E ATTENTAT CONTRE LE PALAIS DU GOUVERNEMENT Le …notamment dans l’industrie pharma-ceutique...

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Photos : Samir Sid JEUDI 2 FÉVRIER 2012 - 9 RABIE AL-AWAL 1433 - N° 6476 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 AÏN DEFL A 3 morts dans un accident de la route à Djendel Dans la soirée de mardi, vers 10 h 30, sur la RN 18 reliant Khemis Miliana à Djendel, au lieudit El Mechmech, au PK 7 + 5, une Mazda bâchée roulant à destination de Djendel est entrée en collision frontale avec un semi- remorque de type Renault GR X 300 immatriculé dans la wilaya d’Oran, qui se dirigeait vers Khemis Miliana. Les trois occupants de la Mazda, âgés de 26 à 30 ans et tous originaires de la ville de Djendel, sont décédés sur le coup. Les éléments de la Protection civile de l’unité de Djendel n’ont pu qu’extraire les corps des trois victimes du véhicule pour les évacuer à la morgue de l’hôpital de Khemis Miliana. Karim O. LE BONJOUR DU «SOIR» Moi, ça me désole vraiment de voir nos chefs d’Etat courir à Paris pour se soigner. On se souvient de la vague de propos racistes et diffamatoires vis-à-vis de nos médecins qui a accompagné le séjour de M. Bouteflika à l’hôpital du Val-de-Grâce… Récemment, MM. Ben Bella et Chadli faisaient le déplacement pour se soigner là- bas. Enfin, on se remémore de l’évacuation, vers la Belgique, de M. Zeroual pour une hernie discale. Ce qui me désole, c’est qu’aucun de ces présidents n’a pensé un jour à édifier un grand hôpital de classe internationale qui l’aurait… reçu avec tous les honneurs en cas de besoin ! Un ami, à qui je faisais part de mes pensées, eut cette réponse ahurissante : «C’est la faute au socialisme !» Mon ami sait-il que le grand Fidel Castro a subi, avec succès, une opération très lourde à Cuba ? Dans un hôpital du peuple… [email protected] «La vieillesse n’est autre chose que la privation de folie, l’absence d’illusions et de passion.» (Stendhal) Urgences V.I.P. A TTENT A T CONTRE LE P AL AIS DU GOUVERNEMENT Le procès s’ouvre aujourd’hui LES SPÉCIALISTES LE RECOMMANDENT Le calendrier vaccinal doit être revu PAGE 6 PAGE 5

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JEUDI 2 FÉVRIER 2012 - 9 RABIE AL-AWAL 1433 - N° 6476 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67

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3 morts dans unaccident de la

route à DjendelDans la soirée de mardi, vers

10 h 30, sur la RN 18 reliantKhemis Miliana à Djendel, aulieudit El Mechmech, au PK 7 + 5,une Mazda bâchée roulant àdestination de Djendel est entréeen collision frontale avec un semi-remorque de type Renault GR X300 immatriculé dans la wilayad’Oran, qui se dirigeait versKhemis Miliana.

Les trois occupants de la Mazda,âgés de 26 à 30 ans et tousoriginaires de la ville de Djendel,sont décédés sur le coup.

Les éléments de la Protectioncivile de l’unité de Djendel n’ont puqu’extraire les corps des troisvictimes du véhicule pour lesévacuer à la morgue de l’hôpital deKhemis Miliana.

Karim O.

LE BONJOUR DU «SOIR»

Moi, ça me désole vraiment de voir noschefs d’Etat courir à Paris pour se soigner.On se souvient de la vague de proposracistes et diffamatoires vis-à-vis de nosmédecins qui a accompagné le séjour de M.Bouteflika à l’hôpital du Val-de-Grâce…Récemment, MM. Ben Bella et Chadlifaisaient le déplacement pour se soigner là-bas. Enfin, on se remémore de l’évacuation,vers la Belgique, de M. Zeroual pour unehernie discale.

Ce qui me désole, c’est qu’aucun de cesprésidents n’a pensé un jour à édifier ungrand hôpital de classe internationale qui

l’aurait… reçu avec tous les honneurs encas de besoin ! Un ami, à qui je faisais partde mes pensées, eut cette réponseahurissante : «C’est la faute ausocialisme !»

Mon ami sait-il que le grand Fidel Castroa subi, avec succès, une opération trèslourde à Cuba ? Dans un hôpital dupeuple…

[email protected]

«La vieillesse n’est autre chose que laprivation de folie, l’absence d’illusions etde passion.» (Stendhal)

Urgences V.I.P.

ATTENTAT CONTRE LE PALAIS DU GOUVERNEMENT

Le procès s’ouvreaujourd’hui

LES SPÉCIALISTESLE RECOMMANDENT

Le calendriervaccinal doit

être revuPAGE 6

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Abdelaziz Bouteflika a convoqué, hier mer-credi, les membres du gouvernement à uneréunion du Conseil des ministres, la premiè-

re de l’année 2012. Elle sera entièrement consacréeaux prochaines élections législatives et se tiendramardi 7 février prochain, avons-nousappris de source très bien infor-mée qui précisera que plu-sieurs ordonnances «spé-ciales élections» sont àl’ordre du jour, en plusd’une intervention trèsattendue de Bouteflika lorsde la même réunion.

Djaballah - Ferhat Mehenni, même combat ?Pour le promoteur du parti Front de l’Algérie nouvel-

le (FAN), dissident d’Ennahda, Abdellah Djaballah,le chef islamiste, et le berbériste Ferhat Mehennisont des alliés objectifs.

Djamel Benabdeslam a, en effet, révélé hierque Djaballah avait affirmé à son entourage

que les événements de Kabylie de 2001 étaientl’œuvre d’«officines françaises». Une affirmation

qui fait de son auteur «un allié objectifde Ferhat Mehenni dans son pro-

jet autonomiste», affirmeBenabdeslam.

Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinion

Résultats du dernier sondage

Est-ce que les prochaines élections législativessuscitent chez vous un quelconque intérêt ?

OUI : 9,92%NON : 88,09 %S. OPINION : 1,99%

Etes-vous optimistes quant à la concrétisationdes projets d’usines de construction automobile

en Algérie ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

Conseil des ministresmardi prochain

PPLes syndicalistess’en mêlent

Les mauvais résultats des sportifs algé-riens à Doha continuent de

susciter des réactions.Dernière en date, celledu syndicat nationaldes travailleurs de lajeunesse et des sportsqui a décidé d’interpel-

ler le chef de l’Etat envue d’«ouvrir une

enquête sur cettedébâcle» afin de définir

les responsabilitésdes uns et des

autres.

Le pari perdude Belkhadem

D e source confirmée, le mouhafedhde Aïn-Defla désigné par Belkhadem atenté de tenir dans le cadre d’une pré-campagne un meeting de sensibilisa-tion, en invitant des militants dans unhôtel de la ville de Aïn Defla dimanchedans une salle qui ne peut contenirqu’une cinquantaine de personnes, alorsque le siège de la mouhafadha est fermé

depuis des mois. Les redres-seurs ayant lancé le mot

d’ordre de boycott, iln’y a eu qu’une dizai-ne de proches dusénateur qui se sontprésentés. Résultat, lemeeting a capoté. Unepreuve de plus que le

chef du FLN n’a pasmisé sur la bonne

personne, assu-re-t-on.

[email protected]

Jeudi 2 février 2012 - Page 3

ERISCOOPERISCOOP

Précisions du ministèredes Affaires étrangèresEn réaction au Périscoop intitulé «Et les

résultats ?», paru dans notre édition du 31 jan-vier, nous avons reçu les précisions suivantesdu ministère des Affaires étrangères.

«Votre quotidien s’est interrogé, dans salivraison du 31 janvier 2012, sur le retard enre-gistré dans la publication des résultats desconcours externes pour le recrutement d’atta-chés et de secrétaires des affaires étrangères.

L’Institut diplomatique et des relations inter-nationales tient à rappeler que les délaisannoncés (minimum 45 jours), dans son com-muniqué du 15 décembre 2011, l’étaient à titreindicatif.

Ceci étant, les résultats des deux concours,dont la correction est toujours en cours, serontpromulgués avant fin février 2012».

Réponse : Rien n’indiquait que les délais de 45jours évoqués dans le communiqué l’étaient à titreindicatif.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESSSttrreessss ddeess eexxaammeennss ,, ll eess ppaarreennttss pplluuss aannggooiissss��ssqquuee lleess eennffaannttssAAuujjoouurrdd’’hhuuii,, llaa ppeeuurr ddeess eexxaammeennss aa vvrraaiisseemmbbllaabblleemmeenntt cchhaannggééddee ccaammpp :: ccee ssoonntt lleess ppaarreennttss qquuii,, aannggooiissssééss,, ttrraannssffèèrreenntt lleeuurraannxxiiééttéé àà lleeuurrss eennffaannttss..

ENTRETIENÒÒNNoouuss dd��pplloorroonnss ll ee ccoommppoorrtteemmeenntt ddee cceerrttaaiinnsseennsseeiiggnnaannttss qquuii ssee dd��sseennggaaggeenntt ddee ll eeuurr mmiissssiioonnÓÓDDeeuuxx ccoonnsseeiilllleerrss dd’’oorriieennttaattiioonn ppssyyccoollooggiiqquuee nnoouuss aappppoorrtteenntt

lleeuurr ééccllaaiirraaggee ssuurr llee pphhéénnoommèènnee dduu ssttrreessss ddeess ppaarreennttss lloorrss ddeesseexxaammeennss..C’EST MA VIEEEllll ee ss ÕÕ iinnvveennttee uunn ccaanncceerr ppoouurr ss ÕÕaattttiirreerr llaa ccoommppaass --ssiioonn..FFaattmmaa,, 4455 aannss,, mmèèrree ddee 55 eennffaannttss,, eesstt aabbaannddoonnnnééee ppaarr ssoonn mmaarrii..EEllllee ss’’iinnvveennttee uunn ccaanncceerr ppoouurr ss’’aattttiirreerr llaa ppiittiiéé ddeess aauuttrreess..VOYAGE CULINAIREDD��gguusstteezz llaa mmÕÕ lloouukkhhiiaa ddee llaa MMiittiiddjjaaDDééccoouuvvrreezz llaa mm’’lloouukkhhiiaa,, ccee lléégguummee--ffrruuiitt ppeeuu uuttiilliisséé eenn AAllggéérriiee..

Retrouvez ce samedi le n° 4 de Soirmagazine SSoommmmaaiirree ::SSoommmmaaiirree ::

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Le Soird’Algérie Jeudi 2 février 2012 - PAGE 4

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - L’envoyé personnel du prési-dent français et ancien Premierministre, Jean-Pierre Raffarin, a enta-mé hier une visite de travail de deuxjours à Alger. Lors de ce déplace-ment, le quatrième en deux ans,Jean-Pierre Raffarin rencontrenotamment le ministre de l’Industrie,de la PME et de la Promotion de l’in-vestissement, Mohamed Benmeradi.

Une visite, «un point d’étape»,considère l’ancien Premier ministredans un entretien accordé à nosconfrères de TSA. Vouée à booster lacoopération économique bilatérale,cette visite permettra aux deux par-ties de «prendre acte des avancées»et d’«examiner les efforts restant àentreprendre». Des avancées ontainsi été constatées dans la mesureoù neuf projets de partenariat,notamment dans l’industrie pharma-ceutique (projet de Sanofi Aventis),l’industrie du verre (cession de l’en-treprise publique Alver au français

Saint- Gobain) et dans les assu-rances (implantation d’AXA) ont étéconcrétisés et sont déjà opération-nels.

En outre, et suite au Forum departenariat algéro-français organiséen mai 2011 et qui a réuni quelque146 entreprises françaises et 520entreprises algériennes, une quinzai-ne d’accords de partenariat, relèvel’envoyé spécial, «sont soit conclus,soit en négociation avancée».

Un bilan annoncé comme «trèspositif» même si certaines difficultésadministratives entravent cettecoopération, reconnaît l’envoyé per-sonnel, ou que trois grands projetsdans le domaine industriel et pétro-chimique restent encore au stade desdiscussions, voire sujets à blocage. Ils’agit de la réalisation d’une usine deconstruction automobile de marqueRenault (d’une capacité de 75 à 150000 véhicules), d’un partenariat entrele groupe public algérien Gica et lecimentier français Lafarge, ainsi que

de la réalisation d’un vapocraqueurd’éthane à Arzew entre Sonatrach etTotal Pétrochimie.

Certes, les deux parties s’affir-ment confiantes, au regard des assu-rances répétées de M. Benmeradiconcernant notamment les négocia-tions «à un stade très avancé» sur leprojet Renault. Une appréciation quesemble partager l’hôte français quirelève que «les discussions avancentà un rythme tout à fait satisfaisant».

Toutefois, Jean-Pierre Raffarinconsidère « normal que les discus-sions qui portent sur un très grandnombre d’aspects (développementdu tissu de sous-traitants et fournis-seurs, le choix du site, le pacte d’ac-tionnaires, le financement du pro-jet…) aient besoin de temps pouraboutir ». Et cela même si le choix aporté sur la zone de Bellara, dans lawilaya de Jijel, pour la réalisation decette usine et où Renault a envoyéune mission technique. Et que,concernant le projet pétrochimique,le ministre de l’Industrie annoncel’entame de négociations sur la renta-bilité économique après la finalisationdes études sur le potentiel d’éthane.D’autres avancées seront-ellesconstatées lors de cette visite, oud’autres discussions, un «travail plusapprofondi» et «davantage de

concertation» seront-ils encorenécessaires ? L’ancien Premierministre français devrait y répondreaujourd’hui, lors du point de pressequ’il animera conjointement avec sonhôte algérien. L’opportunité égale-ment de faire le point sur d’autresthèmes de coopération, notammentl’employabilité et la formation profes-sionnelle ainsi que le développementde l’entrepreneuriat. Et d’autant queles deux parties veulent renforcer levolet industriel, de manière davanta-ge ciblée et intégrée, de la coopéra-

tion bilatérale, au-delà de l’intensifi-cation des échanges commerciaux.Ainsi, la France est actuellement lepremier client de l'Algérie et son qua-trième fournisseur, avec un volumed’échanges commerciaux entre lesdeux pays qui a dépassé 13 milliardsde dollars en 2011.

En outre, la France est le premierinvestisseur étranger en Algérie,avec près de 450 entreprises implan-tées, filiales de grands groupes et dePME avec plus de 130 000 emploisdirects et indirects. En ce sens,Mohamed Benmeradi, cité hier parl’Agence nationale de presse, affirmela quête par l’Algérie de relationscommerciales et économiques «àmoyen et long terme» et basées surl'investissement productif «sur sonsol» et non uniquement sur les impor-tations et les exportations.

A charge, cependant, que toutesles conditions d’attractivité à l’inves-tissement étranger soient réunies,au-delà de la solidité de la situationfinancière de l’Algérie. En ce sens, lapartie française, qui entend s’«adap-ter» aux décisions «souveraines» del’Algérie, souhaite, au demeurant,l’assouplissement du dispositif enfaveur des PME françaises en parti-culier.

C. B.

Consacrée à l’examen de plusieurs projets de partena-riat en suspens, notamment les dossiers Renault, Lafargeet Total, la visite qu’entame depuis hier à Alger l’ancienPremier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, vise àbooster davantage la coopération économique bilatérale,voire le développement de l’investissement productif.

L’ANCIEN PREMIER MINISTRE FRANÇAIS JEAN-PIERRE RAFFARIN À ALGER

Ou comment booster la coopération économique bilatérale

M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’est que l’an-cien cadre d’Ennahda et d’El Islah dont il assu-rera, deux ans durant, le secrétariat généralavant d’en claquer la porte, a tiré bien desenseignements au long de son militantisme ausein de ces mouvements du camp islamiste.Des enseignements qui lui feront remettre encause bien des idées et des concepts et qu’il

compte imprégner à son nouveau-né. Une juste suite pour un parcours long de 30

années jalonnées de hauts et des bas et debien de leçons.

Pour Djamel Benabdeslam qui animait, cemercredi, une conférence de presse, les cli-vages idéologiques n’ont pas raison d’être auvu, dira-t-il, de l’expérience douloureuse qu’a

vécue le pays ces deux dernières décennies.Une longue et sombre période qui doit, selonlui, interpeller toutes les consciences, principa-lement les classes intellectuelle et politique.

Et à Benabdeslam d’aller au fond de sa pen-sée, affirmant que tous les partis politiques enactivité ou à naître doivent avoir pour référencedeux socles qu’aucun n’a le droit de passeroutre : la proclamation du 1er Novembre 1954 etl’article 178 de la Constitution.

Autant de référents que son parti naissantfera désormais siens, convaincu que, pour lereste, tout est sujet à compétition entre lesdivers acteurs politiques et que seules les urnesauront à départager. A propos d’urnes juste-ment et perspective très proche des élections

législatives de mai prochain oblige, le promo-teur du FAN, même s’il n’a pas manqué demanifester quelques réserves quant à leurrégularité, du fait, dira-t-il, de l’inféodalité del’appareil judiciaire au pouvoir exécutif. Cecipour signifier que l’intronisation d’un juge à latête de chaque commission électorale, qu’ellesoit communale, de wilaya ou nationale, est loinde le tranquilliser quant à la régularité du pro-chain scrutin.

Scrutin à l’occasion duquel Benabdeslamappelle, justement, à une participation citoyen-ne massive pour, dira-t-il, limiter au maximumles tentatives de fraude et réduire l’abstentionqu’il trouve comme le résultat logique de la poli-tique du pouvoir qui a induit un désintéresse-ment criant du citoyen à l’égard de la chosepolitique.

Le MSP stigmatisé Sur un autre registre, Benabdeslam ne man-

quera pas d’égratigner le MSP dont le retraittout récent du triumvirat présidentiel n’estqu’une «suppression des quaâdate au thé entreles dirigeants des trois partis à l’occasion deleurs sommets semestriels» à l’occasion des-quels il se permutaient à la tête de l’Allianceprésidentielle.

Benabdeslam trouve incongru ce retrait del’Alliance tout en se maintenant dans le vraipouvoir, à savoir le gouvernement. Il se montre-ra également très réservé à l’endroit de l’appel,par médias interposés, à des listes communesdu camp islamiste aux prochaines électionslégislatives. «C’est juste un effet d’annoncealors que, regrettera-t-il, cette démarche auraitdû être précédée d’un travail de coulisses.»

Le promoteur du FAN dira se consacreravec son équipe à faire naître leur parti dans lesmeilleures conditions possibles avec commetoute prochaine étape, le congrès constitutifprévu le 11 février courant.

Un rendez-vous organique qui verra la parti-cipation de près de 700 congressistes repré-sentant 46 wilayas, ne restent qu’El Taref etSkikda où des démarches sont en cours pourstructurer le mouvement.

Chaque wilaya sera représentée par unedélégation de 20 congressistes dont 8 femmes,tiendra à brandir comme un trophée DjamelBenabdeslam pour qui cette politique de quotaspour les femmes dans l’activité politique est loind’être idoine mais il faut faire avec.

M. K.

SON PARTI (FAN) TIENDRA SON CONGRÈS CONSTITUTIFLE 11 FÉVRIER COURANT

Le profond recentrage de Djamel Benabdeslam

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Le RAJA, qui a eu sonagrément depuis seulement sixmois, espère «donner une nou-velle image de la société civile».L’association se veut être uneforce de propositions et d’initia-tives en particulier envers lesjeunes, a indiqué, hier, son prési-dent, M. Yahiaoui, lors d’uneconférence de presse. C’estpourquoi, le RAJA, qui a tenu sonpremier conseil national vendrediet samedi derniers, propose laparticipation de la société civileen tant qu’observateur lors desprochaines élections législatives.S’inspirant des expériencesconcluantes des pays arabesdans le domaine, elle lance ainsil’idée de former des observateurs

parmi la société civile. «Nousvoulons créer une nouvelle expé-rience en matière de surveillancedes élections en Algérie», a souli-gné M. Yahiaoui. Laquelle expé-rience «va donner une crédibilitéà ces élections».

Le RAJA, qui attend l’autorisa-tion du département d’OuldKablia, appelle la société civile às’associer à son projet. En atten-dant, l’association, qui se propo-se d’être le porte-parole desjeunes ne voit pas de raison à ceque le ministère de l’Intérieur etdes Collectivités locales s’oppo-serait à son initiative. «Nousappelons les pouvoirs publics àrépondre et encourager cette ini-tiative dont l’objectif est d’instau-rer un changement démocra-

tique», a déclaré l’intervenant.D’ailleurs, il compte organiserdébut mars un colloque interna-tional pour expliquer le processusde surveillance et a choisi d’oreset déjà la date du 8 mars prochainpour donner le coup de starter

pour la formation d’un groupe defemmes. L’association ne veutpas encore s’engager dans lapolitique. Une idée qu’elle n’ex-clut, cependant, pas pour le longterme.

S. A.

Le Rassemblement de la jeunesse algérienne pour lasolidarité et le développement (RAJA) propose la partici-pation de représentants de la société civile en tant qu’ob-servateurs lors des prochaines élections. Le RAJAattend, pour ce faire, l’aval du ministère de l’Intérieur etdes Collectivités locales.

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES

Le mouvement Raja veut participer comme observateur

Actualité

Six nouveaux partis politiques autorisés à tenir leurs congrès constitutifs

Six nouveaux partis ont été autorisés à tenir leurs congrès constitu-tifs, a indiqué mercredi un communiqué du ministère de l'Intérieur et desCollectivités locales. Il s'agit du Front national pour les libertés (FNL -responsable M. Mohamed Zerrouki), le Parti national algérien (PNA -responsable M. Youcef Hamidi), le Mouvement des nationalistes libres(MNL, - responsable M. Abdelaziz Ghermoul), la Parti des jeunes démo-crates (PJD - le responsable M. Salim Khelfa), le Parti El Fedjr el Djadid(PFD - responsable M. Tahar Benbaïbeche) et l'Union des forces démo-cratiques sociales (UFDS - responsable M. Noureddine Bahbouh). Cesnouvelles autorisations s'inscrivent dans le cadre de «la poursuite del'examen des dossiers de création des partis politiques», déposés auniveau du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, et en appli-cation des dispositions de la loi organique n°12-04 du 12 janvier 2012relative aux partis politiques. Le ministère a rappelé que l'examend'autres nouveaux dossiers de création de partis politiques est engagéau fur et à mesure de leur finalisation par les membres fondateurs.

APS

Le Front de l’Algérie nouvelle (FAN) est loin, très loin, se défend sonpromoteur, Djamel Benabdeslam, d’être de cette lignée de partis alibiscréés juste pour le plaisir de le faire ou pour, crûment dit, meubler unepseudo scène politique à même de faire office de paysage politiquereprésentatif, dans le sillage de cette soudaine disponibilité des pouvoirspublics à, enfin, autoriser la création de nouveaux partis politiques.

Jean-Pierre Raffarin.

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 2 février 2012 - PAGE 5

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Selon l'arrêt de renvoi, l'at-tentat contre le Palais du gouver-nement avait été perpétré enmême temps qu’un autre attentatà l'explosif contre le siège de laSûreté urbaine de Bab Ezzouar(Alger).

Ces attentats avaient fait, autotal, une vingtaine de morts etpas moins de 222 blessés. Selonla même source, l’attentat perpé-tré contre le Palais du gouverne-ment était minutieusement prépa-ré.

En effet, les mis en causeavaient filmé les édifices (Palais

du gouvernent et Direction géné-rale de la Sûreté nationale) avantde transmettre tous les détails,quatre jours avant l'attentat, àl'«émir» de katibet El Arkam, leterroriste Ghiatou Rabah.

Parmi les accusés, on peutciter notamment FatehBouderbala, alias Abou Bassir. Ils’agit d’un ex-«émir» de la pha-lange d’Alger au sein du GSPC.Abou Bassir, qui a rejoint d’abordle GIA en 1995, puis le premiernoyau du GSPC en 1998, estconsidéré comme le doyen del’organisation de Droukdel. Il aété arrêté dans un appartement à

Alger en possession d’un lance-roquettes Low, plus de 800 kgd’explosifs et trois bombes prêtesà l’emploi, ainsi qu’une vingtainede détonateurs qui devaient êtreutilisés durant le Ramadan dansdes attentats ciblant divers lieuxpublics à Alger.

Parmi les accusés cités danscette affaire qui sont toujours enfuite, il y a l’«émir» national duGSPC, Abdelmalek Droukdel,alias Mosaâb AbouAbdelouadoud. Il y a lieu de sou-ligner que sur les cinquante-quatre personnes impliquéesdans les attentats du 11 avril, dix-huit seulement sont poursuivies.

Parmi les accusés «suppri-més» de la liste, figurent des ter-roristes abattus, tels que ZouhirHarrak, alias Sofiane Fassila etOmar Bentitraoui, alias AbouKhaïtama, «émir» de katibat El-Feth.

Les mis en cause sont pour-suivis pour «adhésion à un grou-pe terroriste activant à l’intérieurdu pays dans le but de créer unclimat d’insécurité et de peur ausein de la population, perpétra-tion d’attentats à l’explosif ethomicide volontaire avec prémé-ditation».

Concernant les autres accu-sés présents et non détenus,figure Noureddine Boudina, lefrère de l’auteur de l’attentatkamikaze, Merouane Boudina. Ilest poursuivi pour «non-dénon-ciation» suite aux investigationsdes enquêteurs qui ont pu locali-ser les appels reçus du kamikaze

la veille de l’attentat, l’informantde son acte, selon ses propresaveux. Pour rappel, le dernierreport du procès, remontant au29 avril 2010, est dû, selon le pré-sident du tribunal OmarBenkharchi, «au pourvoi en cas-sation interjeté par le prévenuOuzandja Khaled contre l'arrêt dela chambre d'accusation qui lerenvoie devant les assisesd'Alger et à propos duquel laCour suprême n'a pas encoretranché».

Le magistrat avait, ainsi,ordonné le report de l'affaire, letemps que la Cour suprêmerende son arrêt. A. B.

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Sid.

ATTENTAT CONTRE LE PALAIS DU GOUVERNEMENT

Le procès s’ouvre aujourd’hui

LE RENSEIGNEMENT AMÉRICAINPRÉVOIT UNE TRANSITION CRITIQUE

Comment évoluera Al Qaïda

Sofiane Aït Iflis - Alger(Le Soir) - L’auteur de cetteprévision, que la presse amé-ricaine surnomme «le parraindu renseignement humain»,fonde son analyse prospectivesur l’affaiblissement de l’orga-nisation Al Qaïda après l’élimi-nation, au Pakistan, de sonchef et fondateur OussamaBen Laden. Pour ce spécialis-te du renseignement, depuisson étêtement, Al Qaïda s’estretrouvée contrainte de s’ap-puyer sur ses trois principalesramifications régionales, enl’occurrence l’Aqmi en Afriquedu Nord, l’Aqap dans la pénin-sule Arabique (notamment leYémen) et Al-Chabab enSomalie. James Clapper esti-me, ce disant, que ces troisgroupes restent très attachésà l’idéologie de la mouvancemère. «Chacun de cesgroupes cherchera les oppor-tunités pour frapper des ciblesoccidentales dans sa zonerespective», soutient-il, préci-sant que «l’intensité et lacapacité de chacun de cesgroupes à mener des attaquestransnationales varie large-ment.» Plus clairement,James Clapper explique que«le devenir de chacun de cesgroupes et son rôle dans lemouvement djihadiste dépen-

dront du rythme et de l’efficaci-té des opérations de contre-terrorisme, ainsi que de laconcurrence entre djihadistesà mener des opérations terro-ristes qu’ils prévoient à l’échel-le locale et internationale».

Le spécialiste américain durenseignement pense, eneffet, que la réduction de lacapacité de nuisance de lamatrice d’Al Qaïda basée auPakistan peut induire une pla-nification et le lancement d’at-taques terroristes par lesgroupes affiliés à la mouvanceainsi qu’une multiplication desparties pour, dit-il, inspirer lemouvement. James Clapperconsidère, sinon, que seuleune coopération approfondieet soutenue dans la luttecontre le terrorisme est àmême de pousser cettedécentralisation vers une frag-mentation du mouvement.

La démocratie, meilleur rempart contre Al QaïdaLe devenir d’Al Qaïda et de

ses ramifications régionalesest, pour le patron du NDI,quelque part lié à la réussiteou l’échec des révolutionsarabes. En ce sens que, pourlui, avec l’instauration de ladémocratie, la mouvanceconnaîtra un revers straté-

gique. «Si les gouvernementsarabes prennent des mesuresconcrètes permettant à leurspopulations de participer dansla vie politique et dans les ins-titutions démocratiques, touten poursuivant leurs efforts delutte contre le terrorisme, lenoyau d’Al Qaïda et le mouve-ment djihadiste mondialconnaîtra un revers straté-gique», atteste JamesClapper, qui enjoint un avertis-sement de ce que les lenteursdans les réformes ou la tenuedes promesses faites pours’épargner les vents derévoltes populaires revigore-rait Al Qaïda. Cette dernière etses ramifications régionalestrouveront dans cette situa-tion, dit-il, autant d’opportuni-tés pour exploiter les frustra-tions générées.

Devant la Commission derenseignement du Sénat amé-ricain, James Clapper a égale-ment soutenu que «le mondearabe est dans une période debouleversements et de chan-gements qui mettront au défila capacité des Etats-Unisd'influencer les événementsau Moyen-Orient».

Pour lui, les transitionspolitiques dans le mondearabe risquent d’être com-plexes et prolongées, du faitque les forces motrices duchangement sont confrontéesaux élites dirigeantes, aumanque d’expérience enmatière de démocratie, à ladépendance des richesses enressources naturelles et auxrivalités des puissances régio-nales. S. A. I.

Le directeur du Renseignement national américain(NDI), James Clapper, prévoit une transition critiquede la menace terroriste durant les trois prochainesannées. Auditionné par la Commission du renseigne-ment du Sénat américain, le patron du NDI prédit éga-lement une décentralisation du leadership d’Al Qaïda,conséquence de la diminution de l’importance opéra-tionnelle de son noyau basé au Pakistan.

Attentat contre le Palais du gouvernement perpétré le 11 avril 2007.

Le procès des auteurs de l'attentat à l'explosif ayantciblé, le 11 avril 2007, le Palais du gouvernement aura lieuaujourd’hui au tribunal criminel près la cour d’Alger. Autotal, elles seront huit personnes sur les dix-huit poursui-vies à répondre des chefs d’inculpation d’«appartenance àune organisation terroriste ayant perpétré des attentatspublics». Les dix autres personnes sont toujours en fuite.

ÉVASIONS ET FRAUDES FISCALES À ANNABAPlus d’une cinquantaine d’affaires dénoncées par le Fisc

La Direction des impôts de Annaba a saisi, dernièrement, la justice sur des affaires de fraude, évasionfiscale et organisation d’insolvabilité. Au total, cinquante-quatre affaires de ce genre ont été découvertespar les services du fisc de cette wilaya, indiquent des sources crédibles. Le montant de ces affaires est esti-mé par la Direction des impôts à quelque 1,20 milliard de dinars, selon les mêmes sources. Ces affairesont porté un grave préjudice aux finances de l’Etat, il s’agit d’une dizaine d’évasions et de fraudes fiscaleset d’une quarantaine d’organisations d’insolvabilité. Des personnes impliquées ont été identifiées par lesservices de sécurité et le reste le sera prochainement, nous font savoir les mêmes sources. Les limiers desservices de sécurité poursuivent leurs investigations afin de boucler les dossiers dans les délais les plusraisonnables et permettre à la justice de suivre son cours et se prononcer dans ces affaires.

A. Bouacha

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 2 février 2012 - PAGE6

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Les membres de la Société algé-rienne de pédiatrie ont appelé, dece fait, les autorités sanitaires àrevoir le calendrier vaccinal quidoit au fur et à mesure, selon lesspécialistes, s’adapter aux chan-gements que connaît la situationépidémiologique au niveau du ter-ritoire national mais aussi auxrecommandations del’Organisation mondiale de lasanté sur cette question. Unejournée parlementaire a été orga-

nisée, hier, à l’initiative de la com-mission santé de l’APN sur lethème de l’optimisation du calen-drier vaccinal.

Les experts présents ont misl’accent sur la nécessité demoderniser et d’adapter le pro-gramme de vaccination en vued’éradiquer certaines maladies.Selon les statistiques de l’OMS,les vaccinations sauvent plus de2,5 millions de vies à travers lemonde. En Algérie, l’objectif étantde maintenir une couverture vacci-

nale à un taux de 95%, selon M.Mesbah représentant du ministèrede la Santé.

Il s’agit ainsi d’éviter les pénu-ries de vaccin qui, pourtant, conti-nuent de pénaliser les bénéfi-ciaires. Ceci, d’autant que selonles spécialistes, toute baisse de lacouverture vaccinale est automati-quement suivie d’épidémies, selonle représentant du ministère de laSanté.

«Malgré tous ces efforts, nousn’avons pas encore obtenu la cer-tification de l’éradication de lapoliomyélite et nous n’avons pasréussi à obtenir l’élimination de larougeole», a déclaré le professeurA. Laraba, notant en outre que denouveaux vaccins doivent êtreintroduits dont le vaccin contre lepneumocoque responsable de

méningites et le vaccin anticoque-lucheux acellulaire indispensablepour vacciner les sujets de plus de5 ans, ceci d’autant que le vaccinutilisé actuellement en Algérie nepeut être utilisé pour les enfantsde plus de cinq ans.

Il s’agit aussi du vaccin antipo-lio injectable, indispensable lorsde la phase finale d’éradication dela poliomyélite dans laquelle entrel’Algérie ainsi que du vaccin contrela rubéole qui pourrait être coupléau vaccin antirougeoleux. Cecid’autant que certains de ces vac-cins ont été déjà introduits dansdes pays du Maghreb. Toutefois,les spécialistes présents mettrontl’accent sur les questions de bud-gets qui continuent d’être un obs-tacle majeur à l’introduction denouveaux vaccins. Pour sa part, la

Société algérienne de pédiatrie, etpour prendre en charge ces ques-tions, propose la mise en placed’un comité technique nationaldes vaccinations pluridiscipli-naires. Ces derniers seraient com-posés, selon les intervenants depédiatres, infectiologistes, épidé-miologistes, microbiologistes ainsique de représentants de l’Institutnational de la santé publique et dela direction de la santé dépendantde la tutelle. Ce comité aura pourrôle d’optimiser le futur calendriernational de vaccination et d’adop-ter ou non de nouveaux vaccinsen tenant compte de l’épidémiolo-gie, des données de surveillancedes vaccins et des recommanda-tions de l’OMS en matière d’élimi-nation des maladies.

F.-Z. B.

LES SPÉCIALISTES LE RECOMMANDENT

Le calendrier vaccinal doit être revuPour l’année 2012, plus de 2 milliards de dinars seront

consacrés au programme national de vaccination, selon leministère de la Santé, budget qui a été doublé en une année.Pour la Société algérienne de pédiatrie, ces investisse-ments importants sont nécessaires d’autant qu’elle a plaidéhier pour une adaptation du calendrier national à la situa-tion épidémiologique et aux recommandations de l’OMS.

Le ministre a ainsi souligné lesobjectifs de cette politique qui s’ins-crit, rappelle-t-il, en droite ligne decelle de la réconciliation nationale.Le but étant de réconcilier les pay-sans avec la campagne en leurouvrant des perspectives de déve-loppement. Et d’énumérer lesactions accomplies jusqu’ici pourencourager le retour des paysansayant fui la campagne dans la foulée

de la décennie meurtrière 1990-2000. 500 000 logements ruraux ontété construits dans le cadre du planquinquennal 2005-2009, précise-t-il,et 700 000 autres sont programmésau titre du programme 2010-2014.Un indicateur, selon le ministre, duretour progressif vers la campagne.C’est que, affirme-t-il, les gens ontchangé d’avis et adhèrent de plus enplus au projet de renouveau agricoleet rural. «Les projets de proximité dedéveloppement rural intégré(PPDRI), instrument de mise enapplication de cette politique,conçus suivant les spécificités de

chaque zone rurale, ont conscientiséles gens et réussi à les mobiliser etcanaliser leurs capacités pour pro-mouvoir leur cadre de vie», a-t-ilexpliqué. Mais, ajoute-t-il, ce n’estque le début et le chemin à parcou-rir reste très long. Autre instrumentmis en avant par le ministre, la loi surle foncier agricole, les incitationsfinancières et les facilités administra-tives, qui, conclut-il, ont rassuré lesagriculteurs et renforcé leur attache-ment à la terre. Dans ce sillage, M.Benaïssa s’est félicité des avancéesréalisées. «En matière de sécuritéalimentaire, la part de l’Algérien estde 3 500 calories par jour aumoment où le minimum requis parl’OMS est de 2 100. Une part quiétait de 1 730 à l’indépendance. Et sion compare le nombre d’Algériensen 1962 (9 millions) à celui d’aujour-d’hui (près de 37 millions), nous pou-

vons dire que la production agricolea beaucoup évolué. Sachant aussique 70 % de ces calories provien-nent de la production nationale etque nous n’importons qu’à hauteurde 30 % de nos besoins alimen-taires», avance-t-il. Ceci de manièregénérale. Puisque, continue-t-il d’ex-pliquer, nous sommes autosuffisantsdans plusieurs filières malgré le faitque nous importons plus de la moitiéde nos besoins en lait et encéréales. Encore des chiffres :66 000 vaches à lait importées entre2009 et 2011 et 2 600 autres pour leseul mois de janvier 2012.

S’agissant des viandes rouges,le ministre a expliqué la hausse desprix par la baisse de la productiondes viandes blanches et a insisté surla nécessité de créer un mécanismerégulant la filière. A cet effet, il a invi-té les producteurs à s’organiser et

s’est engagé à les accompagner. Etde rappeler les efforts consentis parl’Etat pour aider les éleveurs :«L’Etat subvient à hauteur de 950DA dans le prix de l’orge par quintal,acheté à 2 500 et cédé à 1 550 DAaux éleveurs et a plafonné le prixdes aliments fabriqués à base d’orgeà 2 500 DA.»

Il convient enfin de signaler quel’exportation des produits agricolesalgériens, soutient le ministre, pro-duits d’une qualité «enviable», pourreprendre le qualificatif qu’il a utilisé,est une autre étape qui n’est pasprioritaire : «S’il y a des produits duterroir qui commencent à pénétrerles marchés étrangers, nous lesvalorisons, mais dans notre vision,nous devons d’abord satisfaire auxbesoins nationaux avant de passer àl’exportation.»

R. N.

RACHID BENAÏSSA :

«Nous avons réconcilié les paysans avec leur campagne» Hier, au micro de Ghania Kobbi de la Chaîne internatio-

nale de la Radio algérienne, animatrice de l’émissionMouachirate iqtissadia (indicateurs économiques), leministre de l’Agriculture et du Développement rural,Rachid Benaïssa, a fait le bilan de la politique dite de«renouveau agricole et rural». Que du positif…

Mehdi Mehenni - Alger(Le Soir) - Les représentants des56 marins escroqués par unconstructeur de bateaux de pêche,qui était établi à Oran, ont organisé,hier, une conférence de presse auniveau du siège de l’Union généraledes commerçants et artisans algé-riens (UGCAA), à Alger, pour lancer

un énième appel de détresse auxpouvoirs publics. Ainsi, après plu-sieurs démarches infructueuses, ilsse sont tournés vers le Comiténational des marins pêcheurs(UGCAA) pour faire entendre leursvoix.

Selon le président dudit comité,Houcine Bellout, les victimes, qui

ont tant peiné pour réunir les 10 %de l’apport personnel et la cotisationau Fonds de garanties (FGAR), quivarie entre deux et sept millions decentimes, ont pratiquement frappé àtoutes les portes, mais sans succès.Pendant ce temps, le directeur del’entreprise de construction debateaux en question demeure enfuite à l’étranger depuis mai 2010, àsavoir quelques mois après, unedécision de justice suite à une plain-

te collective, et suivant laquelle ilétait sommé de rembourser les 56postulants. Ces derniers affirmentqu’il a détourné plus de 50 milliardsde centimes.

Aujourd’hui, les victimes lancentun appel de détresse aux pouvoirspublics afin d’intervenir pourdénouer la situation. «Nous voulonsla poursuite du projet sinon êtreremboursés», ont-ils clamé.

M. M.

ESCROQUÉES PAR UN CONSTRUCTEUR DE BATEAUX DE PÊCHE

Les 56 victimes exigent l’interventiondes pouvoirs publics

Sortie de promotionde 753 lieutenants de police

Composée de 753 officiers, la septième promotion des lieutenants depolice de l’Ecole d’application de Soumaâ (Blida) est sortie, hier, à lafaveur d’une cérémonie présidée par le directeur général de la Sûreténationale (DGSN), Abdelghani Hamel. Une promotion qui porte le nombredes cadres formés par cette école, tous grades et spécialités confondus,y compris les personnels issus des pays arabes et africains et les fonc-tionnaires des diverses administrations nationales (administration péni-tentiaire, la Protection civile et les douanes), à 84 000 cadres.

Etaient présents à ladite cérémonie aux côtés du DGSN, AbdelkaderOuali, Mustapha Hebiri, Mohamed Abdou Bouderbala, Mohamed Ouchenet Mme Saïda Benhabilès, respectivement SG du ministère de l’Intérieur etdes Collectivités locales, DG de la Protection civile, DG des Douanesalgériennes, wali de Blida et présidente de l’Association de la promotionde la femme rurale.

R. N.

MÉTÉOFréquentes aversesde pluie à partir de

jeudi après-midi surplusieurs wilayasDe fréquentes averses affec-

teront les régions ouest à partirde cet après-midi et gagnerontultérieurement les régions duCentre et de l'Est en s'intensi-fiant, a indiqué mercredi l'Officenational de la météorologie(ONM), dans un bulletin météo-rologique spécial (BMS).

Les wilayas concernées sontTlemcen, Aïn Témouchent, Oran,Mostaganem et Relizane.

Le BMS est valable dans ceswilayas du jeudi 2 février à 15hau vendredi 3 février à 15h.

Les cumuls estimés attein-dront ou dépasseront localement40 mm durant la validité, a-t-onprécisé.

Les wilayas qui seront tou-chées sont Chlef, Aïn Defla,Tipasa, Alger, Boumerdès, Blida,Médéa, Tizi-Ouzou, Bouira, Sétif,Bordj Bou-Arréridj, Béjaïa, Jijel etSkikda.

Pour ces régions, la validitéest prévue de vendredi 3 févrierà 6h au dimanche 5 février à 12hau moins, a ajouté la même sour-ce.

Les cumuls estimés pour cesrégions seront de l'ordre de 70mm en moyenne durant la duréedu bulletin spécial ou dépasse-ront localement les 120 mm surBoumerdès, Tizi-Ouzou, Béjaïaet Jijel, a conclu l'ONM.

SYNDICAT NATIONALDES JOURNALISTES (SNJ)

CondoléancesC’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de

notre collègue et ami, Mohamed Zaâf, journaliste chroniqueur au quoti-dien Le Jeune Indépendant, survenu mardi 31 janvier 2012 des suitesd’un malaise cardiaque.

En cette douloureuse occasion, l’ensemble des membres duSyndicat national des journalistes s’incline à la mémoire du défunt ettient à présenter ses plus sincères condoléances à sa famille ainsi qu’àl’ensemble de ses collègues du quotidien Le Jeune Indépendant.

A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.P/ le Syndicat national des journalistes,

le secrétaire généralKamel Amarni

Les 56 marins qui ont postulé en 2009, dans le cadre del’Ansej, pour l’achat de bateaux de pêche, demandent aujour-d’hui l’intervention des pouvoirs publics. Le constructeur, quiest depuis mai 2010 en fuite à l’étranger, a, selon les victimes,ramassé un butin de plus de 50 milliards de centimes.

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Les organisations internationales char-gées de réguler les turbulences écono-miques sont une protection de façade

des tenants du libéralisme intégralLa crise qui secoue violemment les

pays industrialisés s'étendra graduellementà l'ensemble du globe. Du coup, notre paysn'est pas épargné des conséquences quien découleront tant que l'économie de mar-ché libre crée de graves dysfonctionne-ments non seulement au niveau des paysriches mais affectera d'emblée tous lespays y compris ceux, comme le nôtre, dis-posant de la manne financière. Cette der-nière est supposée le mettre à l'abri dessoubresauts de la bête à l'agonie que lemonde capitaliste a enfantée. Il est démon-tré, aujourd'hui, que l’OMC, liée intrinsè-quement à la mondialisation, a vu le jourpour faire admettre aux pays adhérents sonrôle de contenir les turbulences écono-

miques et sociales internationales. C’estune supercherie car l’OMC n'est jamaisarrivée à optimiser un résultat pour endi-guer les crises antérieures. Ceci dit, soninefficience perdurera tant que le libéralis-me intégral continuera son développementdémesuré grâce à son pouvoir illimité etses accointances avec les milieux bour-siers pour générer des spéculations finan-cières internationales.

A l'instar de l'OMC, le FMI et la Banquemondiale, organisations supposées assu-rer la stabilité financière et «prévenir lescrises financières», ne sont en fait qu'unoutil de domination sous la férule del'Occident. L'abandon de la souverainetééconomique intervient dès lors qu'un pays,généralement africain, riche mais pauvredans sa misère, sollicite leur intervention.

Ce qui arrive actuellement dansl'Europe des 27, aux USA et d'autres paysconnus pour leur boum industriel, est undéfaut de créance «majeur» qui va provo-quer dans le cadre de la fameuse théorie«chute de dominos» un effet encore plusprononcé sur les acteurs liés entre eux parla dette. Le pouvoir politique dans ces paysde l'Occident qui fait la pluie et le beautemps dépend entièrement du pouvoirfinancier.

Pour se sortir d'embarras, comme tou-jours, ils vont employer les grands moyenspour renverser la crise et reprendre lecontrôle après une période de turbulence.Le dispositif se mettra en place par desmesures qui écraseront les plus faibles.

Extraits : «Pouvoir politique et les pou-voirs de l'argent» - «La politique des plusnoirs desseins» (source : Serge Car).

«Le pouvoir politique a toujours été liéau pouvoir financier. Mais il ne cherchequ'à s'accroître de lui-même comme pou-voir, par la domination des hommes et leurasservissement. La souveraineté politiquedes peuples est un fantasme qu'on doit luiservir pour leur faire croire qu'ils y ont droitdans un régime dit «démocratique». Onpeut décliner cette interprétation en deuxversions : celle du «conspirationnisme etcelle du machiavélisme achevé».

- Pour le «conspirationnisme», cela faitdes siècles que les «forces de l'ombre»manipulent l'humanité. Les romans dans lestyle de Da Vinci Code et le cinéma. Celuid'une élite appelée les «illuminati» quicontrôleraient le pouvoir politique en coulis-se, confrérie occulte créée en 1776 par uncertain Adam Weisshaupt, se serait perpé-tuée sous la forme de loges. Liée à la franc-maçonnerie. Le but serait d'infiltrer tous lessecteurs politiques de la société et de for-mer les esprits à la nécessité d'établir unnouvel ordre mondial (novus ordo seclo-rum) qui serait entre les mains des seulsinitiés. Parmi les membres des banquiersinternationaux, des industriels, deshommes de science, des politiques

dévoués, des économistes ... Tous auraientsouscrit pour gouverner le monde. On cite-ra comme justification les «mémoires» deDavid Rockefeller qui se défend en écri-vant : «Quelques-uns croient même quenous la famille Rockefeller faisons partied'une cabale secrète travaillant contre lesmeilleurs intérêts des Etats-Unis, caractéri-sant ma famille et moi en tant qu'internatio-nalistes et conspirant avec d'autres autourde la terre pour construire une politique glo-bale plus intégrée ainsi qu'une structureéconomique - un seul monde si vous vou-lez. Si cela est l'accusation, je suis cou-pable et fier de l'être.»

Du même David Rockefeller on citeraencore un discours prononcé en juin 1991,lors d'une réunion de la commission trilaté-rale, à Baden Baden : «Nous sommesreconnaissants au Washington Post, auNew York Times, Time Magazine etd'autres grandes publications dont lesdirecteurs ont assisté à nos réunions etrespecté leurs promesses de discrétiondepuis 40 ans. Il nous aurait été impossiblede développer nos plans pour le monde sinous avions été assujettis à l'expositionpublique durant toutes ces années. Mais lemonde est maintenant plus sophistiqué etpréparé à entrer dans un gouvernementmondial. La souveraineté supranationaled'une élite et de banquiers mondiaux estassurément préférable à l'autodétermina-tion nationale pratiquée dans les sièclespassés.»

«Le nouvel ordre mondial viserait laréduction drastique de la population mon-diale et manipulerait dans les coulissesl'histoire pour favoriser les destructions, lescrises et les guerres. Son ambition seraitd'obtenir la jouissance d'un contrôle totalsur l'humanité. Dans cette perspective, lafaillite des Etats et le chaos économiqueseraient, de la part des maîtres du monde,soit directement voulus, afin de permettreune prise de contrôle totale impliquant lavisée d'un génocide de l'humanité ; oubien, s'ils ne parvenaient pas à leurs fins,ce serait une politique de la terre brûlée.» AChicago, l'économiste charismatique(1957), Milton Friedman, était en pleineascension, son credo : c'était de débarras-ser le système économique de toute inter-vention, de le ramener à un état vierge pri-mordial. En clair, déstructurer les sociétéssoumises à une ingérence gouvernementa-le excessive, pour revenir à un capitalismepur etc.».

Bob. Med (Belcourt)

Le Soird’Algérie

Jeudi 2 février 2012 - PAGE 7

• Comment ne pasreconnaître l’apport d’unefemme ! C’est dingue ceque certains ont dans leurscrânes. Je me vois bienheureux avec toi Nesmaaprès plus d’une année derelation. Oui tu es la lumiè-re que j’ai tant attendue,l’amour avait raison de maraison et le bonheur granditde jour en jour. Je sens lechagrin coloniser mesveines à chaque fois que tut’éloignes, rien ne peutremplacer ton amour, oui jet’aime et je ne peux te

rendre tout ce que tu faispour moi, car c’est immen-se ; tu es faite pour êtreaimée et je me contente det’aimer et te rendre la viejoyeuse.

L’hocine. TO.

• Pour ton anniversai-re à M. Belkhous K., je tesouhaite une vie de rêve,toute la joie du monde, dubonheur et de l'amour à lademande. La chance et lecourage à In Aménas etinch’Allah tu trouveras uneprincesse de grande clas-se, fais juste confiance audestin et tu seras bien

servi... Tu auras une bellevie et tout ce dont t'asenvie.... de la part deM. Berrahmoune M.

• A mon cœur Nadjim.Ça fait quatre ans qu'on estensemble, quatre ansd'amour, de bonheur et dejoie. Je t'aime mon cœur etje t'aimerai toute ma vie.Que Dieu te garde pourmoi.

Ton cœur D. quit'adore

Pour écrire à TPour écrire à Texto :exto :[email protected]@gmail.com

précisez texto précisez texto

TTEEXXTTOO

Un texte à faire passerdans «Vox Populi» [email protected] ou

[email protected]

Vous n’avez pas tort quand vous ditesque ce qui nous arrive n’est pas uniquementla faute du FMI. On se détruit nous-mêmes.

Je vais continuer dans le même sillageque vous pour citer un autre exemple degaspillage d’argent plus grave que celui desimportations drastiques.

N’est-ce pas un crime de donner du tra-vail à des entreprises égyptiennes etsyriennes pendant que nos entreprises chô-ment et nos enfants s’immolent par le feu ?

Les entreprises égyptiennes ont large-ment profité des programmes de relance enAlgérie et les entreprises algériennes sontrestées à l'écart.

L'Égypte figure parmi les plus gros inves-tisseurs en Algérie. Elle est présente danstous les secteurs : énergie, télécoms, le des-salement de l'eau de mer, la sidérurgie etl'industrie du ciment. Le groupe Orascomest l’un des plus grands investisseurs enAlgérie, il a joué le rôle de lévrier. D'autressociétés égyptiennes ont suivi, participantainsi à la quête nationale d'une diversifica-tion des partenaires. Je cite à titred’exemple : Petrojet Egypt, Power Ring,MHDA, Thyssen Krupp, Eez Steel et la listedes entreprises égyptiennes cachées opé-rant en Algérie est longue.

Les entreprises égyptiennes ont bénéfi-cié gratuitement de 45 milliards de dollarsdepuis leur existence en Algérie (11 annéesd’existence en Algérie) sans aucun bénéficepour notre pays. Les entreprises égyp-tiennes ont fait le travail des entreprisesalgériennes. Tous les projets réalisés par lesentreprises égyptiennes sont à la portée desentreprises algériennes qui sont restées àl’écart. L’Egypte a participé dans la réalisa-tion des projets uniquement avec la main-d’œuvre (ramenée d'Égypte), elle n’a rienapporté à notre pays que ce soit en termed’ingénierie, ni en terme de transfert techno-logique. C’est du gâchis pour notre cherpays. L’Algérie a ouvert largement son mar-ché aux sociétés égyptiennes, sans contre-partie.

De gros marchés se comptant en cen-taines de millions de dollars ont été attribuésà des sociétés égyptiennes, alors que desentreprises algériennes, si elles sont soute-nues, peuvent effectuer le même travail.Sonatrach compte des filiales comme GCB,Enac, GTP qui ne demandent qu’à êtredéveloppées, ainsi de même pour Sonelgazqui compte des filiales comme Inerga,Etterkib, Kanagaz, Kahrif sans oublier, biensûr, le groupe Cosider et les entreprises degénie civil et ouvrages d’art que comptenotre pays et à celles-ci s’ajoutent les entre-prises privées à l’instar de Haddad.

Par ailleurs, quitte à le rappeler, l’ingé-nierie locale a été «cassée» au profit desociétés étrangères. Des milliards de dollarstransférés sous forme de dividendes par lesgroupes de ce pays (Egypte) installés enAlgérie.

L’Egypte est un pays sous-développé quine peut rien apporter à notre pays ni enterme de technologie ni en terme de savoir-faire. L’Algérie est plus forte que l’Egyptedans tous les domaines (histoire, civilisa-tion, technologie, développement), on noussurnomme les Japonais de l’Afrique.L’Algérie donne de l’argent à l’Egypte gratui-tement au détriment de son pays et de sesenfants sous le prétexte de pays frère etarabe.

Tout ce que j’ai dit pour l'Egypte estvalable pour la Syrie.

Un cadre algérien

Quand l’Algérie casseses entreprises en

donnant des marchésaux Égyptiens !

Les paroles s'envont mais les beaux

parleurs restentVous avez ma parole ! Et c’est une

parole d’homme mes frères qui s’adres-se à vous ! Ce n’est pas une parole enl’air ! Vous me connaissez ? Je suisdroit ! Il faut me croire. Vous pouvez dor-mir sur vos deux oreilles. Ce ne sont pasde belles paroles ! Je le jure ! Et je nemens pas. Tendez-moi la main et je tra-vaillerai pour vous. Paroles, paroles,paroles.

Tout le monde me connaît «Ya el-khawa ! «Je suis Flen et je marchenichane et je ne manque jamais à maparole. La parole chez moi, c’est commedu fer. Moi, je suis de ceux qui meurentpour «El-Sene» (la langue). Je ne suispas de ceux qui ont un flanc renard etl’autre flanc loup.

Donnez-moi vos voix et je vous don-nerai ma parole. Donnant ! Donnant ! Jesuis loyal envers ceux qui me fontconfiance. C’est un serment que je faisici devant Dieu. Et j’engage ma parolepour défendre et faire ce que je dis.Vous êtes tous témoins. Je suis unhomme de foi, de principe et mon idéalet la droiture.

Faites-moi confiance et vous ne leregretterez pas dans l’avenir. Pour cela,votez pour moi mes frères.

Je vous donnerai des logements àtous. Et il y aura du travail pour tous. Jecombattrai la corruption partout où ellese situe. La porte de mon bureau seratoujours ouverte aux citoyens. Moi jetravaille dans la transparence et je suisblanc comme neige.

Je ne mange pas le pain qui provientdu H’ram (péché) et je crains Dieu. Jevis de ma sueur et de mon revenugagné honnêtement.

Et c’est ainsi à chaque échéanceélective. Aussi le moment venu de laconvocation électorale et après avoirpris le soin de désigner nos futurs élus.Ces faux usagers du serment nousembobinent à chaque fois avec leursfausses promesses électorales. Et dèsqu’ils accèdent à leurs objectifs, ils per-dent subitement la mémoire et secachent derrière l’oubli pour mieux nousrouler encore une fois de plus dans lafarine comme des sardines, comme tou-jours...

L’ordre des «Illuminati»

CHRONIQUE DE CHLEF

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Le Soird’Algérie Jeudi 2 février 2012 - PAGE 8

La capitale de la cultureeuropéenne est une idée quiremonte à 1985, émise parMelina Mercouri, ministregrecque de la Culture et deson homologue français del’époque, Jack Lang.Depuis, plus de 40 villes sesont vu attribuer ce titre etdésormais ce n’est pas unecapitale de la culture maisdeux qui sont désignéeschaque année.

En 2013, en plus deMarseille, Kosice, enSlovaquie, est la deuxièmeville européenne désignée.C’est un jury indépendantsous l’égide de laCommission européenne eten étroite collaboration avecles Etats membres qui sélec-tionne les deux villes euégard aux contenus et à l’op-portunité des projets cultu-rels proposés. Pour 2013,Marseille a choisi la

Méditerranée comme filconducteur de toutes sesmanifestations.

La mer, passerelle entreles deux rives, concentreraen 2013, notamment sur leport et autour de celui-ci, lamajeure partie des manifes-tations. 500 projets, déclinésen 3 phases, ont été pro-grammés. La phase 1 qui irade janvier à mai 2013 s’inti-tule «Marseille Provence2013 accueille le monde».Suivra, en mai-juin«Marseille Provence à cielouvert» avec festivals divers,spectacles de rue, concerts,randonnées… et enfin enphase ultime «MarseilleProvence aux millevisages», qui donnera àdécouvrir ou à redécouvrirde grandes figures méditer-ranéennes en littérature(Albert Camus figure en trèsbonne place avec une expo-sition à la Cité du Livre),architecture, cinéma, artsculinaires…

Il a fallu pas moins de 4heures aux organisateurspour présenter le program-me des festivités, qui, selonBernard Latarget, a étéconçu pour «soutenir lacréation contemporaine,faire participer le plus grandnombre de personnesnotamment au travers despectacles gratuits et garderle souvenir de l’histoire et dupatrimoine de laMéditerranée». Marseille estaujourd’hui, au moment denotre visite, un vaste chan-tier ouvert : une cinquantai-ne de grands projets archi-tecturaux, d’un montant de600 millions d’euros, en par-tie financés par l’Union euro-péenne, sont en cours deréalisation et seront tousprêts, nous a-t-on dit, à rece-voir les visiteurs dès le débutde 2013 et même un peuavant. Il en est ainsi dugrand Musée des civilisa-tions de l’Europe et de laMéditerranée Mucem et duCentre régional de laMéditerranée. Ce dernieraccueillera des rencontres,des conférences, des expo-sitions et des films qui traite-ront des enjeux de laMéditerranée du XXIe siècle.

Initié par le socialisteMichel Vauzelle, présidentde la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, il a vouluen faire un lieu de ren-contres entre les peuples etles cultures de laMéditerranée. «Plutôt quede choisir la guerre, le terro-

risme, la violence, la xéno-phobie, le racisme anti-arabe, en tant que présidentde Région, en 1998, malgréquelques réticences, j’airéussi à décider de ce lieuemblématique qui illustrecette volonté de dire quenous allons maîtriser notrecommunauté de destin etréfléchir ensemble à uneMéditerranée de paix et decoopération en 2030 ou en2050, notamment avec lesjeunes indignés, qu’ils soientdu printemps arabe ou ceuxd’Espagne, de Grèce ou deFrance… Nous voulonsapporter notre contribution,défendre nos valeurs com-munes, notre identité et nepas nous affadir dans uneespèce de culture universel-le autour d’un hamburger.»

Et Michel Vauzelle d’in-sister sur ce qui lui paraîtune évidence, à savoir quel’Europe, et surtout laFrance, a besoin, pour avoirsa place dans le monde dedemain, de renforcer cetespace européen par ce quereprésente la richessehumaine et économique dela rive sud de laMéditerranée «avec laquellenous avons tant de liens».

Autorités locales, organi-sateurs et artistes semblenttout à fait déterminés àgarantir l’excellence artis-tique, la dimension populairede l’événement et enfin sonfort ancrage méditerranéen.

K. B.-A.

Marseille a été désignée il y a trois ans par un juryeuropéen «capitale européenne de la culture en2013». Capitale de la culture méditerranéenne, pou-vait-on lire et entendre sur cette manifestation. Le 19janvier dernier, organisateurs, responsables poli-tiques toutes tendances confondues et hommes deculture impliqués dans la présentation, nous ontdévoilé — à la presse française et étrangère — surplace, dans la cité phocéenne, le programme. Ils nousont aussi fait sillonner la ville et découvrir les chan-tiers culturels colossaux qui, disent-ils, seront tousprêts pour 2013. Quelle philosophie guide cetteconsécration de Marseille ? Comment s’y intègrentdes projets non marseillais ? C’est ce que nous avonstenté de voir au cours des deux journées de visite.

MARSEILLE 2013 CAPITALEDE LA CULTURE EUROPÉENNE

Une part belle à la Méditerranée

Le socialiste Michel Vauzelle, prési-dent de la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur et vice-président de laCommission des affaires étrangèresde l’Assemblée nationale, n’a pasmâché ses mots sur cette institutionmort-née qu’est l’Union pour laMéditerranée, UPM. Il en a notam-ment dit : «En ce moment, avecl’échec de ce qui a été d’abord le pro-cessus de Barcelone, puis l’échec del’UPM qui n’a été évidemment qu’une

photo de famille avec Sarkozy, Ben Ali,Moubarak et Assad et depuis plus rien.

En ce moment d’ailleurs, cettephoto, on la planque plutôt qu’on nel’affiche. Voilà ce que c’est que l’UPM.Il n’y a plus d’UPM.

Je suis vice-président de laCommission des Affaires étrangèresde l’Assemblée nationale chaque foisque le ministre des AE vient nous ren-contrer, je l’interroge sur l’UPM et il merépond que l’UPM existe. Eh bien non,

l’UPM ne peut pas se réunir, elle ne lefait pas d’ailleurs sauf pour quelquespetites réunions ça et là mais auniveau ministériel, rien, elle ne peutpas se réunir.»

Pour Michel Vauzelle, l’UnionMéditerranéenne ne se limite pas àmonter une institution vide d’objectifs,vide de projets et sans l’adhésion etl’implication des peuples qui la compo-sent.

K. B.-A.

MICHEL VAUZELLE :

«L’UPM n’a été qu’une photo de famille»

Jean-François Chougnet estle directeur général de Marseille-Provence 2013. A ce titre, ilsupervise et coordonne toutesles opérations et projets inscritsau programme. C’est pourquoinous lui avons demandé denous éclairer sur la façon dontl’Algérie est impliquée dans ceMarseille 2013.

Le Soir d’Algérie : Travaillez-vous avec l’Algérie et si oui, avecqui ?

M. Chougnet : Pour l’Algérie, noustravaillons beaucoup avec l’Agencealgérienne pour le rayonnement cultu-rel, AARC. La dernière fois que nous

les avons rencontrés c’était endécembre. Nous avions beaucoup depropositions d’artistes, qu’ils soient denationalité algérienne ou d’originealgérienne, par exemple le danseurétoile Boulegraa, le peintre DjamelTatah ou encore la plasticienne ZinebSedira. Le petit reproche que nous fai-sait récemment l’agence était que nousn’avions pas beaucoup d’artistesvivant de manière permanente enAlgérie. Nous leur avons demandéqu’ils nous fassent des propositionsd’artistes et ils sont d’accord.Actuellement, nous travaillonsensemble à une espèce de protocolede collaboration.

L’AARC est donc notre point d’en-trée, notre interlocuteur pour l’Algérieet nos relations sont très bonnes.

Avec la consécration deMarseille, capitale européenne etméditerranéenne de la culture, il vasans dire que beaucoup de citoyensde certains pays, comme l’Algérie,par exemple, soumis à des visasd’entrée, souhaiteront visiterMarseille et assister aux très nom-breuses et diverses manifestationsprogrammées.

Ces visas sont aujourd’hui don-nés au compte-gouttes. Comptez-vous faire lever cette contrainte etcomment ?

L’obtention des visas est un de nossoucis en tant qu’organisateur culturelet l’on a eu une belle ouverture de lapart du préfet qui est prêt à nous facili-ter la tâche dans ce domaine.

K. B.-A.

JEAN-FRANÇOIS CHOUGNET, DG DE MARSEILLE-PROVENCE2013, AU SOIR D’ALGÉRIE :

«Notre interlocuteur algérien est l’AARC»

Actualité

La guerre d’indé-pendance nationales’invite dans le débatélectoral français enprévision de l’élec-tion présidentielled’avril prochain.

C’est surtout àdroite et à l’extrême-droite que ça s’agite.Nicolas Sarkozy,candidat à sa propresuccession en avrilprochain, s’adresse-ra directement aux «rapatriés» d’Algérie, les «pieds-noirs», dans les semaines à venir. Dimanche, sonministre de la Défense, Gérard Longuet, qui avait faitses classes dans l’extrême-droite française, était àPerpignan pour inaugurer un centre dédié à la présencedes Français en Algérie de 1830 à 1962, autrement ditdédié à la colonisation française. A cette occasion, il a luun message du chef de l’Etat français affirmant «quecette année 2012, cinquantenaire de la fin de la guerred’Algérie, sera l’année du souvenir et du recueillement,et sûrement pas celle de la repentance». Ajoutantqu’«en développant l’économie de ces nouveaux terri-toires (l’Algérie), ils (les Français) ont œuvré à la gran-deur de la France» ! Et ce, avant d’appeler les Françaisà connaître «ce qu’a été cette formidable aventure de laprésence française en Algérie», entonnant à l’issue deson discours «Le chant des Africains». Lemême jour, àPerpignan, Marine Le Pen tenait meeting devant plusd’un millier de «pieds-noirs», à qui elle a rendu un hom-mage ainsi qu’aux harkis. Tout comme Nicolas Sarkozy,elle est opposée à «toute commémoration du 19 mars1962».

Le 23 octobre dernier, le chef de l’Etat français avaitnommé Hubert Collin de Verdière, ex-ambassadeur deFrance en Algérie, coordonnateur général des initiativesdevant marquer le 50e anniversaire de la fin de la guer-re d’Algérie. Mieux, le ministre français des Affairesétrangères, Alain Juppé, s’est même permis de donnerdes consignes aux Algériens en leur demandant defêter le 50e anniversaire «dans la modération» ! C’étaiten début d’année, lors d’une audition devant la commis-sion des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.«Nous sommes convenus avec le président AbdelazizBouteflika, lorsque je lui ai rendu visite l’année dernière,d’envisager la célébration du cinquantième anniversairede l’indépendance de l’Algérie dans un esprit de modé-ration, en essayant d’éviter les extrémismes de tousbords», a expliqué Alain Juppé aux députés, comme s’ilfallait faire table rase du passé. Et d’ajouter : «J’espèrequ’on va continuer sur cette ligne. Surtout nous nousétions mis d’accord pour dire : “Regardons l’avenir.Essayons de fonder la relation franco-algérienne surl’avenir et pas sur le passé”.»

Le plus navrant dans cette affaire est qu’à un mois etdemi du 19 Mars et à moins de sept mois du 5 Juillet,fête de l’indépendance, alors qu’en France on s’y prépa-re à droite comme à gauche, chez nous, c’est silenceradio. Pourtant, ce 50e anniversaire, ce n’est pas rien.Ce devrait être un moment symbolique et significatifd’une histoire commune et partagée, qui engage unEtat, un pays et un peuple, celui d’une guerre de libéra-tion, la plus meurtrière dans le monde après celle duVietnam, ou celui encore d’un évènement qui a été lemoteur de la décolonisation du contient africain. Craint-on alors de froisser «l’ennemi» d’hier, alors que NicolasSarkozy, qui compte instrumentaliser cet évènement àdes fins électoralistes – l’élection présidentielle a lieu enavril prochain —, ne prendra pas de gants pour commé-morer à sa façon ce 50e anniversaire, sous forme d’unecélébration de «l’œuvre civilisatrice française» et rendrehommage aux soldats français et harkis morts enAlgérie !

Pourtant, lorsqu’il s’est agi d’«Alger, capitale de laculture arabe» en 2007, puis du Panaf en 2009 et toutrécemment de «Tlemcen, capitale de la culture isla-mique», le pouvoir politique s’y était pris à l’avance etn’avait pas lésiné sur les moyens : mise en place decommissions de préparation, déblocage de fonds pourfinancer ces évènements et information et mobilisationdes médias. 50 ans d’indépendance ne méritent-ils pasautant ? H. Z.

CE MONDE QUI BOUGE

La guerre d’Algéries’invite dans l’élection

présidentielle françaisePar Hassane Zerrouky

De notre bureau de Paris,Khadidja Baba-Ahmed

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Le Soird’Algérie Jeudi 2 février 2012 - PAGE 9

Le Soir d’Algérie : Le fait du jour, c’estdonc l’installation du syndicat. Commentcela s’est-il passé pour vous et quels ensont les résultats ?

Mohamed Laïd Mahloul : Cette date du 30janvier coïncide effectivement avec la mise enplace du syndicat d’entreprise. La réforme dusecteur a donné lieu à plusieurs opérateursainsi qu’une structure de régulation. Nousavons donc une fédération qui englobe les dif-férents opérateurs ainsi que le ministère detutelle. L’installation de notre syndicat d’entre-prise fait suite à celle du syndicat de notre opé-rateur de téléphonie mobile Mobilis, il y a deuxsemaines.

Dans quelle ambiance cela s’est-ilpassé ?

Cela s’inscrit dans la tradition d’AlgériePoste où l’UGTA est très présente. Il y a beau-coup de motivation. Le syndicat est chez nousune réalité.

Permettez une question relative audémenti concernant votre «limogeage». Est-ce donc de l’intox plutôt qu’une info reprisepar ailleurs par la plupart des médias ?

(Gros rire). Toute personne s’expose à cegenre d’aléas. Il y a des personnes malinten-tionnées qui essayent de propager de faussesinformations et dommage que les médias lesreprennent sans prendre le temps de vérifierleur véracité.

On dit aussi qu’il n’y a pas de fumée sansfeu...

Depuis pas mal d’années, la Poste fait l’ob-jet d’écrits de ce type. J’ai eu la chance et le pri-vilège de faire mes classes dans le secteur, jepeux donc vous dire que les attaques ne datentpas d’aujourd’hui. Je ne fais pas exception. Lesragots et ballon-sonde on en a l’habitude.

En trois ans, Algérie Poste a connu, jus-qu’à votre nomination, cinq DG. Pourquoicette instabilité chronique selon vous dansun secteur au demeurant très solliciténotamment par le grand public ?

Aujourd’hui, la Poste retrouve sa stabilité etsa sérénité. Nous avons instauré un climat pro-pice au travail et à la convivialité qui nousdonne le sentiment d’appartenance à unemême famille, cadres, employés pour laconstruction d’une grande entreprise citoyenne.Notre préoccupation à tous est de répondre auxattentes du public.

Parlant de vous, vos détracteurs disentque vous avez la main lourde à l’endroit devos employés. Est-ce votre méthode de tra-vail et les nouvelles règles de travail quevous introduisez qui suscitent des opposi-tions ?

Les détracteurs dont vous parlez ne sontpas aussi nombreux que ça, heureusement.C’est pour d’autres raisons que l’on essaye dedonner du personnage une fausse image. Jesuis quelqu’un de très humain, d’écoute et deconcertation et de communication. Ma méthodede travail n’est pas le fait du jour. La Poste esten construction suite aux réformes. Il est vraiqu’aujourd’hui l’encadrement d’Algérie Poste serecherche. Il y a eu peut-être des moments oùles gens n’étaient pas suffisamment engagésdans leur mission et parce qu’on appelle às’adapter à ces changements qu’il y a quelquesrésistances. Ce n’est pas une question deméthode. Il s’agit d’enrichir et consolider le staffd’Algérie Poste.

A propos de la Banque postale, où enest-on au juste au jour d’aujourd’hui ?

Il faut rappeler que la Poste connaît undéclin de ses activités traditionnelles. Avec lesinnovations technologiques, les besoins decommuniquer sont plus grands et donc plusrapides à travers d’autres canaux. Le temps oùl’on écrivait une lettre pour un parent d’uneautre contrée est révolu… Quant à la Banquepostale, c’est une structure financière populairede proximité qui vient en appoint au réseaubancaire. Aujourd’hui, nous en sommes au lan-cement de 15 chantiers pour sa mise enœuvre. Concrètement, c’est la mise en place del’infrastructure nécessaire, la formation du per-sonnel. Fin prêts le système d’information, de lacharte et l’aménagement des espaces adaptésaux opérations bancaires.

Quelle sera sa place parmi les banquestraditionnelles, ne risque-t-elle pas dedéranger des situations acquises ?

Bien au contraire, ce sera un facteur d’ému-lation qui les poussera à plus de dynamisme.Mais j’aimerais souligner qu’elle ne vient pasmarcher sur les plates bandes des banquescommerciales. L’objectif est de donner l’égalaccès pour les populations des zones monta-gneuses et désertiques qui n’ont pas la chanced’avoir une banque de proximité.

Où en est-on aujourd’hui avec la carte depaiement électronique dont l’introductiondevait intervenir en octobre dernier ?

Aujourd’hui, on est en phase de vulgarisa-tion. L’opération est lancée à travers toutes leswilayas pour le paiement électronique des fac-tures Sonelgaz. En octobre, nous avons com-mencé avec 5 établissements de la wilayad’Alger, les Sept Merveilles, la Grande-Poste,Didouche-Mourad, notamment. Nous comptonsétendre ce mode de paiement à l’ensemble dupays. La dématérialisation de la monétique

exige une adaptation. La Poste est précurseurdans ce domaine. Nous avons 15 millions decomptes dont 13 actifs et 2 millions épiso-diques. Nous avons 9 millions de salariés quiperçoivent régulièrement leur paie dans leurcompte. Nous avons délivré 6 millions de cartesdans le but d’emmener les gens à utiliser cemoyen, les rassurer. 4,8 millions ont récupéréleur carte dont 3 qui l’utilisent. Les autres sontencore réticents.

Dans l’esprit de ses concepteurs, cettecarte doit pallier le problème récurrent dumanque de liquidités. Le risque est-il enfindéfinitivement écarté ?

Voilà une question qui a fait couler beau-coup d’encre. Le problème des liquidités ou lamonnaie fiduciaire, le billet est lié à la cultureambiante. Les Algériens utilisent beaucoup lespaiements en espèces. Il faut aussi noter toutesles augmentations des salaires, les rappelsdepuis 2008 qui ont généré une très fortedemande. Dans nos guichets il fallait presquedoubler les disponibilités. Je rassure qu’aujour-d’hui, nous avons mis en place un système quinous permet plus de visibilité et de réagir trèsvite.

Voulez-vous dire que nous n’aurons plusà connaître les désagréments inhérents aumanque de liquidités dans les guichetsd’Algérie Poste ?

Cela appartient au passé.

L’éventuelle privatisation du servicecourrier serait à l’origine de pressions decertains milieux intéressés par son rachat.Un autre risque d’instabilité dans la maisonAlgérie Poste ? Comment voyez-vous cetteproblématique si tant est que c’en est une ?

Si vous parlez des segments d’activité duservice courrier, il y a plusieurs régimes régispar les agréments nécessaires délivrés parl’Autorité de régulation. Des opérateurs privésexercent cette activité. Il reste que la Poste esttenue d’assurer le service public, le service uni-versel et une présence postale là où il y a plusde 6 000 habitants comme l’exige la loi. Pour lecourrier d’un poids de 50 grammes, il est duressort de la Poste. Donc tout ce qui est supé-rieur à ce poids est du domaine de la concur-rence. Il y a ceux qui exercent de façon infor-melle dès qu’il s’agit d’un marché porteur etrecourent aux taxis. Il y a aussi les services quirelèvent du régime d’exclusivité. Des bus trans-portent des sacs de courrier. Mais il y a unepolice de la Poste chargée de relever touteinfraction.

La consultation du compte coûte à vosclients 7 DA. Ne devrait-elle pas être gratui-te d’autant qu’ils payent l’internet ?

La consultation de l’avoir coûte 10 DA. Voussavez, nous payons cher pour disposer du siteet sa maintenance. Et ce n’est pas seulementpour des raisons commerciales et financières.Auparavant, la consultation du compte sans lataxe était moins sécurisante. C’est donc un ver-rou que nous avons mis en place pour sécuriserles comptes de nos clients et empêcher toutmoteur de recherche d’en violer la confidentiali-té. Par ailleurs, je dois rappeler que tous nostarifs sont administrés et qu’ils n’ont pas chan-gé depuis 2004. Depuis cette date, le contexteéconomique a beaucoup changé et nousn’avons pas songé augmenter le prix de nosprestations comme pour le carnet de chèquesgratuit…

Une dernière question peut-être sur lasécurisation des comptes de vos clients.Avez-vous déjà interpellé à ce sujet ?Ecartez-vous aussi le risque de panne infor-matique comme cela s’est produit ennovembre 2010 ?

C’est pour nous un souci permanent que dedisposer d’un système sécurisé régulièrementrenforcé. Nous prenons en compte tous lesaspects de la sécurité informatique qui est unequestion d’actualité aussi bien sur le plan destransmissions que des logiciels. Nous pré-voyons aussi un plan «B» ou de secours en casde catastrophe naturelle pour assurer la conti-nuité des services et rassurer notre clientèle. Jevous assure que cela fait partie de nos préoccu-pations quotidiennes. B. T.

«Algérie Poste, une entreprise citoyenne» comme l’a qualifiée son patronMohamed Laïd Mahloul, produit de la maison où il a eu «la chance et le privilège»de faire ses classes. Délocalisée à Dar El Beïda, banlieue est d’Alger, dans desimmeubles rutilants qui font oublier les constructions coloniales de Télemly,Algérie Poste s’offre peut-être ce luxe mais attise aussi les convoitises de ceuxdont les ambitions sont somme toute légitimes mais également d’autres passésmaîtres dans l’art de déstabiliser. Dernière victime en date, son actuel DG dontune source – identifiée mais non divulguée au grand public — a annoncé sonlimogeage par la tutelle qui a d’ailleurs vite réagi par un démenti cinglant. Il estvrai que la situation passée d’Algérie Poste prête le flanc aux attaques du faitmême que cinq DG se soient succédé à sa tête. C’est sans encombre que nousparvenons à notre interlocuteur que nous invitons dans cet entretien à séparer lebon grain de l’ivraie. L’occasion peut-être aussi pour lui de se libérer d’une pres-sion intenable sans se lâcher pour autant.

ENTRETIEN AVEC MOHAMED LAÏD MAHLOUL, DG D’ALGÉRIE POSTE

«Le problème du manque de liquiditésappartient au passé»

Actualité

Entretien réalisépar Brahim Taouchichet

Phot

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COMMUNIQUÉAIR ALGÉRIE A LE PLAISIR DE VOUS ANNON-CER L’OUVERTURE D’UNE NOUVELLE LIGNE

ALGER/ALICANTE-ALGERÀ PARTIR DU DIMANCHE 5 FÉVRIER 2012

ll Les vols sont programmés tous les mercredis

et dimanches.

ll Horaires de départ 16h, heure locale.

ll Horaires d’enregistrement 3 heures avant le

décollage.

CCCCOOOONNNNTTTTAAAACCCCTTTT EEEETTTT RRRRÉÉÉÉSSSSEEEERRRRVVVVAAAATTTTIIIIOOOONNNNSSSS ::::ll TTTTOOOOUUUUTTTTEEEESSSS LLLLEEEESSSS AAAAGGGGEEEENNNNCCCCEEEESSSS AAAAIIIIRRRR AAAALLLLGGGGÉÉÉÉRRRRIIIIEEEEEEEETTTT AAAAGGGGEEEENNNNCCCCEEEESSSS IIIINNNNTTTTEEEERRRRMMMMÉÉÉÉDDDDIIIIAAAAIIIIRRRREEEESSSS

TTTTÉÉÉÉLLLL.... :::: 000022221111 66668888 99995555 00005555

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INTERNET

La guéguerre des Anonymous !Après la fermeture récente

du site Megaupload, le grou-pe «hacktiviste»

Anonymous (le hacktivismeest une contraction de hac-

ker et activisme) a exercédes représailles contre le

département de la Justice,Universal Music et plusieurs

autres agences gouverne-mentales américaines, par

des attaques de «déni deservice» rendant les sites

victimes inaccessibles pen-dant des heures.

Une attaque par déni de service (voirnos précédentes éditions) fonctionne ensurcharge d'un serveur en demandes decommunication au point où il ne peut plusrépondre au trafic web normal. Si lesattaques proviennent toutes de la mêmeadresse IP ou plage d'adresses IP, la vic-t ime peut facilement récupérer cesadresses en les bloquant complètement.

Pour éviter ce «désagrément», lespirates utilisent une attaque distribuée,où les demandes de communication pro-viennent de milliers de sources diffé-rentes. Comment les hackers peuvent-ilscoordonner ce genre d'attaque ? Cettetechnique implique l'utilisation d'un bot-net, un genre de robot informatique. Lepropriétaire botnet a déjà mis en place aupréalable un réseau d'ordinateurs infec-tés par un bot, un petit programme quireste dormant jusqu'à ce qu'il reçoive lesordres de son centre de commandementet de contrôle. Pour lancer une attaqueDDoS (déni de service), le bot herder (lepirate) commande tout simplement à tousles robots collecteurs de faire desdemandes de communication sur lemême serveur en même temps.

Selon Graham Cluley, consultant entechnologique chez Sophos (une trèsgrosse boîte éditant des antivirus et c'estaussi un poids lourd dans le domaine dela sécurité et la protection digitale) plutôtque de compter sur un réseau de zom-bies, ces dernières attaques parAnonymous ont utilisé une armée d'uti-lisateurs à leur insu. Vous y avez peut-être participé, sans même le savoir.

Ne vous inquiétez pas. Je doute quedes innocents soient arrêtés pour avoir

cliqué sur un lien. Mais ce mode permetaussi à Anonymous de prétendre qu'ilsn'ont pas lancé l'attaque. C'est juste uneraison de plus pour s'abstenir de cliquersur des liens dans les tweets (utilisateurde Twitter) provenant de sources incon-nues. Tard dans l'après-midi du 19 jan-vier, le site du département américain dela Justice a disparu de l ' internet.Quiconque tente de le visiter pour signa-ler un crime ou soumettre une plainte areçu un message disant que le «site estincapable de charger». Plusieurs autressites ont disparu en une rapide succes-sion. La Recording Industry Associationof America, la Motion Picture Associationof America. Universal Music, WarnerBrothers, le FBI…

A la nuit tombée, la plupart des sitesétaient revenus en ligne, mais les per-sonnes responsables de la panne ontdéjà réussi leur coup. Ce dernier a étésalué comme le plus grand coup dansune escalade de la guerre pour le contrô-le de l'internet.

Cette lutte pour le contrôle de l'inter-net remonte à plusieurs années déjà,mais elle a atteint un crescendo à peinequelques jours avant l'attaque du minis-tère de la Justice, quand Wikipedia estdevenu noir en signe de protestation

contre la loi sur le piratage en ligne pourla protection de propriété intellectuelle.Google a perçu 4,5 millions de signaturessur une pétition contre le projet de loi.Mozilla a redirigé le trafic de ses sites ensigne de protestation.

Qui sont-ils ?«Nous sommes Anonymous. Nous

sommes légion. Nous ne pardonnonspas. Nous n'oublions pas. Nous atten-dons.»

Message d’Anonymousà la scientologie

Anonymous est un symptôme denotre époque et une manifestation de laconvergence des technologies socialesavec la privation des droits civiques debase. Mais sont-ils bons ou mauvais ?

Anonymous était une personne réelle,avec une personnalité, et avec desactions et des pensées qui lui sont attri-buées. Ce fut le début du même anony-me. Dans le sens politique et «organisa-tionnel», Anonymous est un terme utilisépour décrire un groupe d'individus quis'identifient avec un ensemble partagé(encore nébuleux) d'idéaux.

Depuis, l'adhésion à Anonymous estune décision strictement personnelle et

privée basée sur des valeurs partagées.N'ayant pas d'adhésion officielle, de lea-der, de structure centrale ou de docu-ments, la finalité d’Anonymous et sa phi-losophie ne peuvent être déterminéespar l'observation des tendances récur-rentes.

Anonymous croit en la liberté d'ex-pression et le libre partage des informa-tions et des idées.

Anonyme a horreur du plagiat, sondégoût de eBaums (voirhttp://www.ebaumsworld.com/) qui estsouvent accusé d'avoir volé ses conte-nus est un exemple de cela.

Anonymous a une forte affinité avec laculture d'internet.

Anonymous est engagé politiquement.Malgré les affirmations de certaines

de ses victimes, Anonymous ne se consi-dère pas comme une organisation terro-riste ou un cadre qui favorise la violence.

Anonymous s’est donné pour missionde détruire l'Eglise de scientologie, qu'ilaccuse d'avoir commis des violations fla-grantes des droits et des fraudes(Anonymous prétend que l'Eglise descientologie n'est en fait qu'une entrepri-se qui met en faillite cyniquement sesadeptes pour son propre enrichisse-ment). Ces actions ont suscité unecontre-attaque forte de l’Eglise de scien-tologie, sous la forme de contre-informa-tion, les litiges et les recours au droit civilet pénal pour restreindre les activitésd’Anonymous, d'exposer l'identité de sesmembres et de protéger l'église de sesactions.Récemment, les personness'identifiant comme anonymes ont agi enfaveur de Wikileaks et son fondateurJulian Assange. Leurs actions ont notam-ment comporté des attaques sur les insti-tutions financières qui coupent les inter-actions avec Wikileaks.

En utilisant les attaques DDoS, destélécopies en noir et des appels télépho-niques bidon, Anonymous a harcelé sesennemis. Certaines personnes se tour-nent vers Anonymous. Pour elles, c'est leremède parfait pour le malaise de l'âmecastré. Un groupe qui se joint par lavolonté de la pensée unique, celle quileur permet de se sentir une partie dequelque chose de plus grand qu'eux,quelque chose avec un but.

Un groupe qui leur permet de partici-per au processus politique sans êtrepressé dans un moule. C’est comme celaque se décrit Anonymous. Mais la gué-guerre n’est qu’à ses débuts…

Nacer Aouadi

Le Soird’Algérie Soir Numérique Jeudi 2 février 2012 - PAGE 10

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OFFICE PUBLIC DES VENTES AUX ENCHÈRESMaître LAMALI Ramdane, commissaire-priseur

Rue des Chouhada, Azazga-CentreTél. : 026 34 32 40 - Mobile : (0550) 59 37 14 / (0771) 63 56 62

AVIS D’ADJUDICATIONIl sera procédé le mercredi 08/02/2012 à 10h30mn à la salle de délibération de la commune d’Azeffoun àl’adjudication aux enchères publiques verbales avec admission de soumissions cachetées d’un hangar néces-saire pour une unité de production sis à Azeffoun pour une période de cinq (05) années renouvelables.

Dossier de participation :• Demande d’admission.• Extrait de rôle apuré.• Casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois.• Un (01) chèque bancaire certifié libellé au nom du trésorier intercommunal d’Azeffoun d’un montant desis cent mille dinars (600 000,00 DA) représentant les 20 % de la mise à prix espèces tolérées.• Toute personnes voulant participer à l’adjudication devra obligatoirement retirer une copie du cahier descharges stipulant les conditions de l’adjudication auprès du bureau du commissaire-priseur, maître LAMA-LI Ramdane, sis à Azazga, contre paiement d’un montant de mille cinq cents dinars (1 500,00 DA.

Le Commissaire-priseur

Lot Désignation Mise à prix mensuelle Mise à prix totale de 60 mois

01Hangar communal nécessai-re pour une unité de pro-duction

50 000,00 3 000 000,00

Allpub/B1

LLOOUUEE LLOOCCAALL110000 mm22

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Arabesque/B1

Aux termes d’un acte reçu en l’étudele 01.02.2012, enregistré dans les délaislégaux, il a été procédé à l’extension del’objet social de l’EPE/Unité El-Mansourah Tlemcen/Spa sise à AbouTachfine Tlemcen et ce, par l’ajout desactivités suivantes : le développement dela production nationale de lait et sonintensification, la densification du réseaude collecte de lait et la contribution à larégulation du marché du lait. Le dépôtlégal sera effectué à l’antenne locale duCentre national du registre du commer-ce, wilaya de Tlemcen N°0002977

Pour avis, le notaire

MAITRE DALI-YOUCEF OMAR, NOTAIRE45, RUE DOCTEUR TIDJANI DAMERDJI - TLEMCEN

EXTENSION DE L’OBJET SOCIALDE L’EPE/UNITÉ EL-MANSOURAH

TLEMCEN/Spa

F01/012/B14

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Culture Jeudi 2 février 2012 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

Un «Trio trié» exposera ses œuvrespicturales à la galerieDar El-Kenz du 6 au

16 février 2012.Ce trio est formé par

les artistes peintresAbdelwahab Mokrani,

Amar Briki et Moncef Guita.

C ette exposition dont levernissage est prévusamedi 4 février est en

quelque sorte le grand retour deAbdelwahab Mokrani qui, depuis2004, vit et travaille de nouveauà Alger après avoir quitté la Fran-ce. Que de chemin parcouru parce natif de Jijel en janvier 1956 etqui sera un des élèves de l’Ecolenationale des beaux-arts d’Algerpuis de l’Ecole supérieure desbeaux-arts de Paris de 1976 à1982. Plus tard, il devient pen-sionnaire de la villa Abdeltif avantd’être invité en résidence pourune année à la Cité internationa-le des arts de Paris. Enumérerses différentes expositions enAlgérie, en France et ailleursserait trop long. Ainsi, nousdirons seulement que le Centreculturel français d’Alger avaitprésenté en 1992 ses illustra-tions pour le «Voyage» de Bau-

delaire. Abdelwahab Mokrani n’ajamais peint un tableau dans lebut de participer à une exposi-tion. Lui-même fait remarquerqu’il peint son «paysage inté-rieur». Sa peinture reflète sesétats d’âme. Il apprécie toutaussi Issiakhem que Rembrandt,Bendaoud, Belanteur ou HocineRanouh. S’il se défend d’être

adepte d’une seule école, il nenie pas des influences multiples.Sa quinzaine d’œuvres que lepublic va découvrir à Dar El-Kenz sont chacune un trésorinestimable.

Né en 1963, Amar Briki estclassé automatiquement parmi la«génération de l’indépendance».En 1986, il sort de l’Ecole supé-

rieure des beaux- arts d’Algeravec un diplôme en poche et desidées plein la tête. Il travaille etexpose un peu partout, dessables brûlants du Sahara algé-rien aux neiges des plaines deRussie. Tout comme Mokrani, ilva connaître l’exil de 1996 à2001.

«Briki, de nature taciturne,révolté, insatisfait jusqu’à nesavoir quoi peindre, tente deretrouver un bonheur disloquépar le temps, en poétisant lesobjets», lit-on dans le cataloguede l’expo. Après avoir fait partiede la «Partition pour un quintet»à la même galerie en 2011, AmarBriki est une des «compositions»de ce «Trio trié» de ce débutfévrier 2012.

Moncef Guita, docteur en bio-logie, est l’autodidacte en pein-ture de ce trio. Né en 1945 àBône, aujourd’hui Annaba, il apratiqué le dessin et la peinturedepuis son plus jeune âge. Cen’est qu’en 1986 qu’il décide demontrer ses œuvres au public,qui avec un certain étonnementdécouvre un artiste accompli.Moncef Guita a exposé enAfrique du Sud, en Roumanie,Turquie, France et dans d’autrespays. Certaines des ses œuvresfigurent dans les collections duMusée national des beaux-artsd’Alger et d’institutions natio-nales et internationales.

L’expo à Dar El-Kenz de Ché-raga à Alger, c’est vraiment un«Trio trié» avec soin.

Kader B.

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (25, RUE LARBI-BEN-M’HIDI)• Jusqu’au 3 février 2012 : 3e Festival interna-tional d’art contemporain d’Alger.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)• Jusqu’au 9 février : Exposition «Nouba, hom-mage aux maîtres de la musique andalouse».

PALAIS DES RAÏS D’ALGERJusqu’au 18 février : Exposition collective dephotographies «Counter-photography, japan’sartists today», en collaboration avec l’ambassa-de du Japon à Alger.

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER (4 BIS, RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR, ALGER)• Jusqu’au 5 février 2012 : Exposition photos«Italie-Algérie : 50 ans d’amitié. Images histo-riques et contemporaines de l’amitié italo-algé-

rienne», organisée en collaboration avec le quo-tidien El Moudjahid.

CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES (5,RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)• Jusqu’au 8 février : Exposition de peinturede l’artiste Chellal Redha Ben Mohamed.

MAISON DE LA CULTURE DE BELOUIZDAD(ALGER)• Samedi 11 février à 14h30 : Concert de hiphop ‘n’ roll oriental par l’artiste Nima Psy.Entrée gratuite.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE)• Jeudi 2 février à 18h : Soirée kabyle ani-mée par les chanteurs Youcef Dali et Aït ZaimH’sen.• Vendredi 3 février à 10h : Représentationthéâtrale Tahounète Essanafir par l’associa-tion El-Waha de Ouargla. Texte et mise enscène d’Ahmed Rahmani.• Samedi 4 février à 16h30 : Représentationthéâtrale Tayha oua noudha de Tiaret.

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)• Samedi 4 février à 10h : Représentation théâ-trale Tahounète Essanafir par l’association El-Waha de Ouargla. Texte et mise en scèneAhmed Rahmani.

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHABSALIM (CHENOUA,TIPASA)• Samedi 4 février à 10h : Spectacle divertissantEl-Ghaba Ennadhifa par le Mouvement théâtralde Koléa. Mise en scène :Youcef Taouint.

CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE (26, RUE-LARBI-BEN-M’HIDI ALGER)• Du 1er au 8 février : Cycle du cinéma japonaisrétrospectif.• Jeudi 2 février A 13h : Film Contes de la lune vague après lapluie de Kenji Mizoguchi (1953).A 17h : Film Voyage à Tokyo de Yasujiro Ozu(1953).• Vendredi 3 févrierA 13h : Film Amours défendus de Kiju Yoshida(1953).

A 17h : Film Entre le ciel et l’enfer de Akira Kuro-sawa (1963).

SALLE DE CINÉMA EL-DJAMAL (CHLEF)• Vendredi 3 février à 16h : Concert de chaâbide Karim Menadi, organisé par l’associationMaya we h’ssine, en collaboration avec l’APC.

COMPLEXE CULTUREL LAÂDI FLICI (ALGER)• Jeudi 2 février à 19h : Concert de Zakia Kara-Terki (à l’espace Casbah).

LIBRAIRIE ERRACHADIA DE L’ANEP(01, AVENUE PASTEUR, ALGER)Samedi 4 février à 15h : Mustapha Cherif dédi-cacera son livre Le prophète et notre temps.

LIBRAIRIE POINT-VIRGULE (77, LOTISSE-MENT BELHADDADI, CHÉRAGA, ALGER)• Samedi 4 février à 14h : Les Editions Alphaorganisent une vente-dédicace avec l’auteureZoubeida Mameria pour son ouvrage Voyageau bout du délire.

Le coup de bill’art du Soir

Dans la chanson Ils ont lepétrole mais c’est tout, sortie en1979, Michel Sardou avertit :«Quand ton puits sera sec… plusde jus dans le citron.» Les puits depétrole ne sont pas encore secs,mais c’est tout comme. Se basantsur la célèbre formule d’Albert Ein-stein, E=mc2, une firme occiden-tale a mis au point une «puce»révolutionnaire produisant uneénergie considérable à partir d’unensoleillement de quelquessecondes. Plus personne n’amaintenant besoin de l’énergiefossile.

Les pays du Golfe sont très viteretournés à leur vie bédouineancestrale et cette région estretombée dans un tranquille ano-nymat. Les conflits et les tensionsdans le monde ont disparu commepar enchantement. Les peuplesdans certains pays aux économies«pétro-dollars» ont essayé de serévolter, mais personne n’avaitdes «intérêts permanents» pourencourager ou attiser ces révoltes.D’ailleurs, les dirigeants dans cespays ont presque tous démission-né d’eux-mêmes parce qu’il n’ y aplus rien à boire ni à manger.Voyant qu’ils n’ont plus de rente àrevendiquer, ces anciens peuplesassistés ont découvert les vertusdu travail. Le tourisme, encouragépar le retour de la paix et de la sta-bilité partout dans le monde,connaît un développement remar-quable. Le tourisme donne uncoup de fouet salutaire à l’artisa-nat et au secteur du transport déjàprincipal bénéficiaire de la nouvel-le source d’énergie propre. Lesmillions de touristes découvrent laculture et les genres musicaux depays considérés auparavantcomme étant de simples«éponges à pétrole».

Dans plusieurs pays, nousassistons à un exode urbain versles campagnes. L’agriculture sedéveloppe comme par enchante-ment.

Nous n’avons plus «le pétrolepour 30 ans». Mais, maintenant,nous aussi, on a «des blés dansles champs, pour au moins milleans».

K. [email protected]

GALERIE DAR EL-KENZ

Les trésors d’un «Trio trié»Pour un mondesans pétrole

Par Kader Bakou

C amilla Williams, la première femmenoire à avoir intégré une importan-te compagnie d'opéra aux Etats-

Unis, est morte à l'âge de 92 ans, a annon-cé son entourage lundi.

«Je peux vous confirmer qu'elle estmorte chez elle suite aux complications deson cancer», a déclaré à l'AFP Alan Barker,un porte-parole de l'école de musiqueJacobs de l'université d'Indiana, où la divaa enseigné pendant vingt ans.

Née en Virginie (est des Etats-Unis),Camilla Williams a commencé à chanterdans des églises quand elle était enfantavant de prendre des cours et de devenir

soliste dans le cadre de l'Orchestre de Phi-ladelphie. Sa légende est née quand elle ainterprété le rôle-titre de Madame Butterflyavec le New York City Opera en 1946.

Elle a commencé sa carrière internatio-nale en 1950. En 1963, elle a chanté lors ducélèbre rassemblement dans la capitaleaméricaine au cours duquel le docteur Mar-tin Luther King a prononcé son discours «Ihave a dream».

Elle est aussi devenue une ambassadri-ce culturelle, invitée par le présidentDwight Eisenhower à se produire devant leprince héritier du Japon en 1960, et prenantpart à des tournées dans le monde entier à

la demande du département d'Etat améri-cain. Camilla Williams avait abandonné lascène en 1971.

MUSIQUE

Camilla Williams, la première diva d'opéra noire

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Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsJeudi 2 février 2012 - PAGE12 Jeudi 2 février 2012 - PAGE13

FOOTBALL / CHAMPIONNAT NATIONAL DE LIGUE 1 (19e JOURNÉE) CHAMPIONNAT NATIONAL DE LIGUE 2 (18e JOURNÉE) TRANSFERTS EN EUROPE

L'ASO en terrain conquis, les poursuivants aux aguets

Battue à domicile par l'ESSétif (2-3), la JSM Béjaïa devrapuiser dans ses ressources pourvenir à bout d'une coriace for-mation de l'ASO, qui a accaparéle fauteuil de leader après sonsuccès face au NA Hussein Dey(2-1). L'entraîneur de la JSMB,le Français Alain Michel, déjàcontesté, devra trouver la bonnesolution pour permettre à sonteam d'amorcer un nouveaudépart après deux défaites derang. L'ASO de NoureddineSaâdi, très en verve depuisquelques journées, est capablede damer le pion aux gars de laSoummam, en pleine période dedoute. L'ESS (2e, 33 points) aréussi à relever la tête après sadéfaite «surprise» at home faceau MC Alger. Les Sétifiens,grâce à un Djabou des grandsjours, ont décroché une précieu-se victoire à Béjaïa, et aspirent àla confirmer à l'occasion de laréception de l'USMH (6e, 39points). Toutefois, les joueurs del'entraîneur suisse Alain Geigerdevront rester vigilants face àune équipe banlieusarde quirevient fort après deux succès

de suite, dont un lors du derbyalgérois face à l'USM Alger. LeCR Belouizdad (3e, 32 points),qui a marqué le pas en concé-dant le match nul à Alger face auWA Tlemcen (5e, 29 points),effectuera un déplacementpérilleux à Oran pour donner laréplique au MCO (14e, 16points), qui n'aura d'autre choixque la victoire pour quitter lazone rouge.

Un test difficile pour la bandeà Djamel Menad, toujoursinvaincu depuis son arrivée auChabab.

L'USM Alger (4e, 30 points),où rien ne va plus après deuxdéfaites de rang, est appelée àréagir au stade Omar-Hamadi(Alger) face au MC El-Eulma,qui a vu son match face au MCOreporté à une date ultérieurepour impraticabilité du terrain.

Les Rouge et Noir, complète-ment groggy et dont l'entraîneurfrançais Didier Ollé-Nicolledevait être limogé hier mercredi,devront rapidement relever latête s'ils ne veulent pas se voirdistancer par le trio de tête, etcompromettre ainsi leurschances pour le titre.

Les joueurs du MCEE (10e,21 points) devront , quant à eux,grignoter des points de l'exté-rieur pour s'éloigner du trio relé-gable.

La JS Kabylie (8e, 25 points),auteur d'un point précieux endéplacement face au CA Batna(13e, 19 points), semble avoirtourné la page de départ de l'en-traîneur Meziane Ighil, limogépar la direction.

Les coéquipiers de HocineMetref accueilleront une équipedu WAT en pleine euphorie avecun bilan de cinq matches sansdéfaite dont quatre victoires.L'entraîneur de la JSK, MouradKarouf, qui a réussi le test deBatna, est appelé à faire de

même face au WAT, qui compteeffectuer le voyage à Tizi-Ouzouavec l'intention de revenir avecun bon résultat. Le MC Alger (9e,24 points) a échoué à confirmersa retentissante victoire décro-chée à Sétif, en concédant lematch nul face au CSConstantine (12e, 20 points).

Les joueurs de FrançoisBracci, qui se sont fait rejoindreau score après avoir menés 2 à0, seront appelés à réagir faceau NAHD, lanterne rouge de laLigue 1 (11 pts), au risque de sevoir contenter de jouer lesseconds rôles. Le Nasria, quis'approche de plus en plus du

purgatoire, devra impérative-ment gagner ce derby pourentrevoir l'espoir du maintien.

Les deux dernières ren-contres au programme de lajournée CSC-CAB et MCS-ASKs'annoncent a priori équilibréeset ouvertes à tous les pronos-tics.

Le leader du championnat professionnel de footballde Ligue 1, l'ASO Chlef tentera de rester en pole positionen se rendant chez la JSM Béjaïa, alors que son dauphin,l'ES Sétif, accueillera l'USM Harrach à l'occasion de la 19e

journée prévue samedi.

L’ASO a une belle opportunité de prendre le large.

VVEERRTTSS DD’’EEUURROOPPEE

Ghezzal déjà sur le pontL'attaquant international algérien,

Abdelkader Ghezzal, prêté jusqu'à la fin dela saison par Cesena (Serie A) à LevanteUD (Liga espagnole de football), a pris parthier matin à sa première séance d'entraîne-ment avec sa nouvelle formation, rapporte lesite officiel du club.

Le n°9 des Verts s'est entraîné avec sesnouveaux coéquipiers lors de la séanced'entraînement qui s'est déroulée au stadeCuitat de Valencia, sous la houlette de l'en-traîneur Juan Ignazio Martinez.

Abdelkader Ghezzal s'est engagé mardiavec Levante en signant un contrat jusqu'àla fin de la saison avec option d'achat.

«Je suis très heureux de rejoindre lechampionnat espagnol. Ça sera pour moiune nouvelle expérience. Je vais donner lemeilleur de moi-même», a indiqué Ghezzal(27 ans), aux médias locaux.

L'attaquant algérien pourrait effectuerses grands débuts samedi prochain à l'occa-sion de la réception de Santander pour lecompte de la 21e journée de la Liga.

L’attaquant des Verts devient ainsi le cin-quième joueur algérien à évoluer en Liga,après Medhi Lacen (Getafe), Hassan Yebda(FC Grenade), Sofiane Feghouli (FCValence), et Liassine Bentaïba-Cadamuro(Real Sociedad).

Boudebouz reprend les entraînements

L'international algérien du FC Sochaux,Ryad Boudebouz, touché la semaine derniè-re à la cheville, sur un tacle de son coéqui-pier Sébastien Roudet, va reprendre lesentraînements collectifs, a indiqué le club deLigue 1 française de football.

«Son entorse s'améliore et il vareprendre l'entraînement collectif», précisele FC Sochaux sur son site officiel.

Le meneur de jeu des Verts qui a man-qué le dernier match de son équipe face auFC Lorient (1-1) samedi dernière, lors de la21e journée du championnat, devrait effec-tuer son retour à la compétition à l'occasionde la réception de Lille ce week-end.

Sochaux occupe la 19e et avant-derniè-re place au classement en compagnie del'AJ Auxerre avec 19 points, à l'issue de la21e journée.

Débuts de Guediouraavec Nottingham Forest

L'international algérien AdleneGuedioura, fraîchement prêté parWolverhampton à Nottingham Forest, a dis-puté mardi soir au City Ground, sa premièrerencontre sous les couleurs de sa nouvelleéquipe contre Burnley (0-2) pour le comptede la 28e journée du Championship (2e divi-sion anglaise).

Titularisé par l'entraîneur Steve Cotteril,le milieu du terrain algérien a joué toute larencontre. Il a réalisé un match tout justemoyen, il est vrai qu'il manquait de temps dejeu.

Après cette nouvelle défaite, NottinghamForest rétrograde à la 23e et avant-dernièreplace du championnat en compagnie deDoncaster (24 points) et devant CoventryCity (22 points).

MOC-JSS au sommet, des derbies à la pelle

Le match choc de cette journéeaura pour théâtre le stade Hamlaoui deConstantine entre le MOC, 3e au clas-sement, et la JSS, le dauphin qui necesse de surprendre par ses excel-lents résultats obtenus pour sa premiè-re saison chez les professionnels de laLigue 2. Les deux clubs ont connu desfortunes diverses lors de la précédentejournée. Si la JSS reste sur une sériede six matches sans la moindre défai-te, en jouant contre l'AB Merouana (4-0), ce n'est pas le cas du MOC, battuchez l'ES Mostaganem après six jour-nées sans revers. Après un début desaison difficile à l'extérieur, les Sudistesont commencé à récolter des pointsloin de leurs bases, et tout porte à croi-re qu'ils vont constituer un sérieuxclient pour les Mocistes. Le leader, leCABBA, accueillera, pour sa part, l'ESMostaganem dans un match, a priori, àsa portée. Les Criquets jaunes, qui ontréappris à gagner le week-end dernierchez le MSP Batna (1-0) après quatrerencontres sans succès, tenteront deprofiter de l'affiche MOC-JSS pourcreuser l'écart sur leurs poursuivantsavant leur choc de mardi prochaincontre la formation de Saoura. Pasmoins de trois derbies sont au pro-gramme de cette 18e journée : ParadouAC-RC Kouba, ASM Oran-USM Bel-Abbès et USM Blida-O Médéa. Vu le

caractère derby de ces rencontreset la méforme des équipes

locales, les visiteursauront une belle carte

à jouer pour espé-rer empocher

les troispoints

de la victoire.En effet, le PAC (15e), l'ASMO (7e)

et l'USMB (12e) sont bien derrière leursadversaires respectifs au classement— RCK (11e), l'USMBA (4e) et l'OM (7e)— ce qui donnera encore plus d'impor-tance et de piquant à ces rencontres.

Appelé en catastrophe pour sauverle club de la relégation, le nouvelentraîneur du PAC, Khaled Lounici, amal entamé sa mission en s'inclinantchez le MO Béjaïa (1-0) et tentera derectifier le tir dès ce vendredi. Dans lesautres rencontres de la journée, le SAMohammadia, relégable et en proie àdes querelles internes, accueillera, àhuis clos, l'USM Annaba (6e) qui com-mence à reprendre des couleurs, alorsque le MO Béjaïa (7e) rendra visite àl'AB Merouana, une équipe mal en

pointsavec sa 13e place.Le SAM, qui n'a pasjoué son match faceà l'USMBA vendredidernier en raison de«l'accident de circu-lation» dont a été vic-time l'équipe, comptesur la venue de l'en-traîneur NacerBenchiha, anciengardien de but inter-national, pour redres-ser la barre. Enfin, lalanterne rouge, l'USBiskra veut toujourscontinuer à croire enses chances demaintien malgré

l'écart de dix points qui le sépare dupremier non relégable, à savoir l'ABM.Les gars des Ziban doivent cependantréaliser un carton plein à domicile, àcommencer par le match de vendrediface au MSP Batna (5e) qui joue, lui,l'accession.

Le match entre le MOConstantine et la JS Saoura consti-tuera l'affiche de la 18e journée duchampionnat d'Algérie de Ligue 2de football, prévue vendredi.Egalement au programme de cettejournée, trois derbies à grand enjeupour les antagonistes.

StartVendredi 3 février (15h) A Mohammadia : SAM-USM Annaba(huis clos) A Bordj Bou-Arréridj : CABBA-ESMostaganem (18h) A Constantine : MOC-JS Saoura A Merouana : ABM-MO Béjaïa A Biskra : USB-MSP Batna A Hydra : Paradou AC-RC Kouba A Oran : ASMO-USM Bel-Abbès

A Blida : USMB-O Médéa

La victoire ramenée de Batna faceau MSPB a remis le CABBA sur lesrails. Désormais, ce sont cinq lon-gueurs d’avance qui séparent le clubbordjien de ses poursuivants immé-

diats, la JS Saoura en particulier.Une situation qui a redonné de

l’ambition aux gars desBibans qui espèrent

poursuivre leurmarche vers le

haut.

Cela passera inévitablement parune nouvelle victoire, ce vendredi,face à l’ES Mostaganem, équipe répu-tée dangereuse hors de ses bases.Demain, les Bordjiens récupéreronttrois de leurs cadres, à savoirBenchergui, Belkheir et Bentayeb,mais seront privés de Chérif El-Ouazzani et Mansour (suspendus leweek-end dernier à Batna). A proposdu match de ce vendredi, le revenantMouloud Belatrèche ne manquera pasde dire qu’il faut le gagner coûte quecoûte. «Nous allons tenter de saisirl’opportunité de gagner ce match dansle but de creuser l’écart sur nos pour-

suivants immédiats», dira-t-il. Avispartagé par le coach Younès

Ifticène qui recommande,toutefois, à ses joueurs

plus de vigilance.Saâdene

Amara

CA BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

Attention au piège mostaganémois !

Annabis et Blidéens tentent de sortir de la zone rouge.

Le mercato hivernal aété très calme dans leschampionnats euro-péens, la PremierLeague anglaise semontrant notammentparticulièrement raison-nable après avoir flambél'hiver dernier, alorsqu'en Espagne, Italie ouAllemagne, les clubs ontsurtout procédé à desajustements.

ALLEMAGNE : Dansun marché plutôt morose,Dortmund a réussi le coupde l'hiver en s'offrantMarco Reus jusqu'en2017, pour 17,5 millionsd'euros, même si l'étoilemontante de laBundesliga ne quitteraMönchengladbach qu'en fin de sai-son.

Le champion en titre a coupél'herbe sous le pied du BayernMunich, qui convoitait égalementReus et qui est resté finalement surl'investissement de 40 millions d'eu-ros effectué l'été dernier pour renfor-cer sa défense. A l'opposé, FelixMagath a confirmé son statut de tra-der de la Bundesliga : pas moins dehuit nouveaux venus à Wolfsburg, enpiochant notamment dans les cham-pionnats portugais, avec FelipeLopes (National Funchal) et IbrahimSissoko (Academica Coimbra), etsuisse, avec Ricardo Rodriguez (FCZürich) et Giovanni Sio (FC Sion).

Le buteur sénégalais PapissCissé a profité de la CAN pour quittersans surprise Fribourg et signer àNewcastle, tandis que son compa-triote Mame Biram Diouf a fait levoyage inverse en passant deManchester United à Hanovre.

ANGLETERRE : La PremierLeague est restée remarquablementcalme pendant le mercato, qui a étémarqué surtout par les négociations

avortées entre Manchester City et letrio PSG, AC Milan, Inter à propos deCarlos Tevez.

Le départ de Nicolas Anelka àShanghai ayant été réglé

avant même l'ouverturedu marché, les seuls

t r a n s f e r t snotables du

mois dej a n -

vier ont été ceux du défenseur inter-national anglais Gary Cahill deBolton à Chelsea et de l'attaquantfrançais Djibril Cissé de la Lazio auxQueens Park Rangers. Un autreFrançais, Louis Saha, passed'Everton à Tottenham. Arsenal s'estaussi offert un pigiste de luxe avecThierry Henry, prêté pour deux moispar New York, comme Aston Villa, quia engagé l'Irlandais des LA GalaxyRobbie Keane pour l'hiver.

ESPAGNE : Le mercato espagnolaura également été assez tranquille,la seule recrue «star» de l'hiver ayantété l'ailier José Antonio Reyes, passéde l'Atletico au FC Séville pour 3,5millions d'euros (plus un autre enfonction des résultats du joueur).Séville a également prêté son défen-seur central Martin Caceres à laJuventus Turin. Les deux «gros»,Real Madrid et FC Barcelone, n'onteux pas bougé en dehors du départdu Barça du défenseur Maxwell pourle PSG. Cela aura donc été le calmeplat, si l'on excepte les nombreusesrumeurs de départ du Brésilien Kaka,finalement démenties, au Real. Rienà signaler non plus du côté de

Valence.

ITALIE : Les grandsd'Italie ont procédé àquelques ajustements, fautede grand coup comme enrêvait jusqu'aux dernièresheures du mercato l'ACMilan avec Carlos Tevez.L'Inter Milan a pris leColombien Fredy Guarin(Porto) pour remplacerThiago Motta, qui s'estengagé mardi au Paris SG,ainsi que Palombo(Sampdoria, D2) et leBrésilien Juan(Internacional Porto Alegre).La Juventus Turin, leaderinvaincu, a repêché au FCSéville l'UruguayenCaceres, qui avait déjà

porté ses couleurs, et a fait signerMarco Borriello, qui ne jouait plus àl'AS Rome. David Pizarro, un autreromaniste en manque de temps dejeu, a de son côté été prêté àManchester City. Son dauphin, leMilan, a pris Maxi Lopez à Catane,faute de Tevez.

Les Rossoneri se sont aussi faitprêter Muntari par leur voisin intéris-te et ont remplacé le Nigérian TayeTaiwo (QPR/ENG) par l'AlgérienDjamel Mesbah (Lecce) au poste

d'arrière gauche. Naples a réaliséla plus belle opération sur le

papier en raflant le pro-metteur buteur chilien

Eduardo Vargas(U de Chilie).

Mercato morne plaine

Thiago Motta de l’Inter au PSG.

Cissé de la Lazio à QPR.

VIDÉO SUR LA LIGNE DE BUT

Décision finale peut-être le 2 juillet

Une décision sur l'introduc-tion de la vidéo sur la ligne debut pourrait être prise le 2 juilletlors d'un congrès spécial del'Ifab, le collège chargé d'étudierles modifications des règles dufootball, a indiqué, hier, la Fifa,qui étudiera un premier rapportle 3 mars.

Lors du 126e congrès de l'Ifabqui doit avoir lieu le 3 mars enIrlande, à Surrey, ses membresse verront remettre un rapportsur l'état des tests sur la techno-logie visant à introduire la vidéosur la ligne de but et réalisés parun institut indépendant.

Cette première phase detests a eu lieu entre novembre etdécembre 2011. Une deuxièmedoit suivre entre mars et juin2012. A l'issue du congrès demars, les membres de l'Ifab«seront chargés de confirmer la

date de son congrès spécialprévu le 2 juillet où une décisiondéfinitive sur le devenir de cettetechnologie doit être prise», pré-cise le communiqué.

«Le Mondial-2014 sera dotéde la technologie pour éviter lesbuts fantômes», avait annoncéle 5 décembre le président de laFifa, Sepp Blatter, à propos dusystème vidéo qui doit aider lesarbitres à déterminer si le ballona bien franchi la ligne de but.

Le 3 mars, huit propositionsseront soumises aux membresde l'Ifab, dont celles visant àautoriser un 4e changement dejoueur lors des prolongations etune autre pour clarifier la situa-tion de la «triple peine», dans lecas d'un joueur exclu et sanc-tionné d'un penalty en cours dematch, avant d'être suspenduensuite.

MC ALGER

Folie des grandeurs...Que de promesses pour rien !

Le Doyen d’Alger a calé devant lebey de Constantine. Quelle diffé-rence y aurait-il entre une équipeconstellée d’étoiles, dirigée parun entraîneur en chef et unadjoint qui fait ses preuves dansd’autres écuries, et un adversaireque le destin semblait envoyeraux enfers au détour de quelquesfaux pas assortis d’un doublechangement au niveau de sonstaff technique ?

D’apparence, aucune, saufque dans l’Algérois et contraire-ment à l’ambiance morose quis’est installée, presque dans ladurée, on commençait à rêverd’une rédemption, voire unerenaissance, au lendemain d’unexploit réussi par Bracci et sestroupes chez le co-voyerleaderde l'ESS. Un rêve de plus pourune équipe qui, avant la trêve, fai-sait partie des équipes à la traîned'un championnat jusqu'alorsdominé par les voisins de l'USMAlger.

Un ensemble de Soustaraaffublé du statut de dream teamrarement mis en évidence autre-ment que par les émolumentsd'un Khaled Lemouchia (485 mil-lions de centimes par mois) ou lessecousses ayant fragilisé aussibien le staff technique qu'unedirection trop sage à faire (et àrenouveler) confiance à Renardpuis à son compatriote Ollé-Nicole.

Mardi, jour de clôture (enEurope) du mercato (périodedurant laquelle les Mouloudéensd'Alger ont été les plus actifs surle marché local), les capés deBracci avaient l'occasion demieux se positionner dans le

tableau. Et pour ce faire, quoi demieux qu'un nouveau succès,septième de rang, face à unpromu sérieusement secoué parles allées et venues enregistréeslors de ce mercato hivernal dontla conséquence aura été ledépart de Rachid Bouarrata.Comme lors de la manche aller,jouée (à huis clos) à HamlaouiStadium, c'est NoureddineBounaâs, l'ex-international duMOC, qui a hérité de la responsa-bilité de conduire le club desSanafir.

Et pour un (second) coupd'essai, l'ancien latéral gaucheaura été plus judicieux dans seschoix et options que son alter egodu Mouloudia d'Alger.

Un coaching payant, les troisjoueurs inclus (Bouguera,Iffoussa et Lemaïci) ayant étédécisifs dans la tournure prise parle match que les Vert et Rougepensaient avoir plié dès lors queRéda Sayah plantait ses cinquiè-me et sixième buts personnels dela saison, mais également uneanalyse sobre, à l'issue du match,

quand il fera noter que «le MCAn'a pas la stature d'une équipeappelée à jouer le titre».

Bien vu et bien dit surtoutqu'en face, le Corse se prélassait,lui et son coordinateur, (Ghrib) àchercher des prétextes pourexpliquer cet énième faux pas àdomicile (8 points perdus) et tenirune énième promesse, celle debattre le NAHD, samedi prochain,dans le derby algérois prévu austade du 5-juillet. Ce qui ne chan-gera rien à la donne : celle quiveut qu'un champion se construità coups de sueur et de labeur,non pas à coups de milliards et depromesses.

Et le Mouloudia d'Alger decette année, en dépit de la pré-sence d'une escadrille de «star-lettes» surfacturées, n'a absolu-ment rien du légendaireMouloudia des Betrouni, Bachi,Benchikh, feu Aït Hamouda, etc.La «bricole» ne mène, en fait,qu'à tourner en bourrique unpublic qui a compris depuis long-temps le manège...

M. B.

StartSamedi 4 févrierA partir de 15hA Oran : MC Oran-CRBelouizdad A Tizi-Ouzou : JS Kabylie-WATlemcen A Béjaïa : JSM Béjaïa- ASOChlef A Constantine : CSConstantine- CA Batna A Saïda : MC Saïda-ASKhroub A partir de 17h45A Alger 5-Juillet : NA HusseinDey-MC Alger A Sétif : ES Sétif-USMHarrach A Alger Omar-Hamadi : USMAlger-MC El-Eulma.

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 2 février 2012 - PAGE14

VOLLEY-BALLTOURNOI PRÉOLYMPIQUE DAMES

Les Algériennes ne jurent que par la qualification

«L'objectif à court termefixé au nouveau sélection-neur, le Polonais GeorgeStrumilo, est la qualificationaux JO de Londres. Cetteéquipe nationale a atteintun certain standing, nousne pouvons pas nouscontenter d'autre choseque des jeux Olympiques.Il faut que le drapeau algé-rien flotte à Londres», adéclaré M. Lemouchi lorsd'une conférence de pres-se tenue au siège de laFAVB.

«Avant son arr ivée,Strumilo a supervisé plu-sieurs fois l'Algérie et estconvaincu qu'el le a lesmoyens de prendre partaux JO de Londres», aindiqué encore le présidentde la FAVB. Quatre sélec-tions africaines prendrontpart, du 2 au 4 février à la

salle Hocine Chaâlane deBlida, au tournoi qualificatifaux JO-2012, à savoirl'Algérie, le Kenya (cham-pionne d'Afrique en titre),l'Egypte et les Seychelles.Un seul pays sera qualifiéau rendez-vous londonien.

«Nous n'avons aucuneappréhension, noussommes confiants et trèssereins. Nous avons mis àla disposition de l'équipenationale tous les moyensnécessaires pour unebonne préparation», a-t-ilajouté.

Initialement, le tournoidevait se dérouler en pré-sence de huit équipes scin-dées en deux groupes.Outre les quatre sélectionssuscitées, la Tunisie, leNigeria, le Sénégal et leCameroun devaientprendre part à la compéti-

tion avant de faire marchearrière. «Sincèrement, jepréfère un tournoi à quatreéquipes qu'un tournoi àhuit . Je préfère jouercontre des équipes fortesqui viennent pour se quali-fier au lieu d'affronter deséquipes qui font de la figu-rat ion», a expl iqué M.Lemouchi. «Même auniveau de la prise de

conscience, c'est mieux»,a-t-il insisté.

Le t i rage au sort dutournoi était prévu hier soirà l 'hôtel Mazafran deZéralda (Alger). Il sera pré-cédé d'une réunion tech-nique.

«Il faut absolument réa-liser un bon résultat dès lepremier match car lesAlgériens baissent souventles bras en cas de défaited'entrée. C'est pour celaqu'il faut bien entamer lacompétition», a-t-il estimé.Le sélectionneur Strumilo

veut jouer le premiermatch, prévu cet après-midi(16h), contre une équi-pe forte, histoire de motiverses joueuses d'entrée,selon le patron de la FAVB.

Les deux autres ren-contres des coéquipièresde Tsabet Faïza auront lieuvendredi et samedi à partirde 15h00.

Selon le règlement,l'Algérie, en sa qualité depays organisateur, a lapossibilité de choisir sonpremier adversaire de lacompétition.

BASKET-BALL : CHAMPIONNAT DESUPERDIVISION (16e JOURNÉE)

Vers un statuquo généralLa 16e journée de la phase

«retour» du championnat de superdi-vision de basket-ball coïncidant avecle début de la phase retour, program-mée pour demain, verra, sauf grossesurprise, les équipes de tête consoli-der leur position au classement géné-ral. Le TBB Blida (1er - 26 points), quimène la course en tête de classe-ment à la faveur d’un match en plusjoué par rapport à ses poursuivantsdirects, ira à Bordj Bou- Arréridjdéfendre son fauteuil de leader. Leslocaux de l’IRBBA (21 points – 14 m),difficiles à manœuvrer sur leur terrain,tenteront l’impossible exploit, voirelimiter au maximum les dégâts.

Le CSM Constantine et le GSPétroliers (25 points), qui ont deuxmatches en retard, joueront en dépla-cement, respectivement à Staouéli etSétif, soit deux équipes de la deuxiè-me partie du tableau. Le NBS (21points – 15 m) est depuis quelquessemaines en chute libre, notammentaprès ses défaites devant des adver-saires de petit calibre, tels que leCRB Témouchent et le NA Hussein-Dey. La formation de Staouéli, ausein de laquelle évolue Harouni, auradu mal à contrecarrer les desseinsdes Constantinois drivés, rappelle-t-on, par leur ancien joueur et entraî-neur Marouane Brahami. Les cama-rades de l’Américain Woods devraientlogiquement l’emporter.

Le GSP sera, de son côté, àCherchell, pour jouer face au MSC àhuis clos, sanctionné par l’instancefédérale suite aux incidents ayantémaillé son match face à l’USM Blida.L’issue du match est à la portée desPétroliers, supérieurs sur tous lesplans. Le WA Boufarik, qui continuede jouer les premiers rôles, vient devoir son recours aboutir, au sujet deson match perdu par pénalité face auMS Cherchell. Cette rencontre serarejouée vendredi prochain (10 février)à Cherchell, avant de rencontrer ànouveau son adversaire le 14 févrierà Boufarik, pour le match retour. Pource vendredi, les hommes deMohamed Yahia iront à Sétif pourrécolter les deux points, en dépit de labonne volonté des Sétifiens avides deréaliser un exploit. Le CRB Dar El-Beïda (25 points – 15 m), la seuleéquipe du peloton de tête à jouer tousses matches, ira à Blida pour tenterde vaincre l’USM Blida, qui commen-ce à s’adapter au rythme de la super-division, après un début de saisontout juste moyen.

L’OM Bel-Abbès (14 points – 13m), qui a réalisé une belle victoire surl’AB Skikda (70-58), voudra bienréserver à l’O Batna (19 points – 13m) le même sort. Tâche difficile maispas insurmontable pour les cama-rades d’El-Mer. Le CRB Témouchent(21 points – 15 m) jouera son va-toutà domicile devant une bonne équipedu NAHD qui s’améliore de semaineen semaine, notamment après sabelle victoire vendredi dernier àStaouéli.

Enfin, l’AU Annaba, en quête desa première victoire de l’exercice2011-2012, pourrait ne pas laconnaître ce vendredi, devant uneéquipe de l’AB Skikda qui lui estsupérieure sur le plan technique.

M. A.Start

Vendredi 3 février 2012 (15h) CRB Témouchent–NA Hussein-Dey NB Staouéli–CSM Constantine USM Blida–CRB Dar El-Beïda MS Cherchell–GS Pétroliers US Sétif–WA Boufarik AU Annaba–AB Skikda OM Bel-Abbès–O Batna IRBB Arréridj–TBB Blida

La sélection algérienne féminine de volley-balla pour objectif de remporter le tournoi préolym-pique (zone Afrique), prévu à partir de ce jeudijusqu’à samedi à Blida, synonyme de qualifica-tion aux jeux Olympiques 2012 (JO-2012) deLondres, a indiqué, hier à Alger, le président dela Fédération algérienne de volley-ball (FAVB),Mustapha Lemouchi.

L’EN dames parée pour les JO de Londres.

HANDBALL : COUPE D’ALGÉRIE SENIORS

Le tirage au sort aura lieu ce matin à la FAHB

Quelques jours après leretour de nos équipesnationales, messieurs etdames, du Maroc où ellesont brillamment représenténotre pays au 20e

Championnat d’Afrique, lacompéti t ion nationalereprendra bientôt sesdroits. En effet, la commis-sion fédérale de l’organisa-tion des compétitions orga-nisera, aujourd’hui enmatinée au siège de l’ins-tance fédérale le tirage ausort de la coupe d’Algériehommes et dames. I lconcernera les prochains

tours nationaux jusqu’auxfinales.

Pour l’épreuve masculi-ne, la compétition commen-cera par les 1/16es de finaleavec l’entrée en lice dessociétaires des divisionsnationales une alors que leGS Pétroliers, détenteur dutrophée, n’entrera en licequ’aux huitièmes de finale.Il y aura aussi 11 équipesqualifiées lors du tour inter-régions A l’issue de cetteprécédente phase, il y a 4qualif iés des régions deC o n s t a n t i n e - B a t n a -Ouargla, quatre autres des

régions d’Oran -Saïda-Béchar et trois des régionsd’Alger-Blida.

Pour l ’épreuve desdames, il y aura d’abord letour national animé par lesqualifiées des Ligues régio-nales d’Alger, deConstantine, de Ouargla etde Saïda qui auront chacu-ne d’elles deux qualifiées.Les quatre formations quis’imposeront lors de ce pro-chain tour disputeront leshuit ièmes de f inale auxcôtés des 12 sociétaires dela division nationale une.

O. K.

CHALLENGE NATIONAL JEUNES

1er tour wilayal à Oran Le premier tour de la

phase de wilaya du challen-ge national de handballjeunes, minimes et cadetsgarçons aura lieu vendredi etsamedi prochains à Oran, a-t-on appris auprès de la liguede handball de wilaya.

Cette première phase dewilaya, qui sera disputée auniveau de trois salles omni-sports de Missreghine, Es-Sénia et Arzew, regrouperales clubs affiliés à la ligue dewilaya d'Oran dans les caté-gories minimes et cadets.Pour les minimes, il s'agit duMC Oran, de la JSB Es-Sénia, ES Arzew, ASMNedjma, JS El Kerma, NRAïn El-Turck, JS Arzew, JSBrédéah, AN Sidi Chahmi,ASJ Misserghine, ASCastors, HBC Oran, MCOued Tlélat et le MCBethioua qui seront repartis

en quatre poules. Lescadets composés de 10 for-mations seront répartis entrois groupes, à savoir le MCOran, JP Aïn Bia, ASMNedjma, HBC Misserghine,JS Arzew, JSB Es-Sénia,MC Bethioua, AN SidiChahmi, HBC Oran, MCOued Tlélat. A noter que lesdeux premiers de chaquepoule en minimes et cadetsseront qualifiés au deuxièmetour prévu dimanche pro-chain. Les filles sont quali-fiées directement au tourrégional en raison dumanque de clubs concur-rents. A l' issue de cettephase wilaya, les quatre pre-miers en minimes et cadetsgarçons seront qualifiés autour régional, prévu les 10 et17 février en cours, dont lelieu n'est pas encore déter-miné, a-t-on précisé.

FORMULE 1McLaren dévoile une MP4-

27 revue en profondeur McLaren a dévoilé, hier,

près de Londres sa nouvel-le MP4-27 avec laquelleLewis Hamilton et JensonButton, les deux pilotesmaison, espèrent préparerla saison 2012 de Formule 1sans rencontrer les mul-tiples problèmes de l'hiver2011. La MP4-27, dévoiléedans les ateliers duMcLaren TechnologyCentre, à Woking, «est uneévolution naturelle de la voi-ture de l'an dernier, qui aremporté six Grands Prix»,explique l'écurie dans uncommuniqué où il est forte-ment question de «force etde continuité» pour viser«les deux titres mondiauxdès le début de la saison».Champions du monde en2008 et 2009, les deuxpilotes britanniques viennentd'assister à deux sacresconsécutifs de l'AllemandSebastian Vettel dans saRed Bull. Ils n'ont pasdémérité, mais leurs perfor-mances étaient tropinégales pour pouvoircontrer durablement l'écurieaustro-anglaise.

«C'est une journée trèsexcitante pour nous tous, lemoment où l'on réalise àquel point on a tous travaillédur», a commenté JensonButton. «Je tiens à remer-cier tous les gars qui ont tra-vaillé comme des fous toutl'hiver pour développercette voiture. Les essais

vont être très importants.»Visuellement, c'est surtout lapartie arrière, plus fine, pourfavoriser l'écoulement del'air, qui a changé par rap-port à la MP4-26, avecnotamment un nouveausystème de refroidissement.La forme des pontons aussia évolué, à cause d'unenouvelle réglementation surles sorties d'échappement.

L'une des explicationsavancée l'an dernier parl'écurie anglaise, pour sesdifficultés à contrer les RedBull, était la difficulté à trou-ver de bons réglages sur laMP4-26 pendant les essaishivernaux.

«Nos essais hivernauxétaient catastrophiques l'andernier, nous n'étionsjamais dans le coup.

C'était très stressant etj'aimerais bien que ça ne sereproduise pas», a déclaréle Team Principal, MartinWhitmarsh.

«Nous avons beaucouptravaillé sur cette voiture etnous sommes convaincusd'être en meilleure posturecet hiver», a ajouté le patronopérationnel de McLaren,pour qui il faudra attendre«les qualifications enAustralie pour savoir ce quevaut vraiment cette voiture».En 2011, les McLaren-Mercedes ont terminé 2e duchampionnat constructeurs,derrière les intouchablesRed Bull à moteur Renault.

Equipes qualifiées

Messieurs Ligues régionales Alger : RC Boumerdès, JS Attatba,NADIT Alger Constantine : CR El Arrouch,US Biskra, R Aïn Touta, ICOuarglaOran : HM Tissemsilt, ES Arzew, OMMaghnia, HB Ghazaouet, Division nationale une (19équipes. Le GSP étant exemptdu prochain tour).Dames Equipes qualif iées du tourInter-régionsAlger : CF Boumerdès et CHBachdjarrah Constantine : CR Didouche-Mourad, ASFAKConstantine Ouargla : (non encore dési-gnées) Saïda : IRF Oran (Oran / AS AïnTedles (Sidi Bel-Abbès)Division nationale dames (12équipes).

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La rubéole est une infectioncontagieuse due à un virusqui provoque de la fièvre etune éruption cutanée. Ellesurvient le plus souvent chezl'enfant, chez qui elle esthabituellement sans gravité.Par contre, c'est une infectionp o t e n t i e l l e m e n t g r a v elorsqu'elle survient chez unefemme enceinte qui n'est pasimmunisée, car la rubéolep e u t e n t r a î n e r d e smalformations de l'enfantqu'elle attend. Il existe unvaccin combiné contre larougeole, les oreillons et larubéole qui permet de seprotéger contre cette maladie.

La rubéole est causée par un virus très contagieux

Le virus de la rubéole setransmet par l'air ou leplacenta.La transmission de l'infectionse fait par voie respiratoirelors de toux, éternuements,mouchage, contact par desmains contaminées par desobjets contaminés par dessécrétions du nez ou de lagorge (jouets, mouchoirs,etc.).Chez la femme enceinte, latransmission du virus de larubéole au fœtus se fait àtravers le placenta.

Quand le malade est-ilcontagieux ?

La semaine qui précède ledébut de l'éruption cutanée.Pendant au moins quatre

jours après le début del'éruption cutanée.Comment est diagnostiquée la

rubéole ?La rubéole peut souvent êtreconfondue avec la rougeoleou la scarlatine. Un testsanguin est la meilleure façonde vous assurer que lamaladie est bien la rubéole.Une infection passée derubéole immunise-t-elle unepersonne ?Oui. Avoir eu la maladie unefois protège contre unenouvelle infection.Bons conseils pour soigner la

rubéoleE m p l o i d ’ a n t i p y r é t i q u e(paracétamol) pour fairediminuer la fièvre, surtoutchez les enfants en bas âge,chez qui la fièvre ne doit enaucun cas dépasser les38,5°C.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 2 février 2012 - PAGE 15

[email protected]

Madeleines à l’orange1 orange, 200 g de

beurre, 3 œufs, 120 gde sucre, 1 sachet de

sucre vanillé, 3 c. à s. de miel, 60 g delait, 200 g de farine,

1 sachet de levurechimique

Faites fondre le beurreà feu doux et laissez-lerefroidir.Dans un récipientfouettez durant 5 minles œufs avec le sucre,le miel et le lait.Incorporez à la spatule la farine et la levure tamiséesRâper le zeste de l’orange préalablement lavée etincorporez-le à la pâte.Pour terminer, incorporez le beurre refroidi.Placez la pâte à madeleines 30 min au réfrigérateurPréchauffez le four à 180°C.Graissez et farinez vos moules à madeleines et disposez lapâte à madeleine au 3/4 de chaque empreinte.Enfournez les moules à madeleines de préférence sur lagrille du four durant environ 10 min à 180°C.

RRiizz ppaannéé ccrréémmeeuuxx àà ll ’’eemmmmeennttaall

200 g de riz, 20 cl de crèmefraîche liquide,

100 g d’emmental, 1 litre debouillon de volaille, sel et

poivre, 2 œufs, farine,huile, 300 g de chapelure

Faire bouillir le bouillon devolaille. Ajouter le riz et lecuire 15 à 18 minutes,égoutter.Faire réduire la crème, ajouterl’emmental, assaisonner.

Mélanger le riz, la crème et l’emmental. Etaler sur une plaquesur 2 cm d’épaisseur environ. Conserver au froid puis détaillerselon la forme voulue.Battre les œufs en omelette dans une assiette creuse etincorporer l’huile. Mélanger jusqu’à homogénéité. Passer le palet dans la préparation d’œufs, puis dans la farine,puis dans la chapelure. Les faire sauter dans une poêle avec dubeurre ou les frire dans de l’huile.

Trucs et astuces

Cuisiner rapidement Quand on travaille ensemaine, on n’a pas letemps de cuisiner alorsil faut que ce soitrapide.Il suffit de prendre unpeu de temps le week-end pour éplucher tousles légumes de lasemaine et les mettredans des boîtes aucongélateur.

Attendrir une viande Un doute sur le côtétendre d'un steak oud'un rôti ? Une fois cuit,il sera trop tard ! Eneffet, les fibresmusculaires serétractent pendant lacuisson. Pour évitercela, mettre le steakdans un sac decongélation et taperdessus à l'aide d'unrouleau à pâtisserie.Pour le rôti, piquez-le àplusieurs reprises àl'aide d'une fourchettedans tous les sens etprèferez une cuisson àpoint. Résultat garanti.

Pour que votre chatdevienne propre

Vous venez d’adopterun chat ou chaton et ilne va pas dans salitière ? Eloignez sacaisse de son coinrepas, mettez quelquesgouttes d'eau de javel.En sentant cette odeurvotre chat iradirectement faire sesbesoins dans sa caisse,ils adorent l'odeur de lajavel !

Ces derniers sont nombreux, notamment sur :

n Les caries dentaires et la mauvaise haleine. En effet,les aliments sucrés favorisent le développement debactéries, à l’origine de la mauvaise haleine.n La prise de poids notamment au niveau des cuisseset des hanches. Par ailleurs, le sucre peut agir commeune drogue. Sa consommation procure une sensationde plaisir et d’apaisement. Cependant, réapparaît trèsrapidement un manque et donc une nouvelle envie desucre accompagnée de fringales de plus en plusimportantes… difficile de sortir du cercle infernal.

n L’augmentation du risque de maladies cardio-vasculaires.n L’hypoglycémie et le diabète.n Les sautes d’humeur, la fatigue et le stress. Le sucrestresse et fatigue donc l’organisme en modifiantbrutalement le taux de la glycémie auquel il doitrépondre en mettant en place des mécanismescompensateurs. Par ailleurs, l’apport brusque et courtdéclenche une surproduction de cortisol (l’hormone dustress) provoquant irritabilité, inattention et déprime. Enlimitant le sucre, votre glycémie sera plus stable etvous vous sentirez plus en fome !

4 idées pour pratiquermassages et

gymnastique du visage !

Qu'est-ce que la rubéole ?

Faites ces massages rapidement lesoir, en appliquant votre crème, ou

plus longuement, de temps entemps, en utilisant une huile faciale

adaptée (huile de germe de blé,huile d’amande, d’abricot ouencore l’huile de jojoba…).

1) Pour vos yeuxMassage : Sur vos tempes, pratiquezde légères pressions circulaires. Puistapotez du coin interne de l’œil versl’extérieur. Enfin, pincez vos sourcilsde l’intérieur vers l’extérieurégalement. A répétez 5 à 10 fois.Gym : Fixer un point sur votre gauchequelques secondes, puis sur votredroite et enfin en haut et en bas.Répéter l’exercice deux fois.

2) Pour le frontMassage : Placez les bouts des doigtsau milieu du front, au-dessus dessourcils, puis faites-les glisserlentement vers les tempes jusqu’à laracine des cheveux. Répétez endéplaçant la zone de massage un peuplus haut de façon à masser tout votrefront.Gym : Fermer un œil puis l’autre engardant une main sur le front de façonà ce que celui-ci reste lisse. Répétez10 fois.

3) Pour les lèvresMassage : Pratiquez des mouvementscirculaires sur le pourtour des lèvresPetite astuce : Le contour des lèvresétant fragile, vous pouvez y appliquervotre crème contour des yeux !Gym : formez alternativement un Opuis un E avec les lèvres, trente fois.

4) Pour l’ensemble du visageMassage : On commence par unmassage en douceur : avec le pouceet l’index, pincez légèrement votrepeau des joues vers les tempes puisdu menton vers la bouche. Puis glissezdu bout des doigts des ailes du nezvers le front.Gym : Ouvrez la bouche en A puisavec une main, exercez une pressioncomme si vous souhaitiez refermervotre mâchoire. Maintenez quelquessecondes. A renouvelez 3 à 5 fois.

LLeess eeffffeettss dduu ssuuccrree

Question Mettre trop souvent du

vernis abîme-t-il lesongles ?

Il ne faut pas garder son vernis à ongles plusd’une semaine, au-delà c’est mauvais carl’ongle devient poreux et absorbe les pigmentsdu vernis. C’est alors qu’il jaunit. Il faut donc

veiller à retirer son vernis à ongles toutesles semaines. On peut ensuite

remettre une base puisrenouveler l’application.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son paysGreffée

----------------Actinium

Terni----------------

Oiseau

Doter----------------

Régime

Chiffre----------------Molybdène

Pour deux----------------

Cycle----------------Manganèse

Cité antique----------------Enlevé (pho.)----------------Divinité (pho.)

Argon----------------

Précision----------------

MonsieurCri d’arène----------------

Nazis----------------

Accroché

Zone----------------

Mesure

Allié----------------

DépôtPlanète

----------------Comparatif----------------

Céréale

Lent----------------

Gros flocon

Crack----------------

Etain----------------Spécimen

Venelle----------------

Pronom----------------

PliIssue

----------------Impôt (dés.)

Correction----------------

Leçons

Artère----------------Voie ferrée

Pièces----------------

Amuse

Femme----------------

Exprimer

Grade----------------Il y est né

Compris----------------

PouceTitre

Ennuyeux----------------

Calcium

Hardi----------------

Angoisse

Bière----------------

Outil

Récente----------------Tellement

Accord----------------Démonstratif----------------

EditéClown

----------------Assemblée

Germanium----------------

Attacha

Négation----------------Fleuve----------------Foot àBéjaïaDans ladérive

----------------Platine

Mammifère----------------

Pronom

Possessif----------------

Astate

Refuge----------------

Vieux

Rigides----------------

Arbres

Cloué----------------

SpirituelSon coupde force

----------------Entama

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

9 puissances nucléaires.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Trois étapes de traitement d’uranium»

1- ETATS UNIS2- ANGLETERRE3- RUSSIE4- CHINE5- CORÉE DU NORD

6- INDE7- PAKISTAN8- FRANCE9- ISRAEL

MOT RESTANT = ENRICHISSEMENT-CONVERSION-STOCKAGE

E C E N R I C H I S S EI N E C H I N E C O R MS A I E T A T S U N E ER R S I E NA F S S D TE N U A U CL A R N N OE T E R R E T E L G O NG S I K A P E D N I R VA K C O T S N O I S R E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

ELMANFALOUTI-NIDLAIDE--INSEREE-IBN-ETRANGERE-OMSEDEN-AIGLES-UNITJET-UT-OES-DE--IIS-TE-ITS-BERLINK-ER-ALS-DUC-ENCALBANIE-RETENU-TI-AILE-DEVANT-VIDAHRA-GALANT-BIOEPIE-DE-ILE-BONNSAS-BENIRA-ONU--SS-RARETE-P-PLISE-VETIRA-RAP-EREBRIMADE-GENAIT-NSALIVE-TAPAGE-USIT-SE-TOTEMS-FNA-IDE-AU-ARA-SAITLOU-AP-O-E-HAI-I

IN-FRONDE-CE-TROB-OU-TIE-PARIS-NRASSURE-FELON-LEE-ESSE-MERES-MALVC-EE-TARSE-CI-LIRAS-PALME-DANTELES-CO-IE-ESSAISLU-NOIRE-METS-R-EXCELLENTES-ARAL

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-FEDERER-SUISSE-REPUS-PIPES-ON-MOTES-TIERS-BU-LAGUE-NONNE-BOSSESES-VA-ET-TAISE-TR-ROIS----STE-RE-HAIFA----EE-RERTAPES-----R-SANSETES-TRIMA-VITE-NEE-ASILE-DIRE-S

NE-PIEGE-VERS-NUI-CO-TA-SOLE-SUCSERIES-SALI-HIER-BALLEDUMATCH-SE

LETTRESLETTRESNORMANDIENORMANDIE

----DUNKERQUE------ROUEN---------ORNE-----------MANCHE-------CAEN-------VIKINGS------CALVADOS----------LILLE-------VALENCIENNE------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Nouvelle-Guinée

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PAPOUASIE

1- COLONISA-

TEUR

2- MONTAGNES

3- PORT

4- MER

5- GOLFE

6- MONNAIE

7- MONTAGNES

8- MER

9-DÉTROIT

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 2 février 2012 - PAGE 18

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSJuges

----------------Mélodie

Sécrétion----------------

Dinar

Utérus----------------

SéléniumÎle

----------------Brin

----------------Réplique

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Fleur----------------

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CapitaleLettres

de Suisse

Ecrasé----------------

Vaut

Ecimé----------------

Verbiage

Fleuve----------------

Cyclone

Flatteur----------------Gendarmerie

Germanium----------------

Un

Dans le trait----------------

Adresse

Champignon----------------

Poisson----------------Dommages

Contourne----------------Echappe----------------Indice de mesureBaisse

----------------Equivalente----------------Feuilletons

Exposition----------------

Champ

Titre----------------

Obus

Démonstratif(inv.)

----------------Roche

Disette----------------Note (inv.)

Poubelles----------------

Liaison

Attirance----------------

Minces

Murs----------------

Note

Arme----------------

Pronom----------------

Ex-UECharpente

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Exploration----------------

Môme

Festins----------------

Poisson

Fin de série----------------

Pronom

Endort----------------

Ville du Brésil

Inondation----------------

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Délai

Demeurer----------------Fin de nuit

Démonstratif----------------Conjonction----------------

Néon

Appris----------------

Calées

Possessif----------------Possessif

Bourrer----------------

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Particules----------------

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Gauches----------------

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3e étage - Tél. : 026 94 2919

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(près du cinéma Vox)Tél./Fax : (035) 68-10-52

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Beberna a l’immense douleurde faire part du décès de

Kori Yahia Aïcha Vve Tramintisurvenu le 26 janvier 2012 à l’âge de99 ans.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons. Repose en paix, tata, auprès deceux qui t’ont aimée.

––––––––––––––––––––La famille Zadoud, parents et alliés de

Béni-Yenni, Tizi-Ouzou et Alger fait partdu décès de son père, frère et cousin

Zadoud Younèsà l’âge de 79 ans. L’enterrement aura lieudemain vendredi 3 février 2012 à 14 h 30au village Taourirt-El-Hadjadj, Béni-Yenni, Tizi-Ouzou.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons. Repose en paix.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Il y a une année, le

2 février 2011, notrecher et regretté père

Delhoum Ahcena été rappelé auprès deDieu.

Les jours et lesmois passent et ren-forcent les nobles sen-timents que nous lui portons.

Sa famille et l'ensemble de ses amisdemandent à tous ceux qui ont connu cegrand homme d'avoir une pieuse pensée àsa mémoire.

Sa famille joint ses prières à toutescelles et à tous ceux qui l'ont connu enimplorant Dieu Tout-Puissant de lui accor-der Sa Sainte Miséricorde et de l'accueilliren Son Vaste Paradis. A Allah nous appar-tenons et à Lui nous retournons. F118116/B13

––––––––––––––––––––REMERCIEMENTS

––––––––––––––––––––Les familles Benmegrouzi, Benkihel,

Bouras, Hamrerrass, Boumziza, Tahlaïti,Goumidi, Bengoumidi d’Alger, d’Oran etde Mostaganem remercient tous ceux quiont compati à leur douleur suite au décès deleur chère et regrettée fille

Benmegrouzi Sabriasurvenu le 27 janvier 2012 à l’âge de51 ans. A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons. F128086

NECROLOGIE

MAÎTRE DALI-YOUCEF Omar Notaire45, Rue Docteur Tidjani Damerdji - Tlemcen

Dissolution ANTICIPÉEDE LA SNC/ELEVAGE

DE BOVINS CHELDA& COMPAGNIE

Aux termes d’un acte reçu en l 'étude le01/02/2012, enregistré dans les délais légaux, il aété procédé à la dissolution anticipée de laditeSNC dénommée : ELEVAGE DE BOVINS CHELDA &COMPAGNIE, son capital social : trente milledinars algériens (30 000,00 DA), son siège social: CHELDA, commune de Amieur, daïra deChetouane, wilaya de Tlemcen. MonsieurCHELDA Mohammed, gérant de ladite société,est désigné comme liquidateur de celle-ci avecles pouvoirs les plus étendus. Le dépôt légal seraeffectué auprès de l’antenne locale du Centrenational du registre du commerce, wilaya deTlemcen - n° 0002977.

Pour avis, le notaireF 02/B14

REMERCIEMENTSLa famille Djamad’Alger et de Béjaïaparents et alliés, trèstouchés par lesmarques de sympa-thie témoignées à lasuite du décès, le 21janvier 2012, de leurregretté père, grand-père, beau-père etoncle

Djama Hocinetiennent à exprimer leurs sincèresremerciements et toute leur gratitude àtous ceux et celles qui les ont soutenusdurant cette épreuve difficile.

«A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.»

F 128073/B1

Page 19: E ATTENTAT CONTRE LE PALAIS DU GOUVERNEMENT Le …notamment dans l’industrie pharma-ceutique (projet de Sanofi Aventis), l’industrie du verre (cession de l’en-treprise publique

La pluie se remet à tomber. Fine,elle s’abat sur les champscomme un immense écran qui

cache peu à peu le paysage. Lanostalgie de l’été et de ses plaisirssubmerge les esprits… Alors quel’hiver garde intactes ses vertuscar il s’agit d’une saison bienfai-sante sur le plan de la santé pourpeu que l’on sache se couvrirconvenablement et que l’on ait lesmoyens de se chauffer correcte-ment, on entend souvent les gensse lamenter. Ignorant les apportsfabuleux en eau et cette exception-nelle qualité de l’air qui lui sontpropres, ils pestent contre l’hiveret disent, à qui veut les entendre,que l’été est de loin la meilleuresaison. Ils lui trouvent subitementmille mérites ! Cependant, aux pre-miers lance-flammes de juin,lorsque le sirocco balayera l’inté-rieur de nos appartements de sespoussées de fièvre, ils fulminerontcontre l’été et regretteront… l’hi-ver !

Nous sommes ainsi faits !Pauvres créatures bourrées decontradictions : nous n’appré-cions les choses que lorsque nousne les avons plus ! Nous noussatisfaisons rarement de ce quenous possédons, et ce qui estentre nos mains nous paraît sou-vent futile et dérisoire ; nous cher-chons toujours ce que nousn’avons pas. Et jusqu’au derniersouffle, l’homme continue d’igno-rer les trésors qui sont en sa pos-session pour consacrer tout ce quilui reste d’énergie à pourchasserdes chimères !

Notre grand tort est de ne pasapprécier ce que nous avons.

Nous trouvons un malin plaisir àcourir derrière ce que nousn’avons pas ! Oui, c’est sûr, unevilla aurait satisfait tous vosdésirs ! Mais, sachez, pour unmoment, apprécier votre logementactuel. Si vous regardez bien, vouslui découvrirez un certain charme,une note de gaieté… Et puis, ce futvotre nid d’amour lorsque vousaviez décidé de fonder une famil-le ; vos enfants y ont grandi etprospéré ! Si vous en avez lesmoyens, offrez-leur un palais ;sinon, cessez de rêver à ce quevous n’avez pas et sachez mieuxjouir de ce que vous avez ! Etd’ailleurs, même celui qui a lagrande villa de vos rêves, n’estcertainement pas plus heureuxque vous ! Il est sans cesse tour-menté par le désir d’en avoir uneplus grande. Comme celle de sonvoisin. Mais il ne sait pas non plusque celui d’en face rêve d’en avoirplus… Ainsi va la vie. Nous la gas-pillons comme ces rivières gon-flées d’eau qui finissent bêtementdans la mer. Que de fleuves d’illu-sions, d’ambitions mal placées etde basses jalousies lâchons-nousdans les océans sans fin de la pré-tention humaine !

La société d’aujourd’huisemble avoir perdu tous sesrepères. Le niveau culturel vole auras des pâquerettes et l’appétit dugain devient le principal moteurqui fait bouger les hommes, lesgroupes et les clans ! Et il n’y aaucun espoir de voir les choseschanger d’ici peu, parce que,après avoir tout gâché, nousavons aussi réussi à pourrir lamentalité de nos enfants. Ils rivali-

sent dans l’art d’acheter des sou-liers à deux millions de centimes,de s’habiller «griffé», de posséderla meilleure moto ou la plus bellevoiture. En ces temps de l’indigni-té, la pauvreté devient une tare !Les femmes mettent leurs plusbeaux bijoux (quand elles ne les«empruntent» pas !) pour éblouirleurs voisines et amies ! Dans lescortèges des mariages, j’ai vucette chose abominable, inimagi-nable il y a peu : des camionnettessurchargées de matelas et derobes brodées, dans une «exposi-tion mobile» qui est le summum du«m’as-tu-vu» !

Permettez-moi, enfin, de vousproposer ce soir, à l’heure où vousrentrerez chez vous, de voir autre-ment la vie. Peu importe l’endroitoù vous habitez. Que ce soit unpalais ou une masure, je vous invi-te à apprécier ces rares momentsoù toute la famille est réunie : ça,c’est un vrai bonheur ! Peu impor-te ce qu’il y a dans les plats quevous partagez, l’essentiel estqu’ils aient le goût du pain honnê-tement gagné. Demandez des nou-velles de vos proches, de vos voi-sins. Ils ont peut-être besoin devous. Voilà en quoi nous devonsrivaliser : dans l’art de faire dubien, de le propager autour denous, d’élever nos enfants dans lerespect des grandes valeursmorales. «La vraie richesse est decontinuer à apprécier ce que l’onpossède» a dit Saint Augustin, filsde la très proche Thagaste et qui aétudié ici, à Madaure.

Et permettez-moi enfin deconclure avec les paroles d’ungrand philosophe de chez moi :

«Moins on désirera, plus onaura. Celui qui voudra (se limiter à)peu de choses, possédera autantqu'il voudra. La richesse se mesu-re donc dans le cœur même del'homme, plutôt que dans sesbiens et les intérêts qu'ils lui pro-curent. S'il est désarmé face à sondésir (de richesse), insatiablechaque fois qu'il s'agit de son pro-fit, l'homme ne sera pas comblépar des montagnes d'or ; toujours,il réclamera, comme un pauvre, dequoi accroître son bien. La vraiepauvreté se reconnaît à ceci :notre désir d'avoir plus nous vienttoujours de notre conviction d'êtredans le besoin. Peu importe l'am-pleur de ce qu'on a si on croit quec'est peu. On est pauvre lorsqu'onressent une frustration liée audésir, riche, lorsque l'absence debesoins nous ravit. Les pauvres,on les reconnaît à leur insatisfac-tion, les riches, à leur contente-ment.» Apulée, Apologie, XX, 2-4et 8.

M. F.

P.S. 1 : le moudjahid AbdelmajidMaâlem m’a fait l’honneur de m’in-viter à une marche symboliquequ’il a baptisée «sur la pisteAmirouche» et qui ira de Souk-Ahras à la région de Kherrata (Serj-El-Ghoul), en passant par Guelma,Constantine et El-Milia. Un itinérai-re par lequel il suivi, à l'âge de 15ans, les pas du chahid colonelAmirouche, au sein d'une compa-gnie d'acheminement d'armes versla Wilaya III. Il s'agit d'une initiativestrictement personnelle qui coïnci-de avec son 70e anniversaire et,bien heureusement, avec le 50e

anniversaire de l'Indépendance. D’ores et déjà, j’ai le plaisir

d’annoncer que notre journalpatronnera cette marche et nouslançons un appel aux sociétéspubliques et privées pour partici-per à cet événement.

- Voici les e-mails où vous pour-rez déposer vos suggestions : [email protected]

- L’adresse électronique de SiAbdelmadjid : [email protected]

P.S. 2 : comme par hasard, lelien sur la visite de l’émir du Qataren Israël a été effacé suite à notrebillet d’hier. Mais nos lecteurs sonttenaces. Ils me livrent une nouvelleadresse !

http://www.youtube.com/watch?v=Sp2KWV6gWB8

La vraie richesse est (ou n’est pas) dans votre cœur !PPANORAMAANORAMA

Par Maâmar [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Afin de faciliter les procédures, le ministère de l’Intérieur infor-me de l’ouverture d’un guichet unique chargé des nouveauxpartis. Les dépôts de dossiers se font le matin. Et les retraitsd’agréments, un peu plus tôt.

La veille !

L’Algérie serait donc divisée en deux. Ceux qui croienten la victoire des islamistes aux législatives prochaines.Et ceux qui n’y croient pas. Petite question aux deuxcamps très très divisés : si le FLN de Belkhadem tire sonépingle poilue de ce «jeu» électoral, est-ce que ça seracompté comme une victoire islamiste ou pas ? Pourquoije pose cette question ? Parce que je suis encore tombésur la photo, The Photo ! Celle de Belkhadem fringué enémir soudanais. Bien sûr que l’habit ne fait pas le moine(sic), mais tout de même ! Un jour, lorsque la peste vertesera totalement éradiquée d’Algérie, il faudra la faire res-sortir cette photo. Et la montrer aux jeunes enfants dansles écoles. Peut-être même devra-t-on intégrer ce clichéde l’Empastillé habillé d’un kamis blanc immaculé et d’unturban façon Tourabi dans les cursus scolaires, dans lesmanuels. Comme une preuve que le manque de vigilancedans une société peut mener à tout, même à se retrouveravec un mec pareil à la tête du gouvernement, des affairesétrangères et aujourd’hui du FLN. Les générations futuresqui n’auront forcément pas connu Belkhadem doivent

cependant disposer de ce fonds documentaire, de cettephoto comme témoignage fort des dérives d’un système.Non pas qu’il faille faire peur aux enfants avec ça. Non !Juste les avertir, les prévenir que les barrières entre lemonde civilisé et l’obscurantisme sont parfois plusminces qu’on ne le croit. Comme une sorte de piqûre derappel en modernité ! Si de jeunes générations dans despays européens, je pense notamment à l’Allemagne,avaient eu à leur disposition de tels outils de mise engarde, de veille républicaine, dans les années 30/40, peut-être que le petit ouvrier spécialisé autrichien aux yeuxenfiévrés n’aurait jamais quitté ses vertes prairies et soninsignifiance pour aller étendre la mort aux quatre coinsde la planète. Je plaide donc pour une didactique systé-matique de l’image. Je ne sais pas si Benbouzid seraencore en poste dans trente ans, ma science de l’immor-talité n’étant pas infinie, mais j’implore dès aujourd’huiceux qui seront aux commandes du secteur de l’éducationde garder cette photo de l’Empastillé, de la dupliquer etd’en faire le meilleur des usages possibles dans ce futurauquel vous et moi, les gens de notre génération ne parti-ciperons pas. Cette supplique, je la veux comme unecontribution à l’Algérie de demain. Une manière de trans-mettre ce message à nos enfants et petits-enfants. Justecette photo, avec cette légende : plus jamais ça ! Je fumedu thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Plus jamais ça !POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

[email protected]@[email protected]

LLEESS CCHHOOSSEES DS DEE LLAA VVIIEE