Le flagrant délirede Chantal LadesouGrand retour de notre Madame Foldingueenfin seule sur scène et allant toujours plusloin et plus drôle. Et, le succès est au rendez-vous au Petit Gymnase qui ne désemplit pas.

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N°240 - DU JEUDI 29 OCTOBRE AU MERCREDI 4 NOVEMBRE 2009 - ÉDITION PARIS & 1ÈRECOURONNE

L’hebdo urbain pour vivre et consommer malinwww.paruvendu.fr/paris

ONE WOMAN SHOW

Après un accident cérébral survenu en 2008,revoilà la craquante voix voilée, rauqueet chaloupée de la diva aux pieds nus, avecun nouvel opus, “Nha Sentimento”. PAGE 8

Les nouvelles couleursde Césaria Evora

COUPS DE CŒUR : Geoffrey Gurrumul Yunupingu,Shunk Anansie, Emmanuel Depoix, Fellini à 360°... Page 8 et 9

MUSIQUE

Le 7e Dark Dog Moto Tour s’est achevéà Toulon sur la victoire de Denis Bouan (photo)qui a remporté le Tour de France Moto pourla 4e fois consécutive. PAGE 14

Le 7e Dark DogMoto Tour

SPORT & FORME

La Dorothy’s Gallery propose une expositioncollective dans laquelle les artistes présententleurs mythes et leurs fantasmes... PAGE 6

Art Stories,fantasmes dévoilés...

EXPOSITION

Le chanteur transalpin Eros Ramazzotti vitune vraie music success story dans l'Hexagone.Avec des opus toujours couronnés d’or,il est l'Italien qui a conquis le plus rapidementle coeur des Français.Interview exclusive alors qu’il fête son anniversairece 28 octobre, ses vingt-cinq ans de carrière,et qu’il débute sa tournée mondiale dès cette semaine.

Le chanteur transalpin Eros Ramazzotti vitune vraie music success story dans l'Hexagone.Avec des opus toujours couronnés d’or,il est l'Italien qui a conquis le plus rapidementle coeur des Français.Interview exclusive alors qu’il fête son anniversairece 28 octobre, ses vingt-cinq ans de carrière,et qu’il débute sa tournée mondiale dès cette semaine.

Bon anniversaireEros !

Le site parisien pour vivreet consommer malin

www.paruvendu.fr/paris

NOS CONTACTS

Hebdomadaire édité par Comareg -Société par actions simplifiée au capitalde 14.581.000 euros. Siège social23 av. Georges Pompidou - 69003 LYONRCS LYON 068 502 376 - Une filialede SEJG, GROUPE HERSANT MÉDIA

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Rédacteur en chef :Dominique PARRAVANO

Rédacteur en chef adjoint :Olivier D’HONDT

Assistante de Rédaction :Janine JACQUET

Rédacteurs-Graphistes :Annick REBOUILLAT et Eric BALVAYResponsables chroniques CD :Dominique PARRAVANO et Eric BALVAY

Responsables rubrique “En Scènes” :Bernard MONCEL et D. PARRAVANO

Photo de Une : Bruce WEBER

NEJETEZPASCEJOURNALSURLAVOIEPUBLIQUENotre publication adhère au Bureau de Vérificationde la Publicité B.P. 4508 75362 - Paris Cedex 08.Les remarques concernant une publicité paruedans notre publication sont à adresser au BVP.

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Ont collaboré à ce numéro :Vincent PERROT, Pierre RIVAL, Nadège CARTIER,Philippe CHARLES, Sandra NICOLETTI,Séverine DÉGALLAIX, Daniel ALLIGNOL,Isabelle SIBOUT, Brice MICHELINIet Frédérique de GRANVILLIERS

Impression Hebdoprint TinqueuxZI du Mont St-Pierre 51430 Tinqueux

Dépôt légal à parution - Diffusion :POSTERSCOPE,4 place de Saverne. Courbevoie92971 Paris La Défense. Tél. : 01 41 16 12 10

SOMMAIRE

i la semaine dernière, le cinquantenaire de l’anniversaire d’Astérixm’a fait un peu souffler en me fendant d’un billet un peu plus sou-riant, j’avoue qu’eu égard à l’actualité qui rivalise chaque semainede scories sur l’époque, on reprend vite le collier de misère. On a

beau, de semaine en semaine, se dire qu’on va peut-être pouvoirpasser à autre chose. Macache ! Aux vents mauvais de la crise, de son chô-mage (plus de 21000 chômeurs) et de ses déficits, un fait divers scabreux enchasse un autre, une affaire ignoble en côtoie une autre… Quelles actualitésdepuis la rentrée ! Déjà, ouf, clap de fin sur l’affaire Mitterrand, Sarkozy etClearstream ! Oh, ne nous réjouissons pas trop ! Pas le temps de souffler :voilà que c’est cette semaine que la juge Xavière Siméoni doit décider si l’an-cien Président Jacques Chirac sera renvoyé devant le tribunal correctionnelpour des affaires d’emplois fictifs à la Mairie de Paris tandis qu’on a assisté àun calamiteux lâcher de supporters hystériques qui ont tout cassé ce week-end à Marseille, nous faisant désespérer du fairplay du sport. Et puis, tiens,c’est le grand retour du débat sur l’identité nationale. On se croirait de retourau village gaulois d’Astérix ! Et puis, n’en jetez plus ! On croyait souffler surles suicides : une salariée de l’entreprise Thalès s’est suicidée vendredi. Ducoup, la direction de l’entreprise a mis en place une “cellule d’écoute et desoutien psychologique”. Et, signe des temps où il fait sale temps dans lesusines, on ne compte plus le nombre de salariés qui se donnent la mort,après ceux de PSA, France Télécom et bien d’autres et alors que les agricul-teurs crient eux aussi aux abois, gagnant cette année deux fois moins qu’il ya deux ans. Les agriculteurs auraient bien besoin, eux aussi, d’écoute et desoutien psychologique, nouvelle mode dans les entreprises. Et que fait, face

Aux vents mauvais…

AUTO

ON A ÉSSAYÉ...La nouvelle Yamaha XJ6 Diversion 18

PORTRAIT

Philippe Conticini 10

PLANSDE TABLE

VACANCES DE TOUSSAINT

Les loisirs de dernière minute ! 16

ESCAPADE

UN ŒIL SUR...Plaise au Père-Lachaise 23

IMMO

INFORMATIQUE

Le palmarès des profils recherchés 29

EMPLOI

DARK DOG MOTO TOUR 2009Les forçats du bitume 14ZERO “S” SUPERMOTO

Le futur est en action ! 15

SPORT& FORME

NOUVEAUTÉS, BOUTIQUES, INTERNET

Le plein de bonnes idées 12

BONSPLANS

HIGHTECH

Hightech arty 13

SHOPPING

ART CONTEMPORAIN

Fantasmes d’artistesà la Dorothy’s Gallery 6

SCULPTURE

Matisse et Rodin 6

NOTRE COUP DE CŒUR MUSIQUE

Césaria Evora 8NOTRE COUP DE CŒUR ONE WOMAN SHOW

Chantal Ladesou en flagrant délire 9NOTRE COUP DE CŒUR MUSIQUE

Emmanuel Depoix 9

INTERVIEW

Eros Ramazzotti 4

À LAUNE

SORTIR

ÉDITOà une telle actualité qui est du pain béni, lasecrétaire nationale du PCF ? Cela ne s’inventepas : elle a écrit à la ministre de la santé Rose-lyne Bachelot pour lui dénoncer une publicitédiffusée sur les grandes chaînes qui vante lesmérites du Cantal avec pour slogan “Oublier leCantal, ça peut être fatal”. Non, vous avez bienlu. Je ne suis pas encore gaga (ça viendra euégard à la rapidité du plan Alzheimer !)! Je n’aipas confondu Cantal avec Total ou capital !Pourtant, rien de mal (ça rime aussi !) danscette pub. Pas de quoi en faire un fromage, c’estcas de le dire ! Par contre, ce sont les Isérois quifont un fromage, dénonçant la campagne de vac-cination contre la grippe H1N1 comme “une véritable tentative d’empoison-nement” de la population. Et, les premières plaintes affluent. Finalement,c’est à se demander, à l’heure qu’il est, si on n’a pas mis plus de moyenspour la prévenir, à coups d’opérations de communication, que pour la guérirmême s’il est trop tôt pour savoir si les pronostics seront corroborés ou siles mesures préventives ramèneront l’épidémie au niveau de la grippe sai-sonnière. Une chose est sûre : quelle que soit la gravité de la grippe, l’hôpitalpublic devra répondre présent. Toutefois, depuis trop longtemps, le nombrede médecins formés ne compense plus celui des départs en retraite, tandisqu’on annonce paradoxalement - crise oblige - une fermeture de nombreuxhôpitaux, engendrant une désertification médicale dans de nombreusesrégions. Bref, la loi de la concurrence s’immisce partout (n’est-ce pas MmeBuffet ?). Allez, comme le chantait Gainsbourg, “Je suis venu te dire que jem’en vais et nos larmes n’y pourront rien changer comme dit si bien Ver-laine au vent mauvais”. Bonne semaine et à jeudi prochain.

! DominiquePARRAVANO

RÉDACTEUR EN CHEF

S

Anniversaire en grande pompe pour les Bateaux-Mouches !Les Bateaux-Mouches ont fêté leur soixantième anniversaire en grandepompe le 22 octobre dernier avec de nombreux invités et artistes dontStéphane Bern qui était le parrain. Dès 16h, le public a pu assister à desanimations sur le quai du Pont de l’Alma. La nuit venue, sur plus de 700mètres, entre le Pont Alexandre III et le Pont de l’Alma, les ponts, lesquais mais aussi les embarcadères ont été habillés de lumières. Enfin, à22h45, un final pyrotechnique, visible depuis les quais et les ponts, a été

L’IMAGE DE LA SEMAINEN°240 - DU JEUDI 29 OCTOBRE AU MERCREDI 4 NOVEMBRE 2009

tiré au dessus de l’embarcadère. Une belle fête qui a honoré cette com-pagnie qui comprend quatorze Bateaux-Mouches et qui reçoit plus dedeux millions de passagers par an, occupant la quatrième place enterme de fréquentation touristique à Paris, derrière la Tour Effeil qui,elle, fête ses 120 ans.Pont de l’Alma rive droite, Paris 8e.Réservation avec Cofrase Croisière 7 jours / 7 : 01 55 26 80 80.

À LA UNE

“Avec la France,c’est une histoire d’amourqui dure depuis 25 ans”

en succès et en prix, c’est vrai.J’ai conscience de ma chance etj’espère être à la hauteur de laconfiance que m’accorde le publicdepuis toutes ces années. Si j’ensuis là, c’est grâce à lui. Je nel’oublie pas. Rien n’est jamaisacquis. Je ne veux pas décevoirmon public et je veux toujoursfaire mieux. J’ai conscience d’avoirbeaucoup de chance de vivre dema passion. C’est grâce au publicque j’ai pu réaliser mon rêve.Et cela, je ne l’oublie pas. Aussi,tant sur scène que sur disque,je veux donner le meilleurà mon public avec les meilleursmusiciens. Je tiens à êtrereconnaissant et respectueux.

D’autant plus que ce n’était pasgagné d’avance pour vous enétant issu d’un milieu modeste,avec des études écourtées...C’est vrai. Mon père était peintreen bâtiment, mais il m’a toujoursencouragé. Il savait ma passionpour la musique. J’ai raté monexamen d’entrée pour leconservatoire et mon parcoursscolaire a été très bref. J’aiabandonné l’école en deuxièmeannée de lycée. Toutefois,j’ai toujours eu ma passionpour la musique chevilléeau corps et j’y croyais...

Que nous réservez-vous pourvotre prochain spectacle ?Car on se souvient en 2004 devotre mise en scène qui avait étéconçue par des réalisateursqui avait travaillé avec le cirquedu soleil...Que du bonheur et des surpriseset pas mal de chansons de mondernier album. C'est toujoursun plaisir de revenir sur scèneet d'être aussi bien accueilli.Je ne veux vraiment rien dévoiler.C’est une surprise.

J’ai conscienced’avoir beaucoupde chance de vivrede ma passion.C’est grâce au publicque j’ai pu réalisermon rêve. Et cela,je ne l’oublie pas.Aussi, tant sur scèneque sur disque,je veux donnerle meilleur à monpublic avec lesmeilleurs musiciens.Je tiens à êtrereconnaissantet respectueux”.

“

Son actualitéEn concert...Palais Omnisport Paris Bercy, Boulevard deBercy, Paris 12e. M° Bercy. QUAND ? Mardi 30mars 2010 à 20h. Réservations : 0892 390 100 (0,34€/mn)

et sur www.bercy.fr.

Nouvel albumParla Con Mechez Sony Music

Pensez-vous que la chansonpuisse contribuer à éveillerles consciences ?Ouvrir les yeux en chansons estessentiel pour moi. Et pourquoipas ? Une chanson peut participerà l’éveil des consciences même sicela peut paraître utopiste. Je l’aidéjà fait, il y a près de vingt ansavec la chanson Se bastasse unacanzone (S’il suffisait d’unechanson).

Pourquoi écrivez-vous autantde chansons d’amour ?Parce que l'amour est la plus belleraison de vivre ! L'amour fait partieintégrante de la vie et j'en parlesous tous ses aspects, mêmesombres. On peut parler dedifférentes façons de l'amour. C'estun sujet inextinguible. Mais, j'avoueque c'est un sentiment souventdifficile à exprimer. J'exprime lessentiments de l'amour de manièretrès simple et les gens seretrouvent dans mes textes.

Vous écrivez toutes voschansons. N’êtes-vous pas tentéde faire appel à quelques autresauteurs ?Je l’ai parfois fait. Mais tantque je peux écrire moi-mêmeet que j’ai l’inspiration, je le fais.

Vous avez écrit beaucoup aussipour les autres. C’est un exercicequi vous plait ?Oui, j’aime cet exercice. On écritsouvent différemment pour lesautres. C’est toujours enrichissant.J’ai surtout fait beaucoup de duos.

Tout à fait. Vous aimez les duos ?J’adore les duos. J’aimece moment de communionet de partage. C’est un échange.

Pourquoi avez-vous fait aussipeu de duos avec des Français ?Je ne sais pas, mais cela meplairait. Cela ne s’est pas présenté.J’aimerais vraiment.

Quel regard portez-voussur la France ?J’adore la France. J’ai toujoursplaisir à y venir. Il y a beaucoup desimilitudes avec l’Italie et souventen mieux ! C’est un beau pays.Nous sommes des latins. On seressemble et on se comprend.Avec la France, c’est une histoired’amour qui date de 25 ans déjà !Mon premier single Una storiaimportante, sorti il y a près devingt cinq ans, s’est venduà plus d’un million d’exemplaireschez vous et je ne l’oublie pas !Et, depuis, c’est toujoursune histoire d’amour qui dureet j’en suis reconnaissant.

Vous avez vendu plus de50 millions d’albums dansle monde, avez eu toutesles couronnes de lauriers.Quel regard portez-vous survotre carrière ?En vingt-cinq ans de carrière, j’aifait onze albums studio. Tout a étéintense, rapide, fort en émotions,

toujours simple d’y accéder, de lepréserver, d’entretenir la flamme.Certaines chansons peuvent aussipeut-être parfois refléter mon étatd’esprit du moment quand jel’écris. Il y a toujours ici et làparfois des traces de mon vécu.

Vous parlez beaucoup d’écoute,de dialogue dans ce disque.Vous pensez que c’est importantla communication dans la viecomme en amour ?C’est essentiel dans bien dessituations ! L’écoute, le dialogue,la communication dans la viecomme en amour sont essentielset à la base de tout. Ce sont lesciments indispensables à toutesrelations humaines. On ne parlejamais assez dans la vie avecl’autre pour le comprendreet pour mieux l’aimer. Si ondialoguait davantage, cela éviteraitbien des conflits.

Vous traitez d’un thème quevous aviez peu traité jusqu’ici :l’amitié. C’est importantpour vous ?Oui, on chante souvent l’amouret moins l’amitié. Et pourtant, c’estune forme d’amour également.Pour moi, l’amitié est essentielledans ma vie. J’en ai besoin, celame nourrit. J’ai besoin de cettecomplicité. Un ami te comprend,t’écoute, te réconforte sansque tu aies besoin tellementde lui parler. Avec un ami,on est dans l’empathie.

Pourquoi ce titre Ailes etRacines. C’est ce qui vouscaractérise ?J’ai voulu signifier par les racines,la nécessité d’un ancrage dans lavie qu’il soit familial ou amical etpar les ailes, cette volonté d’essorpersonnel, d’aller voir ailleursaussi pour s’épanouir, apprendre,

ENCONCERT ÀBERCYMARDI 30MARS 2010

Eros Ramazzotti

s’enrichir. C’est la premièrechanson que j’ai faite et qui a doncdonné son nom à l’album car c’estla plus forte en signification. Elleest chargée de sens à mes yeux.C’est la raison pour laquelle jeparle de chêne qui représente pourmoi l’enracinement et l’image dufaucon pour l’envol, les ailes, laforce. Cet album est pour moibeaucoup plus profond et graveque les autres... Peut-être, je nem’en rends pas spécialementcompte. C’est vrai qu’il estdavantage dans l’interrogation,les questionnements, les doutes.On n’écrit pas de la même façonet sur l’amour à 20 ans commeà 40. L’expérience de la vieconditionne mon inspirationet les thèmes et angles de sujetsdes chansons que je traite.

Dans la chanson Non possiamochiudere gli occhi, vous abordezle thème de la violence, desabus, du silence qui entourele traitement infligé auxétrangers. Pour quelle raisonavoir abordé ce thème grave ?La condition humaine m’interpellede manière générale. Le sort,la violence, les abus, le silencequi entoure le traitement infligéaux étrangers est quelque chosequi me touche, qui heurte masensibilité. Certaines imagesm’ont parfois heurté. C’est unproblème délicat qui pose laquestion des rapports Nord-Sud.On ne pourra faire l’économied’un vrai débat de fond sur laquestion. L’Italie est touchéecomme de nombreux pays.

Et justement, pensez-vous qu’ilfaille éveiller les consciences ?Bien sûr. Au-delà d’un vraidébat de fond sur la question,c’est avant tout de dignité humainedont il s’agit.

Eros Ramazzotti vit une vraie music success story dans l'Hexagone. Mieux : “Una storia importante”,en écho à son premier tube sorti il y a près de vingt cinq ans, vendu à plus d’un million d’exemplaireset qui a scellé son histoire d’amour avec la France. Avec des opus toujours couronnés d’or, il est l'Italienqui a conquis le plus rapidement le coeur des Français. Avec plus de 50 millions d’albums vendusdans le monde et une flopée de tubes intemporels à son compteur, il est aussi incontestablement devenule plus grand artiste transalpin au niveau mondial. Interview à son hôtel parisien alors qu’il fêteses vingt-cinq ans de carrière, son anniversaire (46 ans) et qu’il débute sa tournée mondiale ce mois-ci.! Propos recueillis par Dominique PARRAVANO, Chef du service Culture de l’Agence de presseHersantMédiaPhotos©BruceWEBER

La chanson d’ouverture de votredisque, Appunti e note, c’est pourraconter le quotidien d’un artistequi prend des notes pour en fairedes chansons ?Tout à fait. J’ai souhaitécommencer l’album par cettechanson d’ouverture Appunti enote pour raconter le quotidiend’un artiste qui prend des notespour en faire des chansons, leprocessus de gestation et decréation d’une chanson.

Une nouvelle fois, dans cetalbum, vous parlez d’amour.Mais pourquoi de manièreplus sombre (Parla con me,Controvento, Bucaneve,Nessuno Excluso) ?J’ai toujours chanté tous lesvisages et les facettes de l’amour.Là, il y a davantage de gravitéparfois mais surtout dequestionnements, d’interrogations.L’amour est essentiel et primordialdans la vie, mais ce n’est pas

L’association Les Habits Noirs propose un week-end entier deprojections, lectures, expositions et concerts autour du polaret du roman noir au Point Éphémère à Paris.Fondée en 2007 par Stéfanie Delestré (directrice de la collection Le Poulpe),Jean-Bernard Pouy (écrivain), Clémentine Thiebault (libraire, webmaster dewww.noircommepolar.com) et Marc Villard (écrivain), cette association apour vocation la promotion de la littérature populaire et du roman noir.Ce festival organisé pour la première fois à Paris propose de mélanger lesgenres en associant, le cinéma, la peinture, la BD, la photo ou encore le slamet la danse, à cette littérature populaire, le tout arrosé de beaucoup d’hu-mour... noir bien sûr. Cerise sur le gâteau, le Point éphémère offrira sesmurs intérieurs et extérieurs aux personnages géants peints par Paul Bloas(affiche ci-dessus).

SAMEDI 26 SEPTEMBREDe 14h à 16h : Enregistrement public du Casque et l’enclume, émissionlittéraire podcastable, en présence des auteurs. Une parodie de l’émission«Le masque et la plume» diffusée sur France Inter. De 16h à 17h : Lecturessauvages à partir du textes de Paul Féval, Les Habits Noirs. De 17h à 18h :Fausse conférence sur l’édition et le monde du livre, par Yves Pagès (auteur,éditeur chez Verticales) et François Wastiaux (comédien, metteur en scène).De 18h à 18h30 : Lectures sauvages à partir de textes des auteurs présents,dont les livres seront présents sur le stand de la Librairie sauvage. De 18h30à 20h : Inauguration autour des «marronniers» (clichés des littératuresblanche et noire) de Jean Bernard Pouy et Francis Mizio. De 20h30 à 22h :Zone noire, une projection du film Nosferatu, de Murnau, mis en musique parle trio Zone Libre. Entrée payante. À partir de 22h30 : set du DJ ManuSoundsur le thème des musiques citées dans les romans de Georges Pélécanos,sélectionnées par Frantz Hoez et Clémentine Thiébault, puis set dancefloor.DIMANCHE 27 SEPTEMBREDe 14h30 à 16h : Territoires de la peur. Vidéo projection de 150 photos«noires» signées Cyrille Derouineau et mises en son par Sophie Couronne.De 16h à 17h30 : Enregistrement public du Casque et l’enclume spécialBD, en présence des auteurs. De 17h30 à 18h30 : Représentation de lapièce Crevasses écrite par Caryl férey. Une fiction mêlant théâtre, musique,rap et slam, jouée par 3 comédiens et 2 slameurs et mise en musique parMarc Sens. Entrée payante. 18h30 : Projection du court-métrage réalisé parl’équipe de Chicken’s Chicots pendant la durée du festival.

Les 26 et 27 septembre au Point Ephémère,200 Quai de Valmy, Paris 10eEntrée libre sauf projection le samedi 26et représentation théâtrale le dimanche 27 septembrehttp://leshabitsnoirs.blogspot.com

SORTIRART CONTEMPORAIN

“Le NouveauFestival” ducentre PompidouLe festival du Centre Pompidou vouspropose de découvrir la création d'au-jourd'hui sous toutes ses formes. Uneoccasion privilégiée de renouvelernotre regard sur la création et lesenjeux du monde contemporain. Expo-sitions, spectacles, conférences, pro-jections, tableaux vivants, concerts et

performances jalonnent la programmation de cet événement. Le festivalmet ainsi la pluridisciplinarité fondatrice du Centre Pompidou au servicedes créateurs de notre temps pour mieux les accompagner dans leur désirde faire bouger les lignes.Le nouveau Festival du Centre Pompidou,jusqu’au 23 novembre - www.centrepompidou.fr

“In famous carousel”, Boubacar Traoré rencontreSteven Stapleton et Andrew Liles

Dans le cadre du nouveau festival du Centre Pompidou, rendez-vous cesamedi avec Boubacar Traoré, Steven Stapleton et Andrew Liles. L'étrangemanège d'in famous carousel réunit pour cette nouvelle édition dédiée auxmusiciens explorateurs, Boubacar Traoré, guitariste bluesman vénéré, pèrede la musique malienne moderne, et les artistes britanniques Steven Sta-pleton et Andrew Liles, pionniers de la musique industrielle. Une soirée quiouvre le terrain d’expériences sonores et de collages poétiques, qui font secôtoyer chant de la terre, univers des villes et des machines.Samedi 31 octobre à 20h30, Grande salle du centre Pompidou,Paris 4e - Plus d’infos sur www.in-famous.com

À NE PAS MANQUER

Véronique Grange-Spahis, commissaire de l’ex-position dévoile les fantasmes d’artistes à laDorothy's Gallery. Une exposition collective quiréunit le Moldave Zwy Milshtein, les parisiensSébastien Kito, Claude Como ou encore IsabelleTurover et leurs créations entre réminiscenceenfantine, mythologie et déchirures, comme un

Le musée Rodin confronte deux immensescréateurs qu’une génération sépare, HenriMatisse et Auguste Rodin. Rodin domine l’art dela sculpture tandis que, Matisse durant les dix-sept premières années du XXème siècle, où ilest le contemporain de Rodin, introduit dans lapeinture des révolutions décisives. L’expositionMatisse & Rodin proposera une réflexion sur ceque le maître du Fauvisme avait pu déceler enRodin, sur ce que ses œuvres peuvent nous diredes affinités correspondances ou différencesavec celles du grand sculpteur. Elle présenteraau public une très grande partie de l’œuvresculptée de Matisse, aspect de l’oeuvre du maî-tre qui n’a pas fait l’objet d’une présentation spé-cifique à Paris depuis 1975. Des visites-confé-rences, des rencontres avec des spécialistes dediverses disciplines, des journées d’étude et,pour les familles, un carnet de jeu complètent lavisite de l’exposition.Jusqu’au 28 février 2010 au Musée Rodin79 rue de Varenne, Paris 7ewww.musee-rodin.fr

exutoire fantasmagorique.L’exposition sera ponctuée par des conférencessur la digigraphie, des concerts et des soirées enprésence des artistes :Rencontre avec Isabelle Turover,vendredi 6 novembre, de 18h à 21h Entrée libreRencontre avec Claude Como.

Vendredi 20 novembre, de 18h00 à 21h00Lecture des textes de l’artiste par l’artiste, suivid’un concert. Entrée libre.Jusqu’au 6 décembre à la Dorothy's Gallery27 rue Keller, Paris 11eProgrammation à suivresur www.dorothysgallery.com

“Le cervelas volant”, la figuration narrative d’Isabelle Turover, acrylique sur toile

“Art Stories fantasmes dévoilés...”à la Dorothy's Gallery

“Matisse& Rodin”

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N“Le petit Alévêque illustré”, abécédaire humoristique

“L’humour c’est comme les essuie-glaces, ça n’arrête pas la pluiemais ça permet d’avancer”. Christophe Alévêque plante sesbanderilles dans l’échine du système. Aujourd'hui, il a décidé des’attaquer aux vocables des hommes politiques, des médias et desentreprises, rencontrés au hasard de ses lectures, de ses écoutesou de ses conversations et lit entre les lignes pour mieux en rire… !“Le petit Alévêque illustré”, 19,95 euros en librairie, édition :Chiflet & cie. Ne manquez pas également : “Christophe Alévêqueest Super Rebelle !... enfin ce qu’il en reste”, au théâtre du Rond-Point, jusqu'au 14 novembre.

“Le bouquin du petit coin”Monsieur B, célèbre auteur de bandedessinée, sort un nouvel ouvrage certesfutile mais bien utile : “Le bouquin dupetit coin”, un livre amusant à offrirpour ne plus vous ennuyer aux toilettesavec un beau bouquet d’histoiresdrôles, de questions de culture, desénigmes, des jeux et des faits diverssurprenants. Un must. On adore !14,95 eurosÉdition : Desinge & Hugo & Cie.

“Aujourd’hui à deux mains”au Centre national de la danse

L’installation Aujourd’hui à deux mains est une scénographie de gestes autravail, des gestes de métiers qui fabriquent, produisent, classent ou soi-gnent, proposée par Pascale Houbin. Dans un dispositif conçu par Jean-Pierre Larroche et un environnement sonore composé par Michel Mus-seau, c’est à une promenade poétique que le visiteur est convié. Creusetsd’humanité, ces gestes sont des micro-histoires tant individuelles que col-lectives. Le parcours est jalonné de propos qui, joignant ainsi le geste à laparole, cherchent la relation entre le geste quotidien au travail et la libertédu geste dansé.Jusqu’au 7 novembre au Centre national de la Danse1, rue Victor-Hugo 93507 Pantin CedexTél. : 01 41 83 98 98 - www.cnd.fr

SCULPTURE

DE GAUCHE À DROITE ET DE HAUT EN BAS :Le Réveil, Bronze

© MUSÉE RODIN - PHOTO : ADAM RZEPKA

Mouvement de danse E, Plâtre brun© MUSÉE RODIN - PHOTO : C. BARAJA

Nijinsky, Plâtre© MUSÉE RODIN - PHOTO : ADAGP, ADAM RZEPKA

Iris messagère des dieux, Bronze© MUSÉE RODIN - PHOTO : C. BARAJA

GRAFFITI

PEINTURE

La Nicy Gallery présente Shuck One, une figure majeurede la scène du Street art parisien. Pionnier du graffitifrançais, Shuck One s’empare dès 1986 des murs et desartères souterraines de la capitale. Son nom est alorsomniprésent sur les lignes 2, 9 et 13, qui lui valent rapi-dement le titre de “king of subway”. En 1990, dans cetteépoque de création intense, il fonde l’association Basalt,collectif de graffeurs dont la puissance créative et ledynamisme marqueront la décennie : l’expressionmurale gagne alors ses lettres de noblesse sous leregard de la ville entière. Depuis il a réalisé une installa-tion pour le Palais Royal, lorsque le Ministère de la Cul-ture et de la Communication lui confère en 2007 “carte

blanche” pour son projet “Introspection”, il a exposédans des musées et il a participé au succès de l’exposi-tion “Tag au Grand Palais” en mars et avril 2009 (exposi-tion décriée, mais qui a vu rentrer plus de 80 000 visi-teurs en 5 semaines). En mai 2007, une œuvre majeure“Etat d’Urgence” a été acquise par le Fond National d’ArtContemporain. Récemment, son travail se voyait à nou-veau salué par les enchères à l’Hôtel Marcel Dassault, àl’occasion de la vente Street Art orchestrée par ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan en juin dernier…Jusqu’au 26 novembre à la Nicy Gallery40 rue de la Tour d'Auvergne, Paris 9etél: +33 (0)1 77 32 13 40

La galerie Alain Margaron présente l’artiste coréenneInSook Hong jusqu’au 21 novembre. L’artiste y accrocheune toute nouvelle série d’œuvres réalisées sur du papierpuis marouflées sur toile. Elle mélange la gouache etl’encre de chine, et n’utilise aucun instrument, ni peintureni couteau, à la seule exception d’un vaporisateur d’eau.Elle manipule, plie, roule, frotte des papiers parfois trèsgrands (de plus de deux mètres) qu’elle a humidifiéspour construire ses paysages nés du hasard. Une pein-ture forte, très personnelle, qui a convaincu Alain Marga-ron d’éditer un livre qui accompagnera cette expositionavant que certaines œuvres soient montrées en Corée eten Chine.Jusqu’au 21 novembre à la Galerie Alain Margaron5, rue du Perche, paris 3e - Tél. : 01 42 74 20 52www.galeriealainmargaron.com

Shuck One à la Nicy Gallery

InSooK Hongà la GalerieAlain Margaron

Le Mac/Val présente la première exposition monogra-phique en France de Simon Starling, l’un des artistes lesplus en vue de la scène britannique, lauréat du TurnerPrize en 2005. Toute l’œuvre de Simon Starling est unprocessus : elle s’articule autour des notions de déplace-ments, de parcours, de transformations, de cycles… avec, en toile de fond, la question de l’impact écologique, cul-turel et économique de la circulation des biens dans uncontexte de mondialisation. Nouvelles productions de l’ar-tiste et pièces plus anciennes éclaireront au MAC/VAL,son parcours. À l’image de cette Fiat 126, construite àTurin, customisée avec des pièces fabriquées et assem-blées en Pologne, après un voyage de 1290 km de Turin àCieszyn, accrochée au mur comme un tableau ou plutôtcomme un drapeau. Un second volet sera présenté auParc Saint-Léger, centre d’art contemporain de Pougues-les-Eaux, en Bourgogne, à deux heures de Paris.jusqu'au 27 décembre au MAC/VAL,place de la Libération, 94404 Vitry-sur-Seine CedexTél. 0143916420 - www.macval.fr

Simon Starlingau Mac/Val

InSook Hong, 2009, encre et gouache sur papier

7e semaine du cinéma RusseLa semaine du cinéma Russeprésente “Regards de Russie”,douze films inédits avec entre autresles réalisateurs Pavel Lounguine(“Tsar”), Valeri Todorovsk (“LesZazous”), Alexandre Prochkine(“Le Miracle”), Stanilav Govorukhin(“Passagère”) qui seront présent àParis. Jusqu’au 3 nov. au Cinémal'Arlequin, 76 rue de Rennes,Paris 6e, séances à 14h et 21h.

Mix Vibes fêteses 10 ansà la BellevilloiseMix Vibes, le créateur desolutuions pour les DSJ’sfêtera ses 10 ans le jeudi29 octobre à la Bellevilloiseavec entre autre Dee Nastyaux platines.La Bellevilloise19/21 rue Boyer, Paris 20ewww.labellevilloise.com

ART CONTEMPORAIN

Flaga (1972-2000), 2002. Fiat 126 de Simon Starling

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DU LUNDI AU VENDREDI de 10h à 21h SAMEDI de 10h à 20h

Pierre Souchon en show casePierre Souchon sera en showcase au ThéâtreEdouard VII, dans l’enceinte mystérieuse dubar anglais le lundi 2 novembre, à 20h30.Vous pourrez découvrir ainsi les titres de sonjeune répertoire ainsi que ceux de son nouvelalbum, Piteur’s Friends, qui sera disponibleen bacs à partir du 31 janvier 2010.En attendant, le chanteur dévoile actuellementles visuels de son disque, et le premier singleextrait, sur son MySpace officiel.

Antonio Placer au Café de la DanseChanteur, musicien, poète, compositeur, arrangeur,Galicien exilé en France, Antonio Placer fabrique unemusique du monde et des chansons façonnées par lesdifférents vents qui l’ont porté tout au long de sonparcours. Une belle voix à l’avenant qui chante l’amour,la femme, la vie. Un artiste qui clame les valeurs detolérance, de l’autre. Un citoyen du monde, à découvrirsur scène.Où ? Au Café de la Danse, 5 passageLouis-Philippe, Paris 11e. Quand ? Les 6 et 7novembre à 20h. Résa : Tél : 01.47.00.57.59.

Adamo, Arno, Bécaud en Best ofRégulièrement, EMI nous gratifie de nouveaux bouquets debest of avec 3 CD d’artistes de leur catalogue. Voici la nouvellemoisson : Adamo avec des titres qui ont fait le tour du monde(Mes mains sur tes hanches, Tombe la neige,) mais aussi destrésors cachés (Dans le vers de tes yeux, Crazy Lue), et desversions italiennes de certains standards ; Arno avec seschansons Rock et décalées de TC Matic à son dernier album etGilbert Bécaud avec des raretés comme Un instant d’éternité ouPauvre pêcheur, autour de titres de légende (« Et Maintenant,Nathalie, Quand il est mort le poète). Best of 3 CD. EMI.

Les “sens” interdits !

COMÉDIE

En cette soirée du réveillon du Nouvel An, trois individus se retrouvent engarde à vue avec un point commun : avoir contesté un peu trop vivementleur délit auprès des autorités policières ! L’un parce qu’il a fait un excès devitesse, l’autre parce qu’il a trop bu et le dernier parce qu’il a fumé unecigarette dans un lieu interdit. Va surgir une avocate commise d’officeavec, pour mission, de les défendre… Nos trois complices d’un soir seretrouvent donc enfermés dans un huis clos ludique et infernal, qui va allerde rebondissements en rebondissements… Nos fauves en cage sontdrôles, convaincants et sincères dans leur rôle. Notre avocate va t-elle arri-ver à les tirer de cette situation ? Une chose est sûre : elle va leur ouvrir, audelà de leurs doutes et de leurs faiblesses, la porte d’une liberté non sur-veillée et vaillamment gagnée… Cette pièce, derrière un humour tendre etcinglant, véhicule une vraie morale et nous interpelle très souvent parcequ’elle nous confronte à notre propre réalité. Vanessa Demouy, PhilippeLellouche, Christian Vadim et David Brécourt sont tous formidables.On en redemande… ! BernardMONCELOù ? La Grande Comédie, 40 Rue de Clichy, Paris 9e. M°Place ClichyQuand ? Mardi au samedi 20H. Samedi 17H. résa : 01.48.74.03.65.

BOIRE, FUMER ET CONDUIRE VITE

Loufoque !

HUMOUR

L’idée de ce spectacle ? C’est en voyant le film Lily, aime-moi !, de MauriceDugowson avec Patrick Dewaere, que Jérémy Malaveau a décidé d’écrireson one man show, relatant sa mise à la porte par sa petite amie et qui vase retrouver avec ses doutes, ses interrogations, ses rencontres farfelues,sa conscience et ses humeurs… Une histoire simple au départ mais écriteavec beaucoup de tendresse, de poésie et d’humour avec la complicité deson metteur en scène, Lilian Lloyd. Décidant de rompre, sa copine va luidemander de “prendre conscience” de ce qu’il est vraiment ! Et, pour ledépanner, on lui a proposé de venir habiter dans le théâtre… Les Preuvesd’Amour est un délicieux spectacle, bien ficelé et extrêmement bien inter-prété. Jérémy, jeune comique de 32 ans et auteur prometteur, est unimprovisateur talentueux, jouant plusieurs personnages attachants etdécalés. L’univers de son one man show se situe entre le récit, le jeu, lachanson, l’humour et la poésie. À ses côtés, une jeune pianiste l’accom-pagne merveilleusement bien. À voir. ! BernardMONCELOù ? Folie Théâtre, 6 Rue de la Folie Méricourt, Paris11e.Quand ? Jusqu’au 1er novembre à 20H30. Dimanche 16H30.Résa : 01.43.55.14.80.

JÉRÉMYMALAVEAU

NOTRE COUP DE CŒUR MUSIQUE

Après un accident cérébral survenu lors de satournée australienne en 2008, revoilà lacraquante voix voilée, rauque et chaloupéede la diva aux pieds nus, avec un nouvelopus, Nha Sentimento, entre coladeras etmornas, plus up tempo que les précédents,et avec des influences arabes revendiquées.De la grâce indolente capverdienne à lalangueur orientale…

Cesaria Évora glisse sur la surface du globedepuis des années, avec ce même pasencombré, traînant et nonchalant, cette mêmevoix chaloupée qui nous saisit en un souffle,et cette terre rude faite de soleil, de sel etd’exil qui brûle en elle, le Cap-Vert. Un nouvelopus de celle dont la reconnaissance fut sitardive et qui a joué un rôle fondamental dansla découverte de ce pays sahélien, venteux,aride à l’histoire incongrue, et qui chante lamorna aux quatre coins du monde, esttoujours un événement. Trois ans aprèsRogamar, Nha Sentimento est à la fois grave,déchiré et léger avec toujours cette voixancrée dans les émotions qui ont fait sarenommée universelle. Sur ce nouvel opus,les coladeras ont pris l’ascendant sur lesmornas. Avec, toujours, en filigrane, cefatalisme îlien qu’elle fait sien, pour avoir sibien vécu ce qu’elle chante. Zinha est un destitres les plus enlevés de l’album, invitant à ladanse. Comme sur la majorité des titres del’album, Cesaria est servie par un délicattravail percussif de Tey Santos qui perpétue

NOUVEL ALBUM - EN CONCERT AU GRANDREX LES 9 ET 10 NOVEMBRE

Les nouvelles couleursde Césaria Evora

une manière de jouer qui n’existe plus maisqui sied parfaitement à sa voix. Les troismornas de l’album, Vento de Sueste,Sentimento, Mam’Bia E So Mi, bénéficientd’arrangements de cordes égyptiennes signésFathy Salama, qui dirige le Grand Orchestredu Caire, rappelant les racines arabes, via lamusique arabo-andalouse, de la morna.Un morceau comme Mam’Bia E So Mi renvoieainsi aux grandes heures d’Oum Kalsoum

et d’Abdel Halim Afez par la grâced’arrangements de cordes lumineux.Ponctuée d’accents nouveaux, la voix deCesaria se pare ici d’autres couleurs tandisque le chant de Cesaria fait totalement corpsavec la production et les musiciens quil’accompagnent. Une eurythmique jonchée dechansons à fleur de lèvres, au nonchaloirflamboyant en quatorze plages, à son meilleurniveau émotionnel.

DANS LES BACS par Brice Michelini

Sanseverino, Les Faux TalbinsStéphane Sanseverino, alias Sanseverino,nous revient avec un quatrième album plusswing et tzigane que jamais Les Faux Talbins.L’opus passe en revue tout son savoir-faire.Tandis que Tu n’en as plus rien à foutres’incruste dans la peau comme un tatouagede mauvais garçon, il a fourgué son vieilamour du bluegrass en maquillant une

reprise de Johnny Cash (A Boy Named Sue) et balancé du rockabillycuivré dans Malade Mental. Sanseverino a repris la banane et vous leprouvera les 3, 4, 5 et 6 février prochain au Bataclan. Columbia.Sortie le 2 novembre.

Okou, SerpentineTatiana Heintz et Gilbert Trefzger formentOkou, une aventure qui a commencé il y atrois ans par une rencontre fortuite dans unbar parisien. Immédiatement, une osmosemusicale se produit entre les deux artistes.L’une, d’origine Ivoirienne, compose à Paris,l’autre, d’origine suisse et de mère égyptienne,à Berlin, mais se retrouvent toujours pour

finaliser leurs chansons ensemble. D’où le Serpentine, car tout a étésinueux. C’est pour cela aussi que leur musique met sens dessusdessous les idées d’enracinement, de territoire, d’influences,d’appartenances. Ce n’est ni folk, ni pop, ni world, ni soul, mais un peutout cela à la fois. Un album hors du temps et sophistiqué. Côté textes,Tatiana écrit alternativement dans un anglais sensuel et rêveur et dansun français à la poésie mi-rock, mi-Verlaine. Ils seront en concert à LaMaroquinerie le 16 novembre. AZ/Universal.

Les Marmottes vont à l’écoleLes Marmottes vont à l’école, est le dernier CDde Anny et Jean-Marc Versini qui comprenddouze nouvelles chansons pour aimer l’école. Lesvoyelles qui jouent avec le chat, les moutons quiapprennent à compter, les notes de musique quifont chanter les instruments, en passant par leprintemps qui fait fleurir les cerisiers, les douzemois de l’année se marient avec les saisons.

Bref… Au pays des Marmottes, l’école est un vrai paradis ! Livret avec paroleset partitions, 12 titres + tous les titres en versions karaoké.

NOS ALBUMS COUP DE CŒUR

Geoffrey Gurrumul Yunupingu,GurrumulC’est la surprise ensoleillée de cette rentréeautomnale. Geoffrey Gurrumul Yunupingu,auteur-compositeur-interprète d’origineaborigène et aveugle de naissance, imposed’emblée un style, comme l’imprimatur d’un

diamant brut à la musique du monde. Un choc culturel grâce à son réalismepoétique flamboyant et sa voix d’ange comme la première fois où on aentendu Cesaria Evora, voire tous ces nés ailleurs, dont on ne connaît pas lalangue, mais qui nous entrent directement dans nos coeurs par la beauté deleur voix et le mystère de ce qu’ils chantent. Comprenant des titres en anglaiset en yolngu, une langue indigène du nord de l’Australie, Gurrumul arécemment valu à son auteur deux prix ARIA, l’équivalent australien desGrammy Awards (Meilleur Album musique du monde et Meilleur Albumproduction indépendante.) et les éloges d’artistes tels Björk, Elton John etSting. Considéré comme l’un des plus grands musiciens australiens, il jouede la guitare, de la batterie, du clavier et du yidaki (didgeridoo). C’est lepremier artiste aborigène à pénétrer dans la conscience de ce pays, entraînantsa nation à réexaminer ses relations avec les peuples autochtones ducontinent, et chantant la culture de sa terre natale. Dramatico/Naïve. Au NewMorning le 11 novembre.

Skunk Anansie, Smashes and trashesHuit ans que nous attendions le retour de cegroupe phare des années 90, pionnier du rockalternatif britannique. Et voilà que lacharismatique Deborah Dyer alias “Skin”repointe le bout de son crâne luisant et sonlook androgyne, pour mieux nous gratifier dece magnifique Greatest Hits avec douzedes meilleures compositions entièrementremasterisées et en bonus, trois inédits.

À l’écoute de ces fameux inédits, l’énorme Tear the Place Up et le superbeBecause Of You, laissent nulle place au doute : la puissance vocale de Skinest parfaitement intacte et le groupe a gardé une parfaite cohérence avec larecette qui les identifiaient immédiatement à l’époque de I Can Dream,Hedonism, Charity ou encore le très punk Selling Jesus datant déjà du siècledernier. Nous pourrons par ailleurs vérifier tout ça sur scène puisque la bandede Deborah Dyer se produira le 20 novembre à l’Elysée Montmartre.Sortie le 9 novembre. One Little Indian.

! Dominique Parravano

! Eric Balvay

©PHOTOSERICMULETLUSAFRICA2009

! D. PARRAVANO

Césaria Evora - Nha Sentimento - Columbia

Chantal Goya voit toujours la vie en roseChantal Goya est une icône à sa façon. Pourcélébrer ces 30 ans de féerie sur scène, ellerevient avec un nouveau spectacle et sort sesmémoires où elle évoque ses souvenirs les plusfous, les plus tendres, les plus douloureuxaussi : son enfance en Indochine, son histoireavec Jean-Jacques Debout, l’homme, le poètegénial, “le grand fou” comme l’appelle SylvieVartan, celui qui l’a fait naître mais aussi sessorties avec Johnny, les Beatles, son travail

avec Godard, sa rencontre avec Jacques Mesrine.Pour fêter cet anniversaire sur scène, Jean-Jacques debout à imaginé un nouveau contemusical, Happy Birthday Marie-Rose,qui sera les 14 et 15 novembre, au Palais desCongrès de Paris et où, pour la première fois,seront réunis dans un même spectacle, tous sespersonnages légendaires.Des poussières d’étoiles dans les yeuxFlammarion.

Avant de rejoindre cette vision si intime ducinéma, de la femme, des rêves et de l’Italie,notons que le cinéaste issu de la petite bourgeoi-sie, a basé l’essentiel de son inspiration cinémato-graphique sur ses pensées existentielles (LaDolce vita, 8 ½…), ses fantasmes (La Cité desfemmes, Juliette des esprits…), sa culture (Saty-ricon, Casanova), l’Italie (Fellini Roma) et particu-lièrement ses souvenirs d’enfance (I Vitelloni,

Amarcord…). Le maestro adorant mentir, il réin-venta sa vie pour mieux la sublimer avec une caméra. Difficile de cap-ter la frontière entre le rêve et la réalité mais peu importe. C’est préci-sément le charme de ses 21 longs-métrages, dans lesquels chacundoit accepter de se perdre sans l’espoir de forcément s’y retrouver,tant il est jouissif d’incarner, le temps d’un film, le rôle de la marion-nette du cinéaste visionnaire.

50 ans après la sortie de La Dolce Vita, le “Mar-celloooo” clamé par Anita Ekberg résonneencore devant la Fontana di Trevi, mais c’est àParis qu’il faut redécouvrir le génie créatif deFellini. D’abord, direction la rue de Bercy, oùjusqu’au 20 décembre, la Cinémathèque Fran-çaise propose Tutto Fellini !, rétrospective inté-grale de l’auteur. Ensuite, en route vers Le Jeude Paume pour une délirante exposition bapti-sée Fellini, la grande parade, dont la quintes-sence se retrouve dans les 240 pages indispensables du catalogue del’expo. Et pour les séances de rattrapage au coin du feu, quelqueschefs-d’œuvre restaurés sont dispos (Casanova, Boccace 70, IlBidone, Juliette…), en plus du double dvd Fellini au travail, magni-fique travail de recherches : 7 heures de trésors cachés, d’interviewset de documents rares, dont pour l’anecdote, un spot de pub pourBarilla ! Avec un programme pareil, elle n’est pas Dolce, la Vita ?

Dvd et coffret prestige Carlotta Films / Jeu de Paume 1, place dela Concorde (8ème) / Cinémathèque Française, 21 rue de Bercy(15ème), Fellini, la grande parade: catalogue - Editions Anabet etle site officiel : www.tuttofellini.fr.

Fellini à 360°Rarement diffusées à 20h50, ses visions déli-rantes ont souvent choqué et son sens de la déme-sure décontenançait certains, quand d’autres le gratifiaient du sta-tut de génie vivant. Aimez-le ou détestez-le mais par pitié, pas dedemi-mesure et encore moins d’indifférence ! Se retourner sur ceparcours atypique en quelques lignes serait vain mais il est àactuellement aisé de s’imprégner de l’œuvre de ce personnageunique, à travers projos, expo et dvd : Il Maestro Fellini !

MON COUP DE CŒUR Par Vincent Perrot

Un jour sans rire est un jour perduAprès le chaleureux accueil réservé à l’almanach 2009, retrouvezle maître de l’irrévérence et ses sociétaires dans le cru 2010, encoreplus déjanté. Une sélection de morceaux choisis, des délires d’EricLaugérias aux chroniques de Jacques Mailhot, des contes de JeanAmadou aux conseils aux couples de Philippe Chevallier, les coupsde sang, les morceaux de bravoure, les questions du jour, lescitations, les histoires les plus drôles. Enfin tout un condenséd’une année de Grosses Têtes à déguster au jour le jour.Almanach 2010 des Grosses Têtes par Philippe Bouvard auxÉditions Michel Lafon. Combien ? 19,95 €.

J’AI L’IMPRESSION QUE JE VOUS PLAIS...

Voilà des années qu’on exhortait ChantalLadesou à faire son one woman show. NotreMadame Foldingue est enfin seule sur scènepour aller toujours plus loin et plus drôle. Et, lesuccès est là au rendez-vous au théâtre duGymnase, là même où elle a rencontré le succèsrécemment avec Oscar et Le temps desfonctionnaires mais dans la petite salle. “Ilsm’ont mis à la cave car je suis comme le vin, jeme bonifie”. D’emblée, le ton est donné et jevous préviens : inutile de faire la fine bouche etd’aimer les cadres, les normes, le commun,voire les codes ou alors ceux de l’irrespect.Car, chez elle, tout est aussi déglingué, désaxé,désembrayé qu’une machine de Tinguely.Ce Louis de Funès bis (ma non repetita) fait ducomique un vrai don de soi en jetant ses folies etson humour au vent. Depuis l’écrasant succèsculte des Amazones, notre comico-lunaire-déjantée s’est imposée comme une valeur sûredu rire hexagonal hors de toute contingence.Elle ne ressemble à personne avec sa filouterie

goguenarde, ce corps nerveux de jeune fille(dont elle use pour nous plaire), sa

tronche caoutchouteuse, ses fouléesélastiques, sa bouille de gaminepolissonne et son irrésistiblebougeotte scénique. Véritableamazone sur le champ de bataille,elle s’ébroue sur scène, ici,comme un cheval sauvage quigesticule, là, en l’arpentant commedans la vie le nez au vent, un brindilettante. Chantal Ladesou est faitede ce matériau dont naissent lesétoiles, voire les OVNI, avec unphrasé traînant et racé, à l’arythmie

NOTRE COUP DE COEUR ONE WOMAN SHOW

NOTRE COUP DE CŒUR MUSIQUE

MUSIQUE

Les chansons voyageusesà fleur de lèvres de Pink MartiniPink Martini a déjà 15 ans, créé par ThomasLauderdale, leader du groupe, en s’inspirant demusiques du monde avec un savant mélange declassique, de jazz et de pop rétro, s’inspirant descomédies musicales romantiques d’Hollywoodde l’après-guerre mais avec une perspectiveplus globale. Toujours à la recherche de pépitescachées, ce groupe réunit douze musiciens quiinterprètent un répertoire multilingue, ayant joué avec les plus grandsorchestres à travers le monde, notamment avec le Los Angeles Philharmonicau Hollywood Bowl, les Boston Pops, le National Symphony au KennedyCenter et le BBC Concert Orchestra à Londres. C’est donc le quatrième albumde Pink Martini, baptisé Splendor In The Grass, et c’est désormais toujoursun événement. Un nouvel opus qui résume l’histoire du groupe et son espritd’ouverture, enregistré dans l’Oregon, avec neuf chansons originales et quatrereprises (panachant chansons en anglais, en napolitain, en italien, en françaiset en espagnol). De Ninna nanna, la première chanson du groupe ennapolitain, à la ravissante chanson pop Sunday Table, cet album ne parle quedu monde, mais aussi du bonheur de s’émerveiller des petites choses de lavie. Splendor In The Grass, la chanson qui donne son titre à l’album, estinspirée de William Wordsworth, Walt Whitman et des Carpenters et est unappel au retour à la terre dans la tradition pop des années 70, sur le thèmed’ouverture du concert pour piano de Tchaïkovski n°1. And Then You’re Goneet But Now I’m Back sont basés sur les thèmes d’ouverture des Fantaisiespour piano de Franz Schubert en fa mineur. À noter les petits joyaux que sontTuca tuca, interprété à l’origine en italien par la chanteuse Rafaella et Piensaen mi, interprété par Carra Chavela Vargas, une artiste que Pedro Almodovaradmire tout particulièrement et qui fut la compagne de la fameuse peintremexicaine Frida Kahlo. Bref, une eurythmique jonchée de chansonnettesvoyageuses à fleur de lèvres, avec toujours cette voix mœlleuse, onctueuseet caressante. Naïve. ! Dominique PARRAVANO.En concert le 18 novembre au Palais des Congrès.

Artiste pour qui la parole est nécessairementengagée, Emmanuel Depoix, après avoir montédeux spectacles autour des écrits poétiqueset politiques de Charles Baudelaire, s’estpassionné pour Léo Ferré. Aussi, a-t-il décidéde rendre hommage à ce chanteurpamphlétaire à la parole insurrectionnelle, avecétonnamment les mêmes cheveux de misaineet le même visage de suaire. Dans uneambiance cabaret sombre et funeste, il nousconduit dans l’univers tendre, parfois drôle,mélancolique et révolté du grand Léo, sur desarrangements inédits. Et, tout le talent risquéd’Emmanuel Depoix est d’habiter les textes dupoète en se nourrissant de leurs émotions, leshabitant et les incarnant et surtout en leuroffrant une postérité chaleureuse, qui n’évoqueen rien la froide reconnaissance du marbre.Son ton est inimitable, mélange de nostalgieembuée, de réalisme poétique, de fragilitéimpudique, d’humour et d’irrévérence. Un petit

Le flagrant délire de Chantal Ladesou

EMMANUEL DEPOIX CHANTE FERRÉ

Hors-Champ et à contre-voie…

particulière, chewing-gumeuse et un universnourri de situations louftingues et siphonnées etd’envolées folâtres avec une manière de mettreen scène la vie comme dans un petit théâtredécalé et burlesque. Son truc : extraire duquotidien le plus piètre la sève parodique. Unhumour vinaigré qui chronique le déroulé deson existence, ses enfants, son mari Micheltentaculaire, omnipotent et omniprésent et ses30 ans de mariage au compteur, sa jeune fille aupère aux cuisses comme des gambas grillées,mais aussi ses contingences du quotidien chezMétro où son mari achète les salades par douze,à Ikéa où elle s’est faite interdire et dont lesnotices des kits ressemblent à des Sudoku, chezFrance Télécom, sans oublier la loufoquerie deson métier entre la promo débile et les viréesd’après-théâtre au “Macumba”.“J’ai une énergie“no limit” et sur scène je me sens chez moi .C’est ma deuxième maison, explique-t-elle.J’aime cette fatigue physique que procure lascène, le sentiment d’avoir donné de sapersonne, de payer comptant et pouvoirrecommencer le lendemain encore mieux. RenéSimon lui-même m’avait dit : “Toi tu réussirastrès tard”, le jour où j’ai ouvert en retard la portedu cours”… C’est dans cet art désinvolte demalmener la raison et de magnifier l’absurdequ’elle tient sa signature. Car, dans sonspectacle qui possède le rythme et la grâce d’unone woman show réussi dont la mise en scèneest dopée aux corticoïdes, tout est azimuté,cinglé, cintré, dévergondé et échappé despetites-maisons pour investir trés vite, onl’espère, eu égard au succès, une plus grandescène parisienne.

spectacle sans prétention à l’univers d’unecohérence esthétique totale et d’une qualitéformelle portée à sa perfection où l’onredécouvre des petites perles oubliées (T’en as,Ton style, Pépée, Comme à Ostende...) etcertains joyaux du vieux lion anar en réveillantcertaines paroles mal connues de La Mémoireet la mer ou La vie d’artiste... Un spectacle quipermet de se rendre compte à quel point Ferréaimait la musique comme une intelligencetenue à cœur et à hauteur d’homme. Comme unpied de nez salutaire, à contre-voie, à la mode, ànotre époque où on fait de l’élevage en batteriede chanteurs en kits prêts à chanter…Du Ferré hors-champ.

! Dominique PARRAVANO

! D. PARRAVANO

Où ? Au Petit Gymnase,38, bd. Bonne Nouvelle, Paris 10e.Quand ? Tous les lundis à 20h.Résa : 01.42.46.79.79.

Où ? Au Petit Gymnase,38, bd Bonne Nouvelle,Paris 10e.Quand ? Du mardi au samedi à 20h.Résa : 01.42.46.79.79.

Nous pensions ne jamais revoir Philippe Conticinià la tête d’une pâtisserie. Ce talentueux pâtissierpassé par le restaurant La Table d’Anvers puisPetrossian et la Maison Peltier, avait bifurquévers le conseil, la recherche et le développement.Aujourd’hui, il revient sur le devant de la scènepour le plus grand bonheur de ses fans.! Philippe CHARLES

La Clef de Saint Thomas 2006Ce Châteauneuf-du-Pape 2006 particulièrementcharnu et plein de finesse fera honneur à une terrinede faisan aux noisettes, un filet de chevreuilsimplement rôti ou des côtelettes d’agneau grillées.Dégusté jeune, il gagnera à être carafé. Et pour plusde complexité et de fondu, rien de tel que quelquesannées passées en cave. La Clef de Saint Thomas2006, Domaine des Relagnes en vente chez lesmeilleurs cavistes. Prix conseillé : 26€.

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ.À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

“Raynal et Roquelaure” cuisine pour vousQue vous soyez célibataire, une maman débordée ou un “zéropointé” en cuisine, les nouvelles barquettes Raynal et Roquelauresont faites pour vous ! Rapides (il vous suffit d’avoir 2 min devantvous pour les chauffer), pratiques (vous les emportez partout, pasbesoin d’assiette !), économiques et complètes (faites le plein deféculents et de protéïnes avec une seule barquette), plus besoinde cuisiner pour bien manger. Nouvelles barquettes de Cassouletde Castelnaudary au Canard, Saucisses de Toulouse aulentilles cuisinées, Raynal et Roquelaure, en vente en GMS,prix conseillé : 2,90€. Existent aussi en boîtes de 840g.

PORTRAIT

passe le plus clair de son temps à chercher, àtester, à faire et à défaire ses recettes. Il ose toutcomme paner de la ganache dans de l’œuf puisla rouler dans de la chapelure avant de la frirepour au final obtenir, un peu par hasard, descroquettes au chocolat de légende. Il n’a pastrente ans et déjà un talent reconnu.

... Et dans la lumièreAu début des années 2000, on le retrouve chezPetrossian (7e). Au départ, son rôle était decomposer la carte des desserts. Au final, il seretrouve en cuisine avec un poste de chef sautil-lant allègrement du sucré au salé et décrochant

au passage une étoile Michelin. L’équipe enplace étant à la hauteur de ses attentes, il file àNew-York ouvrir une pâtisserie. Le succès estimmédiat. Tous les médias américains recon-naissent qu’un petit génie vient de poser sesvalises et les couvertures des magazines lesplus tendances s’accumulent. Son retour à Parisà la tête de la mythique Maison Peltier est saluépar tous les amoureux de son travail. Seule-ment, parfois les points de vue diffèrent et Phi-lippe jette l’éponge pour se consacrer au conseil.À la tête de l’équipe de France de pâtisserie, il lapropulse sur la plus haute marche du podium dela Coupe du Monde en 2003 tout en poursuivantses recherches dans son laboratoire où il trouveégalement le temps d’écrire des ouvrages dontle fameux “Tentations“ paru chez Marabout en2004 et de tourner des programmes courts pourla télévision. Avant de revenir au premier plan enseptembre dernier, Philippe s’envole pour le Por-tugal où il conseille un hôtel de luxe, La Quintade Romaneira. C’est là-bas que l’un des proprié-taires va le convaincre que l’heure est venued’ouvrir un point de vente à Paris. Ce sera laPâtisserie des Rêves, la pâtisserie de ses rêves,la pâtisserie de nos rêves.

Des dessertsqui parlent à notre cœurBien que sa boutique regorge de Saint-Honoré,de tartes au citron, de moka, de tartes Tatin oude millefeuilles, Philippe Conticini reste unavant-gardiste. Sa carrière est jalonnée depériodes. À chaque changement d’enseigne,changement de style avec parfois l’incompré-hension de ses clients qui ont par le passé, euun peu de mal à comprendre son positionne-

Philippe Conticini,classiques renversants

PUBLI-INFOS

PLANSDE TABLE

Dans l’ombre…Après les classiques phases d’apprentissagepassées chez des grands noms de la cuisinefrançaise, Philippe Conticini commence à faireparler de lui à la fin des années 80, au restaurantLa Table d’Anvers (9e) où il occupe le poste depâtissier pendant que son frère gère le salé.L’aventure durera plus de dix ans et ce duo pla-cera cette table dans le peloton des adresses lesplus innovantes de la capitale. Sans dénigrer letravail de son frère, il faut reconnaître que lespâtisseries de Philippe plaisaient au plus grandnombre. Au milieu des années 90, il est consi-déré comme un avant-gardiste. Touche-à-tout, il

LES CONSEILS DU PRO

LES HUITRES : Une histoire,une passion

La naissancedu coquillage :Les larves d’huîtres proviennentde gisements naturels sévère-ment protégés par les profes-sionnels. Ces larves errent au grédes courants avant de se fixer surdes supports mis en place parl’ostréiculteur : les collection-neurs (tuiles romaines, pieux d’ardoise, coquilles…).Une fois fixée, la larve grandit : on parle de «naissain». Le «détro-quage» peut commencer ; l’ostréiculteur détache le naissain pourl’élever en parc pendant un à deux ans. Cette période est demi-éle-vage. Les huîtres sont déposées dans des zones aquatiques riches enplancton pour favoriser leur «pousse».

Les types d’élevage :Ils varient selon les régions et les traditions. On distingue principale-ment l’élevage sur estran et l’élevage en eau profonde. Sur l’estran(portion découverte par la mer lors des marées), l’élevage se pratiqueà plat. Dans les parcs en eaux profondes, les huîtres sont semées aufond de l’eau.

L’affinage : les huîtres aussiont leurs crusC’est une étape décisive qui détermine la «personnalité» des huîtres.Comme pour les vins, les méthodes d’affinage propres à chaque terroirfaçonnent des «crus» uniques. L’affinage s’effectue dans des parcsen mer ou dans des claires, bassins d’argile à faible profondeur d’eauoù l’huître acquiert sa belle couleur verte.

Comment les ouvrir :- Placez votre pouce à environ 1 cm du bout de la lame.- Introduisez la lame aux deux-tiers de l’huître à partirde la charnière, c’est là que se trouve le muscle.- Coupez le muscle.- Soulevez la coquille supérieure et détachez-la.

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Préparation :Ouvrez les huîtres au-dessus d’un saladier pour récupérer toute l’eau, sépa-rez les huîtres des coquilles toujours en récupérant l’eau et réservez-les.Filtrez l’eau des huîtres.Ajoutez à l’eau des huîtres les jaunes d’œufs, la crème fraîche, 10 cl de cham-pagne, l’aneth haché avec les 10 cl de champagne restants, poivrez. Laissez rédui-re jusqu’à ce qu’il reste un tout petit peu de liquide dans la sauteuse.Ajoutez ensuite le mélange crème, œuf et eau des huîtres dans la sauteuse, laissez réduire de moitié pendant plusou moins 10 minutes à feu moyen en mélangeant avec une cuillère en bois. La sauce ne doit pas bouillir.Ajoutez les huîtres et laissez-les pocher 3 minutes, retirez-les et replacez-les dans leur coquille.Incorporez le beurre ramolli en petits morceaux à la sauce de champagne et battre vigoureusement hors du feu.Nappez chaque huître dans sa coquille avec la sauce.Passez les huîtres au four préchauffé à 250°C pendant 3 minutes pour que la sauce prenne une belle couleur dorée.

Ingrédients :6 huîtres creuses3 échalotes hachées20 cl de crème fraîche20 cl de champagne brut50 gr de beurre3 jaune d’œufsLe jus d’un quartde citron1 brin d’anethfinement hachéPoivre

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LA RECETTE DE LA SEMAINE

Bono, Michel Denisot, ouencore Mickey Rourke adorentson risotto dont la recette variequotidiennement car Gustavo

Andreoli est un adepte de la cuisine du mar-ché et ne sait pas, d’un jour sur l’autre, avecquel produit il agrémentera le sien. Lors dema visite, il proposait un surprenant risottoaux cailles dont le jus de cuisson, mélangé àl’eau du riz, formait une sauce exquise etcorsée. Depuis plus de dix ans, ce bistrot ita-lien situé en bordure du Champ de Marsréjouit les habitués et les amateurs parisiensde cuisine italienne qui se refilent l’adressecomme un mot de passe. Lombard, GustavoAndreoli maîtrise parfaitement les recettesde sa région, le grenier et le ventre de l’Italie.Son Vitello Tonnato est fameux, son FrittoMisto à se damner et on redemande de sestagliatelles flambées à la meule de parme-san, de ses poissons aux cuissons précises,quasi-scientifiques. En salle, son épouse, labelle Sarah, vive, enjouée et accueillante fait

tourner toutes les têtes. Comme dans unevraie trattoria des faubourgs de Milan on estreçu ici par la famille, comme un membre dela famille. Avec l’arrivée des premiers froids,un rayon de soleil comme celui-là ne serefuse pas. L’Italia è bella…!Pierre RIVAL

LA TAVERNA, 22, rue du Champ deMars,Paris 7e. Tél. : 01 45 51 64 59.Menu à 35€. Formulemidi(entrée et plat ou plat et dessert) : 19€.Fermé le samedi midi et le dimanche soir.

La TarvernaRESTAURANT

LE COUP DE CŒUR DE PIERRE RIVAL

ment. Il avoue bien volontiers que de temps àautre son travail n’était pas très lisible. Et mêmes’il fit partie de cette génération de pâtissiers quidécida qu’il était temps d’épurer les desserts enleur enlevant leurs décors excessifs, ses créa-tions restaient parfois un peu trop alambiquées.Aujourd’hui, il joue sur la corde de la sensibilité.Celle de la nostalgie de notre enfance quanddans une pâtisserie, nous n’hésitions pas uneseule seconde entre une mousse au cassis et unParis-Brest. Philippe Conticini propose des des-serts qui lui ressemblent, généreux, efficaces,gourmands. Nous pourrions trouver ces propo-sitions faciles mais à y regarder de plus près,ces grands classiques de la pâtisserie françaiseont été revus et corrigés façon 21e siècle. Enpremier lieu, la présentation. La Pâtisserie desRêves révolutionne le genre en évitant la profu-sion et les vitrines débordantes. Les gâteauxsont présentés sous cloche comme un écrin degourmandise que l’on touche seulement avecles yeux. Au centre de la boutique, un meublerond autour duquel les gourmets tournent, cher-chant du regard le gâteau qui va parler à leurcœur et à leurs papilles. En second lieu, tous lesgâteaux ressemblent à ceux de notre imaginairemais à la dégustation, on sent que quelquechose a évolué, que Philippe Conticini a passédes mois à retravailler ses classiques. Pour leSaint-Honoré, le feuilletage est cuit à part pourqu’il garde tout son croustillant. Dans les ron-deurs de la crème pralinée du Paris-Brest, vients’immiscer du praliné pur coulant. De son côté,l’éclair au chocolat est niché dans une coque quicraque et que l’on croque. Enfin, la tarte citron. Il

faut la goûter pour comprendre qu’elle n’est pastout à fait comme les autres. Le secret ? Unconfit de citron acidulé qui se glisse entre la pâteet la crème. C’est simple, tout bonnement déli-cieux mais surtout, chaque dessert a ce pouvoirde vous rendre accro. Quand vous aurez goûtéau Paris-Brest, les autres vous paraîtront sansâme et vous n’aurez qu’une envie, revenir auplus vite rue du Bac pour retrouver son goût.

LA PÂTISSERIE DES RÊVES93 rue du Bac, Paris 7e.Tél. : 01 42 84 00 82.www.lapatisseriedesreves.com

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Marc Fontan, le métronomePremier Champion du Monded’Endurance tricolore et vain-queur des 24 Heures du Mansen 1980 aux cotés d’Hervé Moi-neau, Marc Fontan était un despilotes les plus doués de sagénération. Le seul “frenchy” àpouvoir jouer dans la cour amé-ricaine des Eddy Lawson,Randy Mamola ou autre KennyRoberts, réputés intouchablesalors. C’est un grave accidentaux 24 Heures du Mans en1984 qui ruinera ses ambitionsmais n’entamera aucunement

sa passion pour la moto. C’est l’autre facette de ce personnage horsnormes, qui est sans conteste l’homme idoine de la moto en France.Recréant l’esprit depuis sept ans du célèbre mais disparu Tour deFrance Moto avec le Dark Dog Moto Tour (dont il a la direction), cegrand champion fait preuve d’une formidable énergie au service desparticipants et sait comme personne mobiliser ses équipes. Une telleentreprise demande un sang froid à toute épreuve, une maîtrise pourparer à toutes éventualités, avant et pendant la course. En véritablechef d’orchestre de ce gigantesque barnum, Marc Fontan met tout lemonde au diapason tout en restant en permanence à l’écoute de cha-cun, même dans les moments compliqués. Ce que j’ai vécu avec lui del’intérieur de la course se résume en trois mots : Action, Réaction,Solution et toujours avec le sourire. Un très grand monsieur...

PORTRAITS

DIRECTION DU DARK DOG MOTO TOUR

ORGANISATION DU DARK DOG MOTO TOUR

Samuel Thomas vient de sevoir confier les rennes d’OptionSport Evenement (la sociétéorganisatrice du Dark DogMoto Tour), en lieu et placed’Eric de Seynes qui a rejoint leGroupe Yamaha Motor Franceen qualité de Directeur GénéralDélégué. Il laisse son fauteuil àce fin stratège qui maitrise l’artde la communication et quibénéficie d’une totale légitimitédans l’univers de la compéti-tion moto. Ami de très longuedate de Marc Fontan, SamuelThomas connaît parfaitement les rouages de cette épreuve puisqu’ilavait engagé un Team depuis les débuts de la compétition en 2003,sous les couleurs de la chaîne hôtelière “Balladins” (160 établisse-ments) dont il assurait la Direction Générale. Il s’impose avec lamême rigueur que son prédecesseur, la mission de développer et defédérer sous son impulsion, une plus grande notoriété médiatiquepour le plus grand rallye routier moto du monde.

SPORT& FORME

DE VAL DE REUIL À TOULON

Que de chemin parcouru !Voilà sept ans que la direction du Dark DogMoto Tour se démène corps et âme afin que cetévénement, reconnu en 2007 comme épreuvedu nouveau Championnat International des Ral-lyes (IRC), devienne une épreuve majeur de lamoto en France. Un des objectifs est atteintavec une couverture plus grande des médias,avec notamment une fenêtre sur France 2 (justeavant le 20h), un sujet quotidien dans Tout lesport sur France 3 ainsi que de nombreux jour-naux spécialisés, ou encore de la presse régio-nale tout au long des villes étapes. Mais la routereste encore longue et sinueuse. Que de cheminparcouru, depuis la création en 1973 du Tour deFrance Moto qui, après une interruption devingt années, peut s’enorgueillir aujourd’hui deretrouver une légitimité grandissante et ample-ment méritée. Fort du succès croissant de ceRallye qui a été à la fois le reflet d’une évidentematurité mais surtout qui a fait montre de sondéveloppement et de son essor cette année,notre journal a décidé de vivre cette fabuleuseéxpédition de l’intérieur.

Qu’est ce que le Dark Dog Moto Tour ?C’est avant tout le vœu premier : permettre auxamateurs de côtoyer des champions expéri-mentés dans un esprit certes de compétition,mais surtout solidaire et passionné et aussi deconfronter toutes sortes de motos, modernesou anciennes. Et cette année encore, ils auronttenu leurs engagements avec deux nouvellescatégories : la catégorie 125 cc qui a permis auTeam Spigaou et leurs petites 125 cm3 deconnaître le même traitement que les plusgrosses cylindrées du moment et celle des“Gentleman Riders” qui a permis aux partici-pants d’accompagner les concurrents engagéssur la totalité de l’épreuve.Le principe est simple mais aussi terriblementdifficile. Relier en huit jours la ville départ Val deReuil à Toulon, en rejoignant les villes étapesgrâce au GPS en épreuve dite

“d’orientation” (tout

en respectant scrupuleusement le code de laroute) ; ces épreuves elles-mêmes ponctuéesde “Spéciale” avec comme seul juge de paix lesacro saint chronomètre... Soit 2.800 kilomè-tres d’un parcours incroyable de beauté et par-fois impitoyable quand la météo s’en mêle...Autre “surprise” cette année : l’épreuve mara-thon qui a relié Thonon les Bains au Cannet(600 km) et qui s’est révélé pour les 160concurrents engagés, digne du parcours ducombattant. Exit les Tripy et autres systèmesélectroniques de navigation, là c’est à partird’un Road Book papier délivré seulement uneheure avant le départ de l’épreuve qu’ils se sontlancés sous une pluie effroyable. Il fallait avoirdes nerfs d’acier pour franchir la ligne d’arrivéeet surtout du courage à revendre. Mais il y a desrécompenses à tout cela puisque cette année,les concurrents ont eu le bonheur de s’affronterde nuit sur le prestigieux circuit de Magny-Cours ainsi que le très fermé et mythique circuitdu Castelet sous un soleil estivale. Inoubliable

pour ces pilotes en recherche de sensationsfortes qui pénétrent là, dans l’antremême du sport mécanique.

Un encadrement sécuritairede première classe

Au-delà de l’esprit de compétitionet du spectacle assuré par les

pilotes, l’épreuve constituesurtout une excellentevitrine de la pratiquede la moto pour le

grand public.

Et cette réussite tient à la rigueur et à la qualitéde son organisation qui associe cette compéti-tion sportive à des principes essentiels de sécu-rité, de respect, de réglementation et de préven-tion. Le Dark Dog Moto Tour s’appuie en effetsur les forces de gendarmerie de la GardeRépublicaine, toutes issues de l’escorte prési-dentielle. Présents pour veiller au bon compor-tement de chacun, ils ont eux aussi accompliun travail extraordinaire, puisque l’épreuve n’asouffert d’aucun accident grave alors que prèsde trois cent mille spectateurs se sont massésaux abords des tracés des différentes régions.

La délivrance... et la tristesseAu dernier jour de cette course, une fois laparade dans les rues de Toulon achévée et lestrophés remis aux vainqueurs des différentescatégories, pilotes, accompagnants et les 300bénévoles qui constituent ce gigantesquebarnum doivent se dire au revoir, non sans unepointe d’émotion. Partager cette expérience estpour chacun d’eux un moment fort, car endehors de la compétition effrénée, chacun d’euxforment une grande famille, s’entraidant aumoindre incident de course et créant ainsi desliens que seuls les vrais motards connaissent.Nul doute que tous ces passionnés se donne-ront rendez-vous l’année prochaine, alors

qu’au même moment, Marc Fon-tan a déjà en tête le tracé et les“surprises” de l’édition 2010.

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Son nom est une légende !GIACOMO AGOSTINI

Le 11 octobre dernier s’est clôturé le 7ème Dark Dog Moto Tour, ponctué d’un finish magiquesur les hauteurs de Toulon, au Mont Faron. Après sept jours d’une compétition acharnée etpassionnante, le verdict du chronomètre est tombé, consacrant le pilote Denis Bouan pourla quatrième année consécutive. Mais, pour ces acharnés de l’asphalte, l’essentiel est ailleurs,il tient dans cette incroyable aventure humaine et sportive. ! Textes et photos Eric BALVAY

Les forçats du bitume !

Frédéric CROS, un fidèle de l’épreuvese classe 31éme dans la catégorie Expert

Samuel Thomas

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DARK DOG MOTO TOUR - La très belle “spéciale” du Mont Faron (Var) qui clôture un parcours long de plus de 2.800 km

Un des quinze membres de la GardeRépublicaine assurant la sécurité de tous

À la seule évocation de Giacomo Agostini, c’est toute une page de lacompétition moto qui s’ouvre devant nos yeux. Ce fringant Italienest encore aujourd’hui le plus titré de l’histoire, avec quinze titresmondiaux (huit fois Champion du Monde de vitesse en 500 cm3,sept fois en 350 cm3 de 1968 à 1974), un record qu’il sera difficiled’égaler voire même d’approcher. Cette légende du deux roues étaitprésent à Toulon au terme du Dark Dog Moto Tour afin de remettredevant un parterre admiratif et curieux, les coupes aux vainqueursdes différentes catégories, aidé par un de ses plus grands fans,Vincent Perrot !

INTERVIEW

Souleymane M’Baye

Souleymane M’Baye, ancien Champion du Monde et actuel Cham-pion d’Europe des poids super-légers, a profité de son passage dansla commune de Val de Reuil pour confimer qu’il était aussi motarddans l’âme. En toute décontraction, le boxeur s’est lui aussi laisségriser par les performances de la Zero “S” Supermoto, nous avouantau passage et non sans sourire qu’il devait demander pardon auxpromeneurs, tellement le deux roues reste silencieux.À noter pour les amoureux du noble art que Souleymane M’Bayedoit défendre sa ceinture contre l’Irlandais Paul McCloskeyle 6 novembre à Belfast.

EN COULISSES

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Zero “S” SupermotoConçue par un Neal Saiki, ex-chef de projet de laNASA, la Zero “S” Supermoto marque l’entréeofficielle d’une moto électrique dans la catégoriedes motos de route. Avec son design original,rien ne la distingue d’une moto dite “traditio-nelle” à l’exception du gros pack batterie en lieuet place du moteur.

Grâce à son cadre en aluminium aviation et sonpoids (102 kg), la Zero “S” Supermoto affichesans rougir des performances assez halluci-nantes. De 0 à 100 km/h en moins de quatresecondes, cela la situe sur la base d’une accélé-ration d’une... Porsche 911. Mais c’est là savitesse de pointe. D’une autonomie de 100 kmpour un temps de recharge d’environ quatreheures, cette moto du futur est idéalement placéepour effectuer des petits trajets maison/travail.Totalement silencieuse, ce qui peut s’avérergénant pour les piétons, la Zero “S” Supermotoreste la seule alternative actuelle face aux pro-blèmes environnementaux et peut se résumerde la plus simple manière qui soit : le pleinde sensations pour zéro émissions de CO2...Qui dit mieux ?

Y voyez-vous là le futur de la moto ?Je n’ose imaginer ne plus rouler que sur desmotos silencieuses et sans vibrations mais ilme semble que grâce à sa légèreté et sontotal respect de l’environnement, cette mototrouvera une place légitime dans le contexteurbain.

Ses avantages et ses inconvénients ?Les avantages vont incontestablementvers l’absence totale de pollution et les“inconvénients” résident dans la diminu-tion de la notion de plaisir du pilotage,liée à la puissance d’une grosse cylin-drée.

Puisque vous avez suivi de prèsl'événement, que pensez-vous duDark Dog Moto Tour ?J’ai été d’emblée impressionné parl’ampleur d’une organisation sans faille,doublée d’un sens affirmé de laconvivialité entre passionnésémanant de milieux sociauxles plus divers. Quand la passionde la moto peut rapprocher à ce point desgens aussi différents, c’est forcément unegrande réussite.

Animateur vedette chaque week-end sur RTL avec Stop ou encore, présentateuret réalisateur de l'émission Vincent Limites sur la chaine Motors TV et record-man du monde de vitesse en 2006 avec une pointe à 530.69km/h aux com-mandes d’un dragster, Vincent Perrot vit vraiment à cent à l’heure. Ce qui nel’empêche pas de s’être rendu disponible pour essayer la Zero “S” Supermoto.

Aussi soucieux de l’environnement que de l’image de marque des sports mécaniques engénéral, le Dark Dog Moto Tour a disposé en avant-première de deux motos électriquesrévolutionnaires, qui seront sans nul doute l’avenir du deux-roues. Invité sur le Dark DogMoto Tour, Vincent Perrot grand amateur de sports mécaniques et de tout ce qui touche aumonde de la vitesse, nous livre ses premières impressions... ! Textes et photos Eric BALVAY

Le futur est en action !ZERO “S” SUPERMOTO - Vincent PERROT invité à l’essai du prototype électrique haute performance.

Alors Vincent, Stop ou Encore ? Nous pensons avoir la réponse...

Et c’est parti pour trois petits tours...

Un Souleymane M’BAYE entre décontraction et facéties

Le numéro 1 Denis BOUAN, quadruple vainqueur de l’éditionjuste avant la spéciale du prestigieux circuit Paul Ricard au Castelet

La parade des concurrents dans les rues de Toulon, qui signe la finde l’édition 2009 du Dark Dog Moto Tour

L’AVIS DE VINCENT PERROT

Alliant passion et plaisir, Vincent PERROT, s’est essayé sur le circuitde Magny-Cours au guidon d’un 600 R6 préparé, prêté spécialementpar le pressenti futur champion de France Matthieu GINES

Vincent, avez-vous ressenti de nouvellessensations au guidon de ce deux-rouesrévolutionnaire ?J’ai été très étonné et agréablement surpris.Surpris par la transmission immédiate de lapuissance et en même temps très déconte-nancé par l’absence d’embrayage et dumoindre bruit de moteur. C’est une sensationvraiment étrange quand on passe son tempssur une énorme ZX-10 R Kawasaki !

À votre tour d’aller rendre hommage à la légen-daire reine égyptienne Nefertiti dans son nouvelécrin, le Neues Museum de Berlin qui vient derouvrir entièrement rénové après six années detravaux. Le bâtiment néo classique inauguré en1859 présente maintenant un intérieur dépouillé etlumineux où les vestiges de l’histoire contemporaine, comme cesimpacts de balles et d’obus laissés apparents, côtoient des trésorsvieux de plus de trente siècles. Le musée abrite également une par-tie de la collection de l’archéologue allemand Heinrich Schliemannqui consacra sa vie à la recherche des sites de l’Iliade d’Homère.Une véritable odyssée !Et si vous avez encore soif de culture, vous êtes dans l’île auxmusées, alors profitez-en pour visiter la Alte Nationalegalerieconsacrée à la peinture du XIXe siècle dont le Bode Museum quiabrite une riche collection d’art paléochrétien et byzantin ainsi quede nombreuses sculptures italiennes et allemandes.

OÙ RÊVER DE LA MONA LISA ÉGYPTIENNE ?Hotel Honigmond : Tieckstr 11, 10115. Tél. : 284-45-50. honig-mond.de. U-Bahn : Oranienburger Tor. À l’angle de la Borsigstr.Doubles 145-225€ selon taille et confort. Un délicieux hôtel decharme dans une rue calme de Mitte (ex-Berlin-Est), à deux pas desgaleries d’art et de la centrale Torstr. Bon goût et originalité de ladécoration. Grandes chambres au parquet blanc, de styles variés(classique, avec stucs au plafond et armoires vitrées, ou moderne),immenses couloirs, peintures style Grand Siècle, mobilier bienchoisi. Petit jardin à l’arrière. Café-resto au rez-de-chaussée (prixdoux).

OÙ SE RESTAURER ENTRE DEUX VISITES ?Keyser Soze : Tucholskystr 33. Tél. : 28-59-94-89. U-Bahn : Ora-nienburger Tor. Tous les jours, 8h-3h. Plats à partir de 10€ (un peuplus cher le soir). CB refusées. Le Keyser Soze se démarque parson ambiance bon enfant, son équipe joyeuse et sa cuisine sincère(étonnante pour un quartier touristique), qui fleure bon la DeutscheKüche. Les Käsespätzle (pâtes allemandes aux oignons et fromage)sont un vrai délice ! Voilà pourquoi les habitués du quartier en ontfait leur repaire.

OÙ BOIRE UN VERRE ?Frida’s Schwester : Neue Schönhauser Str 11. Tél. : 283-84-710.U-Bahn : Weinmeister Str ; S-Bahn : Hackescher Markt. Tous lesjours, 11h-1h (w-e 10h-2h). Brunch-buffet dim jusqu’à 16h. Cafétrès gemütlich, comme on dit ici. Entre les murs sages et pastel, lacolonne de gare ferroviaire joue les provocatrices. Ambiance carac-téristique de ces Kneipen berlinois, où viennentpêle-mêle étudiants, simples passants ethabitués travaillant dans le quartier.

LES BONS PLANS DU ROUTARD

CETTE SEMAINE

BerlinNos idées de loisirsde dernière minute !

VACANCES DE TOUSSAINT

CES BONS PLANS SONT ISSUS DUGUIDE DU ROUTARD 2009

Partez skier dans les 3 Vallées !Partir en vacances dans les 3 Vallées Savoie France (qui regroupehuit stations interconnectées : Courchevel, La Tania, Méribel, Brides-les-Bains, Les Menuires - Saint Martin, Val Thorens et Orelle),c’est la garantie de profiter des meilleures prestations pour toutesles bourses, du low cost au palace 5 étoiles. Par exemple, à Bridesles Bains, on vous propose du 4 au 22 janvier 2010 : 4 nuits en1/2 pension dans un hôtel 2*, à partir de 287€/pers., base chambredouble + forfait quatre jours 3 Vallées. www.brideski.com.Alors, profitez-en et réservez sans tarder ! Toutes les offreset les bons plans 3 Vallées sont sur : www.les3vallees.com.

Des mains propres et saines !Si vous partez en vacances et que vous ne pouvez

pas vous désinfecter les mains en l’absencede point d’eau et de savon, glissez dans votresac à dos ou votre valise : SeptivonCare GelMains Sans Rinçage. Quelques gouttes de cegel sans parfum suffisent à laisser vos mainspropres, saines et douces. Pratique avec sonformat nomade, il vous accompagne partout !En vente en pharmacies et parapharmacies,prix conseillé : 3,05€.

Pas d’inspiration pour occuper les enfants ce week-end ou la semaineprochaine ? Pas de panique ! La Champagne-Ardenne et l’Eure et Loirrecèlent de sacrés bons plans à 2 h de Paris. ! Nadège CARTIER

ESCAPADE

DANS LES ARDENNESLE CHÊNE PERCHÉAu beau milieu d’un écrin de ver-dure sur un site chargé d’histoire,on vous propose diverses activités :des parcours acrobatiques en hau-teur (8 à 13 m de hauteur, diffé-rents niveaux), des randonnées enVTT ou en tandem, des parcours derandonnée éducative (animationsnature) pour découvrir la forêt etses habitants... mais aussi descabanes dans les arbres pour pas-ser des nuits inoubliables !Domaine de la Vénerie, Signy l'Ab-baye (08). Tél. : 03 24 53 35 62.www.lecheneperche.com

DANS L’AUBEVISITE DE TROYESAVEC “À KID’JOUER®”

Pour visiter Troyes tout en s'amu-sant, l'Office de Tourisme aconcocté deux jeux rallyes pour lesenfants. "A Kid'jouer" se décline endeux versions, l'une pour les 4-7ans, et l'autre pour les 8-12 ans,avec une trentaine de questionsinsolites et instructives dans unpetit livre coloré et illustré de BD etde photos. En parallèle, avec lemême circuit, une version adulte

faune et la flore mystérieuse d’unetourbière. Les enfants pourront seprendre pour de véritables cher-cheurs d'or, découvrir la mine à dosde poney et récupérer des pépitesd'or. Rue de la libération, SeptSaulx (51). Tél : 03 26 03 24 91 ou03 26 03 25 50. www.parcnature.fr

EN EURE ET LOIRCHÂTEAU DE MAINTENONEntrer dans la peau d’un reporter enherbe, voilà ce que propose l’équipedu château qui a édité un livret dedécouverte ludique destiné à tousles 7-13 ans qui viennent en famille.Au programme, des jeux, des des-sins, des charades…, qui condui-ront les enfants à écrire un articlesur le château et son histoire. Main-tenon (28). Tél : 02 37 23 00 09.

au long de cette chasse au trésor,qui s'achève à l'Office de Tourismeoù une récompense attend lesdétectives en herbe. Office de Tou-risme de Troyes, 16 boulevardCarnot, Troyes (10). Tél. : 03 25 8262 70. www.tourisme-troyes.com

NIGLOLANDSitué à proximité de Troyes, le parcd’attractions pour toute la famillepropose plus de 35 attractions etspectacles dans un véritable écrinde verdure de 25 Hectares entrearbres centenaires et rivière natu-relle ! Des attractions à sensationsfortes pour les plus courageux et unvillage entier consacré aux enfants,où chacun trouve son bonheur.Possibilité d’hébergement et de res-tauration sur place. D619, Dolan-court (10). Tél. : 03 25 27 94 52.www.nigloland.fr

DANS LA MARNEPARC NATURE DE SEPT SAULXCe parc de loisirs pétillant d'activi-tés, situé entre Reims et Châlons-en-Champagne, est à consommersans modération en famille. Au pro-gramme, des aventures dans plu-sieurs univers ludiques, pourdécouvrir en barque ou à pied la

est proposée pour que les parentss'amusent autant que les enfants.Un plan permet de se repérer tout

Le Parc Nigloland dans l’Aube

Dans un arbre perché...

EN HAUTE-MARNECYCLO-RAIL DES 3 VALLÉESL’occasion d’une découverte origi-nale de la vallée du Rognon. Acti-vité insolite pour toute la famille, lesvisiteurs sont invités à pédaler surune voie ferrée à l’aide d’un enginadapté. 2 parcours :• 10 km entre Andelot et Briaucourt.Ce circuit allie découvertes histo-riques (site néolithique du FortBevaux à Blancheville, le viaducd’Andelot) et naturelles (arbore-tum). • 14 km entre Chantraine etBologne. Cette boucle mène aucœur de la nature préservée dudépartement. Communauté decommunes de la vallée duRognon. Tél. : 03.25.32.23.18 ou03.25.03.11.57.

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ses originaux tirants rectilignes.La géométrie de la partie-cyclecalculée pour assurer à la foismaniabilité et stabilité et la hauteur très raison-nable de la selle mettent immédiatement le piloteen confiance. Un pilote qui peut régler le guidonsur deux positions afin de disposer de la posi-tion de conduite qui lui convient le mieux maisqui, s’il a de grandes jambes, aura les genouxqui butent sur le bas du semi-carénage dont lescontours, heureusement, ne sont pas agressifs.

Douce violence !Si le moteur de la XJ6 Diversion a le même lookque celui de la FZ6 de 98 ch, ses composants luisont en revanche spécifiques et vont dans lesens d’une grande disponibilité à bas et moyenrégime. Au final, plus de couple, moins de puis-sance (78 ch) ce qui cadre parfaitement avec lavocation de la moto.L’embrayage est d’une bienveillante douceur, cequi est appréciable en ville où arrêts et démar-rages sont fréquents. Même constat en ce quiconcerne la sélection des six rapports d’uneboîte rapide, précise et parfaitement étagée.La surprenante souplesse du moteur quiaccepte de repartir en sixième dès 1.000 tr/min,l’extrême douceur des commandes, le freinageparfaitement dosable (ABS en option), la faiblelargeur du carénage, les rétroviseurs suffisam-ment hauts pour ne pas heurter ceux des voi-tures, la faible hauteur de la selle… toutconcourt à faire de la Diversion l’engin idéalpour le “commuting”. (trajets boulot-dodo enbon français).Sur la route, le Diversion continue de séduire parla bonne protection offerte par son tête de

fourche, par la neutralité de son châssis que l’onmet sur l’angle avec une facilité dérisoire et parla souplesse du moteur qui permet d’enroulertranquillement sur le dernier rapport tout enoffrant une réponse immédiate à la (douce !)poignée des gaz. Et s’il vous prend l’envie d’atta-quer un peu, la Diversion se prêtera de trèsbonne grâce à l’exercice grâce à son équilibre età sa mécanique qui, mine de rien, grimpe sansfaiblir jusqu’à près de 12.000 tr/min.La finition et l’équipement étant d’un bon niveau(tableau de bord complet, béquille centrale etlatérale…), la seule petite critique sera pour laselle un peu dure qui vous tannera les fesses surles longues étapes et vous incitera à vous arrêtertoutes les deux heures ce qui, avec un peu dechance, devrait coïncider avec la nécessité deravitailler... et les recommandations de laPrévention Routière. Ils pensent décidément àtout chez Yamaha !

Retirée du catalogue Yamaha en 2004, la trèsutilitaire Diversion fait son retour sous une formebeaucoup excitante mais toujours aussi accessible…dans tous les sens du terme ! ! Daniel ALLIGNOL

ET AUSSI...

FICHE TECHNIQUE

Quant les constructeurs automobilesjouent les mécènes !À Mini, l’art contemporain !

C’est en effet une flotte de 12 Mini dont plusieurs Clubman, le seulvéhicule asymétrique du marché en raison de sa porte à ouvertureantagoniste (Clubdoor), que BMW France (la marque MINI appar-tient à BMW) à mis à la disposition des organisateurs de la 36èmeédition de la Foire Internationale d’Art Contemporain (FIAC) pourassurer les déplacements de leurs invités VIP. Une associationjustifiée, selon le service communication de BMW, par les valeursd’esthétisme, d’avant-gardisme et de non-conformisme que parta-gent la FIAC et la Mini.

À Ford, la musique pop !

De son côté, Ford confère à son dynamique monospace S-Max lestatut de voiture officielle de la reformation du groupe mythique desannées 80, Spandau Ballet. Le groupe, qui s’est reformé pourla toute première fois depuis 20 ans, s’est d’abord produit dans lecourant du mois d’octobre en Irlande et au Royaume-Uni et seproduira en Europe dès le début de l’année 2010.

Dans le cadre de cette tournée européenne, Ford met à dispositiondu groupe plusieurs S-MAX Titanium afin d’assurer leurs déplace-ments pendant toute la durée de l’évènement.

Tony Hadley, le chanteur leader du groupe, conduit un S-Max Tita-nium 2.0 TDCi avec boîte automatique depuis le mois de juin der-nier, date à laquelle le groupe a annoncé en exclusivité sa tournéeévènement.

Il a pris livraison de son S-Max au centre Ford Heritage de Dagen-ham où il a eu l’occasion de replonger dans le glorieux passé deFord puisqu’il a pu y admirer plusieurs modèles mythiques de lamarque avant de s’installer à leur volant, parmi lesquels les FordCapri et Granada datant de la fin des années 70 et la plus sulfureuseSierra RS Cosworth de 1987.

Retrouvez l’essai complet de la nouvelle Yamaha XJ6 Diversion sur paruvendu.fr.

ONA ESSAYÉ LANOUVELLE YAMAHA XJ6 DIVERSION

Avec sa nouvelle XJ6 Diversion, Yamaha entendcombler les attentes des motards aussi biendébutants qu’expérimentés, qui trouvent lesroadsters 600 cm3 de sa gamme (FZ6 N S2 etFZ6 Fazer S2) un peu trop sportifs, et qui en ontboudé une déclinaison assagie, mais à la partie-cycle toujours un peu radicale, dont le moteuravait été “déboosté” de 98 à 78 ch.Depuis le retrait de la première XJ 600 Diver-sion, lancée en 1992 et sacrifiée en 2004 enraison de normes antipollution auxquelles ellene pouvait plus satisfaire à cause de son 4cylindres à carburateur et à refroidissement parair, il manquait donc dans la gamme Yamahaune moto de moyenne cylindrée, simple, confor-table, facile de prise en main mais tout de mêmeplaisante à piloter, pour contrer l’insolent succèsde la Kawasaki ER-6n.

Un look dynamique et valorisantLa nouvelle XJ6 Diversion vient donc combler cevide avec ses lignes modernes et son 4cylindres “coupleux” qui font bien vite oublierl’aspect basique et les performances modestesd’une lointaine aïeule qui a su pourtant séduirepar son côté “bonne à tout faire”.Tout aussi polyvalente, la nouvelle Diversionn’en est pas moins beaucoup plus sexy. Élabo-rée sur la base du roadster “naked” XJ6, elle sedistingue par le dynamisme de sa silhouette quidoit beaucoup à une partie arrière particulière-ment effilée, en contraste avec un avant plusimposant, mais que les lignes acérées du semi-carénage ne rendent pas pour autant massif.La XJ6 Diversion bénéficie d’un cadre en tubesd’acier à haute résistance dont la conceptionlimitant cintrages et soudures est à l’origine de

Beaucoup moins basique,toujours polyvalente !

©PHOTOSBMWAG

" Moteur : quatre cylindres en ligne, 4-temps,refroidissement par eau, 599,7 cm3, 78 chà 10.000 tr/min, 6,1 mkg à 8.500 tr/min

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INTERVIEWLE SAVIEZ-VOUS ?

UN PETIT CREUX ?

Fête de tous les SaintsLa Toussaint est une fête célébrée le 1er novembre en l’honneur detous les saints catholiques, et non une fête chrétienne (les Protes-tants abhorrent les “saints”...). L’origine date de la décision del’église grecque au IVe siècle de fêter les martyrs chrétiens, soit lesapôtres et tous les martyrs morts pour leur foi. Trois siècles plustard, l’église catholique fait du Panthéon de Rome une église dédiéeà Ste-Marie-des-Martyrs et instituait la fête de la Toussaint. À l’ori-gine fixée au 1er mai, la date fut déplacée au 1er novembre, précé-dant celle des Défunts, qui a lieu le lendemain. La Toussaint étant unjour férié, il est devenu coutumier et pratique de se rendre au cime-tière ce jour-là !

Jardin au naturelNon loin du Père-Lachaise, ce jardin a de naturel en ce qu’il nenécessite quasiment aucune intervention de l’homme : pas même lesfeuilles mortes (et c’est de saison !) ne sont ramassées. S’épanouis-sent alors en toute liberté toutes sortes de plantes dans ce lieu qui areçu dès son ouverture (1995) le label de l’année européenne de pro-tection de la nature. Ce respect des cycles naturels, c’est ce qu’onappelle le développement durable !Où ? 120 rue de la Réunion. M° Gambetta, A. Dumas.

À LIRE...Le guide Paris, 100 jardins insoliteset 100 restaurants dans la nature,M. Dumont, éd. Ch. Bonneton.

Du côté de Gambetta...Ce beau bistrot à l’ancienne est tenu par un Aveyronnais qui proposeviandes et charcuterie du pays, sans compter une carte des vins bienremplie : Malbec, Carignan, Fer Servadou... Ça sonne tout doux !Où ? Les Foudres, 4 place Martin Nadaud, Paris 20e.Tél. : 01 40 33 63 80. M° Gambetta.

Du côté du Père-Lachaise...Adresse incontournable à en juger la foule attablée à toute heure dela journée pour un verre ou un repas. L’accueil y est simple et cha-leureux. Un plat de saison ? La cassolette de pommes de terre ou depâtes déclinées au fromage ou au lard. Ou les deux...Où ? La Mère Lachaise, 78 boulevard Ménilmontant, Paris 20e.Tél. : 01 47 97 61 60. M° Père-Lachaise.

Plaise auPère-LachaiseCurieuse idée d’aller marcher dans un cimetière ?Pas tant que ça : à l’occasion de la Toussaint, lesite classé du Père-Lachaise (20e arrondissement)invite à une promenade entre nature et sculpture.! Isabelle SIBOUT (texte et photos)

Avec ses 44 ha, le cimetière laïc duPère-Lachaise (du nom du confes-seur de Louis XIV) est la nécropolela plus grande de Paris. Pourtant,lors de son ouverture en 1804, lesParisiens se montrèrent réticents aupoint qu’on imagina une opérationd’envergure : les corps supposés deLa Fontaine et de Molière y furentrapatriés (1807). Dès lors, les chif-fres s'envolèrent pour atteindre70.000 concessions aujourd’hui.Tous les styles y sont représentés :de la simple pierre tombale ausomptueux mausolée antique, lesnombreux monuments funérairessont représentatifs de deux sièclesd’histoire, conférant au lieu le statutde musée en plein air. Ainsi, le tom-beau de Delacroix du sculpteurDalou, taillé dans la pierre de Volvic,une lave noire rarement exploitée enpareil lieu, est inspiré de celui deScipion l’Africain. Et que dire deThiers, 1er Président de la IIIème

République, qui se fit construire unechapelle funéraire aussi grande quelui était petit ! Mais le Père-lachaiseest aussi un immense parc à l’An-glaise avec 5.300 arbres (dont ledoyen, un érable de 150 ans !), oùde nombreuses célébrités reposent :Chopin, Sarah Bernhardt, Rossini,Daudet, Balzac, Colette, Modigliani,Musset, Oscar Wilde, Piaf, Jim Mor-rison, Signoret et Montand... Et sidans ce joli capharnaüm voisinentillustres et anonymes, se côtoientaussi religions et cultures diffé-rentes (catholicisme, protestan-tisme, judaïsme, islam, boud-dhisme...). Témoignage de cettediversité ? Les inscriptions danstoutes les langues sur les monu-ments funéraires. Où ? Cimetière duPère-Lachaise, 16 rue du Repos,Paris 20e. www.pere-lachaise.com.M° Père-Lachaise, Gambetta, Phi-lippe-Auguste, Alexandre-Dumas.Plan gratuit aux entrées.

Murs mursLe mur des fusillés de la Com-mune (1871) dit “Mur des Fédé-rés” commémore les événe-ments tragiques de cette partiede l’Histoire, transformant cechamp de repos en champ debataille ! Les Fédérés alorsretranchés dans la nécropole yfurent exécutés par les troupesgouvernementales, puis leurscorps inhumés dans les fossescreusées aux abords du mur quiporte leur nom, non loin du Jar-din Naturel. Émouvant...

Vieux amoureuxLe moine Abélard (1079-1142) venu enseigner la théologie à Paris s’épritde son élève Héloïse (1101-1164), nièce du chanoine Fulbert chez qui illogeait. Furieux, celui-ci ne fit pas moins que de castrer son hôte,condamné ensuite à errer de monastère en monastère, tandis que l’aiméeentrait au couvent pour devenir abbesse ! Mais le cœur a ses raisons quela raison de ces deux amants ne connut pas : ils poursuivirent une corres-pondance de lettres enflammées jusqu’à leur mort. Leurs dépouillesfurent réunies en un tombeau visitable au Père-Lachaise depuis 1817 : ilssont les doyens de ce cimetière !

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ment sur le terrain.” Si ces spécialités fonc-tionnent si bien en ce moment, c’est parce quede nombreuses entreprises remettent à jourleur parc informatique. Elles doivent donc faireappel à des professionnels pour installer lesnouvelles machines, effectuer les raccorde-ments nécessaires et s’assurer du bon fonc-tionnement des équipements.“Enfin, nous avons toujours beaucoup dedemandes de la part de nos clients sur desdemandes assez classiques, par exemple lesadministrateurs.” Un BTS en télécommunica-tions en poche, quelques stages, une capacitéà appréhender les problèmes, beaucoup derigueur, une pincée de pédagogie, et le CVs’arrachera. Le rôle de l’administrateurconsiste à gérer les réseaux reliant entre euxles ordinateurs et à les faire évoluer en fonc-tion de l’arrivée de nouvelles techniques et denouveaux outils sur le marché.

Indispensable alternanceSelon Isabelle Artaz, “le niveau bac +2 est trèsintéressant, en particulier si la formation s’ef-

Le secteur a souffert de la crise, mais eninformatique, quelques profils rencontrentencore énormément de succès auprès desrecruteurs. Comme l’explique Isabelle Artaz,responsable d’une agence d’intérim PartnaireHigh Tech, “la grande mode, ce sont les hotli-ners !” Ces professionnels capables de résou-dre des problèmes techniques à distance sontparticulièrement recherchés depuis quelquesmois, car leurs capacités sont intéressantesd’un point de vue économique : elles permet-tent d’éviter les frais de déplacement et degagner du temps. Pour peu qu’il ait une par-faite maîtrise d’une langue étrangère, de pré-férence l’anglais, un hotliner ne rencontreraaucune difficulté pour décrocher un poste. Lapénurie est telle que certains employeurs ontrenoncé à exiger de l’expérience et formentles candidats à leurs méthodes avant de lesengager pour de bon.Sur la deuxième marche du podium, les tech-niciens support ont encore la cote. Leurmission ? “Prendre un appel, comme les hotli-ners, mais eux interviennent ensuite directe-

EMPLOI

207.000postes d’informaticiens sont à pourvoir entre 2005 et 2015.

160.763techniciens de l’informatique étaient recensés en 2002.

26,4 %des professionnels de l’informatique sont titulaires d’unbac +2.

19,6 %des informaticiens sont des femmes.

EN CHIFFRES

Ce salon est un rendez-vous incontournable pour lesdiplômés, de bac + 2 à bac + 5, débutants ouexpérimentés, qui souhaitent débuter ou faire évoluerleur carrière dans un secteur dynamique. En quelquesheures, les candidats pourront multiplier les rencontresavec les recruteurs. Une trentaine de grandes enseignesde la grande distribution et de la distribution spécialisée(alimentaire, déco, bricolage, prêt à porter, loisirsculturels, …) leur donnent rendez-vous le jeudi 5novembre à l’Espace Champerret - Paris 17e

Job Salon DistributionNégociez et obtenez ce que vous voulez !vous propose de découvrir les stratégies etles phases clés de la négociation, ens’appuyant sur de nombreux exemples debons et mauvais comportements. Et ses“conseils d'expert” vous assurerontd’obtenir ce que vous voulez avec unminimum de stress !Nic Peeling - Éditions Marabout.Combien ? 9,90€.

Négocier est un art !

fectue en alternance”. Non contents d’avoir pumettre en pratique les principes appris encours, les étudiants qui ont choisi l’alternanceont également développé certaines qualitésessentielles, qui relèvent davantage du savoir-être que des pures compétences. Capacité àtravailler en équipe et à échanger avec d’autrespersonnes, y compris dans des services diffé-rents, respect des règles de l’entreprise et dela hiérarchie, compréhension des probléma-tiques professionnelles, importance des délaisimposés… C’est après plusieurs mois passésen entreprise que les étudiants peuvent acqué-rir ce type de réflexes.“Depuis quelques temps, on remarque unrelâchement de la motivation chez les candi-dats. Ils arrivent en retard, ne sont pas atten-tifs au code vestimentaire…” Autant d’erreurset maladresses que commet plus rarement unsalarié ayant un minimum d’expérience dans lemonde du travail. Quelle que soit la spécialité,les employeurs préfèrent donc les formationsqui favorisent l’alternance ou, au minimum, lamultiplication des stages.

INFORMATIQUE

Le palmarès des profils recherchésMalgré une situation difficile dans l’informatique, certains profils peuvent tirer leur épingle du jeu.S’il est vrai que les ingénieurs sont courtisés, nul besoin d’avoir un bac +5 et dix ans d’expériencepour décrocher un job. Mais quelles sont les spécialités les plus demandées ? ! Séverine DÉGALLAIX

POUR TROUVER UN EMPLOI… DÉMÉNAGEZ !Selon une étude de la Dares, le lieu de domicile influence la ca-pacité à retrouver un travail. Problème de mobilité ou d’adapta-tion aux besoins locaux, de nombreux demandeurs d’emploiauraient plus de chances de réintégrer le monde du travail en dé-ménageant, par exemple en s’installant près d’une frontière.

REPRISE DES RECRUTEMENTSL’hôtellerie-restauration, le transport et la logistique, les activitésfinancières, l’immobilier et les services aux entreprises prévoientune reprise des embauches dans les mois à venir, révèle le baro-mètre Manpower de l’emploi.

DÉPARTS À LA RETRAITEPapy-boom oblige, un tiers des salariés qui occupaient un emploien 2005 auront quitté le marché du travail en 2020. Les secteursles plus touchés seront l’agriculture, l’énergie, et les activités im-mobilières, d’après le rapport sur les départs à la retraite de laDares.

HAUSSE MODÉRÉE DES SALAIRESD’après l’étude Hewitt sur les augmentations salariales, les rému-nérations devraient augmenter de 2,8 % en moyenne en 2009,contre 3,3 % l’année dernière.

PLUS D’INTÉRIMAIRESTous les secteurs d’activité ont augmenté leurs recrutements d’in-térimaires : en juillet leur nombre est passé à 503 000 personnes,soit 5,1 % de plus qu’au mois de juin.

C’EST À SAVOIR