DOSSIER SOUDAGE - cdr-copdl.fr

Fongecif Pays de la Loire

DOSSIER

SOUDAGE

Novembre 2000

GFE 5

FONGECIF / Novembre 2000 / Soudage Page 1 sur 31

FONGECIF PAYS DE LA LOIRE

- Novembre 2000 -

LE SOUDAGE

SOMMAIRE

- LE SOUDAGE DANS LE CONTEXTE REGIONAL--------------------------P 2 Le GFE 5 en Région Pays de Loire------------------- p 2 Le métier de soudeur--------------------------------- p 3 Le soudage dans 8 entreprises des Pays de la Loire- p 6

- LE FINANCEMENT CIF ET CONSEIL REGIONAL-------------------------P 13

Données du Congé Individuel de Formation------ p 13 Données du PRDF Pays de la Loire------------------ p 16

- L’OFFRE DE FORMATION-----------------------------------------------P 17

Panorama de la formation-------------------------- p 17 Coûts et durées de formation----------------------- p 22

- L’ENQUETE D’EVALUATION---------------------------------------------P 24

- CONCLUSION : 3 CONSTATS------------------------------------------p 30

- ANNEXES---------------------------------------------------------------p 31 Dossier réalisé par : Laurence Griseri / Claudine Ravet

Nicolas Rousseau / Laurence Sourdille

GFE 5


LE CONTEXTE REGIONAL

LA RELATION FORMATION-EMPLOI (EDITION 2000 - CARIF-OREF) Le soudage fait partie du GFE 5 « structures métalliques et travail des métaux » qui comprend aussi les métiers liés au formage (chaudronnerie, carrosserie automobile…) et ceux liés à la fusion des métaux (fonderie et sidérurgie). Les emplois correspondent à des activités transversales qui se trouvent dans de nombreux secteurs. C’est le GFE qui comprend le pourcentage de niveau 5 le plus élevé. Dans la soudure, il y a peu de formation initiale et la pénurie de main d’œuvre est ancienne et structurelle dans une région où l’industrie utilisant les métaux est fortement présente. Récemment, le développement de l’activité des Chantiers de l’Atlantique et de l’Aérospatiale a sensiblement accentué cet état du marché. Ces entreprises « dopent » aujourd’hui le marché. Un déséquilibre important existe entre la catégorie des formés de niveau 5 et les offres d’emploi proposées par les entreprises. En effet, dans le GFE 5, les jeunes se positionnent en nombre sur les formations en carrosserie alors que l’emploi est notamment en chaudronnerie et soudage. En soudage, le volume des offres d’emploi est presque 10 fois supérieur au nombre de formés. Il est caractérisé par une part importante d’offres temporaires (70%). Cette situation est comparable à celle de la chaudronnerie. Dans le Contrat d’études prospectives des industries métallurgiques des Pays de la Loire, les estimations de recrutement à l’horizon 2005 sont entre 250 et 900 personnes par an dans le groupe de métiers chaudronnier-tuyauteur-métallier et soudeur. LA REGLEMENTATION ET NORMES DE SECURITE Les Ministères de l’Equipement et de l’Industrie donnent certaines directives en matière de sécurité par exemple pour l’utilisation de matériel sous pression. Elles correspondent au minimum à des normes européennes de sécurité. Elles vont parfois au delà, et sont spécifiques à un secteur d’activité (normes navales). L’Etat agrée des organismes de contrôle de ces normes. On trouve en Région des antennes de Bureau Véritas, de l’APAVE ou de l’AIF… Les qualifications des soudeurs sont un des critères de sécurité à respecter. Seuls les bureaux de contrôles agréés par l’Etat peuvent délivrer les certificats de qualification de soudage. A ce titre ils interviennent en centres de formation, à l’issue des formations, ou directement en entreprise. Chaque intervention fait l’objet d’une facturation. Il faut ajouter à cela que pour répondre aux normes de sécurité, les qualifications doivent être renouvelées régulièrement (tous les ans ou tous les trois ans). La qualification du soudeur correspond donc à l’activité de l’entreprise et est temporaire. Elle n’est donc pas transférable dans une autre entreprise sauf exception. Un soudeur peut cependant travailler sans certificat de qualification dans un certain nombre d’entreprises. La formation continue s’est donc largement développée pour répondre à la fois aux besoins d’un marché du travail tendu mais aussi pour répondre aux directives nationales et normes de sécurité obligatoire.


LE METIER DE SOUDEUR Définition Le soudage est une opération qui consiste à assembler deux pièces de métal en provoquant la fusion de leurs bords et, en général, celle d’un métal d’apport, de nature voisine, déposé dans le joint ou chanfrein. Après solidification, on obtient un joint homogène, lisse de même nature que le métal de base et d’une très forte résistance. La fusion est produite de différentes façons, selon les procédés utilisés (chalumeau, arc, semi-automatique…). Ceux-ci dépendent des matériaux à souder, de leur épaisseur, de leur forme… A chaque procédé correspond une qualification bien spécifique. Un soudeur est le plus souvent spécialisé et non habilité à exécuter toutes les soudures. Aperçu du métier Le métier de soudeur présente des aspects très variés. Tout dépend du procédé pour lequel le soudeur est spécialisé, et des travaux à effectuer. Le soudeur professionnel doit posséder un certificat ou un examen par un organisme extérieur. Ces certificats sont valables une année et l’ouvrier doit, chaque année, renouveler son agrément. Sur les certificats sont précisés : le procédé (arc, semi-automatique, TIG…), les métaux (acier, inox, aluminium…), les positions de soudage (à plat, montante, descendante …), ainsi que les types de pièces (tubes, tôles, cornières…). Conditions de travail Dans un atelier, le soudeur applique le plus souvent un seul procédé, en permanence. Sur un chantier, le soudeur est polyvalent, plus autonome et plus qualifié. Il aura des soudures à faire dans des positions les plus variées. Profil technique du soudeur Procédé de soudage utilisé • Electrode (arc) • MIG, • MAG, • MAG (fil fourré), • TIG ( argon) • Autres Type de soudure (assemblages) • Angles • Bout à bout


Matériaux • Acier • Inox • Aluminium • Autre Epaisseur des pièces et diamètres des tubes Positions d’exécution des soudures • A plat • En descendante • En montante • En rotation • En toutes positions (sauf descendante) Chaque élément technique fait l’objet d’une codification qui correspond à la qualification exacte d’un soudeur. Exemple : EN 287.1 A1 111 P BW W11 wm Bt 08 D 076 PF ss nb ng EN 287.1 A1 : qualification sur acier et inox, 111 : procédé de soudage utilisé (soudage à l’arc avec électrode enrobée), P : forme du matériau (tôle), BW : type d’assemblage(bout à bout), W11 : groupe de matériaux (austeno-ferritiques et austenitiques), wm : méthode de soudage (avec produit d’apport), Bt : type d’enrobage 08 : épaisseur de l’essai en mm D 076 : diamètre du tube d’essai en mm PF : position d’exécution (verticale montante), ss : méthode d’éxécution (soudage d’un seul côté), nb : exécution de la passe de pénétration (sans support), ng : méthode de reprise (sans gougeage).


LES PRINCIPAUX PROCEDES DE SOUDAGE Le profil technique du soudeur étant lié en premier lieu au procédé de soudage, vous trouverez ci-dessous l’explication synthétique des principaux procédés utilisés. Précédé Définition / principe Principaux domaines d’utilisation

Soudage oxyacétylénique

On le nomme communément le soudage au chalumeau. La source de chaleur, pour apporter le métal à fusion, est une flamme résultant de la combustion d’acétylène et d’oxygène.

- bricolage - plomberie - chauffage - brasage

Soudage avec électrodes enrobées.

Ses désignations usuelles sont le soudage à l’arc ou le soudage « baguette ». L’électrode constitue le métal d’apport pour la fusion. L’enrobage de l’électrode permet d’éviter l’oxydation. La fusion se fait grâce à un arc électrique jaillissant entre la pièce et l’électrode.

- industrie métallique - tuyauteries pétrochimiques et nucléaires - Construction navale - Réparation et entretien

Soudage TIG

TIG signifie Tungstène Inerte Gaz. Dans ce procédé, l’arc électrique jaillit entre une électrode en Tungstène et la pièce qui est protégée par une nappe de Gaz Inerte (de l’argon) qui évite l’oxydation. Ce procédé nécessite en plus un métal d’apport contrairement au procédé de l’électrode enrobée car l’électrode constitue le métal d’apport.

- Tôlerie, tuyauteries nucléaires, alimentaires

- Agencement de magasins - Métaux spéciaux

Soudage MIG MAG

MIG signifie Métal Inerte Gaz et MAG signifie Métal Active Gaz. L’arc électrique jaillit entre une électrode nue (une bobine de fil) et la pièce, protégée par une nappe de Gaz Inerte (MIG) ou active (MAG) . La bobine de fil constitue le métal d’apport.

- Automobile - Ferroviaire - Construction métallique - Construction navale

Peu utilisé en tuyauterie, nucléaire et aéronautique.

Soudage MAG avec fil fourré

On l’appelle fil fourré sans gaz ou avec gaz et parfois Innershield. Le principe est identique à celui du MAG mais le fil est creux et remplit de flux qui assure soit un meilleur rendement, soit la protection gazeuse.

Avec gaz :

- Charpente métallique - Ferroviaire - Chaudronnerie lourde - Mécano-soudage - Construction navale

Sans gaz : - Ponts et ouvrages d’art - Soudage sur chantier - Construction navale

Il existe d’autres techniques utilisées notamment dans la plasturgie ou l’électronique. L’étude porte principalement sur les procédés décrits dans le tableau.


LE SOUDAGE DANS 8 ENTREPRISES DES PAYS DE LA LOIRE A travers 8 entretiens menés au cours de cette étude, on peut distinguer deux catégories de soudeurs.

- Le salarié qui exerce uniquement en soudage. Il possède dans la plupart des cas une certification de qualification de soudage.

- Le salarié, amené à souder , mais dont la compétence en soudage est associée à un autre métier de base (chaudronnier, métallier etc.) Il peut aussi posséder une certification en soudage.

TYSSEN ascenseurs Monsieur Gourbilière (responsable de ligne) L’entreprise fabrique des ascenseurs, des monte-charges et des escaliers mécaniques. Elle assure également la maintenance de son matériel. Elle comprend 250 salariés. Elle est organisée autour de 4 lignes de production :

1. Equipement, gaines et machineries, 2. Cabines, 3. Porte (palières), 4. Electricité.

4 métiers composent la ligne 1 « Equipement, gaines et machineries »: - Opérateurs de commandes numériques (pliage et poinçonnage), - Opérateurs en débit, - Soudeurs, - Monteurs.

Dans l’entreprise la sécurité est le maître mot. Un ascenseur en fonctionnement doit garantir la sécurité de ses usagers. Il est constitué pour partie de pièces métalliques assemblées. Les soudures doivent être de qualité et répondre aux normes NF E-52-109-2. La direction a souhaité mettre en oeuvre un cahier de soudage ayant pour objectif principal de garantir la qualité de ses assemblages soudés. Cela donne lieu à des qualifications des modes opératoires de soudage. Un contrôle systématique sera effectif en début d’année prochaine. A cet effet, trois personnes seront habilitées à mesurer la qualité des soudures. A terme, toute soudure fera l’objet d’un contrôle et la traçabilité de la pièce devra être assurée. Ponctuellement l’entreprise peut faire appel à des intérimaires qui doivent disposer d’un certificat de qualification conforme aux exigences de la norme NF E-52-109-2. Tous les soudeurs suivent dès leur embauche une formation assurée par un formateur de l’entreprise, qui prépare les stagiaires à passer une ou des qualifications en soudure. Les salariés achèveront leur formation dans le centre CDS en vue d’obtenir les qualifications nécessaires pour l’exercice de leur métier.


SATIP (Société Angevine de Tôlerie Industrielle de Précision) Monsieur Chateigner, Directeur L’entreprise travaille sur des secteurs de pointes en tôlerie fine de précision (armement, industrie nucléaire, informatique...). Elle comprend 60 salariés dont 45 travaillent dans le service production. 12 d’entre eux sont des soudeurs ne possédant aucune qualification particulière. On attend d’eux qu’ils soient polyvalents. Ils doivent savoir plier, poinçonner et assembler les pièces les unes aux autres à partir de plans. Ils ne travaillent pas de manière répétitive : la production porte à la fois sur des petites séries et des pièces nouvelles. Ils doivent avant tout « aimer» souder et être consciencieux dans leur travail ». Le responsable de l’entreprise rencontre des difficultés pour recruter des soudeurs. Il fait appel aux compagnons, à des jeunes en formation initiale, ou en intérim. Il privilégiera les jeunes tôliers de formation. Une fois embauchés, ils suivront une formation interne en soudage. Un seul possède une certification de qualification aéronautique. Il suit tous les ans une action de formation visant à reconduire la certification. Les autres soudeurs n’ont pas de certification. Il ressort que généralement les jeunes formés ayant un Bac professionnel ne sont pas immédiatement opérationnels dans l’entreprise. « La formation suivie est en décalage avec les réalités de production de l’entreprise ». LEMERCIER (Monsieur Duguy, Directeur) L’entreprise Lemercier produit majoritairement des pièces chaudronnées faisant appel à la mécano soudure usinée. Elle fabrique des pièce soudées en remplacement de pièces moulées. Elle travaille notamment pour le secteur de l ’automobile (FORD, Citroën, Michelin…). L’effectif est de 33 salariés. 3 sont soudeurs et 2 sont des tôliers-soudeurs. Elle fait appel également à des intérimaires en soudure. Les procédés courants de soudure utilisés sont le TIG, l’oxyacéthylénique, le MIG et le MAG… Les métaux utilisés sont principalement l’aluminium, l’acier et l’inox. Outre le fait que les soudeurs doivent connaître et maîtriser les différents procédés de soudure utilisés dans l’entreprise, ils doivent savoir lire et interpréter des plans pour usiner des pièces, monter et assembler ces mêmes pièces. Pour l’entrepreneur, « on ne s’improvise pas soudeur », on doit « sentir le métal », il faut avoir des prédispositions. Pour devenir un « bon soudeur », trois années d’expérience sont nécessaires. TCA INDUSTRIES (Techniques Construction Alimentaire industries) Monsieur Gaste L’entreprise travaille dans le secteur de la tôlerie, chaudronnerie. Elle fabrique des machines outils notamment pour l’industrie agroalimentaire.


Elle est composée de 30 salariés. L’organisation de l’entreprise est articulée autour de deux activités distinctes : acier et inox. La production inox recouvre 60 % de l’activité. Quels que soient les matériaux utilisés, ils sont travaillés de la même manière : Ils sont cisaillés, sciés, percés, poinçonnés, découpés. Ils sont mis en forme, puis les pièces sont soudées. Les procédés utilisés sont le TIG ou MIG pulsé. Dans cette entreprise, deux métiers de soudeurs existent : Le soudeur inox et le soudeur acier. Le soudeur inox doit être précis dans ses gestes et faire preuve d’une grande dextérité. Sa soudure doit être « belle ». La réalisation de soudures sur acier demande moins de soins. Un soudeur qui travaille habituellement sur inox sera trop méticuleux pour l’acier et donc pas assez rapide et productif. Ce n’est pas le même métier. Les soudeurs doivent être motivés car les conditions de travail sont difficiles. Ils doivent accepter la chaleur, la saleté, les efforts physiques, l’inhalation de gaz … Pour répondre à ses besoins de recrutement, l’entreprise fait appel à des jeunes en contrat de qualification, ou des personnes nouvellement formées (issues du CDS). Elle met l’accent sur le recrutement de chaudronniers de métier. Elle complète leur formation par une formation en interne en soudure assurée par des professionnels de l’entreprise. S2C INDUSTRIE Monsieur Hardouin (Directeur) Il s’agit d’une entreprise de chaudronnerie-tuyauterie spécialisée dans la mécano soudure. Elle comprend une quarantaine de salariés. Elle travaille pour des entreprises de l’automobile et d’équipement agricole. Vivendi, l’aérospatiale (machines outils), Alstom (ce sont par exemple des armoires électriques), font parties de ses nombreux clients. La production est articulée autour de deux activités :

• La chaudronnerie industrielle, (production de cuves pouvant supporter de fortes pressions)

• La mécano soudure (par exemple, les bâtis).

Les procédés utilisés dans l’entreprise sont le TIG pour l’inox et le MIG MAG.

L’entreprise fait appel à deux types de soudeurs : • Des chaudronniers soudeurs : Ils sont 22 et ne disposent pas de qualifications

spécifiques . Ils sont polyvalents dans l’entreprise et sont amenés à intervenir dans tout le process de fabrication.

• Des soudeurs : Ils sont 3 dans l’entreprise et ne réalisent que des soudures. Ils sont certifiés. L’entreprise peut donc répondre aux exigences des donneurs d’ordre. Tous les trois ans, les certifications doivent être renouvelées. Pour cela


les soudeurs sont régulièrement formés. Généralement l’entreprise fait appel au centre de formation CDS.

On attend du soudeur qu’il sache lire les plans, monter, assembler, souder en utilisant le bon procédé, et redresser les pièces après l’assemblage. Il doit être également assidu à son poste de travail, et efficace. La soudure demande beaucoup de concentration. Les chaudronniers-soudeurs peuvent envisager des évolutions de carrière sur des postes en maîtrise, en bureau des méthodes ou au sein du service commercial. Tous les ans, l’entreprise a la capacité de recruter 3 à 4 personnes et de préférence des chaudronniers-soudeurs. Elle fait appel généralement à des intérimaires ou à des jeunes en alternance. Actuellement, elle forme deux apprentis et quatre jeunes en contrat de qualification dont trois via une agence d’intérim. ACTI Monsieur Boumier , Directeur. Il s’agit d’une entreprise de tôlerie industrielle du Maine et Loire composée de 12 salariés. Trois sont des soudeurs. Elle travaille en sous-traitance pour les entreprises Pasquier, Vaslin Bucher, Thomson, Valéo… Les salariés travaillent à 80 % à partir de plans fournis par les clients. Le travail est organisé à partir de 3 activités :

1. Le découpage (tôles fines et planes), 2. Le pliage, 3. Le soudage.

Les métaux utilisés sont l’aluminium, l’inox, l’acier et le laiton. Les procédés généralement utilisés sont le TIG et le MIG. Le travail demandé au soudeur est précis et doit être irréprochable, visuellement (la soudure doit être « belle ») et de qualité. Il doit savoir lire et interpréter des plans, poinçonner, redresser les tôles, et les meuler. Il doit être également capable de contrôler la qualité de sa soudure et prendre la responsabilité de la refaire si elle n’est pas conforme au résultat attendu. Il doit savoir remplir un formulaire permettant d’assurer le suivi (traçabilité) de la pièce produite. Il faut globalement trois années d’expérience pour devenir un bon professionnel en soudure. Sur le marché de l’emploi, l’entreprise rencontre des difficultés pour trouver des personnes possédant l’ensemble de ces compétences. Les intérimaires qu’elle peut embaucher ne conviennent généralement pas. Ils assemblent souvent des pièces sans maîtriser les techniques et procédés de soudage. Trop souvent, les pièces présentent des défauts de fabrication et doivent être mises au rebut. Les difficultés sont telles que l’entreprise envisage même de délocaliser son activité de production.


AEROSPATIALE – EADS Monsieur Martinet, responsable d’unité et Monsieur Legru, responsable du développement des ressources humaines. L’Aérospatiale compte 30 soudeurs sur 2100 salariés, c’est donc loin d’être le métier le plus représenté. On compte beaucoup plus d’ajusteurs. Il existe une unité de soudage spécialisée dans l’assemblage des tuyauteries cintrées par soudure et dans l’assemblage des pavillons (parties supérieures de fuselage des avions). Les principaux matériaux assemblés sont l’inox, le titane, l’aluminium et l’inconel. Ils sont soudés au laser ou selon les procédés TIG traditionnels. Chaque tuyauterie soudée est soumise à un contrôle très strict (banc d’essai pression, radiographie…) avant équipement des parties de l’avion. Pour les postes de soudeurs, un niveau CAP est demandé mais les formations de chaudronniers ou encore d’ajusteurs sont privilégiées car on leur demande de connaître les matières sur lesquelles ils vont être amenés à travailler. Ils embauchent également des soudeurs avec un niveau Bac +2. Ce sont des salariés qui s’engagent, à l’embauche, à occuper un poste en atelier pendant 5 ans avant de rejoindre le bureau des méthodes. Dans un premier temps, ils peuvent évoluer du métier de soudeur à celui de technicien sur machine à commande numérique automatisée (ex : soudage laser). Le métier de soudeur fait partie des métiers qui doivent être connus pour comprendre la culture d’entreprise. Les ingénieurs, lors de leur période d’intégration de deux ans appelé « parcours formant », passent par l’apprentissage du métier de soudeur. Environ 6 personnes par an sont formées au procédé TIG : elles sont envoyées en formation de 3 à 4 mois à l’AFPI . Il faut compter 40 000F de coûts pédagogiques par personne. Pour un chaudronnier ou un ajusteur cette formation sera moins longue. Elle dure 4 semaines au sein du centre de formation interne et est assurée par un formateur «maison » attitré. Elle est suivie d’un stage de 2 à 3 semaines sur le poste de travail. D’autre part, environ 10 personnes par an sont envoyées à l’Institut de Soudure à Paris afin de renouveler leur certification obligatoire. LES CHANTIERS DE L’ATLANTIQUE Monsieur Chapron, responsable du recrutement des niveaux 5 et Monsieur Filleau, responsable Formation. Les Chantiers de l’Atlantique sont la division Marine d’Alstom. Ils comptent 4600 salariés. L’activité principale est la construction de paquebots de croisière, navires à forte valeur ajoutée. Les chantiers sont maîtres d’œuvre de ces constructions mais travaillent avec différents sous-traitants. En tant que grand assemblier, le métier central des Chantiers est avant tout l’engineering.


Un programme particulier « CAP 21 » a été développé dans l’entreprise. Il préconise trois grandes directives qui s’appliquent également au niveau du recrutement : diminution du coût de revient, qualité et respect des délais de livraison. Ce programme se traduit au niveau de la politique d’embauche -et quel que soit le poste- par le recrutement de personnes innovantes, autonomes, et consciencieuses. Actuellement, ils recrutent à tous les niveaux : ingénieurs, bac +2 et ouvriers. Ce phénomène est dû : - à la montée en puissance de la charge de travail, - à la mise en place des 35h qui a entraîné l’embauche de 450 personnes, - au vieillissement de la pyramide des âges de l’entreprise : des compétences sont

à renouveler : la moyenne d’âge est d’environ 46 ans : la directive donnée est de ne recruter que des personnes de – de 43 ans.

Pour l’ensemble des niveaux 5, le minimum requis est un BEP ou CAP. C’est le cas pour un chaudronnier (appelé « charpentier métaux » aux Chantiers), mais c’est un peu moins vrai pour les soudeurs. L’activité de l’entreprise est répartie en plusieurs départements ; le métier de soudeur se trouve au niveau du département « coque métallique ». En fait, deux principaux métiers apparaissent dans ce département : - les ouvriers « charpentiers métaux » - les soudeurs « coque métallique ». - Dans les faits, les charpentiers préparent les morceaux de tôles à assembler (les

martèlent, les modèlent, les placent à bonne distance les unes des autres…) et les soudeurs les soudent (comme un couturier relie deux morceaux de tissus pré-découpés).

Aux chantiers, le métier de soudeur est un métier à part entière. Le soudeur travaille sur des matières épaisses, majoritairement en acier. C’est du soudage à l’électrode enrobée ou du soudage à fil fourré avec gaz. Le procédé « fil fourré » se développe de plus en plus. Les coques des navires étant désormais protégées d’une bâche ce procédé peut être utilisé sans risque. Il répond aux exigences du programme CAP 21 : il est nouveau, il permet un gain de coût et un gain de temps. Le procédé « à l’électrode enrobée » tend donc à disparaître. Un soudeur aux Chantiers doit obligatoirement posséder un certificat de qualification de soudage à l’électrode enrobée ou fil fourré. Ces deux certificats permettent de maîtriser les 6 positions de soudage. Tout soudeur doit pouvoir s’adapter à de nouveaux processus de fabrication. On les nomme : - CM 136 (fil fourré) (travail sur acier) (CM comme coque métallique) - CM 111 (électrode enrobée) Il n’y a que le Bureau Véritas Naval qui peut délivrer ces certificats. Le minima obligatoire des normes européennes Qualité ne suffisent plus. Toutes les actions menées à travers le processus de construction sont contrôlées et doivent être conformes au même titre que les soudeurs doivent posséder un certificat. Le plan de recrutement comprend 100 soudeurs par an sur les 3 à 5 ans à venir (selon les prévisions à effectif constant).


1500 personnes travaillent au département « coque métallique » : 1/3 sont soudeurs (environ 500). Pour suivre ce plan, les Chantiers font appel à plusieurs viviers : - Les candidatures spontanées - L’ANPE - Les intérimaires : des CDI leur sont souvent proposés mais les intérimaires ne

souhaitent pas toujours changer de statut. - Une action particulière centrée sur les femmes : Il y avait peu de demandes de la part des femmes sur le bassin de Saint-Nazaire alors que cette population souffrait tout particulièrement du chômage. Pour agir (et faire changer les mentalités…) les Chantiers ont monté un partenariat avec l’ANPE. L’objectif était de former des femmes dans le but d’obtenir un CQPM de la branche. Cette démarche pionnière a duré 12 mois avec 32 femmes. - Les Chantiers ont aussi recruté sous contrat de qualification 64 jeunes, 50% de

charpentiers et 50% de soudeurs. L’entreprise a son propre centre de formation interne. Elle externalise cependant de plus en plus. Elle travaille en particulier avec l’AFPI et l’AFPA. La durée moyenne d’une formation en soudage est de 900 heures. Le coût est de 130 à 140 francs de l’heure (chiffres donnés de manière très approximative) par stagiaire.


DONNEES FONGECIF PAYS DE LA LOIRE

Le soudage dans la demande globale des CIF CDI (du 1er janvier au 31 juillet 2000)

• Le GFE 5 dans lequel on trouve la chaudronnerie, la tuyauterie et le soudage

est en 8ème position derrière l’agriculture et devant le GFE 7 Electricité et électronique.

• Le GFE 5 Structures métalliques, travail des métaux et fonderie représente 29

dossiers sur la période étudiée et 20 dossiers acceptés au total.

• Le taux d’acceptation est de 69% pour un taux moyen de 40.35% au 31 Juillet 2000.

• C’est le taux de satisfaction le meilleur devant le bâtiment gros œuvre

(68.42%) et le GFE 6 – Mécanique et automatismes qui est de 60.4%.

• L’engagement financier correspond à 2.5 MF. Cet engagement est équivalent à celui du GFE Commerce et distribution pour lequel 24 dossiers ont été engagés.

Le détail des demandes en soudage et métiers liés (du 1er janvier au 31 Décembre 1999)

Activité Nombre de dossiers acceptés

Nombre de dossiers déposés

Soudage 25 30 Chaudronnerie 7 10 Tuyautage 1 2 Ajustage 7 7 Plastique 2 4 Autres 2 4 Total 44 57

Dans le GFE 5, il ressort que la demande est essentiellement centrée sur le soudage et la chaudronnerie (70 % des dossiers). Le taux d’acceptation pour le soudage est haut puisqu’il est de 83.3% pour l’année 1999 sur un domaine qui a lui même un taux très élevé : 77.2 %.


Coûts et durées de formation en soudage et chaudronnerie

1999 Nbre

d'actions Durée

moyenne Coût horaire

moyen Engagement

formation moyen

Soudage 30 545 heures 97 F 52 865 F Chaudronnerie 10 1317 heures 58.7 F 77 308 F - 16 formations sur 30 dossiers soudage sont dispensées par l’AFPA. Cet organisme

propose une durée moyenne de 546 heures pour un coût horaire moyen de 105,52 francs un peu au dessus du coût horaire moyen calculé sur la base des 30 dossiers. L’engagement formation « AFPA soudage » est donc de 57615 francs en moyenne.

- 4 dossiers soudage concernent le « réseau AFPI ». La durée moyenne est de 418

heures et son coût moyen est de 33 177 F. Le coût horaire moyen est en dessous de la moyenne : 79.3 F.

- En chaudronnerie, 5 dossiers sont des offres AFPA qui se positionne à 70 F en coût

horaire pour une durée moyenne de 1174 heures. - L’AFPI a fait une proposition pour un Bac Professionnel en chaudronnerie à 867

heures pour 110 700 francs ce qui mène le coût horaire à 123,43 F. C’est le coût horaire le plus élevé.

- Le GRETA est trois fois moins cher que l’AFPI pour deux propositions de technicien

méthode en chaudronnerie. - Enfin, les compagnons du devoir ont fait une seule offre pour une remise à niveau

suivie d’une formation en chaudronnerie sur tôle simple qui coûte 73920 francs et dure 1421 heures. Le coût horaire est là aussi en dessous de la moyenne car il atteint 52 francs.

Les demandes émanent de salariés issus de secteurs d’activités variés mais en priorité du secteur « travail des métaux » :

Secteur d’activité Nombre de dossiers acceptés


Travail des Métaux 11 14 Commerce de gros 5 9 Fabrication machine équipement 6 7 Agroalimentaire 4 5 Plasturgie 4 4 Fabrication de matériel de transport 3 4 Industrie automobile 3 3 Papier – carton 2 2 Commerce de détail 2 2 Autres 4 7 Total 44 57


Parmi ces 57 demandes une grande partie des salariés étaient déjà à l’origine des soudeurs ou avaient un métier lié au soudage :

Emploi initial des demandeurs

Emploi initial Nombre de dossiers acceptés


Soudeur 8 10 Charpentier métaux 3 3 Chaudronnier 2 3 Métallier – serrurier 2 2 Commercial dans le soudage 2 2 Tôlier – plieur 1 1 Agent de fabrication (agro) 5 6 Magasiniers 2 5 Mouleur 4 4 Conducteurs routiers 2 3 Agent d’expédition 2 2 Stratifieur 2 2 Autres 8 14 Total 44 57 Les charpentiers métaux ou chaudronniers se positionnent soit sur le Bac Professionnel en chaudronnerie soit sur le BTS fabrication d’ouvrages d’art en chaudronnerie. Les soudeurs se perfectionnent. Ils souhaitent obtenir deux à trois certificats de qualification. Ce ne sont pas pour autant des formations courtes de type « plan de formation » très développée en formation continue. Sur les 57 demandes, 22 n’ont aucun lien avec l’emploi initial (14 autres + 5 magasiniers + 3 conducteurs routiers). Lorsqu’ils s’orientent en soudage, il suivent une formation de soudeur polyvalent à l’issue de laquelle ils peuvent obtenir un diplôme de niveau 5 (CFP, CQPM ou CAP) et quelques certificats de qualification.


DONNEES CONSEIL REGIONAL - GFE 5 Dans le cadre du programme régional 2000/2001, 6 actions de formation soudage et 2 en chaudronnerie/soudage sont subventionnées.

INTITULE dans GFE 5 DUREE

EN CENTRE

DUREE EN ENTREPRISE

EFFECTIF TOTAL

AIDE REGION Coûts de formation

Subventionheure

stagiaire

AGENT DE MONTAGE ASSEMBLAGE SOUDEUR 640 234 12 275 712 32

AGENT DE MONTAGE/ASSEMBLAGE SOUDAGE

732 390 12 341 352 33

BACPRO SPECIALITE REALISATION D'OUVRAGES ET DE STRUCTURES METALLIQUES 2EME ANNEE

396 156 12 145 152 27

BEP PRODUCTIQUE MECANIQUE 800 312 14 354 368 29 CAP OPERATEUR/OPERATRICE POLYVALENT SUR MACHINES ET APPAREILS AUTOMATISES

693 490 12 308 279 30

CHAUDRONNIER SOUDEUR 297 234 12 229 500 51 MONTEUR D'OUVRAGES EN ACIER ALUMINIUM OU MATERIAUX DE SYNTHESE VERRE

700 390 15 336 150 27

OPERATEUR EN CONSTRUCTION D'ENSEMBLES CHAUDRONNES STRUCTURES METALLIQUES

455 234 12 217 464 34

OPERATEUR EN STRUCTURES METALLIQUES ESP 888 312 15 583 296 39

QUALIFICATION SOUDURE (ARNAGE) 420 468 13 254 592 34

SOUDEURS METALLIERS OPTION ARC ET MIG PULSE ET TIG (FONTENAY LE COMTE)

665 234 14 374 472 36

SOUDEURS POLYVALENTS 390 117 7 136 637 45.5 SOUDURE TIG/MIG 800 156 12 439 632 43

Il ressort un financement en soudage de 32 à 51 francs par heure stagiaire. Il est deux à trois fois moins élevé par rapport à l’offre dans le cadre du Congé Individuel de formation. En contrepartie les durées de formation sont en moyenne plus élevées avec à chaque fois un stage pratique en entreprise. Dans le cadre du PRDF, le Conseil Régional a conventionné les actions de formation du réseau des GRETA et de l’AFPI.


L’OFFRE DE FORMATION PANORAMA DE LA FORMATION (SOURCES : ONISEP ET GUIDE DES FORMATIONS AFPA) Ø LES FORMATIONS DIPLOMANTES PAR NIVEAU

Ä Niveau V

INTITULE OBJET DE LA FORMATION

Construction d’ensembles chaudronnés

Les produits sont fabriqués par déformation de métaux en feuilles : traçage, découpage, perçage et mise en forme des feuilles de métal. Il faut savoir conduire une machine outil semi mécanisée ou à commande numérique. Le stagiaire apprend aussi à contrôler la qualité et la conformité des pièces et à réaliser le montage ou l’assemblage (soudage, boulonnage, rivetage…) de l’ouvrage.

CAP

Ferronnier

Le ferronnier réalise tous les types d’ouvrages (copies d’œuvres anciennes ou créations contemporaines) en fer forgé destinés à la décoration. Il maîtrise les techniques, les outils et le dessin d’art et possède une bonne connaissance de l’histoire de la ferronnerie.

B.E.P Structures métalliques

Il existe deux dominantes, l’une en métallerie et l’autre en chaudronnerie. Les chaudronniers travaillent à partir de produits plats (tôles), les métalliers à partir de produits profilés (cornières, tubes, poutrelles…). L’un et l’autre peuvent exercer en atelier ou sur chantier à la réalisation d’ouvrages métalliques ou d’ensembles chaudronnés industriels.

M.C (mention complé-

mentaire)

Soudage

Elle est accessible après un CAP ou un BEP de la métallerie ou chaudronnerie. Le professionnel réalise seul des assemblages par soudage. Il connaît les caractéristiques des matériaux (déformation, incidence d’un traitement), et utilise le procédé de soudage par électrode enrobée ou fil fourré.

Soudeur (industrie)

CQPM Tuyauteur/soudeur en maintenance industrielle et travaux neufs


Chaudronnier aéronautique

Le chaudronnier aéronautique conduit, de façon autonome, l’ensemble des opérations de façonnage des pièces primaires d’un avion. Ces pièces sont réalisées à partir de tôles, profilés et tubes minces, principalement en alliage léger mais aussi en acier inox et en titane.

Chaudronnier industriel

Le chaudronnier industriel intervient sur la totalité des phases de fabrication. Toutefois, l’utilisation progressive des machines à commande numérique dans le découpage, le pliage et dans certains types de mise en forme, conduit les entreprises à spécialiser les différents postes de travail. Les spécialisations sont fonctions des épaisseurs de tôle travaillée, du matériau ou du procédé de mise en œuvre.

Chaudronnier sur tôle

Le chaudronnier sur tôle conduit de façon autonome, l’ensemble des opérations de fabrication d’ouvrages réalisés en tôles, tubes et profilés destinés aux différents secteurs d’activités : agro-alimentaire, pétro-chimie, sidérurgie, transport - manutention - levage…

Soudeur à l’arc, électrode enrobée et TIG

Soudeur option ARC et TIG sur tubes

Soudeur option TIG tous alliages courants

Soudeur semi-automatique, MIG-MAG et fil fourré

Le soudeur procède à l’assemblage de pièces métalliques en respectant les instructions et les critères qualitatifs définis ; Suivant le procédé et l’équipement employés, le soudage peut s’effectuer dans tous les plans de l’espace.

Tuyauteur (industrie)

CFP

Tuyauteur sur acier inoxydable

Le tuyauteur conduit , de façon autonome, l’ensemble des opérations de fabrication et de montage des conduits raccordant les appareils chaudronnés d’une installation industrielle en acier non allié. Il réalise aussi le montage des organes de régulation du débit et de sécurité qui se fixent sur la tuyauterie. Ses activités sont voisines de celles du chaudronnier.


Ä Niveau IV

Bac Pro Structures métalliques

Il s’agit de mettre en œuvre des aciers, des alliages d’aluminium, des matériaux composites…en utilisant des éléments normalisés : brides, fonds emboutis, coudes …Les formés apprennent à connaître les techniques d’assemblage propres à ces matériaux (soudage, rivetage, collage…), et à utiliser les machines manuelles ou à commande numérique. Ils peuvent réaliser tout ou partie d’un ouvrage en atelier ou sur chantier. Ils participent à la rationalisation et à l’optimisation du système de production.

Bac Techno

STI Génie mécanique Option : structures

métalliques

Ce bac a un objectif de poursuites d’études. Cependant, ceux qui entrent sur le marché de l’emploi possèdent des connaissances communes en génie mécanique. L’option structures métalliques intègre la connaissance des moyens d’assemblage, de soudage et de contrôle de conformité(contrôles de soudure, contrôles dimensionnels).

Dessinateur petites études en chaudronnerie et tuyauterie industrielle

Le dessinateur petites études en chaudronnerie et tuyauterie industrielle exerce dans un bureau d’études ou d’ingénierie spécialisé dans la conception d’installations chaudronnées ou mécano-soudées pour de nombreuses branches d’activités industrielles telles que la chimie, le transport, l’énergie…et d’autres faisant appel aux métaux ou aux alliages courants. Le dessinateur réalise des plan sur papier ou assisté par ordinateur.

Technicien de contrôle non destructif

Technicien en soudage

Le technicien en soudage a un rôle d’appui et de conseil envers la fabrication. Il n’est pas forcément le professionnel du « geste soudage » mais il maîtrise suffisamment pour en apprécier les difficultés et imposer ses connaissances techniques aux soudeurs.

CFP

Technicien méthodes et préparation en

chaudronnerie et tuyauterie industrielle


Ä Niveau III

Constructions métalliques

Le technicien réalise par assemblage des ouvrages métalliques (ponts, pylônes, sur routes, voies ferrées, aéroports…) Il travaille en bureau d’études, en atelier, et sur chantier au moment du montage.

Mise en forme des matériaux par forgeage

Le but est d’assurer la conformité du produit à tous les stades. En tant qu’agent des études ou des méthodes, il a la responsabilité des gammes opératoires, les temps de fabrication… B.T.S

Réalisation d’ouvrages chaudronnés

En bureau d’études, le technicien détermine en fonction des matériaux, de leur utilisation et de leur résistance à la corrosion, les caractéristiques de l’ouvrage, ses formes et ses dimensions. En bureau des méthodes, il assure la réalisation graphique du produit et définit les étapes et procédés de fabrication. En atelier de fabrication, il prend en compte la gestion du personnel et de la production. Il réalise des montages extérieurs jusqu’à la livraison au client.

Ø LES FORMATIONS TECHNIQUES (NON DIPLOMANTES) L’offre de formation non diplômante est définie en fonction :

- Du procédé de soudage - Des matériaux (acier, inox, alu.) - Des objectifs à atteindre (initiation, perfectionnement et spécialisation)

Voir Page 6 : les différents procédés de soudage. Dans ce cadre les organismes de formation réalisent une analyse des besoins approfondie. Le CDS a livré sa méthode. Elle contribue à la définition d’un parcours de formation et du choix des certificats de qualification à valider en fonction de l’emploi visé.


NNN’’’AAA JJJAAAMMMAAAIIISSS SSSOOOUUUDDDEEE

CHOIX DES PROCEDES

CHOIX DES MATERIAUX

Acier Inox Alu.

MIG-MAG TIG

TIG ARC

DUREE

Sédentaire Itinérant Tuyauteur

CHOIX DES QUALIFICATIONS Passeport pour le salarié

2 à 3 qualifications (Normes Européennes)

Env.10 semaines 13 à 15 semaines

ELECTRODE ENROBEE


COUTS ET DUREES DE FORMATION : DES ELEMENTS COMPARATIFS

• Dans la région des Pays de la Loire, on distingue trois types de prestataires en

soudage : 1 Le réseau AFPA 2 Le réseau AFPI, 3 Les organismes privés (Institut de la soudure, centre de développement

de la soudure, Boulvrais service industrie etc…). • Pour chacun des centres visités, on note la qualité et la diversité des

équipements mis à disposition des stagiaires.

• Chaque centre de formation permet un parcours de formation individualisé organisé en entrées et sorties permanentes (pour l’AFPA, il s’agit d’un cycle de 7 semaines).

• Dans le cadre du plan de formation des entreprises, l’offre est diversifiée et de

courte durée. Elle est élaborée en fonction des procédés choisis et du niveau d’expertise à atteindre. Il s’agit souvent de renouvellements ou d’élargissements des qualifications soudures liés à des contraintes réglementaires.

• L’AFPA propose des formations diplômantes de type Certificat de Formation

Professionnelle en chaudronnerie et en soudage (pour ce dernier, les titres sont en cours de réactualisation). Aujourd’hui, la demande en formation diplômante AFPA en soudage ne représente plus que 60 % des prestations. Les autres formations sont validées par des qualifications en soudure liées aux normes européennes.

• L’AFPI a essentiellement centré son activité sur les contrats de qualifications

avec une reconnaissance de la branche professionnelle (les Certificats de Qualification Professionnelle de la Métallurgie). Ils proposent aussi des formations d’adaptation au poste de travail à la demande des entreprises.

• Le Centre de Développement du Soudage forme à 80% des salariés d’entreprise. La validation des acquis repose uniquement sur les qualifications en soudure. Elles sont limités à trois par participant.


Nombre de formateurs / stagiaire

Durée Totale

Nombre d’heures

de pratique

Coût de l’heure/ stagiaire en francs

Coût de l’heure/ groupe

en Francs

Taux de réussite aux

qualifications en soudure

Diplôme

CDS 1/8 ou 2/14 280 220 177 1416

1239

98% 1 -

AFPA 1/12 de

245 à 735h

80 à 90% 63 756

90 à 95% 2

CFP

AFPI 1/12 507 h 379 h 72 864

90% 3

CQPM

1 Formation soudeur MIG MAG polyvalent

2 Certificat de formation professionnelle « soudeur semi- automatique, MIG-MAG » 3Certificat de qualification professionnelle de la métallurgie « soudeurs industriels »

• Dans le tableau ci-dessus, on constate des écarts importants en terme de prix

et de durée. Compte tenu du manque de lisibilité de l’offre de formation (lié à la diversité des procédés, des matériaux, des objectifs …), on peut se poser la question de la pertinence d’une comparaison de données chiffrées. Les centres privés et spécialisés en soudage proposent un coût horaire / stagiaire et/ou groupe plus élevé pour des parcours de formation de courte durée (moins de 500 heures). Ils justifient la situation de la manière suivante :

- Pas de contraintes de durée de formation liée à la délivrance d’un diplôme, - Un ratio formateur / stagiaire à leur avantage (1/8), - Utilisation de consommables (matériaux coûteux et apports) conformes aux

pratiques des entreprises. Concernant l’AFPA et l’AFPI, la durée de formation est plus importante parce qu’elle est le plus souvent diplômante (durée moyenne de 800 heures). Les coûts sont quant à eux moins importants. Une des particularités du réseau des AFPI est qu’il n’a pas harmonisé ses prix sur l’ensemble du territoire régional. En conclusion, le coût horaire affiché par les organismes semble inversement proportionnel à la durée de la formation : les coûts sont élevés pour les formations courtes financées par les entreprises sur leur plan, et plus bas pour les formations de longue durée « conventionnées Région ». On constate dans le cadre du Congé Individuel de Formation des facturations proches des coûts « plan de formation ».


ENQUETE D’EVALUATION ECHANTILLON ETUDIE L’enquête porte sur la population des bénéficiaires CIF-CDI et CIF-CDD ayant achevé leur formation dans le domaine du soudage entre le début du mois de juillet 1999 et la fin décembre 1999. Sur cette période, on compte14 demandes en soudage ; elles ont toutes été acceptées. Sur ces 14 personnes, 12 étaient en CIF-CDI et 2 en CIF-CDD. 11 d’entre elles ont répondu au questionnaire (soit un taux de réponses de 78,57%). Sur les 3 personnes n’ayant pas répondu, deux n’ont pas pu être contactées à cause d’un changement d’adresse. Les résultats de l’enquête sont présentés de manière globale puisqu’aucune différence significative n’est apparue entre les deux populations CIF-CDI et CIF-CDD. La plupart des demandes émanent du département de Vendée (42,86%) suivi par la Loire Atlantique (35,71%). Tous les bénéficiaires d’un CIF dans le secteur du soudage sont de niveau initial 5. Ils appartiennent pour la plupart à la catégorie socio-professionnelle des ouvriers qualifiés (78,57%) ; seulement deux personnes font parties des ouvriers non qualifiés et l’autre de la catégorie des employés. CHOIX DU MODE D’EVALUATION L’évaluation est définie en terme de réussite du projet. En prenant en considération les objectifs du dispositif CIF, la réussite du projet a été définie au travers de trois critères auxquels sont associés plusieurs indicateurs. Ø LE CHANGEMENT PROFESSIONNEL : TROIS INDICATEURS.

- Le bénéficiaire est resté dans son entreprise de départ, - Le bénéficiaire a intégré une autre entreprise, - Le bénéficiaire a changé d’entreprise et de secteur professionnel.

Ø L’APPORT DE LA FORMATION : DEUX INDICATEURS.

- Le bénéficiaire a acquis de nouvelles connaissances - La formation suivie a été utile pour le changement professionnel.

Ø LA SATISFACTION : DEUX INDICATEURS :

- Le bénéficiaire est satisfait de l’organisme de formation - Le bénéficiaire est satisfait de son emploi actuel.


Le questionnaire est pondéré ce qui permet d’évaluer à travers une note la réussite du projet professionnel. La note maximale atteint 50 points. On considère que le bénéficiaire : - a réussi son projet professionnel lorsqu’il obtient une note supérieure à 30 points, - a échoué à l’un des trois critères lorsqu’il obtient une note comprise entre 20 et 30

points, - a échoué lorsqu’il obtient une note inférieure ou égale à 20. RESULTATS PONDERES DU QUESTIONNAIRE

Formation SOUDAGE / notes ≤≤ 20 20 à 30 ≥≥ 30 Nombre

de réponses

Total 2 1 8 11 • 8 personnes ont réussi leur projet. Un changement professionnel positif est survenu

après leur CIF. La formation a permis l’acquisition de nouvelles connaissances. Ils sont satisfaits du contenu de la formation et plus globalement de l’organisme.

• une seule personne a une note comprise entre 20 et 30 points (22 points). Elle a

changé de secteur d’activités, a changé de contenu de poste mais son poste actuel n’a pas de lien avec la formation suivie : elle exerce le métier de vendangeur en CDD alors qu’elle était en CDI avant formation. Cette personne est néanmoins très satisfaite de l’organisme de formation dans lequel elle a suivi son stage.

• Deux bénéficiaires de CIF dans le domaine du soudage ont échoué dans leur

projet professionnel.(voir p.29 ) RESULTAT PAR CRITERE DE REUSSITE Ø LE CHANGEMENT PROFESSIONNEL

Motivation individuelle évoquée pour la réalisation du CIF

Formation en soudage / Motivation Perfectionnement et/ou qualification

Reconversion total

TOTAL 8 (2) 3 11 • les chiffres en italique grisés représentent les CIF en situation d’échec. La plupart des bénéficiaires de CIF dans le secteur du soudage demande un perfectionnement ou une qualification professionnelle (72,7%).


Situation des bénéficiaires CIF à l’issue de la formation

Parti dans une autre entreprise Indicateurs de changement

Formation en soudage

Resté dans l’entreprise dans le

même secteur

dans un autre secteur

Total = 11 réponses 3 (2) 3 5 * les chiffres en italique grisés représentent les CIF en situation d’échec. • 5 bénéficiaires sont partis dans une autre entreprise et prétendent avoir changé

de secteur d’activité. • Trois personnes sont parties dans une autre entreprise mais travaillent toujours

dans le même secteur d’activité. • Trois bénéficiaires ont réintégré leur entreprise après la formation : deux d’entre

eux n’ont eu aucun changement professionnel (échecs).

Type de changement professionnel (contenu, salaire, statut)

Parti dans une autre entreprise

Resté dans l’entreprise

Dans le même secteur

Dans un autre

secteur

Total : 9 réponses / 11

Contenu de poste 1 1

salaire 1 1 2

contenu + salaire 3 3

contenu + statut 1 1

Contenu + salaire + statut 2 2

Total général 1 3 5 9 • Sur les 3 bénéficiaires restés dans l’entreprise initiale, une personne a eu une

augmentation de salaire. Les deux autres sont en situation d’échecs par rapport à la formation suivie et n’ont connu aucun changement : ils ont donné des réponses négatives à toutes ces questions.

• Sur les trois personnes qui sont restées dans le même secteur mais qui ont changé

d’employeur, deux ont profité d’un nouveau contenu de poste, d’une augmentation de salaire et d’un changement de statut : ce changement professionnel leur a permis une évolution de carrière significative. La troisième personne a été augmentée.

• Dans le cadre de leur changement d’entreprise et de secteur d’activités, 5

personnes ont changé de contenu de poste : deux ont également été augmentées et une autre a changé de statut. C’est pour elles une réussite professionnelle.


Motivation avant formation et changement professionnel

Parti dans une autre entreprise

Resté dans l’entreprise

initiale Dans le même secteur

Dans un autre

secteur

Total : 11

réponses

Perfectionnement et/ou qualification

3 (2) 3 2 8

Reconversion 0 0 3 3

* les chiffres en italique grisés représentent les CIF en situation d’échec. • 3 salariés ont engagé un CIF dans le cadre d’une reconversion : deux exerçaient

le métier de magasiniers et la troisième était couturier plastique. Ils sont aujourd’hui tous les trois soudeurs.

• 2 bénéficiaires de CIF qui ont demandé un perfectionnement ou une qualification ont changé d’entreprise et de secteur d’activités et sont aujourd’hui soudeurs : il s’agit d’un ouvrier de fabrication et d’un monteur assembleur qui connaissait un peu le métier sans l’exercer. On remarque que les deux personnes qui ont échoué dans leur changement professionnel avaient réciproquement les mêmes profils.

• Par contre, les trois personnes qui souhaitaient un perfectionnement, qui sont parties dans une autre entreprise mais restées dans le même secteur d’activité, étaient déjà des soudeurs avant formation.

Type de contrat obtenu après CIF en fonction de la motivation de départ

CDI avant formation CDD avant formation Total

Motivation de départ CDI CDD intérim Total CDI intérim Total

perfectionnement et qualification 4 (2) 1 1 6 1 1 2 8

Reconversion 1 1 1 3 0 0 0 3

Total 5 2 2 9 1 1 2 11

* les chiffres en italique grisés représentent les CIF en situation d’échec. • Sur les 9 CIF-CDI, 5 sont en CDI après la formation, dont 2 après un

perfectionnement ou une qualification. Les autres sont soit en CDD, soit en Intérim et travaillent tous en tant que soudeurs, sauf celui qui est vendangeur. Ce résultat est à rapprocher du discours des organismes de formation, qui constatent que dans ce domaine, l’insertion après une reconversion passe souvent par une phase d’adaptation sous contrat précaire.


• Un CIF-CDD est aujourd’hui en CDI et l’autre est en intérim. Tous deux travaillent en tant que soudeurs.

Ø L’APPORT DE LA FORMATION

Emploi actuel lié à la formation Acquisition de connaissances Indicateur Formation de soudage

tout à fait en partie pas du tout

beaucoup moyen pas du tout

Total = 11 réponses 7 1 3 (2) 8 (2) 3 0

* les chiffres en italique grisés représentent les CIF en situation d’échec. • Tous les bénéficiaires CIF s’accordent à dire que leur formation leur a permis

d’acquérir des connaissances supplémentaires. • Trois personnes occupent un emploi sans lien avec la formation suivie : - Deux d’entre elles, un opérateur monteur et un opérateur de fabrication, sont

restées dans leur entreprise initiale sans aucun changement professionnel (échecs = 15 et 16 points).

- La troisième personne est le vendangeur en CDD (22 points). • Hormis une personne en échec de formation professionnelle, tous les autres

bénéficiaires du CIF sont satisfaits de leur emploi actuel. Ø LA SATISFACTION ENVERS L’ORGANISME DE FORMATION Contenu de formation

Intervenants Organisation Réponse aux attentes

tout à fait

en partie

tout à fait en partie pas du

tout tout à fait en partie pas du tout

tout à fait

en partie

pas du tout

10 (2) 1 8 (2) 3 0 9 (2) 2 0 6 (1) 4 (1) 1

* les chiffres en italique grisés représentent les CIF en situation d’échec. • Toutes les personnes interrogées sont satisfaites du contenu, des intervenants et

de l’organisation de la formation qu’elles ont suivie. • Dans 54,5 % des cas, la formation suivie a tout à fait répondu aux attentes des

bénéficiaires et pour 36,4% des bénéficiaires de CIF, celle-ci y a répondu au moins en partie. Néanmoins, une personne indique que la formation qu’elle a suivi n’a pas du tout répondu à ses attentes : elle n’a pas réalisé son projet professionnel (22 points).

Organismes formateurs des bénéficiaires du CIF ayant répondu

ORGANISME DE FORMATION Nombre de CIF AFPA 5 AFPI 3 CDS SARL 2 CFS Atlantique 1

Total 11


Ø ANALYSE DES ECHECS Deux personnes en échec ont été repérées. Pour mieux comprendre pourquoi, des entretiens individuels téléphoniques ont été menés avec les personnes concernées. Voici les informations recueillies : • Deux personnes sont restées dans leur entreprise actuelle sans obtenir de

changement professionnel. - L’une était monteur/assembleur et connaissant un peu le métier de soudeur

avait demandé un perfectionnement pour évoluer et changer de poste dans son entreprise : elle doit très prochainement occuper un poste de soudeur pour préparation de châssis (15 points).

- L’autre, qui avait déjà un CAP de chaudronnier, a voulu se perfectionner avec cette formation de soudeur. Ce salarié est toujours « opérateur de fabrication ». D’après l’évolution actuelle de son entreprise, il devrait changer de métier et mettre à profit ses nouvelles compétences (16 points).

• Une autre personne a été interrogée : elle était en CDI et après formation

exerce aujourd’hui le métier de vendangeur en CDD (22 points). Ce bénéficiaire de CIF travaillait dans le secteur de la Chaussure avant formation. Il souhaitait se reconvertir. A la fin de sa formation, il a volontairement démissionné mais n’a pas trouvé de travail dans le domaine du soudage. Il travaille aujourd’hui en tant que vendangeur en CDD et devrait commencer un nouvel emploi prochainement en tant que pépiniériste. Il abandonne définitivement ses recherches d’emploi en soudage. Contrairement aux autres, ce CIF peut être considéré comme un réel échec.


CONCLUSION 1er CONSTAT : Le soudage représente peu de demandes par rapport à la demande globale en Congé Individuel de Formation. Par contre, le taux d’acceptation est par GFE le meilleur. Il est de 70% par rapport une moyenne de 40.35%. L’enquête d’évaluation met en évidence une très bonne réussite de ces projets. 2ème CONSTAT : La réglementation en matière de normes de sécurité a développé un marché de la certification de qualification de soudage. Les centres de formation s’organisent en conséquence et proposent de plus en plus de cycles courts en vue de délivrer ces certificats. C’est au détriment d’une offre qualifiante et diplômante qui permettrait aux bénéficiaires d’accéder à un « véritable » métier (chaudronnier, tuyauteur, métallier…) et à une plus grande polyvalence. Toutefois on a constaté que la demande de CIF reste sur des formations de soudeurs polyvalents avec obtention de deux à trois certificats de qualification (TIG, MIG, Inox…).

3ème CONSTAT : Au delà de la réglementation, dans notre région, et plus particulièrement sur le bassin de Saint-Nazaire, le marché de l’emploi en soudage est extrêmement tendu. Le besoin de personnel dans ce domaine devrait, selon les prévisions de la Branche Métallurgie, durer au moins jusqu’en 2005. Dans ce contexte, les entreprises embauchent dans l’urgence sur certaines aptitudes personnelles, ou sur un simple certificat de qualification ou encore font appel à du personnel intérimaire. On peut s’interroger sur le devenir professionnel de ces « soudeurs » formés de manière très spécifique sachant que la plupart des entreprises disent préférer les chaudronniers, les métalliers, les ajusteurs…qualifiés et polyvalents.


ANNEXES :

- CARNET D’ADRESSES ORGANISMES DE FORMATION ( BASE DE DONNEES CARIF-OREF) - « MOI, SOUDEUSE, POURQUOI PAS ? »

ARTICLE DU 22 SEPTEMBRE 2000, SUR UNE INITIATIVE MAYENNAISE ENVERS LES FEMMES.

CARNET D’ADRESSES

ORGANISMES DE FORMATION ( BASE DE DONNEES CARIF-OREF)

CHAUDRONNERIE - SOUDAGE

44 LOIRE-ATLANTIQUE AFPA NANTES- SAINT-HERBLAIN

23, RUE DE LA RIVAUDIERE 44805 SAINT-HERBLAIN 02 40 92 18 27

AFPA SAINT-NAZAIRE

333, RUE DE LA CÖTE D’AMOUR 44600 SAINT-NAZAIRE 02 51 73 10 10

AFPI ATLANTIQUE NANTES

41, BD DES BATIGNOLLES 44300 NANTES 02 51 13 21 51

AFPI SAINT-NAZAIRE

6, RUE DE LA CÖTE DE JADE 44600 SAINT-NAZAIRE 02 40 53 85 47

AOCDTF NANTES 48 QUAI MALAKOFF 44000 NANTES 02 40 47 04 18 CDS

RUE C. PAUC LA CHANTRERIE

44000 NANTES

02 40 18 09 00

CENTRE DE FORMATION SOUDAGE (CFS) ATLANTIQUE

10, BD DE LA LIBERTE 44600 SAINT-NAZAIRE 02 51 76 01 08

CETIM 74 ROUTE DE LA JONELIERE 44300 NANTES 02 40 37 36 35

FCMB NANTES 29, RUE DE L’INDRE 44000 NANTES 02 40 47 48 13 GIRARD HERVOUET RUE DES ROSIERS

44190 CLISSON

02 40 54 35 55

GRETA NANTES INDUSTRIE 8, RUE DU GENERAL MARGUERRITE 44000 NANTES 02 40 14 53 33

GRETA SAINT NAZAIRE 126, RUE ARSENE D’ARSONVAL 44600 SAINT-NAZAIRE 02 40 70 02 50

ICAM 35, AV. DU CHAMP DE MANOEUVRES 44470 CARQUEFOU 02 40 52 40 52

ISITEM RUE C. PAUC LA CHANTRERIE 44000 NANTES 02 40 68 31 00

NOVITEC 3, PLACE MAGELLAN 44800 SAINT HERBLAIN 02 40 92 24 44

POLYSOUDE 2,RUE PAUL BEAUPERE, ZI DU BOIS BRIAND

44300 NANTES 02 40 68 11 00

UFIP 42, RUE JULES VALLES 44340 BOUGUENAIS 02.40.32.31.81

49 MAINE ET LOIRE

AFORBAT ANGERS 1,RUE DARWIN 49000 ANGERS 02 41 72 13 40

AOCDTF PAYS DE LOIRE 25 BD COPERNIC 49100 ANGERS 02 41 27 21 72

AOCDTF SAUMUR RUE DUPLESSIS MORNAY 49400 SAUMUR 02 41 51 32 64

CDS 8,RUE DE L’EUROPE ZI DES TROIS ROUTES 49120 CHEMILLE 02 41 49 45 10

CFC LA BARONNERIE ROUTE DE SARRIGNE 49480 SAINT SYLVAIN D’ANJOU 02 41 33 43 00

GRETA D’ANGERS SEGRE 3, RUE LETANDUERE 49000 ANGERS 02 41 24 11 11

OUEST SOUDURE ZA LA BRUNELLERIE 49080 BOUCHEMAINE 02 41 77 22 22

53 MAYENNE

ASFOCIM 44, BD DES LOGES 53940 ST-BERTHEVIN 02 43 69 03 33

BSI LE HAUT SARIGNE 53210 LOUVIGNE 02 43 37 38 31

GRETA LAVAL 80, RUE DE LA DACTERIE 53 000 LAVAL 02 43 66 87 23

GRUAU ZI - ROUTE DE RENNES 53940 ST-BERTHEVIN 02 43 66 38 88

72 SARTHE

AFPA LE MANS 366, AVE. GEORGES DURAND 72100 LE MANS 02 43 40 55 00

AFI INSERTION 47, AVE. OLIVIER MESSIAEN 72000 LE MANS 02 43 21 77 70

GRETA LE MANS 28-32, RUE DES GRANDES COURBES 72100 LE MANS 02 43 84 04 50

85 VENDEE

AFPA LA ROCHE 12, IMPASSE AMPERE 85000 LA ROCHE-SUR-YON 02 51 36 44 44

AFPI ATLANTIQUE LA ROCHE RUE KEPLER, LES OUDAIRIES 85000 LA ROCHE-SUR-YON 02 51 37 57 17

GRETA DE VENDEE SUD 45, RUE RABELAIS –LYCEE F.RABELAIS 85200 FONTENAY LE COMTE 02 51 69 35 22

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