Clair de baie - Fiche technique porte d'entrée 66 MB Aluminium
Dossier technique - FenetreAlu.com · aluminium juin 2006 construction | n° 44 construisons en...
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44 C O N S T R U I S O N S E N A L U M I N I U M P O U R L E S G É N É R A T I O N S F U T U R E S
Dossier techniqueLA RT 2005, POURQUOI ? COMMENT ? SES IMPLICATIONS
SUR LES MENUISERIES ALUMINIUM
Focus, fabricantREPORTAGE DANS
DEUX ENTREPRISES
EnvironnementalALUMINIUM ET ENVIRONNEMENT,UN “CYCLE VERTUEUX”CYCLE DE VIE DE L’ALUMINIUM
ET SON RECYCLAGE
PRÉSENTATION D’ÉRIC ARNOUX,DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DU GLFA
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Le Syndicat National de la construction des fenêtres, façades et activités associées (SNFA)
Les membres du SNFA sont les spécialistes des fenêtres
et façades en aluminium.
www.snfa.fr
> Campagne radio“Fenêtre en alu, changez votre point de vue”300 messages en 2006
> “Menuiserie de lumière”Magazine à destination des particuliers
> “Aluminium Construction”La lettre d’information des professionnels
> Site Internet
Les actions de l’AAA
Le Groupement des Lamineurs
et Fileurs d'Aluminium(GLFA) (cf. p.12)
Le GLFA regroupe les lamineurs
et fileurs d'aluminium,
membres de l’AFA.
www.glfa.fr
L’Association pour le Développement
de l'Aluminium Anodisé ou Laqué (ADAL)
L’ADAL regroupe les industriels
du traitement de surface
de l’aluminium.
www.adal.asso.fr
L’Association Française de l'Aluminium (AFA)
L'AFA regroupe les producteurs
français d’aluminium.
www.aluminium-info.com
L’AssociationAluminiumArchitecture (AAA)
L’AAA rassemble les acteurs de la filère
aluminium pour la réalisation des
produits de l’enveloppe du bâtiment.
www.aluminiumarchitecture.com
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L’Association Aluminium Architecture(regroupant les adhérents au SNFAainsi que ses membres associés) a conçu sa stratégie de communi-cation en se basant sur deuxprincipes forts et fédérateurs.Le premier : sa communication sedoit d’être pleinement collective afinde porter haut et fort les vertus et lescouleurs de notre matériau l’alu-minium, et ses applications sur lesmarchés du bâtiment.Le second : sa communication doits’adresser et s’adapter de manièrepertinente aux trois cibles choisies quesont le grand public, les architectes et les professionnels.Vous êtes aujourd’hui familiarisés avecnotre démarche vers le grand public qui s’est accompagnée d’un effort financiersignificatif et durable : campagne radioannuelle, revue Menuiserie de lumière et le siteinternet www.fenetrealu.comCette démarche nous rapporte chaque jour un peu plus de notoriété.Le site internet à l’attention des architectes et desprescripteurs, la newsletter qui leur est destinée, les informations à valeur ajoutée sans cesse renouveléesrenforcent au quotidien la crédibilité de notre profession.
Aujourd’hui, pour vous les professionnels, nous avons décidé de reprendre intégralement à notre compte le titre AluminiumConstruction que nous avons racheté à Henri Lanoir, son fondateur.Notre objectif est de vous apporter dans un environnementcomplexe, changeant de plus en plus rapidement, les informationstechniques, réglementaires, normatives, nécessaires à la vie de vosentreprises et ainsi contribuer à leur performance et leur pérennité.Au fil des échanges de nos expériences, nous intégrerons à chaque parution un reportage sur une entreprise ou un chantier.Cette nouvelle revue paraîtra deux fois cette année. Nousreviendrons vers vous pour vérifier l’intérêt et l’adéquation des sujets développés.N’hésitez pas à nous écrire pour nous faire part de vos suggestions.
Cette revue est votre revue, nous la souhaitons la plusinteractive possible.
Bonne lecture !
Georges PerelroizenPrésident de l’Association Aluminium Architecture
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ÉDITEURAssociation Aluminium Architecture 10 rue du Débarcadère75852 Paris cedex 17Tél. : 01 40 55 11 83Fax : 01 40 55 11 81E-mail :[email protected]
Président et Directeur de la publicationGeorges Perelroizen
CONCEPTION ET RÉALISATION
Philippe Chauveau, Philippe [email protected]
COUVERTURE© Association Aluminium Architecture
www.aluminiumarchitecture.com
Dossier TechniqueLa RT 2005, pourquoi ?
Comment ? Ses implications sur les menuiseries aluminium
Focus, fabricantReportage dans deux entreprises
Témoignages
Fiscalité et incitationTVA à 5,5 %Les crédits d’impôtCombattre les idées reçues
EnvironnementalAluminium et environnement, un “cycle vertueux”Cycle de vie de l’aluminium et son recyclagePrésentation d’Éric Arnoux, Délégué général du GLFA
Pratiques marchésLa dématérialisation des appels d’offres
RèglesLes règles professionnelles de la véranda
ActualitésQuand l’aluminium donne de la voix
Le plan média EQUIP’BAIE 2006, une plus grande ouverture
à l’internationale
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eFaire savoir et savoir-faire
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4En 2000 :kWhep (énergie primaire)Tic (température d’été par bâtiment)
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Avec la RT 2005, les pouvoirs publics français imposent aux professionnels
du bâtiment les outils leur permettant de répondre aux nouvelles exigences
des constructions, du respect de l’environnement et des économies d'énergie.
Il s’agit également de préparer l’harmonisation des règles de construction
des membres de l’Union Européenne.
La RT 2005, mieux construire pour les générations futures
Cadre politique
de la RT 2005.
Que calcule t-on ?
En 2005 :kWhep/m2 par bâtimentkgCO2/m2 par bâtimentTic par zone d’usage
En 2000 : ChauffageVentilationEau Chaude SanitaireÉclairage en non résidentiel
Quelles consommations ?
En 2005 :ChauffageVentilationEau Chaude SanitaireÉclairage pour tous les bâtimentsRefroidissement
La RT 2005, c’est maintenantLa RT 2005 est une des compo-
santes de la loi d’orientation sur
les énergies qui applique les
recommandations de la Directive
Européenne sur la performance
énergétique des bâtiments.
La RT 2005 doit s’appliquer le
1er septembre 2006 à tous
les permis de construire dépo-
sés à partir de cette date. L’arti-
cle R.111-20 du Code de la
construction et de l’habitation
sera modifié pour introduire les
notions de limite maximale de
consommation et de catégories
de locaux.
Des orientations bien définiesLa RT 2005 renforce les exigen-
ces inhérentes aux références et
aux valeurs limites (garde-fous).
La consommation convention-
nelle d’énergie d'un bâtiment
pour le chauffage, la ventilation,
le refroidissement, la production
d'eau chaude sanitaire, et
l'éclairage des locaux, s’exprime
sous la forme d'un coefficient en
kWh/m2/an d’énergie primaire,
noté Cep. Ce coefficient doit être
inférieur au Cmax fixé par
arrêté selon les bâtiments et
leur localisation.
L’objectif de la RT 2005 est de
diminuer la consommation d’éner-
gie de 15 à 20 %.
La température intérieure conven-
tionnelle atteinte en été, notée Tic,
est la valeur maximale de la
moyenne sur trois heures consécu-
tives de la température opérative.
Directive sur la performance énergétique des bâtiments
RT 2005
Diagnostic de performance
Réglementation, travaux de rénovation
Certificat d’économie d’énergie
Crédits d’impôt/subventions
EUROPE FRANCE
Réglementaire
Incitatif
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Le calcul par m2 est un indice simple
de performance, un moyen facile de
comparer les bâtiments et de mieux
afficher les consommations. On
distingue les structures en bâtiment,
zone d’usage (bureau et habitat) et
groupe (mélange des deux struc-
tures précédentes) pour faciliter
l'entrée des données de calcul.
La RT 2005 classifie la consom-
mation en cinq catégories, chacune
ayant ses propres exigences à
renforcer.
La prise en compte du bioclimatiqueLes Énergies Renouvelables (EnR)
sont prises en compte ainsi que les
facteurs bioclimatiques. La clima-
tisation (génération du froid) entrera
dorénavant dans le calcul de la
consommation, les systèmes pas-
sifs seront valorisés et l'apport
solaire optimisé. Les toitures végé-
talisées seront davantage sollicitées
tandis que les isolations sur les
parois verticales seront optimisées
sur les murs extérieurs ainsi que les
cloisons donnant sur un local non
chauffé (cloison sur garage, cage
d’escalier…). Concernant les enve-
loppes, un effort tout particulier est
demandé sur le traitement des
ponts thermiques.
Toutes ces exigences concernent
notamment les fabricants de
fenêtres et de vérandas, dont les
produits devront s’intégrer parfai-
tement dans la démarche envi-
ronnementale des bâtiments
qu’ils fourniront.
Enfin, si la France est toujours
découpée en trois zones d’hiver,
huit nouvelles zones climatiques
d’été permettent d'adapter les
normes de construction, l'emploi
des matériaux et les exigences en
matière de confort pour l'occupant.
>
La performance énergétique des immeubles
de bureaux, des hôpitaux et des hôtels
devra être optimisée. (Projet : Tour Granite
de la Société Générale à la Défense).
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Conditions pour un bâtiment
réglementaire :• Une consommation globale
Cep < Cmax,• Un C < Cref,
• Une Tic < = Tic ref (26°C),• Chaque produit doit satisfaire la caractéristique minimale.
Les émissionsde CO2Les émissions de CO2liées à la consommationénergétique du bâtiment, s’expriment sous la forme d’un indicateur en kg de CO2/m2,noté CCO2.L’indicateur des émissions de CO2 en kg de CO2/m2 prend en compte les consommationspar usages (chauffage/refroidissement, eau chaude sanitaire, ventilation, éclairage). Les émissions de CO2à l’horizon 2010 devrontdonc se stabiliser à leur niveau de 1990.
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5555 5757
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H2cH2cH2dH2d
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améliorée pour tenir compte de la
consommation des installations de
climatisation, et sous réserve des
performances de celles-ci.”
Malheureusement, beaucoup de
constructeurs ne pensent pas en
amont au confort d’été et installent
d’office une climatisation qui
pénalise les performances de leur
construction au regard de la RT
2005.
La performance énergétiquemise en valeurLe niveau de performance devient
très important car les pouvoirs
publics pourraient accorder jus-
qu’à 20 % de COS supplémen-
taire sur le permis de construire
pour les projets atteignant
des niveaux très performants.
Attention cependant, cette loi
n'a pas encore été suivie des
décrets d'application précisant
ses modalités de mise en œuvre.
S’ajouteront à ces dispositifs
des crédits d’impôt, des primes
et des subventions.
Le ministère de l’Équipement pré-
cise :“Il sera demandé au concep-
teur d’optimiser l‘élaboration de
son bâtiment à l’égard du confort
d’été, […]. Cette démarche, qui est
celle de l’architecture bioclima-
tique, devra limiter le recours à la
climatisation. Pour les bâtiments
qui, en raison de contraintes
particulières, doivent garantir des
températures très basses en été,
la climatisation pourra être admise
sous réserve que la performance
énergétique du bâtiment soit
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> La RT 2005, mieux construire pour les générations futures
Les huit
nouvelles zones
climatiques
d’été et leur
codification.
L’aluminium
permet la
réalisation de
projets conciliant
les nouvelles
réglementations
et une conception
innovante
et audacieuse.
(Le projet “next”
à Issy-les-
Moulineaux).
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La performance énergétique
devient alors une source de
gain majeure pour l'écono-
mie globale du projet !
S’informer sur la RT 2005Les grandes tendances de la RT
2005 sont tracées. L'intégration
des spécificités de l'environ-
nement local et du climat, la
recherche du confort de l'occu-
pant, de plus fortes exigences sur
la qualité des matériaux et la
performance des matériels utilisés
afin d'aboutir à une moindre
consommation d'énergie, sont
autant de points de référence
auxquels devront porter attention
les professionnels du bâtiment.
Le ministère de l’Équipement met-
tra à jour son site www.rt2000.net
en y ajoutant des fiches pratiques
La RT 2005
favorise
une orientation
ensoleillée
pour les parois
vitrées
Non résidentiels
Résidentiels
Zones H1 H2 et H3 > 800 m d’altitude Zone H3 ≤ 800 m d’altitude
2,1
1,8
2,3
2,1
ront procéder à des “contrôles
pédagogiques” qui ne seront pas
l’excuse aux manquements, mais
l’occasion d’expliquer comment
éviter les erreurs de conception.
L’aluminium, matériau sain et
naturel, a tous les atouts pour
permettre aux professionnels du
bâtiment de toujours mieux
construire pour les générations
futures, nous gageons qu’ils y
réussiront.
Bâtiments
Les valeurs pour les parois vitrées (Uw)
ainsi que des questions/répon-
ses. Un programme d’information
à destination des professionnels
du bâtiment est prévu pour l’au-
tomne dans plusieurs grandes
villes françaises. Le ministère
compte d’ailleurs sur les associa-
tions professionnelles pour relayer
les bonnes pratiques destinées
à faciliter l’entrée en application
de la nouvelle réglementation.
Enfin, les pouvoirs publics pour-
Uw = cœfficient d’isolation des parois vitréesValeurs de référence (exprimé en W/m2K)
Valeur limite (garde-fous) applicable à toutes les parois vitrées 2,6
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Ancien storiste, Adrien Lumbroso,
dirigeant de la société, s’est orienté
tout d’abord vers le marché de la
véranda en 1997. “J’ai rejoint
ensuite un réseau car il bénéficie
d’une structure marketing et
d’actions publicitaires organisées
en amont afin de valoriser notre
marque par l’image d’un réseau
fort, explique Adrien Lumbroso.
Nous nous engageons à concevoir
une véranda spécifiquement créée
et fabriquée selon les choix et les
volontés de notre clientèle tout en
maîtrisant le respect des délais et
une installation de haute-technicité.
Grâce à ce réseau de qualité, nous
Société
Lumbroso
à Gisors.
Adrien Lumbroso,Directeur Général
proposons un vaste choix de
matériaux, de couleurs et d’acces-
soires. Nous prenons également en
charge l’ensemble des démarches
administratives allant des autori-
sations de travaux jusqu’aux permis
de construire”, poursuit-il.
Fonctionnant avec une équipe
commerciale composée de cinq
vendeurs, dont trois spécialisés
dans la vente de vérandas et deux
autres dans les stores, et d’une
équipe technique de sept poseurs
et huit techniciens de fabrication,
la société dessine, conçoit et réalise
des vérandas pour l’ensemble de sa
Jean-Louis Lhotte,technico-commercialdepuis trois ansau sein des
établissements Lumbroso “Notre équipe commerciale,
forte de trois vendeurs sur le secteur véranda
et de deux autres sur le secteurstores, travaille avec des
méthodes de vente distinctesselon les secteurs. Pour les vérandas notamment,nous répondons aux attentestechniques des clients, à leurs spécificités, et nous leur proposons constamment des solutions.”
Pascal Sannier, chef d’atelier et responsable technique “Notre particularité, principalement liée à l’origine à notre
manque de place, est de fabriquerdes toitures de vérandas de tous types sans pré-montageavec un débit direct des pièces, suivant les éléments donnéspar un logiciel de fabricationspécifique. Chaque élémentest numéroté pour être facilement repéré au
montage. La fabricationd’une véranda implique
chez nos techniciens de fabrication beaucoup de soin
et de minutie.”
La société Lumbroso, concepteur-conseil au service de la véranda
Installée sur la rocade de Gisors, en Normandie, la société Lumbroso,
concepteur-conseil, affiche une activité florissante sur le marché
de fabrication et de commercialisation de vérandas.
Elle poursuit en parallèle son développement à travers les produits
d’aménagements (façades stores, fermetures de portails, garages,
fenêtres, portes).
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Une fabrication mensuelle de trente vérandasDans le cadre d’une stratégie com-
merciale bien définie, la société
Lumbroso s’adresse particuliè-
rement, par le biais de la publicité
(journaux gratuits, annonces radio,
mailings), aux cadres moyens et
supérieurs âgés d’une quarantaine
d’années, ainsi qu’aux retraités.
“Avec un budget publicitaire avoisi-
nant les 140 000 euros et représen-
tant 4,5 % du chiffre d’affaires de
la société, nous avons beaucoup
œuvré sur le service apporté au
client”, explique Adrien Lumbroso.
Celui-ci vérifie personnellement
tous les relevés de mesures des
vérandas prises en commandes,
ainsi que leurs transmissions aux
bureaux d’études pour leur mise
en fabrication, afin de contrôler que
la commande soit bien conforme
aux attentes du client.
clientèle. La société garantit égale-
ment le service après-vente avec
les mêmes équipes.
Positionnée sur un segment moyen
et haut de gamme, la société
Lumbroso reconnaît qu’elle évo-
lue sur un marché concurrentiel,
nécessitant une approche com-
merciale de proximité et une valo-
risation du service apporté au
client.
Arexis Frères maîtrise différents
matériaux dont l’aluminium, et
compte parmi la plupart de ses
clients des particuliers, recher-
chant du haut de gamme. Les
ministères de la Défense et de
l’Intérieur, mais aussi la Mairie de
Toulouse sont quelques-uns des
maîtres d’ouvrage pour lesquels
travaille la société. Quant aux
particuliers, ils viennent par le
Société Arexis frères :rester à dimension humaine
Les frères Arexis ont fondé leur société en 1990 et ont développé
leur activité (fabrication et pose de tous types de menuiseries),
principalement autour du “Grand Toulouse”, agglomération
qui attirera 400 000 nouveaux habitants durant les dix prochaines années !Joël et Marc Arexis
Établissement A.Lumbroso Gisors : 16, route de Vaudencourt - 27140 GisorsTél. 02 32 55 66 62
Beauvais : 4, boulevard du Docteur Lamotte - 60000 Beauvais
Fabricant et installateur de vérandas et installateur de produits de stores fermetures.
Création : 1997Nombre d’employés : 29 personnes
Chiffre d’affaires 2005 : 2 860 000 €
Guillaume Dolë, jeune vendeur“Nos méthodes de vente s’appuientsur les qualités véhiculées par
l’entreprise, c’est-à-dire la démarche qualité et le professionnalisme. En tant que vendeur spécialistesur la gamme fenêtres (voletsbattants, roulants, persiennes…), mon objectifest de satisfaire aumieux les clients.”
Collaborant avec cinq partenaires
revendeurs situés sur Monthlery,
Nemours, Maux, Le Mans et Tours,
l’établissement Lumbroso enregis-
tre une production totale de trente
vérandas par mois. En plein essor,
la société Lumbroso s’agrandit
avec l’implantation d’un deuxième
site, à Magny-en-Vexin (Val d’Oise)
consacré essentiellement à la
fabrication.
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bouche-à-oreille et font davantage
confiance aux compétences de
l’entreprise que s’ils avaient été
démarchés. Cette clientèle exi-
geante se tient informée sur la
qualité des produits et les normes
en vigueur. Les gros chantiers pour
leur part, représentent 60 % de
l’activité. Marc Arexis supervise les
chantiers tandis que son frère Joël
s’occupe de l’atelier et des devis. Ce
dernier explique : “Notre société
bénéficie du dynamisme de la
région et nous avons pris le parti de
rester une structure moyenne,
privilégiant la qualité en évitant une
expansion non maîtrisée”. Il pour-
suit : “Notre grande fierté est d’être
à la fois un fabricant et un poseur.
Nous sommes dès lors capables
de fournir un produit de qualité qui
soit bien conçu et bien installé.” >
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Les frères Arexis travaillent en
partenariat avec un industriel et
bénéficient de son savoir-faire
et de son aide dans les différentes
phases de fabrication et de pose
notamment dans le respect de la
RT 2005. Dans l’atelier, Joël
Arexis poursuit son exposé :
“Pour nous, la qualité du travail
passe par des locaux sains
chauffés en hiver et ventilés l’été,
des outils performants et des
tenues de travail qui assurent la
sécurité de nos employés. La
fabrication de nos produits
nécessite maintenant des ma-
chines plus rapides, plus précises
et informatisées. Par ailleurs,
Alain OrtetChef d’équipe
“Un bon poseur doit faire preuve de rigueur, de méthode et d’une grande force physique.
Être méthodique permet d’éviter de se fatiguer inutilement, surtout lorsque l’on porte une vitre qui pèse 80 kg. Former un apprenti demande plusd’une année, durant laquelle ce dernier doit être à l’écoute et appliqué.”
Yoann RouquierApprenti
“Très tôt, j’ai toujours voulutravailler et ne pas resterenfermé. Cet apprentissage
m’apprend le goût de l’effort et la pose est autant physique que mentale. J’aime bien l’aluminium car il permet de travailler plusieursstyles de menuiserie.Pour finir, je dirais quesans motivation, rien n’est possible.”
La pose
d’une vitre
sur son support.
L’atelier compte
4 personnes
et rassemble
toute la chaîne
de fabrication
sur 700 m2.
Société AREXIS Frères7, rue Jean MonnetZAC de Moundran31470 Fonsorbes Tél. : 05 61 91 03 95Fabrication et pose
de menuiseries aluminiumCréation : 1990
Nombre d’employés : 14 dont 2 apprentis
Chiffre d’affaires 2005 : 1 835 000 €
L’enveloppe
d’une baie vitrée
d’une surface
de 100m2
(Centre
de rétention
près de l’aéroport
de Toulouse-
Blagniac)
nos produits et la formation du
personnel. Nous ne trouvons pas
de jeunes qualifiés et motivés
et les agences d’intérim ne
répondent pas toujours à nos
attentes. Il est urgent de
remédier à cette situation et
d’expliquer que le travail est
difficile et exigeant mais qu’il ne
manque pas ; nous sommes
assaillis de demandes !”
j’aime l’aluminium car il permet
davantage de créativité au niveau
des formes et des couleurs et
exige des compétences très
précises. Ce n’est pas un hasard
si les menuisiers bois, connus
pour leur formation de qualité,
s’adaptent parfaitement aux
exigences de l’aluminium. Enfin,
ce matériau vieillit bien et nous
récupérons l’intégralité de nos
chutes pour les recycler.”
Marc Arexis est appelé sur un
autre chantier où un intérimaire
semble rencontrer des diffi-
cultés. Il précise : “Notre souci
majeur réside dans la pose de
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t> Société Arexis frères : rester à dimension humaine
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À l’occasion des débats sur la reconduction de la TVA à 5,5 %,
beaucoup d’idées reçues ont circulé parmi les professionnels
du bâtiment et leurs clients. Tandis que la RT 2005 se met
en place, des crédits d’impôts permettent de financer
certains travaux sous conditions. Un petit rappel
paraît bien utile.
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En cas d’aide publique supplémen-
taire pour l’acquisition de l’équipe-
ment, le calcul du crédit d’impôt
se fait sur les dépenses d’acquisi-
tion des équipements, déductions
faites des aides publiques, selon
les modalités définies dans l’ins-
truction fiscale.
Pour connaître ses droits au crédit
d’impôt, il est conseillé de se re-
porter aux dispositions figurant à
l’article 83 de la loi de finances
pour 2006.
Le crédit d’impôt au taux de 25 %
s’applique aux dépenses payées
entre le 1er janvier 2005 et le 31
décembre 2009.
Le crédit d’impôt au taux de 40 %
s’applique aux dépenses payées
entre le 1er janvier 2006 et le 31
décembre 2009.
www.impots.gouv.fr
(page sur le crédit d'impôt)
Il faut satisfaire une de ces trois conditions (performance annoncée sur la facture)
> Fenêtres ou portes-fenêtres : Uw < 2 W/m2 °K> Vitrages à isolation renforcée (vitrages à faible
émissivité) : Ug < 1,5 W/m2 °K > Doubles fenêtres (seconde fenêtre sur la baie)
avec un double vitrage renforcé : Ug < 2,4 W/m2 °K
Ug, Uw : cœfficient de transmission surfacique. La performance globale de la fenêtre (Uw) dépend
de la performance du vitrage (Ug) et de la nature de la menuiserie (Uf).
Conditions de performance des
parois vitrées pourbénéficier du crédit d’impôt
TVA à 5,5 % et crédit d’impôt : combattre les idées reçues
Quelles sont les modalités d’application pour la TVA à 5,5 % ?La TVA à 5,5 %1 concerne certains
travaux d’amélioration, de trans-
formation, d’aménagement et
d’entretien portant sur des locaux
d’habitation achevés depuis plus
de deux ans. Elle concerne les
résidences principales, secondai-
res et en location, qu’elles soient
collectives ou individuelles. Les
dépendances liées à ces maisons
sont concernées dans la mesure
où elles sont utilitaires et atta-
chées directement aux locaux
d’habitation. Les travaux d’amélio-
ration, la réalisation de l’isolation
thermique par exemple, ainsi que
les travaux de gros et de petit
entretien bénéficient du taux de
TVA à 5,5 %. En aucun cas, ce taux
ne s’appliquera à des travaux de
construction neuve ou de recons-
truction visant à agrandir la surface
habitable. Ainsi, facturer l’ajout
d’une véranda au taux de 5,5 % est
une faute au regard de la législation,
et le professionnel pris en défaut
risque de se voir infliger une majo-
ration à 19,6 % ! La main d’œuvre,
les matières premières et les four-
11// La TVA à 5,5 % s’applique jusqu’au 31 décembre 2010. Le taux est à 2,1 %dans les départements de la Guadeloupe,de la Martinique et de la Réunion.
nitures nécessaires pourront être
facturées au taux de TVA à 5,5 %,
si le tout est fourni par la seule
entreprise. Dernier rappel, ne pas
oublier de faire signer par le client
un certificat d’attestation à joindre
aux factures.
Quelles conditionspour le crédit d’impôt ?Les acquisitions de matériaux
d'isolation thermique bénéficiant
du crédit d'impôt de 25 % doivent
avoir été réalisées dans des habita-
tions principales achevées depuis
plus de deux ans.
Pour les matériaux d'isolation
thermique bénéficiant du taux de
40 %, la double condition suivante
doit être respectée : les équipe-
ments doivent être installés dans un
logement achevé avant le 1er janvier
1977 et les installations doivent être
réalisées au plus tard le 31 décem-
bre de la deuxième année qui suit
celle de l’acquisition du logement.
Le crédit d’impôt porte sur le prix
des équipements et des matériaux,
hors main-d’œuvre. L’installation
doit être réalisée par une entre-
prise et une facture (ou une attes-
tation fournie par le vendeur ou le
constructeur du logement neuf)
portant mention des caractéristi-
ques requises dans l’arrêté doit être
établie pour les services fiscaux.
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architectes, qui l’utilisent autant
dans les édifices publics, que
dans les bâtiments industriels ou
les maisons individuelles.
Ce matériau se recycle à l’infini.
Une étude, menée par l’Asso-
ciation Européenne de l’Alumi-
nium, prouve que le taux de
récupération des produits en
aluminium dans le bâtiment
en Europe est de 95 % !
L’aluminium est donc l’un des
matériaux qui répond le mieux
aux préoccupations environne-
mentales. Il ne dégage pas de
poussières, ni de particules dans
l’habitat, il est ininflammable et
ne dégage aucune vapeur toxique,
même lorsqu’il atteint son point
de fusion.
L’association HQE®2 présente
14 critères liés à la question
du développement durable dans
la filière du bâtiment, et l’alu-
minium répond à l’ensemble
de façon favorable.
Éric Arnoux,Délégué généraldu GLFA
Aluminium et environnement, un “cycle vertueux”
L’Aluminium, son cycle de vie. Quand abondance ne nuit pas… à notreenvironnement.
Carte d’identité de l’AluminiumSymbole AI
Numéro Atomique 13
Température de fusion 660°C
Point d'ébullition 2056°C
Densité 2,7
• L’aluminium représente 8 %
de la croûte terrestre.
4 tonnes de bauxite permettent
de produire 2 tonnes d’alumine,
(matière intermédiaire dans
la fabrication d’aluminium), et
1 tonne d’aluminium.
“L’aluminium est l’élément de
l’écorce terrestre le plus abon-
dant après l’oxygène et le sili-
cium et il n’est isolé sous forme
de métal que depuis 150 ans.
Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle
que l’aluminium est produit
industriellement. Ses applica-
tions dans le bâtiment n’ont pris
leur essor qu’après la seconde
guerre mondiale.
Les qualités de l’aluminium1 en
font un matériau apprécié par les
En
vir
on
ne
me
nta
l
11// L’aluminium permet de réaliser des formes des plus complexes et originales et ce, dans une gammeétendue de coloris.22// HQE (Haute Qualité Environnementale)
L’industrie de l’aluminium et l’industriede la construction travaillent en collaboration depuis de nombreusesannées, en liaison avec les prescripteurset les organisations régionales, nationales et européennes pour répondre aux principaux défis environnementaux.
Le GLFALe Groupement
des Lamineurs et Fileurs d'Aluminium (GLFA)
est une émanation de l’AssociationFrançaise de l'Aluminium (AFA). Le GLFA est membre fondateur de l'ADAL (Association pourle Développement de l'Aluminium Anodisé ou Laqué) qui regroupe les entreprises françaises spécialisées dans le traitement de surface de l'aluminium. Le GLFA est membre
fondateur de l'Association AluminiumArchitecture (AAA), qu'il a créé
aux côtés du SNFA (SyndicatNational de la Construction des
Fenêtres, Façades et ActivitésAssociées) pour la promotion
des produits aluminium dans le bâtiment.
L ’Association
Européenne de
l’Aluminium (EAA)
a lancé une étude
européenne sur le
taux de récupéra-
tion de l’aluminium
dans le bâtiment.
L’aluminium est un matériau abondant qui se recycle à l’infini.
Grâce à ce matériau sain et esthétique, les professionnels de l’aluminium
ont bien des atouts pour s’adapter aux exigences du développement durable.
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13Mâchefers
Métaux ferreux
Non-ferreux (aluminium)
mation et la mise en œuvre des
demi-produits.
Comment s’effectuele recyclage de l’aluminium issudu bâtiment ?L’une des propriétés fondamen-
tales de l’aluminium est que ce
métal peut être recyclé indéfi-
niment après utilisation, sans
perdre ses qualités d’usage.
Ainsi on obtient des alliages
présentant les mêmes qualités
physico-chimiques avec l’alu-
minium primaire et recyclé.
La plupart des produits en alu-
minium utilisés dans le bâtiment
sont très faciles à épurer lors du
recyclage : ils sont pré-traités pour
éliminer les autres matériaux,
telles les résines ou les mousses
d’isolation, et les émissions
produites par l’incinération pen-
dant la refonte sont éliminées
par filtrage. La pureté du métal
refondu est donc assurée.
Quatre étapes pour recycler1. Les produits d’aluminium issus
des chantiers de déconstruc-
tion sont collectés et triés avec
soin.
2. Si l’aluminium est mélangé à
d’autres matériaux (plastique,
bois, fer...), on procède, après
broyage, à une séparation au
moyen de différentes techni-
ques (machines à courant de
Foucault, flottation...).
3. Les pièces en aluminium sont
envoyées directement au four de
refusion, ou refondues dans un
four spécial à deux chambres si
elles comportent un revêtement
organique ou une coupure ther-
mique dans un autre matériau.
4. Après la refusion, le métal
liquide est affiné : on ajuste la
composition de l’alliage, on
procède au dégraissage et au
filtrage avant la coulée de
nouveaux lingots, billettes ou
plaques qui seront réutilisés
dans le bâtiment, les trans-
ports, etc.
Dans le cadre
de la démolition
de la tour Elf
à Pau, 92 %
de l’aluminium
furent récupérés
soit 7 tonnes.
Séparation de l’aluminium des autres matériaux
@Pour en savoir plus
www.aluminiumarchitecture.comwww.glfa.fr
www.aluminium-futur.frwww.adal.asso.fr
www.eaa.netwww.assohqe.org
La bauxite est extraite de
mines dont les sites sont
réhabilités après la phase
d’exploitation.
En 2002, 97 % des zones
d’extraction avaient des pro-
grammes de réhabilitation.
• La production d’aluminium,
c’est 33 % d’électricité en moins
depuis 1950 et 50 % de gaz à
effet de serre en moins depuis
1990.
• Du point de vue du dévelop-
pement durable, le recyclage de
l’aluminium présente des avan-
tages décisifs car il s’effectue
sans perte des qualités physi-
ques et chimiques. Il n’utilise
que 5 % de l’énergie nécessaire
à la production primaire et émet
95 % de gaz à effet de serre en
moins.
• L’aluminium est un métal qui se
travaille facilement : il est très
ductile et malléable. Ces qua-
lités permettent une gestion
maîtrisée des consommations
d’énergie dans la transfor-
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La dématérialisation est désor-
mais possible pour tout type de
marché :
• appel d'offres ouvert,
• mise en concurrence simplifiée,
• appel d'offres restreint,
• procédure négociée.
Afin de garantir la confidentialité
des dossiers remis par les entre-
prises et assurer une sécurité
totale lors de la réponse en ligne,
les personnes publiques (admi-
nistrations, établissements publics,
collectivités locales…) mettent en
place des plates-formes Internet
de dématérialisation.
L'entreprise aura besoin d'un
accès Internet de préférence à
haut débit (ADSL), et d'un certificat
de signature référencé qui lui
permettra de s'identifier formel-
lement lors de la procédure.
Les Chambres de Commerce et
d'Industrie distribuent le certificat
de signature électronique (réfé-
rencé par le MINEFI) qui est com-
patible avec toutes les procédures
dématérialisées. Ce certificat est
ensuite utilisable par les plates-
formes de dématérialisation des
Marchés Publics.
Le fonctionnement de ces plates-
formes Internet est le suivant :
• Publication des avis d’appels
d'offres et des dossiers de
consultation (règlement de la
consultation, CCAP, CCTP,
documents annexes) sur les
sites web des acheteurs.
• Consultation des avis d'appels
d'offres par les entreprises.
• Téléchargement des dossiers
de consultations par les entre-
prises après identification.
• Élaboration de la réponse par les
entreprises (enveloppes 1 et 2).
• Identification de l'entreprise sur
le serveur avec un certificat de
signature ChamberSign1, envoi
de la réponse à la plate-forme
(fichiers constituant les 2 enve-
loppes) et accusé de dépôt.
• Mise sous séquestre des répon-
ses pour garantir la confiden-
tialité.
• Téléchargement des réponses
par l'acheteur public.
• Ouverture des plis (décryptage
et visualisation de l'enveloppe 1,
puis éventuellement de l'enve-
loppe 2 si l'offre est acceptée).
• Analyse des offres et attribution
du marché.
Le Code des Marchés Publics prévoit la possibilité pour toute entreprise
de répondre aux appels d'offres par Internet depuis le 1er janvier 2005.
Cette procédure est encore mal connue et peu utilisée, bien qu’elle soit
appelée à se généraliser.
Code des
Marchés Publics
@Pour en savoir pluswww.cci.fr
www.chambersign.frwww.minefi.gouv.fr
11// En septembre 2000, les Chambres deCommerce et d’Industrie Françaises ontcréé l’association ChamberSign France.
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s Les appels d’offres des marchéspublics sur Internet
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15
“Règles Professionnelles Vérandas
à structure aluminium” a été éla-
boré sous la responsabilité du
COMITEC, par une commission
technique composée des fabricants
et des concepteurs-gammistes
de la section véranda du SNFA.
Les Unions et Syndicats FFB,
l’Union des Métalliers, le Syndicat
National de la Fermeture, de la
Protection Solaire et des Profes-
sions Associées (S.N.F.P.S.A.) et
la Fédération Française des
Professionnels du Verre ont col-
laboré à cette rédaction. Le CSTB
et des bureaux de contrôle ont été
consultés également. Ce docu-
ment, validé par l’AQC, fait donc
référence à ce titre.
Une véranda, pour quoi faire ?Construire une véranda équivaut de
plus en plus à penser une pièce
supplémentaire, un lieu de vie qui
exige de réfléchir aux contraintes
auxquelles elle va être soumise.
Entre le client et le professionnel,
doit donc s’instaurer un dialogue
qui bien en amont, va leur permettre
de répondre aux bonnes questions.
Ces règles se décomposent en
deux parties : tout d’abord le dia-
logue constructif entre le client et
l’entreprise pour définir le projet,
puis la conception de la véranda.
Une réalisation endeux parties distinctesDans la très grande majorité des
cas, une véranda est construite sur
un habitat déjà existant. Dans ce
cas, il est nécessaire de procéder
à l’étude, à la commande et à la
réalisation de cette véranda.
La première partie de la réali-
sation concerne les “règles de
définition du projet” qui ont pour
but d’aider la réflexion préalable
du client et d’écrire le cahier des
charges à observer.
Cette réflexion porte sur la surface
au sol, l’orientation de la véranda,
l’ensoleillement attendu, ses accès
tant vers l’extérieur que l’intérieur,
le chauffage et la ventilation. Une
fois cette réflexion arrêtée, le
concepteur devra s’atteler à bien
respecter les “règles de réali-
sation du projet”. Le concepteur
s’attellera à définir les produits
qu’il utilisera et leur bonne
conformité avec la législation en
place. Cette méthodologie permet
entre autres de déterminer les
matériaux et les produits à utiliser,
les niveaux de sollicitations de la
structure ainsi que les conditions
de mise en œuvre sur le chantier.
Le concepteur devra enfin veiller
au respect de la réglementation,
notamment celle de la RT 2005.
www.snfa.fr
Rè
gle
sVérandas en aluminium : les règles professionnelles
VÉRANDA nom féminin (mot anglais du portugais varanda)
1. Galerie légère protégeant du soleil, établie sur le pourtour
de certaines maisons, en Inde, en Extrême-Orient, etc.
2. Pièce ou espace entièrement vitré attenant
à une maison, à la manière d’un appentis.
À chaque client,
un usage
différent
de sa véranda,
dont doit
tenir compte
l’installateur.
Une nouvellequalification spécifique aux vérandas
Dans le cadre de la révisionde sa nomenclature de la qualification, Qualibatétudie actuellement la propo-sition des professionnels
de créer des qualifications spécifiques à la fourniture et pose, et à la fabrication et pose de vérandas à structure aluminium. La commissionse prononcera d’ici la fin de l’année.
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Durant toute l’année
2006, la campagne
radio permettra
de faire davantage
connaître les atouts
de l’aluminium
dans l’habitat
et la fenêtre
en particulier.
La campagne
d’information
est accessible
sur le site
de l’AAA
Ac
tua
lité
s
EQUIP’BAIE est un salon qui accueille toujours plus de visiteurs et
d’exposants. Les nouveaux produits présentés à cette occasion témoignent
de la bonne santé de la filière. Ce retour sur investissement a plusieurs
conséquences positives pour le salon. Tout d’abord, la grande fiabilité
des exposants qui investissent davantage ; cette année, les stands verront
leur surface augmenter de 10 % en moyenne.
Enfin, le salon s’ouvre davantage à l’internationale et les visiteurs étrangers
sont toujours plus nombreux.
La 10e édition d’EQUIP’BAIE à Paris Expo, Porte de Versailles, salon international de la fenêtre,
de la porte, de la fermeture et de la protection solaire,accueillera du mardi 14 au vendredi 17 novembre 2006
les professionnels de cette filière.
ww
w.e
quip
baie
.com
Quand l’aluminium donne de la voix
EQUIP’BAIE 2006Une plus grande ouverture à l’internationale
Date : 14 - 17 novembre 2006/Lieu : Paris Expo - Hall 1, Porte de Versailles/Nombre de visiteurs professionnels attendus : 30 000
Nombre d’exposants : plus de 500w
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.alu
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itect
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