du travail qui dessert les employeurs et les travailleurs ... · La santé sécurité au programme!...

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L’Association sectorielle – Fabrication d’équipement de transport et de machines (ASFETM) est un organisme paritaire de santé et sécurité du travail qui dessert les employeurs et les travailleurs oeuvrant dans les entreprises des secteurs de la fabrication d’équipement de transport et de la fabrication de machines, au Québec. L’Association sectorielle – Fabrication d’équipement de transport et de machines (ASFETM) est un organisme paritaire de santé et sécurité du travail qui dessert les employeurs et les travailleurs oeuvrant dans les entreprises des secteurs de la fabrication d’équipement de transport et de la fabrication de machines, au Québec. SANTÉ SÉCURITÉ SANTÉ SÉCURITÉ Vol. 22 No.2 Septembre 2005 Revue d’information de l’ASFETM Vol. 22 No.2 Septembre 2005 Revue d’information de l’ASFETM Formation professionnelle et SST Les jeunes et la santé sécurité du travail La sécurité des palettiers et des chariots élévateurs Formation professionnelle et SST Les jeunes et la santé sécurité du travail La sécurité des palettiers et des chariots élévateurs POSTE PUBLICATIONS 40010088

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L’Association sectorielle – Fabrication d’équipement de transport et de machines (ASFETM) est un organisme paritaire de santé et sécuritédu travail qui dessert les employeurs et les travailleurs oeuvrant dans les entreprises des secteurs de la fabrication d’équipement de transport et de la fabrication de machines, au Québec.

L’Association sectorielle – Fabrication d’équipement de transport etde machines (ASFETM) est un organisme paritaire de santé et sécuritédu travail qui dessert les employeurs et les travailleurs oeuvrant dans les entreprises des secteurs de la fabrication d’équipement de transport et de la fabrication de machines, au Québec.

SANTÉSÉCURITÉ

SANTÉSÉCURITÉVol. 22 No.2 Septembre 2005

Revue d’information de l’ASFETMVol. 22 No.2 Septembre 2005Revue d’information de l’ASFETM

Formation professionnelleet SST

Les jeunes et la santé sécurité du travail

La sécurité des palettiers et des chariots élévateurs

Formation professionnelleet SST

Les jeunes et la santé sécurité du travail

La sécurité des palettiers et des chariots élévateurs

POSTE PUBLICATIONS40010088

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Santé Sécurité + Septembre 20052

L’ASFETM est partenairede l’École des métiers

de l’aérospatiale deMontréal (ÉMAM) qui

forme des ouvriers demétier pour répondreaux besoins en main-

d’œuvre des entreprisesdu secteur aérospatial.

Photos : ÉMAM

L’ASFETM est une association sectorielle paritaire créée en vertu de la Loi surla santé et la sécurité du travail du Québec. Elle a été constituéevolontairement, en 1983, par des groupements de travailleurs et d’employeurs des secteurs d’activités économiques « Fabricationd’équipement de transport » et « Fabrication de machines ». L’ASFETM a pourmandat la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles dans ces deux secteurs d'activités. Pour ce faire, elle offredes services de formation et information, recherche et documentation, conseilet assistance technique, aux établissements qu'elle dessert, en privilégiantl’élimination à la source des dangers pour la santé, la sécurité et l’intégritéphysique des travailleurs, ce qui est l’objet même de la loi.

EN COUVERTURE :

SANTÉ SÉCURITÉ + est publié par l’ASFETMAssociation sectorielle - Fabrication d’équipement

de transport et de machines 3565, rue Jarry Est, Bureau 202

Montréal (Québec) H1Z 4K6Tél : 514-729-6961 ou 1-888-527-3386

Fax: 514-729-8628www.asfetm.com • [email protected]

Les termes et expressions utilisés dans la présente revued’information incluent les deux genres grammaticaux.

La reproduction des textes est autorisée à la condition que la source soit mentionnée.

DIRIGEANTSDirecteur général

Arnold DugasCoprésident patronal

Léo Caron (Directeur national, R.H., Atlas Copco Canada)Coprésident syndical

Alain Poirier (Responsable, Service de la recherche, Syndicat des métallos)

TrésorièreMarie-Josée Lemieux

(Directrice, R.H., Bombardier Aéronautique Inc.)

ADMINISTRATEURSREPRÉSENTANTS DES ASSOCIATIONS PATRONALES

Association des industries aérospatiales du Canada (AIAC)Yves Hamelin (Directeur, Santé, Sécurité, Environnement,

Bombardier Aéronautique Inc.)Marie-Josée Lemieux (Directrice, R.H.,

Bombardier Aéronautique Inc.)Linda Lessard (Vice-présidente, R.H.,

Rolls Royce Canada Ltée)France Sylvestre (Directrice, R.H., Pratt & Whitney Canada)

Martin Thériault (Superviseur, Santé Sécurité, Bell Helicopter Textron Canada Ltée)

Manufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ)Isabelle Caplette (Coord., RH et SST,

Alstom Canada Inc., Power)Léo Caron (Directeur national, R.H., Atlas Copco Canada)

Association de la construction navale du Canada (ACNC)

REPRÉSENTANTS DES ASSOCIATIONS SYNDICALESSyndicat des métallos (MUA-FTQ)

Alain Poirier (Responsable, Service de la recherche)Denis Rainville (Président, Section locale 9414)

Syndicat national de l’automobile, de l’aérospatiale, du transport et des autres travailleurs et travailleuses

du Canada (TCA-Canada-FTQ)André Gendron (Permanent syndical)

Raynald Plante (Repr. Prévention, Pratt & Whitney Canada)Réal Vanier (Président, Section locale 728)

Fédération de la métallurgie (CSN)Mario Lévesque (Repr. Prévention,

Bombardier Transport Inc.)Jean-Pierre Tremblay (Secrétaire, Fédération)

Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA-FTQ)

Claude Boisvert (Agent d’affaires, District 11)Ghislain Tremblay (Président, Section locale 869)

Fédération de la métallurgie, des mines et des produits chimiques (CSD)

Conrad Brideau (Secrétaire financier, Syndicat des salariés de Nova Bus Corp.)

PUBLICATIONRédaction et coordination: Suzanne ReadySupervision: Comité des relations publiques:

André Gendron, Marie-Josée Lemieux, Denis Rainville, France Sylvestre

Production: Prétexte CommunicationsTirage: 18 000 exemplaires

Dépôt légalBibliothèque nationale du Québec

Troisième trimestre 2005ISBN 2-921869-26-8

La mission corporative de l’ASFETM

Prochaines sessions de formation en santé sécurité offertes à nos bureaux

À SURVEILLER !À SURVEILLER !

Les sessions de formation de l’ASFETM se donnent préférablement sur les lieux du travail, en entreprise.Un minimum de 8 à 10 participants est cependant requis. Aussi, pour accommoder les entreprises quine peuvent réunir ce nombre minimum de participants, des sessions sont régulièrement offertes à nosbureaux (à Montréal). Le calendrier ci-dessous en annonce quelques-unes. N’hésitez pas à communiquer avec nous pour toute information ou toute autre demande de formation !

Coût / Information / Inscription : Suzanne Ready 514-729-6961 ou 1-888-527-3386 • [email protected]

Lieu des formations : Aux bureaux de l’ASFETM: 3565, rue Jarry Est, Bureau 202, Montréal

UTILISATION SÉCURITAIREDE CHARIOTS ÉLÉVATEURSEnseigner aux caristes lescomposantes des chariots, lesprincipes de stabilité, les règles decirculation, le chargement et ledéchargement, l’entretien préventif,les règles de sécurité, etc.

Date Heure15 sept. 2005 de 8h à midi12 oct. 2005 de 8h à midi9 nov. 2005 de 8h à midi6 déc. 2005 de 8h à midi

TRANSPORT DES MATIÈRESDANGEREUSESPour assurer la formation des travailleurs (camionneurs,manutentionnaires, expéditeursou autres), telle qu’exigée par laréglementation TMD.

Date Heure21 sept. 2005 de 8h à midi15 déc. 2005 de 8h à midi

SIMDUT POUR TRAVAILLEURS Assurer la formation destravailleurs, telle qu’exigée par leSIMDUT, à partir d’exemplesd’étiquettes et de fichessignalétiques des produitsdangereux utilisés en entreprise.SIMDUT signifie « Systèmed’information sur les matièresdangereuses utilisées au travail ».

Date Heure14 sept. 2005 de 8h à midi

16 nov. 2005 de 8h à midi

SÉCURITÉ DES MACHINES :Analyse du risque etdispositifs de protection Session d’une durée de deuxjours : 1) L’analyse du risquevous permettra de repérer lessituations dangereuses, estimer

les risques, les analyser etchoisir les mesures de sécuritéappropriées; 2) L’utilisation dedispositifs de protection s’avérantle plus souvent incontournable,divers interrupteurs de position,systèmes de verrouillage et

d’interverrouillage vous serontprésentés à l’aide de simulateurs.

Dates 28 et 29 sept. 2005Heure de 8h30 à 16h30

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par Arnold DugasDirecteur général, ASFETMLE MOT DU DIRECTEURLE MOT DU DIRECTEUR

« Dans le doute, abstiens-toi », dit le proverbe.En santé et sécurité du travail, ce proverbe peutéviter bien des dommages, mais s’il est malutilisé, il peut en causer de bien graves.

Le droit de refuser un travail, qu’on peutraisonnablement croire dangereux pour soi oupour autrui, est inscrit dans la Loi sur la santéet la sécurité du travail (article 12). Malgré lacrainte que son introduction avait suscitée àl’époque, l’exercice de ce droit n’a pasoccasionné d’abus. On a donc raison de direque le proverbe peut éviter bien des dommages.Mais lorsqu’il s’agit de s’abstenir de faire de laprévention, alors là, au contraire, des dommagestrès graves peuvent survenir.

Une notion intéressante qui pourrait s’appliquerici est le « principe de précaution ». Ce principeapparaît en 1976 en Allemagne sous le nom du« principe du souci de l’avenir ». Il visait desobjectifs d’amélioration continue à long terme,sans nécessairement avoir en main des certitudesscientifiques qui appuieraient l’intervention. Ceprincipe a inspiré une norme environnementaledans le traité de Maastricht en 1992 et toutrécemment, en mars 2005, il a inspiré laFrance pour intégrer dans sa constitution unecharte de l’environnement. Même s’il s’agitdans ce cas de motiver une intervention desautorités publiques pour protéger l’environne-

ment, on peut faire un parallèle et interpellerles responsables SST selon le même principe.

Ce principe justifierait les responsables SSTd’intervenir pour éviter un dommage, même s’ilest incertain. Leur intervention devra êtreproportionnelle à la gravité du dommage potentiel.Plus simplement dit : faire de la prévention…

On peut toutefois élaborer des directivesconcrètes en santé sécurité à partir de la doctrinede ce principe de précaution, telles que :

• Les responsables SST se doivent de tenircompte à l’avance des risques possibles. Il nes’agit pas seulement de réagir aux accidentsou aux incidents, mais d’examiner la sécuritédes tâches et des machines.

• Ils ont l’obligation d’agir, une fois que cesrisques leur sont connus.

• Leur action doit être proportionnelle auxrisques. Ils doivent donc prioriser les risqueset planifier en conséquence.

• Leur intervention doit prendre en considérationles moyens humains, techniques et financiersde l’entreprise.

• Les mesures préventives doivent êtrecohérentes entre elles pour des risquessimilaires. Si l’on veut être efficient, il faut

ménager ses moyens d’intervention et lesdoser selon la gravité des risques à éliminer.

• Les mesures doivent être souples pour pouvoirs’adapter à des changements dans lesprocédés et les méthodes de travail qui sonten évolution constante.

• Une responsabilité de la haute direction etdes politiques claires doivent appuyer toutela démarche : de l’évaluation des risques àl’application des moyens préventifs, enpassant par l’implication des travailleurs et laformation nécessaire. Voilà des préalablesessentiels à toute action réussie.

On constate que tout cela est tout à faitcompatible avec les principes et les moyensdes loi et règlement du Québec en santé etsécurité du travail. Remarquons que si l’on tientcompte à l’avance des risques et que l’on agitproportionnellement à leur gravité, une attentiontoute particulière est alors accordée aux jeunestravailleurs. Car ils représentent par excellencel’avenir et donnent ainsi plus de gravité auxrisques encourus.

Terminons par un autre proverbe : « Mieux vautprévenir… ».

Santé Sécurité + Septembre 2005 3

Consei l d ’admin istrat ion Consei l d ’admin istrat ion de l’ASFETM 2005-2006De gauche à droite

Assis : Isabelle Caplette, Marie-Josée Lemieux (trésorière),Arnold Dugas(directeur général), Alain Poirier (coprésident syndical), Claude Boisvert,France Sylvestre.

Debout : André Gendron, Raynald Plante, Mario Lévesque, Réal Vanier,Yves Hamelin, Jean-Pierre Tremblay, Martin Thériault, Conrad Brideau.

N’apparaissent pas sur la photo : Léo Caron (coprésident patronal),Linda Lessard, Denis Rainville, Ghislain Tremblay.

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Santé Sécurité + Septembre 20054

FORMATION PROFESSIONNELLEFORMATION PROFESSIONNELLELa santé sécurité au programme!

À l’ASFETM, nous sommes convaincus que laprévention en santé et sécurité du travail auprèsdes jeunes travailleurs commence bien avantleur premier emploi, soit dès leur formationdans les écoles de métiers et autres institutionsd’enseignement. La formation professionnellede nos futurs travailleurs doit assurément inclureun volet « santé sécurité ». Voilà pourquoil’ASFETM considère les écoles que fréquententles futurs travailleurs de son secteur comme sesétablissements, en leur offrant des services deformation aux mêmes conditions. D’ailleurs,certaines entreprises du secteur vont dans cesens, en exigeant que les finissants qu’ilsrecrutent aient déjà suivi préalablementcertaines des formations de l’ASFETM.

Quand l’ÉMAM et l’ASFETM font équipeAinsi, une entente toute récente avec l’Écoledes métiers de l’aérospatiale de Montréal(ÉMAM) a permis d’accréditer certains de leursenseignants comme formateurs pour deuxsessions de formation (soit celles portant surl’utilisation sécuritaire des élingues et des pontsroulants et sur l’utilisation sécuritaire deschariots élévateurs). Ainsi, l’ASFETM leur offriraencadrement et matériel didactique et consi-dérera les élèves formés comme ses propres « diplômés ».

Pas de doute : cela constituera un atout pources jeunes dans leur recherche d’emploi et unavantage pour nos établissements dans la

sélection de travailleurs compétentset déjà sensibilisés à la prévention!

Tout nouveau : L’Institut deformation aérospatialeTout nouveau, tout beau... l’Institutde formation aérospatiale (IFA) aouvert ses portes en juin dernier. LaCommission scolaire de Montréal(CSDM) et le Comité sectoriel demain-d’œuvre en aérospatiale(CAMAQ) constituent les maîtres

d’œuvre de ce nouvel institut implanté dans lazone aéroportuaire de Mirabel.

Trois grandes écoles de formation y offrirontleur expertise afin de répondre aux besoins deformation et de développement de la main-d’œuvre des entreprises du secteur aérospatial.Ces écoles sont : l’École des métiers del’aérospatiale de Montréal (ÉMAM) qui forme desouvriers de métier, l’École nationale d’aéro-technique (ÉNA) qui forme des techniciens etl’École de technologie supérieure (ÉTS) quiforme des ingénieurs.

Ses premiers élèves, provenant de l’ÉMAM, ontdéjà débuté leur formation en montage destructures afin de parer aux besoins pressantsde l’industrie.

L’ASFETM compte bien être présente pourcollaborer activement à l’intégration de la santéet de la sécurité du travail dans les diversprogrammes de formation de cette véritable « école-usine ».

Le Protocole de Québec :un atout pour l’avenir !Signé à Québec en octobre 2003, le Protocole

Gilles Dubé, conseiller en prévention de l’ASFETM, encompagnie de Yvon Demers, enseignant à l’ÉMAM, pendantune session de formation de formateurs sur l’utilisationsécuritaire des élingues

Étudiants de l’ÉMAM en atelier.

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de Québec pour l’intégration de compétencesen santé et sécurité au travail dans l’ensei-gnement et la formation professionnels ettechniques vise à développer des compétencesen santé et sécurité du travail chez les jeunes.Neuf pays y étaient représentés. Au Québec, laCSST et le ministère de l’Éducation sontsignataires de ce protocole qui encourage lesactions concertées des entreprises et desorganismes d’éducation et de prévention.L’ASFETM y adhère pleinement par ses actionsquotidiennes. Nous devons préparer les jeunes,qui seront nos futurs travailleurs et employeurs,à bien assumer leurs responsabilités en matièrede prévention des accidents et des maladies dutravail.

5Santé Sécurité + Septembre 2005

par Suzanne ReadyChargée de l’information, ASFETM

À SURVEILLER! À SURVEILLER! Modifications réglementaires

En juin dernier, le conseil d’administration de laCSST a adopté trois nouveaux règlements pourfins de prépublication à la Gazette officielle duQuébec en août 2005 :

• Règlement modifiant le Règlement sur la santéet la sécurité du travail (RSST) ;

• Règlement modifiant le Code de sécurité pourles travaux de construction ;

• Règlement modifiant le Règlement concernantla classification des employeurs, la déclarationdes salaires et les taux de cotisation.

Ces modifications réglementaires aurontcertainement des répercussions importantessur la gestion de la prévention en santé sécuritédans les établissements que nous desservons,surtout les dispositions modifiant le RSSTconcernant notamment les sujets suivants :

• Système de collecte et de traitement;

• Collecteur de poussières;

• Dispositif de retenue sur les chariots élévateurs;

• Formation des caristes;

• Âge minimum des caristes;

• Engin élévateur à nacelle;

• Dispositif anti-retour.

SANTÉ SÉCURITÉ + vous informera des pointssaillants et dates d’entrée en vigueur de cesnouveautés réglementaires. À suivre...

Conrad BRIDEAUSecrétaire financier, Syndicat des salariés de Nova Bus Corp.Représentant de la Fédérationdémocratique de la métallurgie, desmines et des produits chimiques (CSD)

France SYLVESTREDirectrice, Ressources humaines,

Pratt & Whitney CanadaReprésentante de l’Association desindustries aérospatiales du Canada

NOUVEAUX MEMBRES AU CONSEIL D ’ADMINISTRATION DE L’ASFETM

Josée Péloquin et Arnold Dugas, respectivement directrice de l’ÉMAM et directeurgénéral de l’ASFETM, ont signé une entente permettant à l’ASFETM de former lesformateurs de l’ÉMAM sur des sujets de prévention.

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Santé Sécurité + Septembre 20056

LES JEUNES : UNE POPULATION PLUS À RISQUE DE SE BLESSER AU TRAVAIL ?LES JEUNES : UNE POPULATION PLUS À RISQUE DE SE BLESSER AU TRAVAIL ?

Il y a plusieurs évidences qui témoignent que lesjeunes travailleurs sont un groupe « à risque » ence qui a trait aux lésions professionnelles. Eneffet, le taux de fréquence des lésions enéquivalent temps complet (ETC) chez lestravailleurs de 15 à 24 ans est de 5,8 %, alorsqu’il est de 3,7 % chez les 25 ans et plus (Hébert& coll., 2003). D’autre part, selon StatistiqueCanada, les jeunes travailleurs représentaient, en2001, 15 % de la population active du Québec,alors qu'ils occupent 10 % des heures totales de

l’ensemble des travailleurs et qu'ils génèrent17 % des lésions indemnisées (CSST, 2003).

Également, Salminen (2004), dans une revuede littérature au sujet des lésions chez lesjeunes travailleurs, conclut que ces derniers ontun taux de lésions professionnelles supérieur àcelui des travailleurs des autres groupes d’âge.Par ailleurs, l’auteur évoque que les lésions desjeunes ne seraient pas plus fatales que cellesdes travailleurs plus âgés et explique ce

phénomène par la résistance physiologique desjeunes.

Enfin, les jeunes de 15 à 19 ans se blesseraientplus souvent aux doigts alors que les jeunes de 20à 24 ans se blesseraient principalement au dos.Cette différence sur les types de blessures etd’accidents s’explique probablement par certainesdistinctions chez des sous-groupes de jeunestravailleurs aux plans du type d’emploi, desconditions de travail et des conditions d’emploi.

Plusieurs facteurs sont susceptibles d’influen-cer le bilan en santé et en sécurité du travail(SST) des jeunes. Ces éléments peuvent êtreregroupés en quatre différentes catégories :

1-Les déterminants sociaux À l’image de la majorité des pays occidentaux,on peut observer au Québec un vieillissementde la population. Avec les départs massifs à laretraite, les jeunes, peu nombreux, devrontcombler un grand nombre de postes. À l’avenir,il est possible que les jeunes puissent «choisir»leur emploi, ce qui pressera les entreprises àaméliorer les conditions offertes.

D’autre part, la mondialisation, la scolarisationet le vieillissement de la population ont eu unimpact sur les modes de vie de la jeunessecanadienne. La plus grande scolarisation desjeunes, souvent synonyme de meilleuresconditions de travail et d’emploi, est susceptibled’avoir un impact positif sur la santé et lasécurité du travail.

Aussi, on a remarqué dans les dernières annéesle report de la vie familiale autonome, leprolongement de la vie à l’intérieur du foyerparental et la diversification des façons de vivrehors de la famille d’origine (Gauthier et Pacom,2001). Au Québec, 79,8 % des hommes et69,2 % des femmes âgés de 15 à 24 anshabitent chez leurs parents.

D’autre part, l’importance de la performance etl’engagement professionnel amèneraient lesjeunes à travailler de longues heures, ce quigénérerait chez eux un sentiment d’insatisfactionquant à l’équilibre entre leur travail et leur viefamiliale.

Ces changements sociaux ont un impact majeursur le rapport des jeunes au travail et génèrentchez eux une vision du travail bien différente decelle des générations antérieures.

2-Les déterminants organisationnelsSelon les données de Statistiques Canada, lesjeunes de 15 à 24 ans ont, depuis 1976, untaux de chômage supérieur aux personnes de25 ans et plus. De manière générale, plus de 40 % des travailleurs québécois de 15 à 24 ans occupent un emploi à temps partiel(Recensement canadien, 2001). D’autre part,ils occupent davantage des emplois atypiques(temporaires, occasionnels, à temps partiel,contractuels ou sur appel) que les autresgroupes d’âges de la population active (CPJ,2001).

De plus, dans une étude basée sur desdonnées de Santé-Québec, des chercheurs ontdémontré que les contraintes au travail sont lesmêmes chez les jeunes et les travailleurs plusâgés, mais qu’elles sont rapportées dans uneproportion plus importante chez les jeunes(Hébert & al., 2003). Ainsi, les horaires

irréguliers, le travail répétitif, la manipulationfréquente de charges lourdes ainsi que lesefforts déployés en manipulant des outilsconstitueraient les principales contraintes desjeunes travailleurs. Le cumul de ces con-traintes, très fréquent chez les jeunes, seraitassocié à une augmentation du taux de lésionsprofessionnelles.

3-Les caractéristiques des jeunesLes jeunes entretiennent un rapport au travailqui leur est propre. En effet, certains auteursindiquent que le travail n’est pas la premièrepréoccupation des jeunes, qu’il n’occupe pasun rang très élevé dans la prévision de leursprojets et qu’il ne constitue pas l’une de leurspremières valeurs. En effet, ils accorderaientplus d’importance à la famille, aux relationspersonnelles, au temps libre, etc. Cependant,les jeunes « exigent un travail intéressant etvalorisant et revendiquent, plus que lesgénérations précédentes, la possibilité demettre à profit leurs habiletés, de participer auxdécisions et d’assumer des responsabilités »(Gauthier & al., 2004).

D’autre part, les jeunes auraient un rapport aurisque bien différent des travailleurs plus âgés.Ils prendraient plus de risques, tout en étantmoins expérimentés que leurs aînés, et seprémuniraient moins bien contre les situationsdangereuses (Tétreault, 1994). Aussi, lesrésultats du Sondage Reid démontrent que les

Les faits

Les facteurs de risque

Selon les données de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), plus de 24 000 travailleurs de 15 à 24 ans se blessent au travailen moyenne chaque année et 50 jeunes ont perdu la vie suite à un accident du travail entre 1998 et 2002. Cette situation est alarmante. Mais lesjeunes travailleurs se blessent-ils davantage que leurs pairs plus âgés ? Et si oui, pour quelles raisons ?

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Santé Sécurité + Septembre 2005 7

jeunes semblent sous-évaluer les dangersinhérents à leur travail et que ceux ne possédantpas de diplôme d’étude secondaire hésitent plusà refuser d’exécuter une tâche dangereuse.

Également, les jeunes travailleurs seraient attiréspar le risque, l’inconnu, l’incertitude, l’intensitéet les émotions fortes (CROP, 2001). Le rapportà l'emploi et à l'autorité des jeunes ainsi que laprise de risque auraient enfin un impact surleur bilan en santé et en sécurité.

4-Les caractéristiques de l’insertion professionnelleEn 2003, un sondage de l’ACATC a révélé quela formation en SST est considérée utile par lesjeunes Canadiens. En effet, 87 % des jeunesqui ont reçu une formation mentionnent qu’ilsmettent en pratique régulièrement les notionsapprises. Cependant, à l’extérieur de leurmilieu de travail, on note que seulement lequart des jeunes se souviendraient d’avoirentendu ou vu une source d’information enSST, dans les programmes de formation, les

médias ou la publicité gouvernementale. D’unautre côté, plus de la moitié des jeunes croientque leur superviseur a de bonnes connaissan-ces en SST et qu’il leur offre une supervisionappropriée, ce qui les protégerait contre lesrisques en milieu de travail.

Enfin, l’insertion dans le collectif de travail, lecontact avec les travailleurs plus âgés etl’expérience au poste occupé auraient unimpact sur le bilan des lésions professionnellesdes jeunes travailleurs.

par Éléna LarocheProfessionnelle de recherche, Chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail, Université Laval

La réalité des jeunes travailleurs d’aujourd’huidoit susciter des réflexions autant chez lesinstances gouvernementales, chez les dirigeantsd’entreprises que chez chacun d’entre nous,membres d’une société dans laquelle différentsenjeux guident les actions quotidiennes de lajeunesse québécoise. À titre d’exemple, unprogramme d’intégration des jeunes en emploipourrait inclure une bonne formation à la tâcheet en SST, un programme de parrainageefficace, une insertion concertée du jeune dansson collectif de travail, une gestion desconnaissances lors de départs à la retraite, unemeilleure sensibilisation des travailleurs et des

superviseurs à identifier et à rapporter lesrisques (les « passer-proche »). Aussi, ondevrait se questionner sur les conditions detravail et d’emploi offertes aux jeunes. Au-delàdes considérations économiques qui guidentles décisions organisationnelles, il seraitadéquat que l’on puisse offrir aux jeunes desconditions de travail correspondant à leurréalité. Ainsi, des horaires variables, uneautonomie dans la tâche et des responsabilitésaccrues pourraient faciliter l’intégration desjeunes en emploi, selon la réalité de la sociétédans laquelle ils évoluent.

Au Québec, cette problématique, bien quenouvelle, fait dorénavant partie des programmesde recherche en santé et en sécurité du travail.Les résultats issus de ces travaux permettrontd’avoir un meilleur portrait et une meilleureconnaissance de la situation qui pourrontcertainement contribuer à guider les actionspréventives visant l’amélioration du bilan desanté et de sécurité des jeunes travailleurs.

Pour plus d’informations ou pour obtenir labibliographie complète, communiquer [email protected]

Quelques pistes de réflexions

« OPÉRATION FORMATION » « OPÉRATION FORMATION » Chez René Matériaux Composites Ltée

René Matériaux Composites Ltée est unedynamique entreprise, située à St-Éphrem-de-Beauce, qui emploie 350 personnes oeuvrantdans la fabrication par moulage de capot decamion en matériaux composites.

Tout au cours du printemps 2005, MarcoVachon, directeur des ressources humaines etDany Grenier, responsable de la formation, ontmené une « opération formation » destinée àl’ensemble des travailleurs de l’usine,contremaîtres et chefs d’équipe, soit quelque250 personnes. Claude Angiolini, conseilleren prévention de l’ASFETM, a ainsi animé dessessions portant sur l’utilisation sécuritaire deschariots élévateurs et sur le SIMDUT.

À souligner : l’ouverture de chaque session étaitassurée par M. Grenier qui faisait une brèveprésentation des objectifs visés, dans le butd’une meilleure sensibilisation des travailleursen matière de santé et de sécurité du travail.

Formation sur le SIMDUT chez RenéMatériaux Composites Ltée. Debout, en salle,on reconnaît Claude Angiolini, conseiller enprévention de l’ASFETM et Dany Grenier,responsable de la formation à l’entreprise. Sur la photo en atelier, on s’assure d’une bonnecompréhension des fiches signalétiques desproduits contrôlés utilisés par les travailleursdans leur milieu de travail.

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8 Santé Sécurité + Septembre 2005

Manac Inc., un fabricant bien connu de semi-remorques, compte quelques établissementsau Québec. À celui de Boucherville, on s’affaireessentiellement à la réparation et à la remise àneuf de ces semi-remorques. Une cinquantainede travailleurs y oeuvrent.

À l’initiative du comité de santé et de sécuritéde l’entreprise, une démarche en ergonomie arécemment débuté aux postes de carrossier, encollaboration avec l’ASFETM.

Les représentants de l’ASFETM -Claude Millette,Patricia Vega et Charbel Mouawad- ont proposéune démarche d’intervention paritaire sedéroulant en onze étapes (voir ci-dessous). Un « comité ergonomie » a ensuite été formé. Outreles spécialistes de l’ASFETM, il est composé deMM. Richard Goudreau, directeur et responsableSST, Bertrand Jarry, représentant des travailleurset Michel Despatie, travailleur au poste etreprésentant du comité SST. Visites et observa-tions, de même qu’enregistrements vidéo des

tâches effectuées, sont prévus aux postesétudiés. Une vingtaine de travailleurs seronttouchés par cette intervention qui vise à prévenirles troubles musculo-squelettiques.

DÉMARCHE EN ERGONOMIEDÉMARCHE EN ERGONOMIEChez Manac Inc., à Boucherville

L’ INTERVENTION DE L’ASFETM EN ERGONOMIE :Une démarche paritaire, un travail d’équipe !

1. Analyse de la demandeOn doit d’abord rencontrer les personnes qui ont fait la demandeafin de connaître le véritable objet de celle-ci. Il faut aussi identifierles contraintes à respecter (temps, coûts, etc.).

2. Explication de la démarche de l'ASFETMIl faut dès le début expliquer notre démarche, soit l'implication detoutes les parties (travailleurs, contremaîtres concernés, membres ducomité SST) tout au long de l'étude et la collaboration de spécialisteset de décideurs, principalement lors du choix final des solutions.

3. Formation d’un comité de travailIdéalement, ce comité est formé d'au moins deux représentants del'établissement et de deux représentants de l'ASFETM (le conseillerde l'établissement et un spécialiste).

4. Rencontre préliminaire du comité de travailLors de cette première réunion, on explique aux membres la démarchecomplète, on présente les outils de travail et on établit un échéancier.

5. Cueillette d'informations auprès des travailleurs et des contremaîtresÀ l'aide d'un questionnaire, des membres du comité vont interviewerdes travailleurs ainsi que les contremaîtres du poste concerné afind'identifier les conditions de production habituelles et les plus difficiles,les problèmes rencontrés, les malaises, etc.

On consulte aussi les statistiques et les rapports d'accidents.À cette étape-ci, on cherche à bien orienter notre étude.

6. Préparation du plan d'observationLes informations recueillies nous permettent de déterminer qui, quoi,quand et où observer.

7. Observation et description détaillée du travailL'observation du poste de travail et idéalement le visionnement d'unevidéo nous permettent de décrire le travail effectué et de ledécortiquer en actions.

8. Analyse du poste de travailPour chaque action, on doit identifier les facteurs de risque et leurscauses probables.

9. Recherche de pistes de solutionsPour chaque risque, on tente de trouver des pistes de solutions quiélimineraient la cause. À cette étape, on retient toutes les idées.

10. Recherche de solutions précisesLes solutions sont précisées et présentées aux décideurs, spécialisteset travailleurs concernés.

11. Étude des solutions possibles et mise en applicationdes solutions retenues par l'établissementIci, c’est à l’établissement de jouer!

L'observation du poste de travail et levisionnement d'une vidéo permettront de décrirele travail effectué tant à l’extérieur qu’à l’intérieurde la remorque pour ensuite mieux identifier lesfacteurs de risque et leurs causes probables.

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UTIL ISATION PARTICULIÈRE D’ÉL INGUES À CHAÎNES MULTIPLESUTIL ISATION PARTICULIÈRE D’ÉL INGUES À CHAÎNES MULTIPLES

9Santé Sécurité + Septembre 2005

par Jean-Rémi BrabantConseiller en prévention, ASFETM

Si vous utilisez des élingues en chaîne, vousavez sans doute eu à réduire la longueur d’unechaîne à l’aide d’un crochet de réglage. Vousavez probablement aussi utilisé un tel crochetcomme grappin pour attacher une chaîneaprès lui avoir fait faire le tour de la charge ouaprès les avoir passés dans une ouverture.Ces pratiques sont-elles réglementaires? Cespratiques sont-elles sécuritaires?

À l’article 255 du Règlement sur la santé et lasécurité du travail (RSST), on lit au paragraphe8° : « les crochets servant au levage descharges de même que ceux fixés aux élinguesdoivent être munis d’un linguet de sécuritésauf lorsque ces crochets sont conçus spécifi-quement pour le levage sécuritaire de certainescharges ». Un crochet de réglage ou un grappinn’ont généralement pas de linguet de sécurité.Il en existe pourtant sur le marché et nousvous recommandons bien sûr d’utiliser cesmodèles. Pour le crochet qui n’a pas de linguet,peut-on dire qu’il est « conçu spécifiquementpour le levage sécuritaire de certaines charges »et considérer que son utilisation est permisepar le règlement? La réponse n’est pas

évidente et vous devriez faire valider la vôtrepar un inspecteur de la CSST...

Voilà pour le règlement.

Pour ce qui est de la sécurité, il y a trois réservesimportantes :

1. Attention d’abord à l’étranglement Tout crochet placé sur le maillon d’une chaînelui fait perdre près de 20 % de sa capacité,d’après la norme ASME B30.9-20031. Qu’ilsoit utilisé pour le réglage ou comme grappin,le crochet a donc 20 % de capacité en moins.

2. Attention ensuite à l’angle d’étranglementLa capacité diminue encore dès que l’angled’étranglement est plus petit que 120° (angleentre la verticale et l’élingue étranglée). Cettediminution augmente graduellement avec ladiminution de l’angle et atteint 50 % pour unangle entre 30° et 60° 2. Cette diminutionn’affecte pas le crochet utilisé pour le réglage,puisque l’angle est alors de 180° ; elle peutcependant affecter celui utilisé commegrappin.

3. Attention enfin aux angles vifsUn maillon peut perdre jusqu’à 50 % de sacapacité s’il n’est pas protégé au point decontact, en plus de subir une détériorationrapide.

En conclusion, lorsque vous utilisez descrochets pour raccourcir une élingue ou pourattacher une charge, n’oubliez pas que lacapacité de chaque brin est réduite selonl’utilisation que vous en faites. Utilisez descrochets de réglage et des grappins munis delinguets de sécurité et n’oubliez pas que vousn’êtes plus à 100 % de la capacité nominale etque vos méthodes d’élingage sont importantespour opérer en toute sécurité (notamment lesangles vifs à éviter ou à protéger). Enfin,n’hésitez pas à exprimer vos besoinsopérationnels à vos fournisseurs afin qu’ilsvous dotent du matériel le plus approprié.

1 American Society of Mechanical Engineers,B30.9–2003 (Tableaux 1 et 2).

2 American Society of Mechanical Engineers,B30.9–2003 (Illustration 2).

Crochet de réglage avec linguet de sécuritéSource : The Crosby Group

Source : TLD Canada Inc.

Exemple d’élingage : Notez (1) les crochets de réglage, (2) les grappins et (3) les angles vifs sur les émerillons(à éviter!)

Modèles de crochets de réglage pouvant aussi servirde grappin.

1

2

3

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Saviez-vous que les palettiers (nos bons vieux« racking » en langage courant) ont, au mêmetitre que les chariots élévateurs, une capacitéde charge maximale ?

Comment déterminer cette capacité de chargemaximale ? Dans un monde idéal, lors del’installation de votre palettier, votre fabricantou votre fournisseur aura apposé une plaquedétaillée indiquant clairement la capacité dechacune des alvéoles de votre palettier (unealvéole étant l’espace formé entre deux lisseset deux montants d’un palettier).

Dans la vraie vie, le palettier que vous utilisezdate peut-être un peu, peut-être est-il « deseconde main », ou acheté à l’encan, ou unvestige de quelque ancien propriétaire... Dansce cas, pouvez-vous déterminer la capacité devotre palettier selon le modèle, la configurationou la couleur? Malheureusement, non. Seul lefabricant, ou un ingénieur qualifié, peutdéterminer la capacité de votre palettier.

Il faut savoir qu’un palettier est une structureautoportante qui, souvent, sera appelée àsupporter plus de charges qu’un bâtiment(celui-ci ne supportant habituellement que lepoids du toit et de la neige en hiver !). Ce qui

donne au palettier sa capacité et sa rigidité,c’est un ensemble de composants, tels que leséchelles, leurs ancrages, les lisses, leursattaches, les barres de sécurité et de support,composants de base auxquels peuvent s’ajouterd’autres pièces, comme des entretoises dejumelage ou des portiques d’entrée.

Les deux principaux composants - les échellesinstallées verticalement et les lisses qui relienthorizontalement les échelles - sont habituel-lement fabriqués en acier. D’un type decomposant à l’autre, le procédé de formage,l’épaisseur, le type de profilé, le nombre etl’espacement des contreventements deséchelles, le mode de fixation de ces contre-ventements (par exemple : boulonné versussoudé), etc., sont autant de facteursdéterminants pour la capacité du palettier.

De plus, l’assemblage de ces deux principauxcomposants, tant de par leurs nombres, leurstypes de connexion que leurs positions,détermine aussi la capacité du palettier. Tousces éléments doivent être pris en compte pourdéterminer la capacité d’un palettier.

Comme tous les composants contribuent à lacapacité de l’ensemble, dès qu’un composant

est enlevé ou simplement déplacé - une lisse,par exemple, parce que la dimension descharges palettisées a augmenté et que lesalvéoles n’étaient plus assez hautes - la capacitédu palettier change.

Donc, si vous ne connaissez pas la capacité devotre palettier, vous devriez la faire évaluer.Et si vous la connaissez, vous devriez vousassurer que le palettier, tel qu’il est assembléactuellement, correspond toujours à celui pourlequel cette capacité a été établie.

Pour tout savoir (ou presque) sur la sécuritédes palettiers, soyez des nôtres à l’un descolloques régionaux portant sur ce sujet !Détails ci-dessous.

Santé Sécurité + Septembre 200510

LA SÉCURITÉ DES PALETT IERSLA SÉCURITÉ DES PALETT IERSCapacité de charge

par Patricia Vega, ing.Ingénieure, ASFETM

La sécurité des palettiers et des chariots élévateurs

À Québec (Hôtel Plaza Québec) 23 septembre 2005

À Longueuil (Hôtel Holiday Inn) 30 septembre 2005

C O L L O Q U E S R É G I O N A U X

2 0 0 5

L ’ I N S C R I P T I O N P R É A L A B L E E S T O B L I G A T O I R E

Information / inscriptionSuzanne Ready514-729-6961 ou [email protected]

2 0 0 5

Sous le regard attentifde Patricia Vegaet Waguih Geadah,les participants ducolloque tenu à Laval, le 13 mai 2005, seprêtent à l’exerciceportant sur lescomposants despalettiers.

C O Û T P A R P E R S O N N E(incluant taxes, dîner, pauses santé et documentation)

75$ Établissement du secteur Fabrication d’équipement de transport et de machines (65,20$ + TPS 4,56$ + TVQ 5,24$ = 75$)

125$ Établissement hors secteur ou autre organisme(108,68$+ TPS 7,60$ + TVQ 8,72$ = 125$)

Démonstrationd’équipement parPatricia Vega,ingénieure à l’ASFETMet François Fontaine,inspecteur à la CSST St-Jean-sur-Richelieu,au colloque tenu àSherbrooke, le 27 mai2005.

Inscrivez-vous sans tarder

à l’un des deux prochains colloques !

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11Santé Sécurité + Septembre 2005

Les machines - qu’il s’agisse de presses, deplieuses, de machines-outils ou autres - sontlargement utilisées dans les usines que nousdesservons, en particulier dans les secteurs dela fabrication d’équipement de transport et de lafabrication de machines. Ces machinescomportent des risques importants pour ceuxqui les opèrent, qui les entretiennent et lesréparent. Depuis le printemps 2005, la sécuritédes machines fait l’objet d’un plan d’actionconduit par la CSST qui applique désormais unepolitique de «tolérance zéro» lorsque les piècesen mouvement des machines sont accessibleset peuvent causer des lésions graves. Afin demieux répondre à vos besoins en cette matière,l’ASFETM vous offre une session de formationd’une durée de deux jours portant sur l'analysedu risque et l'utilisation de dispositifs deprotection. En voici le déroulement :

Jour 1• Analyse du risque

• Réglementation• Notions de base• Description du risque• Évaluation de l’indice de risque

• Exercice pratique d’analyse du risqueÀ l’aide d’un document vidéo illustrant unetâche effectuée sur une machine industrielle,les participants remplissent une grilled’analyse complète de la sécurité de lamachine étudiée.

Jour 2• Dispositifs de protection

• Réglementation• Protecteurs fixes (ouvertures permises)• Protecteurs mobiles (interrupteurs de

sécurité)• Dispositifs électrosensibles

(rideaux lumineux, distance sécuritaire d’installation)

• Commandes bimanuelles• Dispositifs de commande (arrêt, départ,

arrêt d’urgence)• Exercice pratique sur les interrupteurs

de sécuritéÀ l’aide de montages et d’une grille devérification, les participants procèdent à unexercice pratique d’évaluation d’une con-ception sécuritaire de gardes mobiles.

Cette formation peut être donnée sur demandeen entreprise. Une session publique est aussiprévue prochainement, aux bureaux del’ASFETM, à Montréal :

DATES ET HEURE28 et 29 septembre 2005 de 8h30 à 16h30

LIEU DE LA FORMATIONAux bureaux de l’ASFETM :3565, rue Jarry Est, Bureau 202, Montréal

COÛT (Toutes taxes applicables en sus)■■ 60$ Établissement du secteur

Fabrication d’équipement de transport et de machines

■■ 140$ Établissement hors secteur ou autreorganisme

INFORMATION / INSCRIPTIONSuzanne Ready 514-729-6961 ou 1-888-527-3386 [email protected]

SESSION DE FORMATIONSESSION DE FORMATIONSÉCURITÉ DES MACHINES : Analyse du risque et dispositifs de protection

Les machines comportent des risques importants pour ceux qui les opèrent, les entretiennent et les réparent.

Cette session de formation comporte un exercicepratique sur les interrupteurs de sécurité où, à l’aidede montages et d’une grille de vérification, lesparticipants procèdent à l’évaluation d’uneconception sécuritaire.

par Tony Venditti, ing., M.Sc.A.Chargé de recherche technique, ASFETM

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Aidez-nous à mieux vous informer !Pour tout savoir des activités de formation, sessions d’information, colloques ou autres événements organisés par l’ASFETM,veuillez nous faire connaître votre adresse courriel et vos nouvelles coordonnées, s’il y a lieu.

Courriel : __________________________________________________________________________________________________________________

Nom : ____________________________________________________________ Prénom :______________________________________________

Titre : ____________________________________________________________________________________________________________________

Entreprise : ________________________________________________________________________________________________________________

Adresse : __________________________________________________________________________________________________________________

Ville : __________________________________________________________________________________ Code postal :____________________

Téléphone : (________) ____________________________________________ Télécopieur : (________) ________________________________

Courriel Poste Télécopie

Je souhaite être informé des activités de l’ASFETM

Je ne souhaite pas recevoir d’information

Je ne souhaite plus recevoir la revue SANTÉ SÉCURITÉ +

À transmettre par télécopieur : 514-729-8628ou par téléphone : 514-729-6961 • 1-888-527-3386

Soyez assuré que toute information demeurera confidentielle. En aucun temps, l’ASFETM ne transmettra sa liste de clients à d’autres entreprises, organisations ou associations.

LA LOI C-21 1 ET SES IMPLICATIONS LA LOI C-21 1 ET SES IMPLICATIONS Responsabilité pénale des organisations

1 Lois du Canada, 2003, c.21 : Loi modifiant le Code criminel (responsabilité pénale des organisations); auparavant connue sous le nom de « Projet de loi C-45 ».

Contenu• La SST au Québec et la Loi C-21• La Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST)

• « No fault »• Rôle d’un inspecteur• Qui est visé ?• Quelle est la preuve à établir ?• Qui peut intenter une poursuite ?

• La distinction entre le criminel et le pénal• L’intention coupable d’une personne morale• Le cas de la mine Westray• La Loi C-21

• Définitions• Notion d’intention• Négligence criminelle• Détermination de la peine• Norme de diligence raisonnable• Diligence raisonnable en SST• Qui peut porter plainte ?• Les victimes sont-elles indemnisées ?

• Conclusion• Questions, commentaires et discussion

Où et quandà Montréal (est de l’île) : 22 septembre 2005à Magog : 28 septembre 2005à Québec : 5 octobre 2005à Montréal (ouest de l’île) : 20 octobre 2005à Drummondville : 24 novembre 2005à Trois-Rivières : 2 décembre 2005

Heure de 7h à 9h Lieu à confirmer

Coût par personne (incluant taxes, repas et documentation)

35$ Établissement du secteur Fabrication d’équipement de transport et de machines

55$ Établissement hors secteur ou autre organismeTPS 123142259 TVQ 1006425603

Information / InscriptionSuzanne Ready 514-729-6961 ou 1-888-527-3386 [email protected]

Plus d’infos sur le Web ! www.asfetm.com

Petit déjeuner conférence organisé par l’ASFETM • Conférencier : Mathieu Marchand, avocat en droit du travail

Sur votre route le matin, en un seul arrêt : un bon petit déjeuner et une excellente conférence pour répondre à vos questions sur ce sujet !