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Du même auteur :

• Les poésies de Mirabel • Les poésies de la vallée du vent • Et le vent balaiera nos traces sur le sable • Déserrements • La veine bleue • Frissons d’OmbRelle • Cahiers de cailloux • Aurea dora • HaïKœurs (Mes Ancolies) • HaïKœurs (Des Bleus… et…) • HaïKœurs (Colchiques dans les haies) • HaïKœurs (La Dame d’Onze heures) • HaïKœurs (Euphorbes et Eglantiers)

En collaboration avec Lucia et Mélano

• Passeurs

• Seul le vent se souviendra de nous

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A toi mon Petit-Loup, ma Muse

A vous qui nous aimons

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« Infiniment plus que tout » : c’est le nom enfantin de l’amour son petit nom, son nom secret.

Christian Bobin

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Préface

Les « HaïKœurs » sont des Haïkus non calibrés, Comme les fruits d’un verger indompté.

Les arbres n’en font qu’à leur tête Et les mots qu’à leur

Cœur. C’est l’oiseau lyre qui a volé le sécateur

Des poètes pépiniéristes Aux grands principes :

L’enfant l’a vu…

Les HaïKœurs n’ont pas peur de se faire gronder En sautant dans les flaques.

Leur désobéissance a le sourire Des gamins des rues.

Ils appuient sur la sonnette des salons littéraires Puis se sauvent en riant :

L’émotion ne craint pas les képis De l’écriture au garde à vous !

Ce recueil est un jardin parfumé de vie. Les coquelicots sont copains avec les orties,

L’engrais, c’est des larmes douces, Et le sourire d’une enfant,

La plume légère D’une grand-mère parchemin.

« HaïKœurs », un mot venu d’ailleurs Pour nous éblouir ici.

Eric Chardin

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Petite fourmi Roulée dans le vent,

Dans la vie, Dans les autres,

Sans même l’envie De la vie,

Du vent, de la pluie, Sauf des autres.

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Infime iceberg d’Aimer Fondu dans les hivers glacés

Pour avoir essayé.