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« L’ŒIL VIVANT »

« Acquérir les références nécessaires à la compréhension du monde de l’image. »

STIMULTANIA Pôle de photographie36 rue Joseph Faure69700 Givorswww.stimultania.org

photographie / musique / rendez-vous / médiation

Contact :Matilde Brugni+33 (0)6 52 55 35 36matilde.brugni@stimultania.org

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Présentation de STIMULTANIA

Face à l’abondance d’images à laquelle sont confrontés quotidiennement les élèves, à la fois dans leur univers mais aussi dans le milieu scolaire, la question de l’éducation du regard par l’image s’impose. Car, si les élèves sont, de fait, dans une pratique quotidienne de la photographie (téléphones portables, appareils photo numériques, webcam...) ils n’en maîtrisent ni les incidences, ni les conséquences et les enjeux.

Stimultania est un pôle de photographie qui, aidé par l’ensemble des partenaires publics locaux et par des structures privées, défend depuis 1987 à Strasbourg une photographie qui interroge, force la critique, clame des mots, des idées et appelle les regardeurs à prendre position. Stimultania a ouvert des bureaux rhônalpins en 2012 et construit un réseau de partenaires publics et institutionnels. Stimultania se veut un lieu de vie, d’innovation et d’échange intellectuel permanent ouvert à l’ensemble de la population.

Dans le cadre du dispositif Eurêka, Stimultania propose « L’œil vivant », un ensemble de cinq ateliers centrés sur la photographie, adressés aux élèves issus de lycées généralistes, techniques et professionnels.

Les propositions de Stimultania conjuguent trois expériences :– la découverte de photographes auteurs et des métiers de l’image ; – la pratique artistique et la production ; – la mise en mots d’un regard critique et conscient sur l’image.

> ATELIER 1 : FAIRE FACE AUX SELFIES / 26 H

> ATELIER 2 : MONTER UNE EXPOSITION / 26 H

> ATELIER 3 : DIRE LES RÉVOLTES / 26 H

> ATELIER 4 : FAIRE PARLER LE PASSÉ / 26 H

> ATELIER 5 : RÉVÉLER LE LISIBLE / 26 H

Chaque atelier sera accompagné de références à l’histoire de la photographie. Chaque production sera analysée et mise en mots avec l’outil « Les Mots du Clic » (voir page 8).

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Atelier 1 : faire face aux selfies

Le nez de Monsieur Cheval, Suite française 2, 1999

© Elena Brotherus

DURÉE : 26 h

6 h médiateur Stimultania20 h artiste rhônalpin

> Dans une société où l’autoportrait en photographie est plus que jamais d’actualité, répondre à la déferlante quotidienne de « selfies » en tous genres nous amène à prendre notre temps, à nous regarder, à nous poser des questions. Faire un autoportrait, est-ce montrer son visage ? Utiliser son corps, est-ce parler de soi ? Cette pratique ne date pas d’hier, c’est à Robert Cornelius en 1839 que l’on doit le premier « selfie » connu de l’histoire de la photographie. De la simple pose au gros plan en passant par le travestissement spectaculaire, les formes de l’autoportrait sont multiples. Cet atelier propose aux élèves d’explorer ces problématiques pour en analyser les enjeux et les complexités, puis, guidés par un auteur photographe, ils sont amenés à revisiter la pratique du selfie pour la bousculer, en défaire les codes et produire des images singulières.

Budgetintervenants (artiste et médiateur) : 55 euros /hproduction (tirages, impression cartes, livres…) : 400 eurosfrais de transport des élèves jusqu’au lieu d’expositions le plus proche dont la programmation fera écho à la thématique choisie : à évaluer par les établissements

Matériel fourni par l’établissement1 vidéo-projecteur, postes informatiques, appareils photos numériques

Les +++ Formation professeurs et professeur référent2 heures : 110 euros à la charge de l’établissement

RÉFÉRENCES (LISTE NON EXHAUSTIVE)Robert Cornelius, Hippolyte Bayard, Felix Tournachon dit Nadar, Claude Cahun, Gertrud Arndt, John Coplans, Elina Brotherus, Dieter Appelt, Michael Akermann, Cindy Shermann

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Atelier 2 : monter une exposition

Denis Rouvre à la Mostra de Givors, exposition Stimultania ©

Pascal Michaut

> Cet atelier permet aux élèves de découvrir les différentes façons de présenter des œuvres dans une salle d’exposition, du choix initial du corpus d’images jusqu’au parti pris de l’éclairage. Il s’agit ici de penser la matérialité de la photographie en tant qu’objet. Les élèves abordent tout d’abord les problématiques liées au choix des photographies et construisent leur propos en sélectionnant des œuvres issus d’un corpus choisi. Ils découvrent et expérimentent les métiers liés au montage d’une exposition, de la direction artistique à la médiation, en passant par la communication et la régie.

Dans un deuxième temps, accompagnés d’un artiste, ils partent de leur propre corpus d’images (éventuellement des photos publiées sur facebook) pour monter une exposition aux enjeux multiples où l’investissement de l’espace et le travail collectif font autant œuvre que le contenu exposé. Budgetintervenants (artiste et médiateur) : 55 euros /hproduction (tirages, éclairages, supports divers) : 400 eurosfrais de transport des élèves jusqu’au lieu d’expositions le plus proche dont la programmation fera écho à la thématique choisie : à évaluer par les établissements

Matériel fourni par l’établissement1 vidéo-projecteur, postes informatiques, appareils photo numériques

Les +++ Formation professeurs et professeur référent2 heures : 110 euros à la charge de l’établissement

DURÉE : 26 h

6 h médiateur Stimultania20 h artiste rhônalpin

RÉFÉRENCES (LISTE NON EXHAUSTIVE)Edward Steichen (The Family of Man), Wolfgang Tillmans, JR, Pieter Hugo, Maïmouna Guerresi, Stanley Greene

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Atelier 3 : dire les révoltes

Un manifestant riposte en direction de la police suite à

leur assaut. Istanbul, juin 2013 © Morgan Fache, collectif Item

> Les artistes ne restent pas indifférents aux convulsions d’un siècle riche en révolutions, en combats et en luttes de toutes sortes : les œuvres témoignent mais elles sont aussi un cri – de révolte ou de désespoir – lancé à chacun des spectateurs. En résonance avec l’actualité, cet atelier est l’occasion pour les élèves d’inscrire l’art dans la société et les grands moments de l’histoire.Dans un premier temps, le médiateur introduit les polémiques liées à l’image photojournalistique : objectivité du regard, esthétique de l’image, références à l’iconographie picturale, importance de la légende.Dans un second temps, les élèves s’approprient la thématique et construisent un projet en lien avec l’artiste intervenant. De l’idée à la forme finale, il s’agit de s’interroger sur ses propres révoltes et engagements.

Budgetintervenants (artiste et médiateur) : 55 euros /hproduction (tirages, impression cartes, flyers, affiches, livres…) : 400 eurosfrais de transport des élèves jusqu’au lieu d’expositions le plus proche dont la programmation fera écho à la thématique choisie : à évaluer par les établissements

Matériel fourni par l’établissement1 vidéo-projecteur, postes informatiques, appareils photo numériques

les +++ Formation professeurs et professeur référent2 heures : 110 euros à la charge de l’établissement

DURÉE : 26 h

6 h médiateur Stimultania20 h artiste rhônalpin

RÉFÉRENCES (LISTE NON EXHAUSTIVE)Gilles Caron, Marc Riboud, Collectif Item, Tendance Floue, Guillaume Chauvin, Simon Norfolk, Émilie Arfeuil

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Atelier 4 : faire parler le passé

L’absente, installation photographique, Paris 2014 © Bruno Rosier

> Les monuments de mémoire n’existent plus, ils sont remplacés par les images. La photographie est considérée comme « réalité » et « passé ». Certaines sont encore encadrées, d’autres rangées dans des boîtes de chaussures ; photographies privées ou publiques, elles existent dans toute leur matérialité. Cet atelier pose la question de la mémoire et de l’effacement. De l’intime aussi. À partir d’images d’archives, municipales ou personnelles, les élèves recomposent un récit en jouant avec la matière visuelle, les mots, le son. Ils adaptent l’Histoire à leur propre mémoire.

Budgetintervenants (artiste et médiateur) : 55 euros /hproduction (impression cartes, flyers, affiches, livres…) : 400 eurosfrais de transport des élèves jusqu’au lieu d’expositions le plus proche dont la programmation fera écho à la thématique choisie, ou jusqu’au archives municipales les plus proches : à évaluer par les établissements

Matériel fourni par l’établissement1 vidéo-projecteur, postes informatiques

les +++ Formation professeurs et professeur référent2 heures : 110 euros à la charge de l’établissement

DURÉE : 26 h

6 h médiateur Stimultania20 h artiste rhônalpin

RÉFÉRENCES (LISTE NON EXHAUSTIVE)Yasmine Eid-Sabbagh et Rozenn Quéré, Bruno Rosier, Catherine Poncin, Emmanuelle Fructus, la Documentation Céline Duval

EN LIEN AVECles Archives municipales

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Atelier 5 : révéler le lisible

Hervé Guibert, Sienne, 1979 © Christine Guibert / Collection Maison Européenne

de la Photographie

> Les liens entre la photographie et la littérature existent depuis toujours. Plus ou moins fraternels, parfois assez chaotiques, l’un et l’autre se nourrissent mutuellement. La photographie provoque le souvenir, enclenche le processus d’écriture ; l’écriture est un vaste champ dans lequel l’image se ressource.

Cet atelier propose aux élèves de bousculer les domaine de la création et de mêler les outils image-texte. Produire des images et des mots sans tomber dans l’illustration. Le projet se construit en lien avec l’artiste intervenant et peut faire écho au travail préalable de l’enseignant (étude d’œuvres littéraires).

Budgetintervenants (artiste et médiateur) : 55 euros /hproduction (impression cartes, flyers, affiches, livres…) : 400 eurosfrais de transport des élèves jusqu’au lieu d’expositions le plus proche dont la programmation fera écho à la thématique choisie : à évaluer par les établissements

Matériel fourni par l’établissement1 vidéo-projecteur, postes informatiques

les +++ Formation professeurs et professeur référent2 heures : 110 euros à la charge de l’établissement

DURÉE : 26 h

6 h médiateur Stimultania20 h artiste rhônalpin

RÉFÉRENCES (LISTE NON EXHAUSTIVE)Hervé Guibert, Raymond Depardon, Malik Nejmi, François Maspero et Klavdij Sluban, Anne de Gelas, Sophie Calle, Lewis Caroll, Duane Michals, Bernard Faucon

EN LIEN AVECles bibliothèque municipales

8 –

Les Mots du Clic

« Les Mots du Clic » est un outil ludique et convivial réalisé par Stimultania avec Jennifer Yerkès, graphiste, le soutien de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France, de la DRAC Alsace et de la Ville de Strasbourg. Il est librement inspiré d’un outil de médiation créé par le Service éducatif des Musées de la Ville de Strasbourg.

« Les Mots du Clic » est constitué de 95 cartes-mots illustrées conçues pour aider les joueurs à élaborer la critique d’une image et permettre un véritable travail d’observation et de confrontation, d’analyse et d’éducation autour de l’image. De la description d’une image au contenu de celle-ci en passant par une réflexion sur les engagements artistiques et les prises de positions du photographe, les joueurs sont invités à argumenter, à défendre leurs choix pour aboutir à une sélection de 6 cartes-mots qui les aideront à formuler leur critique de l’image.

Ces séances d’analyse et de critique de l’image sont mises en place tout au long des ateliers : le jeu est utilisé en amont pour amener les élèves à construire leur propre analyse des œuvres présentées (expositions ou archives) avant l’intervention du médiateur ; il est utilisé en aval de la production d’images afin que les auteurs confrontent leur intention initiale au résultat final.

Ces séances ont pour objectifs :– d’instaurer des discussions, des dialogues et des conversations pour perfectionner et faciliter l’usage de la langue ; – d’être un moment d’échange, de négociation, d’affirmation de soi afin d’argumenter, défendre son point de vue et s’exposer à la critique, au jugement et au regard de l’autre ; – d’offrir une nouvelle approche qui enrichit et nourrit la compréhension du monde ; – d’analyser les images produites au cours des ateliers.