doutes peurs

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croyances limitantes croyance limitante doutes pensées en boucle loyautés familiales regrets regrets peurs peurs La revue des professionnels de l’hypnose N o 1 Juin 2020 Et si nos ancêtres avaient une influence sur notre bonheur : loyauté familiale invisible quand tu m’habites... Saboteur... quand tu t’y mets! Neurones miroirs Que nous disent les recherches? Les pensées en boucle... ça suffit! Loi 21... au secours!

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croyances limitantes

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doutespensées en boucle

loyautés familiales

regrets

regrets

peurs

peurs

La revue des professionnels de l’hypnose

No 1Juin 2020

Et si nos ancêtres avaient une influence sur notre bonheur : loyauté familiale invisible quand tu m’habites...

Saboteur... quand tu t’y mets!

Neurones miroirs Que nous disent les recherches?

Les pensées en boucle... ça suffit!

Loi 21... au secours!

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ÉditoU n an! Cela fait déjà un an que

je me suis réveillée dans la nuit avec la vision très claire qu’il fallait que je publie une revue pour les hypnothérapeutes et les profes-sions connexes! Pourquoi? Pour créer un sentiment d’apparte-nance, pour qu’on puisse augmen-ter nos compétences communes et surtout partager nos connais-sances et expériences. Mais « l’ap-pel  » était également relié à un rêve humanitaire; celui de favo-riser l’éveil et l’ouverture des consciences. Être plus conscient de ce que nous faisons, du cer-veau humain, de sa fragilité, de sa complexité, être plus conscient de notre responsabilité en tant que guide, plus conscient de la respon-sabilité qu’ont les gens dans leur propre bonheur ou malheur.

Pourquoi moi? Première ques-tion éveillant tout un sentiment d’imposteur! Je suis quelqu’un de bien ordinaire!! Passionnée certes, mais ordinaire, il me semble! Il fal-lait donc m’entourer. C’est là que j’ai trouvé en Caroline ma moitié, professionnellement parlant. Celle qui croirait en mon projet, qui s’in-vestirait, qui s’impliquerait au-delà de toute attente et en laquelle je découvrirais des talents incroyables pour écrire, synthétiser, clarifier, des talents pour organiser. La par-tenaire rêvée, ça je vous le dis! Vous croyez qu’à nous deux cela a été

facile? Oh boy! Plutôt rêver! Ima-ginez, deux perfectionnistes pour qui la revue ne sera jamais « assez »! Nous avons vécu au cours de cette année à peu près tous les thèmes de cette revue. Tel que mentionné, l’imposteur était bel et bien au ren-dez-vous amenant avec lui tous les doutes, les ruminations, les pen-sées en boucle. Et que dire de son ami le saboteur prenant place en partie à cause de fausses croyances, des loyautés familiales invisibles… Alors nous avons travaillé, travaillé un nombre d’heures inimaginables, travaillé sur nous, sur les textes, sur notre confiance. Nous avons douté, voulu tout abandonner à maintes reprises, mais ce senti-ment de devoir créer quelque chose pour notre profession, pour que nous soyons fières d’exercer l’hyp-nose, pour que nous comprenions encore plus ce que nous faisons a gagné, heureusement. Alors nous voilà aujourd’hui, vous offrant avec humilité le fruit de notre travail. Oh! je vous le dis, ce n’est pas parfait. Beaucoup de choses auraient pu être améliorées, écrites autrement, mais vous y trouverez, en seule-ment quelques « clics », l’essence de notre passion ainsi que des idées, des techniques, des réflexions.

Nous en profitons pour remer-cier nos collaborateurs, que vous retrouverez aussi sur notre site web, qui ont pris la chance et leur

temps pour écrire dans une revue encore inexistante. Nous désirons remercier, Pascal Biet pour la mise en forme de la revue, celui qui l’a concrétisée, lui a offert son look, son identité et l’a personnalisée grâce à ses idées et ses images. Wow! Merci à Eric Beaupré pour la page web, les photos, les stratégies, les coups de pied au derrière généreusement donnés (ça en prenait) afin qu’on finisse par publier notre revue! Sans blague, merci surtout pour sa présence, son support et pour avoir cru en moi, en nous. Cela n'a pas de prix. Un merci particulier à Ilham Acherqui pour son travail extraor-dinaire dans la révision des textes, à Sophie Samson ainsi qu’à Nicky pour son travail de correction, mais aussi pour sa présence et son effi-cacité. Merci à Marc-André Cright pour la création de notre logo, mais aussi pour son accompagnement pour nous définir et faire taire les doutes. Merci à Chantal Vallières dont vous trouverez de ses images créatives et animées. Un grand merci à Benoît pour son support et pour avoir calmé tous mes doutes! Un merci à nos familles et amis qui ont été présents dans tout ce proces-sus. Et merci à Caroline, mon asso-ciée, mon amie simplement d’être dans ce projet, d’être dans ma vie!

Bonne lecture!Lucie D. Gaudreau

Lucie D. Gaudreau Maître en hypnose alternative

Caroline Breault Maître en hypnose alternative

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SOMMAIRE Numéro 1 Juin 2020

L’hypnose à travers le mondeLes pensées en boucle Ilana Waserscztajn ........................................... p. 6-9

Guidances et techniquesQue faire quand les pensées nous dominent ! Lucie D. Gaudreau et Caroline Breault ................................................................ p. 10-15

DossierLe doute… ce mal-aimé… Lucie D. Gaudreau ................................ p. 16-17

Guidances et techniquesSe libérer du doute Marc-André Cright ................................................... p. 18

Outils complémentaires - LithothérapieLa cornaline Pierres de l’Ange .................................................................... p. 19

Dossier - Place aux formateursGérer l’Esprit du monstre et se libérer pour enfin vivre pleinement Marie Boulanger ............................. p. 20-24

DossierLes neurones miroirs Caroline Breault ............................................. p. 25-28

Outils complémentaires - AromathérapieEt si les huiles essentielles pouvaient nous aider… Yann Tremblay .................................................................................................... p. 29

Dossier - Place aux formateursQuelles sont les croyances qui nous limitent ? Créer notre vie au quotidien Ginette Lemay .................................... p. 30-33

DossierSaboteur... Quand tu t’y mets! Lucie D. Gaudreau et Vincent Arnold ... p. 34-39

Guidances et techniquesLa cabane .......................................................................................... p. 40-42

Outils complémentairesEFT : L’importance d’identifier les différentes facettes d’une problématique Nathalie Gilbert .......................... p. 43-45

La place est à vous...« Ce qui nous limite pour atteindre notre plein potentiel... Serait-ce de ne pas reconnaître notre pouvoir intérieur ? » Entrevue avec Mélanie-Joëlle Kolly et Lyse Trottier .............................................. p. 46-47

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DossierHypnose ou méditation : Devrait-on privilégier une approche plus que l’autre ? Adrianna Mendrek ................... p. 48-54

DossierUn plan de vie ? … Mais pourquoi ? Marc-André Ferron .......... p. 55-57

Outils complémentaires« Que sera ma vie dans 5 ans si je choisis ceci ? » Se responsabiliser par les choix Martine St-Germain ................. p. 58-59

Dossier - Place aux formateursLe conflit lié au diagnostic, vous connaissez ? Julie Lemieux et Claude Vallières ..................................................................... p. 60-62

La place est à vous...La maladie ou le mal a dit : Deviens qui tu es Steve Ayotte ................................................................................................. p. 63-64

Histoires de familleEt si nos ancêtres avaient une influence sur notre bonheur - Loyauté familiale invisible quand tu m’habites… Lucie D. Gaudreau ........................................ p. 65-68

Dossier - Place aux formateursSur le chemin du mieux-être Dr Jules Gauthier md ...................... p. 69-70

Guidances et techniquesL'énergie du cœur Lucie D. Gaudreau ...................................................... p. 71

La place est à vous...Doit-on tenter de débloquer nos clients ou pas ? Telle est la question... Louise Élie ................................................. p. 72-74

Les enfantsEnfants : comprendre leur développement pour mieux les soutenir Caroline Breault ........................................ p. 75-79

Droits et devoirsDémystifier la Loi 21 Lucie D. Gaudreau ....................................... p. 80-81

L’hypnothérapeute en affairesLes reçus, comment ça marche? Lucie D. Gaudreau ................ p. 82-83

Pour en savoir plusLe coin du lecteur Claudine Cabana .............................................. p. 84-85

Le grain de sel de Lucie et Caro

Vous trouverez, un peu partout dans la revue, des encadrés portant ce logo. Ils sont là car nous avons des choses à vous dire, à vous partager. Ce sont des réflexions inspirées par les textes des auteurs, des références à des lectures, à des recherches effectuées, du contenu plus technique ou pratique suite à des informations plus théoriques ou pour simplement ajouter une explication ou une information au texte. En fait, ce sont de petits « plus », qui nous l’espérons, mettrons encore plus de l’avant ce qui est présenté par nos collaborateurs et rendront la revue plus attrayante. Cependant, soyez avisés que cela n’implique en aucun cas l’opinion ou la responsabilité de l’auteur des articles en question.

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Passionné par la lithothérapie, c’est en toute simplicité que Pierres de l’Ange nous présentera différentes pierres au fil du temps.

Retrouvez Pierres de l’Ange sur Facebook : facebook.com/Pierres-De-LAnge-794035574043133/

Cette pierre permet de s’ancrer et de se recentrer. Elle évite d’avoir le mental qui «blablate» trop et permet de se concentrer sur sa tâche. Elle ramène l’esprit au moment présent, elle calme l’agitation mentale.

Elle donne de la volonté et du courage et permet de ne pas partir défaitiste pour la personne qui pense que tout est perdu d’avance, que de toute façon elle va rater, qu’il ne sert à rien d’essayer… Vous connaissez cette petite voix?

La cornaline agit sur la confiance. Elle fait sortir de l’introversion. Elle amène une forte protection et éloigne la négativité en calmant la colère et en transformant les idées négatives en l’amour de la vie.

Un autre élément intéressant est que la cornaline aide à écarter les pensées superflues, favorisant ainsi la concentration et la méditation. La cornaline est une pierre qui ancre dans la réalité présente, donc rap-proche les rêveurs de la réalité! De

par sa douceur, elle est idéale pour ancrer les enfants. C’est aussi une pierre qui ouvre le chakra de la base.

Elle restaure la vitalité et la moti-vation.

La cornaline éloigne la peur de la mort par l’acceptation du cycle de la vie : cette pierre était utilisée en Égypte antique pour protéger le parcours du mort dans l’au-delà.

La cornaline est aussi une pierre idéale pour la femme : elle dissipe l’apathie et donne du courage.

Dans notre environnement et espace de vie, une cornaline placée près de la porte d’entrée apporte l’abondance, et protège la maison.

La cornaline se nettoie en la lais-sant une demi-journée dans l’eau.  Pas de sel…

Elle se recharge avec un amas de cristaux, cristal de roche ou une améthyste. 

Outils complémentaires Lithothérapie

La cornalinePour calmer l’agitation mentale et susciter le passage à l’action afin de faciliter l’atteinte des objectifs, Pierres de l’Ange nous propose :

Rappelons que la pratique de la lithothérapie ne peut en aucun cas se substituer à un diagnostic ni à un traitement médical.

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Marie Boulanger : Enseignante, Conférencière, HypnoCoach et Coloriste de matière grise et Fondatrice de l’Institut MB

Voici la situation, elle ressemble à une partie de souque à la corde1

où l’adversaire est un horrible MONSTRE symbolisant l’esprit d’une dépendance, d’une phobie, d’une peine, d’une souffrance, d’une maladie, d’une épreuve, d’une perte, d’une angoisse, d’un vide intérieur, d’une situation mal-saine, d’un comportement négatif ou d’une relation toxique... d’un monstre quoi! Il est énorme, très vilain et d’une force peu com-mune.

Entre vous et le « Monstre » il y a un ravin qui semble sans fond. Si vous perdez cette partie de souque à la corde, vous courez tout droit à votre perte, vous allez tomber dans ce ravin et y dispa-raître pour toujours.

Alors, vous tirez tant et plus. Plus vous tirez fort, plus il vous semble que, de son côté, l’horrible créature tire encore plus fort elle aussi.

En fait, il vous semble bien que vous vous rapprochez de plus en plus dangereusement du bord du précipice.

Curieusement, la chose la plus difficile à réaliser, c’est que votre tâche n’est pas de gagner au « souque à la corde » avec ce monstre. Votre tâche, C’EST DE LÂCHER LA CORDE afin de vivre librement.

- Oui, beaucoup plus facile à dire qu’à faire me direz-vous!

Pourquoi devient-il si difficile de lâcher prise et de laisser aller ces vieux paradigmes?

Tout d’abord, rappelons-nous que l’être humain est contrôlé par son inconscient qui représente 90% des fonctions neuronales du cerveau.

La majorité de nos pensées et de nos réactions sont déclenchées de manière automatique et passent

V ous est-il déjà arrivé de vous sentir si prisonnier du stress et de la pression anxieuse reliée à la peur qu’il vous semblait insupportable de continuer sur cette voie ?

Comme si vous vous battiez interminablement, sans relâche, jusqu’à l’épuisement complet, et qu’il devenait difficile de garder une motivation pour continuer sur le chemin de votre vie ?

Gérer l’Esprit du monstre et se libérer pour enfin vivre pleinement

1 Souque à la corde ou tir à la corde est un jeu où 2 équipes opposées tirent avec force sur une grosse corde dans le but de déséquilibrer le camp adverse en le ramenant au-delà d’une ligne de démarcation, qui au sol, sépare les 2 équipes.

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Dossier Place aux formateurs

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par des empreintes appelées les mémoires actives du passé.

Nous perdons donc notre capa-cité de bien utiliser notre libre arbitre au profit de ces programmes inconscients.

Une personne peut bien se dire « je veux aller mieux, je veux lâcher prise » et elle peut faire les efforts de se remettre en question, mais ça ne marche pas, car le corps et ses mémoires cellulaires actives inconscientes sont sur un tout autre programme.

L’inconscient vit à partir de pro-grammes ancestraux apparte-nant aux états émotionnels, aux croyances, aux blocages, à l’ingé-nierie génétique des parents et aux interprétations des expériences du passé. Il essaie habituellement d’at-teindre un but ou de correspondre à un programme qui aurait été intro-duit consciemment ou inconsciem-ment en très bas âge.

De plus, l’inconscient parle un tout autre langage. Son langage est le symbolisme, le métaphorique, l’archétypal et l’émotionnel.

Il est donc important de savoir que tout est encodé dans la banque mémo-rielle de l’inconscient. Les croyances

que nous possédons conditionnent le but que nous devrions atteindre. Nous agirons donc inconsciemment en respectant ces croyances vers l’at-teinte ultime de son but.

Par exemple, si je crois « qu’il faut travailler dur pour gagner de l’argent », inconsciemment, le corps pourrait se mettre en hyperactivité excessive afin de gagner de l’argent. Ou encore, il ne sera pas possible de faire de l’argent facilement, ce qui peut apporter un stress de performance, de l’épuisement ou même conduire jusqu’à la dépression car il sera difficile de se reposer, d’arrêter.

De surcroît, inconsciemment, nous aurons aussi tendance à tordre la réalité extérieure pour qu’elle corres-ponde à ce qui est programmé dans notre réalité intérieure. Nous allons chercher un angle pour aborder la situation de telle sorte que cela cor-responde aux réseaux neurologiques des programmes inconscients de notre cerveau.

Comment peut-on imaginer que le changement et les « lâcher-prise » puissent se faire si tel est notre fonc-tionnement ? Si nos repères de chan-gement sont les mêmes que ceux du passé ? Ne rejouons-nous pas en boucle de vieux scénarios désuets et répétitifs ? Probablement!

Alors, nous comprenons que réécrire un futur différent nous amène à être en pleine conscience de notre propre régie interne ici et maintenant, et que la trans-formation n’est possible qu’à tra-vers la déprogrammation de nos mémoires actives.

La position de l’aigle, de l’observa-teur et les grandes situations d’in-confort nous permettent de voir qu’un programme se déclenche parce que les programmes de fond sont incohérents avec la réalité du moment et que ces situations de stress déclenchent leur arsenal de moyens de protection, alors qu’en réalité nous ne faisons qu’activer de vieux scénarios.

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Comme le disait Gandhi : « nos croyances engendrent nos pensées, nos pensées engendrent nos paroles, nos paroles engendrent nos gestes, nos gestes engendrent nos habi-tudes, nos habitudes engendrent nos valeurs et nos valeurs engendrent notre destin ».

Tout ce qui est inconscient devient conscient dans la matière, dans les expériences que nous tra-versons.

Voici un exemple :Ma croyance : « tout repose sur mes épaules parce que l’autre n’est pas fiable et digne de confiance. Je suis abandonné à mon sort ». Voilà un schéma relationnel transmis dans ma biologie transgénérationnelle.

Mes pensées : Je ne vais pas demander d’aide ou je refuse l’aide qu’on m’apporte. Je veux et peux m’en sortir seul. Je me charge alors à une énergie de lutte et de survie.

Mes habitudes : L’information est tellement ancrée que ça fait partie de ma personnalité : « Je suis performant », « je suis courageux », « je suis fort », « j’ai du mérite » .

Ces traits apparaissent comme des qualités et pourtant ils émergent d’une croyance limitante.

Je crée ma réalité extérieure en fonction de mes neurones miroirs2 et des vibrations de mes mémoires inconscientes qui rugissent incon-sciemment de l’intérieur. Tout est vibratoire donc je vais créer des situations qui font écho à ma vibra-tion.

Je vais créer des situations où : - personne ne va m’aider pour que je

puisse avoir la preuve que je ne peux compter que sur moi. Je divorce, j’élève seul mes enfants, pension ali-mentaire au minimum, je dois m’en sortir seul. Je décide de travailler dur et fort, je n’ai le soutien de per-sonne, je dois m’en sortir seul. Je me retrouve dans un schéma répétitif sans fin.

Il est donc important de nous voir tels que nous sommes dans notre quotidien, d’accepter de percevoir à l’intérieur de nous nos abîmes, d’ac-cepter de voir comment nous faisons pour ne pas nous choisir et nous aimer, d’accepter de voir comment nous ne prenons pas soin de nous. Cela requiert de l’humilité et de la transparence vis-à-vis de soi-même.

Tout ce qui est vu, reconnu et accepté réveille en soi la volonté d’une mise en mouvement vers le changement.

Accepter de voir ce qui se joue pour nous implique de se sentir responsable de l’inconfort qui s’est réveillé en nous et aussi de prendre conscience que nous avons le pou-voir de changer ce mécanisme.

Bien sûr, cela nous demande d’avoir le courage de rompre les règles morales, les principes qui nous ont été transmis durant notre enfance et à notre insu. Cela nous

demande donc d’accepter de déso-béir, de savoir poser nos limites, de savoir dire « non », de prendre notre place, de déplaire, de se détacher du jugement et du regard de l’autre, et ce, afin de se détacher de notre « ancien moi », et d’oser être dans cette liberté d’être soi ici et mainte-nant.

Puis, il nous suffit d’ancrer ces nouveaux schémas neuronaux par la répétition afin de créer de nouvelles habitudes (voir le grain de sel ci-des-sous).

L’Homme moderne évolue dans un tourbillon de choix plus complexes les uns que les autres. Cette vie, remplie de tumultes, de frustrations ou de joies intenses est devenue ingérable pour la plupart d’entre nous tant la pression des autres, ajoutée à celle que nous nous imposons, a pris des proportions parfois invraisemblables.

Le stress, l’angoisse, les palpitations incohérentes du cœur, les pertur-bations du sommeil, les obsessions dévorantes, le manque d’énergie vitale, la fatigue lancinante, les « to do list » interminables, sont tous autant qu’ils sont des poids, des contraintes et des pressions sur nos

P our faciliter la création de nouveaux circuits neuronaux, une technique simple et efficace est de faire une futurisation à votre client. Faites-lui visualiser sa

situation de façon positive en prenant soin de lui faire ressentir l’émotion positive. Plus l’émotion est intense, plus les neurotransmetteurs seront présents, plus le chemin, le circuit neuronal pourra se créer. C’est aussi, un petit devoir que nous pouvons donner à notre client soit de lui demander de visualiser à tous les soirs ou le matin en se levant, la scène où il prend sa place, il sait dire non, etc.

2 Voir le texte sur les neurones miroirs écrit par Caroline Breault, p. 25

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psychés et nos cœurs, qui finissent par nous démoraliser, nous ralentir dans notre épanouissement person-nel et dans nos choix d’actions.

Ce MONSTRE à sept têtes, com-munément appelé STRESS, par-fois prénommé anxiété, surnommé angoisse, surgit en nous sans pour autant donner de signes avant-cou-reurs. Cette créature toxique est la cause, à court, moyen et long terme, de sérieux ravages, de chaos spora-diques dans tous les systèmes qui nous animent ; tant le cardiovas-culaire, l’endocrinien, la structure biologique, biomécanique, respira-toire, les fonctions digestives, ainsi que dans tous les échanges bio-chimiques, toutes les connexions neuronales et tous les états émotion-nels qui nous caractérisent.

Voici maintenant quelques stra-tégies à utiliser dans une routine quotidienne qui pourront vous per-mettre de vous remettre au point neutre et de vous libérer des affres de ce monstre, et ce, de manière aussi facile et efficace qu’en lâchant enfin la corde du jeu. Ce sont de belles idées à enseigner à vos clients.

La technique de lâcher-priseDès lors qu’une idée ou un scénario catastrophe se pointe le minois, je l’observe et me pose mentalement,

les trois questions suivantes, tout en m’imaginant tenir le bout de la corde et que le monstre tienne l’autre extrémité : 1- Serais-je capable de lâcher prise sur cette idée, sur ce scénario ?Je me réponds avec affirmation quand le ressenti est présent : - Oui!2- Est-ce que je veux vraiment laisser aller cela ?Je me réponds avec affirmation quand le ressenti est présent : - Oui!3- Quand vas-tu lâcher prise ? Je me réponds le mot « MAINTE-NANT » et j’imagine que je lâche la corde du monstre, immédiatement. Cette technique est « bluffante » de simplicité et d’efficacité.

Symboliquement je lâche prise sur l’idée, le scénario. Cela indique à l’inconscient que j’ai choisi de lais-ser aller complètement la résistance, sachant que ce à quoi l’on résiste persiste!

Ensuite j’enchaîne avec…

La technique « MARIE » de respiration conscienteM : Maîtrise-toi en stoppant tout ce que tu es en train de faire. A : Assois-toi, n’importe où, à l’en-droit le plus accessible du moment. R : Respire consciemment dans toute ta présence.

I : Inspire profondément en verbali-sant intérieurement le mot « ICI ».E : Expire profondément de la même façon le mot « MAINTENANT ».Le temps d’une vingtaine de cycles de respiration.

Ce simple exercice vous connectera instantanément, vous rassurera et calmera l’état anxieux qui vous est défavorable dans l’immédiat.

La technique « Speed » de visualisation énergétiqueJe vous invite, pour la suite, à fermer les yeux et à répertorier mentale-ment pour les quelques prochaines minutes, certains moments, cer-taines situations agréables et posi-tives. Ce peut être un endroit de beauté et de sérénité qui vous fait vibrer ou encore une personne que vous aimez et qui vous inspire.

Laisser votre cœur augmenter ses vibrations de charge positive jusqu’à ce que vous ressentiez ce frisson intérieur qui réénergise les piles.

La technique « Selfy » de gratitude Terminez cette routine revitali-sante en pensant à quelques quali-tés que vous voulez manifester dès maintenant et avec un grand senti-ment d’amour-propre, rendez-vous grâce! Le cœur rempli de gratitude,

P ourquoi comparer le stress à un monstre à sept têtes? Selon les traditions, les mythologies ou les religions à travers le monde, on retrouve ce monstre qui

peut ressembler à un dragon ou à un serpent à sept têtes. Ce monstre a comme particularité que lorsqu’on lui tranche une de ses têtes, elle repousse en un ou plusieurs exemplaires. L’analogie avec les nombreuses facettes du stress est facile à comprendre : tenter de couper en surface une situation reliée au stress, se couper de certaines émotions, ou encore se répéter de se calmer, tout comme nous voudrions couper les têtes du monstre pour ne plus les voir, n’offrira qu’un repos temporaire. En ignorant nos malaises et nos difficultés, tôt ou tard le stress ou la tête du monstre repoussera, pouvant même aggraver la situation, tant que la source de la problématique ne sera pas réglée.

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reconnaissez-vous pour tout ce que vous êtes et ce que vous ame-nez comme contribution dans ce monde. Permettez aux esprits de la paix, de la joie et de la zénitude de se répandre dans chacune des cellules de votre corps. ET SOURIEZ pour 10 secondes.

Allez, souriez! Avec le 10…le 9… le 8…7…6…5…4…3…2…1

Il m’apparaît évident que cette routine prend de la maturité dans sa pratique quotidienne. Rien ne vaut un puissant travail de fond sur l’inconscient, cet espace qui par

lui-même, crée de toutes pièces ce monstre gonflable. Namasté

V oici ce que nous vous proposons pour faire vivre la technique du

lâcher-prise à votre client :

1. Faites-lui penser à la situation ou au scénario dont il veut se débarrasser. Prenez le temps de bien lui faire ressentir (ou décrire) les émotions créées par la situation.

2. Demandez-lui de trouver, imaginer que cette situation prend la forme d’un monstre

3. Faites-lui décrire le monstre, la forme, la couleur, etc.

4. Demandez-lui comment il se sent devant ce monstre.

5. Expliquez-lui que le monstre et le client prennent chacun un bout de la corde pour se préparer à jouer au souque à la corde. Un ravin, un trou se situe entre les deux.

6. La corde est tendue, chacun la maintient. Permettez à votre client de prendre conscience de son combat intérieur. Peut-être en nommant les différentes façons qu’il utilise pour chercher à contrôler la situation, toute l’énergie, toute l’attention qu’il met vers la situation, les pensées qui ramènent au passé ou aux possibilités futures, la recherche en boucle d’une solution,

la rumination, les émotions fortes, les remises en question, les doutes, les peurs, etc. La situation, représentée par ce monstre devant lui, lui demande toute son attention, toute son énergie…

7. Alors, demandez-lui : « Veux-tu continuer à placer toute ton énergie, toute ta présence dans cette situation qui t’épuise et te fatigue » (utilisez les mots du client pour lui faire prendre conscience de l’effet que cette situation entraine) - la réponse est habituellement NON

Poser chacune des questions suivantes et à chaque fois que le client répond positivement, il sent ses pieds se poser fermement au sol. Il sent la solidité dans son corps, sa force, sa puissance qui prend place.

Veux-tu vraiment laisser aller cela ? OUI

Est-ce que tu es capable de lâcher prise sur cette situation ? OUI

Es-tu prêt à lâcher prise maintenant ? OUI

Si la réponse à une de ces questions s’avérait être NON, permettez-vous d’aller travailler ce qui bloque pour en arriver à ce qu’il réponde par l’affirmative. Vérifiez les émotions présentes, prenez le temps de dégager

ce qui est là, en respectant son rythme, sans culpabilité. Parfois, il faut un peu de temps. Si le blocage persiste, il ne sert à rien de forcer, faites un retour à la fin de la rencontre afin d’éviter tout sentiment d’incompétence ou de non-réussite. Rappelez-lui que tout est cheminement.

Par cette technique, on veut créer un « mouvement intérieur » qui prend de l’ampleur à chaque fois que le client prend une décision, quelque chose en lui devient alors plus fort. Il peut même grandir, grossir, prendre de la force, prendre de l’expansion, comme si son corps prenait de plus en plus de place, d’espace. Il est aussi possible de faire rapetisser le monstre. Lorsque cette confiance est établie, qu’elle est ressentie par le client, il n’y a alors plus rien à faire, plus rien à prouver, ce qui amène à la possibilité de lâcher prise.

8. Après la dernière question, le client laisse aller la corde. Plus rien à prouver, plus rien à faire. Il se libère du monstre.

9. Faites-lui ressentir toute la fierté, toute la confiance développée, mais aussi toute la force qu’il a acquise, qu’il a retrouvée. Il n’y a plus de jeu, plus de corde, plus de combat, que la liberté et de l’énergie pour la mettre là où on le souhaite, pour ce qui est important.

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Installez-vous confortablement dans un endroit calme, prenez quelques respirations, puis prenez le temps d’imaginer…

Imaginez-vous en train de marcher dans une rue. Vous apercevez un homme qui tente, tant bien que mal, de construire une maison. La fondation est inégale, les portes et les fenêtres sont aussi croches que la tour de Pise. Le bardeau est partiellement assemblé sur une structure au sol qui a une semi-apparence de toiture. Au moment où vous apercevez le constructeur en question, il s’apprête à poser de la tapisserie directement sur les solives de deux par quatre sans avoir installé le gypse. Curieux (se), vous vous dirigez alors vers le bricoleur et lui demandez son mode de fonctionnement dans la gestion de son chantier.

D’un air étrange, il vous regarde quelque peu surpris. Vous précisez alors votre requête. « Mais où sont vos plans pour construire cette maison ? ». L’homme vous répond alors qu’il n’en a pas.

Un plan de vie ? … Mais pourquoi ?

Sans exception, dans une telle situa-tion, nous serions tous d’accord sur plusieurs faits. Dans une telle démarche de construction d’une maison, sans plan, l’homme per-dra un temps fou. Ses efforts seront décuplés par les infinis recommen-cements et le résultat final risque d’être fort désastreux.

Toutefois, bien que l’établisse-ment d’un plan soit d’une évidence

incontestable lorsqu’il est temps de construire une maison, la chose semble beaucoup moins claire quand vient le temps de « bâtir sa vie » et de gérer ce projet unique.

Une infime minorité de gens pos-sèdent un plan de leur vie et parmi ce mince pourcentage, bien rares sont ceux qui le suivent et l’accomplissent.

Imaginez un projet très complexe tel que la vie, incluant des milliers

L’idée de demander à Marc-André Ferron, auteur du livre Plein pouvoir sur votre vie : Réaliser tout en un temps record1!, vient de mon ami Benoit Coutu qui applique cette méthode avec succès. Je lui parlais de mes projets (surtout de mes blocages ) et il m’a demandé :

« Mais Lucie, as-tu un plan de vie ? » « Euh… un genre de tableau de visualisation tu veux dire ? »

« Un plan ! Un plan de ce que tu veux qui se manifeste dans ta vie. »

Il m’a fait réaliser qu’il est difficile de changer, de guérir et de manifester lorsque notre ligne directrice n’est pas clairement établie. Prendre le temps de définir ce qu’on

recherche, de préparer un plan, de le regarder matin et soir nous rappelle ce que nous souhaitons. Le plan de vie dirige notre attention vers les buts désignés, ce qui augmente les chances de nous faire voir les occasions qui passent et cela maintient notre motivation vers nos changements.

Inviter un client à faire son plan de vie, c’est aussi lui faire prendre conscience de ses possibilités, lui faire prendre conscience des gestes qu’il peut poser et l’amener à se responsabiliser.

N’oubliez pas qu’un principe de neuroscience mentionne qu’il y a plus de chance que se réalise ce sur quoi nous avons mis l’accent... Là où va votre attention, votre énergie suit...

Lucie D. Gaudreau

1 Ferron, Marc-André, Plein pouvoir sur votre vie : Réaliser tout en un temps record!, Édition Performance, septembre 2016.

Marc-André Ferron, auteur du livre Plein pouvoir sur votre vie : réaliser tout en un temps record!

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Dossier

Page 12: doutes peurs

de paramètres, habituellement éta-lés sur des décennies et que l’on ten-terait de construire sans plan. Une catastrophe assurée !

Pour la maison, il est possible de la remettre au sol et de la recons-truire en cas de désastre… pas votre

vie ! Impossible de la recommen-cer. Elle ne passe qu’une seule fois. Comme un sablier qui s’écoule, jamais les grains de sable ne remon-teront dans le haut du sablier.

Un plan pour maximiser le tempsIl y a 168 heures dans une semaine ; • 56 que vous utilisez pour dormir

(8 heures par jour x 7 jours par semaine)

• 56 que vous prenez pour le travail (40 h plus les temps de préparation, déplacements, etc.)

• Il en reste donc 56 pour vos loisirs, vos passions, vos relations personnelles, vos besoins de base comme manger, se laver, faire le ménage, l’épicerie, etc. Et c’est sans compter que si vous avez des enfants, alors on peut soustraire aussi de ce nombre l’aide aux

devoirs, le transport pour les activités parascolaires, etc.

Un plan de vie sert à déterminer ce que vous allez faire de cette banque de temps dont personne ne peut prédire la durée. Votre vie est du temps… mieux vaut savoir bien l’uti-liser, sans quoi il est tout simple-ment perdu. On ne peut récupérer ce temps !

Dites-vous que la nature a horreur du vide. Ainsi, en absence de plan cela donne des chiffres tels que : le Canadien moyen écoute 27 heures de télévision et passe 17 heures sur les médias sociaux par semaine. Bang !!! 44 heures enlevées à vos minces 56 heures par semaines pour réaliser vos loisirs et passions. Il ne reste que 12 heures ! Un vrai drame ! Et là on ne compte même pas le temps passé à procrastiner.

Faites vos choix ! Si pendant 72 ans vous passez réellement 44

heures par semaine devant différents écrans tels la télévision, Facebook ou Instagram, vous aurez alors passé 18 ans de votre vie devant un écran. En réduisant ce temps de 2 heures par jour, donc de 14 heures par semaine sur 44 heures, vous venez de gagner 6 ans et demi pour vous réaliser.

Attention, ici le but n’est pas de juger ce temps consacré aux écrans car ce temps peut servir à se divertir, à se cultiver et même à prendre du temps de qualité avec nos proches. Il faut plutôt prendre conscience du temps qui passe, et des choix que vous faites ou non. Parfois, nous avons l’impression de ne pas avoir le temps nécessaire pour développer nos passions ou nos projets, mais est-ce vrai ?

Avons-nous simplement pris l’habitude de regarder le train passer sans jamais embarquer ?

Prendre le temps d’analyser ce que nous faisons de nos heures et vérifier si cela correspond à ce que nous souhaitons peut être une première étape.

Ensuite, faire un plan nous aidera à rester motivés, à maximiser ou orienter nos heures vers des activités qui nous allument, qui augmentent notre joie de vivre et, par le fait même, qui améliorent notre santé.

Plein pouvoir sur votre vie : Réalisez tout en un temps record!

Marc-André Ferron Performance Édition

La vie est comparable à un sablier qui s’écoule. Chacun de nous a une banque de temps qui se dissipe avec constance, sans aucune possibilité de l’arrêter. La question est de savoir comment maximiser l’utilisation de ce temps, et ce, peu importe qui nous sommes. Nous jouissons tous d’un potentiel qui est assurément beaucoup plus grand que ce que l’on ose parfois même imaginer! Multipliez par 10, 100, voire même 1000 le potentiel de votre vie dans toutes les sphères qui la composent : famille, carrière, finances, croissance personnelle, voyages, sports, loisirs et autres, tout cela en un temps record. Le livre que vous tenez entre vos mains vous offre des possibilités infinies d’abondance et de richesses capables de vous conduire à la réalisation rapide de vos rêves les plus fous, dès maintenant!

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Page 13: doutes peurs

Un bon plan devrait couvrir l’ensemble des sphères de votre vie et devrait être divisé entre 4 sphères. Que désirez-vous pour :

• Votre vie familiale et amoureuse• Votre développement personnel et

santé physique• Vos finances ainsi que votre

carrière• Vos implications dans la

communauté : voyages, bénévolat, etc.

Vous devez y définir de manière très précise et mesurable (avec une échéance ou une durée de temps) ce que vous voulez atteindre, ainsi que les actions à réaliser. De cette façon, il est plus difficile de s’écarter des balises. En résumé, le plan doit être clair, concis, précis et idéalement tenir sur une page. Vous pouvez aussi y ajouter des images pour le rendre plus attirant visuellement.

Je vous recommande par la suite de lire votre plan le matin en vous éveillant et le soir en vous couchant afin que vos objectifs soient bien présents à l’intérieur de vous pour pouvoir détecter les opportunités qui se présenteront et pour vous assurer que chacune de vos cellules vibre à ces objectifs.

En agissant de la sorte, vous aurez des lignes directrices qui vous permettront de ne pas gaspiller le temps qui compose votre vie et d’en maximiser la valeur. Si vous vous y tenez rigoureusement, vous vous rendrez rapidement compte que les heures à consacrer à vos passions peuvent vous conduire à vos plus grands rêves à une vitesse folle.

Le même principe pourrait être appliqué à votre travail. Votre emploi vous convient-il encore ? En trouvant le champ qui vous allume, qui vous passionne, vous pourriez alors ajouter 56 heures supplémentaires au temps consacré à vos passions mais ceci est une autre histoire…

Vous en doutez ? Je peux vous parler de mon expérience personnelle dans l’exécution de cette simple pratique.

Au cours des dernières années, j’ai pu, entre autres :

• M’occuper pleinement de mes trois enfants comme père monoparental

• Voyager un peu partout à travers l’Amérique du Nord et l’Europe

• Passer une ceinture noire en taekwondo et faire quelques marathons

• Lire plus de 500 livres• Devenir bilingue

• Démarrer mon entreprise qui me rapporte bien plus que ce dont j’ai besoin et qui me permet de m’épanouir

• Écrire 12 livres publiés en deux langues

• Passer du temps avec ma copine et faire des projets avec elle

• Marcher le chemin de Compostelle• Faire du yoga et de la méditation• Exploiter une terre à bois

…et bien plus !!!

En lien avec ceci, je peux vous jurer une chose : Je ne peux pas être plus ordinaire que quiconque que vous connaissez. De combien de temps je dispose par semaine pour faire ces choses ? La même quantité que tout le monde, 168 heures.

Quelle est la seule chose qui diffère entre ce que la majorité des gens vont vivre au cours de leur vie et moi ? La façon dont nous utilisons notre temps, tout simplement. Celle-ci étant, pour ma part, orientée par un plan très clair qui s’ajuste selon le moment de ma vie et mes désirs.

Essayez, vous verrez, mais dépêchez-vous… car personne ne sait combien de temps il vous reste pour le faire !

Bon succès !

Voici une petite technique qui peut aider à la réalisation des projets :

Petit pas par petit pas

Souvent, nous désirons faire tout, tout de suite. Puis, nous finissons par ne rien faire par manque de temps, d’énergie, de motivation. Ce petit exercice pourrait vous aider à concrétiser vos projets petit pas par petit pas. Il aide aussi beaucoup à contrer la procrastination!

1. Identifiez vos projets.

2. Écrivez chacun de vos projets sur différents petits papiers, par exemple 10 fois chacun.

3. Mettez tous les papiers dans un pot.

4. Tous les jours, pigez un papier et posez une action, aussi petite soit-elle, en lien avec le projet. Que ce soit un appel, une lecture en lien, etc.

5. Lorsque tous les papiers ont été pigés, vous pouvez les remettre ou en faire de nouveaux selon l’avancement de vos projets.

Imaginez ! À la fin de l’année, vous aurez fait 365 petits pas ! 365 actions accomplies vers l’atteinte de vos objectifs, de vos rêves. Combien gagez-vous que vous aurez réalisé bien des choses?!

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La revue des professionnels de l’hypnose

Éditrice et rédactrice en chef : Lucie D. Gaudreau

Éditrice et rédactrice adjointe : Caroline Breault

Révision et correction : Ilham Acherqui, Nicky Vallières

Conception graphique et mise en page : Pascal Biet

Webmestre et réseaux sociaux : Éric Beaupré

Iconographie : iStock, photos des auteurs

Merci à ceux qui ont collaboré à ce numéro : Vincent Arnold, Steve Ayotte, Marie Boulanger, Claudine Cabana, Marc-André Cright, Louise Élie Breton, Marc-André Ferron, Jules Gauthier, Nathalie Gilbert, Jacques Guillemette, Mélanie-Joëlle Kolly, Ginette Lemay, Julie Lemieux, Adrianna Mendrek, Martine St-Germain, Yann Tremblay, Lyse Trottier, Claude Vallières, Ilana Waserscztajn

Fondatrices : Lucie D. Gaudreau, Caroline Breault

Nous remercions tous nos partenaires de près ou de loin, tous ceux qui ont cru en nous, tous ceux qui se sont engagés avec nous dans ce nouveau projet nous permettant ainsi de le concrétiser. Un immense merci pour votre confiance et au plaisir de vous offrir une autre revue de qualité en septembre prochain.

Dans la prochaine parution…La Revue Le Pendule sera publiée trimestriellement. Ainsi notre prochain numéro à paraître en septembre 2020 aura comme thème un sujet délicat soit le deuil ou la perte d’un être cher.

Voici une idée de quelques sujets qui seront abordés :

• Comment accompagner une personne endeuillée selon les étapes où elle se situe dans son deuil.

• Comment accompagner les personnes en fin de vie.• Quelles sont les différences chez l’homme,

la femme ou l’enfant dans leur façon de vivre un deuil.• Les implications au niveau transgénérationnel

lorsqu’un deuil est resté bloqué, non terminé. Comment cela influence la vie des descendants.

• Une approche spirituelle du deuil avec l’hypnose… c’est possible?• Et bien d’autres sujets encore!

Peut-être avez-vous des questionnements concernant ce sujet que vous aimeriez que l’on aborde ou peut-être avez-vous des techniques, des guidances, des trucs, des connaissances que vous auriez la générosité de vouloir partager. Si c’est le cas, n’hésitez pas à nous écrire avant le 1er juillet à cette adresse : [email protected]

Faites vite, nous n’avons que 3 mois pour vous offrir une revue de qualité et débordante d’idées!

Pour toutes autres questions concernant la revue, pour des informations générales, pour un problème relié à votre achat ou tout autre sujet, merci de nous écrire à : [email protected]

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