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Couverts végétaux Et si vous passiez au vert ? Bimensuel 2,50 e www.avenir-aquitain.com N°985 21 juillet 2017 États généraux de l’alimentation Lancement le 20 juillet : revenu des producteurs, répartition des marges, nouvelles attentes : les chantiers sont ouverts. Consommation Les nouvelles tendances GEG L’abattoir est lancé CIVB Coup de froid budgétaire p. 5 p. 13 p. 6 La pratique des engrais verts permet d’améliorer la qualité des sols et de préserver la biodiversité tout en réduisant la concurrence entre vigne et couvert herbacé. Un bon moyen de limiter le recours aux herbicides. Un dossier complet pour bien préparer la prochaine campagne. DOSSIER : pages 10 à 12 p. 4

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Couverts végétauxEt si vous passiez au vert ?

Bimensuel 2,50 e www.avenir-aquitain.com N°985 21 juillet 2017

États généraux de l’alimentation

Lancement le 20 juillet : revenu des producteurs, répartition des marges, nouvelles attentes : les chantiers sont ouverts.

ConsommationLes nouvelles tendances

GEGL’abattoir est lancé

CIVBCoup de froid budgétaire

p. 5 p. 13p. 6

La pratique des engrais verts permet d’améliorer la qualité des sols et de préserver la biodiversité tout en réduisant la concurrence entre vigne et couvert herbacé. Un bon moyen de limiter le recours aux herbicides. Un dossier complet pour bien préparer la prochaine campagne.

DOSSIER : pages 10 à 12

p. 4

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02 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Agenda

> DU 3 AU 5 AOÛT Fest’arts met en scène la ville, et les rues de Libourne se muent durant 3 jours en un espace scénique ouvert à l’originalité, à la créati-vité. La programmation du festival aura encore à coeur cette année d’interroger l’espace public, d’en faire un espace de rencontres, de le réinventer, de le bouscu-ler... Théâtre, cirque, danse mais aussi musique et arts plastiques, grande déambu-lation ou entresort intimiste, Fest’arts accueille les arts de la rue sous toutes leurs formes

festarts.com

> 6 AOÛT Sainte-Foy en fête ! La Fête de la Rivière revient pour une 3ème édition et s’associe pour l’occasion à l’appel-lation Sainte-Foy Côtes de Bordeaux ! Les visiteurs pourront venir découvrir le territoire de Sainte-Foy-La-Grande ainsi que les vins de l’appellation autour d’un programme d’acti-vités complet. L’occasion aussi pour l’appellation de fêter sa récente adhé-sion à l’Union des Côtes de Bordeaux.

> 13 AOÛT Marché à la ferme au château Champion à Saint-Emilion avec le réseau Bienvenue à la ferme. Occasion de participer au concours de cuisiniers amateurs «le Chef à la ferme» en présence du chef Christian Milesi. Une expé-rience à ne pas manquer.

05 57 74 43 98

> JUSQU’AU 31 AOÛT Les Festibalades conti-nuent tous les jeudis soirs jusqu’au 31 août avec un accueil dans un château en Blaye Côtes de Bordeaux. Au programme : balade au cœur des vignes avec des animations ludiques pour toute la famille, suivie d’une visite de l’exploitation et d’une dégustation ; le tout ponctué par un dîner cham-pêtre et convivial (25 €/personne et 8 € pour les enfants de 5-12 ans).Quelques dates : 3 août au Clos de Castets, 10 août au château Nodot, 17 août au château les Chaumes et le 24 août au château Haut Bourcier.Information et réservations

à l’OT de Blaye : 05 57 42 12 09

boutique.vin-blaye.com

Sorties

Et aussi

Dernière collecte EVPP à ne pas manquer La dernière collecte de l’année pour les Emballages Vides de Produits Phytosanitaires se déroulera du 4 au 8 septembre.Tous les exploitants agricoles, paysagistes et collectivités sont concernés. Ils sont invités à porter leurs emballages gratui-tement, dans l’un des 60 sites du département participant à l’opération. Tout le monde est concerné. Cette collecte est organisée par la Chambre d’agriculture de la Gironde, ADIVALOR et l’ensemble des distributeurs du département.

Contact : Chambre d’agriculture de la GirondeTél. 05 56 35 00 00

dechets-gironde.fr / gironde.chambagri.fr.

Formation sur le droit du travailLa FDSEA organise chaque mois une session de formation sur le droit du travail dans l’exploitation agricole sur une jour-née. La prochaine session ouverte à l’inscription est fixée au mardi 19 septembre 2017 de 9h à 17h dans les locaux de la FDSEA à Bordeaux (17 cours Xavier Arnozan). Le programme abordera les thèmes suivants : les préalables à l’embauche (DPAE, visites médicales, embauche des mineurs, travailleurs étrangers, handicapés, mutuelle), les contrats (CDD motifs, CDI), le temps de travail (temps plein, temps partiel intermit-tent), la gestion des congés et absences, les procédures et indemnités de licenciement et la présentation du contentieux prud’homal. La formation est financée intégralement par le FAFSEA pour les salariés et représentera un coût de 25 € pour les exploitants agricoles relevant de VIVEA.

Si vous êtes intéressé, réservez votre place en contactant Mme Conte Lallet : 05 56 00 73 67 ou

par email : [email protected]

NUIT DU TERROIR À BOURGPour la 6ème année consécu-tive, l’association des jeunes vignerons de Bourg propose sa Nuit du Terroir. Rendez-vous le samedi 5 août à partir de 17h. Dégustations de produits locaux associées aux vins des Côtes de Bourg, concerts pop rock (Les Gestibules, le groupe MO et Les Old Boys) : voici les ingrédients qui font le succès de la Nuit du Terroir et lui ont conféré sa réputation festive et épicurienne.

Cet te nouve l le éd i t ion espère encore confirmer le large succès de 2016, qui avait accueilli plus de 3 000 personnes. Car ce sont chaque année près de 60 à 70 bénévoles qui œuvrent à l’événement, de sa mise en place à son animation le soir même sur les 2,5 hectares de terrain du Parc de l’Es-conge. C’est sont 35 Jeunes Agriculteurs qui, toute l’an-née, se chargent d’organiser l’événement en amont pour en faire une soirée réussie,

«avec pour ambition d’entre-tenir le lien avec le public et le terroir, à une période estivale où les manifestations dans le vignoble se font plutôt rares», souligne Didier Gontier, direc-teur du syndicat des Côtes de Bourg.Une fête qui voit éclore grâce à elle chaque année le déve-loppement touristique du terri-toire : «de nombreux gîtes et maisons d’hôtes ont ouvert leurs portes grâce à la mani-festation, et se proposent d’accueillir les visiteurs durant la Nuit du Terroir. Souvent, ce sont des produc-teurs ou des viticulteurs de la région, qui participent également à l’organisation de l’événement», indique Pierre Pauvif, jeune vigneron du Château Vieux Plantier. Un camping est également mis à disposition à proximité, accessible notamment grâce à un petit train, prestataire local, qui propose de faire navette jusqu’au camping en sus d’une balade au travers de Bourg.

Les rendez-vous gourmands de l’été

L’été rime avec MPP ! Les Marchés des Producteurs de Pays, marque nationale 100 % circuits courts et portée par les Chambres d’agriculture fédèrent 2 400 producteurs fermiers, 40 départements et proposent 2 300 marchés sur plus de 400 sites diffé-rents. En Gironde cette saison, plus de 80 producteurs parti-cipent à la cinquantaine de marchés qui se déroulent dans 20 communes. La saison a débuté à Parempuyre le 29 avril dernier et se terminera les 22

et 23 septembre à Bordeaux, dans le cadre de la manifesta-tion Agora, la biennale d’archi-tecture, de l’urbanisme et du design. Une première pour le réseau girondin, d’être accueilli sur un événement ayant pour thématique les paysages métropolitains !

À chacun son marché !Audenge : 26 juillet (place de l’église) et 15 août (sur le Port) ;Ste-Foy-la-Grande : 27 juillet, 3, 10, 17, 24, 31 août (Terrasse F. Mitterrand) ;

RENCONTRES La saison des Marchés des Producteurs de Pays bat son plein sur le département.

Saint-Macaire : 28 juillet et 11 août (place du Mercadiou) ;Saint-Sauveur Médoc : 29 juillet (place de la mairie) ;Saint-Emilion : 1er, 8, 16, 22 août (parc Gadet) ;Cadillac : 4 août (bord de Garonne) ; Hourtin : 6 et 20 août et 2 septembre (place de l’église) ; Salles : 8 août (Place du Champs de Foire) ;Arès : 17 et 24 août (place Weiss) ;Verdelais : 18 août (le long des allées) ;Biganos : 8 septembre (parc Lecoq) ;Ludon-Médoc : 9 septembre (place de l’église).

Qualité, proximité, convivialitéLes producteurs qui adhérent aux Marchés des Producteurs de Pays s’engagent dans une

démarche de qualité et de proximité, 100 % circuits courts. L’animation du réseau est portée par le relais Agriculture et Tourisme de la Chambre d’agriculture, et bénéficie du soutien du Conseil départemen-tal de la Gironde. En participant à ces marchés, les producteurs jouent la carte de la vente directe en valorisant leurs produits au travers d’assiettes de dégustation. Une occasion de rentrer en contact facilement avec les visiteurs (habitants de la commune d’accueil et du territoire, vacanciers..), présen-ter l’exploitation et les modes de production, et faire découvrir les produits. Mais la réussite des MPP repose aussi sur les moments de convivialité ainsi (re)créés, en musique, où tout le monde se retrouve autour de grandes tablées mettant à l’honneur les produits locaux.

ContactAmélie Frias - Service Promotion-Agritourisme Chambre d’agriculture de la Gironde - Tél. 05 56 79 64 15 marches-producteurs.com/gironde

Le marché de Saint-Macaire est un des sites les plus fréquentés.

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> QUESTIONS À… Phil Hogan, Commissaire européen à l’agriculture et au développement rural

ENTRETIEN Le Commissaire européen à l’agriculture, l’irlandais Phil Hogan, était de passage à Bordeaux les 5 et 6 juillet à l’occasion du premier congrès de la Viticulture française. Il a répondu à nos questions.Avenir Agricole et Viticole Aquitain : Quelle image de la Gironde aviez-vous avant de venir à Bordeaux ? Phil Hogan : Je dois avouer que je ne me rendais pas tout à fait compte à quel point l’agriculture est primordiale pour votre département mais également pour la Nouvelle-Aquitaine. C’est une région qui possède une forte tradi-tion agricole avec les vins de Bordeaux mais pas seulement. J’ai beaucoup apprécié mes rencontres avec les différents acteurs des filières agricoles et viticoles, ainsi que la visite de Bordeaux que je ne connais-sais pas.

AAVA : Comment mieux prendre en compte les intérêts des agriculteurs dans les politiques européennes ?P. H. : J’ai appris beaucoup de choses lors de mes dépla-cements sur le terrain notam-ment les points à corriger suite

à la dernière réforme de la PAC de 2013. Nous devons faire mieux pour insérer les agriculteurs dans la chaîne de valeur agro-alimentaire. Les grandes entreprises de la transformation et de la distri-bution occupent une place qui parfois peut être au détriment des agriculteurs. Il faut penser aux revenus des agriculteurs, et voir comment on peut les stabiliser et les améliorer. Nous devons étudier comment leur donner un nouveau rôle qui leur assurerait une stabilité et une visibilité pour l’avenir. Nous devons en tenir compte pour la prochaine réforme de la PAC.

AAVA : L’Union européenne et le Japon viennent d’annoncer un accord de principe sur la libéralisation des échanges. Pouvez-vous nous en dire plus ?

P. H. : Le Premier ministre japo-nais Shinzo Abe et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker ont

annoncé aujourd’hui [NDLR 6 juillet] un nouvel accord de libre commerce entre l’UE et le Japon. J’ai moi-même beau-coup travaillé sur le volet agri-cole. Il y a des aspects positifs pour l’agriculture et je pense que c’est le meilleur accord de libre commerce que nous ayons fait jusqu’à présent en matière agricole.

Il y aura de nouveaux débou-chés pour le bœuf, le porc, les produits laitiers et le vin aussi. Je pense que dans quelques années, nous pourrons tripler nos exportations vers le Japon. Il faut non seulement plus de quantité mais surtout une meil-leure qualité de nos expor-tations, et ce dans l’intérêt des agriculteurs afin de leur assurer un revenu décent. Par exemple, nous aurons un accès libre pour les vins européens et donc bordelais dans le cadre de cet accord, sans devoir payer des droits de douane. C’est un grand atout pour la viticulture française. Pour d’autres produits, nous

aurons des tarifs de douane réduits pour 65 000 tonnes de bœuf par an mais égale-ment pour le porc, les produits laitiers et autres. Je pense que cet accord sera bénéfique à l’agriculture française et européenne.

AAVA : La viticulture française bénéficie d’un régime de soutien européen particulier. Cela va-t-il continuer ?P. H. : Effectivement, nous allouons 280 millions d’eu-ros tous les ans au secteur viticole en France. C’est le Gouvernement français et les acteurs professionnels de la viti-culture qui décident eux-même de l’utilisation de ce fonds dans le cadre d’un programme national.

Je suis très impressionné par les résultats de ce programme et l’utilisation qui est faite de cette aide financière. Je pense qu’en dépit des pressions budgétaires, nous devrions poursuivre dans ce sens.

AAVA : Êtes-vous optimiste sur le montant du budget qui sera destiné à la prochaine PAC ?P. H. : Du fait que nous allons perdre 12 milliards d’euros par an suite au Brexit, il y aura forcement un impact important sur le budget agricole mais aussi sur d’autres budgets, sauf si les Etats-membres sont

prêts à combler les «lacunes financières».

J’ai bon espoir que la France et les autres pays membres reconnaîtront l’importance cruciale de maintenir le budget européen pour de nombreux programmes, y compris pour l’agriculture.

AAVA : Quel message allez-vous délivrer aux représentants de la viticulture, réunis en congrès ?P. H. : Avant tout, je tiens à les féliciter pour la qualité de leur production, et pour tous les emplois générés par le secteur de la viticulture. Je vais leur dire que nous ferons le maximum pour maintenir les programmes et notre soutien financier au niveau actuel. Je vais leur annoncer également les atouts du nouvel accord de libre commerce conclu entre l’UE et le Japon et tous les avantages que cela va leur apporter. Cet accord recon-naît le modèle européen des Indications Géographiques Protégées. Nous avons ainsi fixé un précédent pour les prochains accords commer-ciaux à venir avec la Chine et le Canada. Cela permettra de mieux protéger la qualité de nos produits, nos traditions, nos méthodes de production et notre patrimoine.

Propos recueillis parAlain Monget

03 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Panorama

“ Il faut penser aux revenus des agriculteurs, et voir comment on peut les

stabiliser et les améliorer. ”

La Chambre d’agriculture ouvre une antenne à Saint-Emilion.Le président Bernard Artigue entouré de plusieurs élus de la Chambre d’agriculture a inauguré le 20 juillet la nouvelle antenne de Saint-Emilion en présence du sénateur Gérard César et de Bernard Lauret, maire de Saint-Emilion. Cette nouvelle structure est située au 20 grand Pontet dans les locaux occupés précédemment pour les services des Douanes. Elle vient compléter le réseau des antennes de la compagnie consulaire agricole qui compte désormais 15 structures de proximité réparties sur tout le territoire girondin (Antenne-ADAR, Oenocentres, GPF).Les viticulteurs pourront trouver rassemblé en un même lieu l’ensemble des services de la Chambre d’agriculture : conseil d’entreprise, conseil viticole avec un point d’accueil «Terra Vitis» mais également du conseil œnologique avec des permanences assurées par l’Oenocentre de Soussac. Une équipe pluridisciplinaire de 8 conseillers sera présente. «Ce projet s’inscrit dans la stratégie de dévelop-pement de la Chambre d’agriculture. Nous devons de plus en plus nous positionner comme une entreprise de développement au service des agriculteurs et plus particulièrement ici sur le secteur de Saint-Emilion des viticulteurs» a insisté le président de la Chambre Bernard Artigue.

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«Nous devons mieux intégrer les agriculteurs dans la chaîne de valeur agroalimentaire»

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États généraux : redonner un élan à l’agriculture française#EGALIM Tout le monde était au rendez-vous de la journée de lancement des États généraux de l’alimentation, le 20 juillet avec un consensus sur le diagnostic présenté mais des divergences sur la méthode à adopter. Les États généraux de l’ali-mentation ont débuté avec une déception : Emmanuel Macron n’est pas venu clôturer les travaux, étant en dépla-cement sur la base militaire d’Istres. Édouard Philippe qui a introduit les États généraux, a précisé que le président de la République interviendrait en octobre, au moment des conclusions du premier chan-tier consacré à la «création et à la répartition de la valeur» et avant le démarrage du second chantier consacré à assurer une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous.Il n’était pas le seul à manquer à l’appel : absent le ministre de l’Économie et des finances, Bruno Le Maire comme la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Pour le jour de l’inau-guration des États généraux de l’alimentation, seuls deux bons élèves du gouvernement étaient présents : Nicolas Hulot et Stéphane Travert.

Ne pas se battre en ordre disperséDans son discours introductif, Édouard Philippe a rappelé les «défis» de ces États géné-raux : retrouver une «réparti-tion équitable de la valeur» mais aussi rétablir la confiance dans les produits agricoles français qui perdent des parts de marché à l’international. «Nous ne manquons pas de structures mais notre efficacité laisse à désirer, a-t-il expliqué. On ne peut pas continuer à se battre en ordre dispersé». Une confiance à rétablir aussi auprès des consommateurs. «La peur du manque n’existant plus, les peurs sur les produits

alimentaires se sont dépla-cées. Fondées ou non, il faut trouver les mots justes pour les affronter», a-t-il poursuivi. L’autre défi à relever est celui de la transition écologique, sur lequel Nicolas Hulot est revenu. «Ce n’est pas simple de modifier ses pratiques, mais le prix, le crédit et la valeur future des productions en dépendent», a-t-il souligné.Sans aucun doute, ce qui a été le plus martelé le 20 juil-let, c’est que les agriculteurs n’arrivent plus à vivre de leur métier. «On ne survit même pas avec 350 euros par mois», a insisté Bernard Lanne, le président de la Coordination rurale qui rappelle que le seuil de pauvreté est fixé à 850 euros par mois. «Si je ne devais retenir qu’un chiffre, ce serait celui du résultat net par actif qui a baissé de 21,9 % par rapport à 2015», a souligné Stéphane Travert, qui a rappelé «la succes-sion des crises, parfois conjonc-turelles, souvent structurelles», et évoqué les agriculteurs de sa

région Normandie qui souffrent. «Allons-nous continuer comme cela ?» Selon lui, depuis trop longtemps, on est dans la «confrontation» plutôt que dans le «compromis». C’est ainsi qu’en France, sur 100 euros dépensés dans l’alimenta-tion, seulement 6,20 euros reviennent au secteur agricole, contre 15,40 euros pour le commerce, 14,30 euros pour les services et 11,70 euros pour l’industrie agroalimen-taire, selon l’observatoire des prix et des marches, a rappelé Christine Avelin, directrice de FranceAgriMer. «Le plus inquié-tant est le fait que nous étions à 8,40 euros pour l’agriculture il y a deux ans, puis 7,60 euros l’an passé. La destruction de valeur est dramatique et pénalise les revenus des agriculteurs», a expliqué Christiane Lambert, présidente de la FNSEA. «La photo de l’agriculture française est encore belle, mais l’image se dégrade. Il faut nous ressai-sir», a-t-elle insisté.

«Il ne doit y avoir que des gagnants»«C’est dans ce contexte que nous lançons ces États géné-raux», a indiqué Stéphane Travert qui a insisté sur le lien étroit qui existe entre la santé économique des agri-culteurs et la vitalité des terri-toires ruraux. «Nous devrons travailler pour construire des compromis solides et acceptés. [...] Il ne doit y avoir que des gagnants» : les agriculteurs,

04 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Politique

mais aussi les territoires, l’in-dustrie et ses exportations, l’image de la France à l’inter-national «et tout simplement les consommateurs».Le ministre a rappelé les prin-cipaux objectifs de ces États généraux : relancer la création de valeur et en assurer l’équi-table répartition ; permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail par le paiement de prix justes ; accompagner la transformation des modèles de production afin de répondre davantage aux attentes et aux besoins des consomma-teurs ; promouvoir les choix de consommation privilégiant une alimentation saine, sûre et durable. Des objectifs très ambitieux, et très divers. Et la méthode avec les 14 ateliers, et la mise en service d’une «plateforme participative» pour lancer une consultation publique (egalimentation.gouv.fr). Celle-ci vise à «associer le citoyen et l’ensemble des parties prenantes au débat» et à alimenter les 14 ateliers tout au long des États généraux.

Et encore-

Plutôt que d’être dans la confrontation, le ministre de l’agriculture Stéphane Travert souhaite rechercher le compromis.

«Plus vert, c’est plus cher»Création ou répartition de la valeur, quelle est la priorité ? «Dans l’intitulé du chantier 1, je voudrais inverser les deux mots pour mettre en avant la répartition de la valeur en premier, car c’est bien là que le bât blesse», considère Claude Cochonneau, président de l’APCA. «Depuis des décennies, tous les gains de productivité sont entièrement captés par les autres acteurs de la filière et par les consommateurs». Pour Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, «il faut faire comprendre aux consommateurs que la qualité a un prix», et que, comme elle aime à le dire, «plus vert, c’est plus cher». C’est donc sur le prix au consommateur qu’il faut agir. C’est aussi la position de l’Association nationale des industriels de l’agroalimentaire (Ania). Céline Beliot, de Danone, a pointé du doigt la perte de marge des industriels et la perte de valeur dans les filières «alors que le consommateur est prêt à payer plus».

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Coup de froid sur le budgetFILIÈRE Dix semaines après les graves épisodes de gel, le CIVB a présenté ses nouvelles orientations : un budget 2018 revu à la baisse, des actions marketing réajustées mais des investissements pour la recherche maintenus. «Je reste persuadé que nous serons plus forts demain si nous arrivons à unir nos forces pour encore mieux travailler ensemble». C’est par ces mots que le président du CIVB Allan Sichel a ouvert l’assemblée générale de l’Interprofession bordelaise le 10 juillet en plaçant résolument son inter-vention et les dossiers abordés sous le thème de la cohé-sion et de l’unité. Le succès remporté par le congrès de la Viticulture française début juillet à Bordeaux, qui réunissait pour la première fois l’ensemble des familles viticoles natio-nales, en a été un bel exemple. En rassemblant près de 600 personnes, l’événement a permis de réfléchir à l’évolution de la viticulture en France et en Europe et d’anticiper la réforme de la PAC à l’horizon 2020. Mais après cette parenthèse réussie, la filière retrouve les réalités de l’après gel et toutes ses conséquences à venir.

20 % d’économiesPour le CIVB, l’heure est aux premières décisions budgé-taires et opérationnelles en prévision des effets écono-miques qui se feront lourde-ment ressentir en 2018 et 2019. «Il est encore difficile de faire une estimation précise

des volumes que nous produi-rons en 2017. Nous pensons que la perte de récolte sera significative mais il convient d’attendre la fin de l’année pour la déterminer avec exactitude» déclarait Allan Sichel en annon-çant dès à présent d’impor-tantes économies budgétaires, de l’ordre de 20 %. «Nous avons décidé de préserver les actions de long terme, en privilégiant notamment l’image des vins de Bordeaux sur les actions marketing et la recherche sur les actions techniques». Le marketing est bien le premier secteur impacté par ces coupes budgétaires à venir, même si la stratégie générale de l’Inter-profession n’est pas remise en question, ni les investissements en direction des 7 pays priori-taires sur lesquels vont être consacrés les moyens, comme

l’a présenté le directeur marke-ting du CIVB, François Jumeau.Le budget 2018 sera réajusté à 16,8 millions d’euros (- 3,15 millions par rapport à 2017) avec une économie de 18 % rien que sur la partie des fonds propres du CIVB. Les moyens alloués à la zone Europe seront en nette diminution (- 21 %) alors que les zones de crois-sance Amérique et Asie seront préservées. La communication digitale, les relations presse et la formation vont être privi-légiées au détriment de la promotion et de la publicité qui vont subir des baisses de l’ordre de 30 %. Une situation qui amène le CIVB à rechercher de nouveaux financements auprès de FranceAgriMer et de l’Union européenne. «Nous allons étudier les programmes cofinancés pour maximiser nos

actions. Il va falloir travailler davantage ensemble, recher-cher d’avantage de synergies pour ne pas perdre en efficacité et en poids sur les marchés» a précisé François Jumeau. Les nouvelles orientations budgé-taires seront confirmées défi-nitivement en décembre.

La recherche préservéeSur le terrain de l’avenir, le CIVB n’entend pas baisser la garde et maintient son soutien à la recherche. Allan Sichel a annoncé le lancement d’un nouveau plan Recherche & Développement qui va s’éche-lonner de 2017 à 2020. Il sera doté d’une enveloppe de 2,4 millions d’euros qui viennent s’ajouter aux fonds déjà enga-gés dans le plan de lutte contre le dépérissement du vignoble, soit une contribution globale

05 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Politique

aux efforts de recherche de plus de 3 millions d’euros. Ce plan est bâti autour de 3 axes : un vin de qualité, sain et produit dans des conditions acceptables par les citoyens, l’adaptation aux changements de tout ordre (climatique, pratiques, envi-ronnemental...) et la gestion des équilibres biologiques favorisant la biodiversité. Une vingtaine de nouveaux projets vont démarrer en 2017 avec les partenaires habituels (ISVV, INRA, IFV, Chambre d’agricul-ture) mais également avec l’arrivée de nouveaux comme le Muséum National d’Histoire Naturelle et le Conservatoire Botanique Nat ional Sud Atlantique. Cet appel à l’unité et à la mobi-lisation se retrouve également dans l’élaboration du futur plan stratégique «Bordeaux ambi-tions 2025». Une plateforme collaborative est accessible sur le site du CIVB pour permettre au plus grand nombre de parti-ciper aux débats et les premiers ateliers ont démarré les 17 et 18 juillet. Les délais sont serrés car ce nouvel outil pour la filière devrait être lancé sur le premier trimestre 2018.

Alain Monget

Le président du CIVB Allan Sichel a appelé l’ensemble de la filière à la cohésion et à l’unité.

MESURES Des précisions ont été apportées concernant la procédure calamités agricoles et le dégrèvement de la TFNB.

Gel d’avril 2017 : informations utiles

Suite au gel d’avril, le ministère de l’Agriculture a confirmé que la mortalité sur les complants de vigne serait éligible à la procédure calamités agri-coles au même titre que les parcelles de jeunes planta-tions. Les justificatifs doivent distinguer les complantations et les jeunes plantations. La note d’information complète et l’ensemble des modèles d’attestation sont disponibles sur le site Internet www.avenir-aquitain.com – rubrique technique.Les viticulteurs constatant des mortalités de jeunes planta-tions liées aux épisodes de gel doivent adresser le tableau de recensement des pertes au service Entreprises de la

Chambre d’agriculture de la Gironde ([email protected] - 05 56 79 64 14).

Dégrèvement de TFNBUne réunion avec l’adminis-tration fiscale s’est tenue le 11 juillet, en présence de la Chambre d’agriculture et du syndicalisme à vocation générale.Sur la base de la cartographie des dégâts occasionnés par le gel d’avril sur le vignoble giron-din établie par la Chambre d’agriculture, et en croisant les recensements des diverses sources, les taux de dégrève-ment automatique de la Taxe sur le Foncier Non Bâti pour les

parcelles classées en vigne, ont été arrêtés en fonction du taux de perte moyen estimé à l’échelle de la commune : - moins de 30 % de pertes =

0 % de dégrèvement (30 % de pertes est le seuil de déclen-chement du dégrèvement)

- de 30 à 50 % de pertes = 40 % de dégrèvement ;

- de 50 à 80 % de pertes = 65 % de dégrèvement ;

- plus de 80 % de pertes = 90 % de dégrèvement.

Le coût de ces dégrèvements est supporté par le budget de l’Etat. Il convient de noter que ce type de dégrèvement ne peut s’appliquer que sur la TFNB appelée l’année du sinistre, donc 2017. Pour 2018, seules les communes

pourront délibérer. Pour rappel : un propriétaire dont les parcelles ont un taux de pertes bien supé-rieur au taux moyen de sa commune peut toujours faire une demande individuelle en produisant sa déclaration de récolte 2017 et les 5 précé-dentes. Pour cette démarche individuelle, il est nécessaire de vous signaler auprès des services fiscaux de votre secteur avant récolte. Pour les productions autres que la viticulture, une demande indi-viduelle est toujours possible. Rappelons que le dégrève-ment doit bénéficier à l’exploi-tant victime du sinistre et doit donc être rétrocédé par les éventuels bailleurs.

L’administration fiscale adres-sera une note dans l’été afin de préciser les taux de dégrè-vement appliqués sur vigne à chaque commune ainsi que les modalités d’application et diverses autres informations. Attention ! Les avis de taxe foncière émis par l’administra-tion centrale sont déjà produits : les exploitants recevront, dans un premier temps, un avis de taxe à payer sans dégrève-ment. Les avis de dégrève-ment devraient être envoyés par la suite. Date limite de recouvrement : 15 octobre. Il conviendra de ne pas régler la TFNB avant d’avoir reçu ce second document...

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Le chantier de l’abattoir est lancéGEG Ouverture d’une nouvelle boucherie, démarrage des travaux du futur abattoir, le Groupement des Éleveurs Girondins renforce son positionnement «de la fourche à la fourchette» avec un objectif : maîtriser tous les maillons de la chaîne.L’assemblée générale du Groupement des Éleveurs Girondins (GEG) s’est dérou-lée le 7 juillet dernier à la Sauve-Majeure en présence de 80 adhérents. Ce secteur du Créonnais collait parfaitement à l’actualité du groupement avec l’ouverture 3 jours aupa-ravant de leur toute nouvelle boucherie sur Créon. Elle prend le relais de l’emblématique petite boucherie de Daignac qui a définitivement tiré le rideau le 1er juillet. «En février 2002, l’aventure de la vente directe organisée débutait pour le GEG. Ensuite, il y a eu Toulenne, Mérignac, Gaillan-Médoc et aujourd’hui nous voilà aussi chez nous à Créon ! » se félicitait Serge Chiappa le président du Groupement.

Un bilan 2016 positifDans un contexte général difficile pour l’ensemble des filières d’élevage (baisse de la consommation, pression des mouvements anti-viandes, maltraitance des animaux dans les abattoirs...), les respon-sables du GEG pouvaient avoir le sourire avec un chiffre d’affaires pour l’ensemble du groupe de 10,9 millions (en progression de 2 %) et un résultat une nouvelle fois excédentaire, fruit «d’une gestion rigoureuse». Pour autant, les sujets d’inquiétude ne manquent pas. Au niveau de

06 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Politique

élevage par les banques mais également par les collec-tivités territoriales avec une redéfinition des compétences imposées par la loi NOTRe, notamment sur le terrain des aides à l’investissement et au fonctionnement pour les éleveurs et leurs groupements.

L’abattoir opérationnel en mai 2018L’annonce était attendue ! Le dossier de l’abattoir entre dans sa phase opérationnelle après 10 ans de combat. «Les

Et aussi-

Une formation pour bien manipuler les bovins Le service Elevage de la Chambre d’agriculture organise à l’automne une formation concernant les manipulations quoti-diennes des bovins. Elle se déroulera le mardi 7 novembre 2017. Le métier d’éleveur passe quotidiennement par la manipulation d’animaux qui pèsent plusieurs centaines de kilos et qui ne coopèrent pas toujours comme on le voudrait !Combien de temps perdu et de stress dispensé (tant pour l’éleveur que pour les animaux) pour séparer une vache souf-frante ou prête à vêler d’un troupeau et l’isoler, pour embar-quer un lot de broutards ou un lot de vaches de boucherie, ou mener à bien une opération de prophylaxie ! Pour Vincent Dufour, formateur de l’Institut de l’élevage, «il est nécessaire de commencer par comprendre et savoir à quels instincts ou réflexes obéissent naturellement les bovins. Une fois que l’on a compris leurs façons de réagir, il devient alors très facile de prévenir et d’intervenir avec méthode et intelligence pour arriver au but recherché de manière simple, rapide et sécurisée». La formation qu’animera Vincent Dufour le 7 novembre mêlera travail en salle et démonstrations pratiques dans un élevage qui reste à déterminer. À noter qu’elle bénéficie d’une participation financière de VIVEA pour ses contributeurs.

Inscriptions auprès de Nathalie Mélédo du service Formation au 05 56 79 64 21.

Renseignements complémentaires : Michel Aimé, service Elevage de la Chambre d’agriculture : 06 09 21 43 66.

Un peu de temps consacré pour beaucoup de temps gagné par la suite !

Le président du GEG, Serge Chiappa et le directeur Philippe Nompeix ont présenté les bilans 2016 ainsi que les projets 2017 pour le GEG.

PUB UNION DES COOPERATIVES

La boucherie de l’Entre-deux-Mers de Créon s’inscrit dans le concept de magasin développé à Toulenne, Mérignac et Gaillan-Médoc. Le bâtiment occupe une surface de 275m2 et une vitrine de 16,5m de long en forme de «S» accueille les clients. Comme l’explique le directeur du GEG, «l’ambition de ce nouvel investis-sement d’un montant de 780 000 euros est de proposer à la clientèle de l’Entre-deux-Mers des viandes de proximité de très haute qualité dans une logique de commerce équitable permettant d’apporter de la valeur ajoutée aux producteurs et de pérenniser l’élevage sur notre territoire». Le Conseil régional Nouvelle-Aquitaine et le Conseil départemental ont soutenu la réalisation du projet. La boucherie est animée par une équipe de 6 personnes avec une ouverture du mardi au samedi.

Le temps d’une image

la filière bovine, la dégradation du marché et la chute régulière des prix continuent. «Hors de nos boucheries, il devient de plus en plus difficile de vendre un kilo de viande tellement les bouchers détaillants sont harcelés par les industriels de la filière fournissant des viandes à prix cassés» constatait le direc-teur Philippe Nompeix. Mais le GEG ne souhaite pas baisser les bras devant la grande distri-bution aujourd’hui incontour-nable. Preuve en est, la mise en œuvre d’une opération de communication insistant sur les atouts d’un partenariat avec le groupement girondin en terme d’image : proximité, élevage extensif, respect de l’environne-ment, bien-être animal...Inquiétude aussi pour la f i l ière ovine, malgré une très légère reprise de la

production d’agneaux légers (2 390 soit une hausse de 70 têtes) et les bons résultats de l’Agneau de Pauillac. Mais cette filière risque de manquer rapidement...d’éleveurs. Ils ne sont plus que 18 producteurs à ce jour avec une majorité de petits troupeaux. Pourtant, la filière apporte une belle valo-risation de l’agneau : 8 € par kg payé au producteur. Une campagne «l’Agneau de Pauillac recrute de futurs éleveurs» a été lancée avec le soutien du Conseil départemental. Mais sera-t’elle suffisante ? «Volonté collective, recherche de foncier et soutiens financiers seront indispensables pour relever le défi et installer en Gironde des élevages professionnels» a prévenu le directeur du GEG.Inquiétude enfin sur le soutien qui sera apporté aux dossiers

permis de construire validés, le plan de financement calé, les appels d’offres des entre-prises signés, les travaux vont pouvoir démarrer avant la fin de l’été sur le site de Bègles» a précisé le président Chiappa. «Ce sera un outil de développe-ment et il sera exemplaire tant sur le plan environnemental que sur le respect du bien-être animal». Cet abattoir de proxi-mité sera doté d’une salle de découpe gros et demi-gros, d’un drive et d’une salle spéci-fique pour la fabrication de steaks hachés, une première en Gironde. Les surfaces ont été revues à la hausse (1 700 m2) pour un budget prévisionnel de 4 millions d’euros et un objectif de tonnage minimal de 650 tonnes mais qui pourrait passer si nécessaire à 1 500 tonnes. L’ouverture est prévue pour avril-mai 2018. Rendez-vous est pris pour la prochaine assem-blée générale du GEG : ce sera le 6 juillet 2018 à Bègles, évidemment !

Alain Monget

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FONCIER La consolidation économique des exploitations et le remaniement parcellaire représentent plus de la moitié des surfaces attribuées en Gironde par la Safer Aquitaine Atlantique. Un partenaire précieux dans les transactions individuelles ou collectives. Témoignage.

07 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Technique

Sécurité, simplicité, efficacité

Serge Rizzetto est à la tête du Château le Frègne depuis 1989 sur la commune de Casteviel dans l’Entre-deux-Mers, à moins de 10 kilomètres de Sauveterre-de-Guyenne. Il est la quatrième génération à exploiter cette propriété viti-cole familiale de 19 ha en chai particulier, dont le vignoble est orienté pour la production de vins rouges à 90 %. Il a su au fil des années diversifier ses débouchés commerciaux : 40 % de vente au négoce, 30 % en CMD (convention de mise à disposition) et 30 % de vente bouteilles en direction d’une clientèle essentiellement particulière constituée au fil du temps par le bouche à oreille, avec également plusieurs commerces (campings, restau-rants) sur la côte. Mais il sait aujourd’hui qu’il n’y aura pas de cinquième génération pour assurer la continuité de l’exploi-tation car son épouse travaille à l’extérieur et aucune de ses 2 filles ne souhaite prendre la suite. Leur parcours profes-sionnel les a amenées à faire d’autres choix et à s’installer sur Bordeaux.

Optimiser son parcellaire«J’ai 56 ans, et désormais j’envi-sage ma sortie professionnelle» concède avec une pointe d’émo-tion Serge Rizzetto, une situa-tion qu’il entend bien préparer, sans précipitation, mais en tenant compte des opportu-nités pouvant se présenter à lui. Car son objectif est de redistribuer et de rationaliser l’organisation de ses parcelles afin d’avoir une surface foncière moins morcelée et plus cohé-rente, notamment regroupée autour du siège de l’exploita-tion. Viticulteur dans l’âme, il envisage quand il sera à la retraire, de conserver un îlot de vignes «pour m’occuper et conserver un lien avec le milieu viticole», et de se séparer de la maison familiale, des bâtiments d’exploitation, des installations de vinification et de stockage ainsi que de l’ensemble des vignes autour. Depuis deux ans, la Safer l’accompagne dans ses opérations de remaniement foncier comme en 2015, dans le cadre de la vente d’un îlot de 6 ha à un collègue viticulteur

dont les vignes étaient limi-trophes. Pour Serge Rizzetto, «les parcelles devenaient trop excentrées du siège de l’exploi-tation sur Castelviel».

L’atout du collectifEn novembre 2016, une fois les vendanges terminées, un de ses voisins lui annonce vouloir vendre ses 30 ha de vignes réparties sur trois communes, en insistant également sur son souhait de les céder à des viti-culteurs locaux. Serge Rizzetto est intéressé par des parcelles contiguës à son exploitation sur Castelviel et fait passer le message aux exploitants voisins en les invitant à se rapprocher de la Safer et d’Aurelien Tur, le conseiller foncier en charge du dossier. En février, la promesse de vente est signée.«Ce type d’opération foncière réunissant un vendeur et plusieurs acheteurs est de plus en plus fréquent dans le Bordelais et tout particulière-ment dans l’Entre-deux-Mers, car nous sommes confrontés à un parcellaire très morcelé» précise Aurélien Tur. «Dans ce dossier, la propriété ne

comprenait que du foncier viticole et pas de bâtiment. Les 13 îlots de parcelles ont été répartis entre 6 acqué-reurs pour 5 exploitations différentes, sachant qu’au départ nous avions 9 candi-dats. Nous avons tenu compte de plusieurs critères pour la répartition : la continuité avec les parcelles des acheteurs, la proximité des exploitations et leur capacité d’investisse-ment». Serge Rizzetto fait donc partie du groupe d’acheteurs pour une superficie de 5,8 ha, 2/3 en blanc et 1/3 en rouge qui va venir conforter un de ses îlots. La signature défini-tive est attendue pour le début de l’automne, les démarches étant d’autant plus complexes qu’elles réunissent plusieurs acheteurs.«Travailler avec la Safer et avec Aurélien Tur, a simplifié

beaucoup de choses» recon-naît Serge Rizzetto. «On ne se retrouve pas en négocia-tion directe avec le vendeur. Ils font l’interface, le tampon ce qui apporte une sécurité supplémentaire, on se sent plus en confiance. Ils nous apportent leur expertise terrain et ils s’occupent de toutes les démarches administratives et réglementaires. Un véritable plus !» Dans le cadre de ce dossier complète Aurelien Tur, «on a eu la chance d’avoir un projet collectif de reprise porté par un groupe de viticulteurs qui s’entendaient relativement bien. Cela a beaucoup faci-lité l’aboutissement de la tran-saction, dans une opération de restructuration qui reste somme toute complexe».

A. M.

«Travailler avec la Safer et avec Aurélien Tur, a simplifié beaucoup de choses» reconnaît Serge Rizzetto à droite sur cette photo.

Castillon Côtes de Bordeaux tient son palmarèsMettre en avant la qualité et la diversité des vins de l’appellation, tel est l’objectif des Castillon Côtes de Bordeaux qui vient de publier son premier palmarès, issu d’une dégustation effectuée le 28 juin à Paris par une sélection de journalistes. Cette première pilotée par l’oenologue Stéphane Derenoncourt, également pro-ducteur de l’appellation s’inscrit dans le renouveau de l’appellation impulsé depuis 2 ans. Cette démarche qualité qui doit permettre d’offrir plus de lisibilité aux consommateurs, a nécessité plusieurs mois de travail : dégustation à l’aveugle d’une centaine d’échantillons (sur le millésime 2014), définition d’une pré-sélection de 30 références dégustées le 28 juin dernier.

Ce palmarès couronne 10 lauréats sur 4 catégories :

Frais et convivial Château Grand Tuillac ; Château Lagrange Monbadon ; Domaine du Plantey

Gourmand et séducteur Château la Brande ; Château Roc de Maugras ; Fleur de Scène

Puissant et étonnant Château Cap de Faugères «La Mouleyre» ; Valmy Dubourdieu Lange

Atypique Château Claud Bellevue «Cuvée la folie d’Ana 100% sauvignon»

Le temps d’une image

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CULTURE Favoriser la levée, la croissance et l’enracinement des colzas est une priorité pour mettre en place une culture robuste, capable d’exprimer son potentiel et de faire face aux aléas climatiques et à la pression des ravageurs.

08 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Technique

Colza : bien préparer la prochaine campagne

La réussite de l’implantation repose sur deux points essen-tiels : la capacité à anticiper les travaux en inter-culture au plus près de la récolte du précédent et semer sans attendre dès le 20 août, même dans le sec.

Halte aux sols compactésLes pluies récentes, dans la plupart des secteurs offrent des conditions idéales pour réaliser le travail du sol dès que les sols vont redevenir portants : l’humidité accumu-lée offre une large palette de possibilité de préparations. Attention toutefois à éviter de travailler le sol en conditions trop humides, ce qui aurait des conséquences négatives irré-versibles sur l’état structural. La rapidité des interventions, ainsi qu’un bon rappuyage, restent à privilégier en sols à comportement argileux (plus de 18 à 20% d’argile). En sol à tendance argileuse, préparer le sol en juillet dès la récolte du précédent avec un premier déchaumage dans les deux jours qui suivent. Afin de limiter l’assèchement du sol et l’évaporation, un roulage après chaque intervention est indispensable afin de favoriser la germination d’éventuelles repousses de céréales et des graines de mauvaises herbes. Si les pailles sont enfouies, elles doivent être finement broyées et bien réparties, comme les menues pailles. Par la suite et selon la pluviométrie un travail plus profond (10 à 20 cm) pour-ra être réalisé et conditionnera alors un bon enracinement en limitant notamment l’effet

semelle du déchaumage. En dernier lieu et sans attendre une pluie aléatoire, il s’agira de réaliser le dernier affinage du lit de semences. En sol léger, notamment les limons et sables de la façade atlantique, le travail du sol (labour repris à la dent) pourra être réalisé plus tardivement, c’est à dire juste avant le semis : l’humidité remontée par le labour devrait faciliter ainsi la germination du colza.Le semis direct est possible en sols bien structurés. Ce choix, parfois lié à la volonté d’implan-ter le colza sans assécher l’hori-zon de surface dans un contexte de sécheresse, peut être une alternative intéressante lorsque le risque d’enherbement en dicotylédones est important. Au préalable, un diagnostic de la structure est nécessaire et le coup de bêche reste le meilleur indicateur pour s’assurer que le sol est facilement exploitable par les racines.

Semez dès le 20 août sans attendre la pluie !En semant au 20 août, vous augmentez la probabilité de profiter de pluies suffisantes pour assurer une levée des colzas dans de bonnes condi-tions avant le 20 septembre et viser le stade 4 feuilles avant début octobre : 6 à 7 mm en une seule pluie suffisent sur un sol bien préparé (affiné, sans mulch de paille trop important). La graine de colza se conserve très bien dans le sol : attendre la pluie, c’est courir le risque de passer à côté de celle qui fera

lever la culture au plut tôt.Une stratégie qui permet d’es-quiver les attaques de la grosse altise. Une levée avant le 20 septembre permet en effet au colza de dépasser le stade 4 feuilles au moment du pic de vol de la grosse altise qui se situe généralement autour du 10 octobre. Dès 4 feuilles, le colza peut faire face aux attaques (morsures) de la grosse altise sans perdre de vigueur. La protection insecticide peut ainsi dans la plupart du temps être évitée, ou très fortement réduite. Au contraire si la phase levée (stade 3 feuilles) se déroule fin septembre-début octobre au moment des vols, les dégâts seront très préju-diciables. Un roulage après le semis est une technique complémentaire pour limiter les attaques de la grosse altise. Il provoque un effet de pertur-bation de l’habitat de la grosse altise et de ce fait en limite les attaques. Cette technique offre des résultats positifs exceptés en sols trop motteux, après un labour par exemple.

Terres Inovia Sud Plus d’info : terresinovia.fr

/ rubrique colza

Mardi 1er Mer.2 Jeudi 3 vend. 4 Samedi 5 Dim. 6 Lundi. 7

-2 min. -2 min. -2 min. -2 min. -3 min. -3 min. -3 min.

Lever 06h48 06h49 06h50 06h51 06h53 06h54 06h55

Coucher 21h27 21h26 21h25 21h23 21h22 21h21 21h19

durée du jour 14h39 14h37 14h34 14h32 14h29 14h27 14h24

Descendante Descendante Descendante Descendante Montante Montante Montante

Croissante Croissante Croissante Croissante Croissante Croissante Pleine Lune

Apogée

Mardi 8 Mer.9 Jeudi 10 vend. 11 Samedi 12 Dim. 13 Lundi. 14

-3 min. -3 min. -3 min. -3 min. -3 min. -3 min. -3 min.

Lever 06h56 06h57 06h58 06h59 07h01 07h02 07h03

Coucher 21h18 21h16 21h15 21h13 21h12 21h10 21h09

durée du jour 14h21 14h19 14h16 14h13 14h11 14h08 14h05

Montante Montante Montante Montante Montante Montante Montante

Croissante Croissante Croissante Croissante Croissante Croissante Croissante

Nœud Lunaire

Mardi 15 Mer.16 Jeudi 17 vend. 18 Samedi 19 Dim. 20 Lundi. 21

-3 min. -3 min. -3 min. -3 min. -3 min. -3 min. -3 min.

Lever 07h04 07h05 07h07 07h08 07h09 07h10 07h11

Coucher 21h07 21h06 21h04 21h02 21h01 20h59 20h57

durée du jour 14h03 14h00 13h57 13h54 13h51 13h48 13h46

Montante Montante Montante Descendante Descendante Descendante Descendante

Croissante Croissante Croissante Croissante Croissante Croissante Nouvelle LunePérigée Nœud

Lunaire

Mardi 22 Mer.23 Jeudi 24 vend. 25 Samedi 26 Dim. 27 Lundi. 28

-3 min. -3 min. -3 min. -3 min. -3 min. -3 min. -3 min.

Lever 07h12 07h14 07h15 07h16 07h17 07h18 07h20

Coucher 20h56 20h54 20h52 20h51 20h49 20h47 20h45

durée du jour 13h43 13h40 13h37 13h34 13h31 13h28 13h25

Descendante Descendante Descendante Descendante Descendante Descendante Descendante

Décroissante Décroissante Décroissante Décroissante Décroissante Décroissante Décroissante

La lune reste descendante jusqu’au vendredi 4 août. Pour une repousse moins rapide de l’herbe et de la vigne, effectuez vos travaux de tonte et d’écimage sur cette période de préférence en jour fleur ou racine.La lune redevient montante à partir du 5 août, et ce jusqu’au 17 août. Jeudi 3 août, nous aurons déjà perdu 1 heure de jour par rapport au sols-tice d’été du 21 juin.

Mardi 8 août, il y aura un nœud lunaire. Les nœuds lunaires sont des pé-riodes défavorables pour le travail de la vigne. Évitez si possible tout travail du sol et de la plante ce jour là.

Le 18 août, c’est le périgée et il y aura également un nœud lunaire le ven-dredi 21 août. Les nœuds lunaires ainsi que le périgée sont des périodes défavorables pour le travail de la vigne. Évitez si possible tout travail du sol et de la plante ces jours là. Lundi 21 août correspond à la nouvelle lune : les coefficients de marée pour les jours suivants seront supérieurs à 100.À l’annonce de toute dégradation pluvieuse sur cette période, votre pro-tection doit être efficiente en amont. Vous pourrez assister à une éclipse solaire partielle en France vers 19h le 21 août.

Si vous souhaitez reprendre les rognages, essayez de privilégier un jour de lune descendante et racine afin de limiter les repousses trop fortes du 23 au 27 août.

Semaine 31 / du 1er au 7 Août

Semaine 32 / du 8 au 14 Août

Semaine 33 / du 15 au 21 Août

Semaine 34 / du 22 au 28 Août

Éphéméride

ContactRodolphe Montangon, Chambre d’agriculture Référent départemental viticulture biologiqueService Vigne et Vin, Tél. 06 74 82 35 [email protected]

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Et aussi

Visite d’essais de maïs ensilageLa Chambre d’agriculture organise une visite de ses essais de maïs ensilage le jeudi 27 juillet à 10h30 à Les Peintures. Au programme : - visite des vitrines maïs ensilage Chambre d’agriculture et coopérative SCAR,

- présentation de la réglementation Zones Vulnérables, - présentation de la méthode bavaroise (couverture des silos d’ensilage).

Le rendez-vous est donné à 10h30 au GAEC La Cabanne (lieu dit La Cabanne) sur la commune des Peintures.

Contact : Philippe Mouquot - Service EntreprisesTél. 05 56 79 64 13 - [email protected]

Choix variétal : privilégiez les variétés à bon compor-tement vis-à-vis de l’élon-gation automnale, de la verse et du phoma. Toutes les références des variétés commercialisées en France et évaluées par Terres Inovia sont disponibles sur www.myvar.fr. Pensez à télé-charger l’application myVar sur votre smartphone !

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09 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Technique

MATURITÉ Trois mois après les épisodes de gel, les viticulteurs doivent déjà se pencher sur la question de la récolte car les parcelles épargnées évoluent rapidement. Conseils pour déterminer la meilleure date de récolte.

Vin à la loupe

Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) : l’Europe investit dans les zones rurales.

aussi des éléments à prendre en compte.

Estimer l’état sanitaireLa récolte d’une vendange saine est indispensable à l’élabora-tion d’un vin de qualité. Pour la surveillance du développement de Botrytis Cinerea, elle se fait visuellement sur 100 grappes par l’estimation de l’intensité de l’attaque (exprimée en %) et par le calcul de la fréquence moyenne d’attaque (nombre de grappes touchées par 100 grappes observées). Le poten-tiel de réceptivité de la baie de raisin au botrytis ou PRB est un indicateur qui permet d’évaluer le risque dès la fermeture de la grappe (source CIVB). Cet indicateur est évalué sur des baies de sauvignon blanc et de merlot noir (cépages sensibles) de parcelles de référence. Le PRB résulte du dosage de la teneur en pectine hydrosoluble (PSE) facilement dégradable par botrytis et du dosage des composés phénoliques de la baie qui constituent les moyens de défense de la baie vis-à-vis du champignon. Plus le PRB est élevé, plus la sensibilité de la baie est grande. Pour 2017, la présence d’eudémis semble forte dès maintenant. Les perforations de baies en fin de campagne par les larves occasionnent une importante perte de récolte et un dévelop-pement de botrytis cinérea par ces mêmes perforations.

L’analyse chimiqueÀ partir d’un prélèvement de 200 baies, on dosera les sucres réducteurs, l’acidité totale, le pH, l’acide malique, l’azote assimilable qui permettent d’estimer le degré de maturité technologique atteint. Dans les raisins noirs, on peut estimer le niveau de maturité phénolique atteint en mesurant les teneurs en anthocyanes et en tanins par la méthode Glories. Celle-ci permet également de détermi-ner les importances relatives

Le chantier de récolte s’an-nonce compliqué car les vignes gelées ont accumulé un fort retard de croissance qui ne sera pas rattrapé. La production de ces vignes dépend de l’intensité du gel qu’elles ont subi, qui varie fortement d’une parcelle à l’autre. D’autres parcelles comportent une zone plus ou moins gelée, de grandeur variable. Si des rangs entiers sont gelés ou épargnés, une récolte séparée des deux zones est à prévoir, mais ce n’est pas le cas le plus fréquent. Dans le cas de rangs partiellement gelés, l’importance relative de cette zone dictera la stratégie

de récolte. Dans ce contexte très compliqué, les outils d’aide à la décision sont essentiels pour déterminer la meilleure date de récolte possible pour chaque parcelle ou parties de parcelles.

L’observation C’est le premier et le plus essentiel des outils. Tous les viticulteurs observent la florai-son des vignes, la nouaison, la véraison des raisins qui sont des étapes clefs pour donner les premières indications d’époque de vendanges (110 jours après floraison, 45 jours après véraison environ), de

ContactLionel Grin, œnologue conseil Oenocentre Saint-Savin Tél. 05 57 58 91 45 [email protected]

qualité (rapidité et homogénéité de ces étapes) et de quantité de récolte. Ces estimations sont très dépendantes des condi-tions climatiques futures et de la pression des maladies et des ravageurs jusqu’à la récolte. A l’approche de la récolte, un suivi pointu de l’état sanitaire de la vendange et de la maturation des baies est primordial pour choisir la date de la récolte de chaque parcelle ou partie de parcelle.

La dégustation de baies Demandée par la plupart des ODG pour caractériser la matu-rité des raisins, la dégustation des baies doit être hebdo-madaire à l’approche de la maturité (dès 2 à 3 semaines avant la date de récolte esti-mée jusqu’à la récolte). Elle permet de suivre l’évolution des caractères physiques et aroma-tiques des baies de raisin. Les notes herbacées (haricots verts, asperge…) évolueront vers le buis puis les agrumes et finale-ment, les fruits exotiques pour les sauvignons par exemple. Les caractéristiques physiques telles que la dureté de la pelli-cule, la couleur des pépins, la consistance de la pulpe sont

Des outils technologiques. Des appareils de mesures ont été développés pour rendre plus accessible aux viticulteurs l’interprétation de données complexes :- Dyostem (société Vivelys) est un appareil de laboratoire qui permet de mesurer la quantité de sucre par baie et la teinte des baies (raisins blancs) ou la teneur en anthocyanes (raisins noirs). Ces données exploitées en cinétique permettent de déterminer la date de récolte en fonction du profil de vin recherché et le potentiel qualitatif de la vendange pour le millésime. Un échantillon de 200 baies est nécessaire pour chaque analyse.

- Multiplex (société Force A) est un appareil «piéton» utilisable à la parcelle qui mesure le potentiel en an-thocyanes de baies de raisins sans prélèvement, il permet de suivre la maturation phénolique des raisins. L’appareil «piéton» oblige à faire un grand nombre de mesures sur chaque parcelle pour estimer la maturité moyenne de chaque parcelle.

Le temps d’une image

Pour déterminer la date optimale de récolte, des outils d’aide à la déci-sion existent et sont à la disposition des viticulteurs.

des dif férents composés phénoliques et de piloter plus précisément l’extraction de ces composés pendant la fermen-tation alcoolique en fonction du type de vin recherché. La méthode CASV est un suivi de l’évolution de la teneur en anthocyanes qui s’accumulent dans les pellicules de raisin jusqu’à atteindre un maximum puis diminuent. La récolte doit débuter dès que cette baisse atteint 30 à 40 mg/l. Tous ces outils nécessitent une mesure hebdomadaire voire bi-hebdo-madaire la semaine précédant la récolte pour apporter le maxi-mum d’informations utiles au viticulteur.

En cette année de gel, l’ex-trême décalage des stades physiologiques entre les vignes entièrement, partiel-lement, peu ou pas gelées, contraint le viticulteur à une observation encore plus détaillée et minutieuse qu’habituellement pour trier sa récolte, en fonction de son potentiel qualitatif. Car une faible proportion de raisins insuffisamment mûrs dans une vendange de bonne qualité suffit à dégra-der la qualité finale du vin de la cuve. Cela peut conduire à rassembler dans une même cuve des parties de parcelles de même maturité et au même potentiel qualitatif, ou à séparer une parcelle partiellement gelée en plusieurs cuves. Tout ceci en tenant compte des vins d’ap-pellations, vins de France ou vins de pays qui doivent rester séparés en toutes circonstances. Le chantier de récolte s’annonce d’ores et déjà long et compliqué pour le millésime 2017 et les conditions climatiques des mois de septembre et d’oc-tobre seront primordiales dans la gestion qualitative de ce millésime.

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10 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Dossier

Et si vous passiez au vert ?

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Aide à la sélectionAcompagnement techniquePrêt des semoirs

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Pour améliorer la structurePour stimuler l’activité biologiquePour entretenir la matière organique> Puncher : Chloro Symbiose> Effet mixte précoce : Chloro 30> Effet mixte tardif : Chloro 25

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De l’innovation au conseil :Le secret de la réussite de votre vigne ENHERBEMENT SPÉCIFIQUE

Gestion des nématodes> Viver nema-contrôleBiodiversité> Jachère méliflore

PRATIQUES La gestion durable des sols viticoles est un dossier d’actualité. Comment parvenir à concilier quantité et qualité de la récolte ? Quels sont les leviers pour garantir des rendements, une vendange de qualité tout en respec-tant l’environnement ? Comment stabiliser le système dans un contexte climatique changeant ? Un dossier pour faire le point et répondre aux principales interrogations des viticulteurs.

La gestion des couverts herba-cés en viticulture représente une limite importante. En effet, ils peuvent entrer en concurrence avec la vigne pour les ressources hydro-azotées pendant la saison végétative. Les objectifs de production, le type de sol, le climat conditionnent l’entretien des sols et des enherbements par le viticulteur. L’objectif de cette démarche est de tirer le meilleur de la vigne c’est-à-dire le parfait équilibre entre quantité et qualité de la vendange.

Améliorer la résilience et la fertilité des sols par la mise en place d’engrais vertsLa pratique des engrais verts consiste à semer en monoculture ou en mélange des espèces végé-tales annuelles à l’automne (après vendanges) puis de les broyer au printemps pour les restituer au sol sous forme de mulch. Les engrais verts sont généralement semés un inter-rang sur deux et combinés avec de l’enherbement sur l’autre inter-rang. La couverture du sol via l’engrais pendant la période hivernale protège le sol des intempéries (érosion), favorise l’activité biolo-gique et améliore la porosité du sol. Après destruction, le mulch

permet également de limiter le «salissement» et de fait les inter-ventions pour garder un inter-rang «propre». Le couvert détruit apporte de la matière organique et permet donc de reconstituer les réserves en humus du sol. L’humus est un colloïde électro-négatif au même titre que l’argile. Ses propriétés lui permettent de jouer le rôle d’éponge dans les sols. Il tamponne donc les aléas climatiques en conservant une certaine humidité accessible à la vigne en période sèche. La matière organique restituée est également source d’éléments nutritifs essentiels mis à disposi-tion de la vigne pour l’aider au cours de son développement végétatif. Cette pratique offre donc de nombreux bénéfices. Elle est idéale pour limiter la concurrence que peuvent générer les enherbements naturels. Elle est aussi un outil pour entre-tenir la fertilité des sols, favoriser l’assimilation des éléments nutri-tifs par la vigne et de fait sécuriser le rendement tout en limitant son impact sur l’environnement naturel.

Implanter des engrais verts sur son parcellaire

1 - Les semencesPour optimiser les bénéfices des

Le binage efficace,écologique et innovant !

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engrais verts, il est conseillé de mettre en place des mélanges (2 à 3 espèces de familles différentes). Les essais menés par la Chambre d’agriculture de la Gironde ont permis de sélectionner 3 grandes familles dont les principales carac-téristiques sont les suivantes :• Les graminées/céréales :

avoine, orge, triticale… Ces espèces fournissent une biomasse importante, humifère et permettent une bonne struc-turation du sol en surface par le système racinaire fasciculé.

• Les légumineuses : vesce, féverole, pois…. Ces espèces captent l’azote atmosphé-rique puis la restituent au sol. Ces espèces sont privilégiées lorsque rendement et vigueur sont inférieurs aux objectifs de production de l’exploitant, ou sur des problématiques de déficit en azote assimilable dans les moûts, notamment pour les blancs.

• L e s c ru c i f è re s : r a d i s , moutarde… Ces espèces mobi-lisent le soufre présent dans les sols pour le mettre à dispo-sition en surface, créant un léger effet acidifiant. Elles sont souvent associées au mélange graminée / légumineuse sur les sols basiques (calcaires), afin d’améliorer l’assimilation des éléments nutritifs par la vigne.

Les espèces sélectionnées doivent être adaptées aux types de sols. Des espèces telles que l’avoine ou encore la féverole et la vesce sont assez généralistes mais ce n’est pas le cas pour toutes.

2 - Semer l’engrais vertRaisonner les doses Lors de la première implantation d’engrais vert, il est préférable de sur-doser par rapport aux doses de semis indiquées (+30 %). Le choix des doses est fonction du

poids des graines. Ainsi pour des grosses graines de type féverole les densités de semis devront être très importantes pour avoir un recouvrement suffisamment important.Ci-dessous les doses conseillées en mélange :• Graminées type avoine 50 à

60 kg/ha ou orge 80 à 100 kg/ha

• Légumineuses à graines de petite taille type pois / vesce : 30 à 40 kg/ha

• Légumineuses à grosses graines type féverole / lupin : 100 à 120 kg/ha

• Crucifères type moutarde / radis : 15 à 20 kg/ha

Le semis est réalisé généralement après vendanges sur un sol bien ressuyé juste avant un épisode pluvieux.

Préparer le lit de semences.Cette étape est indispensable lorsque l’on souhaite implanter des couverts végétaux avec des semoirs dits à la volée ou bien lors des premières années de culture

d’engrais verts. La préparation du lit de semences consiste en un ensemble d’opérations de travail du sol superficiel (5 à 10 cm) réalisées à l’aide d’outils à dents, à disques ou d’outils rota-tifs (rotavator ou herse rotative). Les objectifs visés sont d’éliminer les adventices et débris végétaux en surface, d’émietter la surface du sol et de niveler le sol. Le degré d’émiettage sera raison-né en fonction de la sensibilité du sol aux phénomènes de battance (ex : sols limoneux). La profondeur de travail sera variable en fonc-tion de la taille de la graine et du risque d’assèchement superficiel du sol (3 à 7 cm).Il est conseillé d’implanter l’en-grais vert sur un sol déjà travaillé au moins une fois dans l’année dans l’inter-rang en début de saison. Eviter le travail du sol l’été pour réduire le risque d’ornières lors des vendanges.En présence d’un couvert végétal développé au moment du semis, l’utilisation de déchaumeur à disques indépendants est à

privilégier. De nombreux construc-teurs (Agromet, Ferrand, Jean de Bru, Quivogne…) disposent d’une gamme de matériels adaptés à la viticulture.

3 - Les différentes méthodes de semis

Plusieurs techniques de semis existent : à la volée (nécessitant la préparation d’un lit de semences) ou direct (sans travail du sol au préalable).

Le semis à la volée consiste à répandre au sol les semences grâce à un système pneumatique. La distribution est assurée par un système à débit constant ou proportionnel à l’avancement.Le semis à la volée peut être envi-sagé avec différents matériels :

- un épandeur d’engrais à bras oscillant (type VICON).

L’emploi de ce genre de matériel est une solution de «dépannage» car réaliser un semis avec un matériel dédié à l’épandage d’en-grais n’est pas sans contraintes. Plusieurs modifications sont à prévoir (suppression bras oscil-lant, poser un carter). Ce maté-riel nécessite des mélanges de graines de tailles moyennes,

Épandeur d’engrais à bras oscillant : VICON.

Légumineuse : Féverole. Céréale : Avoine / Orge.

Crucifère : Radis.

homogènes et sur des densités de semis à l’hectare suffisamment

importantes (minimum 100kg/ha).

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Et si vous passiez au vert ? (suite)

12 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Dossier

- un semoir à céréales d’ancienne génération (type Nodet)

La conception de ces équipe-ments facilite la réalisation des semis (entraînement du distributeur proportionnel à l’avancement, positionnement des éléments semeurs…). Le système de distribution proportionnel à la vitesse d’avancement permet d’adap-ter la vitesse d’avancement sans moduler la densité.

- un semoir combinéGrâce à une trémie compacte et une distribution par entraîne-ment électrique, il est possible de réaliser le semis en combi-nant les opérations de prépara-tion du lit de semences (herse/

disques), de semis et de tasse-ment (rouleau cultipacker / crosskill). Le semoir doit permettre d’implanter des associations de semences composées de graines de taille différentes, soit en disposant de l’élément distributeur adapté ou d’une double trémie.

4 - Destruction de l’engrais vert au printemps

La destruction du couvert doit se faire le plus tard possible afin de maximiser la biomasse produite. Pour ce faire il est conseillé d’attendre la fin de floraison des espèces compo-sant le mélange et d’aller jusqu’à l’épiaison pour les graminées.

De façon générale, les facteurs limitants que l’on retrouve le plus fréquemment sont : • le passage des outils pour les

traitements phytosanitaires,• le r isque de gelées de

printemps,• le salissement via la grenaison

du couvert (ex : moutarde).La meilleure solution de destruc-tion est le broyeur à marteaux passé à vitesse rapide, afin d’obtenir des agrégats de taille moyenne qui permettent de réaliser un mulch tenant dans le temps. Le girobroyeur limite l’effet mulch et les rouleaux hacheurs (type Rolofaca) néces-sitent une intervention tardive sur un couvert bien dévelop-pé et ayant commencé à se lignifier.

Distributeurs (liste non exhaustive) :

- Jouffray Drillaud : Herminie SZITAS [email protected] 06 59 58 80 34- Caussade semences : Antoine BEDEL antoine.bedel@caussade-semences.

com - 06 29 84 56 57- Saintonge Bio Distribution (Charentes 16) : 05 46 59 78 21

- Euralis semences pour consomma-tion animale.

Dossier réalisé parLoreleï Boechat Cazenave et Loïc PasdoisChambre d’agriculture de la GirondeVinopôle Bordeaux-Aquitaine Service Vigne et Vin - Tél. 05 56 35 00 00

PartenairesProjet mené avec le soutien de FranceAgriMer, du Conseil régional Nouvelle-Aquitaine, du CIVB, des Chambres d’agriculture de la Gironde et de la Dordogne et d’AgroBio Périgord.

En route vers une viticulture durableLa pratique des engrais verts permet d’améliorer, de préser-ver la qualité des sols, la biodiversité tout en limitant la concurrence entre vigne et couvert herbacé. C’est aussi de fait un bon moyen de limi-ter le recours aux herbicides

mais aussi de limiter considéra-blement les apports d’engrais exogènes souvent onéreux. Cette pratique s’inscrit dans les préoccupations sociétales actuelles et répond aux enjeux de la viticulture de demain qui se veut productive (quantité et qualité) mais aussi performante sur le plan environnemental. Par ailleurs, la pratique des engrais verts est très économique. Du semis à la destruction, il faut compter 150 €/ha et ajouter entre 0,5 et 3 €/kg pour les semences soit en moyenne 70 €/ha de semences.

Semoir combiné Brunet. Semoir combiné entraînement éléctrique.

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De plus en plus de produits transformés dans les assiettes

13 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Économie

TENDANCES Une augmentation de la consommation des produits transformés et des compléments alimentaires, un taux de personnes en surpoids préoccupant : voici les principaux enseignements de la dernière étude de l’Anses.

la composition des aliments», a relevé Carine Dubuisson, adjointe aux études à l’Anses. Cette moindre connaissance des aliments consommés «pourrait affecter la compréhen-sion et l’application de repères alimentaires communiqués sur la base de groupes d’aliments bruts ou peu transformés, commente-t-elle. Il devient en effet de plus en plus difficile pour les individus de réaffecter correctement à chacun des groupes d’aliments bruts (fruits

et légumes, viandes, produits laitiers, produits céréaliers, produits sucrés) le nombre de portions consommées à partir d’une alimentation plus complexe et transformée».Cette tendance s’accom-pagne d’une augmentation «importante» (environ 50 %) du taux de consommateurs de compléments alimentaires depuis la précédente étude, Inca 2, qui date de 2007. Autre tendance de fond : les chercheurs de l’Anses ont

Restrictions des usages de l’eau : renforcement des mesures (communiqué du 21/07/2017)

Le préfet de la Gironde Pierre Dartout a décidé par arrêté, après avoir réuni la cellule départementale de ges-tion et de préservation de la ressource en eau, d’interdir tous les prélèvements sur les cours d’eau des bassins versants suivants : le Chenal du Talais, la Jalle de Castelnau, la Jalle de Breuil, le Tursan, le Lisos, l’Andouille et le Seignal. Cette mesure se rajoute aux mesures déjà mises en œuvre, au début du mois de juillet, à savoir : des restrictions sur les usages non prioritaires s’effectuant à partir du réseau d’eau potable (arrosage des espaces verts, lavage des voiries, lavage de véhicules…) ainsi que l’interdiciton de tous les prélèvements sur les cours d’eau des bassins versants suivants : le Deyre, le Glaude, la Barbanne, la Gravouse, le ruisseau de la Grave, le Moron, le Palais (le Ratut) et le ruisseau de la Virvée en amont du pont des Planquettes. Les dernières conditions météorologiques ont conduit à une nette diminution des débits à la fois des grands axes et des cours d’eau secondaires. Pour ces derniers, dépourvus de soutien d’étiage et plus vulnérables, les nouvelles mesures d’interdiction des usages prises s’avèrent par conséquent nécessaires.

Le temps d’une image

Le 12 juillet, l’Anses (agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail) a publié sa troisième étude individuelle nationale des consommations alimen-taires (étude Inca3). «Le constat d’une alimentation de plus en plus transformée se dessine au travers de la part plus élevée des aliments consommés sous une forme préparée plutôt que sous une forme brute par rapport à l’étude Inca 2», indique l’Anses . Ce type d’étude permet d’avoir la photographie des pratiques alimentaires des Français et leur évolution dans le temps. Les produits agroalimentaires industriels «représentent la majorité de ces aliments trans-formés consommés par les Français hors restauration», et cela d’autant plus chez les jeunes générations : les deux tiers chez les enfants, la moitié chez les adultes.

Le fossé se creuseLe recours important aux produits agroalimentaires «contribue à créer une distance entre les individus et leur alimentation, notamment en termes de connaissance de

été «surpris» par l’importance de l’auto-consommation (les produits des jardins ou des basses-cours domestiques) : 55 % des individus disent consommer au moins une fois par semaine les produits «du jardin».

Une situation nutrition-nelle «préoccupante»L’étude mentionne «une situa-tion nutritionnelle préoccu-pante» en constatant que 34 % des adultes sont en surpoids,

17 % sont obèses alors que 3 % sont maigres. Le taux d’adultes en situation pondé-rale «normale» est minoritaire : 46 %. Cela s’accompagne d’un mode de vie qui est appelé à se dégrader avec les générations : les adultes de 18 à 44 ans ont à 89 % un comportement sédentaire, alors que ce taux tombe à 72 % chez leurs aînés (65-79 ans). Autre facteur de préoccupation : l’alimentation est toujours insuffisante en fibres. Les principaux vecteurs de fibres sont les fruits et légumes et les produi ts céréaliers.Les chercheurs de l’agence ont identifié quelques particu-larités régionales : la charcute-rie est moins consommée en Ile-de-France que dans le Nord-Ouest, les adultes du Nord-Est consomment moins de fruits et légumes mais plus de pommes de terre. Les grandes agglo-mérations se caractérisent par davantage de consommation de poissons et confiseries, les zones rurales par davantage de consommation de charcuteries, légumes et fromages.

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Et aussi

Soutien aux agriculteurs impactés par la baisse de rendementLa Région Nouvelle-Aquitaine a décidé de venir en aide aux exploitations agricoles impactées par les baisses de rendement dues aux mauvaises conditions climatiques 2016. Le secteur le plus touché est la production de céréales et d’oléagineux notamment dans les départements du nord de la région. La région a ouvert une enveloppe de 2 millions d’euros. Conditions d’éligibilité Les exploitations agricoles ayant :- une surface cultivée en céréales – oléoprotéagineux mini-male de 5 ha,

- une perte d’EBE de 30 % minimun en 2016 (comparée à la moyenne olympique des 5 dernières années),

- souscrit une assurance multirisque climatique en 2016 pour 2017 ou prévoyant d’en souscrire une pour 2018.

Intensité de l’aide : Aide forfaitaire de 1 000 € par exploitation agricole - GAEC de 2 associés : 1 800 €, GAEC de 3 associées ou plus : 2 500 €. Les dossiers sont à retourner à la Région Nouvelle Aquitaine - site de Limoges Direction de l’agriculture - service filières promotion qualité - 27 boulevard de la Corderie CS 3116 – 87031 Limoges Cedex1 ou bien à la Chambre d’agriculture avant le 30 septembre 2017.

Contacts : Conseil régional Fabrice Escure : 05 55 45 00 49 Stéphanie Lucas : 05 55 45 17 84

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Les coopératives veulent s’ouvrir

14 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Économie

COOPÉRATION À l’occasion de son quarante-cinquième congrès, début juillet à Bordeaux, la CCVF a fait le point sur les grands sujets d’actualité 2017 et à venir.

Bordeaux a accueilli les mercre-di 5 et jeudi 6 juillet le quarante-cinquième congrès annuel de la Confédération des Coopératives Vinicoles de France. Moment important pour la filière, qui a choisi de venir logiquement dans le grand vignoble borde-lais pour organiser ses travaux au sein de la Cité du Vin, inau-gurée l’an dernier.Si les débats du jeudi se sont concentrés sur le rendu des travaux effectués avec FranceAgriMer sur les pros-pectives pour la filière à l’hori-zon 2030/2035, la matinée du mercredi concernait un temps bien plus proche. Les trois commissions (juridique,

oenotourisme, international) ont en effet dévoilé le bilan d’une année de réunions, dres-sant également les grandes lignes de l’année à venir.

VigilancePremière des commissions, la commission juridique. «C’est un temps de travail traditionnel, ce thème juridique est important pour le mouvement» estime Stéphane Héraud, président de la Fédération des Coopératives Vinicoles d’Aquitaine et de l’Association Générale de la Production Viticole. L’année écoulée a été une fois encore riche en événements. Eric Potié,

Les coopératives vinicoles veulent prendre et réussir le virage de l’œno-tourisme.

Balance commerciale agroalimentaire France/Royaume-Uni en 2015 (en millions d'euros)

- 500 0 500 1 000 1 500

Boisson, liquides alcoolisés et vinaigres

Préparation à base de céréalesSucres et sucreries

CéréalesFruits comestibles

Légumes, plantes, racines et tubercules

Laits et produits laitiers, œufs, miel

Poisson & crustacés, mollusquesViandes et abats

Source : FranceAgriMer - Infographie Réussir

Brexit : la France affiche un excédent d’exportation avec le Royaume-UniAvant le Brexit, c’est l’heure des comptes. Le Royaume-Uni représente aujourd’hui environ 10 % de nos expor-tations de produits agroalimentaires. Le solde agroalimentaire de nos échanges avec le Royaume-Uni est structurellement excédentaire, et représente environ 3 milliards d’euros par an. Le premier poste est constitué par les vins et autres boissons alcoolisées, suivis par les produits laitiers, en particulier les fromages, puis les préparations à base de céréales (biscuits, pains spéciaux...). Le Royaume-Uni est la troisième plus importante destination agroalimentaire française après l’Allemagne et la Belgique. Avec le Brexit, la mise en place de bar-rières tarifaires pourrait entraîner une déstabilisation du marché européen, avec le report de livraisons intra-européennes jusqu’alors destinées au Royaume-Uni vers les autres pays de l’UE. La Commission européenne entend également s’assurer que le Royaume-Uni parte avec sa part des engagements internationaux. Une vigilance particulière devra notamment être observée concernant la répartition des contingents négociés dans le cadre de OMC, mais aussi dans le cadre d’accords bilatéraux hors OMC.

Le temps d’un graphique

président de la commission, s’est attaché à résumer la situa-tion aux congressistes. «Une période probatoire d’un an pour les nouveaux coopérateurs, des groupements d’employeurs ouverts à tous les coopéra-teurs, le sujet de la compen-sation», liste ce dernier parmi les grandes évolutions dans les statuts.À l’international, le précédent exercice a été chargé aussi. Le premier congrès de la viti-culture, qui a suivi l’après-midi du jeudi 6 juillet, à Bordeaux également, l’a montré avec la présence du commissaire euro-péen à l’agriculture Phil Hogan. Le président de la commission «internationale» Thierry Coste a eu de quoi faire.Entre Brexit, réforme de la future PAC, règlement Omnibus, les actualités étaient nombreuses. Avec un point impor tant, défendu par Boris Calmette, président de la CCVF : «on a la volonté de mettre l’accent sur la spécificité vin, prolonger cet OCM Vin qui a fait ses preuves».

OenotourismeEnfin, troisième commis-sion de travail, celle concer-nant l’oenotourisme. Preuve

supplémentaire s’il en fallait une de l’ importance qu’a pris ce sujet pour les coopé-ratives vinicoles françaises. «La coopération a son mot à dire, c’est encore récent mais on commence à bien évoluer. Il faut sortir d’un certain côté caricatural et se faire connaître», affirme Boris Calmette. Dans un sourire, le président de la commission Joël Boueilh ne manque pas de glisser que Bordeaux est «un lieu symbolique pour parler de l’oenotourisme», en réfé-rence directe à la Cité du Vin. Depuis un an, la commission a entamé un tour de France de l’oenotourisme coopératif. C’est même il y a deux ans que la CCVF a commencé à prendre le sujet à cœur : «On avait quelques personnes actives comme Sylvie Alem, de la cave de Monbazillac, et on a pris le pari d’organiser un concours. Une soixantaine de caves ont répondu», présente Joël Boueilh. Les idées naissent, et peu à peu, c’est de structu-ration qu’il faut s’occuper. D’où le travail de cette commission,

pour «structurer et donner du corps à l’oenotourisme». Au niveau juridique tout d’abord, par les exigences découlant d’une politique d’accueil : savoir faire venir le touriste, mais aussi savoir l’accueillir (sanitaires, équipements pour handica-pés...). «On a défini une charte de bonne conduite», complète Joël Boueilh. Ce dernier ne s’ar-rête pas là : «Il faut aussi savoir se vendre. L’oenotourisme, ce n’est pas seulement le vin, il faut aller plus loin. C’est une histoire à raconter, pourquoi et comment les coopératives sont nées, comment on travaille». Tout un packaging, des codes à diffuser pour harmoniser les pratiques et permettre d’être efficace. Ne reste plus qu’à communiquer, pourquoi pas à travers Twitter, avec le #tfoec, ou encore la plateforme digitale de Coop de France. «Il faut faire rentrer dans l’esprit des gens que la cave coopérative n’est pas ce à quoi ils pensent, il faut casser notre image», conclut Joël Boueilh.

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Et aussi

Le Service de Remplacement Nouvelle-Aquitaine en chiffres L’assemblée générale du Service de Remplacement Nouvelle- Aquitaine s’est déroulée le 23 juin à Artigues en présence de ses partenaires (Groupama, Crédit Agricole, CUMA, Ocealia, MFR, DRAAF). L’occasion de dresser le bilan de cette première année d’activité (suite à la fusion des 3 anciennes régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes) et de démontrer l’importance du réseau sur le territoire régional.Les Services de Remplacement des 12 départements cumulent 6 309 adhérents dont 3 499 utilisateurs soit une progression sur les 3 dernières années de 10 % du nombre d’adhérents et 6 % du côté des utilisateurs. Ils ont réalisé en 2016, 416 548 heures de remplacement. Le premier motif de remplacement reste la maladie et l’accident (qui correspond à plus de 30 % de l’activité). Néanmoins, dans chacun des départements, le motif principal varie entre maladie/accident, congé maternité et congés/évènements familiaux. Les Services de Remplacement ont fait appel à 102 agents en CDI (temps plein, intermittents ou temps partiel) mais aussi à 1 867 salariés en CDD. Le recrutement des agents de remplacement est permanent du fait de la diversité des profils des salariés : étudiants, salariés agricoles avec un projet d’installation, agriculteurs…Pour 2017, l’une des actions phares est le déploiement d’une nouvelle offre de service à destination des jeunes agriculteurs et nouveaux installés : le Pass Découverte. Ce dispositif reçoit le soutien financier du Conseil régional pour 2017 et 2018. Il a pour objectif de lever les freins à se faire remplacer lors de la première utilisation du service.

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Panurge entraîne le Poitou dans son sillage

15 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Éco Nouvelle-Aquitaine

DEUX-SÈVRES Concept imaginé lors du festival ludique international de Parthenay en 2016, un jeu de société fait la promotion de la région Poitou. Les collectivités locales se sont associées au financement.

Ils avaient vingt-quatre heures, pas plus, pour créer un jeu de société. Ou tout du moins un concept. Isabelle Ravier, Romaric Galonnier, Grégory et Ronan Audebrand avaient pour seul cadre le thème du mouton. L’épreuve réalisée en partena-riat avec Mouton Village, le parc touristique situé à Vasles, s’est déroulée lors du festival ludique international de Parthenay (Flip) l’été dernier. Un an plus tard, le concept baptisé initialement Panurge est devenu le jeu de société Moutown. Les boites ont été finalisées il y a quelques semaines, juste à temps pour être présentées au public lors de l’édition 2017 du Flip, qui s’est tenue jusqu’au 23 juillet. 3 000 exemplaires seront ensuite acheminés dans des magasins de jeux de toute la France. «Une belle réussite, comme le dépar-tement les aime, qui symbolise

le dynamisme du Poitou», s’est félicité Gilbert Favreau, président du Conseil départe-mental des Deux-Sèvres qui a financé le développement du jeu à hauteur de 2 000 euros. Sans sa participation ni celle des autres collectivités territoriales pour une somme totale de 7 200 euros (*), le jeu n’aurait pas pu voir le jour. Une campagne de financement participatif a également été lancée en parallèle en avril dernier sur le site Kiss Kiss Bank Bank. 132 particuliers, dont la députée Delphine Batho, ont contribué à hauteur d’un peu moins de 3 000 euros, ce qui a permis aux quatre créa-teurs de lancer la production d’un jeu qui se veut être l’éloge de son territoire. À l’intérieur de chaque boite, vendue 30 euros, les acheteurs pourront ainsi trouver de la documentation

Et encoreLandes > La gastronomie landaise à l’honneur tout l’été sur TF1Depuis le 3 juillet et jusqu’au 8 septembre, les produits d’ori-gine Landes sont à l’honneur dans l’émission «Petits plats en équilibre» sur TF1. Dans ce programme court, diffusé à 11 h 55 et après le journal de 13 heures, l’animateur Laurent Mariotte invente des recettes et astuces utiles pour donner envie aux téléspectateurs de consommer les produits sous signes officiels d’origine et de qualité des Landes, ainsi que les produits des producteurs adhérents à l’association Terroirs & Tourisme du département : le bœuf de Chalosse, le poulet jaune des Landes, le magret et foie gras de canard fermier des Landes, l’Armagnac… Cette opération est organisée avec le concours de l’association Qualité Landes.

Charente > Tessendier se diversifie dans le rhum «Saison», il s’appelle. C’est le nom du rhum affiné en fûts de Cognac créé par la société charentaise Tessendier, marchand en gros et négociant. Jérôme et Lilian Tessendier, les diri-geants, qui possèdent déjà des gammes de Cognacs, de brandies et de vins, veulent poursuivre leur diversification. Dans le sillage de l’essor du marché du cognac et des spiri-tueux, Tessendier continue son développement. La société va investir 2 millions d’euros dans une unité d’embouteillage à Chaniers (Charente-Maritime). Un projet de déménagement du gros de l’activité dans la zone économique des Malestiers à Segonzac est prévu pour fin 2018.

Creuse > Des apprentis du XXIème siècle sur un chantier du XIIIème siècle11 apprentis du lycée des Métiers du Bâtiment (Felletin) se sont rendus pendant une semaine sur le site du chantier médiéval de Guédelon. Situé en Bourgogne, ce projet a pour but de construire totalement un château-fort de type Philippe-Auguste (XIIIème siècle), en utilisant uniquement les techniques de l’époque. Parmi les bénévoles de ce chantier ouvert au public, les apprentis ont éprouvé leurs connais-sances et constaté les similitudes et les différences entre techniques anciennes et modernes aux différents postes, attribués selon leurs cursus.

Étienne Delorme, le coordinateur du Flip, présente aux responsables des collectivités locales le jeu de société.

Cotation des vinsCourtiers de Bordeaux, Semaine du 17 au 21 juillet 2017

VIN DE FRANCEVSIG ROUGE 65

VINS ROUGES RÉCOLTE 2016 RÉCOLTE 2015

BORDEAUX 1 300/1 400

BORDEAUX ROSÉ 1 200/1 300BORDEAUX SUPERIEUR 1 500/1 600 1 500/1 600COTES 1400/1500

GRAVES 2 000/2 200

MEDOC 2 200/2 400 2 000/2 300SAINT-EMILION 4 100/4 300SATELLITES St Emilion 2 900/3 100LALANDE DE POMEROL 4 000/4 200

VINS BLANCS RÉCOLTE 2016 RÉCOLTE 2015BORDEAUX 1 000/1 250ENTRE-DEUX-MERS 1 100/1 250 GRAVES 1 600/1 700GRAVES SUPERIEUR s/s cotSAUTERNES 5 500/5 800

3 000C’est le nombre de boites de jeu qui seront en vente

dans neuf chaînes de magasins en France

sur Mouton Village, le parc naturel régional de Gâtine ou la marque Poitou. «Le jeu a vocation à se promener sur le territoire», explique François Gilbert, le vice-président de la Communauté de communes de Parthenay-Gâtine. Via l’acte d’achat mais également via la distribution du jeu dans les écoles par les collectivités, qui disposent de plusieurs dizaines de boites grâce à leur investis-sement financier.

Carole Mistral

(*) 2 000 € pour le pays de Gâtine, 1 000 €

pour la Comcom de Parthenay-Gâtine, 1 000 € pour Vasles, 1 000 € pour Parthe-nay, 100 € pour La Peyratte et 100 € pour La Ferrière-en-Partenay.

HAUTE-VIENNE : INNOVATION CHEZ BERNARDAUDSi la disparition des postes de décorateur à la feuille ou au pinceau n’est pas à l’ordre du jour chez Bernardaud, le fabricant de porcelaine haut de gamme vient de recevoir une aide de la Région Nouvelle-Aquitaine de 310 543 euros pour pour-suivre le développement d’un procédé de revê-tement de surface par voie vapeur. L’entreprise envisage de tester ces nouveautés techniques non seulement sur des pièces décoratives ou destinées aux arts de la table, mais également sur des pièces techniques. Le porcelainier entend être précurseur sur le marché du traitement de surface céramique.

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Travailleurs handicapés : sécuriser le recrutement

16 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Social

Dans le numéro 983 du journal daté du 16 juin 2017, nous avions présenté la prépara-tion opérationnelle à l’emploi individuelle (POE) ainsi que l’emploi accompagné. Nous poursuivons le tour d’horizon des dispositifs existants avec deux nouvelles dispositions.

Immersion professionnelleLa période de mise en situation en milieu professionnel permet de découvrir un métier (aide à domicile, cuisinier, plombier…) ou un secteur d’activité (agri-culture, services à la personne, commerce, hôtellerie-restaura-tion…). Elle confirme le projet professionnel grâce à des situa-tions réelles de travail, et facilite un parcours d’embauche pour accéder à un emploi ou dans le cadre d’une reconversion.L’immersion professionnelle se déroule dans une structure d’accueil (exploitation agricole, entreprise, association…), dans laquelle le travailleur est accom-pagné par un tuteur chargé de l’aider, l’informer, le guider et l’évaluer. Pendant cette période dans l’entreprise, le salarié conserve son indemnisation s’il est demandeur d’emploi.

EMPLOI Des dispositifs peuvent être mobilisés par les employeurs et les travailleurs handicapés afin de sécuriser les recrutements. Focus sur la mise en situation en milieu professionnel et le groupement d’employeurs.

Le groupement d’employeursLe groupement d’employeurs (GEIQ) permet aux entreprises de se regrouper pour embau-cher une main-d’œuvre qu’elles n’auraient pas, seules, les moyens de recruter. Le GEIQ constitue ainsi un groupement d’employeurs dont la mission centrale est l’organisation de parcours d’insertion et de quali-fication au profit de personnes éloignées du marché du travail. Il est créé, piloté et géré par les employeurs qui le composent. Pour les entreprises, le grou-pement d’employeurs revêt

plusieurs avantages : • recours à une main-d’œuvre

qualifiée au moment où elles en ont le plus besoin ;

• bénéficier de l’expérience acquise par les salariés dans plusieurs entreprises diffé-rentes ou, dans le cas de travaux saisonniers, de la compétence accumulée les années précédentes ;

• supporter, pour chaque entre-prise, les frais salariaux en proportion de l’utilisation de la main-d’œuvre, avec des frais de gestion réduits au minimum ;

• être déchargée des tâches

personnalisé vers l’emploi de ces jeunes et de ces deman-deurs d’emploi. Une conven-tion doit être conclue entre le groupement et le représentant de l’État dans le département. Le montant de cette aide est fixé à 814 € par accompagne-ment et en année pleine. L’aide est cumulable avec l’exonéra-tion de cotisations patronales d’assurances sociales, d’allo-cations familiales et d’acci-dents du travail/maladies professionnelles dont bénéfi-cie le groupement au titre de la conclusion de ces contrats avec certains bénéficiaires. Rappelons qu’un groupement d’employeurs est éligible aux aides publiques en matière d’emploi et de formation profes-sionnelle dont auraient bénéfi-cié ses entreprises adhérentes si elles avaient embauché direc-tement les personnes mises à leur disposition. Sur la Gironde, un groupement d’employeurs départemental existe. Il s’agit du GED33 qui mettra à votre disposition un ou des salariés pour répondre à vos besoins de main d’œuvre qu’ils soient ponc-tuels, réguliers ou pérennes : temps partiel, permanent ou saisonnier (GED33 - Tél. 05 56 81 49 06).

Christelle CAPDEBOSCQ SACEA - Tél. 05 56 00 73 67

Jumelage des anciens exploitants de Gironde et du Cantal : un accueil réussi !Du 20 au 23 juin dernier, la Section Départementale des Anciens Exploitants de la Gironde (SDAE) a accueilli ses amis cantaliens dans le cadre de leur jumelage. Un repas à base de produits giron-dins a ouvert ce séjour, suivi d’un parcours pour visiter le seul moulin à eau de Gironde, à Saint-Félix de Foncaude, puis découverte d’un atelier créatif à Sauveterre-de-Guyenne. La seconde journée s’est entièrement déroulée à Bordeaux avec la visite de la Cité du Vin et la découverte des monuments de Bordeaux à bord d’un bus à impériale. Le lendemain, les cantaliens ont passé la journée avec leur famille d’accueil et le dernier jour, direction Lapouyade pour visiter le site de Véolia, spécialisé dans le recyclage et la valorisation des déchets, et 8 ha de serres de culture de tomates. Un séjour qui s’est déroulé, une fois de plus, sous le signe de l’amitié et de la convivialité.À noter sur votre agendaLa Section des Anciens vous propose de participer à une sortie à Melle dans le département des Deux-Sèvres, le 7 septembre 2017. Au programme : la visite d’une mine d’argent. Rensei-gnements et inscriptions auprès de Sabrina Mahet - FDSEA de la Gironde - Tél. 05 56 00 73 60.

Le temps d’une imageEt encore

L’emploi d’abord ! Savez-vous que 80 % des handicaps sont invisibles (déficit auditif, maladies digestives, maladies psychiques…). Les personnes sont en capacité d’exercer beaucoup de métiers ou de tâches dès lors que des solutions de compensation viennent rendre l’emploi compatible avec leur santé. Souvent ces compensations sont peu coûteuses et simples à mettre en place : accueil bienveillant, consignes de travail claires et cadre bien défini, temps partiel, etc… ARI Insertion, partenaire de la FDSEA et du SACEA, est un service d’insertion professionnelle pour personnes en situation de handicap sur la Gironde. Il propose à travers son dispositif «L’emploi d’abord !» un appui aux employeurs souhaitant recruter une personne handicapée. Une fois votre besoin en recrutement défini, «L’emploi d’abord !» pourra vous présenter un profil ciblé et mettre en place une phase d’essai sous la forme d’un stage court. Si l’embauche se concrétise, vous bénéficierez d’un appui conseil à l’intégration, sur le lieu de travail par un professionnel dédié, ainsi que d’un suivi dans l’emploi régulier, sans limitation de durée. C’est un service gratuit, sécurisant une embauche et vous permettant un accompagnement tripartite au long cours.Contact : [email protected]

Tél. 06 68 63 23 12

administratives qu’occa-sionne normalement l’em-ploi d’un salarié ;

• disposer, de la par t du groupement, d’aide ou de conseil en matière d’emploi ou de gestion des ressources humaines.

Le groupement d’employeurs peut organiser, dans le cadre d’un contrat de professionnali-sation, des parcours d’insertion et de qualification au profit de jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire sans quali-fication ou rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi, ou de demandeurs d’emploi de 45 ans. Il peut en plus bénéficier d’une aide de l’État pour l’accompagnement

Pour faciliter l’intégration des travailleurs handicapés dans l’entreprise, plusieurs dispositifs d’accompagne-ment existent.

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17 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Social

BUS NUMÉRIQUE ACTIV’DIALOG

LA RECYCLOTHÈQUE

Pour les 20 millions de français de plus de 50 ans, la maîtrise des nouveaux outils de communication devient incontour-nable. C’est pourquoi un partenariat s’est conclu entre la CARSAT Aquitaine, la MSA Gironde, le RSI Aquitaine, le Conseil départemental de la Gironde et la société SAS Solutions Vie Pratique. Ce bus numérique a pour vocation d’accompagner les retraités dans l’apprentissage du numérique pour dévelop-per et favoriser le lien social. C’est un projet inter-générationnel facilitant la rencontre des jeunes, adultes et seniors, avec le numérique comme support, pour apprendre, s’informer et communiquer ensemble. Il consiste à proposer des ateliers collectifs de 3 heures dans un bus itinérant équipé de 12 postes informatiques et de tablettes, avec à son bord un formateur professionnel. Le bus se déplace dans les zones péri-urbaines et rurales et où les communes n’ont pas la possibilité de proposer ce service. Au 7 juillet 2017, soit après 7 mois d’ateliers, le Bus Numérique a accueilli plus de 1 000 assurés dans 52 communes différentes.

Avec Activ’dialog, développé par Présence Verte, le transmetteur de téléassistance est aussi une Dialog’box ! Il peut diffuser vocalement des messages envoyés par les proches de l’abonné. La réception de photos est aussi possible grâce au cadre numérique. Les proches désignés par l’abonné accèdent à la plateforme Dialog’ via l’application mobile dédiée ou via un ordinateur. Le voyant de la Dialog’box s’allume : un message est arrivé ! L’abonné appuie et écoute.Pour plus de renseignements : Présence Verte : 09 69 39 38 38 (N°Cristal, appel non surtaxé).

Le GIHP Aquitaine à Mérignac a mis en place «la Recyclothèque», un dispositif innovant de collecte et de mise à disposition d’aides techniques et de dispositifs médicaux pour les personnes âgées et les personnes handicapées. Partant du constat que les aides tech-niques sont sous-utilisées, le dispositif se donne pour objectif de récupérer, réutiliser ou recycler les matériels déjà utilisés. Portée par une dynamique d’économie sociale et solidaire, cette initiative, visant à améliorer l’accessibilité des aides techniques en favorisant leur recirculation auprès des particuliers et des établisse-ments, rassemble de nombreux acteurs locaux.

«Ouverture de la Journée par les Présidents Nationaux et locaux de l’interrégime» avec de gauche à droite : 1er rang C. Gonthier, Présidente MSA Sud Aquitaine / J. Feuillerat, Président de la CARSAT Aquitaine / J-P. Guyomarc’h, Vice-Présidente et Président de la commission action sociale de la CNRACL / G. Rivière, Président de la CNAV/ M. Dechamp, Présidente de la Commission Nationale d’Action Sociale de la CNAV / R. Goinaud, Président du RSI Aquitaine. 2ème rang : P. Cormery, Président de la CCMSA / P. Godet, Président de la CNAS du RSI / A. Duc- Président de la MSA Gironde.

INNOVATION Pour une retraite autonome.

Journée nationale interrégime des Caisses de retraite

«Forum des innovations» découverte de quelques actions

Le 7 juillet 2017, au Palais des Congrès de Bordeaux, la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, la Caisse Centrale de la Mutua l i té Soc ia le Agricole, le Régime Social des

Indépendants et la Caisse natio-nale de Retraites des Agents des Collectivités locales, ont organisé, avec l’appui des organismes de leur réseau en Aquitaine, une journée

De gauche à droite : A.Sichel, Président CIVB / H.Grandeau, Pré-sident de la FGVB/ P.GOT, Directeur Chambre Agriculture 33 / D.Abaléa, Directeur MSA 33 / A.Duc, Président MSA 33 / M.Brault, Directeur Général CCMSA / P.Cormery, Président CCMSA / J-L.Du-bourg, Président FDSEA 33 / C.Chaussée, Directeur Adjoint MSA 33 / P.Vasseur, Vice-président Chambre Agriculture 33 et B.Artigue, Président Chambre Agriculture 33. Absents sur la photo : B.Solans, 1er Vice-président Chambre Agriculture 33 et J-F. Fruttero, Adminis-trateur CCMSA et Administrateur MSA 24 / 47. Excusés : S. Héraud, président de la FCVA, et B. Farges Efow / CNAOC.

nationale interrégime placée sous le signe de l’innovation.Cette journée s’inscrit dans le cadre de la politique interré-gime de prévention engagée depuis 2011 par les caisses de retraite. Dispositif partenarial qui est inscrit dans une conven-tion commune et qui s’appuie sur 3 grands domaines d’inter-vention :- l’information et le conseil pour «bien vivre ma retraite»,

- les actions collectives de prévention,

- la réalisation d’une évaluation globale des besoins à domi-cile pour les retraités les plus fragilisés.

Avec près de 600 collabora-teurs des réseaux des caisses de retraite et de leurs parte-naires, l’édition 2017 de la Journée Nationale Interrégime a permis au fil des tables rondes, d’échanger sur les partenariats au service de l’innovation et sur la prévention de la perte d’autonomie à l’international.

Et aussi

1er congrès national de la Viticulture Le 6 juillet, à l’occasion du 1er congrès national de la Viticulture, la CCMSA et la MSA Gironde ont rencontré une délégation des professionnels de la filière. Les participants ont bien sûr évoqué la crise agricole que traverse la filière viticole notamment suite à l’épisode de gel d’avril dernier. Après avoir retracé un état des lieux, tout en soulignant que les impacts seraient jusqu’en 2018 voire 2019, les échanges ont porté sur la nature des dispositifs d’aide et d’accompagnement à envisager. Fidèles à leurs engagements respectifs et conscients des difficultés rencontrées par les viticulteurs, ils resteront tous vigilants et à l’écoute pour mobiliser les pouvoirs publics sur l’ampleur de la crise et de ses conséquences économiques et sociales.

Lors de la Journée nationale interrégime de Bordeaux, une vingtaine d’innovations au service de la prévention de la perte d’autonomie a été présentée dans le Forum des innovations. Elles illustrent la variété des projets réalisés en partenariat avec le réseau de chaque caisse, sur l’ensemble du territoire. Présentation de quelques-unes de ces innovations.

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18 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Petites annonces

MATÉRIEL24 - AV faneuse Kuhn, 4 toupies. Faucheuse Agram, 4 ass. Epandeur 6 t Teupenia. Vis à grains, 8 m. Moteur triphasé. Herse plate, 4 branches. Tél. 05.53.52.85.35.

24 - AV Pompe électr. 380 de jardin Multi Eco 36, 4 D 1 100 W, 4 m3/h, servi 4 sai-sons, 350 E. Tél. 06.02.39.49.36.

24 - AV 8 à 10 mangeoires contenant 500 kg aliments, pour alimenter canards en extérieur, modèle Elevage Service. Tél. 05.53.28.51.91. ou 06.32.72.77.98.

24 - AV round baller Krone Vario Pack 1500, 2008, pick-up 2 m, liage ficelle, 4 000 balles, T.B.E., 10 500 E. Tél. 06.81.54.75.40.

24 - AV remorque benne monocoque IH, 10 t, avec lames ressort, amortisseurs, pneus neufs, T.B.E., 2 800 E. Issigeac. Tél. 06.24.57.12.79.

24 - AV Presse moyenne densité ER40C. Brabant trisoc Huard. Tract. 120-14, 1988. Le tout T.B.E. Tél. 05.53.29.92.79.

24 - AV Autochargeuse et faucheuse MF à section. Tél. 06.45.14.60.44.

40 - AV perceuse à colonne marque Adam n°8 1.80m de haut Tél. 06 42 01 29 15

64 - AV cornadis + alimentateurs pour ovins 1x12 en bon état, à voir sur place Tél. 09 60 05 85 76

47 VDS semis direct Techmagri 4m TBE, semis intégré Kuhn Accord 4m BE, semoir

Si une offre ou une demande vous intéresse, veuillez contacter : ADEFA GIRONDE Espace Kennedy 69, avenue Kennedy 33700 MERIGNAC Tél : 05 56 52 84 09 - Fax : 05 56 48 94 74 [email protected] Heures d'ouvertures : 9h-17h du lundi au vendredi

L’ADEFA Gironde recherche : > HAUX – Vigne et Vin – Vendangeurs h/f - Réf : OVI101378-33 Formation souhaitée : IndifférentExpérience souhaitée : Débutant acceptéSalaire : SMICDescriptif : Exploitation viticole secteur de Bommes, recherche 20 à 25 personnes (H/F) pour les vendanges (tri). Embauche prévue mi-septembre. Durée 10 jours.Condition : CDD saisonnier à temps plein

> ST EMILION – Vigne et Vin - Vendangeurs h/f - Réf : OVI101581-33Formation souhaitée : IndifférentExpérience souhaitée : Débutant acceptéSalaire : SMICDescriptif : Propriété viticole recherche 4 vendangeurs (H/F) coupeurs. Embauche mi-septembre. Durée 4 jours.Condition : CDD Saisonnier à temps plein

> MARGAUX – Vigne et Vin - Vendangeurs h/f - Réf : OVI101749-33Formation souhaitée : IndifférentExpérience souhaitée : Débutant acceptéSalaire : SMICDescriptif : Château sur Margaux recrute 50 personnes pour le vendanges tri – coupeurs – porteurs. Embauche prévue vers le 20 septembre. Durée 1 moisCondition : CDD Saisonnier à temps plein

> MOULIS EN MEDOC – Vigne et Vin

- Agent de chai h/f – Réf : OVI099553-33Formation souhaitée : CAPAExpérience souhaitée : Expérience impérative (autonomie)Salaire : Selon profil et compétencesDescriptif : Une propriété viticole sur Moulis-en-Médoc recherche son agent de chai polyvalent (H/F) pour les vendanges. En période de suractivité vous serez en charge des écoulages, tri et du conditionnement au chai. Embauche prévue mi-septembre.Condition : CDD 1 mois temps plein

> MOULIS EN MEDOC – Vigne et Vin - Agent tractoriste h/f – Réf : OVI099485-33Formation souhaitée : IndifférentExpérience souhaitée : Expérience impérative (autonomie)Salaire : Selon profil et compétencesDescriptif : Unes exploitation sur Moulis-en-Médoc recherche son agent tractoriste (H/F) pour les vendanges. Vous serez en charge du transport de la vendange. Vous assurerez également l’entretien et le nettoyage des outils de transport et réception vendanges. Eventuellement selon vos compétences vous serez amené à faire les écoulages (pressurage-soutirage). Période de très forte activité. Permis B exigé. Embauche mi-septembre.Condition : CDD 1 mois temps plein

L’ADEFA Gironde propose : > EYSINES – Vigne et Vin - Chargé de développement Oenotouristique h/f– PVI-147687Expérience : Sans expérienceMobilité géographique : Département

Compétences : Action commerciale, Langues étrangères, Organisation de visite d’entrepriseContrat recherché : Contrat d’apprentissage ou Contrat de professionnalisation

> LORMONT – Vigne et Vin – Agent tractoriste en viticulture h/f - PVI-141078Expérience : > 5 ANSMobilité géographique : 50 KmCompétences : Epamprage, récolte-vendanges, relevage, taille, travaux du chai, travaux en vert, vinification, conduite et entretien du matérielContrat recherché : CDI Temps plein

> GRADIGNAN –– Vigne et Vin - Agent viticole h/f, Agent tractoriste en viticulture h/f - PVI-148001Expérience : Entre 1 et 5 ansMobilité géographique : 30-35 kmCompétences : conditionnement, conduite et entretien du matériel, récolte-vendanges, taille, travaux du chaiContrat recherché : CDI Temps plein

> ST GERMAIN D’ESTEUIL – Vigne et Vin – Chef d’équipe h/f, Chef de culture h/f - PVI-147975Expérience : > 5 ANSMobilité géographique : 30-35 kmCompétences : Conduite et entretien du matériel, conduite machine à vendanger et enjambeur, encadrement, gestion technique, récolte-vendanges, taille, traitements, travail du chai, travaux en vert, vinificationContrat recherché : CDI Temps plein, CDD temps plein

47 VDS Algeco 2.5mx6.50m BE, tuyau arrosage 3pouces diam75, Perrot avec 16sprinklers, remorque Heywang, ancien épandeur fumier Tél 06.25.44.49.82

47 VDS épandeur fumier, brabant bisoc hydro, bétaillère 1300kg, tombereau à ven-dange, cage de contention porte Jourdain le tout TBE Tél 05.53.71.48.76

47 VDS bac à vendange Gimbre peinture intérieure TBE 60hl avec égouttoir inox démontable ensemble TBE 2300euros à débattre Tél 05.53.94.76.28 après 20h

47 VDS cause retraite TM 155 200ch RC 5300h 2004 TBE, charrue Huard losange NS 4S réversible, déchaumeur actisol 3m non stop carbure, cover crop Razol 24D Tél 06.81.72.05.76 ou 05.53.87.12.58

47 VDS castreuse maïs 4rgs hydro 4rm pneus 50% usure BE Tél 06.85.70.26.02

47 VDS tracteurs : Brimont 145cv Per-kins carte grise agri, John Deere 40/40 très propre 4x4 hydro, Farmall SFCD moteur refait TBE + 1 pour pièces, pulvé Rau 12m TBE, herse plate 4m 200euros, tombereau pneumatique 400euros Tél 06.82.26.46.72

47 VDS four métallique pour séchage prune d'ente, 4 chariots fioul Roucadil + claies inox et chariots, cuve à mazout 2000l Rosso le tout BE Tél 06.17.46.12.71 ou 06.20.97.31.70

EMPLOI24 - Recherche ouvrier viticole en CDD évolutif en CDI, pour tous les travaux de la taille aux vendanges et conduite matériel agricole. Bonne rémunération si plusieurs années d’expérience. Tél. 09.65.32.38.49.

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47 VDS cause retraite tracteur MF 6260 105cv 6700h 4RM 6cyl 20.000 E, herse ro-tative Howard 3m dents neuves décrotoirs carbure 3000 E, brabant trisoc châssis pré-vu pour 4socs 16/18pouces sécurité bou-lon Kuhn Huard type Master 120 3000 E, épandeur engrais Kuhn MDS 900L 12 à 20m large 1600 E, semoir à blé Sulky 13socs 1000 E, semoir à maïs 4rgs Mono-sem avec microgranulateur 1000 E, vibro-culteur Kongskilde 3.50m 35dts 800 E, herse plate 4éléments dents carrées incli-nables 300 E, rouleau trainé plat en ciment modulable en 2m, 2,60m et 3,20m petit prix, rouleau plat en ciment sur châssis 3pts (idéal pour rouler buttes 1,35m), décavail-lonneuse à vigne et 2 charrues à vache (pour état de marche ou collection), fourche à fumier 3pts 100 E, matériel TBE à voir à Ste Bazeille 47180 Tél 06.08.89.18.44

47 VDS tuyaux arrosage alu 300m Sep-pic diam70, 150m Bauer diam76 coudes 15 cannes et sprinklers, tuyaux Chamsa diam50 petit prix Tél 05.53.95.00.47

47 VDS round baller Massey Fergu-son 1450 chambre variable BE Tél 05.53.95.79.18 HR ou 06.51.67.21.23

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cas pratique Concilier croissance commerciale et rentabilité I 46

enjeuxL’Espagne, championne du low cost I 6

produireTout savoir sur les engrais verts I 12

la passion de la vigne et du vin

numéro 241juin 2017

Cinq solutions pour se financer autrement

regardIl fait écrire

les ceps de vigne I 50

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dossier I 36

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Dans la CreuseBenoît Daudon s’est installéprogressivement P. 37

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DossierP. 22-29

Maîtriser lespseudomonas sans les éliminer

Alpes-de-Haute-Provence Du fromage à contre saison pour la clientèle P. 30

Santé Un dentiste pour que les chèvres mangent mieux P. 46

AG de la Fnec Le renouvellement des éleveurs, l’enjeu crucial P. 6

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dossier

41

technique

22

Autoconstruction : mode d’emploi

enquête I 8

ailleurs

54

rustiques pour les massifspour les massifs

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ComprendreBâtiment de demain Le premier élevage à énergie positive P. 18

ProduireRecherche biomoléculaireLa technique CRISPR-CAS 9 va révolutionner la génétique P. 28

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mode d’emploi

l’enquêteLes GIEE

en manque de financement I 6

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Les protéagineuxen quête d’un secondsouffle

dossier I 18

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l’enquête

en manque de I 6

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gestionLes contributions sur vos céréales décryptées I 58

prise en mainLe Fendt 724 Vario ou l’excellence à prix fort I 44

protéagineux protéagineux protéagineux protéagineux protéagineux protéagineuxen quête d’un seconden quête d’un seconden quête d’un seconden quête d’un seconden quête d’un seconden quête d’un seconden quête d’un seconden quête d’un secondsoufflesoufflesoufflesoufflesouffle

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CommunicationLes éleveurs parlent aux consommateurs ! P. 8

Dans le Pas-de-Calais À l’EARL des Flandres, la relève est assurée P. 54

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Comprendre Rentabiliser S’équiper

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P. 24-39

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BULLETIN D’ABONNEMENT

faire savoirfaire savoir

P. 28

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DossierP. 14-23

Communiquons !Gaec du Clos de la Pierre Une FAF optimiséedans sa conception P. 24

Coop de ChanteloupColiprotec F4/F18 a vaincu la colibacillose P. 34

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DossierP. 18-25

Récolter autrement le maïs fourrage

Marchés aux bestiauxLe gré à gré recule,le cadran progresse P. 6

SavoirRace Charolaise Bientôt deux organismes de sélection ? P. 42

ÉleverEssai du Volkswagen CaddyUn utilitaire avec une finitionet des équipements au top P. 46

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La SAFER Aquitaine-Atlantique se propose, sans engagement de sa part, d’attribuer par rétrocession, échange ou substitution tout ou partie des biens suivants :

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SAINT-AUBIN-DE-BLAYE : 9 a 50 ca - Le petit jard

SAINT-MARIENS : 8 ha 10 a 27 ca - Champs du page – Sotier 45 a 98 ca - Champs du page

SAINT-MEDARD-D’EYRANS : 2 ha 76 a 81 ca - Chateau de la prade - Nationale 113

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Gérants :Joël BONNEAU - Patrick VASSEUR

Directeur de la publication :Joël BONNEAU

Directeur délégué Rédacteur en Chef

Alain MONGETSecrétariat de rédaction

Myriam ROBERTSecrétariat et publicité régionale :

17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux CedexTél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24E-mail: [email protected]

Régie NationaleRÉUSSIR - Tél. 01 49 84 03 30

Composition :KA2 Communication - Bordeaux

Imprimeur :Pyrénées Presse SA

6/8 rue Despourrins 64000 PAU CedexAbonnement annuel 52 e (22 numéros, bi-mensuel)

ISSN : 0300-2942Commission paritaire 0320 T 79610

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Fin des frais d’itinérance pour les mobiles dans l’UETÉLÉPHONIE Depuis le 15 juin, les Européens n’ont plus de frais d’itinérance à payer pour leur téléphone portable quand ils se déplacent dans l’Union européenne.

20 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 juillet 2017 Société

Les frais d’itinérance sont les surcoûts que les opérateurs de télécommunication imposent à leurs abonnés lorsqu’ils utilisent leur appareil mobile dans un autre pays de l’UE. En effet, l’itinérance (roaming en anglais) est une fonctionnalité qui permet d’utiliser son télé-phone mobile, son smartphone ou sa tablette via un opérateur différent de celui auquel on est abonné. Désormais, lorsqu’ils sont en déplacement dans l’UE, les consommateurs (particu-liers et entreprises) vont voir leurs appels, SMS et données mobiles facturés au même tarif que lorsqu’ils se trouvent dans leur pays. L’itinérance aux tarifs nationaux est destinée aux personnes qui voyagent occasionnellement en dehors du pays où elles vivent ou ont des liens stables (emploi ou études, par exemple). Elle n’est pas destinée à être utilisée pour une itinérance permanente. Dès lors que vous passez plus de temps dans votre pays qu’à l’étranger, ou que vous utilisez votre portable davantage dans votre pays qu’à l’étranger, vous pouvez bénéficier de l’itinérance aux tarifs nationaux chaque fois

que vous vous déplacez dans l’UE. C’est ce que l’on consi-dère comme une «utilisation raisonnable des services d’iti-nérance». Si vous utilisez votre téléphone portable à l’étranger de façon permanente, votre opérateur peut vous facturer des frais d’itinérance, qui sont toutefois plafonnés. La fin des frais d’itinérance s’applique donc uniquement aux pays de

l’UE, mais certains opérateurs vont au-delà des minima impo-sés. Il faut donc bien lire son contrat puisque des opérateurs incluent le roaming vers 35 pays, dont ceux de l’UE.

Vigilance pour les donnéesSi aucune restriction de volume ne s’applique aux appels vocaux et aux SMS, il existe des règles

Et aussi

La plage en toute sécurité Groupama, en partenariat avec les nageurs sauveteurs CRS, renouvelle la distribution de bracelets à destination des jeunes enfants dans plus de soixante postes de secours du littoral français. Cette opération de prévention se dérou-lera jusqu’au 3 septembre inclus. 40 000 bracelets vont être distribués gratuitement cette année encore afin de permettre l’identification facile et rapide des enfants égarés. 8 communes en Gironde sont associées à ce dispositif pour la 4ème année consécutive : Carcans, Grayan, Hourtin, Lacanau, Lège Cap Ferret, Le Porge, Soulac ainsi que La Teste. 42 nageurs sauveteurs CRS contribueront ainsi à la bonne marche de ce dispositif sur le territoire girondin. L’ambition majeure de cette opération est d’alléger la tâche des sauve-teurs et de rassurer les familles pouvant avoir des difficultés de surveillance (parent isolé, grands-parents accompagnés de nombreux enfants en bas âge…).

Paille et Ripaille : nouveau rendez-vous gastronomiqueLes 1er, 2 et 3 septembre, Langon sera le théâtre d’un nouveau festival, «Paille et Ripaille» qui mettra à l’honneur les vins et les produits de la ferme au parc des Vergers. L’objectif est ambitieux : faire de Langon la capitale gastronomique de la Nouvelle-Aqui-taine avec un important village de vignerons et les représentants des appellations Sau-ternes & Barsac, Graves et Côtes de Bor-deaux Saint-Macaire. Pour cette première, la manifestation va accueillir, le samedi 2 septembre, le Comice agricole du Bazadais qui fera étape cette année dans le langon-nais. Le Comice est une vieille tradition, véri-table vitrine du monde agricole : cérémonie officielle de récompenses des meilleurs ou-vriers agricoles. Expositions de bois, de trac-teurs et de machines anciennes, démons-trations de bûcheronnage, scierie mobile et démonstrations de la première pressée de la saison le dimanche après-midi. La Route des Fromages de Chèvre de Nouvelle-Aquitaine sera l’invitée de marque. Elle permettra de tout savoir sur la filière caprine régionale et l’ensemble de ses produits autour d’ateliers cuisine et de dégustations. Paille et Ripaille sera aussi l’occasion de faire la fête tous les soirs au rythme des bandas et des groupes musicaux. Restauration sur place.

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et limites pour l’utilisation de données aux tarifs nationaux qui sont déterminées par le type de contrat que vous avez signé. Dans certains cas spécifiques, au-delà d’un volume raisonna-blement élevé de données en itinérance à des tarifs natio-naux, vous devrez peut-être payer un supplément qui sera égal aux plafonds des tarifs de gros de l’itinérance à l’échelle européenne : 7,70 euros/Go de données en 2017, hors TVA. Ce tarif diminuera progressi-vement jusqu’à 2,50 euros au 1er janvier 2022. Ce prix de gros de l’itinérance est le montant maximum que votre opérateur national doit payer à un opérateur étranger lorsque

parc des vergers... producteurs et vignerons de france - concerts - exposition agricole ....

Invité d'honneur : La route des fromages de chèvre !

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vous utilisez les services de données en itinérance.Si vous utilisez une carte prépayée, vous pouvez béné-ficier de l’itinérance aux tarifs nationaux. Votre opérateur peut toutefois appliquer une limite de volume pour les données en itinérance aux tarifs natio-naux, si vous payez à l’unité et si le prix unitaire national des données est inférieur à 7,70 euros/Go. Les appels vers un autre pays de l’UE ou vers un pays hors UE à partir de chez soi ne sont pas considérés comme de l’itinérance, de sorte que la réglementation de l’itiné-rance aux tarifs nationaux ne s’applique pas. Le prix de ces appels n’est pas réglementé et peut être coûteux. Le coût de l’itinérance - en particulier de données - en dehors de l’UE peut être élevé. Il est conseillé de vérifier les tarifs de votre opérateur avant de partir. Lorsque vous voyagez en bateau ou en avion dans l’UE, vous pouvez bénéficier de l’iti-nérance aux tarifs nationaux tant que vous êtes connecté à un réseau mobile terrestre. Si les services mobiles sont fournis par l’intermédiaire de satellites, l’itinérance aux tarifs nationaux ne s’applique plus et des services d’itinérance non réglementés (sans plafon-nement de prix) vous seront facturés.

Valérie Godement

Si aucune restriction de volume ne s’applique aux appels vocaux et aux SMS, il existe des règles et limites pour l’utilisation de données aux tarifs nationaux qui sont déterminées par le type de contrat signé.