Drew Dickson pour Progressive Dairyman – en français les... · 2018-09-26 · taux de conception...
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Minimiser les effets négatifs du stress sur la santé et la productivité du troupeau Drew Dickson pour Progressive Dairyman – en français La supplémentation de chrome minimise les effets négatifs de la réaction au stress en réduisant de façon constante le cortisol sérique durant les périodes stressantes pour les bovins et les autres espèces. La supplémentation de chrome agit principalement pour améliorer la sensibilité à l’insuline et pour réduire la libération des hormones de stress, qui toutes les deux améliorent la santé reproductive, notamment la fonction des cellules immunitaires utérines et le rétablissement du cycle ovarien après le vêlage. Le stress, l’immunité et la santé reproductive vont de pair dans la vie d’une vache laitière, mais comment ces facteurs affectent-ils la santé du troupeau en général? Selon les recherches, les maladies qui existent à certains taux de prévalence dans le troupeau sont néfastes à la santé générale en reproduction de cette population de vaches. De plus, le stress peut jouer un rôle important dans la capacité d’un animal à se bâtir une réaction immunitaire qui combattra les maladies affectant la reproduction. L’amélioration de la fonction immunitaire pour améliorer la santé générale du troupeau est donc essentielle afin de minimiser les pertes de production des entreprises laitières. Le coût des maladies et des troubles de reproduction La santé reproductive d’un troupeau laitier est essentielle pour la réussite d’une entreprise laitière. L’infertilité des vaches, les avortements et les mortinatalités, les rétentions placentaires et les métrites coûtent à l’industrie près d’un demi-milliard de dollars annuellement, selon l’USDA National Animal Health Reporting System. À elle seule, la mammite coûte à l’industrie laitière près de deux milliards de dollars par année. Les maladies peuvent entraîner des coûts aux producteurs de nombreuses façons, directes et indirectes, dont : • Les frais vétérinaires • Les médicaments • Le lait jeté à cause de résidus de médicaments • Les réductions dans la production de lait en raison de la consommation réduite d’aliments • Conception retardée • Pertes de gestation • Coût de remplacement en raison de la réforme • Valeur à l’abattage réduite • Mortalité Retracer l’état de la maladie à une vache originalement en santé peut aider à trouver des solutions qui réduisent les coûts associés à la santé reproductive fragilisée du troupeau. Typiquement, les virus et les bactéries dans un troupeau causent des maladies de l’appareil reproducteur, mais pourquoi? Le système immunitaire a fort probablement été fragilisé et il n’est pas adéquat pour contrer ces pathogènes. Si nous continuons de reculer et nous demandons comment le système immunitaire a été fragilisé, nous voyons que le stress peut affaiblir le système immunitaire, nuisant ainsi à sa capacité de maintenir la santé reproductive de l’animal. La réaction au stress et l’immunité Le stress, tel que celui éprouvé La supplémentation en chrome améliore la sensibilité à l’insuline, réduit la libération des hormones de stress et améliore la santé de la reproduction. EN BREF Photo par Mike Dixon. ALIMENTATION 32 PROGRESSIVE DAIRYMAN – EN FRANÇAIS N˚ 4 • JUILLET 2018
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Minimiser les effets négatifs du stress sur la santé et la productivité du troupeauDrew Dickson pour Progressive Dairyman – en français
La supplémentation de chrome minimise les effets négatifs de la réaction au stress en réduisant de façon constante le cortisol sérique durant les périodes stressantes pour les bovins et les autres espèces. La supplémentation de chrome agit principalement pour améliorer la sensibilité à l’insuline et pour réduire la libération des hormones de stress, qui toutes les deux améliorent la santé reproductive, notamment la fonction des cellules immunitaires utérines et le rétablissement du cycle ovarien après le vêlage.
Le stress, l’immunité et la santé reproductive vont de pair dans la vie d’une vache laitière, mais comment ces facteurs affectent-ils la santé du troupeau en général? Selon les recherches, les maladies qui existent à certains taux de prévalence dans le troupeau sont néfastes à la santé générale en reproduction de cette population de vaches. De plus, le stress peut jouer un rôle important dans la capacité d’un animal à se bâtir une réaction immunitaire qui combattra les maladies affectant la reproduction. L’amélioration de la fonction immunitaire pour améliorer la santé générale du troupeau est donc essentielle afin de minimiser les pertes de production des entreprises laitières.
Le coût des maladies et des troubles de reproduction
La santé reproductive d’un troupeau laitier est essentielle pour la réussite d’une entreprise laitière. L’infertilité des vaches, les avortements et les mortinatalités, les rétentions placentaires et les métrites coûtent à l’industrie près d’un demi-milliard de dollars annuellement, selon l’USDA National Animal Health Reporting System. À elle seule, la mammite coûte à l’industrie
laitière près de deux milliards de dollars par année.
Les maladies peuvent entraîner des coûts aux producteurs de nombreuses façons, directes et indirectes, dont :
• Les frais vétérinaires
• Les médicaments
• Le lait jeté à cause de résidus de médicaments
• Les réductions dans la production de lait en raison de la consommation réduite d’aliments
• Conception retardée
• Pertes de gestation
• Coût de remplacement en raison de la réforme
• Valeur à l’abattage réduite
• Mortalité
Retracer l’état de la maladie à une vache originalement en santé peut aider à trouver des solutions qui réduisent les coûts associés à la santé reproductive fragilisée du troupeau. Typiquement, les virus et les bactéries dans un troupeau causent des maladies de l’appareil reproducteur, mais pourquoi?
Le système immunitaire a fort probablement été fragilisé et il n’est pas adéquat pour contrer ces pathogènes. Si nous continuons de reculer et nous demandons comment le système immunitaire a été fragilisé, nous voyons que le stress peut affaiblir le système immunitaire, nuisant ainsi à sa capacité de maintenir la santé reproductive de l’animal.
La réaction au stress et l’immunité
Le stress, tel que celui éprouvé
La supplémentation en chrome améliore la sensibilité à
l’insuline, réduit la libération des hormones de stress et
améliore la santé de la reproduction.
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32 PROGRESSIVE DAIRYMAN – EN FRANÇAIS N˚ 4 • JUILLET 2018
« Le stress, l’immunité et la santé reproductive vont de pair dans la vie d’une vache laitière, mais comment ces facteurs affectent-ils la santé du troupeau en général? »
durant la période de transition, est courant dans un troupeau laitier. La gestion de la reproduction est un travail difficile. Il est donc nécessaire de songer à minimiser les effets négatifs du stress sur le système immunitaire pour finalement améliorer la santé reproductive du troupeau et minimiser les pertes de profits.
On peut généralement définir le stress comme l’ajustement physiologique ou comportemental qu’un animal produit pour composer avec un facteur de stress et maintenir un équilibre ou une homéostasie. Dans le cas d’une réaction au stress, les glucocorticoïdes (principalement du cortisol) et les catécholamines (adrénaline et noradrénaline) agissent pour modifier le métabolisme des glucides et des protéines, la croissance, la reproduction et la fonction immunitaire. Lors du déclenchement de la réaction au stress, une réaction immunitaire nutritionnellement exigeante peut être stimulée. La continuation de cette réaction au stress mène à une libération continuelle de cortisol chez la vache laitière.
Chez les bovins, le cortisol a été associé à :
• Une réduction du taux de reproduction
• Une croissance sous-optimale
• Une réduction de la production de lait
• La suppression du système immunitaire qui mène à une susceptibilité accrue des problèmes en reproduction
L’activation du système immunitaire par ces facteurs de stress courants mène à une utilisation inefficace des aliments en raison de la consommation d’éléments nutritifs par le système immunitaire. Subséquemment, l’efficacité de la reproduction est perturbée. Malgré l’augmentation des éléments nutritifs requis par le système immunitaire, l’activation du système immunitaire mène aussi à une diminution de l’ingestion des aliments, ce qui complique davantage le problème.
Facteurs de stress typiques dans la vie d’une vache laitière
La vache laitière Holstein moyenne produit environ 34 kilogrammes de lait par jour et consomme 22,5 kilogrammes de matière sèche. Ce niveau élevé de production met de la pression sur la vache durant son cycle de reproduction. La période entre la fin de la gestation et le début de la lactation, durant laquelle plusieurs facteurs de stress peuvent se présenter, est particulièrement critique pour les vaches laitières.
Voici quelques-uns des facteurs de stress potentiels :
• Le vêlage
• La production élevée
• La rétention placentaire
• Les infections (mammite, métrite)
• Le stress de chaleur
• Le début de la lactation
• L’équilibre énergétique négatif, l’acétonémie
• Les facteurs de stress sociaux
Les vaches laitières hautes productrices nécessitent de grandes quantités de glucose pour la synthèse du lactose du lait. Cependant, une réaction immunitaire provoquée par le stress réduit le glucose nécessaire pour la production de lait.
Exigences en glucose du système immunitaire
L’équilibre du glucose, ou homéostasie, est perturbé chaque fois qu’une vache subit une agression immunitaire. Plusieurs études ont démontré des augmentations considérables de la consommation de glucose par les cellules immunitaires durant une période
de défi. Une étude portant sur la consommation de glucose d’un système immunitaire activé chez les bouvillons Holstein a observé que 43 grammes de glucose per heure étaient requis durant une agression par des endotoxines pour maintenir la concentration normale de glucose sanguin.
Un des premiers signes de stress et d’agression immunitaire chez une vache laitière est la diminution de la consommation d’aliments, rendant encore plus difficile la production de glucose additionnel requise. En même temps, le cortisol est continuellement libéré durant une réaction au stress et dit au foie de produire davantage de glucose. Puis, le pancréas commence à libérer davantage d’insuline à mesure qu’il essaie de composer avec ces changements dans le métabolisme. L’insuline joue un rôle important dans le fonctionnement optimal des cellules en agissant comme une clé dans le verrou de la porte qui permet au glucose d’entrer dans la cellule. Cependant, ce cycle vicieux causé par le stress mène à la résistance à l’insuline et à une diminution de l’absorption de glucose par les muscles et les tissus adipeux. L’efficacité reproductive et la production élevée de lait requièrent toutes les deux une réaction optimale des cellules de la vache à l’insuline.
Drew DicksonChargé de projet Kemin
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33PROGRESSIVE DAIRYMAN – EN FRANÇAISN˚ 4 • JUILLET 2018
La supplémentation en chrome améliore la sensibilité à l’insuline
Le chrome, un oligoélément requis, a l’unique capacité de se lier aux récepteurs d’insuline et de laisser entrer le glucose dans les cellules. Au maximum, quatre molécules de chrome peuvent se lier à un récepteur d’insuline, produisant potentiellement une différence octuple entre l’activation du récepteur d’insuline et l’amélioration de la sensibilité à l’insuline. Quand un animal devient résistant à l’insuline, davantage de
gras est mobilisé, ce qui mène à une diminution de l’ingestion d’aliments causée par l’oxydation d’acides gras non estérifiés dans le foie. La supplémentation de chrome aide à réduire la résistance à l’insuline chez les vaches laitières en transition et à minimiser cette réduction de l’ingestion.
Réduction du stress, amélioration de l’immunité et efficacité accrue de la reproduction
La supplémentation en chrome minimise les effets négatifs de la
réaction au stress en réduisant de façon constante le cortisol sérique durant les périodes stressantes pour les bovins et les autres espèces. Vous souvenez-vous de ces effets négatifs du cortisol sur la santé et la productivité du troupeau? Il est souhaitable de minimiser les concentrations de cortisol sanguin avec du chrome pour prévenir ces effets négatifs.
Divers aspects de l’immunité sont aussi affectés par la supplémentation en chrome. Des études ont démontré que certaines cellules immunitaires, comme les lymphocytes, fonctionnaient plus efficacement, que les neutrophiles en circulation augmentaient, que les réactions primaires et secondaires aux anticorps à une attaque par une maladie étaient améliorées, que les réactions aux vaccins contre le tétanos étaient améliorées et que les rétentions placentaires étaient réduites chez les vaches recevant un supplément de chrome. Une recherche à l’Université Cornell, aux Etats-Unis, suggère qu’un supplément de chrome améliore la réaction immunitaire au début de la lactation contre les attaques bactériennes dans l’utérus (Tableau 1).
La grande partie de cette amélioration de la fonction immunitaire peut probablement être attribuée à la capacité réduite de la réaction au stress, en présence du chrome, pour réprimer le système immunitaire. De nombreuses études ont démontré une augmentation considérable de l’ingestion d’aliments et du rendement subséquent en lait chez les vaches laitières en début de lactation recevant un supplément de chrome lors du pré-partum et du post-partum, probablement en raison de la potentialisation de l’action de
l’insuline par le chrome (Tableau 2).Il va sans dire que si le stress
est minimisé et que l’immunité est améliorée, une amélioration de la santé en reproduction du troupeau s’ensuivra. La sensibilité optimale à l’insuline a été associée au rétablissement hâtif du cycle ovarien après le vêlage et à l’amélioration de la fonction des cellules immunitaires utérines. De plus, la production de lait a une meilleure chance d’être optimale en présence d’une bonne santé reproductive.
Conclusion et application pratique
Il est primordial de comprendre la relation entre le stress, l’immunité et la santé reproductive du troupeau pour découvrir les pratiques exemplaires en gestion de la nutrition pour votre troupeau laitier.
Le supplément en chrome agit principalement pour améliorer la sensibilité à l’insuline et réduire la libération des hormones de stress. Les deux améliorent la santé de la reproduction, notamment la fonction des cellules immunitaires utérines et le rétablissement du cycle ovarien après le vêlage. Finalement, cette amélioration de la santé reproductive générale du troupeau devrait entraîner une réduction des frais vétérinaires et en médicaments, de moindres pertes pour les vaches de réforme, une amélioration du taux de conception et un rendement accru de lait.
Pour de plus amples renseignements, vous pouvez communiquer avec Véronique Hébert-Lussier, coordinatrice de marketing et relations publiques, à l ’adresse suivante : vé[email protected]
Les références ont été omises, mais elles sont disponibles sur demande.
Minimiser les effets négatifs du stress sur la santé et la productivité du troupeau, suite de la page 33
ÉtudeAugmentation
de lait
Augmentation de l'ingestion de matière sèche
Kg par jour Kg par jour
Al-Saiady et al. 3,4 1,7
An-Qiang et al. 1,2 0,5
An-Qiang et al. 1,3 0,5
An-Qiang et al. 1,0 0,3
Soltan 5,4 2,8
Soltan 1,9 1,3
Mirzaei et al. 1,6 2,4
Ferguson et al. 2,6 2,2
TABLEAU 2 Effet du chrome par rapport aux vaches témoins dans la production de lait et l’ingestion de matière sèche
Traitement
Cas Témoin Cr-pro SEMValeur
P
Moyenne
7 jours post-partum
% de neutrophiles 32,8 41,1 4,1 0,15
40 à 60 jours post-partum
Endométrite sous-clinique (nombre de têtes) 16,0 8,0 0,02
Têtes (nombre de têtes) 11,0 20,0
TABLEAU 1 Effet du supplément de chrome sur la cytologie endométriale
Neutrophiles > 10 %
Groupe Dynaco (3 locations)La Pocatière, G0R 1Z0 T 418 856-1765
Rivière-du-Loup, G5R 6B3 T 418 867-1062
St.-Aug.-de-Desmaures, G3A 0G2 T 418 [email protected]
Location d‘outils Victo inc.Victoriaville, G6P 1E6T 819 [email protected]
Sontrac EquipmentOttawa, ON, K4C 1P9T 613 [email protected]
Équipements Robert inc.Saint-Jean-sur-Richelieu, J2X 1H2T 450 [email protected]
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