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Rapport du colloque sur l’éducation de langue française
tenu au Centre d’éducation Évangéline à Abram‐Village
les 13 et 14 avril 2012
07 juin 2012
Colloque sur l’éducation de langue française Page ii
Table des matières
Introduction ................................................................................................................... 1
Sommaire des présentations et ateliers ........................................................................ 2
• Conférence du vendredi ..................................................................................... 2
• Présentations de la table ronde en matinée du samedi ..................................... 3
• Ateliers du samedi avant‐midi et samedi après‐midi ......................................... 5
Sommaire des données d’évaluations ........................................................................... 9
Conclusion et recommandations ................................................................................. 10
Annexes ...................................................................................................................... 14
• Message du président ...................................................................................... 14
• Programme du colloque ................................................................................... 15
• Brève historique de l’éducation de langue française à l’Î.‐P.‐É. ........................ 17
• Description – présentation, table ronde, ateliers ............................................. 19
• Conférence du vendredi soir ............................................................................ 20
• Présentations de la table ronde en matinée du samedi ................................... 24
• Ateliers du samedi avant‐midi et samedi après‐midi ....................................... 27
• Rapports d’ateliers en plénière......................................................................... 36
• Données des évaluations .................................................................................. 48
Dans le présent document, le masculin est utilisé au sens neutre afin d'alléger le texte.
Colloque sur l’éducation de langue française Page 1
Colloque sur l’éducation de langue française
Introduction Le colloque sur l’éducation de langue française, intitulé S’éduquer en français, c’est «cool»!, a eu lieu le vendredi 13 et samedi 14 avril 2012 au Centre d’éducation Évangéline à Abram‐Village. L’événement historique a réuni au‐delà de quatre‐vingt (80) représentants de toute la communauté scolaire – élèves, parents, enseignants, directions scolaires, élus scolaires, personnel scolaire cadre, intervenants communautaires, intervenants gouvernementaux et autres membres du public. Le colloque a servi de forum de discussion sur les succès et les défis du système d’éducation en français, langue première, à l’Île‐du‐Prince‐Édouard. Les participants ont profité de l’occasion afin de prendre connaissance et de discuter, entre autres, des thèmes relevant de la gouvernance, de la réussite scolaire et de la relation entre l’école et la communauté. À la conférence d’ouverture, les conférenciers Roger Paul, directeur général de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF), et Réjean Aubut, consultant en éducation, ont présenté le bilan des démarches et des réalisations en éducation de langue française au Canada par l’entremise du rapport L’école de Raphaël. Ils ont également présenté le concept de l’École communautaire citoyenne, un concept moderne visant à combiner les écoles communautaires et l’éducation citoyenne, en vue d’aider à préserver et promouvoir la langue et la culture des francophones vivant en milieu minoritaire. Le samedi matin, une table ronde a eu lieu avec trois panélistes : un élève, un parent et un éducateur. Ils ont présenté différentes perspectives sur le thème du colloque. Katelyn Gill, étudiante de la 11e année à l’école François‐Buote, représentait les élèves; Debbie Rousselle‐ Montgomery, parent et mère de quatre (4) enfants à l’école Évangéline, représentait les parents et Ghislain Bernard, directeur et enseignant à l’école Pierre‐Chiasson, représentait les éducateurs. En fin de matinée et en après‐midi, les participants ont activement participé à deux de trois ateliers. Linda Lowther, consultante et propriétaire du Groupe Lowther ainsi qu’ancienne sous‐ministre‐adjointe au ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, a animé l’atelier sur la gouvernance de l’éducation de langue française. Diane Bernier‐Ouellette, mentore en littératie au ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance et ancienne coordonnatrice des services aux élèves à la Commission scolaire de langue française, a animé l’atelier sur la réussite scolaire à l’école de langue française. Rachelle Gauthier, directrice et enseignante à l’école Saint‐Augustin, a animé l’atelier sur la relation entre l’école et la communauté. Après les ateliers de l’après‐midi, les synthèses des discussions en ateliers ont été présentées et discutées en plénière.
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Ce rapport est divisé en quatre parties. Dans la première partie, on retrouve un sommaire des présentations et des discussions en ateliers. La deuxième partie du rapport contient un sommaire des données d’évaluations. Dans la troisième partie, on retrouve la conclusion et les recommandations. La quatrième partie du rapport contient les annexes où on peut retrouver les documents contenus dans la trousse des participants, les présentations des présentateurs et des animateurs, les rapports des ateliers et les résultats complets des évaluations.
Sommaire des présentations et ateliers Conférence du vendredi soir : (Présentations de Roger Paul et Réjean Aubut)
La Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) regroupe 31
conseils scolaires de langue française dans toutes les provinces et territoires, sauf le
Québec;
Le Regroupement national des directions générales de l’éducation (RNDGÉ) est
constitué des directions générales de l’éducation qui oeuvrent dans les 31 conseils
scolaires de langue française;
Un dossier important : les travaux du Comité tripartite, coordonné par la FNSCF, est
responsable de donner suite au Plan d’action – Article 23 et des groupes de travail sur
les six axes d’intervention qui en relèvent;
Le Plan d’action pour l’éducation en langue française a identifié les domaines
prioritaires suivants : la petite enfance, la pédagogie, la construction identitaire et la
diversité culturelle et l’immigration;
La Table nationale sur l’éducation réunit 12 organismes nationaux liés au domaine de
l’éducation et priorise le continuum en éducation «de la petite enfance à l’âge adulte
(apprentissage continu)» et des projets rassembleurs tels que l’École communautaire
citoyenne;
L’école communautaire citoyenne de langue française est un lieu d’apprentissage, de
socialisation et de construction identitaire, en osmose avec la communauté qu’elle
dessert. Elle contribue à la réussite des élèves, à l’épanouissement de leur
communauté et à l’éclosion d’une conscience solidaire globale. À ces fins, elle suscite
l’engagement et mobilise les élèves, le personnel scolaire, les parents et les partenaires
du milieu;
L’école, dans la vision de l’école communautaire citoyenne, peut représenter toutes les
institutions qui permettent aux membres d’une communauté de faire des
apprentissages tout au long de la vie. Dans cette école communautaire citoyenne,
l’apprentissage consiste à acquérir des connaissances, des habiletés, des attitudes et des
valeurs;
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L’école devient communautaire lorsqu’elle fait partie intégrante de sa communauté,
qu’elle répond à ses besoins et lorsqu’elle engage les membres de sa communauté
envers son épanouissement;
L’école devient citoyenne lorsqu’elle développe auprès de l’ensemble des membres de
la communauté, une conscience citoyenne qui peut contribuer à leur réussite, autant
sur le plan des études et du travail que dans leur vie sociale. La conscience citoyenne
contribue également au développement d’un sentiment d’appartenance à la
communauté ainsi qu’à la construction de l’identité individuelle et collective;
Les clés du succès dans la mise en œuvre de l’École communautaire citoyenne sont la
collaboration et le leadership.
Présentations de la table ronde en matinée du samedi
Debbie Rousselle‐Montgomery (parent) :
Expérience en tant qu’étudiante à l’école Évangéline était plutôt positive;
Déception d’être placée dans un programme d’immersion française à l’Université de
Moncton en raison des faiblesses en français;
Choix comme parent de faire l’enseignement en français aux enfants à domicile;
Enfants inscrits à l’école de langue anglaise pour une période de temps pour ensuite
recevoir l’enseignement à domicile en anglais;
Perte de la maîtrise du français par les enfants après quatre (4) mois à l’école de
langue anglaise et l’assimilation presque que complète du parent;
Décision d’inscrire les enfants à l’école Évangéline afin de les refranciser et de les faire
apprécier la langue et la culture acadiennes‐françaises;
Très contente de l’accueil de l’école, des services de tutorat pour les enfants et de la
communication ouverte et continue entre l’école et le foyer;
Accueil du parent anglophone de mariage exogame par l’école Évangéline est un
modèle à considérer;
Encore des améliorations à faire quant à la qualité du français parlé et écrit, surtout
par les élèves du secondaire;
Décroissance démographique est un gros défi pour l’école Évangéline;
Incitatifs du gouvernement afin d’encourager les parents à avoir plus d’enfants;
Outiller davantage les écoles pour éduquer les enfants d’une société de plus en plus
multiculturelle et multispirituelle;
Parents sont les premiers éducateurs des enfants;
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Collaboration entre le foyer, la communauté et l’école est primordiale, si nous voulons
assurer la pérennité et l’épanouissement de notre langue et culture d’expression
française;
Le système d’éducation est en évolution constante, et nous devons être ouverts aux
différents modèles d’apprentissage.
Katelyn Gill (étudiante)
À l’école de langue française, comme c’est le cas à l’école François‐Buote, les mêmes
élèves sont ensemble pour 12 années;
Toujours être ensemble peut amener des conflits;
Certains élèves changent d’école ou songent changer d’école en raison de conflits soit
avec d’autres élèves ou avec des membres du personnel;
Bon nombre d’élèves quittent l’école de langue française avant d’arriver au secondaire
en raison des choix de cours, des activités parascolaires offertes dans les plus grandes
écoles anglophones ou de l’aspect social;
J’ai songé changer d’école mais je suis restée à l’école de langue française en raison de
mes racines acadiennes et de ma fierté pour ma langue et ma culture;
À l’école de langue française, on fait partie d’une petite famille;
On a un sens d’appartenance à l’école et à la communauté;
Étant donné la taille des écoles de langue française et le nombre restreint d’écoles dans
la province, les interactions entre écoles sont peu nombreuses;
Il devrait y avoir plus d’interaction et de partage entre les élèves des écoles
secondaires francophones de la province et aussi d’ailleurs;
Important d’avoir des projets rassembleurs pour motiver davantage les jeunes du
secondaire;
On ne devrait pas promettre des programmes ou de nouvelles infrastructures (par
exemple, les métiers) aux élèves, si ceux‐ci n’ont pas été confirmés;
On doit tenir compte de la diversité des jeunes qui fréquentent l’école de langue
française;
Les jeunes des écoles de langue française ont accès à plusieurs bourses d’études;
Les Jeux de l’Acadie, les Jeux de la Francophonie et Jeunesse Acadienne sont des
institutions importantes pour les jeunes des écoles de langue française.
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Ghislain Bernard (directeur d’école et enseignant)
Le niveau secondaire des écoles de langue française fait face à de gros défis;
Dans certaines régions, comme Prince‐Ouest, les programmes d’immersion et l’école de
langue française compétitionnent pour les élèves;
Très difficile d’exposer les jeunes au français à l’extérieur du centre scolaire‐
communautaire;
Le centre de la petite enfance est l’endroit idéal où l’enfant apprend à maîtriser la
langue française;
On a souvent tendance (non pas par mauvaise volonté) à négliger la composante de la
petite enfance dans les CSC;
Le recrutement et la rétention du personnel scolaire demeurent des défis importants,
surtout en région rurale comme Prince‐Ouest;
Les trois composantes du CSC doivent travailler main dans la main pour exposer
davantage nos jeunes au français;
On doit accentuer les interactions et le partage entre les écoles de langue française;
Les tests standardisés du ministère sont utiles afin d’aider les enseignants à trouver de
meilleures stratégies d’apprentissage;
La communauté est indispensable, si nous voulons que nos jeunes se sentent bien dans
leur peau et fasse l’expérience du succès à l’école de langue française;
L’enseignant est un modèle important pour le jeune, encore plus important à l’école de
langue française;
La direction scolaire doit assumer un grand leadership dans le volet pédagogique;
La direction scolaire doit aussi jouer un grand rôle à l’intérieur des CSC afin que tous
partagent une vision commune de la mission du centre;
Les jeunes sont fiers de leur école et de leur centre, et on doit les valoriser et les
motiver, afin qu’ils continuent leurs études en français jusqu’à la 12e année.
Ateliers du samedi avant‐midi et samedi après‐midi Atelier sur la réussite scolaire à l’école de langue française :
Le langage est le fondement de tous les autres apprentissages;
En 2012, il reste un écart à combler en lecture et en écriture qui varie d’une école à
l’autre;
Malgré d’importants progrès réalisés depuis 20 ans, il reste encore beaucoup de travail
à faire au niveau du développement de la langue : communication orale, fierté,
appartenance, la confiance, etc.;
Chaque école‐communauté doit être un lieu où les adultes travaillent en collaboration;
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Les communautés linguistiques en situation minoritaire doivent sérieusement envisager
une intervention précoce auprès des enfants et de leurs parents;
La compétence langagière et professionnelle des gens qui passent le plus de temps
avec les enfants est liée intimement à la réussite des élèves;
Le développement de la petite enfance devrait être prioritaire;
Instaurer des programmes de francisation dans les garderies;
Renforcer le partenariat/leadership communauté‐école en établissant des mécanismes
de communication et collaboration entre les milieux scolaire et communautaire;
S’assurer que les jeunes soient fréquemment exposés au français à tous les niveaux et
dans toute la gamme d’activités, soit au préscolaire, scolaire ou parascolaire;
La rigueur et l’intervention sont importantes auprès des enfants dès le jeune âge;
Les initiatives en littératie sont la clé du succès et devraient se poursuivre à
l’intermédiaire et au secondaire;
Tenir compte de la réalité sociale et linguistique de la communauté;
Offrir des programmes d’appui aux parents des élèves qui ont des difficultés avec la
langue;
Mettre plus d’efforts sur le recrutement et la rétention des jeunes dans les centres de
la petite enfance et dans les écoles, en évaluant les approches utilisées et en
développant de nouvelles stratégies;
Assurer une grande qualité d’enseignement en classe, branchée sur le 21e siècle;
Adresser la naïveté sociale des parents.
Atelier sur la relation entre l’école et la communauté :
Important d’entretenir la vision du scolaire et du communautaire;
Nous devons encourager et nourrir la collaboration scolaire‐communautaire;
Le centre scolaire‐communautaire (CSC) est la seule institution franco‐dominante dans
les régions acadiennes et francophones de la province (sauf la région Évangéline);
Le nom donné au CSC et la vison et mission adoptées pour le centre sont des moyens de
développer des attitudes, d’ouvrir des dialogues et d’alimenter l’esprit de
collaboration;
En plus d’assurer la maîtrise des compétences académiques et sociales et le bien‐être
chez les jeunes, l’école de langue française doit aussi servir de balancier compensateur
qui permet de se protéger contre les pressions anglo‐dominantes extérieures;
Les CSC doivent s’approprier des trois étapes de conscientisation suivantes : la
valorisation, l’affirmation et l’engagement;
Sur le plan de la construction identitaire, le CSC sert de milieu dans lequel les jeunes
peuvent s’exprimer;
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Porter une attention spéciale à la sensibilisation auprès des ayants droit, au niveau du
bilinguisme que peut offrir l’école de langue française, à la formation du personnel
oeuvrant en milieu minoritaire et à la pédagogie adaptée à notre situation minoritaire;
Mettre le focus sur le «nous» et non le «vous»;
Fournir plus d’occasions de partage entre les écoles, les élèves et les CSC de langue
française dans la province;
Communiquer les réussites et donner une image positive des écoles et des CSC;
Collaborer davantage avec la fonction publique, afin d’exploiter les ressources pour
offrir plus de services en français;
Se concerter davantage entre l’école, la communauté et la province;
Vivre des expériences autonomisantes à l’extérieur des CSC;
Les CSC sont des centres de rassemblement mais il y a aussi d’autres lieux;
Les projets rassembleurs tels que les Jeux de l’Acadie et les Jeux de la francophonie
contribuent grandement à la construction identitaire de nos jeunes;
La vision doit être le guide principal; ça prend un rapprochement communauté‐scolaire;
Reconnaître la diversité dans nos régions, nos écoles et nos centres.
Atelier sur la gouvernance de l’éducation de langue française:
Il y a un sentiment de sur‐gouvernance que ce soit pour l’éducation ou le
communautaire;
Le nombre de structures de gouvernance mènent à l’essoufflement des bénévoles;
Devrions‐nous prévoir un gros bateau avec plusieurs marins (intervenants scolaires et
communautaires) au lieu de tous les petits bateaux?;
Prévoir un bateau de sauvetage pour accueillir les enfants anglicisés;
Besoin d’un bon capitaine pour en assurer le leadership et gouverner dans la bonne
direction;
La Commission scolaire de langue française (CSLF), la Société Saint‐Thomas‐d’Aquin
(SSTA) et le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance
pourraient assumer un leadership dans la poursuite d’un nouveau modèle de
gouvernance;
La gouvernance de la petite enfance est très fragile dans sa présente forme; elle devrait
faire partie d’un nouveau modèle de gouvernance;
L’accessibilité, le choix de services, les services de qualité et les ressources humaines
sont toujours des défis pour les centres de la petite enfance;
Les centres de la petite enfance doivent être adaptés à la réalité des communautés
minoritaires;
Il devrait y avoir un continuum de la petite enfance au postsecondaire;
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Il devrait y avoir une représentativité d’étudiants dans une nouvelle entité;
Il y a un besoin pour une vision commune et intégrée;
Le postsecondaire devrait être inclus dans une nouvelle entité de gouvernance;
La gouvernance communautaire va plus loin que l’école et l’apprentissage;
Le centre scolaire‐communautaire devrait être privilégié dans un nouveau modèle de
gouvernance;
Cap enfants joue un rôle essentiel au niveau de la petite enfance et pourrait faire partie
d’une nouvelle entité;
La participation régionale et l’engagement des parents vont de soi;
La CSLF devrait jouer un rôle scolaire et communautaire;
Une école en santé est une communauté en santé.
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Sommaire des données d’évaluations
Colloque sur l’éducation de langue française
Pas du tout d’accord = 1 Pas d’accord = 2 D’accord = 3 Tout à fait d’accord = 4
Avons‐nous atteint nos objectifs?
Compilation des données de 50 répondants 1 2 3 4 MOY.
La conférence du vendredi soir était pertinente, informative et utile pour les ateliers et discussions du lendemain.
1 2 3 4 3,4
La table ronde a apporté une autre perspective au colloque et a présenté des réflexions intéressantes.
1 2 3 4 3,8
Les thèmes abordés dans les ateliers étaient pertinents. 1 2 3 4 3,8
Les présentations et discussions dans les ateliers étaient productives et utiles.
1 2 3 4 3,6
La plénière des synthèses d’ateliers était utile et pertinente. 1 2 3 4 3,4
L’ensemble du déroulement du colloque incluant la logistique et les repas était à la hauteur de vos attentes.
1 2 3 4 3,7
Quels aspects du colloque vous ont été les plus utiles? Veuillez préciser. Points communs :
L’ensemble et le format du colloque
Les activités interactives telles que la table ronde et les ateliers
Les présentations et la qualité des présentateurs et des animateurs
Les discussions et les échanges
La diversité des participants au colloque
Les thèmes choisis pour les ateliers
Quels aspects du colloque vous ont été les moins utiles? Veuillez préciser. Points communs:
Plusieurs ont indiqué qu’ils ont tout aimé
La conférence du vendredi soir n’était pas assez interactive
La plénière des synthèses aurait pu servir d’occasion pour faire connaître davantage les conclusions, et non répéter ce qui avait été dit en ateliers
Commentaires/Suggestions : (incluant vos suggestions pour le suivi du colloque) Points communs :
S’assurer qu’un suivi du colloque soit fait
Que nous agissions sur les recommandations
Qu’un comité de travail soit établi pour étudier le sujet de la gouvernance
Que l’on trouve un moyen de consulter davantage les jeunes
Qu’un colloque sur l’éducation de langue française se fasse plus souvent
Bon nombre de commentaires ont été exprimés sur la qualité du colloque
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Conclusion et recommandations
La participation au colloque sur l’éducation de langue française des divers partenaires et intervenants en éducation, a permis à la Commission scolaire de langue française de faire le bilan des réalisations du système d’éducation de langue française de l’Île‐du‐Prince‐Édouard. Ce colloque a également donné l’occasion à tous les partenaires et intervenants de s’exprimer sur leurs attentes du système pour les années à venir. Selon les évaluations, les participants ont beaucoup apprécié l’animation, les témoignages et les informations reçues lors des diverses activités au programme. Ils ont surtout apprécié la chance de partager et d’exprimer leurs points de vue lors des activités interactives du colloque. Malgré la courte durée du colloque (le vendredi soir et la journée du samedi), les gens ont pu se prononcer sur de nombreux sujets qui les intéressaient. Ils réalisaient tous que la tenue de ce colloque n’allait pas nécessairement trouver des solutions à tous les défis de l’éducation de langue française. Par contre, le colloque a ouvert le dialogue sur des thèmes tels que la gouvernance, la réussite scolaire et la relation entre l’école et la communauté. Ce dialogue devra se continuer avec tous les partenaires et intervenants, afin que la CSLF puisse établir les meilleures conditions possibles permettant le succès et l’épanouissement de l’éducation de langue française dans les six régions acadiennes et francophones de notre province. En analysant les données dans les rapports d’ateliers et dans les évaluations, nous pouvons en ressortir des thèmes communs. Nous constatons que plusieurs des mêmes thèmes ont été soulevés soit dans des forums ou colloques antérieurs (forum des centres scolaires‐communautaires de l’Î.‐P.‐É. au printemps dernier, colloques de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones au cours des dernières années) et aussi dans divers rapports (mémoire de la Commission scolaire de langue française 2011, les rapports sur les centres‐scolaires‐communautaires en 2006 et en 2008, et la planification stratégique de la CSLF 2010‐2014).
Les thèmes qui sont revenus le plus souvent à la surface sont les suivants :
L’intervention précoce et la francisation auprès des jeunes enfants du préscolaire;
Les présents défis de ressources humaines dans les centres de la petite enfance;
Une vision commune et la collaboration scolaire‐communautaire;
La maîtrise de la langue française par les jeunes;
Le décrochage scolaire, recrutement et rétention;
Un modèle de gouvernance intégré;
La communication et le partage entre écoles, CSC et régions;
L’appartenance, l’engagement, la diversité et la fierté;
Les projets rassembleurs qui ont un impact positif auprès des jeunes;
Le continuum de la petite enfance au postsecondaire;
L’accompagnement des parents dans le cheminement éducatif de leurs enfants.
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Recommandations La petite enfance et la réussite scolaire :
Attendu que le développement de la petite enfance est une priorité importante de la communauté acadienne et francophone; Attendu que les centres de la petite enfance sont cruciaux pour la maîtrise de la langue française des enfants qui y sont inscrits; Attendu que les centres de la petite enfance servent de porte d’entrée pour les parents qui veulent inscrire leurs enfants à l’école de langue française; Attendu que bon nombre d’enfants inscrits aux centres de la petite enfance ne maîtrisent pas adéquatement le français; Attendu que le langage est le fondement de tous les autres apprentissages; Attendu que le recrutement et la rétention de personnel pour les centres de la petite enfance demeurent un défi de taille; Attendu que les centres de la petite enfance sont l’une des composantes des centres scolaires‐communautaires; Il est recommandé que la Commission scolaire de langue française, en partenariat avec la Fédération des parents de l’Î.‐P.‐É., rencontre les responsables au ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, afin de trouver des solutions aux défis de taille dont font face les centres francophones de la petite enfance.
La gouvernance et relation scolaire‐communautaire :
Attendu que les francophones en milieu minoritaire ont droit à la gestion de leurs écoles de langue française;
Attendu que le modèle de gouvernance adopté peut influencer toute décision prise, que ce soit une décision administrative, organisationnelle ou pédagogique; Attendu que le gouvernement se donne deux ans avant d’élire, par scrutin, de nouvelles commissions scolaires (une de langue française et une de langue anglaise); Attendu que bon nombre de participants au colloque proposaient que la structure de gouvernance soit révisée et simplifiée, afin de mieux servir les volets scolaire et
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communautaire, incluant la composante de la petite enfance et possiblement le postsecondaire; Attendu que le modèle de centres scolaires‐communautaires est présent dans toutes les régions desservies par la CSLF; Attendu que ce serait possible de maximiser davantage les ressources et d’éviter les dédoublements; Il est recommandé qu’un comité tripartite soit établi afin de faire l’analyse de divers modèles de gouvernance (incluant le présent modèle) pour l’éducation de langue française à l’Île‐du‐Prince‐Édouard. Il est recommandé que le comité tripartite soit composé de représentants de la Commission scolaire de langue française, de la Société Saint‐Thomas‐d’Aquin et du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance. Il est recommandé que le Collège Acadie ÎPÉ soit représenté au comité tripartite. Il est recommandé que le comité tripartite complète son travail au plus tard le 30 juin 2013, et fasse une recommandation de modèle de gouvernance que les trois entités pourront considérer, examiner et, espérons, adopter avant les prochaines élections scolaires en 2014.
La population étudiante :
Attendu que la jeunesse est la raison d’être de la CSLF et de ses écoles; Attendu que les opinions, suggestions et commentaires des élèves sont importants afin de pouvoir mieux répondre à leurs besoins; Attendu que la participation des jeunes au colloque était minime; Il est recommandé que la CSLF, en partenariat avec Jeunesse Acadienne, organise un forum uniquement pour les jeunes des six écoles, afin d’aller chercher leur contribution sur des thèmes en éducation qui les intéressent.
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Plan stratégique :
Attendu que la CSLF s’est dotée d’un plan stratégique 2010‐2014; Attendu que le plan stratégique est un document en évolution;
Attendu que les informations, les suggestions et les recommandations contenues dans ce rapport pourraient alimenter le plan stratégique; Il est recommandé que la CSLF annexe ce rapport du colloque sur l’éducation de langue française au plan stratégique, et fassent les changements ou ajouts qui s’imposent aux différents axes stratégiques du plan.
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Annexes
Message du président de la Commission scolaire de langue française
La Commission scolaire de langue française a connu une évolution considérable depuis son existence. Après 22 années, la Commission scolaire veut faire le bilan de ses réalisations avec une orientation vers l’avenir. Elle désire donner la chance à tous les partenaires et les intervenants de s’exprimer sur leurs attentes du système d’éducation de langue française à l’Île‐du‐Prince‐Édouard dans une perspective orientée vers le XXI siècle. Nous voulons, ensemble, nous concerter sur les succès et les défis de notre système, de prendre connaissance et de discuter de pratiques exemplaires en éducation pour les prochaines années. J’espère qu’ensemble, nous serons en mesure d’identifier les nombreux bénéfices culturels, communautaires, économiques et personnels d’une éducation en français. Sous le thème S’éduquer en français, c’est «cool»!, je souhaite que ce colloque nous permette de tracer le futur de l’éducation en français à l’Île. Je vous souhaite un bon colloque. Robert Maddix, président
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Programme Colloque sur l’éducation de langue française à l’Î.‐P.‐É.
Centre d’éducation Évangéline, Abram‐Village Les 13 et 14 avril 2012
Vendredi 18 h 00 à 19 h 00 ‐ Inscription des participantes et participants ‐ Souper « buffet » 19 h 00 à 19 h 30 ‐ Ouverture du colloque ‐ Mot de bienvenue du président de la Commission scolaire de langue française ‐ Mot du ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance ‐ Mot du directeur général de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones 19 h 30 à 21 h 00 ‐ Conférence : École communautaire citoyenne et l’école de Raphaël ‐ Conférenciers : Réjean Aubut et Roger Paul ‐ Questions et échanges 21 h 00 ‐ Activité sociale (Divertissement et goûter) Samedi 8 h 30 à 9 h 00 ‐ Inscription des participantes et participants 9 h 00 à 9 h 15 ‐ Ouverture de la séance et directives 9 h 15 à 10 h 30
‐ Table ronde (3 personnes‐ressources) ‐ Réflexions sur le thème du colloque par un élève, un parent et un éducateur ‐ Échanges et questions 10 h 30 à 10 h 45 ‐ Pause‐santé 10 h 45 à 12 h 00
‐ Atelier 1 : La gouvernance de l’éducation de langue française ‐ Atelier 2 : La réussite scolaire à l’école de langue française ‐ Atelier 3 : La relation entre l’école et la communauté 12 h 00 à 13 h 15 ‐ Dîner
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13 h 15 à 14 h 30 ‐ Répétition des ateliers 14 h 30 à 14 h 45 ‐ Pause‐santé 14 h 45 à 16 h 00 ‐ Plénière : synthèse des discussions en ateliers ‐ Échanges et questions 16 h 00 à 16 h 15 ‐ Conclusion et suivis Thème ‐ La gouvernance de l’éducation de langue française Sous‐thèmes :
L’entité de gouvernance
Les comités de parents
La promotion, recrutement et rétention
La petite enfance
Les centres scolaires‐communautaires
Le postsecondaire Thème ‐ La réussite scolaire à l’école de langue française Sous‐thèmes :
Les programmes scolaires
Les pratiques exemplaires
Les services d’appui aux élèves et aux familles
Les nouvelles technologies
Les indicateurs de rendement
La pédagogie et la construction identitaire
Thème ‐ La relation entre l’école et la communauté
Sous‐thèmes :
Les projets scolaires‐communautaires rassembleurs
La mission/vision des centres scolaires‐communautaires de langue française
L’engagement social des jeunes et des membres de la communauté
L’animation culturelle et communautaire et la construction identitaire
Les ressources scolaires et communautaires
Le partenariat collaboratif
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Brève historique de l’éducation de langue française à l’Î.‐P.‐É.
Les débuts
La première école acadienne à l'Île‐du‐Prince‐Édouard a été établie à Rustico en 1815. Durant la première moitié du 20e siècle, les écoles acadiennes d'expression française étaient présentes dans toute la province. À une certaine période de leur histoire, les Acadiens et Acadiennes disposaient d'une soixantaine d'écoles. Durant les années 1950, 1960 et 1970, la consolidation du système scolaire a entraîné une diminution du nombre d'établissements scolaires anglophones et francophones. Vers la fin des années 1970, l'école Évangéline, située à Abram‐Village, était la seule école de langue française à l'Île‐du‐Prince‐Édouard. L’école accueille présentement 245 élèves de la maternelle à la 12e année.
Il a fallu attendre en 1980 pour voir une autre école de langue française ouvrir ses portes à Charlottetown. Il s'agissait d’une école de langue française sous la tutelle de l’Unité anglophone no 3 qui a accueilli ses premiers trois élèves dans les locaux de l’église Spring Park. En 1983, l’école a reçu le nom de l’école François‐Buote en l’honneur du premier instituteur acadien de l’Île. En 1990, l’école François‐Buote sera dorénavant sous la gouverne de la Commission scolaire de langue française. Au mois de septembre 1991, l’école a déménagé dans les locaux du nouveau centre scolaire‐communautaire du Carrefour de l’Isle‐Saint‐Jean et accueillait 80 élèves. Aujourd’hui, l’école accueille 320 élèves de la maternelle à la 12e année et prévoit des agrandissements importants dans les prochaines années.
Une victoire historique
En 1995, l’éducation en français pour tous les Acadiens, Acadiennes et les francophones insulaires était encore un défi de taille. L’éducation en français est la pierre angulaire d’une communauté vivante et en plein développement. La communauté l’avait compris depuis longtemps mais il a fallu convaincre les décideurs de ce droit fondamental. Pourtant, ce droit est clairement indiqué à l’article 41 de la Loi sur les langues officielles :
« Le gouvernement fédéral s’engage à favoriser l’épanouissement des minorités francophones et anglophones du Canada et à appuyer leur développement, ainsi qu’à promouvoir la pleine reconnaissance et l’usage du français et de l’anglais dans la société canadienne. »
Le 4 novembre 1999, Mmes Noëlla Arsenault‐Cameron et Madeleine Costa‐Petitpas se retrouvaient devant le plus haut tribunal au pays, la Cour suprême du Canada. Après une autre lutte judiciaire, les parents de Summerside ont finalement obtenu gain de cause et une grande victoire non seulement pour leur région mais aussi pour tous les Acadiens, Acadiennes et les francophones de l’Île voire même ceux de tout le pays : le droit d’être éduqués dans sa langue maternelle. En effet, le 13 janvier 2000, la Cour suprême du Canada statuait le droit à l’éducation en français pour tous les ayants droit de la province. Le message de la Cour suprême du Canada aux gouvernements provinciaux et territoriaux était clair : une communauté minoritaire ne peut se développer sans son école. L’école, est, par sa présence physique, au cœur de la vitalité d’une communauté. Elle représente un outil contre l’assimilation, favorise le développement social et culturel de l’individu et est un symbole de la vitalité de la communauté locale. Le rôle social de l’école est aussi non négligeable, puisque, en plus de donner un
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lieu de rassemblement pour les enfants et les parents, elle leur permet de développer un sentiment d’appartenance à la communauté.
L’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés déclarant que les parents considérés « ayants droit » avaient le droit de faire instruire leurs enfants dans la langue officielle minoritaire là où le nombre le justifie, était maintenant renforcé par le jugement de la Cour suprême et ouvrait la porte à l’éducation en français, langue première à ceux et celles qui furent privés de ce droit durant plusieurs décennies.
Les écoles de langue française se multiplient
La Commission scolaire de langue française est une collectivité acadienne et francophone qui offre à ses élèves une éducation de qualité dans un environnement scolaire‐communautaire accueillant et sécuritaire, et qui œuvre à la promotion et à l’épanouissement de sa langue et de sa culture.
L’arrêt historique de la Cour suprême du Canada qui accordait aux parents de Summerside le droit d’instruire leurs enfants en français langue première dans leur communauté en janvier 2000, est venu renforcer et même augmenter les responsabilités de la Commission scolaire de langue française.
En septembre 2000, la Commission scolaire de langue française est passée à l’action et a procédé à l’ouverture de trois écoles francophones. Il s’agit de l’école de langue française de Summerside, l’école St‐Augustin à Rustico et l’école de langue française de Prince‐Ouest. À Summerside, l’école de langue française a pris le nom de l’École‐sur‐Mer et a accueilli, le 4 février 2002, ses premiers élèves de la 1re à la 6e année dans le nouveau centre scolaire‐communautaire de la Belle‐Alliance. Depuis ce temps, une 7e année s’est ajoutée en plus de la maternelle.
En septembre 2003, l’école de langue française de Kings‐Est a commencé ses activités avec une classe multi‐âges de la 1re à la 3e année. À la fin juin 2005, l’école prend le nom de l’école La‐Belle‐Cloche et accueille présentement des élèves de la maternelle à la 12e année.
Le Centre Acadien de Prince‐Ouest, lieu habitant l’école de langue française de Pierre‐Chiasson, fut construit en 2006. L’école a ouvert ses portes au nouveau centre scolaire‐communautaire en janvier 2007 et accueille présentement des élèves de la maternelle à la 12e année.
En septembre 2011, l’école Saint‐Augustin est déménagée dans le nouveau Centre acadien Grand‐Rustico. L’école accueille présentement des élèves de la maternelle à la 6e année et prévoit ajouter une 7e année en septembre 2012.
Il est important de mentionner que toutes les écoles de langue française sont des composantes importantes des centres scolaires‐communautaires, le concept adopté dans les six régions acadiennes et francophones de la province.
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PRÉSENTATION Le colloque débutera le vendredi soir avec une présentation par les conférenciers Roger Paul, directeur général de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF), et Réjean Aubut, un consultant en éducation qui a été retenu par la FNCSF pour préparer deux rapports importants d’envergure nationale. Ils parleront d’abord de « L’école de Raphaël », un rapport des démarches et des réalisations du Plan d’action – Article 23, le plan national sur l’éducation en français qui fut développé en 2005. Ensuite, ils discuteront d’un élément clé de ce plan, soit « l’École communautaire citoyenne », un concept moderne visant à combiner les écoles communautaires et l’éducation citoyenne en vue d’aider à préserver et promouvoir la langue et la culture de la minorité francophone. Leurs commentaires alimenteront les idées et les discussions du lendemain. TABLE RONDE
Le samedi matin, une table ronde aura lieu avec trois panélistes soit un élève, un parent et un éducateur. Ils ou elles présenteront différentes perspectives sur le thème du colloque. Katelyn Gill, étudiante de la 11e année à l’école François‐Buote représentera les élèves; Debbie Rousselle‐ Montgomery, parent et mère de quatre (4) enfants à l’école Évangéline représentera les parents; Ghislain Bernard, directeur et enseignant à l’école Pierre‐Chiasson représentera les éducateurs et éducatrices. ATELIERS
Les trois ateliers tels que proposés au programme auront lieu après la pause‐santé du samedi matin et répétés après le dîner. Les participantes et participants seront demandés de choisir 2 des 3 ateliers. Les personnes‐ressources qui présenteront et animeront les trois ateliers sont les suivantes :
Linda Lowther, consultante et propriétaire du Groupe Lowther ainsi qu’ancienne sous‐ministre‐adjointe au ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, agira en tant que personne‐ressource pour l’atelier sur la gouvernance de l’éducation de langue française;
Diane Bernier‐Ouellette, mentore en littératie au ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance et ancienne coordonnatrice des services aux élèves à la Commission scolaire de langue française, sera la personne‐ressource pour l’atelier sur la réussite scolaire à l’école de langue française;
Rachelle Gauthier, directrice et enseignante à l’école Saint‐Augustin, discutera des enjeux dans l’atelier sur la relation entre l’école et la communauté.
Après les ateliers de l’après‐midi, une plénière présentera les synthèses des discussions en ateliers.
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Présentation de Roger Paul (Conférence du vendredi soir) La Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF)
Créée en 1990 Regroupe les 31 conseils scolaires francophones en milieu minoritaire Formée de conseillers et de conseillères scolaires Travaille en étroite collaboration avec le RNDGÉ
Regroupement national des directions générales de l’éducation (RNDGÉ)
Créé en 2000 Concertation entre les conseils scolaires Partage des ressources et des pratiques Pilote certains dossiers de la FNCSF (ex. ressources pédagogiques)
La gouverne de la FNCSF Le conseil d’administration est composé de quatorze (14) administrateurs dont une présidence et treize (13) représentants répartis dans chacune des provinces et territoires, à l’exception du Québec, comme suit : le Yukon les Territoires du Nord‐Ouest le Nunavut la Colombie‐Britannique la Fédération des conseils scolaires francophones de l’Alberta la Saskatchewan le Manitoba l’Association franco‐ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC) l’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario (ACEPO) la Fédération des conseils d’éducation du Nouveau‐Brunswick (FCENB) la Nouvelle‐Écosse l’Île‐du‐Prince‐Édouard Terre‐Neuve‐et‐Labrador Les grands dossiers de la FNCSF La poursuite du processus de planification stratégique 2010‐2015 Le 21e congrès de la FNCSF et mise en valeur des succès des conseils scolaires Les travaux du Comité tripartite responsable de donner suite au Plan d’action – Article
23 et des groupes de travail sur les six axes d’intervention qui en relèvent La rédaction du Bilan des démarches et des réalisations du Plan d’action – Article 23 Les réunions de la Table nationale sur l’éducation et son projet rassembleur l’école
communautaire citoyenne La participation à différentes tables de travail et de concertation des organismes
communautaires nationaux La tournée des conseils scolaires francophones et les rencontres avec les partenaires. L’appui moral et juridique à deux de ses membres dans les causes qui les opposent à
leur gouvernement respectif L’attribution du prix Jean‐Robert‐Gauthier 2011 et du prix Edgar‐Gallant 2011 soulignant
l’apport de personnes ayant oeuvré de façon remarquable dans le domaine de l’éducation en français en milieu minoritaire
La création et la remise, dans le cadre des activités de la Fondation Éduquer en français, des bourses Paul‐Charbonneau destinées à des finissantes et finissants du secondaire
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La stratégie nationale en matière de ressources pédagogiques Le perfectionnement professionnel du personnel – Le Grand rassemblement de
l’éducation en français (GREF) 2012 La diffusion d’une variété d’outils de communication visant à faire connaître la FNCSF, le
RNDGÉ et leurs actions. Représentation, soutien et dialogue Tournée des conseils scolaires Rencontre avec les partenaires Appui aux conseils scolaires dans leurs démarches juridiques
Défense des droits à l’éducation en langue française : deux causes récentes (Colombie‐Britannique et Yukon)
Formation du personnel scolaire Grand rassemblement de l’éducation en français du 26 au 28 avril 2012 à Edmonton (Alberta) Plan d’action ‐ article 23 Afin de compléter le système scolaire de langue française au Canada Le Sommet de l’éducation 2005 Ottawa: 2, 3 et 4 juin 2005 200 participants des CSF, communautés, gouvernements Objectifs:
Approfondir la concertation en éducation Adopter un plan d’action commun Conclure un protocole d’entente pour la mise en œuvre du plan
Axes du Plan d’action 1. Promotion de l’école et immigration 2. Infrastructures 3. Ressources humaines 4. Pédagogie 5. Action culturelle et identitaire 6. Petite enfance Parties prenantes Signataires du Protocole Partenaires FNCSF Ministères de l’Éducation ACREF CMEC ACELF BCP CNPF PCH FCE Autres institutions féd. FCAF Affaires franco. Inter. FCCF CLO
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FJCF AUFC FCFA RCCFC
Suites au Sommet 2005 Comité tripartite :
Président CSF: FNCSF (3), RNDGÉ (1), CNPF (1), FCFA (1) Gouv. des prov. et terr.: P/T (12), CMEC (1) Gouv. féd.: PCH (3), RHDCC (1), DSC (1), CIC (2)
Mandat : Soutenir l’engagement des partenaires Identifier les dossiers prioritaires et fixer le calendrier de mise en oeuvre Coordonner les interventions respectives Circuler l’information sur les progrès, problèmes… Créer des groupes de travail par axe Rendre compte publiquement
Le Comité tripartite et le Plan d’action – Article 23 Depuis 2005 Travaux du Comité tripartite et des groupes de travail des axes L’école de Raphaël, un bilan des démarches et des réalisations Préparatifs du Sommet sur l’éducation 2012
26 au 28 avril 2012, Edmonton (Alberta) Thème « Vers une école communautaire citoyenne » Consultations ‐ Perspectives d’avenir 2012‐2017 Document d’orientation Plan d’action 2012‐2017
Table nationale sur l’éducation Réunit 12 organismes nationaux liés au domaine de l’éducation Énoncés renouvelés de mandat Trame de fond : continuum en éducation « de la petite enfance à l’âge adulte
(apprentissage continu) » Projet rassembleur commun :
École communautaire citoyenne Plan d’action pour l’éducation en langue française Domaines prioritaires
o la petite enfance o la pédagogie o la construction identitaire o la diversité culturelle et l’immigration
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Présentation de Réjean Aubut (Conf. du vendredi soir sur l’École Communautaire Citoyenne) ÉCOLE COMMUNAUTAIRE CITOYENNE Un projet rassembleur pour la francophonie canadienne Plan de la présentation : Une question d’identité culturelle Un projet rassembleur par et pour la francophonie canadienne Des conditions à mettre en place
Pourquoi une école communautaire citoyenne? Un projet rassembleur Un pas vers l’autonomie culturelle
Présentation des fondements : L’école…
L’école, dans la vision de l’école communautaire citoyenne, peut représenter toutes les institutions qui permettent aux membres d’une communauté de faire des apprentissages tout au long de la vie. Dans cette école communautaire citoyenne, l’apprentissage consiste à acquérir des connaissances, des habiletés, des attitudes et des valeurs. communautaire
L’école devient communautaire lorsqu’elle fait partie intégrante de sa communauté, qu’elle répond à ses besoins et lorsqu’elle engage les membres de sa communauté envers son épanouissement. citoyenne
L’école devient citoyenne lorsqu’elle développe auprès de l’ensemble des membres de la communauté, une conscience citoyenne qui peut contribuer à leur réussite, tant sur le plan des études, du travail que dans leur vie sociale. La conscience citoyenne contribue également au développement d’un sentiment d’appartenance à la communauté ainsi qu’à la construction de l’identité individuelle et collective. La réussite La réussite des élèves L’épanouissement de la communauté L’éclosion d’une conscience solidaire globale
Le continuum Des apprentissages tout au long de la vie Une socialisation centrée sur la communauté et ouverte sur le monde Une construction de l’identité individuelle et collective
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L’engagement Une mobilisation des élèves, du personnel scolaire, des parents et des partenaires
communautaires Une volonté commune de réaliser l’autonomie culturelle
Qu’est‐ce que l’école communautaire citoyenne? L’école communautaire citoyenne de langue française est un lieu d’apprentissage, de socialisation et de construction identitaire, en osmose avec la communauté qu’elle dessert. Elle contribue à la réussite des élèves, à l’épanouissement de leur communauté et à l’éclosion d’une conscience solidaire globale. À ces fins, elle suscite l’engagement et mobilise les élèves, le personnel scolaire, les parents et les partenaires du milieu. «Par où commencer? Dans nos écoles évidemment. C’est là que le projet identitaire est transmis dans le monde moderne. Nous avons conquis des écoles, il faut maintenant en définir un contenu qui soit conforme à une proposition de faire société. » Joseph Yvon Thériault Les clés du succès La collaboration Le leadership
À Raphaël Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’envers D’un pays qui n’était ni pays ni patrie Ma chanson ce n’est pas une chanson, c’est ma vie C’est pour toi que je veux posséder mes hivers
Présentation de Debbie Rousselle‐Montgomery de la table ronde Présentation: Table ronde sur le thème « S’éduquer en français, c’est cool! »
Debbie Rousselle‐Montgomery Mon expérience à l'école Évangéline: * plutôt positive. L'aspect social, culturel, artistique et sportif était bien. * ma moyenne était assez bonne. * rendue à l'Université de Moncton, on m'a placée dans les classes de français pour les élèves en immersion.
À voir pourquoi notre province ne mesurait pas à la hauteur de nos cousins et cousines des maritimes au début des années ’90.
Mes choix comme parent: On a choisi, dès le début, à faire du ‘Homeschooling’ (éducation au foyer).
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Nos raisons étaient simples et précises, * on déménageait souvent pour des raisons d'emploi. * notre travail en construction était plutôt saisonnier et ne marchait pas du tout avec le calendrier scolaire, ce qui nous ne permettait pas de prendre des vacances en famille. * un contrôle du curriculum * éducation individualisée
Les défis que j'ai eus:
*Manque de ressources/curriculum disponible en français
Note: Après avoir fait du homeschooling en français pendant deux années, pour des raisons de santé, je devais passer beaucoup de temps à l'hôpital pour mes trois dernières grossesses. À un moment donné, mes deux enfants ont déménagé chez leur grand‐mère paternelle (anglophone) qui les a inscrits dans le système scolaire anglophone. Ils ont été très bien accueillis et la qualité de l'enseignement était merveilleuse mais dans moins de quatre mois, ils ont complètement perdu la langue française. De mon côté, épuisée par mes grossesses difficiles, chagrinée par le décès de ma fille, je n’avais pas l'énergie, l'esprit ou la motivation de réinventer un autre curriculum. Alors, on a repris le homeschooling, trois ans plus tard, mais complètement en anglais. Je me sentais bien de reprendre le homeschooling mais triste d'avoir perdu un peu de mon héritage. J'étais à ce moment‐là presque complètement assimilée.
Rendu au niveau 7e année, je commençais à mettre la puce à l'oreille de mon plus vieux de l'importance de parler en français. Dans l'attitude typique d'un jeune gars de cet âge, il me répondait que ce n'était pas du tout cool, qu'il pourrait très bien se débrouiller dans la vie en anglais seulement. ll allait même au point de me blesser en m'abaissant parce que j'étais une acadienne francophone. Il a maintenant changé d'opinion.
Après 10 mois , mon fils m'annonça qu'il allait faire sa 9e année à l'école Évangéline. Je lui dis: Tu n'es pas français. Il me répond: je sais; j'y serai avant septembre, et il l'était!
L'intégration dans le système scolaire francophone:
Les succès!
*Avant même d'inscrire les enfants, M. Gilles Arsenault et Mme. Jeanne Gallant prennent le temps de me rencontrer et de m'offrir les services de tutorat.
*Je communiquais régulièrement avec les professeurs et les personnes‐ressources.
*Tout le personnel joue un rôle clé dans l'épanouissement de mes enfants surtout dans leur vouloir de les aider à s'exprimer en français.
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* À noter que pour des familles exogames, c'est souvent le cas que le parent anglophone veut apprendre le français aussi. L'école fait un beau travail en communiquant avec eux en français premièrement et s’offrant à communiquer avec eux en anglais, sur demande. La communauté pourrait apprendre de ce modèle.
À travailler:
Il existe encore un manquement dans la qualité du français appris au secondaire. Je ne sais pas pourquoi. Je pense qu'on commence à comprendre mais les moyennes en français sont encore très basses et il existe un décrochage du jeune de l'élémentaire au secondaire.
Mes inquiétudes pour l'avenir
Les ressources les plus importantes à notre portée sont nos jeunes et nos professeurs. Les familles sont beaucoup plus petites en raison des coûts envisagés d’une famille de plusieurs enfants.
Il est temps de penser sérieusement à la question de comment augmenter le nombre de jeunes à l’école Évangéline. Est‐ce que le gouvernement est prêt à mettre en place un programme de soutien afin d’aider les parents qui veulent avoir plus d’enfants?
Mes expériences dans la communauté de homeschoolers est que ces familles choisissent un style de vie très centré sur les valeurs souvent chrétiennes. Ce sont ces familles qui choisissent d'avoir 4,6, 8 ou plus d'enfants. Est‐ce qu'on prend le temps d'aller voir ces familles pour leur demander pourquoi ils choisissent de homeschooler? Auxquels de leurs besoins le système scolaire ne peut répondre? Est‐ce qu'on peut créer des liens entre ces deux communautés?
Est‐ce qu'on peut réaliser un système pour éduquer une société multiculturelle et multispirituelle?
Surtout et avant tout, mon message serait de respecter les parents comme éducateurs principaux de leurs enfants.
On ne décide pas de commencer à faire du homeschooling; on décide à continuer. Avec le personnel de l'école Évangéline, je sens vraiment comme si je continue mon travail comme éducatrice principale avec une équipe incroyable qui m'appuie à chaque jour. La survie de notre culture sera seulement assurée et réussie si on continue de travailler en collaboration avec les parents et l'école. L'apprentissage ne se fait pas seulement de 9 h à 15 h!
Je pense que le système d’éducation est toujours en évolution et va continuer à faire du progrès mais on doit s’ouvrir davantage aux différents modèles d’apprentissage.
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Atelier sur la réussite scolaire à l’école de langue française (Diane Bernier‐Ouellette)
20 années de travail en réussite scolaire
Rendement des élèves - Situation 1993 Des outils rudimentaires Nombre de références en adaptation scolaire Autres modes d’observation informels, indiquent …. ……qu’un grand pourcentage d’élèves rencontraient des difficultés scolaires (jusqu’à 40%+).
1993 2012 Perfectionnement
Très peu d’enseignants avaient suivi des formations sur l’enseignement efficace de la lecture
Beaucoup de perfectionnement pour les enseignants et les directions scolaires en lecture et en écriture 1ère-6e
Programme de mentors en littératie
Indicateurs de rendement, balises Pas un portrait clair du
rendement des élèves Pas d’outils d’évaluation
uniformes ni d’uniformité au niveau des attentes
Balises inférieures à celles des autres provinces
Indicateurs de rendement et outils uniformes pour évaluer la lecture et l’écriture
École et CS recueillent données Évaluations provinciales
externes Balises semblables à celles des
autres provinces
Programmes Programme de maternelle
Intervention précoce Nouveaux programmes
d’études 1ère-6e Débuts de conversations au
niveau de la pédagogie culturelle
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Ressources Manuels de classe Grande quantité de littérature
jeunesse en français pour les salles de classe
Rendement des élèves - Situation 2012
Résultats en lecture sont à la hausse et sont dans la moyenne provinciale : 84% de nos élèves de la 3e année à la CSLF ont réussi l’évaluation provinciale en lecture en juin dernier.
Résultats en écriture stables et sont dans la moyenne provinciale d’environ 67% de nos élèves à la 3e année à la CSLF ont réussi l’évaluation provinciale en écriture en juin dernier.
Résultats en mathématiques sont plus élevés que la moyenne provinciale ;
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DISCUSSION ACTIONS PRIORITAIRES FUTURES POUR ASSURER LA SURVIE DE LA LANGUE ET
DE LA CULTURE FRANÇAISES DANS LA PROVINCE
Engagement systémique
de la communauté
Petite enfance Emphase développement de la langue et appartenance
Augmenter le nombre d’élèves
Avoir des indicateurs de réussite
Assurer une grande qualité au niveau du leadership de l’école
Assurer grande qualité d’enseignement en classe branché sur le 21e siècle
Adresser la naïveté
sociale des parents
Actions prioritaires futures à la
CSLF
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Présentation Powerpoint de Diane Bernier-Ouellette
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Pour voir la présentation de Diane Bernier‐Ouellette sur le site « Prezi », cliquez sur le lien suivant : Présentation Diane Bernier‐Ouellette
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Atelier sur la relation entre l’école et la communauté (Rachelle Gauthier)
Schéma de la présentation :
1. Introduction
a. Survol des points
b. Un bref historique
2. Collaboration scolaire/communautaire
a. Meilleures pratiques
b. ‘Façon de faire’ au Centre acadien Grand Rustico (CaGR)
i. « Nous travaillons tous au CaGR »
ii. L’affichage dehors
iii. L’entrée principale
iv. L’accueil des gens au téléphone
v. Adjointe administrative
vi. Concierges
vii. Liaison entre l’école et le centre communautaire
3. Les actions à prendre pour veiller au développement de jeunes leaders francophones.
a. Ce que la recherche nous dit :
i. Vécu enculturant
1. La quantité de contacts avec la langue et la culture.
2. Que l’élève soit baigné dans la langue et exposé aux produits de la
culture (littérature, musique, films, artistes, médias, etc…)
ii. Vécu autonomisant
1. La qualité de contacts avec la langue et la culture (le degré auquel
les jeunes ont pu vivre des expériences autonomisantes en
français)
a. Autonomie (participer à la prise de décision ou choisir
parmi une variété d’activités d’apprentissage et
culturelles)
b. Compétence (se sentir compétent en parlant la langue et
en faisant des activités en français – Dire)
c. Appartenance (se sentir comme s’ils font partie d’un
groupe, symboles – aigle. Se dire)
iii. Vécu conscientisant
1. Amener les élèves à réfléchir et à dialoguer au sujet des réalités
associées au groupe minoritaire.
a. Valoriser « Ça vaut la peine »
b. S’affirmer « Je suis une francophone »
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c. S’engager « J’agis et je contribue à la vitalité de ma
communauté » Oser dire
4. Ce que nous faisons déjà
a. Passeur culturel (Faciliter la contribution des arts et de la culture à la
construction identitaire)
b. GénieArts (améliorer l'implication de l'élève et de développer des capacités
d'apprentissage.
c. Pédagogie culturelle
i. Approche pédagogique qui facilite l’accompagnement de l’élève dans sa
construction identitaire. (climat actualisant, dialoque authentique)
ii. Effet papillon : des changements de comportements qui semblent être
insignifiants au départ, peuvent déclencher des bouleversements à
grande échelle.
iii. Trois niveaux de communication orale :
1. Dire (parler : vocab., structure, etc..)
2. Se dire (affectifs, émotions)
3. Oser dire (s’affirmer en tant que francophone et/ou revendiquer
des droits.)
d. Littératie
e. Francisation
5. Pistes d’actions pour l’avenir
a. Une campagne de sensibilisation des ayants droit.
i. Bilinguisme additif
ii. Le rôle que joue la famille
b. Une campagne de formation du personnel scolaire et communautaire.
c. Vers une pédagogie adaptée au contexte minoritaire :
i. Pédagogie actualisante : consacrée au développement du plein potentiel
des élèves. (Universel)
ii. Pédagogie communautarisante : cherche à optimiser la participation des
membres de la communauté au processus de scolarisation et aux
activités du programme d’études et à favoriser le vécu et l’engagement
des élèves dans leur communauté.
Pour voir la présentation de Rachelle Gauthier sur le site « Prezi », cliquez sur le lien suivant : Présentation Rachelle Gauthier
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Rapports d’ateliers en plénière Réussite scolaire à l’école de langue française : Animatrice : Diane B.‐Ouellette Secrétaire‐rapporteur : Véronique Bouchard Sur quoi la CS devrait‐elle mettre l’accent au cours des 5 prochaines années? Sur le développement de la petite enfance : ‐ Problèmes de langage : y aurait‐il un moyen de prévenir au lieu de guérir? Par exemple, pourrait‐il y avoir un certain suivi en orthophonie? ‐ Programmes de francisation dans les garderies : pour amener les jeunes à travailler et à jouer ensemble en français. Partenariat/Leadership communauté + école : ‐ Il existe plusieurs organismes (ex : Cap Enfants, services dans les hôpitaux, etc.) qui ont pour mandat de conscientiser les parents à l’éducation en français, mais il ne semble pas y avoir d’uniformité ou de direction commune pour tous ces services. Comment peut‐on utiliser ces ressources de façon plus efficace pour aller chercher ces enfants qui viennent soit d’ailleurs soit de familles exogames? ‐ Il y a un manque de communication et de collaboration entre les milieux scolaire et communautaire. Est‐ce qu’il y a quelqu’un de la CS qui siège au niveau du communautaire pour faciliter la collaboration? Comment se parler? Sur l’enseignement en général : ‐ Maternelle : Il faut s’assurer que les enfants jouent en français. Comment s’outiller pour que les enseignants puissent intervenir auprès des enfants qui parlent en anglais sans se sentir inconfortables? ‐ Il est important d’avoir une certaine rigueur. Il ne faut pas que les enseignants aient peur de dire si l’élève n’atteint pas les balises. Il faut aussi que les parents soient préparés à entendre ces choses‐là. ‐ Comment développer le vocabulaire en classe? (Besoin de perfectionnement professionnel pour les enseignants) ‐ Initiative en littératie : il faudra que ça continue à l’intermédiaire et au secondaire. ‐ École François‐Buote : la réalité est différente (manque de stabilité). La solution doit donc être différente. Sur la naïveté sociale des parents : ‐ Offrir des programmes de sensibilisation adaptés à la réalité sociale et linguistique de la communauté (Ex : Souris). ‐ Offrir des programmes pour appuyer les parents des élèves qui ont des difficultés avec la langue. ‐ Mettre les parents au courant des enjeux de survie associés au milieu francophone minoritaire. Expliquer que c’est important de parler aux enfants en français, de jouer en français, de parler de leurs sentiments en français. Donner des exemples aux parents qui illustrent les conséquences de leurs choix à court et à long terme.
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Sur l’augmentation du nombre d’élèves : ‐ Travailler sur la rétention des élèves. Souvent, les élèves qui quittent l’école française le font parce qu’ils croient que l’herbe est plus verte chez le voisin (ex : sports, vie sociale, etc.). Devrait‐on revisiter notre approche/nos idées? ‐ Il faudrait augmenter l’accessibilité aux centres de la petite enfance. Comment? Pistes :
En réduisant les coûts? En augmentant le nombre de places? En adaptant l’horaire des centres au travail saisonnier des parents? Aller chercher des subventions du gouvernement? Fournir un meilleur encadrement des professionnels des centres de la petite enfance? Fournir un meilleur appui aux mamans qui choisissent de rester à la maison? Centre de la petite enfance = Centre de ressources familiales (+ Cap enfants)?
‐ Jouer en français chez les petits; donner la chance d’échanger en français avec d’autres jeunes chez les adolescents. Comment peut‐on rapprocher les élèves des six écoles françaises? Comment peut‐on leur donner plus d’occasions de se fréquenter et de participer à des activités ensemble? Comment créer des liens entre les écoles et les élèves? Tout ça est en lien avec la construction identitaire : les amener à se construire comme francophones. ‐ Les parents sont parfois trop sollicités comme bénévoles et n’ont pas toujours assez de temps à passer en famille.
Relation entre l’école et la communauté: La collaboration scolaire‐communautaire Rachelle Gauthier Témoignage de Rachelle Gauthier
‐ Son français n’est pas sa langue maternelle ‐ Elle a été élevée en anglais, ça lui semblait normal, l’assimilation s’est faite du temps de
son grand-père ‐ À 12 ans, son grand-père lui a dit – il savait qu’elle apprenait le français – « Never forget
your French » – Événement conscientisant – Au départ c’était un commentaire bizarre; elle n’avait pas d’idée qu’elle était acadienne
‐ Questionnement et conscientisation a été provoqués chez elle à cause de cette phrase ‐ Sa passion trouve son fondement dans son histoire personnelle
Elle a une fille Gabrielle qui va à la garderie francophone des Petits rayons de Soleil – elle en a déjà conscience –je parle en français à l’école dit‐elle à sa maman. Rachelle veut préparer son école. Présentation de l école de Rustico – Photo du Centre Cet édifice a vu le jour grâce a l’article 23 de la constitution, grâce aux parents, grâce au Conseil acadien du Grand Rustico qui a lutté pendant longtemps et grâce aux parents qui ont voulu inscrire leurs enfants à l’école française. Sa présence toute seule ne peut garantir la pérennité de la communauté. Les élèves sont la raison d’être. Ça ne peut garantir ni la vitalité ni la pérennité de la communauté. Nous avons la nécessité d’arrimer nos visions, précise Rachelle.
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1- Comment fait-on pour bien nourrir et encourager la collaboration scolaire- communautaire? – Comment bien travailler ensemble?
2- Quelles actions à faire? C’est à réfléchir; ce sera un choix conscient 3- L’école et l’autonomie culturelle
Que dit la recherche ? Quelles expériences fait l’école ? Quelles pistes d’avenir ? École et autonomie culturelle ‐ Étude de Landry 1 la collaboration scolaire‐communautaire – expériences de Rustico au Centre Acadien Le centre est la seule institution francophone de la région. Rachelle Gauthier y travaille depuis 9 ans. Seule institution franco‐dominante de la région. Ils ont travaillé très fort à faire un travail d’équipe et cohérent La photo – déjà sur l’édifice, il y a un nom pour le centre pas pour l’école. Quand on rentre, il y a un panneau avec l’énoncé de la mission et de la vision. Ce centre est très spécifique mais tous les matins ils gardent en tête qu’ils travaillent dans ce centre. Ensuite, l’école et le centre et la garderie ont leur panneau pour indiquer qu’ils se trouvent dans le centre mais l’affichage extérieur est d’ abord celui du Centre acadien Grand Rustico Un travail d’équipe a été fait sur l’énoncé de la vision et de la mission – comment se fait le processus? Ce fut un beau projet rassembleur. Le processus comme tel a été très riche Au téléphone on répond centre acadien…bonjour puis les appels sont dirigés vers l’école ou vers le centre On se sent sur un pied d’égalité Ce sont des façons et des attitudes ou des dialogues qui alimentent l’esprit de collaboration Les photos et l’affichage parlent. Les élèves – nous avons la responsabilité d’outiller les défis Le XXIème siècle; comment outiller les élèves à cela dans leur identité dans leur habilité? Qu’ est‐ce qu’il y a dans le sac à dos des jeunes?
‐ Les compétences académiques math, français …lecture, écriture, communication orale dans les deux langues
‐ Les compétences sociales, le respect de soi de son prochain et de son environnement ‐ Les compétences liées au bien-être et à l’apprentissage continu.
C’est universel, toutes les écoles ont ces buts‐là. Elles veulent toutes les préparer dans ces trois compétences. Mai il y a plus à faire Qu’est‐ce qu’il y a en plus – La recherche Rodrigue Landry a fait une étude en 2010 sur 30 des 31 conseils scolaires‐communautaires en contexte minoritaire – et aux indicateurs de la vitalité linguistique L’école est un milieu public mais aussi de vie et a une certaine puissance C’est un balancier compensateur qui permet de se protéger contre les pressions anglo‐ dominantes extérieures Il y a trois différents types de vécu des enfants dans leur sac à dos Dans le sac de l’enfant, il y a trois vécus ethno‐langagier, Foyer‐ École et Communauté 1 le vécu enculturant c’est la quantite ou la fréquence des contacts langagiers et culturels de l’ environnement – musique, littérature, culture, médias, etc…Est‐ce qu’on peut les exposer aux produits de la culture, de la musique et à quel degré? 2 le vécu autonomisant c’est la qualité de ce qu’ils vont vivre en français
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Il y a trois aspects :
1- L’autonomie c’est ce qu’ils vont choisir de faire en français 2- La compétence de la langue 3- L’appartenance c’est comment ils se sentent pour parler en francais
Est‐ce qu’on développe l’autonomie et la langue? Comment ils vont se sentir compétent dans ce qu’ils disent pour pouvoir continuer à parler le français? 3 le vécu conscientisant c’est l’aspect de l’école citoyenne – Landry dit qu’on pourrait conscientiser les enfants qu’ils parlent en français et font parler d’une minorité – les faire réfléchir et dialoguer
2- Quelles actions à faire?; c’est à réfléchir; ce sera un choix conscient
Il y a trois étapes de conscientisation
‐ La valorisation; est-ce que ça vaut la peine de parler en français ‐ L’affirmation; oui, ça vaut la peine ‐ L’engagement; oui, je veux changer ma communauté
Ces trois vécus peuvent très bien être à l’intérieur d’un CSC‐ du travail sur la littératie… Qu’est‐ce qu’on fait au niveau de la construction identitaire dans les écoles? – on crée un espace ou les élèves s’expriment C’ est un partenariat qui permet de faire différents palliers du gouvernement‐ministère Exemples –
Trousse du passeur culturel – contribution des arts et de la culture à la construction identitaire
Le programme génie arts – contribution au niveau des pièces de théâtre, de la musique Il y a toujours eu des projets géniaux comme la pédagogie culturelle – Référence à Lise Paiement et les trois niveaux de compétences-le dire et se le dire les changements de comportements peuvent amener à des choix magnifiques et des
gros changements La littératie et la francisation sont des énormes morceaux qui y contribuent aussi III - Les pistes d’actions proposées par la recherche ‐ La campagne de sensibilisation au niveau des ayants droit car ce sont eux qui vont
peupler les écoles ‐ On parle de bilinguisme additif – les écoles françaises créent ou développent des élèves
avec un haut niveau de bilinguisme et un haut niveau de construction identitaire - sensibiliser au rôle de la famille l’importance de la famille; c’est à elle et à la communauté à le faire
‐ Une campagne pour former le personnel qui ont à faire cette conscientisation sans se brûler
‐ Voire mettre en place une pédagogie adaptée à notre situation minoritaire
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Faire entrer la communauté dans l’école et faire que la communauté s’engage dans cette conscientisation ‐ La pédagogie communautarisante – favoriser l’engagement des élèves dans la
communauté c’est par la communauté et pour la communauté que l’on développe les élèves
------------------------------------------------------------------------------------------------- Interaction avec la salle commentaires et questions atelier 1
Réactions de la salle D’ habitude, il a d’un côté l’école et de l’autre la communauté; un jour il faudrait des nous Comment le préscolaire, le scolaire et le communautaire peuvent travailler
La collaboration scolaire communautaire
Le vécu acculturant
Les activités autonomisantes la qualité de contacts langagiers et culturels
Activités conscientisantes Sensibilisation aux enjeux d’ une minorité linguistique et culturelle
Éliminer les nous et les vous ne garder que les nous
Partage entre les élèves
Partage entre les élèves
Inscrire la communauté dans son rôle en éducation
Plus de partys Les résultats sont là dans la réussite des élèves Donner une image plus positive des écoles Communiquer sur nos réussites
La vie de tous les jours
C’est pas tout le monde qui participe aux activités en français
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Valoriser les réussites
Faire des activités entre écoles pour que les élèves se rencontrent entre classes de Charlottetown et Évangéline ça crée des bonnes amitiés Le Français pour l’avenir
Travailler avec tous ceux qui sont dans les fonctions publiques; il y a une ressources à exploiter pour avoir du service en français Sortir dans nos raisonnements du cadre de l’ école – tout ne se passe pas qu’ à l’ école
Il y a trois parties dans les écoles et trois activités; il y a le nous, le eux; il ne devrait y avoir que le nous
Besoin de se rencontrer aussi en personnes et puis continuer par le biais des technologies nouvelles
Les CSC c’est un centre de rassemblement mais en plus il y a d’autres lieux
Village des sources chanter la vie
Il faut aussi une impulsion politique, une volonté politique pcq ça permet d’avoir des programmes, de l’argent – exemples du NB de l’ Ontario
Volonté politique de reconnaître le fait français
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Concertation communautaire école et province
Partage entre les élèves
La vie de tous les jours
Utilisation des technologies
Faire du bénévolat
Projets conjoints entre écoles
Jeunesse Acadienne et vision provinciale des projets
Deuxième atelier
La collaboration scolaire communautaire
Le vécu acculturant
Les activités autonomisantes la qualité de contacts langagiers et culturels
Activités conscientisantes Sensibilisation aux enjeux d une minorité linguistique et culturelle
Le scolaire est toujours placé à côté du communautaire revons d’un organisme, un seul qui rejoint la communauté et toutes les composantes de la communauté
Les Jeux de l’Acadie Jeunesse Acadienne
Les Jeux de l’Acadie
Qu’ est‐ce qu’on peut faire pour développer la communauté
Jouer en français Jouer en français
Maintenir une vision
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Faire une planification pas trois pas une pour le centre, une pour l’ école et une pour la garderie
Rustico réussit parce qu’il y a une stabilité de l’équipe et du leadership
Une seule direction pour le scolaire et le communautaire
Respect de la diversité présente dans l’école
La vision doit être le guide principal Ça prend un rapprochement communauté ‐scolaire
Un employé partagé entre le scolaire et le communautaire partage ou des projets jeunesse avec l’employé de Jeunesse Acadienne
Il faut casser des bols et des assiettes pour faire un set complet
Faire des projets et des activités où la communauté, l’ école et le pré‐scolaire sont invités
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Ça prend des projets rassembleurs comme les Jeux de l’ Acadie ou Génie Arts chaque jeune de chaque région peut y participer ou au Mini Jeux Richelieu
Avoir du plaisir à jouer en français au lieu de se faire dire de parler en français
Gouvernance de l’éducation de langue française :
ATELIER SUR LA GOUVERNANCE DE L’ÉDUCATION DE LANGUE FRANÇAISE Animatrice : Linda Lowther 31 participants ‐ Sous‐thèmes :
‐ Entité de gouvernance
‐ Comités de parents
‐ Promotion, recrutement et rétention
‐ Petite enfance
‐ Centres scolaires‐communautaires
‐ Postsecondaire
INTRODUCTION :
‐ Gouvernance :
‐ gouvernail ‐ leadership ‐ besoin de structure ‐ systèmes, mécanismes pour faire fonctionner une structure ‐ façon de rejoindre sur le terrain les intervenants ‐ gérer les ressources ($ et physiques) ‐ contrôle ‐ activité structurée de gouverner ‐ démocratique ‐ besoins d’une collectivité ‐ manières de faire
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‐ en respect avec les politiques gouvernementales ‐ Bref survol de la gouvernance à l’Î.‐P.‐É :
‐ se donner des moyens pour favoriser la vitalité et l’autonomie culturelles
‐ institutions ayant des intérêts communs ‐ engage les individus de la communauté ‐ communauté – l’ÉCC un instrument ‐ rapport de la Commision sur la gouvernance :
‐ écoles – survie de la langue française dans la communauté ‐ article 23 – 7 fonctions de la CSLF – 5 obligations au
gouvernement provincial ‐ CSLF reconnaît l’importance d’un nouveau modèle de
gouvernance (directions d’école‐plus de responsabilités) ‐ délégation de responsabilités dans les écoles ‐ importance des CSC – statut officiel ‐ continuum petite enfance au postsecondaire ‐ participation régionale et implication des parents ‐ représentation des étudiants sur l’entité de gouvernance
ENTITÉS DE GOUVERNANCE : ‐ La petite enfance ‐ le plus en danger
‐ Gouvernances pour petite enfance, scolaire et postsecondaire
‐ Besoin d’une vision intégrée, commune
‐ Gouvernance communautaire (plus que l’école et l’apprentissage)
‐ CSC vont plus loin que l’école et l’apprentissage
‐ À l’Î.‐P.‐É, on est en avant avec nos CSC
‐ Modèle Cap enfant (préscolaire support aux parents)
‐ Gros bateau avec plusieurs marins (intervenants) dedans
‐ Tous les intervenants, organismes communautaires
‐ Pas plusieurs petits bateaux... (surgourverne, essoufflement des bénévoles)
‐ Bateau de sauvetage pour accueillir les enfants anglicisés
‐ Besoin d’un capitaine – leaderhip
‐ Ministère de l’Éducation ou la CSLF ?
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‐ La CSLF et la SSTA leaders pour un nouveau modèle de gouverne
PETITE ENFANCE : ‐ Accessibilité, choix de services, services de qualité, ressources humaines aux
centres de la petite enfance
‐ Les adapter à la réalité des communautés minoritaires
‐ La santé et le mieux‐être des enfants
‐ Programmes de francisation – apprendre à jouer en français
‐ Partenariats école‐ centre petite enfance
‐ Peu de temps partiel
‐ Manque de leadership parmi les partenaires
‐ Qui va assumer ce leaderhsip ? les CSC ?
‐ Besoin de gestion commune communautaire; les CSC rôle majeur
‐ Besoin d’une direction provinciale des CSC, d’un capitaine – gros bateau
‐ Commission scolaire‐communautaire de langue française (CSCLF) ?
‐ Besoin d’une vision commune avec nuances communautaires
‐ Une école en santé, une communauté en santé
‐ Importance des parents
PROMOTION, RECRUTEMENT ET RÉTENTION : ‐ Élèves, enseignants et bénévoles de la communauté
‐ Fierté française – anglicisés, nouveaux arrivants
‐ Encourager les entreprises pour des employés bilingues
‐ Offre active et demande active de services en français
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POSTSECONDAIRE :
‐ Continuum‐apprentissage tout au long de la vie
‐ Meilleure accessibilité
‐ Mission limitée du Collège Acadie Î.‐P.‐É.
‐ Redéfinition de la mission (partenariats...)
‐ Cours (options) à distance avec d’autres écoles
‐ Sans frontières
‐ Prend la mandat de l’éducation postsecondaire
‐ Bourses renouvelables à chaque année
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Données des évaluations
Formulaire d’évaluation
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Colloque du vendredi 13 et samedi 14 avril 2012 à Évangéline
Pas du tout d’accord = 1 Pas d’accord = 2 D’accord = 3 Tout à fait d’accord = 4
Avons‐nous atteint nos objectifs?
Compilation des données de 50 répondants 1 2 3 4 MOY.
La conférence du vendredi soir était pertinente, informative et utile pour les ateliers et discussions du lendemain.
1 2 3 4 3,4
La table ronde a apporté une autre perspective au colloque et a présenté des réflexions intéressantes.
1 2 3 4 3,8
Les thèmes abordés dans les ateliers étaient pertinents. 1 2 3 4 3,8
Les présentations et discussions dans les ateliers étaient productives et utiles.
1 2 3 4 3,6
La plénière des synthèses d’ateliers était utile et pertinente. 1 2 3 4 3,4
L’ensemble du déroulement du colloque incluant la logistique et les repas était à la hauteur de vos attentes.
1 2 3 4 3,7
Quels aspects du colloque vous ont été les plus utiles? Veuillez préciser. Commentaires :
La table ronde et l’atelier sur la réussite scolaire
Les discussions en ateliers; ça fait du bien d’entendre les idées des autres et de faire critiquer positivement ses propres idées
La table ronde avec les trois invités était excellente
Tout était utile – les témoignages – parfait
Les discussions dans les ateliers
Le dialogue et la participation des partenaires
La conférence du vendredi soir, la table ronde et les thèmes choisis
Beaucoup aimé que vous ayez tenu ce colloque; excellente idée
Bonne idée d’avoir invité Roger Paul et Réjean Aubut afin de nous informer de ce qui se passe sur le plan national
On sent que toute la question de l’éducation de langue française en milieu minoritaire en est une qui touche tous les francophones du pays
Donne le courage pour agir localement
Découvert l’importance de sauver sa langue
L’animation chevronnée des ateliers
La présence d’un preneur de notes
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Les présentations, les invités et la table ronde
La table ronde; très intéressant d’avoir le point de vue d’une élève, d’un parent et d’un enseignant/directeur; permet d’avoir une vision plus globale
Écouter des présentations qui ont fait naître des questionnements et des interrogations
Une introspection sur mon rapport au français
La rencontre avec la communauté francophone de l’Île
Le mot qui résume le colloque selon moi est «collaboration»
Les ateliers
Que la responsabilité de l’éducation n’est pas seulement à l’école mais aussi à la communauté
La table ronde a vraiment ouvert la porte à beaucoup de discussions variées dans les ateliers
Bonnes idées exprimées dans les ateliers
Les discussions se rapportent à l’identité culturelle francophone
J’ai enfin compris l’enjeu de la survie de la communauté étant nouvelle à l’Île
La table ronde; entendre directement d’une élève et d’un parent
La table ronde; participants très intéressants; informations importantes sont ressorties
Table ronde et ateliers très intéressants
Tous les participants ont partagé leurs idées/opinions
Important de faire des échanges
Les ateliers et le temps de discussion incluant les pauses
Les présentations et discussions en ateliers
Format facilitant l’échange entre partenaires
La table ronde avec les discours des trois personnes sur leurs réalités personnelles (leurs vécus); ce fut très utile et pertinent
Conférence de M. Aubut, la table ronde, atelier sur la réussite scolaire
J’en suis inspirée et motivée
J’ai réalisé l’importance du jeu pour l’apprentissage des enfants
Il faut entrer la communauté dans l’école et l’école dans la communauté
Toutes les discussions et tous les partages
La table ronde et les propos des trois (3) participants
Les deux ateliers ‐ réussite scolaire et la gouvernance; préciser l’aspect de gouvernance
Les invités du vendredi soir ainsi que les ateliers ont aidé à la prise de conscience des divers constats de l’éducation française
Témoignages et ateliers
La présentation élève/parent/enseignant du samedi matin
Les échanges au cours des ateliers et la recherche de solutions
La poursuite d’une construction identitaire
La conférence d’ouverture avec les images, les vidéos, le drapeau et les diapositives de mon pays; très bien lancé le colloque; ça préparé les ateliers du lendemain
Nous nous sommes sentis plus rassemblés
J’ai bien aimé les ateliers
Conférence du vendredi soir très intéressante
Bien d’avoir les partages entre les gens lors des ateliers
J’ai beaucoup aimé écouter la table ronde du samedi matin; excellente idée
Les présentations du vendredi ont servi comme bon départ pour les discussions du samedi
Bravo au modérateur du colloque; très beau travail
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Quels aspects du colloque vous ont été les moins utiles? Veuillez préciser. Commentaires :
Tout aimé (répété 2 fois)
La synthèse à la fin (répété 2 fois)
La synthèse était un peu longue
J’aurais aimé que le vendredi soir soit plus interactif
La plénière (répété 2 fois)
Conférence trop limitée à «l’apprentissage scolaire»
Aucun (répété 5 fois)
L’école de Raphaël et l’école communautaire citoyenne, tout de même très bien mais un peu difficile de faire les liens
La période de plénière ne fait que reprendre les ateliers
Les conférences du vendredi soir (répété 2 fois)
L’information présentée le vendredi soir mais ça m’a permis de débuter mes réflexions sur les thèmes
Encourager davantage les discussions dans un mode de solution plutôt que faire des constats et de jeter le blâme (répété 2 fois)
Les synthèses étaient peu utiles; pas besoin de répéter les présentations
Réception de fin de soirée Commentaires/Suggestions : (incluant vos suggestions pour le suivi du colloque)
Que la CSLF et la SSTA fassent une réflexion commune
Refondons les structures de gouvernance – CSLF et SSTA, pas 36 associations
Deux institutions pour diriger les centres scolaires‐communautaires
Une seule direction dans les centres scolaires‐communautaires
Que la CSLF et la SSTA travaillent et partagent les conclusions; utiliser les résultats à l’AGA de la SSTA
Bravo! Bon colloque, excellent!
Faire un suivi avec les jeunes (répété 3 fois)
Placer le document sur le site web; synthèse des présentations et ateliers (répété 2 fois)
Tenir le colloque à tous les deux (2) ans (répété 2 fois)
Se mobiliser pour maintenir la tradition linguistique
Avoir un plan pour les salles
La conférence du vendredi soir était un peu compliquée et longue
Très belle expérience enrichissante; ça me donne de l’espoir
Très belle initiative de la CSLF
Agir sur les recommandations dans le suivi; ne pas mettre sur les étagères
Merci beaucoup pour vos efforts
Le colloque a été très intéressant et bien organisé; ce sera certainement utile pour planifier le futur de l’éducation de langue française ainsi que pour la vision
Rencontre des partenaires pour traiter des suivis
Un groupe d’étude pour travailler sur la question de la petite enfance
Avoir deux (2) jours d’ateliers
Plus de temps pour la table ronde
Il faut absolument tenir un colloque l’année prochaine
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Il est important de se rencontrer pour discuter de notre francophonie à l’Île
Bravo pour la belle initiative
Prochaine rencontre de suivi le plus tôt possible où le communautaire aura une place plus grande
Ce serait intéressant d’inviter les mêmes participants à une prochaine rencontre
Très informatif et enrichissant
Choisir un temps de l’année où ce n’est pas le temps de la remise des bulletins
Plénière moins longue; passer aux conclusions
Pas pu s’inscrire en ligne, pas de bouton «remettre»
Les discussions, les pauses et les repas étaient très valables
Mettre plus d’emphase sur les actions concrètes; les constats sont là, donc concrètement, qu’est‐ce que l’on doit faire
Avoir un colloque annuel
Très bien organisé; animateurs et présentateurs de qualité du début du colloque à la fin; je vous félicite pour cette belle initiative, bravo!
C’était excellent
Projets rassembleurs
Créer un comité directeur
Bravo pour la traduction simultanée avec écouteurs. Qui a pensé à ça? Félicitations! Nous devrions toujours l’exiger. C’est le respect de tous. Nous pouvons vivre en français et intégrer nos alliés anglophones
Très bon déroulement; très bien animé
Rédiger le rapport et distribuer aux participants
Prévoir une rencontre tripartite (CSLF‐Ministère‐Communauté)
Prévoir des rencontres de consultation dans les écoles, surtout avec les élèves
Dommage de couper la parole aussi souvent lors d’une bonne discussion amorcée
Vraiment bien; on a eu des discussions très intéressantes