Du Shtetl à Broadway 2015en · PDF filed’improvisation au piano du CNSMDP. ......

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Le Balzac (en V.O.) Bulletin édité par l’Association des amis du Balzac. RÉDACTION : Virginie Champion CONCEPTION GRAPHIQUE : Anne Gallet IMPRESSION : Imprimerie Pixart Printing Association des amis du Balzac 1 rue Balzac, 75008 Paris Tel. 01.43.59.05.00 E-mail : [email protected] www.cinemabalzac.com www.cinemabalzac.com • N° 77 • Janvier 2015 Retour aux sources, les grands classiques du cinéma muet accompagnés par les élèves de la classe d’improvisation au piano du CNSMDP. Ce nouveau cycle vous permettra de voir ou revoir quelques-uns des plus beaux films muets, accompa- gnés par les élèves de Jean-François Zygel. Après L’Homme à la caméra en janvier, cinq séances à ne pas manquer ! Lundi 9 février à 20h30 Le Mécano de la « General », de Clyde Bruckman et Buster Keaton (USA, 1926). Ce célèbre classique intemporel du burlesque comporte de véritables scènes d’anthologie. AU PIANO Axel Nouveau Mardi 10 mars à 20h30 La Passion de Jeanne d’Arc, de Carl Dreyer (Danemark, 1927). Gros plans, mouvement lent et musical, blancheur de l’image, durée et har- monie des plans… en font le chef- d’œuvre de Dreyer. AU PIANO Inar Sastre Lundi 13 avril à 20h30 Vive le sport, de Fred Newmeyer et Harold Lloyd (USA, 1925). Ce film a dépassé en audience et en recettes l’un des plus gros succès de Chaplin, La Ruée vers l’or, sorti la même an- née. AU PIANO Thomas Ospital Mardi 19 mai à 20h30 Gosses de Tokyo, de Yasujiro Ozu (Japon, 1932). Comment des enfants, mécontents de l’attitude de leurs parents, décident de faire une grève de la faim et de la parole… Tout l’uni- vers d’Ozu est déjà présent dans cette chronique sociale pleine d’humour. AU PIANO Thomas Lavoine Lundi 15 juin à 20h30 J’accuse, d’Abel Gance (France, 1919). Cette œuvre majeure d’Abel Gance – un vibrant réquisitoire contre la guerre – sera présentée dans une très belle version restaurée. AU PIANO David Cassan Le mot du Président Alors que notre pays vient de vivre et de subir en ce début d’année les attaques terroristes de l’islamisme radical, remettant en cause notre démocratie et nos libertés, il n’est pas simple d’adresser nos vœux aux lecteurs de notre journal. Pourtant… Les films présentés au Balzac en ce début d’année sont les symboles même, par leur contenu et leur grand succès public, de l’importance de la culture, face à l’obscurantisme et la pulsion de mort qui nous menacent. Et c’est là un espoir et une réponse essentielle à toutes les dérives auxquelles nous assistons. Ces films, Mr Turner et Whiplash, nous parlent de peinture et de musique ; deux arts majeurs interdits dans les territoires sous domination de Daesh ou Al Qaida. Et Timbuktu, en pleine actualité, nous montre magnifiquement et tragiquement à la fois la vie dans une région dominée par cette idéologie mor- tifère. Le Balzac est fier d’avoir pu réunir un nombre très important de spec- tateurs qui, au passage, ont répondu positivement à l’appel de Jean-Jacques Schpoliansky dans le précédent numéro de notre journal. Et un grand merci à ces trois cinéastes qui contribuent ainsi, par leur talent, à la préservation de ce qui reste notre credo : liberté de création, diversité des œuvres, présence indispensable d’un réseau de cinémas indépendants. Notre existence est fragile et, nous le vivons en ce moment, notre démocratie en danger. Dans ces circonstances, votre Balzac est plus que jamais un lieu où nous pouvons tous, sans exclusive, voir et entendre les œuvres les plus diverses, remparts indispensables face à la barbarie. Alors, bonne année et longue vie aux Amis du Balzac, votre lieu de rencontres, de découvertes, de plaisir partagé des yeux et des oreilles (et du palais, pour les gourmands !) À bientôt dans nos salles ! Jean-Claude Petit Président de l’Association des Amis du Balzac Bonne année 2015 ! Bon pied bon œil Jean-Jacques Schpoliansky et tout l’équipage du Balzac vous souhaitent une excellente année 2015. Merci à vous d’être tou- jours là, fidèles, enthousiastes, mobilisés. Le Club des Amis du Balzac existe depuis 1996. Dix-neuf ans plus tard, vous êtes toujours près d’un millier de membres actifs. Vous êtes le cœur battant de notre public, nos meilleurs ambassadeurs. Nous savons que nous vous devons beaucoup. Continuez, continuons le combat ! Après des mois et des mois quasiment sans spectateurs (au point que nous avons – une fois de plus ! – tiré la sonnette d’alarme dans le dernier numéro de ce journal), nous avons terminé 2014 sur une note très encourageante avec à l’affiche simultanément trois films qui ont formidablement marché : Mr Turner, Timbuktu et Whiplash. Notre souhait pour 2015 : que ça dure encore très longtemps. Ce serait le plus beau cadeau que le Balzac – vénérable institution ouverte le 3 mai 1935 – pourrait recevoir pour ses 80 ans ! Tristesse Le lâche assassinat de Cabu dans les locaux de son journal Charlie Hebdo nous a particulièrement attristés. Nous avons fait la connaissance de Cabu en 2013 : nous lui avions proposé d’être l’invité d’honneur d’une grande soirée jazz, avec concert et projection de films, ce qu’il avait accepté sans l’ombre d’une hésitation malgré un emploi du temps très chargé comme on l’imagine. La soirée fut un joli succès. Nous gardons le souvenir d’un homme d’une belle géné- rosité et d’une grande gentillesse, aussi humble que talentueux. Et courageux. On vous attend de pied ferme ! Du Shtetl à Broadway… en trois dates ! Avec la complicité de Jeanine Roze, nous proposons en 2015 un cycle intitulé « Du Shtetl à Broadway ». Trois séances, quatre films, des premières parties originales et un accueil gourmand… Mardi 27 janvier à 20h Un Violon sur le toit, de Norman Jewison (États-Unis, 1971). La vie tour à tour joyeuse et tragique de la communauté juive d’un village ukrainien, avec le violon d’Isaac Stern. EN PREMIÈRE PARTIE Concert avec le pianiste Denis Cuniot, l’un des artisans du renouveau de la musique klezmer en France. Mardi 10 février à 20h Funny Girl , de William Wyler (États-Unis, 1968). La vie de Fanny Brice (Barbra Streisand), star comique du cinéma et de Broadway, vedette des fameuses Ziegfeld’s Follies, et sa relation houleuse avec l’entrepreneur et joueur Nicky Arnstein (Omar Sharif). EN PREMIÈRE PARTIE Présentation de Denis Jeambar, journaliste, patron de presse, passionné et spé- cialiste de l’histoire de Broadway. Mardi 14 avril à 20h Deux films pour une folle soirée ! Le Chanteur de jazz, d’Alan Crosland (États- Unis, 1927). Adaptatée d’une pièce de théâtre qui connut un très gros succès en 1925, opposant le folklore yiddish à la modernité profane du jazz, cette version est le premier long métrage parlant, avec la voix d’Al Jolson (281 mots prononcés !). Une Nuit à l’opéra, de Sam Wood (États-Unis, 1935). Comédie indémodable, cette traversée de l’Atlantique vers l’Opéra de New York permet de savourer le talent musical des Marx Brothers, entre piano, harpe, chansons et airs lyriques sublimes. EN PREMIÈRE PARTIE La correspondance des Marx Brothers présentée et lue par Daniel Mesguich. Les plus beaux musées du monde sur grand écran Après l’Ermitage, venez décou- vrir Vermeer et la Jeune fille à la perle (samedi 7 mars et jeudi 12 mars à 11h) puis, à Amsterdam, les tableaux de Van Gogh (jeudi 16 avril et samedi 18 avril à 11h).

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Le Balzac (en V.O.)Bulletin édité par

l’Association des amis du Balzac.Rédaction : Virginie Champion

conception gRaphique : Anne GalletimpRession : Imprimerie Pixart Printing

Association des amis du Balzac1 rue Balzac, 75008 Paris

Tel. 01.43.59.05.00E-mail : [email protected]

www.cinemabalzac.com

www.cinemabalzac.com • N° 77 • Janvier 2015

Retour aux sources,les grands classiques du cinéma muet accompagnés par les élèves de la classe d’improvisation au piano du CNSMDP.Ce nouveau cycle vous permettra de voir ou revoir quelques-uns des plus beaux films muets, accompa-gnés par les élèves de Jean-François Zygel. Après L’Homme à la caméra en janvier, cinq séances à ne pas manquer !

Lundi 9 février à 20h30Le Mécano de la « General », de Clyde Bruckman et Buster Keaton (USA, 1926). Ce célèbre classique intemporel du burlesque comporte de véritables scènes d’anthologie.Au piAno Axel Nouveau

Mardi 10 mars à 20h30La Passion de Jeanne d’Arc, de Carl Dreyer (Danemark, 1927). Gros plans, mouvement lent et musical, blancheur de l’image, durée et har-monie des plans… en font le chef-d’œuvre de Dreyer.Au piAno Inar Sastre

Lundi 13 avril à 20h30Vive le sport, de Fred Newmeyer et Harold Lloyd (USA, 1925). Ce film a dépassé en audience et en recettes l’un des plus gros succès de Chaplin, La Ruée vers l’or, sorti la même an-née.Au piAno Thomas Ospital

Mardi 19 mai à 20h30Gosses de Tokyo, de Yasujiro Ozu (Japon, 1932). Comment des enfants, mécontents de l’attitude de leurs parents, décident de faire une grève de la faim et de la parole… Tout l’uni-vers d’Ozu est déjà présent dans cette chronique sociale pleine d’humour. Au piAno Thomas Lavoine

Lundi 15 juin à 20h30J’accuse, d’Abel Gance (France, 1919). Cette œuvre majeure d’Abel Gance – un vibrant réquisitoire contre la guerre – sera présentée dans une très belle version restaurée.Au piAno David Cassan

Le mot du Président Alors que notre pays vient de vivre et de subir en ce début d’année les attaques terroristes de l’islamisme radical, remettant en cause notre démocratie et nos libertés, il n’est pas simple d’adresser nos vœux aux lecteurs de notre journal. Pourtant…Les films présentés au Balzac en ce début d’année sont les symboles même, par leur contenu et leur grand succès public, de l’importance de la culture, face à l’obscurantisme et la pulsion de mort qui nous menacent. Et c’est là un espoir et une réponse essentielle à toutes les dérives auxquelles nous assistons. Ces films, Mr Turner et Whiplash, nous parlent de peinture et de musique ; deux arts majeurs interdits dans les territoires sous domination de Daesh ou Al Qaida. Et Timbuktu, en pleine actualité, nous montre magnifiquement et tragiquement à la fois la vie dans une région dominée par cette idéologie mor-tifère. Le Balzac est fier d’avoir pu réunir un nombre très important de spec-tateurs qui, au passage, ont répondu positivement à l’appel de Jean-Jacques Schpoliansky dans le précédent numéro de notre journal. Et un grand merci à ces trois cinéastes qui contribuent ainsi, par leur talent, à la préservation de ce qui reste notre credo : liberté de création, diversité des œuvres, présence indispensable d’un réseau de cinémas indépendants.Notre existence est fragile et, nous le vivons en ce moment, notre démocratie en danger. Dans ces circonstances, votre Balzac est plus que jamais un lieu où nous pouvons tous, sans exclusive, voir et entendre les œuvres les plus diverses, remparts indispensables face à la barbarie.Alors, bonne année et longue vie aux Amis du Balzac, votre lieu de rencontres, de découvertes, de plaisir partagé des yeux et des oreilles (et du palais, pour les gourmands !)À bientôt dans nos salles !

Jean-Claude PetitPrésident de l’Association des Amis du Balzac

Bonne année2015 !Bon pied bon œilJean-Jacques Schpoliansky et tout l’équipage du Balzac vous souhaitent une excellente année 2015. Merci à vous d’être tou-jours là, fidèles, enthousiastes, mobilisés. Le Club des Amis du Balzac existe depuis 1996. Dix-neuf ans plus tard, vous êtes toujours près d’un millier de membres actifs. Vous êtes le cœur battant de notre public, nos meilleurs ambassadeurs. Nous savons que nous vous devons beaucoup. Continuez, continuons le combat !Après des mois et des moisquasiment sans spectateurs (aupoint que nous avons – unefois de plus ! – tiré la sonnetted’alarme dans le dernier numérode ce journal), nous avonsterminé 2014 sur une note très encourageante avec à l’affiche simultanément trois films qui ont formidablement marché : Mr Turner, Timbuktu et Whiplash.

Notre souhait pour 2015 : que ça dure encore très longtemps. Ce serait le plus beau cadeau que le Balzac – vénérable institution ouverte le 3 mai 1935 – pourrait recevoir pour ses 80 ans !

Tristesse Le lâche assassinat de Cabu dans les locaux de son journal Charlie Hebdo nous a particulièrement attristés. Nous avons fait la connaissance de Cabu en 2013 : nous lui avions proposé d’être l’invité d’honneur d’une grande soirée jazz, avec concert et projection de films, ce qu’il avait accepté sans l’ombre d’une hésitation malgré un emploi du temps très chargé comme on l’imagine. La soirée fut un joli succès. Nous gardons le souvenir d’un homme d’une belle géné-rosité et d’une grande gentillesse, aussi humble que talentueux. Et courageux.

On vous attend de pied ferme !Du Shtetl à Broadway…en trois dates !Avec la complicité de Jeanine Roze, nous proposons en 2015 un cycle intitulé « Du Shtetl à Broadway ». Trois séances, quatre films, des premières parties originales et un accueil gourmand…

Mardi 27 janvier à 20hUn Violon sur le toit, de Norman Jewison (États-Unis, 1971). La vie tour à tour joyeuse et tragique de la communauté juive d’un village ukrainien, avec le violon d’Isaac Stern.En prEmièrE pArtiE Concert avec le pianiste Denis Cuniot, l’un des artisans du renouveau de la musique klezmer en France.

Mardi 10 février à 20hFunny Girl, de William Wyler (États-Unis, 1968). La vie de Fanny Brice (Barbra Streisand), star comique du cinéma et de Broadway, vedette des fameuses Ziegfeld’s Follies, et sa relation houleuse avec l’entrepreneur et joueur Nicky Arnstein (Omar Sharif).En prEmièrE pArtiE Présentation de Denis Jeambar, journaliste, patron de presse, passionné et spé-cialiste de l’histoire de Broadway.

Mardi 14 avril à 20hDeux films pour une folle soirée !Le Chanteur de jazz, d’Alan Crosland (États-Unis, 1927). Adaptatée d’une pièce de théâtre qui connut un très gros succès en 1925, opposant le folklore yiddish à la modernité profane du jazz, cette version est le premier long métrage parlant, avec la voix d’Al Jolson (281 mots prononcés !).Une Nuit à l’opéra, de Sam Wood (États-Unis, 1935). Comédie indémodable, cette traversée de l’Atlantique vers l’Opéra de New York permet de savourer le talent musical des Marx Brothers, entre piano, harpe, chansons et airs lyriques sublimes.En prEmièrE pArtiE La correspondance des Marx Brothers présentée et lue par Daniel Mesguich.

Les plus beauxmusées du mondesur grand écranAprès l’Ermitage, venez décou-vrir Vermeer et la Jeune fille à la perle (samedi 7 mars et jeudi 12 mars à 11h) puis, à Amsterdam, les tableaux de Van Gogh (jeudi 16 avril et samedi 18 avril à 11h).

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Billy Elliot,le musical sur grand écran

Ecrite d’après le fi lm nominé aux Oscars, la comédie musicale Billy Elliot émerveille depuis longtemps les spectateurs du monde entier et notamment ceux de Londres. En dix ans de succès, le spectacle a remporté plus de 80 récompenses théâtrales dont 10 Tony Awards. Cette comédie musicale a été fi lmée pour le grand écran et nous avons programmé au Balzac deux séances début novembre qui ont eu énormément de succès. Encore une belle expérience !

Pochette Surprise

Les séances Pochette Surprise sont toujours très prisées du public familial. Après une séance en novembre consacrée à la guerre (Gaaaarde à vous !), nous avons accueilli en décembre le spectacle de la compa-gnie Alcoléa&Cie, « En plein dans l’œil », hommage au maître Méliès en une dizaine de petits fi lms, avec trois musiciens et un nombre incalculable d’instruments. Salle pleine ! En janvier, place aux fantômes avec un autre spectacle réjouissant, celui de la compagnie Attrape-moi si tu peux : « Les voix du fantôme ». Où il était question d’es-prits, de revenants, de trucs et d’au-delà…Ne manquez pas les prochaines séances :

8 février « Vive le sport ! », 8 mars « Inventions folles et machines

volantes », 12 avril « Ça tourne ».

Opéras sur grand écran

Nos soirées opéras de la fi n de l’année ont eu beaucoup de succès, que ce soit le Trouvère (tellement de monde que nous avons dû ouvrir une deuxième salle qui était quasiment pleine elle aussi ! Il faut dire qu’il y avait à l’affi che Anna Netrebko et Placido Domingo…), Turandot (grandiose, ou grandiloquente selon les goûts, mise en scène signée Franco Zeffi relli pour les Arènes de Vérone) ou Les Contes d’Hoff-mann d’Offenbach vus par Olivier Py… Sans parler de la Khovantchina de Moussorgski (mais les zakouskis et la vodka proposés à l’entracte ont peut-être aidé au remplissage de la salle !)Nos prochains rendez-vous :

Mardi 3 février à 20h > Salomé, de Richard Strauss avec Angela Denoke et la « danse des sept voiles » ;

Jeudi 12 février à 20h > Andrea Chénier, de Giordano, fi lmé il y a quelques semaines à Covent Garden, avec Jonas Kaufmann ;

Mardi 3 mars à 20h > Wozzeck, de Berg, fi lmé au Bolchoï, dans une mise en scène signée Dmitri Tcherniakov. Cet opéra, relati-vement court, sera présenté par Dominique Jameux, l’un des grands spécialistes de l’œuvre d’Alban Berg.

Les ballets sur grand écran

Les ballets fi lmés au Balzac, c’est le samedi après-midi ! Après la Manon de Kenneth McMillan, nous avons présenté début jan-vier Les Aventures d’Alice au pays des merveilles. Cette production est sans doute l’une des meilleures adaptations chorégra-phiques du classique de Lewis Carroll : on la doit à Christopher Wheeldon (qui vient de triompher avec « Un Américain à Paris » au Châtelet). Le ballet, qui a été fi lmé en décembre 2014 au Royal Opera House de Londres, a fait salle comble au Balzac. Succès mérité !Prochain rendez-vous :

Samedi 14 mars à 14h15, nous présen-terons le très réussi Juliette et Roméo de Mats Ek, avec la participation du Royal Swedish Ballet.

Avant-premièreMr Turner, de Mike Leigh

Le 24 novembre, soit une semaine avant la sortie offi cielle, nous avons proposé aux membres du Club des amis du Balzac de découvrir en avant-première le nouveau

fi lm de Mike Leigh consacré aux der-nières années du peintre Turner. Malgré ses 150 minutes, ce film a ensuite connu un très vif succès lors de son exploi-tation au Balzac.

Les César au Balzac

Les César et le Balzac, c’est maintenant une longue histoire ! Depuis plusieurs années en effet, nous avons le plaisir de présen-ter les fi lms en lice pour les prestigieuses récompenses, permettant ainsi aux quelque 4000 votants de l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma de voir ou revoir les œuvres sur grand écran avant de faire leur choix. Les courts métrages sélectionnés ont quant à eux déjà été montrés lors de deux matinées, le 29 novembre et le 6 décembre.

Notez que la totalité des longs métrages concourant à un titre ou un autre pour les César 2015 sera à l’affi che du Balzac pendant deux semaines, du 4 au 17 février.

Yehudi Menuhinen Union Soviétique

Bruno Monsaingeon, qui a fi lmé avec talent les plus grands musiciens, a réalisé plu-sieurs fi lms sur Yehudi Menuhin. À l’occa-sion de la sortie d’un coffret rassemblant chez Harmonia Mundi l’intégralité de ces fi lms, nous avons projeté en exclusivité le 25 novembre Retour aux sources, Yehudi Menuhin en Union Soviétique. La projection était suivie d’une rencontre avec Bruno Monsaingeon, qui écrivait en 1988 « Qui d’autre que ce peuple pouvait exsuder pareille ferveur ? Qui d’autre que cet homme pouvait la susciter ? Pendant trois semaines, un public en délire manifesta son extraordi-naire émotion envers Yehudi Menuhin, pour la musique qu’il leur apportait et pour le symbole qu’il représentait. Menuhin reve-nait pour la première fois en URSS après une absence de 17 années. Le public le plus chaleureux de la terre ne l’avait bien sûr pas oublié. » Passionnant et émouvant.

< Christian Merlin

LeonardBernstein et West Side Story

« J’aime deux choses dans la vie : la mu-sique et les gens. Je ne sais pas laquelle des deux j’aime le plus. C’est ainsi que se défi nissait Leonard Bernstein, l’une des fi gures de musicien les plus fascinantes du XXe siècle. Musicien complet, ce juif de Boston fut à la fois un chef d’orchestre adulé, un compositeur à succès et un péda-gogue recherché. Celui qui fut capable à la fois d’enregistrer l’intégrale des symphonies de Beethoven à la tête du Philharmonique de Vienne, de composer West Side Story et de créer les Young People Concerts pour les enfants à la télévision, fut à la fois un humaniste classique et un homme de son temps, un sensuel et un intellectuel. Un vrai citoyen du monde. »Cette brève présentation fut largement dé-veloppée par Christian Merlin le 9 décembre au Balzac : il présentait en effet l’œuvre foisonnante de Leonard Bernstein au cours d’une conférence érudite et captivante, avant la projection du chef-d’œuvre de Robert Wise, West Side Story.

Avant-premièreThe Cut,de Fatih Akin

Le 6 janvier, nous avons eu le plaisir de montrer en avant-pre-mière le fi lm The Cut (La Blessure) en pré-

sence du réalisateur germano-turc Fatih Akin et de ses principaux interprètes Tahar Rahim et Simon Abkarian. Cerise sur la gâteau : c’est Volker Schlöndorff lui-même qui assurait la traduction de l’allemand vers le français ! Salle pleine - la communauté arménienne s’était fortement mobilisée - et applaudisse-ments nourris à la fi n de la projection.

Le Balzac fête

le Nouvel an russe !C’est maintenant une tradition : le Balzac se pare des couleurs russes au mois de janvier. Chaque année, vous attendez ce moment, vous le réclamez même, et nous essayons de ne pas vous décevoir ! En 2015, nous avons marqué ces festivités du Nouvel An avec quatre rendez-vous très différents. Petit tour d’horizon…

Une soirée de fête le lundi 12 janvier

Nous avons choisi pour cette soirée un grand classique de la comédie russe puisé dans la collection Arkéion FIlms : Les douze chaises, de Leonid Gayday (1972), un fi lm adapté du roman satirique d’Ilf et Petrov paru en 1928. Ce fi lm met en scène les héros populaires Ostap Bender et Ippolite Matveevitch Voro-bianinov à la recherche de diamants que la tante défunte a cachés dans l’une des chaises de sa salle à manger avant la Révolution… À l’entracte, musique avec Vadim Sher (piano) et Dimitri Artemenko (violon), vodka et dégustation de spécialités russes préparées par notre fi dèle Natalya !

Une soirée opéra le mardi 13 janvier

Dans le cadre de notre saison opéras 2014-2015, nous avons présentéla Khovantchina, de Moussorgski, fi lmé en 2012 au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, sous la direction musicale de Valery Gergiev. La Khovant-china, “drame musical populaire”, est un opéra posthume en cinq actes de Moussorgski, d’après un livret qu’il a lui-même rédigé en s’inspirant des évé-nements de la Révolte de Moscou de 1682 ainsi que des révoltes des streltsy (corps de soldats moscovites) de 1689 et 1698. Vodka et zakouskis étaient proposés à l’entracte.

Une visite du musée de l’Ermitage le samedi 17 et le jeudi 22 janvier

Nouveau au Balzac ! Nous vous emmenons visiter les plus grands musées du monde, sans que vous ayez besoin de quitter le confort de votre fauteuil… Pre-mière escale obligée : Saint-Pétersbourg et le musée de l’Ermitage. Le numé-rique offre des possibilités nouvelles, ne nous en privons pas.

Un ciné-concert le mardi 20 janvier

L’Homme à la caméra, de Dziga Vertov (1929). Ce grand classique du ciné-ma soviétique, avec le fameux « ciné-œil », ressort dans une magnifi que version restaurée en numérique 2K avec, pour la première fois, l’image plein cadre. Le fi lm était accompagné au piano par Nicolas Worms.

Ça s’est passé(ou se passera)

au Balzac

le Nouvel an russe !