Du vivant dans ma cour!
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du vivant dans MA COUR ! L’école est un lieu central pour la vie d’un quartier, d’un village, un lieu animé, un lieu de rencontres et d’apprentissages multiples pour tout un ensemble d’enfants et d’adultes : élèves, enseignants, personnel d’accueil, d’accompagnement et d’entretien, parents. Les enfants passent en moyenne entre 1 et 2 heures par jour dans la cour de récréation : se rencontrer, discuter, courir, sauter, se cacher, jouer, marcher, danser,... sont une partie seulement des possibles qui s’offrent à eux lors de leurs temps libres à l’extérieur. Pour des raisons pratiques, par habitude et par obligations normatives, les cours d’écoles sont devenues progressivement des espaces clos, lisses, uniformes. Les sols se sont peu à peu recouverts d’enrobé, les arbres et les arbustes se sont effacés pour n’être conservés que dans les recoins, qu’à condition de ne pas déranger le fonctionnement et les usages. Les cours d’écoles ont vu petit à petit leur capacité d’accueil du vivant et de la biodiversité s’atténuer. L’ÉCOLE, LIEU DU VIVANT
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du vivant dans ma cour !
L’école est un lieu central pour la vie d’un quartier, d’un village, un lieu animé, un lieu de rencontres et d’apprentissages
multiples pour tout un ensemble d’enfants et d’adultes : élèves, enseignants, personnel d’accueil, d’accompagnement et d’entretien, parents. Les enfants passent en moyenne entre 1 et 2 heures par jour dans la cour de récréation : se rencontrer, discuter, courir, sauter, se cacher, jouer, marcher, danser,... sont une partie seulement des possibles qui s’offrent à eux lors de leurs temps libres à l’extérieur.
Pour des raisons pratiques, par habitude et par obligations normatives, les cours d’écoles sont devenues progressivement des espaces clos, lisses, uniformes. Les sols se sont peu à peu recouverts d’enrobé, les arbres et les arbustes se sont effacés pour n’être conservés que dans les recoins, qu’à condition de ne pas déranger le fonctionnement et les usages. Les cours d’écoles ont vu petit à petit leur capacité d’accueil du vivant et de la biodiversité s’atténuer.
L’ÉCOLE, LIEU DU VIVANT
des surfaces lisses pour courir, faire du vélo, jouer au ballon...
des espaces ensoleillés
de l’ombre
des surfaces perméables, pour laisser le vivant s’installer
Notre démarche s’adresse aux enseignants, directeurs d’écoles, aux communes, conseils départementaux, et tout autre gestionnaire de structure où les espaces extérieurs constituent un élément central de la vie du lieu.
Notre démarche s’adresse aux enseignants, directeurs d’écoles, aux communes, conseils départementaux, et tout autre gestionnaire de structure où les espaces extérieurs constituent un élément central de la vie du lieu.
1. DÉFINIR UN PROJET DE TRANSFORMATION DE L’ESPACE ET L’INSCRIRE DANS UNE DÉMARCHE PARTICIPATIVE
• Faire la synthèse ensemble des be-soins, des usages, des attentes, des contraintes, des moyens pour décider des justes proportions entre espaces perméables et imperméables.
• Hiérarchiser et définir les objectifs du projet.
• Imaginer la transformation spatiale des lieux, au regard des éléments repérés précédemment.
• Décrire la mise en place du projet dans le temps et les stratégies évolutives de mobilisation des acteurs.
• Construire les supports de commu-nication nécessaire à la diffusion des principes fondateurs du projet.
2. TRANSFORMER CONCRÈTEMENT L’ESPACE, TOUT EN SOUTENANT CEUX QUI L’ENTRETIENNENT
• Organiser et animer des ateliers et chantiers participatifs.
• Assurer le suivi d’éventuels travaux nécessitant l’intervention d’entreprises extérieures.
• Accompagner l’équipe pédagogique et la mairie dans le cas d’une école élémentaire, le conseil départemental pour le collège ou une association de familles, et dans la formulation du contenu de certains temps d’animation et dans le suivi des espaces nouvellement créés.
Les prestations et compétences proposées
Les questionnements soulevésDes surfaces lisses, propres, uniformes, que l’on pense sans danger pour les enfants, des surfaces conçues pour ne pas trébucher et garder ses chaussures propres. Le sable fait déraper, les enfants lancent les cailloux, la terre se transforme en boue. Les cours sont devenues des espaces pratiques pour les adultes, dont la surveillance est aisée, mais qui n’offrent que trop peu d’endroits où se cacher, de sols en pentes où dévaler, de terre à gratter, de vers à observer....
• Comment favoriser le retour du vivant au coeur de cet espace si sollicité par les enfants ?
• Comment développer leur sensi-bilité à la nature, encourager chez chacun d’eux une attention parti-culière à l’environnement qui fait grandir ?
• Comment les inciter à prendre soin ensemble de ce vivant ?
• La cour d’école ne devrait-elle pas être le lieu privilégié pour apprendre aux enfants ce rapport si précieux à la nature ?
Notre démarche s’adresse aux enseignants, directeurs d’écoles, aux communes, conseils départementaux, et tout autre gestionnaire de structure où les espaces extérieurs constituent un élément central de la vie du lieu.
la cantine
Produire pour faire des dégusattions de produits issus de la cour !
Gérer les déchets.
Recycler les matériaux.
agir ensemble
Un projet adapté et adaptables à tous types de communes.
Coopérer avec les services techniques municipaux.
Mobiliser les habitants du quartier, les impliquer davantage dans la vie de l’école.
Des ateliers de travail pour réfléchir ensemble.
Les bénéfices possibles : + Une dynamique nouvelle autour de l’école
qui peut s’étendre au quartier !+ Un cadre de vie amélioré, des liens sociaux
renforcés !+ Une démarche écologique globale, un éveil à
la gestion des déchets et au recyclage
+ Une nécessité de faire avec les moyens du bord !
+ Une démarche pédagogique en accord avec les besoins de la société actuelle, en accord avec les programes pédagogiques de l’éducation nationale.
Lorraine Anne-Cécile Jacquot / 06.59.21.12.54
IDF Laetitia Lasanté / 06.85.12.82.82 Jeanne Roche / 06.72.19.95.01
Centre-VL François Roumet / 02.37.35.00.00
www.omnibus-paysage.fr [email protected]
Ce collectif se compose de maîtres d’oeuvres et d’encadrants de chantiers participatifs :
Jeanne Roche, paysagiste dplg, exerce depuis 2 ans et déjà de nom-breuses expériences d’études paysa-gères et de chantiers participatifs
Laetitia Lasanté, paysagiste dplg, exerce depuis plus de 8 ans, issue d’une première formation dans le domaine des arts appliqués, elle met toute sa rigueur et son amour des choses bien faîtes au service du paysage, tant dans des mis-sions de maîtrise d’oeuvre que de plans de paysage.
Anne-Cécile Jacquot, paysagiste dplg, exerce depuis plus de 8 ans également, diplômée en sociologie et en animation socioculturelle, s’attache à mettre au coeur des préoccupations paysagères le bien-être des habitants et l’implication des acteurs sur leur terri-toire de vie.
François Roumet, urbaniste opqu, paysagiste dplg, environnementaliste, près de 25 ans d’expériences dans la maîtrise d’oeuvre, et études paysagères, et 15 ans d’enseignement à l’École Na-tionale Supérieure de Versailles.
École Bel Air (77), une ferme et un potager pédagogique dans la cour !«Ici, tout le monde se sent concerné, l’école est ouverte sur le quartier...»
«On a trop de chance, s’exclame Milla, en CM2. C’est comme si on était en classe de découverte toute l’année. L’année dernière, on a même vu des oeufs de pie éclore et la maman mettre des vers de terre dans le bec des petits parce qu’on avait installé une caméra dans le nichoir. Et puis, quand je caresse les animaux, j’ai l’impression d’être plus tranquille et contente.»
extraits de l’article L’école Bel Air, un manuel
vivant, Kaizen, 09-10/2015
Un collectif de paysagistes, convaincus que la transformation des espaces publics et partagés, quand elle est progressive, participative, et inscrite dans une certaine économie de moyens, améliore la qualité du cadre de vie et favorise le bien vivre ensemble.
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