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Sur la trace des Carolingiens

Le chantier de fouilles du Cygne redémarre cet été après une année d’interruption et rouvre ses portes au public.

Avec l’espoir de trouver le double fossé carolingien qui entourait Saint-Denis. p.12

N°1049 1,00 €Du 1er juillet au 1er septembre 2015

Coupure estivaleComme chaque année, le «JSD» suspend sa parution

pendant l’été. Retour de l’édition papier le 2septembre. Et sur www.lejsd.com jusqu’à mi-juillet.

La modification des indemnités de fonc-tions des élus, c’est-à-dire la somme qu’ilsperçoivent pour exercer leurs mandats,

a tenu éveillés les conseillers municipaux res-tés jusqu’au terme de la séance du 25juin (lirep.7). Ce sujet, abordé à un horaire extravagant(4 h du matin) en point final d’un conseil mara-thon, ne peut être traité par-dessus la jambetant il impacte la vision qu’ont les citoyens de ladémocratie représentative. Le fait que cet ordredu jour devra revenir devant l’assemblée localeà la rentrée est en définitive salutaire. Les élus

devront débattre en mettant carte sur tableleurs convergences comme leurs désaccords,comme ils l’ont fait à propos de l’installation de caméras dans l’espace public. Ils doivent exposer clairement la finalité des règles qu’ils s’appliquent s’agissant des émolumentsqu’ils reçoivent. Clarté et transparence sont des garde-fous indispensables pour ne pas ac-croître le discrédit des hommes politiques, les«tous pourris»ravageurs pour la République.S’ils sont suffisamment justes, les principesn’auront aucun mal à être connus de tous.

Au coin de la UneIndemnités en questions

Lamaze a bienenlevé ses bretelles p.3

Rendez-vousau parc p.5Le 5 juillet, le « Parkétanou » varassembler les anti Central Park.Pierre Zvénigorodsky, l’un des concepteurs du poumon vertde La Courneuve, y sera.

Vidéo votée et fin de conseilmouvementée p.7

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La semaine du 1er juillet 20152

ACTUALITÉSN°1049DU 1ER JUILLET AU 1ER SEPTEMBRE 2015

Internautes et lecteurs du Journal de Saint-Denis, réagissez aux articles sur www.lejsd.com

JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Fax : 01 55 87 26 88 ;Mail : [email protected] Directeur de la publication Gilles Henique,[email protected] Directeur, directeur de la rédaction Domi-nique Sanchez : 01 77 35 73 12 ; [email protected] Rédactrice enchef adjointe, secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro :01 77 35 73 11, [email protected] Maquettiste Véronique

Le Coustumer : 01 77 35 73 07, [email protected] Rédacteurs Benoît Lagarrigue :01 77 35 73 08 , l e j sd . b l@wanadoo . f r ; Ma r y l ène Len f an t : 01 77 35 73 06 ,[email protected] ; Sébastien Banse : 01 77 35 73 09, [email protected] ;Photographe Yann Mambert : 01 77 35 73 10, [email protected] Pré-presse, édition,impression PSD Diffusion Établissement Petit, 01 75 34 69 83, [email protected] Publicité Martine De Sax, 01 42 43 12 12 Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N° de commission paritaire en cours. Abonnement annuel : 70€; chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis.

PisseursLa présidente du conseil syndicale de l’immeuble 2, rue Fontaine/36 République écrit au maire façonslogan chanté : « Non, non non, nous ne voulons plusque notre immeuble soit la pissotière publique !!! »,pareil pour le refus de vivre dans les odeurs d’urine

ou à propos des « pisseurs qui visent directement la cave de notre immeuble par le soupirail ». Elle suggère au premier magistrat l’installation detoilettes publiques dans les immeubles désaffectésde la rue de la Rép’. Précision utile : la dame joint à son courrier des photos de pisseurs en pleine action… D.Sz

Chronique dionysienne

À noter cette semaine

Village d’insertion. La Villereprend le Fort de l’Est

Depuis sa création par l’État en 2009, le village d’insertion du Fortde l’Est a hébergé 25 familles roms. Ce devait être pour une durée de deux ans, le temps pour les travailleurs sociaux d’Adoma de les accompagner vers un emploi et un logement. Six ans plus tard,restent encore sept familles en passe d’être relogées. Et l’État, qui avaitun temps projeté de démolir le village, s’apprête à passer la main. À partir de septembre, la Ville y hébergera 19 des 55 familles qu’elleavait installées en 2009 sur le terrain Voltaire, route de La Courneuve.Elles y seront accompagnées notamment par un médiateur d’insertion sociale et professionnelleet un régisseur, dans le cadred’une MOUS, maîtrise d’œuvre urbaine et sociale, qui sera financée à parité par les collectivités locales et par l’État. Et ce pendant troisans. Alors que Plaine Commune s’est engagée pour un montant de70 000euros par an, le coût pour la Ville sera de 185 000euros HT (paran), pour quatre postes (dont deux renouvelés sur le terrain Voltaire),selon les termes de l’appel d’offres approuvé le 25juin par le conseilmunicipal. En contrepartie de la participation de l’État, 6 des 25 bungalows du villageseront mis à disposition du SIAO, Service intégré d’accueil et d’orientation, pour les personnes sans abri. M.L.

Département.Pas de placespour les jeunes handicapés mentaux

Méline a 16 ans.La jeune fille est scolarisée à l’externat médico-pédagogique Henri-Wallon de Stains, qui accueille 50 enfants de 5 à 16ans en situation de handicap mental. L’an prochain, Méline devraitintégrer un institut médico- professionnel, qui lui fournirait une formation professionnelle adaptée. Hélas, les places sont trop rares.Les IMPro et les Établissements d’aide par le travail sont surchargéset les parents sont parfois contraints d’aller jusqu’en Belgique. Le problème se répercute ensuite dans tout le secteur médico-éducatif.De Saint-Denis à Stains en passant par Épinay, les listes d’attente s’allongent et les enfants en pâtissent. Soutenus par le maire AzzedineTaïbi et son prédécesseur Michel Beaumale, président de l’associa-tion qui gère l’EMP, les parents ont lancé une pétition, avec l’espoir de faire grandir leur mouvement, dont les préoccupations sont com-munes au département. http://www.mesopinions.com/petition/sante/donnez-structures-moyens-places-institut-medico/14196 S.B.

C’était la FeriaLa Feria de la Plaine, les 26, 27 et 28 juin, a connu un temps magnifique et une affluence moyenne mais heureuse. Cette initiative de L’Arue (Association des riverains et usagers de la Casade España), en forme de coup d’essai ayant pour objectif à longterme de trouver des fonds pour réhabiliter le théâtre du 10, rueCristino-Garcia, demande une suite, dès l’an prochain. B.L.

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Hôpital Delafontaine.Leader syndical CGT del’établissement dionysien,il prend sa retraite aprèstrente-sept ans de carrière.

PORTRAITPar Sébastien BansePhoto Yann Mambert

Il se souvient. « Je traversais une pe-tite période de chômage. Ma femmeétait à l’école d’aide-soignante. Ellem’a dit : “Viens à l’hôpital, on recrute.”Ça m’emballait pas des kilos, je me suisdit : j’y vais trois mois, histoire d’oxygé-ner le budget familial. » C’était en1978, Philippe Su est resté trente-septans. « Le temps a passé vite », s’amuse-t-il. Ses deux filles aussi sont passéespar Delafontaine. L’une a été auxi-liaire de puéricultrice en néonatolo-gie, l’autre est toujours infirmière auxurgences pédiatriques. « L’hôpital,c’est une grande famille. » Vendredi26 juin, elle était réunie dans la salledu personnel pour son pot de départ.Les amis, les collègues, les gens de lacommission départementale de ré-forme, qui traite des accidents et ma-ladies professionnelles, et bien sûr lescamarades de la CGT, où il s’était faitune spécialité de défendre les dossiersindividuels. Aujourd’hui, il passe la

main, après avoir repoussé la date desa retraite pour mener une dernièrebagarre. La CGT a fini deuxième, aucoude-à-coude juste derrière SUD etjuste devant la CFDT. « On a une inter-syndicale qui ne fonctionne pas tropmal. Les temps sont trop durs pourqu’on soit dans la discorde. »

Depuis son élection en 1989 auconseil d’administration, il a vu défilerles directeurs. L’œil bleu se fait per-çant : « Des personnages différents,chacun avec sa particularité, mais tousavec le même objectif, réussir dans leurcarrière, et la même obligation, mettreen œuvre les coups tordus que nous pré-pare le ministère. » Il le dit sans hargne.« Avec la direction, les échanges se sonttoujours faits dans le respect. » Son ul-time négociation, c’était la semainedernière, au sujet du dialogue social.Un thème d’actualité alors que les ur-gences et la pédopsychiatrie ont faitgrève, que le projet d’instaurer lesdouze heures est contesté, que lesbudgets n’augmentent pas.

« Au moment où je pars, le climat esttendu dans les services, il y a une am-biance de rébellion. Quand tu es un vieuxmilitant, tu te satisfais que les gens réa-gissent. » Il reste lucide pour autant. « Cen’est pas vraiment le grand soir.Jusqu’aux années 90, on mobilisait 60 %du personnel. Aujourd’hui, on estcontents à 15 %… Les gens nous disent :Soyez unis, on vous suivra. L’unité est là,mais ils ne bougent pas. » Pas d’amer-tume malgré tout. « On porte, nous, syn-dicats, une part de responsabilité dansl’éducation des salariés, le passage de mé-moire. Il faut qu’on adapte nos messages.On a aujourd’hui tous les moyens decommunication modernes, et on a l’im-pression de ne pas être entendus. C’est in-quiétant. C’est comme une sorte de mé-lancolie, on subit un peu le temps.»

En politique, jamais identifié à unparti, mais toujours bien à gauche,« plus rouge que rose », il regarde avecenvie la réaction grecque ou espagnole.« Si ce sursaut arrive ici, ce sera jouissif.»Un peu nostalgique d’une camaraderiequi se dilue dans l’individualisme, maispas donneur de leçons, il dit : « On avécu nos meilleures années, et le painnoir on va le manger demain. Et les col-lègues qui sont là, les jeunes surtout, ilsvont souffrir, c’est ma grande inquié-tude. » Heureusement, la nouvelleéquipe est en place. « Des jeunes, avecdes envies, de la volonté.» Et Philippe Sujamais trop loin, pour donner unconseil, un coup de main. �

« Les collègues qui sont là, les jeunes surtout, ils vont souffrir,c’est ma grande inquiétude. »

PHILIPPE SU L’oxygène syndical

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3ACTUALITÉS

N°1049DU 1ER JUILLET AU 1ER SEPTEMBRE 2015

CaniculePour les personnesles plus fragiles(plus de 65 ans,adultes handica-pés…) un registreexiste tenu par lesservices de la mairiequi enclenche un système de vigilance en cas de fortes tempéra-tures. On peut soits’y inscrire soi-même, soit y êtreinscrit par un tiers(tuteur légal, méde-cin, voisin, proche).La fiche d’inscrip-tion est téléchargea-ble sur www.ville-saint-denis.fr

HandicapLa mission handicap vientd’éditer un guide pour les besoins des enfantscomme des adultes. Scola-riser mon enfant, connaî-tre et faire valoir ses droits,trouver un lieu d’accueil,accéder aux sports, aux loi-sirs et à la culture, travailler,se déplacer, se loger, êtresoutenu… Déclinées endeux parties en fonctiondes âges, les rubriques listent l’ensemble des res-sources et adresses utilesaux habitants de Saint-Denis, porteurs d’un han-dicap, quel qu’il soit. Dis-ponible dans les lieux d’ac-cueil du public et consulta-ble sur le site de la Ville :www.ville-saint-denis.fr

Roms Une plainte pour harcèle-ment avec violences et me-naces de mort a été dépo-sée le 26juin par le MRAPau nom des familles romsinstallées derrière des pa-lissades en bordure de larue du Port, à l’arrière duparvis ouest de la gare. Appuyés dans leur démarche par le Collectifde soutien aux Rroms deSaint-Denis, les militantsdionysiens du MRAP, rapportent que depuis le 16juin , «un groupe d’individus au motif que les Rroms “n’ont rien à faireici, il faut les déloger…”jette des pierres et des bou-teilles vides en direction des habitants. La peur s’estinstallée sur le terrain quiabrite des familles avec desenfants et des nourrissons»,dénoncent ces militantspréoccupés par un«contexte de montée du ra-cisme et de la xénophobie».

Fête La Fête des riverains du Stade de France se déroulera dimanche12juillet de 12 h 30 à 17 h.Des animations sportiveset ateliers d’initiation sontorganisés dans le stade, la visite des vestiaires est également possible.Contacter la Maison dequartier (06 15 70 88 07).Seules les inscriptions des habitants du Bel-Air et de Franc-Moisin serontenregistrées.

Enfouissement del’A1. Le viaduc étaitfermé aux véhicules,dimanche 28 juin, pouraccueillir les piétons.Une opération pourdénoncer les nui-sances et l’incohé-rence de ce tronçon reliant le carrefour à l’autoroute.

Les enfants s’amusent à dé-valer à vélo le viaduc déserté.Dimanche 28 juin, pour ladeuxième édition, les 55 000voitures qui empruntent quoti-diennement la bretelle reliantle carrefour Lamaze à l’auto-route A1 ont cédé la place auxpiétons, le temps d’une journéede fête. Seul l’immense pan-neau bleu qui indique la direc-tion de Paris par l’autoroute A1jette sur l’asphalte surchaufféune étroite bande d’ombre. Desdeux côtés de la voie, à l’abri dusoleil sous les tentes dresséespar les associations, on goûteles plats préparés par lesFemmes de Floréal ou la CNL,on se rafraîchit dans le jardinéphémère de l’unité territorialeVoirie, et partout on se parled’environnement, d’écologie,

des nuisances et des manièresde les réduire. Un « Toxic Tour »déambule entre le viaduc et lepotager participatif de la citéJoliot-Curie pour dresser la listedes inconvénients.

« La seule solution durable »

La proximité de l’autorouteengendre une pollution atmo-sphérique et des nuisances so-nores que les habitants les plusproches subissent au quotidiendepuis des décennies. Desélèves de l’École nationale su-périeure d’architecture de ParisLa Villette ont modélisé les dé-placements des enfants quidoivent se rendre dans lesécoles du quartier ou au collègeLurçat. Les écoliers, notam-ment ceux de la cité Joliot-Cu-rie, doivent traverser un grandnombre de voies rapides et em-pr unter des t rottoirs t ropétroits. Enfin, il y a la questionde la séparation physique entreles deux rives de part et d’autrede la route. L’hôpital Delafon-taine en témoigne, qui se plaintdepuis longtemps de ce quel’accès routier au service desurgences est trop peu pratique.

Pour ces raisons, cela fait desannées que les habitants, soute-nus par les élus, militent pour

l’enfouissement de l’A1, « laseule solution durable » pourClaudie Gillot-Dumoutier, ducollectif Lamaze. Le collectif,formé par les habitants, a ren-contré le commissaire enquê-teur du SDRIF, saisi le présidentde Plaine Commune, du Conseildépartemental et du Conseil ré-gional. En 2011, un Comitéconsultatif a été créé, réunissanthabitants, associations et pro-fessionnels pour élaborer despropositions. À l’initiative deMichel Ribay, le conseil munici-pal a adopté un vœu en 2012pour l’enfouissement. L’éluécologiste suggère de profiter del’organisation, f in 2015, auBourget, de la 21e conférencedes parties (COP-21) à laConvention-cadre des Nationsunies sur les changements cli-matiques pour faire avancercette proposition et réfléchir à lamanière de construire la villeautrement.

En attendant, la mobilisationne faiblit pas et des projetsvoient le jour. « Enfouir l’auto-route est un pari fou. Et pour-tant… 2013 : rénovation com-plète de l’avenue Romain-Rol-land ; 2014 : rénovation de l’ave-nue Joliot-Curie ; 2015 : rénova-tion de l’avenue Paul-Vaillant-Couturier ; 2016 : rénovation dela rue de Strasbourg… Lamazeest cerné ! » , lance Bally Ba-gayoko, qui invite à réparer «l’in-justice sociale et environnemen-tale élaborée il y a quarante anspar des décideurs éloignés du ter-rain ». Le mot prend du sens àl’heure du projet d’urbanisationdu parc de La Courneuve, donton aurait toutes les peines dumonde à trouver quelqu’unpour le défendre aujourd’hui. �

Sébastien Banse

Pendant la fête, des collectifs de graffeurs etde street-artists (Jungle,Makingson, Joachim Ro-main, Swen, Toochatoo)ont réalisé une fresquesur le contrefort de la bretelle de l’A1, avecles jeunes du quartier.

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Dimanche 28 juin, la bretelle reliant le carrefour Lamaze à l’autoroute A1 était réservée aux piétons.

Le pari fou de Lamaze

Algérie À l’occasion de la 53e édition de la fête de l’indépendance et de la jeunesse, une soirée festiveest organisée par la mairie, en présence du consuld’Algérie en Seine-Saint-Denis, Mahmoud Massali. Dimanche 5 juillet à la Ligne 13, à partir de 23 h, avecun concert de Kamel Mesbah. Une collation offerte par le consulat est prévue.

Franc-Moisin/Bel-Air/Stade-de-France Ce sera la dernière fête de quartier avant lapause d’été. Elle se tiendra samedi 4 juillet sur le coursdu Ru-de-Montfort aux abords du canal. Parmi lescontributions de 11 h à 18 h, la compagnie Elolonguéavec des ateliers graph, slam, beatbox et un spectacle,l’association ADL avec des loisirs créatifs éoliens,

la médiathèque, Les Enfants du jeu, les amicales AFOC,Logirep et Montfort, la direction de la jeunesse,etc. La restauration sera assurée par Mamie et Kady etl’association Cœur et mains tendues. Signalons aussiune brocante de livres avec le Secours populaire. Pour en savoir plus, Tél. : 01 49 33 70 25.

Diony’Selorganise une journée «échanges et partage» dans les locaux de la coopérative Andines,samedi 4 juillet : bourse d’échange local et atelier cou-ture avec Andromède (de 11 h à 13 h), repas partagé (à 13 h), film et animation sur l’agriculture urbaine (à 15 h). Au 5, rue de la Poterie. Mail : [email protected] : http://dionyssel.communityforge.net

D.R.

Il était une fois un brave paysan, le sieur Vantail, quivoyait dans son champ disparaître au fur et à mesureses graines et ses semis dèsqu’elles commençaient à lever. Il décida donc de camper dans son champpour chasser les oiseaux prédateurs. Mais, dès qu’il avait le dos tourné, ils revenaient au ravitaillement.Pendant qu’il effrayait les oiseaux, il ne pouvait ni labourer, ni sarcler, ni semer à nouveau. Sa femmesuggéra à son époux de faireune sorte de pantin à sa ressemblance qui pourraittrès bien jouer le rôle avec de vieilles hardes. L’épouxVantail était né.Notre épouvantail s’activa au mieux, mais épouvanté de se retrouver seul au milieude la nature. Il aurait bienaimé une compagne pour l’aider dans sa tâche. Au boutde quelque temps, les oiseauxcommencèrent à se perchersur lui, voire une fois tentèrent de fabriquer un nid.Il fut encore plus épouvantédevant une telle situation. Avec l’aide de Zéphyr qui

se mit à souffler de plus enplus fort, il fit nettement peuraux oiseaux qui s’enfuirent à tire-d’aile. En remerciement, le jardinierlui offrit une compagne et ils eurent beaucoup d’épouvantails (ou épouvantaux). C’est ainsi que l’on vit l’histoire del’épouvantail… épouvanté…épouvantant.Jean-Claude Segonnes, Saint-

Denis ville verte, ville fleurie

La véritable histoire de l’épouvantail

Côté jardin

Delaunay-Belleville.Les trois maîtresd’ouvrage travaillentà améliorer le dernier né des trams,ont-ils assuré aux riverains.

Un gazon en piteux état. Desstations sans abri pour les voya-geurs. Et surtout des crisse-ments dans les virages. Voilà desmois que les amicales de loca-taires du quartier Delaunay-Bel-leville font remonter leurs do-léances à propos du T8. RATP,conseil départemental et PlaineCommune, les trois maîtresd’ouvrage de la nouvelle ligne detramway, leur ont finalementdonné rendez-vous sur le site lemardi 23 juin. Les crissements,dont se plaignent tous les rive-rains des trams sur rail, notam-ment en France et avec d’autresexploitants que la RATP, « on ytravaille », assure le représen-tant de la régie, qui signale prèsde la station Delaunay-Belleville« un système d’arrosage expéri-menté depuis un mois». Mais im-praticable en hiver à cause desrisques de gel, il n’aurait que des

effets très limités. A priori plusefficace, « un modificateurd’adhérence », mélange de lubri-fiant et d’eau, est actuellementtesté. Mais doit « être approuvépar toutes les instances » parcequ’il réduit « les capacités de frei-nage ». Les tests devraient débu-ter « à la rentrée à partir d’unerame de maintenance ». « Unefois validé, le dispositif sera posésur les rames commerciales.»

Des stations sans abripour les voyageurs

Quant aux stations, encoreincomplètes ici et là, l’aménage-ment en avait été confié à un« fournisseur qui a fait faillite ».Le gazon ? « Il va être remis à neufsur tout le tracé courant juillet »,annonce encore le représentantde la RATP. Dans la rue Paul-Éluard où il a pris une teinte sa-hélienne, « l ’arrosage a étéstoppé à cause de fuites dans lescanalisations ». Mais une fois re-verdie, la plateforme engazon-née restera exposée aux intru-sions des véhicules, qui l’ont parendroits copieusement la-bouré. Des plaintes auraient étédéposées, assure-t-on auconseil départemental. � M.L.

Vers un T8 moinsbruyant et plus vert ?


5ACTUALITÉS

N°1049DU 1ER JUILLET AU 1ER SEPTEMBRE 2015

Sport étéLes équipementssportifs munici-paux sont ouvertsdurant l’été, maisavec des horairesd’ouverture quichangent (10 h-18 h) et une ferme-ture le week-end.Ces horaires adap-tés permettent deprocéder à l’entre-tien des terrains.

Parc (1)«La mobilisation citoyenneet populaire a fait reculerceux qui jusqu’ici défen-daient le “projet Castro” de construction de 24 000logements sur le parc de La Courneuve Georges-Valbon», estime le Collectifqui impulse cette mobilisa-tion. Pour autant, le Collec-tif note que «du côté desresponsables politiques départementaux, régio-naux et du gouvernement,c’est le flou… ou la danse du ventre ! Plus de projetCastro, mais un “nouveauprojet” (Troussel) ou un“contre-projet” (Huchon).Et que dit le Premier ministre ? Rien. En coulisse,on dit qu’il serait prêt à revoir sa copie».

Parc (2)«Les années qu’il a fallupour aménager ce parc nepeuvent pas être anéantiespar un coup de crayon etdeux coups de pelleteuse»,estime le groupe local EELV.Au contraire, expliquent les écologistes dionysiens,«il faut qu’elles soient prolongées par l’effortd’ouvrir le parc encore plusen accès et en horaire».Avant de prévenir : «Sansconcertation avec ceux quivivent autour de ce parc,notre rejet de votre projetgrandit. La seule issue c’estle retrait de ce projet.»

Parc (3)Le Département de laSeine-Saint-Denis, aména-geur et propriétaire du parcdepuis 50 ans, a décidé delancer une concertationpublique, afin que chacun(usagers, riverains, élus…)«puisse s’exprimer surl’avenir de cet espace natu-rel exceptionnel». Uneconférence de presse deStéphane Troussel estprévu mercredi 1er juillet.Le président du conseil départemental présenterale calendrier et les modali-tés de cette concertation.«Il fera également part desdémarches qu’il a engagéesauprès du Premier ministreet de la réponse qui lui a étéapportée», précise le service de presse.

Allende D’abord projetée le 30mai,la réunion de quartier setient ce mercredi 1er juilletpour l’élaboration du bud-get participatif, et un bilande la fête de quartier. À 18 h,à l’annexe de la Maison dequartier Romain-Rolland(49, rue de Chantilly).

Pierre Zvénigorodsky.Lesculpteur est l’un desconcepteurs du parcGeorges-Valbon, dontil est fervent défen-seur. Engagé dans le Collectif qui rejettesa bétonisation, il seraau «Parkétanou» dimanche 5 juillet.

«Je sais, j’ai un nom à coucherdehors avec un billet de loge-ment ! » Voix puissante, souriremalicieux et œil pétillant der-rière de grosses lunettes à mon-ture noire, Pierre Zvénigorodskymanie l’humour sans avoir l’aird’y toucher. Ce sculpteur resteradans l’histoire des arts en Seine-Saint-Denis comme le créateurd’œuvres monumentales qui ja-lonnent le parc départementalGeorges-Valbon. La sculpturesonore devant la Maison du lac,le Pont Iris, des jeux d’enfants, lesbuttes au bord de l’avenue Salen-gro où les portes clôtures en acier– dont celle en face de la cité Flo-réal – portent sa patte. Avec lepaysagiste Alain Provost, il futl’un des inspirateurs du grand espace vert, de 1970 à 1993.

Il y a quelques mois, l’artistea quitté sa retraite pour partir enguerre contre « l’OPA Castro »sur le parc. Ce projet pharao-nique de 24 000 logements avecla mutilation annoncée de 70hectares, lui était resté pirequ’un os en travers du gosier.Depuis, le septuagénaire s’ac-tive au sein du collectif de dé-fense du parc. Pour l’heure, lespouvoirs publics ont annoncél’abandon – temporaire ? – duprojet. « Il ne pouvait en être au-trement tant son absurdité étaitpatente », assure-t-il, heureuxcomme un junior d’avoircontribué à cette reculade gou-vernementale. « Ce parc incarnel’esprit du Conseil national de larésistance et cette générationque j’appelle grandiose, ces éluscommunistes de la Seine-Saint-Denis qui mettaient la culture etl’urbanisme au service de tous.»

La culture comme un sport de combat

Cette bataille le ramène auxluttes sociales et émancipatricesque ce citoyen engagé a accom-pagnées ou suivies depuis sonarrivée d’Algérie en 1963. Ce di-plômé de l’école des Beaux-arts atoujours considéré que la cultureétait un sport de combat, qu’elle

contribuait à développer l’intel-ligence et à élever l’âme. Il doit auparc son accroche initiale avec ledépartement, puis avec Saint-Denis en 1974. «Je cherchais dansle quartier Pleyel un atelier quej’ai trouvé finalement rue duLandy, avant de déménager plustard avenue Stalingrad à côtéd’un ferrailleur où je m’approvi-sionnais en matériaux.»

L’essentiel de ses œuvres –réalisations ou maquettes – a étéconçu dans son antre dionysien,le pont Iris ou la porte clôtureavenue Salengro, en tête. « Ce futune période extraordinairementféconde et formatrice. » Son tra-vail d’artiste s’était doublé d’unengagement politique. « Nousétions dans la ferveur de l’élabo-ration du programme communde la gauche en 1971 », rappelle-t-il. Son implication le conduisitau poste de conseiller municipalà la culture, de 1977 à 1984, sousla première mandature de Mar-celin Berthelot. Le maire setourna naturellement vers lui aumoment de la rénovation ducentre-ville. « J’ai participé à lacréation d’ateliers d’artistes àl’îlot Basilique », précise-t-il.Pierre Zvénigorodsky a aussisoutenu la lutte de la municipa-lité pour l’enfouissement del’autoroute A1. S’il a rallié Parisau début des années 90, Pierrerevient régulièrement humerl’air dans ce coin du départe-ment. Il est même redevenu unassidu du parc pour la bonne rai-son que l’on connaît. Le sculp-teur y sera à nouveau dimanche5 juillet lors d’un nouvel après-midi de mobilisation de ses dé-fenseurs. Et encore une fois, savoix portera. �

Cyril Lalo

Dimanche 31 mai, au parc Georges-Valbon, Pierre Zvénigorodsky était aux côtés des anti Central Park.

Depuis le début de lamobilisation contre leprojet de 24000 loge-ments au parc Valbonet la mutilation annon-cée de 70 de ses hec-tares, les anti CentralPark y pique-niquenttous les dimanches.

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La Courneuve.Le collectif pour la défense du parcGeorges-Valbon ontrédigé un documentsynthétique qu’ils soumettent aux élus.

Le Collectif pour la défense etl’extension du parc Georges-Val-bon de La Courneuve rythme samobilisation. Mercredi 24 juin, ilprésentait aux élus, à la bonnefranquette et cul dans l’herbe,leur « Manifeste pour la protec-tion et l’extension du parc ».Dans l’assistance, des coutu-miers des luttes mais aussi desnouveaux. Comme ces deuxjeunes couples venus, huskies enlaisse, qui ont fait connaissanceau caniparc. Ce manifeste, lesélus Front de gauche présents(Didier Paillard, Azzédine Taïbi,Pascal Beaudet, des adjoints aumaire de La Courneuve ainsi quePierre Laporte, conseiller dépar-temental) l’approuvent à titrepersonnel. Il fait la liste, en onzepoints, des non et des oui. Oppo-

sition fondamentale au projetCentral Park, ou à tout autre pro-jet similaire visant à privatiser leparc ; refus de toutes construc-tions privées sans lien « avec ladestination première du parc » etde logements à l’intérieur de sonemprise. Affirmation d’exi-gences « sans contrepartie ». No-tamment, le retrait de l’OIN an-noncée par le Premier ministre,le « lancement d’une étude rela-tive à l’amélioration des accès auparc » et son « insertion dans lesvilles limitrophes en concerta-tion avec les habitants ».

Le document porte une idéeneuve : l’inscription du poumonvert de La Courneuve au « patri-moine national », ce qui consti-tuerait la garantie qu’il ne tombepas dans les mains de promo-teurs ou ne devienne un parcd’attractions commercial. Lemanifeste est soumis à la signa-ture des maires, des présidentsd’agglomération et des conseil-lers départementaux avant d’êtreenvoyé à Manuel Valls. Ce seraaprès la grande mobilisation, «le-parkétanou ! » prévue dimanche5juillet à partir de midi. � D.Sz

À l’origine du parcde La Courneuve

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jeudis et lundis, de 13 h 30 à 15 h 30), peinture et des-sin à partir de 10 ans (les mercredis de 13 h à 15 h),«Bien dans son assiette» avec une diététicienne(mardi28, de 9 h 30 à 13 h 30), et «Bien dans sa peau»pour des soins de beauté et de maquillage (jeudi30,de 13 h 45 à 16 h 15). À noter encore des promenadesselon « la programmation estivale» en Île-de-France

(les vendredis après-midi). Au 49, boulevard Marcel-Sembat. Infos et inscriptions au 01 48 13 12 20. Mail : clubdesparents.rencontre93

La Maison de la vie associative modifieses horaires pour la période d’été. Elle sera ouverte9 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30 à partir du 13 juillet

et jusqu’au 28août. Du 3 au 14août, elle sera totale-ment fermée.

Balades parisiennes L’APCV, Agence depromotion des cultures et du voyage, propose deuxséries de balades pour voyager au cœur de Paris.L’une au départ du métro Château pour arpenter « le

Petit Maghreb» entre Barbès et Goutte d’Or (samedis11, 18 et 25 juillet à 10 h). L’autre à partir du métroSaint-Michel pour marcher sur les traces de la culturearabe, entre mosquée, IMA, Jardin des plantes,etc.(mercredis 8, 15, 22 et 29 juillet à 14 h 30). Infos et réservations, Tél. : 09 53 74 36 82. Mail :[email protected]

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Les anti Central Parkprésentent leur manifeste

Logements. PCH au secours des profs

La rotation des enseignants dans les écoles de Saint-Denis est un problème bien connu. Pour les jeunes diplômés nommés dans un territoire surpeuplé, les difficultés d’accès au logement, et lestemps de transport qui en découlent, s’ajoutent souvent aux défis pédagogiques. Face à ce problème, l’office public Plaine CommuneHabitat s’est engagé à mobiliser, pour la prochaine rentrée scolaire,des logements de son parc HLM. Le dispositif a été inauguré vendredi26juin, à Bobigny, lors de la cérémonie d’accueil des nouveaux enseignants. Depuis cette date, grâce à un partenariat noué entre PCH, la direction départementale de l’Éducation nationale et la préfecture, les enseignants nouvellement nommés peuventconnaître la localisation des logements et déposer une demandepour s’installer à proximité de leur établissement d’affectation. S.B.

Cosmonautes se détend Après une période riche en faits divers, les professionnels intervenant dans le quartier ont opté pour une après-midi détentespécifiquement conçue pour attirer les enfants, le mercredi 24 juin.De nombreuses activités étaient proposées, jeux, animation autour de l’alimentation, plantations et balade à cheval. V.L.C.



ACTUALITÉSN°1049DU 1ER JUILLET AU 1ER SEPTEMBRE 2015

Apprentissage. Laclasse de 1re Esabac,section franco-italienne, a donné surcette scène parisiennetricentenaire un spectacle de Commedia dell’arte.

Comédie italienne, théâtre defoire, masques et pantomime…Dans la classe de 1re Esabac, sec-tion franco-italienne du lycéeSuger, les origines de l’Opéra Co-mique sont connues sur le boutdes doigts. Le théâtre parisienqui fête aujourd’hui son tricen-tenaire est entré dans la vie deslycéens. Le jeudi 25 juin, ils enfoulaient la scène pour jouer Mi-gnonne…, spectacle de Comme-dia dell’arte, présenté en pre-mière partie de la soirée Mécène,ta scène, nos scènes à laquelle pre-naient part d’autres jeunes ama-teurs. C’était pour ces vingt ado-lescents l’aboutissement d’uneaventure démarrée en janvier,mais que l’Opéra Comique re-nouvelait pour la cinquième an-née sous l’intitulé de programmeSperata avec le soutien de l’assu-reur Generali et le parrainage deGrand Corps Malade.

Parmi ses premiers bénéfi-ciaires, L’École de la deuxièmechance de la Plaine y participait

cette fois encore, mais avec seu-lement deux jeunes – des volon-taires – ainsi qu’un formateurqui ont fait équipe avec ceux deSuger. Mais pour ces derniers,pas question de volontariat.Animées au lycée par MarianneSytchkov et Jean-BernardEkam-Dick, le tandem qui porteSperata depuis ses origines, lesdeux heures hebdomadairesd’improvisation, d’écriture, etde jeu, étaient obligatoires. « Jeleur ai d’abord expliqué que lamusique d’opéra avait inspirébeaucoup des chanteurs qu’ilsécoutent, se souvient SandraMillot, leur prof de littérature. Etpuis on est venu trois fois pourdes spectacles où on a été reçu pardes professionnels. » Un accueilaux petits oignons.

« Ça nous a rapprochés »

Au fil des exercices, elle aconstaté elle aussi les bénéficespour Jimmy, qui se sent « moinstimide ». Ou pour Dov. « Ça nousa rapprochés. » Jimmy se sou-vient en effet d’une classe mor-celée entre les Dionysiens quiont débuté l’italien au collègeLurçat – et puis les autres, habi-tants de Pantin, Tremblay, Vau-jours ou Saint-Ouen. Avec sacollègue Fanny Cauchoix, profd’histoire – elle aussi en italien –

Sandra Millot a intégré sur letard la troupe des jeunes comé-diens amateurs. « Ce sont euxqui nous guidaient, reconnait-elle, bienveillante. On s’est sou-vent senties dépassées par eux. »Pour Dov, c’est une évidence.« On n’a pas le même rapportqu’avec les autres profs. On estcomme leurs enfants. C’est lesmamans n° 2. » Des « mamansEsabac » qu’ils ont même fê-tées… le jour de la fête desmères.

Comment expliquer unetelle affection ? « On n’est pascomme à Paris une section éli-tiste. On sélectionne moins surles notes que sur la motivation,raconte Sandra. Vu le niveaudemandé au bac pour lesépreuves en italien, ils vont sedonner à fond pendant troisans. » Résultat, 100 % de reçuspour chacune des deux promo-tions qui ont passé l’Esabac.Renforcés par les multiples sor-ties (dernièrement à l’Exposi-tion universelle de Milan) quiagrémentent leur scolarité, desliens se nouent, d’abord entreélèves. « On se parle aussi pen-dant les vacances, rapporteDov. On n’a pas d’angoisse pourla rentrée, on sait qu’on se re-trouvera l’an prochain. » Unefois qu’ils ont quitté l’Esabacpour des prépas scientifiquesou littéraires, pour Dauphine,Sciences Po ou l’IUT Villeta-neuse, « ils reviennent très sou-vent au lycée » , remarqueFanny. « Ils nous demandentconseil. On reste un point de ré-férence important », ajoute San-dra. Elle signale les fratries quicommencent à se succéder àl’Esabac. Une filière si attrac-tive qu’elle va être dotée d’unedeuxième classe à la rentrée. �

Marylène Lenfant

De Suger à l’Opéra Comique

Jeudi 25 juin, les lycéens de Suger en 1re Esabac jouaient Mignonne… à l’Opéra Comique.

« J’ai expliqué à mesélèves que la musiqued’opéra avait inspirébeaucoup des chan-teurs qu’ils écoutent,se souvient SandraMillot. Et puis on estvenu trois fois pour desspectacles. »M

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Allocations familiales.Les locaux de la CAF (enfin) inaugurés

Ouverte le 12novembre2014, l’agence de la Caisse d’allocations familiales (CAF) du 9-11 boulevard de la Commune-de-Paris a étéinaugurée le 25juin 2015… Sept mois auront été nécessaires pourtrouver une date compatible avec les agendas des officiels, dont celuide la secrétaire d’État en charge de la famille, des personnes âgées, de l’autonomie et de l’enfance, pour que le ruban tricolore soit enfincoupé. Laurence Rossignol a apprécié les lieux «ouverts, spacieux,gais», que fréquentent en moyenne 800 personnes par jour. «C’est une marque de respect pour les allocataires et pour les personnels» dont elle a salué le dynamisme dans «le département le plus fécond de France» et leur engagement «dans l’expérimentation et la simplification des démarches». Salué par les dirigeants de la CAFpour le rôle déterminant qu’il a joué dans le déménagement de la tourPleyel et l’installation en centre-ville, Didier Paillard s’est réjoui quecette implantation s’accompagne prochainement de l’arrivée d’autres services publics au cœur de Saint-Denis, comme la nouvellesous-préfecture et le nouveau commissariat. Le député Mathieu Hanotin a profité de la présence de la ministre pour parler des 20%d’enfants pauvres que comptabilise notre pays, et les responsables dela CAF, sans se départir de leur courtoisie, ont rappelé que le nombred’allocataires a augmenté de 5% dans le 93, entre2012 et2014,pendant que celui des salariés de la CAF passait de 685 à 635. D.Sz

ClimatOrganisée par l’Alec,Agence de l’énergie et du climat de Plaine Commune, la 5e rencontredes Sentinelles du climatportera sur la «mobilisa-tion citoyenne» avec la par-ticipation d’Elise Ayrault,de l’équipe d’animationd’Alternatiba, BenjaminBall, du Collectif pour uneTransition citoyenne, et l’association Shakti21,membre de Mund Gawi.Également présentés les événements des mois à venir à L’Île-Saint-Denisavec Alternatiba, les Guinguettes du climat, le Village mondial des Alternatives,etc. Mardi7juillet, de 18 h à 20 h, à la Ligne 13 (12, place de la Résistance). Infos : [email protected] ou 01 48 09 40 93.

Bal des collégiens La 4e édition du Bal des collégiens, organisée par le conseil municipal desjeunes habitants, aurapour thématique la solida-rité. Samedi 4juillet, de19 h à 23 h, salle de la Lé-gion d’honneur et à l’écoleJean-Vilar (5, rue des Bou-cheries). Cette soirée a étépensée en collaborationavec le Secours populairepour lequel les participantspourront faire un don de 1€ afin d’acheter des produits de puériculture de première nécessité.

Bateau et véloGuinguette, chaiseslongues et parasols, instal-lations artistiques, specta-cles et animations diversesponctueront les berges ducanal Saint-Denis, le longd’un parcours ré-imaginépar Méliadès. Pour parfairesa mise en scène, cettecompagnie d’Aubervillierspropose aux promeneursdeux types de balades orga-nisées dont le départ se feranotamment à Saint-Denis,au niveau du Pont tour-nant de Franc-Moisin, côtérive gauche. L’une se fera en bateau (durée 1 h), et l’autre à vélo avec l’asso-ciation Vélo à Saint-Denis(35mns). Dimanche 5juil-let, rendez-vous à 11 h, 15 het 18 h 45 pour la navettefluviale, à 14 h, 16 h et 18 h,pour le départ à vélo. Programme complet surwww.aubervilliers.fr

CPAMÀ compter du1er juillet, les es-paces accueil del’assurance maladie(CPAM) du 93 sontouverts les lundi,mardi, jeudi et vendredi de 8 h 30à 12 h 30 et de 14 h à 17 h, et le mercredide 8 h 30 à 12 h 30.L’ensemble des espaces accueil seront fermés lundi 13juillet et vendredi 14août.

L’été à Franc-Moisin La Maison de quartier renouvelle son programme pour le dépaysement de ceux qui ne partent pas en vacances. À signaler une sortie au parc d’Hérouval (mercredi 8 juillet), un atelier musiqueavec la compagnie Lutherie urbaine à la basilique

(vendredi10), la fête des riverains du Stade deFrance (dimanche12), la visite du domaine deChateaubriand, dans le 92 (jeudi16), une décou-verte des passages couverts parisiens (mer-credi22), une journée à France Miniature dans le78 (jeudi23), et une à la base de loisirs de Cergy(jeudi 20août). Inscriptions au 06 15 70 88 07.

Club des parents Dans ses locaux à Ren-contre 93, le Club des parents poursuit ses activi-tés en juillet, à commencer par une fête (ven-dredi3, à partir de 12 h 30). Au menu des ateliers :alphabétisation, français langue étrangère et ini-tiation à l’information par Artis multimédia (les

À noter cette semaine

Écoles. Représentantsde parents et ensei-gnants ont accepté la proposition de laVille de constituer desgroupes de lanceursd’alerte pour pointerles manquements.

Des comités citoyens seronten place dès le jour de la rentrée2015 dans les écoles de Saint-De-nis. Vendredi 26 juin, les repré-sentants des parents et des ensei-gnants ont accepté la proposi-tion du maire et de son adjoint àl’éducation de constituer desgroupes de lanceurs d’alerte (pa-rents-profs-élus) pour placer larentrée sous « contrôle citoyen ».Cinq points seront prioritaire-ment observés : la présence d’unenseignant dans chaque classe ;celle d’un maître supplémen-taire dans chaque école REP + ; lerespect des seuils (23 en mater-nelle, 25 en élémentaire) ; unauxiliaire de vie scolaire (AVS)pour chaque enfant handicapé ;des Réseaux d’aide (Rased) re-constitués en nombre suffisant.Les délégués du SNUipp et deSUD ont ensuite annoncé que le s

négociations du Comité tech-nique, le matin même, avaientpermis d’obtenir que les seuilssoient respectés dans les écolesde la ville – ce ne sera pas le caspartout ailleurs dans le 93. Pourtout le reste – formation des en-seignants, taux de contractuelsdans les établissements… – il y aloin de la coupe aux lèvres : « ma-nipulation comptable » ; « mau-vaises décisions », ont regrettétour à tour les représentants syn-dicaux. «Mépris des institutions»,ont ajouté les parents.

« Les parents sont mobilisés etimpliqués ici, mais ce n’est pas lavision qu’en ont les institutions »,a regretté Philippe Gouttes, de laFCPE, qui les a appelé à investirles élections aux conseils d’éta-blissement en octobre prochain.Cette année, le combat a étélong, la fatigue et la lassitudetouchent tout le monde. Néan-moins, la lutte porte ses fruits.L’unité syndicale, la bonne coor-dination des parents et le sou-tien des élus permettront de ga-gner un temps précieux, l’anprochain, en cas de problèmes.Une victoire déjà pour l’écolePasteur : l’administration est re-venue sur sa décision d’y fermerune classe. �S.B.

Rentrée souscontrôle citoyen

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AU CONSEIL7N°1049DU 1ER JUILLET AU 1ER SEPTEMBRE 2015

Séance du jeudi 25 juin

Débat. L’installationde 41 caméras a étéactée par 41 élus, au terme d’échangesargumentés et res-pectueux des pointsde vue opposés.

Pas d’excès, mais du respectet de l’écoute. Un débat digne, ar-gumenté, comme on aimerait ensuivre plus souvent dans l’en-ceinte du conseil municipal. Unéchange qui fait honneur à ceuxqui l’ont mené et que nousconseillons de regarder sur le sitede la Ville www.ville-saint-denis.fr. L’installation de qua-rante et une caméras dans l’es-pace public, que le JSD révélait lasemaine dernière, a été présen-tée par l’adjoint au maire SlimaneRabahallah (maj-PSG) et adopté.Quatre élus du groupe maj-Frontde gauche ont voté contre : MM etMmes Diez Sotto, Huet, Messaou-dène, Rogeret ; dix conseillers sesont abstenus : MM et Mmes Ba-gayoko, Braouezec, Caroly, Vas-sallo (maj-FdG), Pignot, Chi-bane, Zémouri, Boughilas, Ha-moudi (maj-EELV ), Laronde(opp-groupe socialiste et écolo-

giste), quarante et un ont votépour. La vidéo, protection pourles uns, surveillance pour les au-tres, a fait bouger les lignes devote, excepté au Parti socialistede gauche. Les seules unanimitésconcernent l’absolue nécessitéde voir Saint-Denis dotée de poli-ciers nationaux en nombre suffi-sant pour garantir l’égalité répu-blicaine entre les territoires et leconstat partagé que les camérasne sont pas la «recette miracle».

L’importance de la Charte d’éthique

Après l’exposé du rapporteurSlimane Rabahallah qui insistesur l’importance de la Charted’éthique qui encadre l’installa-tion de la vidéo, Essaïd Zémouriet Conception Diez Soto expose,en duo FdG-EELV, les raisons deleur hostilité à l’usage des camé-ras. Les deux élus citent desétudes, évoquent des expé-riences en France et à l’étrangerpour montrer que la vidéo«n’empêche pas les délits, ne pro-tège pas et ne fait que déplacer lesproblèmes ». Qualifié de « jeu dedupes» qui nourrira « les désillu-sions », pointant le coût finan-cier (« 7 millions pour Lyon en-

tre 2001 et 2008 »), ils préfèrentMontréal « qui a fait baisser ladélinquance sans caméra, maisavec de la présence humaine etde l’investigation ».

Corentin Duprey (opp-PS) nevoit pas dans ce système « un re-mède miracle mais un outil sup-plémentaire contre l’insécurité ».Pour lui, «ça ne marche pas à tousles coups mais il faut essayer ». Leconseiller socialiste se «réjouit dela volte-face de la municipalité »mais déplore qu’elle n’ait pasjugé utile de communiquer plustôt à l’opposition l’étude qui anourri le rapport présenté, niconsulté la population. BéatriceGeyres (maj-EELV) fait le constatde la division des écologistes. Si« nationalement mon parti estcontre, je voterai pour parcequ’une ville comme la nôtre nedoit pas s’en priver », explique-t-elle. Raphaële Serreau (maj-FdG)y est elle aussi favorable, notam-ment parce que le coût de l’instal-lation (992 000 euros) sera aussifinancé par l’État (près de700 000 euros espérés) et que ledispositif est encadré par laCharte d’éthique.

Sa collègue, l’adjointe aumaire Sonia Pignot (maj-EELV)dit ne pas « pouvoir faire ce choix

de société », quand Michel Ribay(maj) estime à l’inverse qu’on «nefait pas un choix de société, on dé-cide d’installer un dispositif surlequel il faudra faire un bilan ».Bally Bagayoko, Patrick Braoue-zec, Madjid Messaoudène (maj-FdG) parlent de « dérive vers unesociété de surveillance » et crai-gnent l’engrenage qui conduira àl’installation de 100, 200, 300 ca-

méras tandis que Laurent Rus-sier, Philippe Caro et Julien Colas(maj-FdG) rappellent que cettemesure faisait partie des engage-ments de la liste dirigée par Di-dier Paillard. Le maire, après deuxheures d’échanges, conclut que« la vidéo est une évolution quipeut être un progrès, une aide àl’enquête». �

Dominique Sanchez

Dernier acte.La ques-tion de la «modifica-tion des indemnités de fonction des élus» a été soulevée en toutefin de séance…

Il est 4 heures. Le maire pré-sente le dernier rapport de lasoirée qui se transformepresque en petit matin. L’objetde l’acte ultime de la séance àrallonge concerne la « modifica-tion des indemnités de fonctiondes élus ». Sujet toujours brû-lant, même quand la salle duconseil s’est amplement dépeu-plée au fil des heures. Philippe

Caro (maj-FdG) lève la main etprend la parole. L’ambiance estun peu dissipée, mais très viteon comprend qu’il se passequelque chose. L’élu au loge-ment explique qu’il ne va pas vo-ter ce rapport et en donne les rai-sons. « Dans notre société, ex-plique-t-il, le fossé se creuse entreune partie de la population etl’ensemble des élus. L’exigence detransparence, de morale est de-venue déterminante pour res-taurer la confiance. » Le calmeest maintenant total. M. Carodétaille son opinion rédigée :« Être élu ne doit pas être unesource d’enrichissement », pasplus que la fonction ne doit

aboutir à un appauvrissement,mais en tous les cas « l’échelle derevenus des élus doit conserverun point de référence avec ceuxdes Dionysiens ».

Légalité et moralité

Plus trash, il se dit convaincu« que la totalité des membres de ceconseil a le cœur à gauche», mais illui arrive de se demander « siquelques-uns d’entre nous n’au-raient pas aussi, un peu, le porte-feuille à droite ». Dans la foulée,Corentin Duprey (opp-PS) prendla parole.«Tout a été fait pour queplus personne ne soit dans la salleau moment de l’examen de ce rap-

port » dont il reprend les termes :« Le plafond des indemnités defonction du maire, des adjoints etdes conseillers délégués est de75 029 euros mensuels et à Saint-Denis l ’enveloppe s’élève à73 478 euros. C’est légal. » Maispour le conseiller, l’utilisation à98 % de l’enveloppe n’est pas trèsmorale. Il prend l’exemple deMontreuil, ville de taille quasiéquivalente, et explique que lamajorité PC-EELV-PS n’utilise là-bas que 83 % de l’enveloppe pos-sible (1). À côté de lui, sur lesbancs du PS, il est seul depuis déjàplusieurs minutes. Ses petits ca-marades de groupe sont partis…en groupe. M. Duprey peut alors

lâcher : « Je voulais voter contre cerapport, mais finalement on ne vapas le voter du tout car il n’y a plusle quorum. » La séance est levéesur ce coup politique et avec lacertitude que le sujet reviendralors du prochain conseil, en octo-bre. Cette fois, certainement plustôt dans la soirée. � D.Sz

Contrat de villeUn rapport présenté par Laurent Russier (maj-FdG)note que le nouveau contrat de ville entre l’État et PlaineCommune bénéficie d’une enveloppe de 7,5 millions d’euros, correspondant à unehausse de près d’un million parrapport à 2014. Mais il pointeaussi que « le montant de la dotation annoncée pour 2015est loin d’être à la hauteur des enjeux et du rattrapage annoncé ». M.Russier comparele ratio national par habitant(36 euros) à celui de PlaineCommune (28 euros). Le rapport demande au ministre de la Ville « de rétablirune répartition égale par habitant sur l’ensemble du territoire national ». Et auPremier ministre « de rétablirl’égalité de traitement et d’accès aux services publics nationaux pour les habitantsdes quartiers populaires ». Il a été voté à l’unanimité.

Conseils citoyensUne loi du 21février 2014 prévoit de mettre en place un conseil citoyen dans chaquequartier prioritaire de la politique de la ville. À Saint-Denis, sept vont être créés àpartir des sept grands quartiersrépertoriés par la mairie depuis avril2014. Chacun de ces conseils comprendra 30 membres à parité hommes-femmes. Sur les 30 membres, il y aura trois collèges d’habitants : dix seront tirés au sort, dix seront des habitantsvolontaires sur la base d’un appel à candidature (3 siègesseront pour des 16-25 ans), dixseront des acteurs de quartiersvolontaires (associations, commerçants, professions libérales…). Ces conseils, qui seront installés en octobre-novembre, visent à animer la participation citoyenne à l’échelle du quartier. Ils seront«un espace d’échange, de débat,de construction des politiquesmises en œuvre au bénéfice du quartier».

Citoyens étrangersLe Conseil consultatif des citoyens étrangers (CCCE) vaêtre renouvelé. Cette instancedestinée à «valoriser et faireparticiper les résidents étrangers» a été créée à Saint-Denis dans la continuité du référendum pour le droit de vote de ces résidents organisé dans notre ville en2006. Ne pouvant toujours pasexercer ce droit malgré les pro-messes électorales de FrançoisHollande, le CCCE reste pertinent. 32 membres vontcomposer celui qui sera mis enplace avant les fêtes de fin d’an-née. 16 seront désignés par lesgroupes du conseil municipal,à la représentation proportion-nelle. 16 seront des volontairestirés au sort par huissier.

Commande publiqueLe poids des dépenses de la commande à Saint-Deniss’est élevé en 2014 à un peuplus de 58 millions d’euros, soit 26,31 % du budget total de la collectivité. En France, la commande publique représente 150 milliards d’euros de dépenses annuelles(7,5 % du PIB) et plus de 1,5 million d’emplois.

Décisionsau conseil

Vincent Huet (maj-FdG) Il estime que l’installa-tion géographiquementidentifiée des camérasva provoquer « le déplacement systéma-tique » des zones de délinquance.

Bertrand Godefroy(maj-PSG) Il trouve que « la vidéoest un outil parmi d’autres» et affirme qu’il y a moins de policiers nationaux à Saint-Denisaujourd’hui qu’en 2002.

Patrick Braouezec(maj-FdG) «La vidéosurveillancesert à arrêter de temps entemps mais ne protègepas […] Je porterai la décision collective, on vatravailler ensemble au-delà de nos différences.»

Aurélie Albot (opp-PS) L’installation de la vidéoprotection, « c’estune démarche pragma-tique pour être à la hauteur des attentes de la population ».

Madjid Messaoudène(maj-FdG) « La délinquance nebaisse pas forcémentplus dans les villes vidéosurveillées. Les Dionysiens méritent une vraie luttecontre l’insécurité. »

Coup de théâtre à 4 heures du mat

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Vidéoprotectionadoptée

L’installation de la vidéoprotection sera en partie financée par l’État.

(1) Dans son intervention, M.Dupreyn’a jamais cité nommément BallyBagayoko et Florence Haye. Mais c’est eux qu’il visait quand il a fait référence à la perte de mandats compensée par l’augmentation des émoluments d’adjoint. Si le rapport avait été adopté, l’indemnitéde fonction de M. Bagayoko devaitpasser de 1 527 à 3 183euros ; celle de Mme Haye de 1 957 à 4 477euros.

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ACTUALITÉSN°1049 DU 1ER JUILLET AU 1ER SEPTEMBRE 2015

Débat. À l’initiativede l’association Politique et Islam,l’historien et la journaliste RokhayaDiallo étaient les invités d’un débat sur l’islamophobievendredi 26 juin à la bourse du travail.

Le dernier ouvrage d’Em-manuel Todd, Qui est Charlie ?Sociologie d’une crise religieuse,avait défrayé la chronique enproposant une grille d’analysesociopolitique et géographiqueaux manifestations des 10 et11 janvier dernier. Selon l’his-tor ien et démographe, laFrance périphérique (GrandOuest, Massif central, Rhône-Alpes, Alsace-Lorraine…) detradition catholique et antiré-publicaine s’était nettementplus mobilisée que la Francecentrale (Bassin parisien, fa-çade méditerranéenne) histo-riquement républicaine, égali-taire et athée. Le symbole del’émergence d’un nouveau blochégémonique surnommé MAZ(classes Moyennes, personnesÂgées, catholiques Zombies)taxé d’islamophobie : « Suite àl’effondrement des pratiques re-

ligieuses depuis les années 60, laFrance incroyante avait besoind’un nouveau bouc émissaire,lançait Emmanuel Todd enguise d’ introduct ion. Lesclasses moyennes se sont doncfocalisées sur les populationsd’origine musulmane. Il suffitde voir les polémiques sur lesjupes jugées trop longues pours’en rendre compte. »

Un climat islamophobe quine date pas des rassemble-ments post-Charlie selon Ro-khaya Diallo qui évoquait la loide 2004 sur les signes religieuxdans les écoles publiques : « Letraitement médiatique avaitété disproportionné par rap-p o r t a u n o m b re d e f e m m e sconcernées par la loi. » En guisede réponse, Todd concède quecette loi « avait amorcé une pé-riode de transition politiquequi avait permis de récupérerles voix du FN ».

Crise religieuse et économique

Mais le cœur du problèmeest aujourd’hui, d’après lui, lasuperposition d’une crise reli-gieuse et économique : « Faceau vide religieux, l’euro est de-venu la religion de substitution.On s’y accroche comme à Dieu,mais cela ne délivre pas les bien-

faits attendus. Or, la seule chosesur laquelle on peut agir, c’estsur l’économie. L’absence deDieu, c’est déjà dur, mais sanstravail, cela devient vraimentpénible. » Et de faire un compa-ratif avec l’Allemagne des an-nées 1930 qui, « avait sombrédans l’antisémitisme sous l’effetconjugué d’une crise religieuseet économique. Les pays protes-tants s’étaient déchristianisésentre 1880 et 1930, cela a menéau nazisme. Le niveau d’horreuratteint durant la deuxièmeguerre mondiale a stabilisé lemonde durant un demi-siècle.La crise économique actuellepourrait faire à nouveau bascu-ler l’histoire ». Avant de s’in-quiéter que « la montée en puis-sance de l ’islamophobie en-traîne une augmentation del’antisémitisme dans une partiede billard sociologique ».

Dans la foulée, RokhayaDiallo parle d’« un livre salutairepour le débat public ». Avant deconclure : « J’ai le sentiment quela France se nourrit d’un déni dela construction du racisme. Celamanque à votre analyse. Ce nesont pas les classes moyennesmais l’État qui a exclu les femmesvoilées dans le cadre de la loi de2004. C’est un racisme structurellié à l’histoire coloniale de laFrance. L’islamophobie ne datepas d’une dizaine d’années. » EtEmmanuel Todd de faire sonmea culpa : « C’est vrai, mon tra-vail souffre d’une faiblesse sur lamémoire coloniale. Cela m’aéchappé. Pourtant, j’ai connu laguerre d’Algérie. On me traitaitde sale bicot car j’étais plusbronzé que les autres. Je prenaisalors mon ton bourgeois pour nepas me faire emmerder.» �

Clément Loriol

La mairie l’étéDu 8juillet au26août inclus, leshoraires de la mairiechangent. Les services seront ouverts du lundi au samedi de 8 h 30à 17 h (sauf jeudi de 8 h 30 à 12 h 30).

Bénévolat L’association Africainssans frontière recherchedes bénévoles pour assurerles cours et des orthopho-nistes. Les inscriptions aucours d’alphabétisationdébuteront du 7 au 25sep-tembre les lundi, jeudi,vendredi de 18 h à 20 h 30au 4e étage de la bourse dutravail (9-11, rue Génin).Les cours débuteront le1er octobre. Contact :06 62 17 69 96 ou 06 52 02 71 37.

Métro ferméRenouvellement des escaliers mécaniques, du guichet et du front de vente automatique, renforcement des éclai-rages de quai, changementdes carrelages, réfection del’étanchéité… Lancés voilàquelques mois, les travauxde rénovation de la stationSaint-Denis Basilique sonteffectués la nuit. Mais certaines interventionsvont nécessiter une ferme-ture totale au public dulundi3 au dimanche30août inclus. Une périodede quatre semaines où lestrains ne marqueront pasl’arrêt à la station. Ces datesseront confirmées à la mi-juillet par la RATP. La rénovation se poursuivrajusqu’au printemps 2016.

FNLa commission d’investi-ture du Front national a désigné Jordan Bardellacomme tête de liste deSeine-Saint-Denis pour lesélections régionales de décembre2015. Wallerand de Saint-Just, Secrétairedépartemental du FN 75 et tête de liste à Paris, est lecandidat FN-RBM déclaréà la présidence du Conseilrégional d’Île-de-France.

Champions ! «Quel que soit l’objectifqu’on se fixe dans la vie, il faut travailler, persévéreret ne jamais perdre espoirmalgré toutes lesdifficultés.» C’est en cestermes que les deux champions du monde de hip-hop Yaman Okur et Brahim Zaibat ont encouragé les huit partici-pants au récent concoursde chant organisé à la Maison de quartier Semard. Cerise sur le gâ-teau, ils ont offert à chacund’eux des places pour la future comédie musicaleLes 3 Mousquetaires au Palais des sports de Paris.

L’islamophobiepost-Charlie selon Todd

Pour Ismahane Chouder, vice-prési-dente d’Islam & laïcitéqui participait au débat, « l’islamopho-bie en France est devenue marqueuridentitaire et un réflexe patriotique».Cl

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Samedi 29août.Rocé augrand pique-nique concert

Comme tous les ans, la Ville organise fin août un grand pique-nique concert sur le parvis de la basilique qui réunit un grandnombre d’habitants. Cette année, il aura lieu le samedi 29août à partir de 19 h. Côté musique, à 19 h 45 le groupe Organic quintet(dont fait partie le Dionysien Julien, batteur). Puis à 21 h 20, le rappeurRocé. Avec celui-ci se produiront des jeunes dionysiens qui aurontparticipé cet été à un projet chorégraphique avec Gabin Nuissier et sa compagnie Aktuel Force. Ce projet est ouvert à tous les Dionysiens. Pour y participer, un casting est organisé lundi 6juillet de 16 h à 19 h à la Maison de la jeunesse (12, place de la Résistance). Six répétitions sont prévues en juillet et en août. B.L.Renseignements : [email protected]

Feu d’artificeLe feu d’artifice du 14 juillet aura lieu la veille, lundi 13 à 23 h, au parc de la Légion d’honneur. Il sera tiré une nouvelle fois par le Groupe F, une référence mondiale. Le parc ouvrira ses portes dès19 h 30 et un grand banquet républicain est annoncé. Buvettes etstands de restauration sont prévus et l’on pourra aussi apporter sonpropre pique-nique. Une animation musicale assurera l’ambiancejusqu’à minuit. Par ailleurs, le traditionnel bal des pompiers aura lieu lui aussi le 13 au Fort de la Briche à partir de 21 h. B.L.

La Fabrique de la ville avec l’Unitéd’archéologie, visite des fouilles (lire p.12) mercredi 22 juilletde 14 h 30 à 16 h. Rendez-vousau 4, rue du Cygne, inscriptions à la Maison desseniors (6, rue de Boucheries) au 01 49 33 68 34.

Ateliers créatifs à la Maison des seniorslundis6 et 27 juilletaquarelle à 14 h 30 ou

acrylique ; lundi 13 juilletà 14 h 30 patchwork.Inscription à la Maison des seniors au 01 49 33 68 34. Participation 2€.

Après-midi jeux à Maison des seniorsmercredis15 et 29 juilletde 14 h 30 à 16 h 30,cartes, dés, scrabble… Inscription à la Maisondes seniors au 01 49 33 68 34.

Après-midi quiz mercredi 8 juillet, résidence Basilique (4, rue du Pont-Godet), entrée libre.

Dégustation de glacesjeudi 23 juilletà 14 h 30 résidence Dionysia. Inscriptions à la résidence jeudi 16 juillet de 14 h à 16 h. Participation 2€.

Le rendez-vous des retraités

Rokhaya Diallo et Emmanuel Todd le vendredi 26 juin à la bourse du travail.

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Piano en libre-service« Jouez-moi, je suis à vous ! » Cette invitation séduisante est à mettre à l’initiative de l’office de tourisme qui, jusqu’au 12 juilletpendant les heures d’ouverture du marché, met à la disposition de qui veut un piano en accès libre sous la halle du marché. Décoré par le graphiste Stew, il n’attend que les mains baladeusesdes musiciens de passage, pour le plus grand plaisir des oreillespassantes… B.L.

D.r.

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Bel-Air.Une asso dénoncedes trafics de parking

Deux courriersde l’association Vivre mieux à Bel-Air, adressés récemment au maire et en copie à d’autres destinataires dont le commissaire, font état de pratiques illégales et récentes concernantles places de parking dans ce quartier. Celles inutilisées, rue de Lorraine, «sont répertoriées et semblent être proposées pour un montant de 10,15euros, voire plus pour sécuriser la place», signalel’association. Elle a aussi remarqué l’organisation d’un parking sauvage, le 13juin, rue du Canal et esplanade de l’Écluse à l’occasiond’un concert au Stade de France. Les places monnayées étaient fléchées et «l’organisation était encadrée par des personnes portantdes brassards sécurité», précise Vivre mieux qui a repéré aussi que des auteurs de vol à la portière sur l’A1 se carapatent en empruntantles parties cassées de murs antibruit. D.Sz

06 actus 1049.qxp_Mise en page 1 30/06/2015 18:16 Page6

SPORTSN°1049DU 1ER JUILLET AU 1ER SEPTEMBRE 2015

Tous les résultats sur www.lejsd.com

Basket-ball L’Union fait la forceÉlite U15

Après un beau parcours desU17 masculins arrivés en quartsde finale des play-offs l’an passé,les féminines U15 de l’unionSdus-BCC basket ont pu vengerleurs homologues masculins etembellir leur propre palmarès.Emmenée par l’entraîneur Ju-lien Tuloup, les basketteusesdionysiennes et courneu-viennes se sont hissées en Élite

et ont été sacrées championnesd’Île-de-France avec seulementune défaite. Évoluant en cham-pionnat départemental lors dela saison 2013-2014, c’est aumois de janvier dernier qu’ellesont accédé au niveau Élite aprèss’être qualifiées pour le cham-pionnat régional promotionnel.Les jeunes féminines du Sdus-BCC ont désormais pour ambi-tion de décrocher une qualifica-tion pour les Inter-ligues. M.Lo

EscrimeDépart à la retraitepour Martine BidardLe Cercle d’escrime

Professeure de français aucollège Elsa-Triolet pendanttrente-trois ans, Martine Bi-dard tire sa révérence et prendun nouveau départ. Cette pas-sionnée a enseigné aussi l’es-crime et a porté à bras-le-corpsson club dionysien du Cercledont les cours ont lieu dans les

locaux de l’école Jean-Vilar.Même à la retraite, Martine Bi-dard « compte conserver encoreun peu la présidence du club etpréparer de manière pérenneson départ », selon l’un de sesex-collègues. M.Lo

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Le jeudi 25 juin à La Raquette,la section tennis de table du Sdus a présenté ses jeunespousses de la « Génération JO2014 ». Parmi lesquelles CéliaSilva, du pôle espoir Île-de-France, et deux nouveaux arrivants : Prithika Pavade (10 ans), championne de France benjamine 2014 et2015 et championne de Franceminime 2014, qui jouera avecl’équipe 2 féminine en Natio-nale 3 dames lors de la saisonà venir, et Nolan Givone (16 ans, n° 170 national).Champion d’Europe cadets par équipes et champion de

France cadet 2014, il évoluerala saison prochaine dansl’équipe masculine de Pro B etparticipera aux championnatsd’Europe jeunes qui se dérou-leront du 10 au 19 juillet àBratislava en Slovaquie. Cetteinitiative du club s’inscrit dansle cadre de la récente candida-ture de Paris aux Jeux Olym-piques de 2024. « L’idée étaitde monter que le club parti-cipe à cette dynamique spor-tive, en présentant de jeunespongistes qui sont en âge et ont le talent pour prétendreà être appelés en équipe de France en 2024. » C.R.

Tennis de tableLe Sdus présente ses talents de demain

D.r.

D.r.

OmnisportsLa Baleine va rouvrirCentre nautique

Après dix mois de travaux derénovation et une fermeture to-tale de trois mois, la piscine mu-nicipale La Baleine ouvrira ànouveau ses bassins dès le 7sep-tembre. La municipalité espèremême organiser une visite inau-

gurale de la piscine le 6. L’infra-structure gérée par la sociétéprivée Equalia a subi une remiseaux normes. En août, Equaliatestera les nouvelles installa-tions notamment le traitementdes eaux et le système informa-tique avant un grand nettoyagede chantier. M.Lo

AthlétismeLe Meeting Areva c’est samediStade de France

La 7e édition du MeetingAreva organisé par la Fédérationfrançaise d’athlétisme se tien-dra samedi 4 juillet au Stade deFrance. L’événement s’annonceexplosif avec deux superbestêtes d’affiche : le sextuplechampion olympique spécia-liste du sprint, l’éclair jamaïcainUsain Bolt, absent l’an passé, et

le recordman de saut à la percheet double médaillé d’or aux JO deLondres, le Français Renaud La-villenie. Les athlètes sociétairesde Saint-Denis Émotion, Whit-ney Tie, Charlène Wanzekela etIlyan Hadjadj seront de la partieet participeront au relais LIFA.Le meeting national débutera à17 h 30 et laissera place au ver-sant international une heureplus tard. M.Lo

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08 09 sports 1049.qxp_Mise en page 1 30/06/2015 18:24 Page9

8SPORTSN°1049DU 1ER JUILLET AU 1ER SEPTEMBRE 2015

FootballLe Red Star devrait faireescale à Saint-DenisLigue 2.Le club deSaint-Ouen, dont l’historique stadeBauer ne correspondpas aux normes impo-sées par la Ligue pourévoluer au niveau desa fraîche promotion,devrait disputer unedizaine de rencontres«à domicile» au Stadede France.

Seize ans.C’est le temps qu’il afallu attendre pour revoir un clubséquano-dionysien en Ligue 2.Sacré champion de National aumois de mai dernier, le Red Star abrillamment décroché sa placedans l’antichambre de l’élitepour la saison prochaine. Unchampionnat qui s’appelait en-core « Division 2 » lorsque le my-thique club de Saint-Ouen l’avaitquitté à l’issu de l’exercice 1998-1999. Mais ce retour vers lescimes du football hexagonal,après avoir chuté il y a dix ansjusqu’aux tréfonds de la Diviond’Honneur, a dû s’improviseravec certaines contraintes logis-

tiques : l’antre historique du clubdepuis 1909, le vétuste stadeBauer, n’est pas conforme auxnormes requises par la LFP(Ligue de football professionnel).Sa capacité d’environ 3 000places est loin des 12 000 néces-saires et bien que des dérogationsexistent pour les clubs fraîche-ment promus, l’enceinte audo-nienne manque d’aménage-ments en termes d’accessibilité

ou encore de vidéosurveillance.Pour leur retour en Ligue 2, lesvert et blanc du Red Star s’entraî-neront donc sur les terrains mu-nicipaux de Saint-Leu dans le Vald’Oise et devraient recevoir leursadversaires dans pas moins detrois lieux différents : le stade Do-minique-Duvauchelle de Créteil,le stade Brisson à Beauvais et… leStade de France, où une dizainede rencontres devraient être pro-

grammées. L’écrin dionysiens’apprête ainsi à accueillir, pourla première fois depuis son inau-guration en 1998, un club « semi-résident».

Fidéliser le 9-3 autourd’un club pro

Malgré la grogne des groupesde supporters du Red Star qui ontmilité jusqu’au bout pour unmaintien de leur équipe à Bauer,la perspective de jouer dans leStade de France, prestigieux etnotoire, à de quoi séduire, d’au-tant qu’elle permet au club degarder un pied dans le départe-ment. « À partir du moment où lestade Bauer n’était pas auxnormes de la Ligue 2, le seul stadedu 93 compatible avec ces exi-gences était le Stade de France.C’était l’unique solution pour quele Red Star reste jouer en Seine-Saint-Denis », explique MathieuHanotin, conseiller départemen-tal chargé du sport et des grandsévénements. « C’est un défi maisaussi un choix d’ambition qui ou-vre d’autres perspectives dans ledéveloppement à long terme d’unclub populaire de masse au nordde Paris, avec des valeurs et une

histoire », poursuit l’élu. Pour-tant, au vu de la capacité d’ac-cueil quelque peu dispropor-tionnée du Stade de France(80 000 places) par rapport à l’af-fluence du club audonien aucours de la saison écoulée (àpeine 2 000 personnes enmoyenne), le risque que les tri-bunes dionysiennes sonnentcreux est à envisager.

Pour assurer un remplissageminimum de l’enceinte, l’as-semblée départementale de-vrait acheter plusieurs places etapporter au club un soutien fi-nancier afin de proposer des ta-rifs particulièrement accessi-bles. « Le but n’est pas d’acheterdes places pour remplir artifi-ciellement mais de créer une dy-namique grâce aux aides pu-bliques, de faire en sorte de pro-poser une politique tarifaire quiencourage les gens à aller austade », poursuit Mathieu Hano-tin. Si l’on reproche parfois auStade de France la froideur deson ambiance lors des matchesde l’équipe nationale, peut-êtreque le public du 93 saura chan-ger la donne pour encouragerun club local.�

Corentin Rocher

Le 11 mars 1999 en Coupe de France, le Red Star (en rouge) affrontait Saint-Étienne au Stade de France.

Le calendrierde Ligue 2 a été dévoilé le 18juin. Le Red Star débuterasa saison par un derby francilien à domicile face à l’US Créteil Lusita-nos. Si la proximité régionale entre les deux clubs aurait pu justifier unmatch à Saint-Denis, le Red Star ne devrait pas évoluer au SDF avant lemois de septembre : «Au vu de la capacité du Stade de France, il faudraoptimiser les conditions pour que le public vienne le plus nombreuxpossible, et le 31juillet (date de la première journée) ne semble pas la pé-riode la plus appropriée, confie Mathieu Hanotin. Rien n’est officielmais je pense que les matches au Stade de France seront réservés auxchocs contre des clubs historiques et populaires comme Lens, Metz ouSochaux. » Selon le calendrier, la première de ces affiches aura lieu le18 septembre, face aux Lionceaux sochaliens… C.R.

Calendrier

AthlétismeSaint-Denis ÉmotionMercredi 1er juillet, championnats Île-de-France de demi-fond long à Saint-Maur (94). Samedi 4 juillet,Meeting Areva au Stade de France à Saint-Denis. Dimanche 5 juillet,Meeting Lifa à Paris au stade Charletty. Vendredi 10 juillet, championnats de France Élite à Villeneuve-d’Ascq (59). Samedi 11 juillet, championnats Île-de-France espoirs et seniors à Antony (92). Vendredi 17 juillet, championnats de France cadets et juniors à Albi (82). Samedi 25 juillet,championnats de France espoirs et nationaux à Tomblaine (54).

CyclotourismeSaint-Denis USTous les mercredis sortie du temps libre, rendez-vous au parc des sportsAuguste-Delaune à 8 h 30.

En bref

Volley rechercheLe Saint-Denis US volley-ball recherche, pour étoffer son club, des joueurs et des joueuses pour lasaison 2015-2016, si possible ayantpratiqué. Pour tous renseignements,contact par mail : [email protected]

Résultats

FootballSaint-Denis USSenior DHR1/ Evry FC (67) 2/ Saint-Denis US(67) 3/ Créteil Lusitanos US 3 (62) 4/ Rungis US (56) 5/ Neuilly-sur-Marne SFC (54) 6/ Nanterre ES (54)7/ Noisy-le-Sec Banlieu 2 (52) 8/ Ivry US 2 (51) 9/ Vaires Entente(44) 10/ Paris CA (44) 11/ Bonneuil-sur-Marne CSM (40) 12/ Sénart-Moissy 2 (37).Cosmos FC1re division 93Classement fin de saison 1/ Pantin OFC (67) 2/ Red Star FC 3(64) 3/ Aulnay FC (57) 4/Dugny SC(51) 5/ Cosmos FC (49) 6/ ClichoisUF 2 (44) 7/ Livry Gargan FC 2 (43) 8/ Rosny SO (42) 9/ Romainville FC(41) 10/ Villetaneuse CS (39) 11/ Montreuil ESD (27) 12/ ÉtoileEmmaüs (0).RC Saint-DenisChampionnat interrégionalféminin groupe A1/ RC Saint-Denis (19) 2/ SeizièmeES (19) 3/ Boulogne USBCO (12) 4/ Caen AG (9).

KaratéAvant-Garde de Saint-DenisDimanche 14 juin, à Livry-Gargan,Khemar Abdel-Djalil et Calane Nasseront obtenu leurs ceintures noiresgrade 1er dan.

NatationSaint-Denis USChampionnat de France open été des maîtres à Chalon-sur-SaôneDu 25 au 28 juin, Thierry Brochet (C755-59 ans), 7e au 1 500m nage libreavec 24’46”25 (record départemen-tal battu), 13e au 400m nage libreavec 6’20”57, 14e au 200m nage libre avec 2’58”28, 21e au 100mbrasse avec 1’42”63 et 23e au 50mpapillon avec 41"59.

Résultats et infos dansle JSD et lejsd.comAmis correspondants et responsa-bles d’activités sportives, les résul-tats, annonces et infos concernantvos clubs doivent nous parvenir lelundi avant midi pour être insérésdans l’édition du mercredi de notrejournal et sur le site Internet dès le lundi (http://www.lejsd.com). Parmail : [email protected] téléphone : 01 77 35 73 04, ou par fax : 01 55 87 26 88.

ÉCLAIRAGE

En septembre au Stade de France ?

D.R.

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11N°1049 DU 1ER JUILLET AU 1ER SEPTEMBRE2015

CulturesCanal Croisière artistiqueLe Comité départementaldu tourisme de la Seine-Saint-Denis organise avecl’association Méliadèsune journée À la décou-verte du canal de Saint-Denis avec croisières ar-tistiques, balades à vélo,installations artistiques…�Dimanche 5 juillet de 11 h à 20 h. Infos et inscriptions sur :www.tourisme93.com

Académie FratelliniRue des Cheminots Tél. : 01 72 59 40 30

Apéro CirqueL’Apéro Cirque mensuelde l’académie Fratellinipropose dans le petit chapiteau des numérosréalisés par les apprentiset des artistes invités, misen piste par Agnès Brun,professeure d’acrobatieau CFA.�Vendredi 10 juillet à 18 h. Tarif : 2€.

Folies d’encre14, place du Caquet Tél. : 01 48 09 25 12

FêteLa librairie organise Les Folies de Mantsina, en soutien avec un festivalde théâtre de Brazzaville,avec braderie de livres,lectures de textes de l’auteur Sony LabouTansi, musique, chansonet pique-nique.

�Dimanche 5 juillet à partir de 13 h.

Halle du marché1, rue Pierre-Dupont Tél. : 01 49 33 66 53

Enfin Mai !Fort de son succès, l’ex-position Enfin Mai !dansla halle du marché couvertest prolongée. Rappelonsqu’elle est le fruit du travailde 65 artistes dionysiensréunis par Fiona Meadowset Nicolas Cesbron. �Jusqu’au 31août,mardi, vendredi et dimanche durant l’ouverture du marché.Des visites guidées sontorganisées par l’office de tourisme (Tél. : 01 55 870 870).

Basilique Saint-Denis1, rue de la Légion-d’honneurTél. : 01 49 21 14 87

ConcertDans le cadre de Monu-ments en musique, leCMN (Centre des monu-ments nationaux) pro-pose un concert d’orguesavec Pierre Queval, quijouera sur les grandesorgues Cavaillé-Coll de lacathédrale.�Dimanche 5 juillet à 17 h 15.

Exposition À l’occasion du 500e anni-versaire de l’avènementde François 1er et de la ba-taille de Marignan, la basi-

Gaumont8 rue du Mondial-1998. Tarif plein10,40€ (adulte) ; Tarifs réduits* : 4€(–14 ans) ; 8,60 € (étudiants, lycéens,collégiens) ; 8,80€ (+de 60 ans) ;+2€ pour les séances en 3D et +1€pour l’achat des lunettes 3D. Tarif Ima-gine R du lundi au jeudi : 6,50€, Ima-gine R du vendredi au dimanche :7,50€. Matin avant 12 h : 7,40€.Carte 39,50€(5 places valable tousles jours partout en France pendant 3mois ; maximum 3 places par séance).Info : 0892 696696 code #193/0,34€/mn. * Sur présentation d’un justificatif.

Magic Mike XXLVF, 1 h 55, avant-premièremardi 7 juillet : 20 h, anima-tions à partir de 18 h 30.

Les MinionsVF, 1 h 31, avant-premièredimanche 5 juillet : 16 h. En relief (3D) :dimanche5 juillet : 11 h.

Insidious chapitre 3 VF, 1 h 38, avant-première,int. – 12 anslundi 6 juillet : 20 h, 22 h 15.

Les profs 2VF, 1 h 33TLJ : 13 h 40, 15 h 45,17 h 45, 20 h (sauf dim,lun, mar), 22 h 30 ; + dim :10 h 40, 20 h 10 ; + lun :20 h 10 ; + mar : 19 h 45.

Terminator : genisysVF, 2 h 05TLJ (sauf dim) : 21 h 30 ;dim : 14 h 15, 20 h 45. Enrelief (3D) : TLJ (sauf dim) :13 h 30, 14 h 15, 16 h, 17 h,18 h 45, 19 h 50, 22 h 10 ;dim : 10 h 50, 13 h 15, 15 h,16 h 50, 17 h 35, 18 h 10,19 h 50, 22 h 10.

The GunmanVF, 1 h 55, int. –12 ansTLJ (sauf dim) : 14 h 05,16 h 40, 19 h, 21 h 45 ;dim : 10 h 30, 16 h 55,19 h 20, 21 h 45.

PoltergeistVF, 1 h 34, en relief (3D)TLJ : 14 h, 16 h 15,18 h 20, 20 h 20, 22 h 20+dim : 11 h 10.

UnfriendedVF, 1 h 23, int. – 12 ansmer, jeu, ven, sam, mar :14 h 30, 16 h 20, 18 h 30,20 h 30, 22 h 30 ; dim :10 h 30, 13 h, 14 h 40,18 h 40, 20 h 30, 22 h 30 ;lun : 14 h 30, 16 h 20,18 h 15, 22 h 30.

Jurassic WorldVF, 2 h 06TLJ : 13 h 55, 16 h 30.+dim : 10 h 50. En relief(3D) : TLJ : 19 h 30, 22 h(sauf lun).

Cinéma

Briche ForaineBord du canal

La Briche Foraine déménage et s’installe le temps d’un week-end au bord du canal, au pied du Stade de France. Au programme : attractions rocambolesques, animations pour petits et grands, spectacles divers, concerts endiablés, parade,rencontres autour du fameux bar rond, guinguette et voyagesgustatifs… Et durant l’été, plusieurs autres associations investiront ce terrain autour de l’association Mund Gawi. B.L.�Vendredi 10 à partir de 18 h, samedi 11 et dimanche 12 juilletà partir de 14 h. Infos: https://fr.ulule.com/bricheforaine/

D.R.

D.R.

Vice versaVF, 1 h 35TLJ : 19 h 10, 21 h 15+dim : 12 h 30, 14 h 50,16 h 30. En relief (3D) :TLj (sauf dim) : 13 h 30,15 h 35, 17 h 40 ; dim : 10 h 35, 13 h.

SpyVF, 2 hTLJ (sauf dim) : 14 h 10,16 h 45, 19 h 15 (saufmar), 21 h 50 ; dim :11 h 10, 13 h 40, 16 h 15,19 h 15, 21 h 50 .

Le programme chaque semaine sur www.cinemasgaumontpathe.com

L’ÉcranPlace du Caquet. Répondeur-programme : 01 49 33 66 77. Tarifs : 7€, 6€(réduit), 4, 50€(abon-nés), 4€ (–14 ans), 3,50€ (films « f»).

du 1er au 7 juillet

Le roman de MargueriteGautier de George Cukor, États-Unis,1937, NB, 1 h 49, VOSTFmer : 20 h (soirée desadhérents de l’Écran) ;ven : 16 h 30 ; dim :18 h 30 ; mar : 18 h 45.

Paddington de Paul King, France/Grande-Bretagne, 2014,

lique propose un décryp-tage de la frise en bas-re-lief du soubassement dutombeau de François 1er etClaude de France glori-fiant la célèbre bataille.�Jusqu’au 31décembre.

Église Saint-Denys de l’EstréeBoulevard Jules-Guesde

Nuit des églisesAu programme de cetteNuit : exposition de pein-tures de Délivrance Ma-kingson concert d’orguepar Stéphane Dupont, etde flûte, chœur dirigé parNathalie-Josée Audonnet,lectures de textes par Mathieu Coblentz.�Samedi 4 juillet de 16 h 30 à 22 h 30. Entrée libre.

Musée d’art et d’histoire22 bis, rue Gabriel-Péri Tél. : 01 42 43 05 10

Balades ateliersen familleLe musée propose deuxbalades ateliers en famillecet été : Paysage d’étéet À la belle saison.�Mercredis 8 juillet et5août à 15 h 30. À partirde 6 ans. Tarif : 3€.

Exposition-dossierLe musée présente Ah !Tu veux te frotter à lapresse !!, caricatures etdessins de presse du XIXe

au XXIe siècle.�Jusqu’au 21septem-

Valley of LoveLe film de la semaine

Isabelle et Gérard se rendent à un étrange rendez-vous dans laVallée de la Mort, en Californie. Ils ne se sont pas revus depuisdes années et répondent à une invitation de leur fils, Michael,photographe, qu’ils ont reçue après son suicide, six mois aupa-ravant. Malgré l’absurdité de la situation, ils décident de suivrele programme initiatique imaginé par Michael… Guillaume Nicloux (La Religieuse, L’Enlèvement de Michel Houellebecq) osele pari de réunir à l’écran, trente-cinq ans après Loulou de Mau-rice Pialat, Gérard Depardieu et Isabelle Huppert, dans un décorde western, l’immensité désertique de la Death Valley. Vallée de la mort, vallée de l’amour, symphonie pour un amour mort ?Pour la mort ? Pour l’amour ? Pour la mort et pour l’amour ?Toutes les combinaisons sont possibles dans ces fascinantesretrouvailles de deux sortes de monstres du cinéma français(lui, le triple d’elle) où l’on ne sait pas toujours qui parle, de l’acteur ou de son personnage. À ne pas manquer ! C.H.

1 h 35, VF, animation, à partir de 5 ansmer : 14 h 15 ; sam :16 h 30 ; dim : 14 h 45 ;mar : 14 h, 18 h 30.

Valley of love de Guillaume Nicloux,France, 2015, 1 h 32mer : 16 h 15, 20 h 45 ;jeu : 18 h 45 ; ven :14 h 15, 16 h 15, 20 h 45 ;sam : 14 h 15, 20 h 45 ;dim : 18 h 45 ; lun :14 h 15, 16 h 15, 18 h 30 ;mar : 16 h 15, 20 h 30.

Une secondemère d’Anna Muylaert, Brésil,2015, 1 h 52, VOSTFmer : 15 h 45, 18 h 30 ;jeu : 18 h 30, 20 h 30 ;ven : 18 h 15 ; sam : 14 h,18 h 15 ; dim : 16 h 30 ;lun : 14 h, 20 h 45 ; mar :16 h 30, 20 h 45.

Fin de partie de Sharon Maymon et TalGranit, Israël/Allemagne,2015, 1 h 30, VOSTFmer : 14 h ; jeu : 20 h 45 ;ven : 14 h, 18 h 30 ; sam : 21 h ; dim : 16 h 45 ;lun : 18 h 45.

Les mille et unenuits 1-l’inquiet de Miguel Gomes, Portugal/France/Allemagne/Suisse,

bre, lundi, mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30, jeudi jusqu’à20 h, samedi et dimanchede 14 h à 18 h 30. Tarif : 5 et 3€.

MédiathèqueCentre-ville4, place de la Légion-d’honneurTél. : 01 49 33 92 40

ExpositionLa médiathèque proposeune exposition intituléeRévélations-la photogra-phie comme révélateur du présent, fruit du travailréalisé par des élèves du collège Degeyter avecla photographe Anna Rouker durant l’annéescolaire.�Jusqu’au 29août. Entrée libre.

Le Pavillon54, rue Gabriel-Péri

RencontreFranciade organise unerencontre publique sur la future coopérativePointcarré, lieu dédié à l’artisanat et aux filièresde créations locales quidoit ouvrir à l’automne.�Jeudi 2 juillet à 18 h 30.

Maison de la vieassociative19, rue de la Boulangerie Tél. : 01 83 72 20 40

ThéâtreDans le cadre des Je disassociatifs, le Théâtre de la Mie de pain présentePromenade au musée,

à partir de textes de Jean-Michel Ribes.�Jeudi 2 juillet à 18 h.

Mots et RegardsStage MangaL’association Mots et Regards propose du 6 au 10 juillet un stagemanga avec conceptiond’une page manga, manipulation d’un logicielde dessin, découverte d’illustrateurs et d’auteurset sortie dans un lieu de culture japonais. �Tél. : 09 72 43 50 38 ou sur [email protected]

InscriptionsLes inscriptions pour lesateliers de Mots et Regardssont ouvertes : bains demots pour marmots (0 à 3ans) ; rondes, jeux chantéset albums jeunesse (4 à 6ans) ; jeux de lectures etd’écriture (dès 7 ans) ; haï-kus, tanka, manga (dès 10ans) ; lectures à voix haute,écriture, initiation au conte(adultes). �Tél. : 09 72 43 50 38 ou sur [email protected]

ConservatoireInscriptionsLe conservatoire de musique et de danse ouvrira ses inscriptions2015-2016 au 15, rue Catulienne aux dates sui-vantes : samedi 29août de 9 h à 13 h et du lundi31août au vendredi 4sep-tembre de 18 h à 20 h.�Infos au 01 83 72 20 45.

CompagnieAgoraStages d’étéLa compagnie Agora deCécile Berrebi de Noaillespropose des stages dedanse pour enfants du 6 au 10 juillet et du 13 au 17 juillet et pour adultes du 24 au28août au Studio dedanse, 3, rue d’Argenteuil. �Infos et inscriptions au 06 52 36 40 80.

ParisExpositiond’Anne SlacikAnne Slacik exposejusqu’au 31 juillet 7 Peintures – 7 Saisons à la galerie Hervé Courtaigne (53, rue de Seine, Paris 6e). Vernissage jeudi 25 juin à partir de 17 h. �Tél. : 01 56 24 23 00.

Saint-Amant-Roche-SavineFestival La Belle RougeLa compagnie JolieMôme organise, commetous les ans, son festivalau cœur de l’Auvergne du24 au 26 juillet. Au pro-gramme leurs spectacles14/19, la Morale nousjoue des tourset Parole de mutins, le théâtre del’Épée de Bois, les Blérotsde Ravel, Mathieu Bar-bances et bien d’autres… �Infos et programmecomplet sur www.cie-joliemome.org

Agenda

Du 1er juillet au 1er septembre 2015

2015, 2 h 05, VOSTFmer : 17 h 45 ; ven :20 h 30 ; sam : 16 h 15,18 h 30 ; dim : 14 h 30 ;lun : 16 h 30, 20 h 30 ;mar : 14 h 15.

du 8 au 14 juillet

Un été avec coo de Keiichi Hara, Japon,2007, 2 h 10, VF, anima-tion, à partir de 7 ansmer : 14 h (f) ; ven : 14 h (f) ;sam : 16 h 15 (f) ; dim :14 h 30 (f ) ; mar : 14 h (f).

Une mèrede Christine Carrière,France, 2015, 1 h 40mer : 16 h 30, 20 h 45 ;jeu : 18 h 30 ; ven : 16 h 3020 h 45 ; sam : 18 h 45 ;dim : 17 h ; lun : 14 h,18 h 30 ; mar : 20 h 30.

Loin de la fouledéchaînée de Thomas Vinterberg,Grande-Bretagne/États-Unis, 2015, 1 h 59/VOSTFmer : 18 h 30 ; jeu : 20 h 45 ;ven : 18 h 30 ; sam : 14 h,20 h 45 ; dim : 19 h ; lun :16 h ; mar : 18 h 15.

Cavanna de Denis Robert et NinaRobert, France, 2015,1 h 30, documentairemer : 18 h 45 ; sam :16 h 30 ; dim : 18 h 45 ;

lun : 20 h 45 ; mar :14 h 15, 18 h 30.

Los Hongos d’Oscar Ruíz Navia, France/Colombie/Argentine/Alle-magne, 2015, 1 h 43, VOSTFmer : 14 h 15 ; ven :14 h 15, 21 h ; sam :18 h 30 ; mar : 16 h 15.

L’échappée belled’Émilie Cherpitel, France,2015, 1 h 16mer : 21 h ; jeu : 18 h 45 ;sam : 20 h 30 ; dim :17 h 15 ; lun : 14 h 15,20 h 30 ; mar : 16 h 30.

La dame au chien de Damien Manivel,France, 2010, 16mnsuivi de Un jeune poètede Damien Manivel,France, 2015,1 h 11mer : 16 h 15 ; ven : 19 h ;sam : 14 h 30 ; lun :16 h 15 ; mar : 20 h 45.

Les contesd’Hoffmann de Michael Powell et Émeric Pressburger,Grande-Bretagne, 1951,1 h 55, VOSTF jeu : 20 h 30 ; ven :16 h 15 ; dim : 14 h 45 ;lun : 18 h.

du 15 au 21 juillet surwww.lecranstdenis.org

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13CULTURES

N°1049 DU 1ER JUILLET AU 1ER SEPTEMBRE 2015

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Patrimoine Basilique cherche mécènes Appel aux dons. Les Amis de la basilique sollicitent la générosité de particuliers et d’entre-prises pour réaliser le mobilier liturgiquede la cathédrale.Conçu par un sculp-teur, le projet associele verre et la pierre.

L’association Les Amis de labasilique cathédrale Saint-De-nis fait feu de tout bois. Créée enmars2015, elle a pour vocation lacollecte de fonds pour la réalisa-tion d’un nouveau mobilier li-turgique pérenne. «Un comité depilotage s’est constitué en janvierqui, avec Jacques Moulin, archi-tecte en chef des monuments his-toriques et maître d’œuvre del’opération, a choisi l’artiste», ex-plique Brigitte Lainé, adminis-tratrice de l’association. Cet ar-tiste, c’est le sculpteur VladimirZbynovsky, dont le travail sur lapierre et le verre a séduit. « Nousvoulions mettre en avant les deuxéléments constitutifs du monu-ment : la pierre et la lumière des vitraux », indique Françoise Viéville, secrétaire générale desAmis de la basilique.

Cachés à la vue par des palis-sades, les ouvriers s’affairent surle chantier. Le plancher, au-des-

sus de la crypte, a été renforcépar une dalle de béton et les car-relages de Viollet-le-Duc repo-sés. Au centre, un trou béant at-tend le futur autel. « Ce sera uncube de 1,40 m dont la partie en

calcaire, de la pierre de Souppes,est surmontée d’une plaque deverre de 20 cm d’épaisseur et pe-sant 1,5 tonne. Il s’agit d’un verreoptique à la brillance extrême-ment lumineuse » , annonce

Françoise Viéville. L’ensemblesera creusé de part en part d’unecavité en forme de croix. « Unrayon lumineux sera projeté parcette croix sur le sol de la crypte,qui fut le cimetière des premiers

siècles et où se situe la tombe pré-sumée de saint Denis », ajouteBrigitte Lainé.

Autre œuvre réalisée par Vla-dimir Zbynovsky, l’ambon (pu-pitre où sont posés les livres

saints). Des mêmes matériaux etd’1,30 m de haut, sa ligne de sé-paration entre la pierre et le verreévoque justement un livre ou-vert. « Au fond du chœur, dont lemur sera remanié, un dosseretconcave accueillera une copie duXIXe siècle du siège de Dagobert,dont l’original est à la BNF. Et surce dosseret sera gravé, en grec an-cien, une phrase du prologue del’évangile de saint Jean : au com-mencement était le verbe… »,poursuit Françoise Viéville. Maistout cela a un coût. Qui, s’agis-sant de mobilier liturgique, n’estévidemment pas pris en chargepar la puissance publique. D’oùla constitution de cette associa-tion et de cette invitation au mé-cénat. « Le diocèse n’a pas cet ar-gent. Nous faisons donc appelaux dons, aussi bien des particu-liers que des entreprises. Il nes’agit pas simplement d’une af-faire religieuse : ce monument faitpartie du patrimoine commun àl’humanité et ce projet veut parti-ciper à la beauté et au sens dulieu », s’enthousiasme BrigitteLainé. � B.L.

Les Amis de la basilique16, boulevard Jules-Guesde. Tél. : 07 87 77 43 84. Mail : [email protected] Site : www.amisdelabasiliquesaintdenis.org

Plus d’images dela basilique surwww.lejsd.com

Le plancher au-dessus de la crypte a été renforcé et les carrelages de Viollet-le-Duc reposés. Au centre, un trou béant attend le futur autel.

6b. Plage, terrains de jeux et de détente,scène, jardin potager,aménagements sportifs et buvette en bord de canal :cette cinquième édition débute le samedi 4 juillet en festivités.

Dans un quartier en totaletransformation, la FAR (Fa-brique à rêves) de la résidenced’artistes du 6b se transformeelle aussi, tout en conservantsa démarche d’ouverture, voireen la dynamisant. Depuis lami-juin, les résidents ont en-trepris l’aménagement d’unespace de 3 000 m2, au bord duc a n a l , d e s t i n é à a c c u e i l l i rplage, terrains de jeux et de dé-tente, scène, mais aussi un jar-din potager, des aménage-

ments sportifs et une buvette.Cette cinquième édition débu-tera samedi 4 juillet par unegrande et belle journée de festi-vités. Sept œuvres in situ serontinaugurées ce jour-là, compo-sant une exposition à ciel ou-vert, dues à des artistes ayanttravaillé sur le double thème dela fiction et du do it yourself.Performances et ateliers serontégalement au programme decette journée qui se clôturerapar une succession de concertset de DJs sets.

Concerts en live et des DJs sets

Autre moment fort, l’inau-guration du parcours Aucwin(art urbain contemporain « ga-gnant » , en anglais win : ga-gner). Il s’agit d’un parcours deonze étapes le long du canalSaint-Denis, entre la passerellede l’Écluse et le 6b. Une tren-

taine d’artistes, à l’initiative deJoachim Romain et de Jungle,deux résidents au 6b, inter-viennent dans la création de ceparcours, qui va du street art àl’art contemporain. Des ren-contres avec le public sont an-noncées, ainsi que des ateliersau 6b les 18 juillet, 22 et 29 août.

Toute cette journée du 4 juil-l e t s e ra r y t h m é e p a r d e sconcerts en live et des DJs setsde musiques et styles variés :

jazz, électro, world music, hip-hop, musique africaine, etc. Ladanse sera également à l’af-fiche du jour avec une rencon-t re a t e l i e r a n i m é e p a rAgnieszka Ryszkiewicz (le 4 à15 h 30) en vue d’un événe-ment Dance it yourself le 13 àl’occasion du FAR en bal. Autreévénement de cette FAR, et pasdes moindres, une croisière surle canal Saint-Denis, du bassinde la Villette au 6b (départ à

11 h). L’opération se renouvel-lera le 22 août.

Si l’inauguration officiellede la FAR aura lieu à 19 h, sesp o r t e s o u v r i ro n t d è s 1 2 h ,jusqu’à 15 h en accès libre, puisà 10€ l’entrée (8€ en prévente,gratuit pour les Dionysiens ethabitants de Plaine Communesur justificatifs) avec accès àtous les spectacles. Une restau-ration est prévue sur place. LaFAR 2015 sera ouverte tous les

week-ends du 4 juillet au 5 sep-tembre avec, au gré des jours,concerts, performances, pro-jections cinématographiques,créations d’œuvres in situ…Déjà, la soirée du 13 juillet,avec le FAR en bal, s’annoncechaude et endiablée. � B.L.

FAR 2015Un rêve de 3000m2

La FAR tous les week-ends du 4juilletau 5septembre au 6b (6/10, quai de Seine). Programme complet surwww.le6b.fr. Tél. : 01 42 43 23 34.

Sur la plage de la FAR 2014…

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12CULTURESN°1049 DU 1ER JUILLET AU 1ER SEPTEMBRE 2015

Festival de Saint-Denis

Le Festival de Saint-Denis2015 se termine ce jeudi 2 juilletavec en apothéose Un Requiemallemand, de Brahms, dirigépar Daniele Gatti à la tête del’Orchestre national de France,du Chœur de Radio France, An-nette Dasch (soprano) et PeterMattei (baryton). Cette éditionaura connu de nombreuxtemps forts. Parmi ceux quenous avons vus, citons notam-ment la belle audace de La Der-nière nuit, création mêlant ma-gnifiquement musique et théâ-tre, en collaboration avec le TGP,ou encore Les Routes de l’escla-vage, conçu par Jordi Savall avec

des artistes venus d’horizonsdivers. Comme toujours, le Fes-tival a fait la part belle aux voix.Celles, sublimes, de Marita Sol-berg (Le Paradis et la Péri, en ou-verture), Sonya Yoncheva (airset duos de Haendel, avec Natha-lie Stutzmann), Marianne Cre-bassa et Sabine Devieilhe (laMesse en ut mineur de Mozart)et le quatuor du Requiem deVerdi (Patrizia Ciofi, VarduhiAbrahamyan, Charles Castro-novo et Michele Pertusi) ont en-thousiasmé le public. À noterque les deux Requiem (celui deVerdi et celui de Brahms) sontvisibles en streaming surwww.festival-saint-denis.comjusqu’au… 31 décembre ! Dequoi prolonger le plaisir… B.L.

Le TGP en Avignon!Festival

Le TGP sera présent au festi-val d’Avignon. Avec le ThéâtreLouis-Aragon de Tremblay-en-France, ils prennent le relais duForum du Blanc-Mesnilcontraint à fermer cet hiversuite à une décision politiqueviolente et autoritaire, pour pé-renniser la manifestation LaBelle Scène Saint-Denis. Au pro-gramme du 6 au 19 juillet à laParenthèse (18, rue desÉtudes), plusieurs spectaclesde danse, portés par le théâtreLouis-Aragon et des spectaclesconçus par des auteurs liésd’une façon ou d’une autre auTGP : le slameur D’ de Kabalprésentera L’Homme-Femme /Les mécanismes invisibles (6 au10 juillet à 17 h 30) ; Isabelle La-fon (dont on a vu cette année

Deux ampoules sur cinq) por-tera L’Opoponax, d’après le ro-man de Monique Wittig (11 au14 à 17 h 30) ; Julie Bertin et JadeHerbulot, avec leur Birgit En-semble (auteures en février deBerliner Mauer : Vestiges), pro-poseront Pour un prélude (du15 au 19 à 17 h 30).

Enfin, le Saint-Denis Jazzclub redonnera l’un des meil-leurs concerts de la saison, AModern Tribute to Bill Evans,(tiré de l’album B2Bill) avecEmmanuel Bex, Nico Morelli etMike Ladd (9 juillet à 21 h 30).Plusieurs rencontres sont éga-lement organisées le midi, dontJulie Deliquet le 16, Jean-YvesRuf le 17, Lauren Houda Hus-sein et Ido Shaked le 19, que l’onretrouvera au TGP la saisonprochaine. B.L.

Ensemble pour une œuvre Soixante Adada

Le Songe d’une nuit d’été, qui a réuni une quinzaine d’artistes à l’Adada pour créer ensemble dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 juin, est visible jusqu’au 4 juillet. Ce jour-là à 18 h, pour le finissage de cette exposition originale, aura lieu une rencontre « sous l’arbre à palabres » avec contes et poèmes d’Afrique par Dr Ndongo Mbaye et le griot Idrissa Diabaté (voix et kora). B.L.�Soixante Adada (60, rue Gabriel-Péri), jusqu’au 4 juillet du mercredi au samedi de 15 h à 18 h.

Renseignements au 04 90 87 46 81.

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ArchéologiePartez en campagnede fouilles Cygne. Cet été, le chantier est ouvertaux visiteurs commeaux bénévoles, étudiants ou habitants amateursd’histoire.

Après une année d’interrup-tion, le chantier de fouilles pro-grammées du Cygne redémarrecet été et, comme c’en est la vo-cation depuis 2009, rouvre sesportes au public. Ce chantier,qui remonte le temps au fur et àmesure des campagnes, a déjàpermis de mettre au jour les dif-férentes périodes d’occupationde ce secteur en plein centre-ville, du XIXe au XIIe siècle. Le litdu Croult, un bassin, une cuvede tanneur, des traces de bâti-ments, un puits, des aligne-ments de pierres ont surgi, té-moins de ces évolutions. Cettesixième campagne de fouilles,dirigée par Mickaël Wiss, réaf-firme clairement l’objectif detrouver (enfin) le double fossécarolingien qui entourait Saint-Denis. Depuis plus d’un mois,un travail considérable a été ac-compli : le belvédère qui sur-plombait le site a été détruit, le

périmètre de fouille a été quasi-ment doublé et le lit du Croultentièrement dégagé. « C’étaitdevenu un égout à ciel ouvert et ilavait été remblayé en 1957», rap-pellent Mathieu Ecrabet, le res-ponsable des fouilles, et son ad-jointe, Agathe Moussion.

Des cuves de tanneurset de lavandières

Ce travail préalable colossal,effectué en juin par des étu-diants de l’École des Chartes,donne de précieuses indicationssur les priorités de l’été, autourde quelques points fort intéres-sants. Au-dessus du lit du Croultdégagé se dressent les restesd’un pont dont on voit unearche. « Tout comme les berges etle lit maçonné, il doit dater de lafin du XIXe », indique Mathieu

Ecrabet. Des cuves de lavan-dières, en tonneaux, avec ves-tiges de bois cerclés, sont égale-ment apparues, ainsi que quatrecuves de tanneurs remontant,elles, aux XVIIe ou XVIIIe siècles.Celles-ci seront fouillées cet été.Non loin, un muret courbe auximpressionnantes pierres mo-nolithes, pourrait être celui d’unbassin antérieur aux cuves la-vandières. « Et dans le prolonge-ment, on aperçoit aussi un murparcellaire. Et là, cette terre rou-gie peut indiquer une activité defour… », montre Mathieu Ecra-bet. Tous ces éléments vont êtrefouillés et auscultés. La prioritédu chantier cette année est decontinuer à creuser afin de des-cendre au niveau des dernièresstrates des fouilles précédentes,c’est-à-dire jusqu’aux traces re-montant au XIIe siècle.

Ces fouilles seront, commeauparavant, effectuées en directlive et en public. Si le belvédèren’est plus, une terrasse permet-tant d’englober d’un regard lepérimètre entier du secteur a étéaménagée et un parcours péri-phérique est en passe de l’être.Le chantier, ainsi que la Maisonéchafaudage avec l’expositionProfession archéologue, sont ou-verts au public du 1er juillet au7 août et du 1er septembre au30 octobre, du mardi au ven-dredi de 14 h à 16 h 30 avec vi-sites libres et guidées. Enfin, au-tre caractéristique de ce chan-tier, l’ouverture aux bénévoles,qu’ils soient habitants ou étu-diants en archéologie. Au côtéd’archéologues professionnels,ils participeront à faire émergerun pan de l’histoire de la ville. �

Benoît Lagarrigue

Sur le site du Cygne, au-dessus du lit du Croult dégagé, à gauche, se dressent les restes d’un pont dont on voit une arche au fond.

Visite libre du mardi au vendredi de 14 h à 15 h. Visite guidéeà 15 h(compter 1 h 30 avec la maison échafaudage). Ouvertures supplé-mentairesdimanche 2août et dimanche 6septembre de 15 h à 18 h.Accès au modèle de fouille de 15 h à18 h en août. Infosau 01 49 33 80 20.

Un muret courbe auximpressionnantespierres monolithes,pourrait être celui d’un bassin antérieuraux cuves lavandières.Dans le prolongement,on aperçoit aussi un mur parcellaire.

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Plus de photos des fouilles surwww.lejsd.com

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Prolongez le plaisir !

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NUMÉROS UTILES : MAIRIE place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr ; PLAINE COMMUNE 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr ; HÔPITAL 01 42 35 61 40 ; SAMU 15 ; COMMISSARIAT 17 ou 01 49 71 80 00 ; POLICE MUNICIPALE 01 49 33 63 06, 28 bd Jules-Guesde ( lundi au vendredi 9 h/12 h et 13 h/17 h) ; POMPIERS 18 ou 01 48 13 85 28 ; CENTRE ANTIPOISON 01 40 05 48 48 ; SIDA INFO SERVICE (24 h/24 h) : 08 00 84 08 00; DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ; ALCOOLIQUES ANONYMES (24 h/24 h) 0820 32 68 83 ; MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT 01 55 84 05 30 ; ALLO AGGLO ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts,assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) ; OFFICE DE TOURISME 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 ; TAXIS Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 ; DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-END EDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 EAU ; LA POSTE3631 ; MÉDECINS DE GARDE SUR Tél. : 15 ; PHARMACIES DE GARDE dimanche 5 juillet : Grande pharmacie centrale, 36 rue de la République, SAINT-DENIS, 01 48 20 15 92 ; Grande pharmacie commerciale, 42 avenue Paul-Vaillant-Couturier, STAINS, 01 48 21 01 21. Renseignements sur les gardes des médecins et pharmaciens : appelez le commissariat au 01 49 71 80 00.

15SERVICES

N°1049 DU 1ER JUILLET AU 1ER SEPTEMBRE 2015

Plus de services sur www.lejsd.com

Menus écoles et centres de loisirsMERCREDI 1ER JUILLET piémontaise, pavé de saumon saucecrème, jeunes carottes, brie, fruit.JEUDI 2JUILLET salade verte, raviolis à la sauce tomate,fromage blanc aux fruits, abricots au sirop.VENDREDI 3JUILLETrepas froid : mousse de canard, jambon de dinde, taboulé, Kiri, glace.LUNDI 6JUILLETcarottes râpées, sauté de dinde sauce curry, brocolis, edam, riz au lait.MARDI 7JUILLETtomates aux dés de brebis, courgettefarcie, riz, coulommiers, glace.MERCREDI 8JUILLETsalade macédoine, merguez, frites et ketchup, petit suisse aromatisé, fruit.JEUDI 9JUILLET repas froid : tarte de légumes provençale,maquereaux à la tomate, salade de blé,gouda, fruit.

La viande de bœuf proposée dans les platsest d’origine française, animaux nés, élevés et abattus en France. La direction de la restauration se réserve le droit de modifierle menu à tout moment en raison des fluctuations des marchés et des effectifs.

Tout l’été, les menus sont consultablessur www.ville-saint-denis.fr

Demandes d’emploiCherche enfants à garder pour l’été, libre aussi le week-end, expérience auprès des enfants, libre à ce jour pourun entretien. 09 81 98 33 72.

Assistante maternelle agréée, disponible à partir de septembre pouraccueillir bébé en contrat enseignantuniquement, cadre calme et agréable,maison non-fumeur, et sans animaux.01 83 72 95 21.

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Garde d’enfants et sorties d’école, assistance aux personnes âgées.06 63 75 74 04.

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