dans le domainede la certification forestière de manière à bien orienter nosrecherches, notamment le Bureau de la promotion des produitsforestiers du Québec, l’Association des produits forestiers duCanada, le groupe ExactModus ainsi que toutes autres organi-sations jugées pertinentes.

Pour les fins de cet inventaire, on distinguera les chaînes detraçabilité à l’intérieur des limites d’un système d’aménagementforestier, c’est-à-dire jusqu’au moment de l’expédition des boisvers un acheteur potentiel, des chaînes en application sur leplan même de l’usine de transformation.

Le rapport identifiera les forces et les faiblesses des systèmesde traçabilité répertoriés. Il comportera également une série derecommandations quant aux meilleures options à retenir pourun transfert en forêt privée.

La personne chargée du projet doit être bilingue et avoir unebonne compréhension des rouages de l’exploitation du bois enforêt privée.

Durée : 10 semaines

PHASE 2 :Expérimentation d’une nouvelle formule de traçabilité des boisCette étape dépend des conclusions de la revue des modes

de traçabilité réalisée lors de la première phase du projet. Enfait, les principaux intervenants de la forêt privée serontappelés à sélectionner, parmi les options proposées, celle quimérite d’être mise à l’essai. Il est indispensable de procéder àune expérience pilote de ce genre pour vérifier le potentiel

PROJET Nº 17ÉTUDE DE SYSTÈMES DE TRAÇABILITÉ

DES BOIS EN FORÊT PRIVÉE

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d’application de la formule avant d’entreprendre des démar-ches en vue de l’exporter. Aussi, les informations recueilliesfourniront les arguments voulus pour convaincre le reste de laforêt privée d’adhérer au changement.

Ne disposant pas de toutes les données nécessaires à cestade, les inconnus restent nombreux. Il est donc difficile deprévoir la forme précise que prendra l’expérience, le protocolequi l’entourera et le matériel qui sera à acquérir. On envisagenéanmoins de retenir une portion du territoire de la SER de laVallée pour jouer le rôle de laboratoire. Les opérations serontsuivies en continue pendant quelques semaines et différentesmesures seront prises sur le terrain. On compilera enfin lescommentaires de chacun des participants au terme de la pé-riode d’essai. Le rapport final comportera une analyse des coûtsd’implantation et de mise en œuvre.

Durée : 8 semaines

RÉSULTATS ATTENDUS

• Revue des systèmes de traçabilité existants et recom-mandations pour le Bas-Saint-Laurent.

• Étude de faisabilité de l’implantation d’un nouveaumode de traçabilité.

COÛTS

PHASE 1

Salaire chargé de projet + BM 15 000 $Matériel 1 000 $Rapport 500 $

TOTAL 16 500 $

PHASE 2

Avis externe 1 000 $Salaire chargé de projet +BM 12 000 $Déplacements 1 000 $Matériel 5 000 $Rapport 500 $

TOTAL 19 500 $

MONTAGE FINANCIER

PHASE 1

SPFBSL 3 000 $FMBSL 2 000 $FOGC 2 000 $DEC 3 000 $CRÉ 2 500 $Industrie forestière 2 000 $Corpex 1 000 $Initiative stratégique boisés privés (RCFM) 1 000 $

TOTAL 16 500 $

PHASE 2

SPFBSL 3 000 $FMBSL 2 000 $FOGC 2 000 $DEC 5 000 $CRÉ 3 500 $Industrie forestière 2 000 $Corpex 1 000 $Initiative stratégique boisés privés (RCFM) 1 000 $

TOTAL 19 500 $

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CONTEXTE

La forêt privée du Bas-Saint-Laurent, en tant que produc-teur de matière première, est confrontée à la certification despratiques forestières. Il s’agit en effet d’une réalité mondialeavec laquelle les propriétaires forestiers du Bas-Saint-Laurentdevront vivre à court, moyen et long terme selon les règles ducommerce forestier local. Or, il est nécessaire que les proprié-taires soient mieux outillés pour comprendre « le pourquoi et lecomment » de la certification de leurs pratiques forestières.

PROMOTEUR

Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent.

PARTENAIRES

• La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent.• Le Groupement forestier de l’Est-du-Lac-Témiscouata.• L’industrie.• Développement économique Canada.• FOGC.

OBJECTIFS

• Expliquer aux propriétaires forestiers ce qu’est la certifi-cation forestière.

• Informer les propriétaires forestiers sur les enjeux de lacertification en ce qui concerne leurs pratiquesforestières et la mise en marché de leurs bois.

• Susciter une adhésion de leur part à cette démarcheincontournable.

DESCRIPTION DU PROJET

I. Production d’un outil écrit et interactif (ex. : roulettequestion/réponses (ex. : forme d’une découpe de l’arbre)en 2005 *

II. Articles de vulgarisation sur la certification des pratiquesforestières dans le journal du Syndicat en 2005.

III. Production d’une vidéo de vulgarisation (diaporamaet/ou vidéo) en 2006 *

* Ces outils seront accompagnés d’une stratégie de diffusion, notam-ment par le biais des activités qui regroupent les propriétairesforestiers - formation, assemblées de cuisine du Syndicat, Journéeforestière du Syndicat, etc.- et du personnel du Syndicat.

CONTENU

1. Qu’est-ce que la certification forestière ? (Chaîne detraçabilité : du producteur au consommateur.)

2. Quels sont les enjeux ?3. Quelle est la situation et quelles sont les intentions au

Bas-Saint-Laurent ?4. Quelles sont les conséquences pour un propriétaire

forestier lorsqu’un acheteur de bois est certifié ?5. « Quoi faire maintenant dans son boisé avec la certifica-

tion…? »a) « si je suis inscrit à un programme d’aménagement »b) « si je ne suis pas inscrit à un programme d’aménage-

ment »

RÉSULTATS ATTENDUS

• Une meilleure connaissance de la part des propriétairesforestiers à l’égard de la certification forestière.

• Un intérêt accru de la part des propriétaires forestiers.

COÛTS

2005 2006

Outil écrit : Outil vidéo :10 000 $ 20 000 $

MONTAGE FINANCIER

PARTENAIRES 2005 2006

SPFBSL 1 000 $ 3 000 $FOGC 1 000 $ 3 000 $Industrie 1 000 $ 4 000 $DEC 7 000 $ 10 000 $TOTAL 10 000 $ 20 000 $

CONTRIBUTION AU PROJET EN EXPERTISE PROFESSIONNELLE

Le Groupement forestier de l’Est-du-Lac-TémiscouataLa Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent

PROJET Nº 18OUTILS D’INFORMATIONSUR LA CERTIFICATION

DES PRATIQUES FORESTIÈRES

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CONTEXTE

L’industrie des produits forestiers occupe une place impor-tante dans le Bas-Saint-Laurent. Selon Turgeon (2003), la forêtpossède encore aujourd’hui certaines ressources inconnues ouencore inexploitées. Parmi celles-ci émergent les produitsforestiers non ligneux qui, selon Duchesne (2004), au cours desdernières années, ont été l’objet d’une attention accrue de lapart du grand public, des gouvernements et des secteurs privésdu Canada. Toujours selon Turgeon (2003), l’industrie desPFNL offre ainsi un potentiel intéressant de développement denouveaux produits. La valeur commerciale courante des PFNLau Canada se situerait autour de 440 M$ annuellement selon leService canadien des forêts. Plusieurs entreprises du Québecfabriquent des PFNL à partir de biomasse forestière ou font dela recherche et développement en vue d’en fabriquer. Quel estle portrait exact des PFNL exploités et fabriqués et quels sontles produits qui pourraient l’être dans le Bas-Saint-Laurent ?Le projet vise à répondre à cette question.

PROMOTEUR

Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent.

PARTENAIRES

• Les CLD du Bas-Saint-Laurent.• Les SADC du Bas-Saint-Laurent.• Somival

OBJECTIF

Informer les propriétaires forestiers du Bas-Saint-Laurentdes possibilités de développement des produits forestiersnon ligneux (PFNL).

DESCRIPTION DU PROJET ET ÉCHÉANCIER

Le projet consiste à procéder, en 2005, à :• la cueillette et la compilation de l’information relative

aux PFNL, aux acheteurs, aux entreprises ou groupesqui fabriquent, font de la recherche-développement envue de fabriquer des PFNL dans le Bas-Saint-Laurent(20 jours) ; 4 000 $

• la rédaction du recueil (40 jours) ; 8 000 $• la conception et l’impression du recueil (2 000 exem-

plaires) ; 10 000 $• la diffusion et promotion du recueil par le biais du col-

loque traitant du développement durable (voir plan decommunication, projet no 9) et des parutions dans lejournal Perspectives Forêts de même que des activitésde transfert de connaissances ;

RÉSULTAT ATTENDU

Offrir aux propriétaires forestiers une meilleure connais-sance des PFNL et susciter un intérêt accru face à cesproduits.

COÛTS

Cueillette et compilation de l’information 4 000 $Rédaction 8 000 $Conception et impression 10 000 $

TOTAL 22 000 $

MONTAGE FINANCIER

SPFBSL 4 000 $CLD du Bas-saint-Laurent 8 000 $SADC du Bas-saint-Laurent 8 000 $SOMIVAL 2 000 $

TOTAL 22 000 $

PROJET Nº 19LA PRODUCTION AGROFORESTIÈRE

DES VÉGÉTAUX NON LIGNEUX :UNE AVENUE À DÉVELOPPER

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CONTEXTE

La forêt privée au Bas-Saint-Laurent compte quelque10 000 propriétaires. Si aucune mesure préventive n’est prise,elle risque d’être confrontée à un problème d’absence derelève. En effet, de plus en plus de propriétaires forestiersvieillissants, confrontés à une absence de relève dans leurfamille, se voient dans l’obligation de vendre leurs lots boisés àdes gens qu’ils connaissent peu ou pas du tout et avec qui ilsn’auront aucun contact. De plus, ces propriétaires ont déve-loppé une expérience comme producteur et aménagiste quine profite bien souvent à personne.

Or, il existe au Bas-Saint-Laurent une ressource et un capitalhumain vers qui les propriétaires forestiers pourraient se tour-ner davantage : les jeunes propriétaires forestiers ou ceux quiaspirent à le devenir. Bien souvent, ils sont nés dans les com-munautés rurales, ont été en contact avec le milieu forestier,et souhaitent vivre l’expérience de développer une forêt. Parleur jeune âge et leur désir de demeurer dans la région, ilsreprésentent pour la forêt privée une des garanties que lesinvestissements faits en aménagement, à la fois par le proprié-taire, le gouvernement et l’industrie, seront protégés etdéveloppés.

Deux ressources humaines des plus précieuses ont doncintérêt à mieux se connaître : les propriétaires forestiers d’ex-périence et les jeunes propriétaires ou intéressés à le devenir.

Plus que jamais, il faut créer les conditions favorables qui fe-ront en sorte que les expériences et connaissances acquises parles producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent soient trans-mises à des jeunes.

PROMOTEUR

Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent.

PARTENAIRE

La CRÉ.

OBJECTIFS

• Soutenir la démarche de jeunes qui souhaitent accéder àla propriété forestière.

• Sensibiliser les propriétaires qui n’ont pas de relève auxpossibilités de transmettre leur forêt à des jeunessoucieux de l’aménagement forestier durable.

• Permettre à des propriétaires de partager et de trans-mettre à des jeunes leur expérience de producteurforestier.

DESCRIPTION DU PROJET

Le réseau comportera trois volets à l’intérieur desquels lesadhérents iront chercher, au besoin, l’information et les outilsnécessaires pour mener leur projet, soit celui de devenir pro-ducteur forestier, s’il s’agit d’un jeune, soit celui de transmettreune forêt à des gens intéressés, s’il s’agit d’un propriétaireforestier. Le réseau sera développé avec l’aide d’un comitéaviseur formé de propriétaires forestiers (incluant des jeunes).Il évoluera ainsi selon les besoins et à l’image de la forêt privée.Le projet prévoit également une stratégie de diffusion desrésultats auprès de l’ensemble des propriétaires, notammentpar le biais du journal Perspectives Forêts du SPFBSL.

PROJET Nº 20LA MISE EN PLACE D’UN RÉSEAU

FAISANT LE PONT ENTRE LESGÉNÉRATIONS

LES RESSOURCES HUMAINES QUIVONT CONSTITUER LE RESEAU

• Création d’une banque de jeunes quisouhaitent vivre de la forêt.

• Création d’une banque de proprié-taires forestiers d’expérience,intéressés à partager leur expertiseet/ou qui recherchent une relève.

• Mise en place d’un système deréseautage (ex. : échange entre relèvepotentielle et producteurs intéressésà vendre leur forêt à des jeunes)

LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT

• Formation au besoin (ex. : techniquede travail en forêt, fiscalité, transfertde lot boisés, etc.).

• Outils de référence pour les adhérents(ex. : modèle de bail si un producteurveut louer un lot à un jeune avecoption d’achat).

• Compagnonnage chez les jeunes danscertaines démarches (ex. : accompa-gnement à la Financière agricole pourconnaître les programmes de finance-ment).

LE MENTORAT

• Démarche de définition du mentoratet d’un programme de mentoratadapté à la forêt privée.

• Session de formation pour les mentors(propriétaires forestiers).

• Formation de duo (mentors/mentorés).

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RÉSULTATS ATTENDUS

• Le développement d’une expertise en forêt privée.

• Un réseau de contacts efficace, profitable aux proprié-taires et aux jeunes.

• Un meilleur dynamisme en forêt privée.

• Le développement d’un sentiment d’appartenance chezles jeunes et d’un sentiment de continuité chez les pro-priétaires.

COÛTS

Coordination (1 année-personne sur 3 ans) 42 000 $Mesures d’accompagnement (outils) 5 000 $Promotion du réseau 2 500 $Comité de travail 3 000 $

TOTAL 52 500 $

MONTAGE FINANCIER

Partenaires 2005 2006 2007SPFBSL 1 200 $ 2 250 $ 2 050 $CRÉ 14 000 $ 16 500 $ 16 500 $

TOTAL 15 200 $ 18 750 $ 18 550 $

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LA F O R Ê T P R I V É E du Bas-Saint-Laurent est une source importantede création d’emplois, mais les

problématiques entourant cet aspect sont nom-breuses et elles sont bien connues : le travail enforêt est exigeant physiquement, il est peu valo-risant et valorisé, le niveau d’emploi est incertaind’une année à l’autre et les dates de début et defin d’emploi sont rarement connues à l’avance.En général, la qualité de vie au travail laisse à dé-sirer et les travailleurs assument des risques éle-vés même si la situation, sur le plan de la santé etde la sécurité au travail, s’est améliorée ces der-nières années. La rémunération au rendement etle fait que les travailleurs supportent une bonnepartie des dépenses liées à leur emploi (trans-port, essence, équipement, etc.) — dépenses qui

augmentent constamment—, contribuent certai-nement au désintéressement des jeunes enversl’emploi forestier et à l’absence de relève. Pen-dant ce temps, l’âge moyen des travailleurs necesse d’augmenter. À cause de l’accent mis, cesdernières années, sur certains travaux, notam-ment l’éclaircie précommerciale et l’entre t i e nde plantations, il existe un surplus de débrous-sailleurs alors que la forêt privée connaît unepénurie d’abatteurs. Dans un contexte où il estsouhaitable de faire davantage certains travaux(éclaircie commerciale, coupe avec réserve desemenciers, etc.) pour aménager la forêt privée àson plein potentiel, cela pose un réel problème,même si la mécanisation de certaines opérationsest une option envisageable. En outre, les travail-leurs devront maîtriser certaines compétences

par la valorisation des emplois

CO N T E X T E

Le développement de la forêt privée

Romain Chénard, SAINT-ANACLET

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nouvelles dans l’optique où il se fera davantaged’aménagement à caractère faunique ou multi-ressource.

Parmi les autres éléments du contexte, il y ale fait qu’on assiste à des efforts pour obtenir uneamélioration négociée des conditions de travailvia la syndicalisation. D’autre part, la « dépen-dance » envers l’assurance-emploi n’est pas réel-lement souhaitable, même si c’est le propre desemplois saisonniers. Un des moyens de diminuercette dépendance est certainement d’accroître lapolyvalence des travailleurs et de les rendreaptes à répondre à la diversification des tâches.Tous ces éléments ont conduit les propriétaireset les organisations qui les représentent à s’inter-roger et à proposer des moyens de réformer oude revaloriser complètement l’emploi forestier.Ces moyens concernent, par exemple, la rému-nération, la stabilisation du revenu annuel, leprolongement de la période d’emploi, l’acquisi-tion des compétences, l’organisation du travail etla responsabilisation des employeurs par rapportà la nécessité d’implanter un nouvel emploi fo-restier de qualité, plus valorisant, plus intéres-sant et moins exigeant.

Quant au personnel technique et profession-nel, en dehors des difficultés qu’il y a à harmoni-ser les champs d’intervention de chacun, il fautnoter que les tâches de ces employés deviennentde plus en plus complexes et que les exigencessur le plan des compétences augmentent sanscesse. Le constat est le suivant : le personneltechnique a de moins en moins de temps à con-sacrer à l’encadrement des propriétaires et àl’amélioration de leurs pratiques sylvicoles.D’autre part, les maisons d’enseignement con-naissent une baisse marquée des inscriptions parsuite de l’image négative du secteur forestier engénéral, mais aussi du secteur de la forêt privée,mal connu du public et où les conditions d’em-ploi ne sont pas suffisamment attrayantes. Dansce contexte, les propriétaires proposent de tra-vailler à la réorganisation des services techniqueset de faire en sorte que l’accompagnement depropriétaires et leur formation soient davantagepris en compte.

Langis Rodrique, SAINT-NARCISSE

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CONTEXTE

La problématique de l’emploi forestier au Bas-Saint-Laurentest complexe, à tel point qu’il y a maintenant nécessité de redé-finir en profondeur l’emploi forestier et de le resituer dans unevision à moyen et long terme.

Cette problématique de l’emploi forestier au Bas-Saint-Laurent se résume comme suit :

• un équilibre de main-d’œuvre fragile :bien que le niveau d’emploi actuel ne soit pas assuré, levieillissement des travailleurs et l’absence de relèverisquent de créer une rareté de travailleurs, surtout desabatteurs, alors qu’un surplus de débroussailleurs estenvisageable et que de nouvelles compétences serontaussi nécessaires ;

• une faible qualité de vie au travail :des exigences physiques élevées, une rémunération àforfait accentuant le risque pour le travailleur, une faibleparticipation du travailleur aux décisions et une imagenégative du secteur forestier dans son ensemble, d’où ledésintéressement des jeunes envers l’emploi forestier ;

• la syndicalisation accentue la problématique en créantun nouveau rapport de force entre travailleurs etemployeurs par une pression sur l’amélioration deconditions de travail négociées, le tout se situant dansun contexte d’enveloppe budgétaire fermée ;

• les exigences de l’assurance-emploi ajoutent à la néces-sité d’allonger la saison de travail pour stabiliser lerevenu annuel constitué de salaires et de prestationsd’assurance-emploi.

PROMOTEUR

La Fédération des organismes de gestion en commun duBas-Saint-Laurent.

PARTENAIRES

• Association coopérative forestière régionale du Bas-Saint-Laurent.

• Agence de mise en valeur des forêts privées du Bas-Saint-Laurent.

• Ministère des Ressources naturelles, de la Faune et desParcs du Québec.

• Conférence régionale des éluEs du Bas-Saint-Laurent.• Emploi-Québec.• Ressources humaines et développement des compé-

tences Canada.• Développement économique Canada.• Commission de la santé et de la sécurité au travail du

Québec.

OBJECTIFS

• Stabiliser l’emploi et le revenu de travail sur 25-30semaines/année et cela, d’année en année.

• Consolider des emplois forestiers de qualité.• Réduire la dépendance à l’assurance-emploi et le

recours au travail au noir.

DESCRIPTION DU PROJET

La redéfinition de l’emploi forestier au Bas-Saint-Laurentpasse par l’implantation progressive d’un nouvel emploi fores-tier de qualité revu selon les trois composantes déterminantesde la qualité d’un emploi, soit :

• le contenu des tâches accompagné de son essentielpréalable, le développement des compétences :- développement de la polyvalence des travailleurs,

identification des nouvelles tâches selon les nouvellestendances des travaux, identification des besoins deformation et diffusion de la formation requise.

• les conditions de travail :- réduction des exigences physiques du travail et amé-

lioration de la condition physique des travailleurs parun entraînement adéquat ;

- nouvelles formules de rémunération : rémunérationmixte formée d’un salaire de base et de primes aurendement ou à la qualité, avantages sociaux, etc.

• l’organisation du travail :- équipes semi-autonomes de travail ;- arrimage entre travail manuel et travail mécanisé à

intégrer dans une stratégie d’implantation progressivede la mécanisation.

Cette démarche de changement en profondeur de l’emploiforestier est mise de l’avant par les employeurs forestiers et sol-licite la participation de leurs travailleurs pour son implantationde même que le support des organismes régionaux voués audéveloppement régional, au développement de l’emploi et à lamise en valeur des forêts.

RÉSULTATS ATTENDUS

• une durée de travail assurant un revenu annuel constantet stable ;

• un niveau de rémunération concurrentiel et incitatif,basé sur le partage du risque ;

• des compétences accrues de la main-d’œuvre ;• une organisation du travail plus efficace, plus participa-

tive ;• un contenu de l’emploi forestier plus valorisant, moins

exigeant physiquement ;• une relève disponible, intéressée et compétente.

DURÉE

Trois ans pour l’implantation du nouvel emploi forestier etpour l’atteinte des résultats attendus à court terme.Cinq ans pour l’atteinte des objectifs généraux.

PROJET Nº 21LA REDÉFINITION DE L’EMPLOI

FORESTIER AU BAS-SAINT-LAURENT

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PARTENAIRES FINANCIERS

CRÉ CSST EQ RHDCC/DEC EMPLOYEURS TOTAL100 % 100 % 100 %

1. LE CONTENU DES TÂCHES ETLE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES1.1 POUR L’ABATTAGE : frais de formation,déplacements des travailleurs, soutien durevenu parrains + travailleurs 457 400 $ 128 800 $ 586 200 $

1.2, 1.3, 1.4 Pour l’identification de nouvellestâches, l’organisation du travail et le dévelop-pement des compétences : honoraires, identificationbesoins de formation, formation et déplacementstravailleurs et contremaîtres 20 000 $ 44 885 $ 64 885 $

2. LES CONDITIONS PHYSIQUES DE TRAVAILÉtalement au BSL : formation intervenants, guidealimentaire, évaluations, entraînement supervisé 48 024 $ 32 000 $ 36 000 $ 116 024 $

3. LA RÉMUNÉRATION : honoraires, formationet déplacements contremaîtres, validation d’unmodèle de rémunération mixte :10 % masse salariale 1 entreprise 8 060 $ 200 000 $ 208 060 $

4. LA GESTION DE LA DÉMARCHE :La coordination de la démarche : salaires,honoraires, fonctionnement, comités 83 850 $ 10 000 $ 93 850 $

TOTAL 68 024 $ 32 000 $ 510 345 $ 283 850 $ 174 800 $ 1 069 019 $

2005

PARTENAIRES FINANCIERS

CRÉ EQ RHDCC/DEC EMPLOYEURS TOTAL100 % 100 % 100 %

1. LE CONTENU DES TÂCHES ET LEDÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES1.1 POUR L’ABATTAGE : frais de formation,déplacements des travailleurs, soutien durevenu parrains + travailleurs 438 250 $ 128 800 $ 567 050 $

1.2, 1.3, 1.4 Pour l’identification de nouvellestâches, l’organisation du travail et le dévelop-pement des compétences : honoraires, identificationbesoins de formation, formation et déplacementstravailleurs et contremaîtres 44 885 $ 44 885 $

2. LES CONDITIONS PHYSIQUES DE TRAVAILÉtalement au BSL : formation intervenants, guidealimentaire, évaluations, entraînement supervisé 36 018 $ 48 006 $ 84 024 $

3. LA GESTION DE LA DÉMARCHELa coordination de la démarche : salaires,honoraires, fonctionnement, comités 85 850 $ 10 000 $ 95 850 $

TOTAL 36 018 $ 483 135 $ 85 850 $ 186 806 $ 791 809 $

2006

COÛTS ET PARTENAIRES FINANCIERS

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PARTENAIRES FINANCIERS

CRÉ EQ RHDCC/DEC EMPLOYEURS TOTAL100 % 100 % 100 %

1. LE CONTENU DES TÂCHES ET LEDÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES1.1 POUR L’ABATTAGE : frais de formation,déplacements des travailleurs, soutien durevenu parrains + travailleurs 410 450 $ 128 800 $ 539 250 $

1.2, 1.3, 1.4 Pour l’identification de nouvellestâches, l’organisation du travail et le dévelop-pement des compétences : honoraires, identificationbesoins de formation, formation et déplacementstravailleurs et contremaîtres 39 375 $ 39 375 $

2. LES CONDITIONS PHYSIQUES DE TRAVAILÉtalement au BSL : formation intervenants, guidealimentaire, évaluations, entraînement supervisé 24 012 $ 60 012 $ 84 024 $

3. LA GESTION DE LA DÉMARCHE3.1 Les indicateurs de résultats : enquête 8 251 $ 8 251 $

3.2 La coordination de la démarche : salaires,honoraires, fonctionnement, comités 89 850 $ 10 000 $ 99 850 $

TOTAL 32 263 $ 449 825 $ 89 850 $ 198 812 $ 770 750 $

2007COÛTS ET PARTENAIRES FINANCIERS

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CONTEXTE

Le cadre dans lequel se déroule la livraison des programmesd’aménagement forestier a considérablement changé au coursdes dernières années. La société qui exige une protection etune meilleure utilisation de toutes les ressources forestières,les lois et règlements en vigueur, le plan de protection et demise en valeur (PPMV) sont quelques-uns des facteurs illus-trant ce constat.

La tâche du personnel technique s’est complexifiée pourencadrer les pratiques sylvicoles des propriétaires. Pour ré-pondre à diverses exigences, le personnel technique doit tra-vailler sous pression et les attentes envers lui sont élevées. Larelation entre le propriétaire et son conseiller forestier est l’undes éléments clés du programme d’aménagement forestier. Or,il faut du temps pour établir un lien de confiance, d’où l’impor-tance de disposer des ressources adéquates. À cet égard, ondéplore souvent le manque de temps lié à la nécessité derentabiliser les opérations, ce qui laisse peu de place pour letransfert de connaissances auprès des propriétaires. Ce manquede temps constituerait également un frein au perfectionnementprofessionnel et restreindrait les contacts professionnels néces-saires pour améliorer les compétences. Ces éléments entraînentun sentiment de dévalorisation auprès des professionnels dela forêt.

Par ailleurs, on observe, depuis quelques années, une baissemarquée des inscriptions dans les maisons d’enseignement quioffrent les programmes techniques et professionnels. Ce phé-nomène s’explique en grande partie par les conditions actuellesdu marché de l’emploi qui sont difficiles, par une fausse per-ception du travail en forêt ainsi que par une mauvaise pressedu secteur forestier en général.

PROMOTEUR

La Fédération des organismes de gestion en commundu Bas-Saint-Laurent.

PARTENAIRES

• Agence régionale de mise en valeur des forêts privéesdu Bas-Saint-Laurent.

• Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent.

• Agents livreurs indépendants.• Maisons d’enseignement (centres de formation profes-

sionnelle et Cégep de Rimouski).

OBJECTIFS

• Optimiser les services techniques et professionnelsofferts aux propriétaires.

• Assurer des emplois de qualité.• Susciter une relève intéressée et compétente.

DESCRIPTION DU PROJET, DURÉE

La première étape du projet consiste à analyser toutes lestâches réalisées par le personnel technique dans le cadre de lalivraison du programme d’aménagement. Il s’agira, par la suite,d’identifier et d’offrir de façon facultative les actes jugés nonessentiels afin d’alléger le contenu de la tâche. Les résultats decet exercice serviront à dégager la marge de manœuvre néces-saire pour augmenter le temps consacré à la livraison de con-seils techniques auprès des propriétaires.

Le projet vise également la mise sur pied d’un réseaud’échanges et de transfert de connaissances à l’intérieur dumilieu forestier régional afin de faire bénéficier, voire optimiserle développement des compétences du personnel technique.

Pour répondre à l’objectif de susciter une relève intéressée etcompétente, il s’agit non seulement d’améliorer les conditionsactuelles, mais également de mieux faire connaître la nature dutravail du technicien forestier. En premier lieu, il s’agira d’offrirà des jeunes étudiants de secondaire V la possibilité d’accompa-gner des techniciens forestiers dans leur travail quotidien. Ilsauront alors une idée plus précise au moment de faire un choixde carrière. Pour ceux qui sont inscrits au programme de tech-nique forestière, des stages en entreprises sous forme de com-pagnonnage avec un technicien forestier d’expérience leurpermettront de réaliser des tâches techniques.

RÉSULTATS ATTENDUS

• Une plus grande efficience de la livraison du servicetechnique aux propriétaires.

• Une amélioration des pratiques sylvicoles des proprié-taires.

• Un contenu d’emploi plus valorisant pour le personneltechnique.

• Une augmentation du taux de rétention dans les pro-grammes.

COÛTS

Il est difficile d’évaluer les coûts car il faut faire, au préalable,un exercice d’analyse des tâches réalisées dans le cadre de lalivraison du programme.

MONTAGE FINANCIER

Un partenariat régional.

PROJET Nº 22LA REDÉFINITION DU CADRE

D’INTERVENTION DU PERSONNELTECHNIQUE ET PROFESSIONNEL

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CO N T E X T E

LE PROJET RÉGIONAL permettra d’as-seoir le développement de la forêtprivée sur des bases solides en amé-

liorant plusieurs des aspects de sa gestion et desa mise en valeur. Cependant, les propriétairesforestiers du Bas-Saint-Laurent sont désireux deboucler la boucle et ils sont conscients qu’il leurmanquera un élément important s’ils ne parvien-nent pas à tirer un meilleur parti de la ressource.C’est un fait connu que les marges de profit sontplus importantes à l’autre bout de la chaîne deproduction, c’est-à-dire lors de la transformationde la matière ligneuse.

Si beaucoup des municipalités rurales duBas-Saint-Laurent se sont développées autour dela transformation du bois et que la région est rela-tivement bien pourvue en usines de premièretransformation, on s’entend généralement pourdire qu’il faut accélérer le passage à une transfor-mation à valeur ajoutée. Les baisses anticipéesd’allocations provenant de la forêt publique don-nent d’ailleurs du poids à cette idée.

Les propriétaires forestiers du Bas-Saint-Laurent sont déjà impliqués dans la transforma-tion du tremble, par l’entremise des OGC et descoopératives, mais compte tenu de ce qui pré-cède, il est souhaitable qu’ils se donnent lesmoyens d’augmenter leur implication dans latransformation du bois, particulièrement dans untransformation à valeur ajoutée.

Le développementde la forêt privéepar une plus grandeimplication dans latransformation

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CONTEXTE

La région du Bas-Saint-Laurent est relativement bienpourvue en usines de première transformation. Les baissesanticipées des attributions de matière ligneuse en forêtpublique auront des conséquences sur la structure industriellebas-laurentienne et, par le fait même, sur l’économie deplusieurs communautés rurales. Cependant, nous constatonsque le potentiel de développement d’une industrie du bois àvaleur ajoutée est important.

PROMOTEUR

Le Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent.

PARTENAIRES

• Société d’investissement et de développementforestier inc (SIDFOR).

• Fédération des organismes de gestion en commundu Bas-Saint-Laurent.

• Fonds FTQ.• Fonds Desjardins.• CLD du Bas-Saint-Laurent.

OBJECTIFS

Les producteurs forestiers souhaitent s’impliquer dans latransformation, particulièrement lorsqu’il s’agit d’ajouter de lavaleur à la ressource forestière. Ils veulent également obtenirun meilleur retour sur la vente de leur produit.

Pour ce faire, le projet a comme objectif de regrouper, surune base volontaire. les producteurs pour constituer un fondsafin d’acquérir du capital-actions dans des entreprises de 2e et3e transformation, sans toutefois exclure la possibilité d’investirdans la 1re.

Bien que les producteurs forestiers seront en contrôle de cefonds (1 action = 1 vote avec une participation maximale de15 %), d’autres contributeurs pourront participer avec des pri-vilèges spécifiques.

La Société d’investissement et de développement forestierinc. (SIDFOR), une organisation appartenant à des produc-teurs forestiers, a indiqué qu’elle était favorable à l’implantationde ce fonds et a offert sa collaboration.

RÉSULTATS ATTENDUS

D’ici les 5 prochaines années, le fonds régional d’investisse-ment dans la transformation du bois devra avoir contribué à laréalisation de deux projets de 2e et/ou 3e transformation.

COÛTS

MONTAGE FINANCIER

• Société d’investissement et de développement forestier :frais juridiques.

• Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laure n t :contribution en biens et services pour la sollicitation.

• Fédération des organismes de gestion en commun duBas-Saint-Laurent : contribution en biens et servicespour la sollicitation.

• Fonds FTQ et Fonds Desjardins : ces entreprises serontinvitées à investir dans ce fonds.

• CLD du Bas-Saint-Laurent : mettre à contribution leurexpertise et leur structure d’accueil pour analyser desprojets de transformation pour fins d’étude par le Fondsrégional d’investissement dans la transformation du bois.

PROJET Nº 23LA MISE EN PLACE D’UN FONDSRÉGIONAL D’INVESTISSEMENT

ACTIVITÉS CONTRIBUTION

Mise à jour des règlements de 5 000 $SIDFOR inc. afin de répondre à lanouvelle forme d’actionnariat et desexigences de fonctionnement.

Mise en œuvre d’une campagnede souscription afin de recueillir SPFBSL : 5 000 $1 million $, laquelle sera supportéepar le Syndicat des producteurs FOGC : 5 000 $forestiers et la Fédération desOGC du Bas-Saint-Laurent

TOTAL 15 000 $

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DÉCLARATION COMMUNE

CONSIDÉRANT l’objectif de la CRÉ de faire de la région du Bas-Saint-Laurent« une référence mondiale en ce qui a trait à la protection et à l’utilisation desressources naturelles » ;

Considérant que les propriétaires de boisés ont travaillé ferme pour élaborerune vision capable d’orienter leurs actions et de baliser le développement de laforêt privée pour la prochaine décennie ;

Considérant qu’en adoptant cette vision, les propriétaires forestiers du BSL veu-lent faire en sorte d’assurer le développement durable et la gestion responsablede la forêt privée bas-laurentienne tout en maximisant sa contribution audéveloppement de la région sur les plans économique, social et culturel ;

CONSIDÉRANT que, parmi les projets nécessaires à la réalisation de cette vision,le premier vise en particulier à assurer la perennité de l’aménagement forestieren permettant la mise au point, en concertation, d’une stratégie de protectiondes investissements, tant publics que privés, qui sont faits en forêt privée ;

CONSIDÉRANT que les quatre volets du plan d’action couvrent toutes les dimen-sions du développement de la forêt privée, de sa connaissance à la transforma-tion des bois, en passant par l’emploi et le développement du potentiel ;

CONSIDÉRANT que ces projets exigent, pour être menés à terme, l’appui tangiblede tous les acteurs concernés ;

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CONSIDÉRANT que le tout forme un vaste projet régional indispensable audéveloppement de la région sur les plans économique et social ;

par la présente, les propriétaires de boisés privés du Bas-Saint-Laurentet leurs partenaires font la déclaration suivante :

Nous nous engageons conjointement à concrétiser la vision d’avenirde la forêt privée adoptée par les propriétaires forestiers bas-lau-rentiens et les engagements qu’elle comporte en travaillant, danstoute la mesure de nos moyens, à la mise en œuvre de cette vision.

En particulier, nous nous engageons à mettre en place une stratégiede protection des investissements en forêt privée, car c’est une con-dition préalable à la réalisation du plan d’action de la vision d’avenirde la forêt privée du Bas-Saint-Laurent. Nous nous engageons éga-lement à ce que l’ensemble des projets mis de l’avant pour lesdix prochaines années profite, de manière prioritaire, non seule-ment aux propriétaires forestiers, mais également à toute la commu-nauté bas-laurentienne, puis à la société québécoise en général.

Fait à Rimouski, le 2 mars 2005,lors du Sommet régional sur la forêt privée.

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ANNEXE

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2008

?

-

-

-

-

-

76 000 $

76 000 $

13 680 115 $

1 120 350 $

625 100 $

13 500 $

76 161 $

824 814 $

3 000 $

-

-

-

-

16 343 040 $

-

?

-

-

-

16 419 040 $

PROJETS

1. La mise en place d’une stratégie de protectiondes investissements

VOLET 1 Le développement de la forêt privéepar une meilleure connaissance

2. Le partage en réseau de l’information forestière

3. Les relations entre les caractéristiques sociales,économiques et culturelles des propriétaires delots boisés du BSL et les caractéristiquesbiophysiques de leurs lots

4. Les bénéfices environnementaux qui émergentde la forêt privée

5. L’étude économique des divers scénariossylvicoles à l’échelle d’un peuplement

6. L’analyse de la chaîne de production des boisdestinés aux usines de transformation

7. L’impact des investissements publicsen forêt privée

8. Le suivi et l’évaluation des effets réelsdes interventions sylvicoles en forêt privée

9. La mise en œuvre d’un plan de communication

TOTAL PARTIEL

VOLET 2 Le développement de la forêt privéepar l’atteinte de son plein potentiel

10. L’optimisation de la productivité forestière

11. L’amélioration de la qualité des bois

12. La culture des essences à croissance rapide

13. La protection des potentiels forestierset des milieux sensibles

14. La conservation des milieux exceptionnels

15. La mise en valeur multiressource

16. Projet pilote pour définir des mesuresd’accompagnement à la conservation

17. L’étude des systèmes de traçabilité des boisen forêt privée

18. Les outils d’information sur la certificationdes pratiques forestières

19. La production agroforestière des végétauxnon ligneux : une avenue à développer

20. La création d’un réseau faisant le pontentre les générations

TOTAL PARTIEL

VOLET 3 Le développement de la forêt privéepar la valorisation des emplois

21. La redéfinition de l’emploi forestierau Bas-Saint-Laurent

22. La redéfinition du cadre d’interventiondu personnel technique et professionnel

TOTAL PARTIEL

VOLET 4 Le développement de la forêt privéepar une plus grande implication dansla transformation du bois

23. La mise en place d’un fonds d’investissementrégional

TOTAL PARTIEL

TOTAL

2005

48 000 $

299 538 $

17 500 $

19 000 $

40 000 $

58 000 $

87 000 $

-

72 200 $

641 238 $

3 444 645 $

-

25 650 $

6 000 $

25 000 $

178 500 $

3 000 $

16 500 $

10 000 $

22 000 $

15 200 $3 746 495 $

1 037 019 $

?

1 037 019 $

15 000 $

15 000 $

5 439 752 $

2006

?

317 113 $

-

30 440 $

-

-

81 500 $

47 250 $

165 300 $

641 603 $

6 945 455 $

489 825 $

137 000 $

15 000 $

96 027 $

900 139 $

3 000 $

19 500 $

20 000 $

-

18 750 $8 644 696 $

791 809 $

?

791 809 $

-

-

10 078 108 $

2007

?

-

-

22 940 $

-

-

10 000 $

76 000 $

110 800 $

219 740 $

11 113 200 $

798 840 $

353 375 $

15 000 $

116 317 $

989 911 $

3 000 $

-

-

-

18 550 $13 408 193 $

770 750 $

?

770 750 $

-

-

14 398 683 $

2009

?

-

-

-

-

-

76 000 $

76 000 $

16 905 055 $

1 247 400 $

903 530 $

13 500 $

68 161 $

821 978 $

3 000 $

-

-

-

-

19 962 624 $

-

?

-

-

-

20 038 624 $

TOTAL

48 000 $ et +

616 651 $

17 500 $

72 380 $

40 000 $

58 000 $

178 500 $

275 250 $

348 300 $

1 654 581 $

52 088 470 $

3 656 415 $

2 044 655 $

63 000 $

381 666 $

3 715 342 $

15 000 $

36 000 $

30 000 $

22 000 $

52 500 $62 105 048 $

2 599 578 $

?

2 599 578 $

15 000 $

15 000 $

66 374 207 $

TABLEAU SYNTHÈSE DES PROJETS, PAR VOLET, PAR ANNÉE