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29e Congrès Goût-Nutrition-Santé | Plaisir et Santé des Consommateurs | Dossier de Presse - mars 2014Contact Presse | Marthe JEWELL | Responsable Communication | Vitagora® | 06 60 65 87 16 | [email protected]

sommAIRe

9e Congrès international goût-nutrition-santé

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LES iNfoS-CLéS page 3

« PLaiSiR Et SaNté DES CoNSoMMatEuRS » :L’iLLuStRatioN DES CoMPétENCES Du PôLE DE CoMPétitVité VitaGoRa page 4

LE PRoGRaMME page 5

FoCus teChnologie & sCienCe : Des thématiques bâties autour De trois mots - Plaisir, santé, Consommateurs page 6

FoCus tenDanCes & marChés : notre alimentation en 2020 : Zoom sur 6 PrinCiPales tenDanCes Plaisir et sante page 8

les Partenaires Du Congres page 11

annexe : Vitagora®, le Pôle De l’alimentation Durable page 12

Crédit Photos : Pierre atHiaS tactill®, Vitagora®, http://www.sxc.hu/ ; http://fr.fotolia.com/ ; Wikipedia Commons ; Cérélab

Photos des éditions antérieures du Congrès et illustrations des thématiques disponibles à la demande


9e CongRès InteRnAtIonAL goût-nutRItIon-sAnté

Chiffres-Clés

nombre de participants : 500

nombre de nationalités représentées (2013) : 19

Pourcentage de participants étrangers (2013) : 25%

Pourcentage de participants d’entreprises (2013) : 53%

nombre de rendez-vous d’affaires : 350‘‘

9e Congrès international goût-nutrition-santé : les infos-clés

Carte D’iDentitéorganisateur : Le Pôle de Compétitivité Vitagora® Date : 3 et 4 avril 2014 lieu : Palais des Congrès de Dijon

Thématique : « Plaisir et santé des Consommateurs » Public ciblé : 500 professionnels industriels et

scientifiques du monde entier, des domaines du goût, et de la nutrition-santé

site web : http://www.vitagora.com/congres

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les Partenaires majeurs

international

trois délégations internationales sont attendues ! Le

Québec, la Corée avec la présence du cluster national

sud-coréen FoodPolis, et la Russie !‘‘


9e CongRès InteRnAtIonAL goût-nutRItIon-sAnté

« Plaisir et santé des consommateurs » :l’illustration des compétences du pôle de compétitvité Vitagora

Pour sa 9ème édition, le Congrès Inter-national Goût-Nutrition-Santé a choisi de s’intéresser au plaisir et à la santé des consommateurs. En cela, il s’inscrit

dans le prolongement de ses éditions précé-dentes où la notion de bien-être a toujours été présente. un bien-être qui passe nécessaire-ment par la consommation d’une alimentation de qualité, c’est-à-dire capable non seulement de préserver le « capital santé » mais aussi de procurer du plaisir grâce à ses caractéristiques organoleptiques. Conçue et produite à partir d’ingrédients, fruits d’une démarche agro-envi-ronnementale, cette alimentation qui privilégie le plaisir et la santé des consommateurs contri-bue ainsi également à sauvegarder l’environne-ment. Dite « durable », cette alimentation est aujourd’hui au centre de la stratégie de Vitagora qui en réaffirmant cette volonté de privilégier ces deux valeurs que sont le goût et la santé a souhaité un Congrès Vitagora 2014 tourné réso-lument vers les industriels de l’agroalimentaire, les consommateurs et les marchés.

Comme chaque année, les consommateurs apparaîtront en filigrane de ce congrès, au travers de communications scientifiques, de conférences, de tables rondes mais aussi de rencontres d’affaires. Car si ce rendez-vous désormais classique de début de printemps à Dijon a su se démarquer en trouvant progressivement l’équilibre nécessaire entre recherche et industrie, l’objectif de Vitagora, de ses partenaires et de ses adhérents est d’être à l’écoute permanente des consommateurs afin d’élaborer des produits nouveaux qui répondent à leurs besoins. Des consommateurs « multiples » par leur âge, qu’ils soient enfants, seniors ou appartiennent à des segments spécifiques de la population, et par leur localisation à la surface de la planète. Ce congrès sera d’ailleurs l’occasion de dévoiler une partie des résultats d’une étude commandé d’Ipsos exclusivement par Vitagora concernant les grandes tendances dans le domaine de l’alimentation à l’horizon 2020 dans cinq pays (France, Allemagne, Russie, Etats-Unis, Japon).

une 9ème édition d’autant plus passionnante que son format a été repensé afin que ce congrès réponde encore mieux aux attentes de l’ensemble de ses participants français et étrangers. Des chercheurs y parleront notamment du rôle des lipoprotéines au-delà du transport du cholestérol et d’interactions entre saveurs et arômes. D’autres y débattront en compagnie d’industriels de ce domaine complexe qu’est la satiété mais aussi des différentes technologies d’encapsulation qui pénètrent progressivement tout le secteur de l’agroalimentaire. Le Professeur serge Hercberg, qui préside le Programme National Nutrition Santé (PNNS) et dirige l’étude NutriNet santé y évoquera l’alimentation du futur. mais au-delà de donner à entendre et à débattre via ce programme scientifique et technologique riche et dense, le Congrès Vitagora 2014 donnera également à voir et à échanger avec les différents exposants présents, parmi lesquels des Coréens, des Québécois et des Russes, mais aussi des entreprises françaises comme Seb, Merck et Lesaffre, partenaires majeurs de ce congrès. tous les ingrédients semblent donc réunis pour que cette neuvième cuvée du Congrès Vitagora soit un grand cru à déguster sans modération dans l’attente de célébrer ses dix ans l’année prochaine.


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8h45Ouverture du Congrès avec Valérie Vuillemot, Présidente du Congrès, et Elisabeth Guichard, Présidente du Comité Scientifique

9h00hans berthouD(Neurobiology of Nutrition Laboratory, Pennington Biomedical Research Center, Louisiana State University USA). « L’impact de l’obésité et de l’environnement nutritionnel sur les comportements et la perception gustative. »

9h40luis guerrero(IRTA, Espagne) « Comportements alimentaires : la santé compte-elle vraiment ? »

10h05agnès giboreau(Institut Paul Bocuse, France). « Les aspects sensoriels liés à des modes de consommation spécifiques : restauration hors foyer. »

10h35 Pause, visite des posters et stands.

11h15markus stieger Wageningen University, Agrotechnology & Food Sciences, Pays-Bas). « Concevoir matrices alimentaires et textures afin d’optimiser la perception sensorielle des aliments reformulés. »

11h40thierry thomas-Danguin(INRA-CSGA, Dijon, France). « Exploiter les arômes afin d’opti-miser l’acceptabilité des aliments à teneur réduite en sel... »

12h05laurent lagrostINSERM (Université de Bourgogne, France). « Les lipoprotéines plasmatiques : transporteurs de cholestérol, mais quoi d’autre? »

12h30Christophe laCroix(etH Zurich Laboratory of Food Biotechnology Institute of Food, Nutrition and Health, Suisse). « Bioencapsulation et transplantations de microbiote, vers une nouvelle vision des probiotiques. »

13h00 Déjeuner, visite des posters et stands.

14h15 - table ronde« Formuler les produits à vocation satiété : quelles approches, quelles solutions ? » Avec la participation de : Camille Michon (AgroParis Tech), Sophie Vinoy (Mondelez), Marie-Hélène Saniez (Roquette), Hélène Labouré (CSGA), Agnès Marsset-Baglieri (AgroParis Tech), Etienne Maillard (Lesaffre), Véronique Boyer (Senoble)


16h30 - table ronde « Formuler afin d’optimiser l’activité des ingrédients : quelles technologies de protection ? »Avec la participation de : Denis Poncelet (ONIRIS,), Claire Gaiani (Uni-versité de Lorraine), Hervé Huilier (Créathès), Tony POUPLY (Biovitis), Benoît Laplaize (Lesaffre), Thierry Vandamme (Université de Strasbourg)

18h00 Remise des prix posters

18h30 - Conférence grand Public « De la recherche... au contenu future de nos assiettes »

serge herCbergEpidémiologiste, coordinateur de la nutrition de l’étude Nutri-Net Santé, Université Paris XIII.

20h00 Cocktail et Dîner de Gala gastronomique !

Jeudi 3 avril 2014 - Journée « expertises & technologies »

Vendredi 4 avril 2014 - Journée « tendances & marchés »8h45etude «Plaisir et santé des Consommateurs »rémy ouDghiri(Ipsos, Directeur du Département Tendances & Insights) Les résultats de cette étude, réalisée par Ipsos en partenariat avec Vitagora®, et présentés en exclusivité lors du Congrès Goût-Nutrition-Santé, dévoileront les tendances des marchés alimentaires à l’horizon 2020 : évolution des marchés et des com-portement des consommateurs sur les aspects «plaisir & santé » dans l’assiette. Un éclairage particulier sur cinq pays (France, Allémagne, Etats-Unis, Japon, Russie) ainsi que des exemples d’offres alimentaires émergentes dans chacun des pays.

9h45Dominique Valentin(Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation, France) « Variation des comportements et des perceptions des consom-mateurs face à un même produit : une étude de cas. »

10h15Katia merten-lentZ(Field Fisher Waterhouse LLP, Belgique) « Point réglementaire : les nouveaux marchés en europe. »


11h00 - table ronde« Plaisir et santé dans l’assiette : quelles tendances chez les consommateurs ? Comment y répondre ? »Avec la participation de : Nathalie Martin (Nestlé), Barbara Bidon (Fleury Michon), Philippe Crévoisier (SEB), Jean-Philippe Girard (Eurogerm), Mathieu Duboys-de Labarre (AgroSup Dijon), Nathalie Hutter-Lardeau (Atlantic Santé).

14h00 - 18h30 Visites d’entreprises ou de laboratoires, dégustation de vin : Dijon, Cité de la Gastronomie, vous ouvre ses portes pour un après-midi de convivialité et de détente !

Le PRogRAmme - vitagora.com/congres


FoCus teCHnoLogIe/sCIenCe

Les tHémAtIques Du CongRès 2014

«Plaisir », « santé », « Consommateurs ». tels sont les trois mots essentiels que renferme le titre de cette 9ème édition, et autour desquels va se dérouler la première journée de ce congrès, sous la forme de 7 conférences au programme d’une matinée scientifique extrêmement riche, et de 2 tables rondes qui promettent un après-midi d’échanges

fructueux entre chercheurs et industriels. trois mots qui conduiront le panel d’intervenants français et étrangers, d’abord à nous montrer l’impact de l’environnement, pris au sens large du terme, sur les choix des consommateurs en matière d’alimentation. Des intervenants qui nous présenteront ensuite des solutions permettant de formuler des produits de manière à optimiser les bénéfices qu’ils apportent aux consommateurs en termes de santé. les lipoprotéines et les applications physiopathologiques qu’elles laissent espérer à plus ou moins long terme seront également évoquées. Enfin, chercheurs et industriels s’intéresseront à la satiété, véritable « question de société », dont l’étude reste d’autant plus complexe qu’elle dépend de différents facteurs.

Des thématiques bâties autour de trois mots : Plaisir, santé, Consommateurs

Choix alimentaires : l’impact de l’environnement

L’évolution rapide des modes de vie au cours de ces dernières décennies a profondément et durablement modifié les comportements alimentaires des populations. L’environnement dans lequel vivent les consommateurs a en effet un impact significatif sur leurs choix en matière d’alimentation. un mot « environnement » qui doit être pris au sens large de sa définition, c’est-à-dire l’environnement physique, mais aussi psychologique, sociologique et culturel. Un environnement dont les multiples facteurs, tout comme ceux, « physiologiques », propres à chacun d’entre nous, avec lesquels ils interfèrent, affectent l’appétit et la prise alimentaire des consommateurs. hans berthoud, luis guerrero et agrès giboreau s’intéresseront à différents aspects de cet impact de l’environnement sur les choix alimentaires et les modes de consommation, et leurs effets sur la santé des consommateurs.

Optimisation des bénéfices santé : formuler différemment

Globalement, un produit alimentaire se résume à un contenu nutritionnel mis en valeur par sa « signature » organoleptique que perçoit nos sens, principalement le goût et l’odorat, mais aussi le « toucher » de l’environnement buccal et la vue. Aujourd’hui, la conception d’un produit s’apparente de plus en plus à de l’ingénierie grâce à laquelle les industriels cherchent à concrétiser les connaissances acquises par les chercheurs en concevant des aliments dont l’absorption procure du plaisir tout en optimisant le capital santé de celui qui les consomme. Aussi parle-t-on de plus en plus de « design » dans le domaine alimentaire, design des textures mais aussi des arômes. En effet, en jouant sur ces derniers, il est possible par exemple de parvenir à compenser sur le plan sensoriel la réduction de sel dans les aliments. markus stieger et thierry thomas-Danguin nous ferons découvrir ces domaines très prometteurs. L’optimisation des bénéfices santé d’un aliment ou d’un complément alimentaire passe aussi par l’utilisation de technologie comme l’encapsulation que Christophe lacroix évoquera, en particulier à propos des probiotiques, et qui fera l’objet de la table ronde regroupant différents industriels autour de Denis Poncelet.

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FoCus teCHnoLogIe/sCIenCe

Les tHémAtIques Du CongRès 2014

lipoprotéines : une seconde carrière qui ne fait que commencer

Constituées de lipides et de protéines, les lipoprotéines ont notamment pour rôle d’assurer le transport du cholestérol. Le cholestérol étant impliqué dans la formation des lésions d’athérosclérose et le développement des maladies cardiovasculaires, cela fait donc une soixantaine d’années que les chercheurs du monde entier s’intéressent de près à ces lipoprotéines. Cela dit, des recherches menées ces dernières années conduisent des chercheurs comme laurent lagrost et son équipe à estimer que ces lipoprotéines jouent un rôle tout aussi important dans d’autres domaines comme le cancer ou encore les maladies inflammatoires. Aussi ce chercheur dijonnais viendra-t-il s’interroger sur ce rôle des lipoprotéines et les applications physiopathologiques auxquelles elles pourraient conduire à plus ou moins long terme.

la satiété : un domaine complexe qui intéresse les industriels

Ralentir la digestion tout en augmentant la sensation de satiété. tel est l’objectif que chercheurs et industriels se sont fixés pour lutter contre le surpoids, voire l’obésité. Rappelons que la satiété est le temps qui s’écoule avant qu’une personne recommence à avoir faim. Ainsi en intégrant des protéines dans un aliment, on peut déclencher ce que l’on appelle la cascade de la satiété, une fois que les acides aminés ont franchi la barrière intestinale. Les chercheurs ont montré également que les fibres entraînent une augmentation de la viscosité du bol alimentaire, d’où alors un ralentissement de la vidange gastrique avec pour conséquence un retard du moment où les protéines entrent dans la cascade de la satiété. Aussi est-il envisagé de concevoir des produits dits « à vocation satiété », même si l’étude de la satiété reste complexe du fait qu’elle dépend du comportement alimentaire et de l’hygiène de vie de chacun mais également du dialogue entre le tube digestif et le cerveau. entouré de plusieurs industriels dans le cadre d’une table ronde, Camille michon s’interrogera sur cette thématique, d’autant plus importante qu’elle est au nombre des allégations les plus recherchées par les industriels, les consommateurs pouvant la ressentir.

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FOCUS TENDANCES & MARCHéS

« PLAIsIR et sAnté » à HoRIZon 2020

engouement croissant du public envers les pratiques alimentaires, prise de conscience du lien fort entre alimentation et santé : devenus « experts », les consommateurs abordent leur alimentation avec de plus en plus d’intérêt. Comment notre alimentation va-t-elle évoluer dans les années qui viennent ? quelles seront les priorités des mangeurs en 2020 ? et quelle sera la place laissée au

plaisir dans un environnement où les considérations pour la santé jouent un rôle de plus en plus déterminant dans les comportements des consommateurs, et où la technologie se banalise ? ipsos et Vitagora vous proposent de découvrir les principales tendances plaisir et santé de demain le vendredi 4 avril, lors du 9ème Congrès international goût-nutrition-santé de Vitagora : zoom sur les 6 tendances qui seront détaillées lors de cette conférence.

notre alimentation en 2020 : Zoom sur 6 PrinCiPales tenDanCes Plaisir et sante

Pour tenter d’approcher le contenu de notre alimentation en 2020, Ipsos et Vitagora ont choisi d’étudier en profondeur l’évolution présente et à venir de cinq pays témoins: France, Allemagne, Japon, Etats-Unis, et Russie. s’appuyant sur les grandes tendances sociodémographiques qui structureront les modes de vie de ces pays en 2020, il s’agissait d’en identifier les impacts sur les pratiques et les aspirations alimentaires des consommateurs. Vieillissement de la population, boom de la mobilité, usage accru de la technologie, montée des périls environnementaux, augmentation des foyers d’une personne, essor des classes moyennes, urbanisation : telles sont les tendances qui ont servi de point de départ aux analyses.

La spécificité du dispositif d’enquête mis en place réside dans la mixité de ses sources et dans son caractère international. En premier lieu, des experts du secteur alimentaire ont été interrogés pour comprendre l’impact de ces grandes tendances dans les cinq pays témoins. Puis une recherche documentaire internationale a été réalisée pour identifier les concepts émergents dans tous

les domaines touchant de près ou de loin à l’alimentation : innovations industrielles, nouveaux concepts de restauration, applications électroniques, déclinaisons médiatiques... Enfin, un grand sondage interrogeant dans chaque pays un échantillon représentatif de la population nationale a été mené pour évaluer l’intérêt des consommateurs. 1000 personnes ont été interrogées sur chacun des cinq marchés.

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les tendances alimentaires en 2020 : une méthodologie originale

Rémy Oudghiri, Directeur du Département tendances

et Insignts, Ipsos

Au total, quinze tendances « plaisir et santé » ont été identifiées.Certaines tendances sont partagées par les 5 pays étudiés dans l’étude.

D’autres n’émergent que sur certains marchés.toutes seront présentes dans l’esprit des consommateurs en 2020, et

représenteront autant d’attentes auxquelles devront répondre les acteurs de la filière alimentaire.




Deux tenDanCes globales : du culte des racines à l’alimentation sans complexe

Parmi les tendances qui seront dynamiques en 2020, deux font particulièrement l’unanimité selon l’enquête ipsos pour Vitagora. elles témoignent des deux préoccupations majeures du mangeur de demain : la volonté de s’assurer au maximum de l’innocuité et de la qualité de ce qu’il mange, et le plaisir de découvrir de nouveaux horizons en matière alimentaire.

le retour aux raCines : le nouVeau bio ?

Circuits courts, appétence pour les cultures locales, goût pour l’authentique et le naturel : ces tendances vont continuer à s’amplifier au cours des cinq prochaines années. Face aux scandales alimentaires, aux problèmes de pollution, aux effets persistants d’événements dramatiques tels que Fukushima, les consommateurs seront de plus en plus en demande d’un retour à l’essentiel dans leur assiette. un besoin de proximité déjà visible aujourd’hui va se développer plus amplement. Il sera le signe d’un besoin de mieux maîtriser son alimentation. Davantage que le bio, c’est la priorité au local qui l’emportera avec tous les bénéfices qui vont avec : produits perçus comme plus goûteux, sentiment d’une plus grande proximité avec les producteurs, soutien au tissu économique local. Dans tous les pays occidentaux, cette tendance est déjà aujourd’hui prégnante : deux tiers des consommateurs achètent déjà, quand ils en ont l’occasion, aux producteurs de leur région. elle le sera encore plus dans les années qui viennent. Au Japon, les marchés de producteurs locaux se développent également depuis la catastrophe de Fukushima et devraient convaincre de plus en plus de consommateurs nippons à l’horizon 2020.

le « manger sans ComPlexe »

Produits sucrés, gourmandise, les consommateurs sont loin d’avoir renoncé au plaisir. même si la santé sera de plus en plus valorisée dans leur alimentation, la recherche de moments et d’occasions de lâcher prise va rester forte au cours des cinq prochaines années. S’écouter, ne pas se priver, se donner du plaisir : aux Etats-Unis comme

en France, ces aspirations vont progresser malgré la persistance des problèmes de surpoids. La pression sociale et économique ressentie par de nombreux consommateurs les incite à trouver des sources de réconfort et l’alimentation est un domaine privilégié pour cela. Surtout, en matière de plaisir, les consommateurs ont le sentiment d’une terra incognita largement ouverte encore à de nouvelles découvertes et expérimentations. C’est une bonne nouvelle pour tous les industriels qui ont fait du plaisir leur cheval de bataille. C’est aussi une opportunité d’explorer de nouveaux territoires et de nouvelles combinaisons, car le désir de surprise autant que le réconfort sont des attentes qui vont rester fortes à l’horizon 2020.

Vers une alimentation « connectée » aux états-unis

Cette tendance encore très minoritaire devrait compter de plus en plus d’adeptes d‘ici à 2020. La multiplication des appareils connectés et l’apparition de capteurs destinés au corps humain stimulera le besoin de contrôler certains paramètres de sa santé et de son alimentation. Balances connectées, applications de suivi de son alimentation pour smartphone ou tablette, services en ligne qui recommandent des plats adaptés à votre régime, accessoires électroniques de contrôle… Grâce à ces outils, les consommateurs pourront quantifier précisément et vérifier l’impact de leurs apports alimentaires sur leur état de santé.

un pays symbolise cette tendance : les états-unis. Les chiffres de l’enquête Ipsos réalisée pour Vitagora montrent que 23% des Américains ont déjà utilisé des applications pour suivre leur alimentation. Et près d’un sur deux (46%) est intéressé à le faire dans le futur. C’est nettement plus que l’Allemagne (36%), le Japon (32%) ou la France (21%). Les consommateurs américains seront ainsi les premiers à entrer dans ce monde inédit où l’électronique deviendra l’allié de la plus ancienne fonction de l’être humain.

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la fascination pour le cru en allemagne

L’intérêt croissant pour les options « crues » traduit le rêve de retrouver un contact avec les goûts originels et le souci de consommer des aliments les moins transformés possibles. Dans tous les pays couvertes par l’étude, les adeptes du cru recherchent des aliments n’ayant pas subi d’altération durant la cuisson, ce qui garantit à leurs yeux leurs qualités nutritionnelles.

De fait, le cru fait de plus en plus recette et devrait continuer à progresser dans les esprits d’ici à 2020. une proportion croissante de consommateurs (un tiers en moyenne dans l’enquête) commence à privilégier les aliments crus dans leur alimentation. Parti du nord de l’Europe, le mouvement « cook it raw », lancé par certains chefs, fait la promotion du cru comme garantie du goût « vrai ». Les Allemands figurent parmi les pays leaders : multiplication des groupes et des associations sur la « Rohkost », ouverture de nombreux restaurants et cafés crudivores, ateliers de cuisine, livres de recettes… 48% d’entre eux disent déjà privilégier les aliments crus, et 69% au total devraient le faire dans les années qui viennent, le chiffre le plus élevé de l’enquête Ipsos pour Vitagora.

Être beau grâce à son alimentation : un fantasme japonais ?

Le lien entre alimentation, forme et apparence intéresse de plus en plus dans une société où l’image de soi est importante aussi bien pour réussir sa vie privée que sa vie professionnelle. A l’avenir, un produit alimentaire devra ainsi répondre à trois exigences : santé, bien-être et beauté. Les consommateurs rechercheront des aliments savoureux parce qu’ils sentent qu’ils leur feront du bien à l’intérieur, et les rendront plus beaux. Cette tendance encore minoritaire et aux expressions industrielles peu convaincantes (échec du concept de « cosméto-food » dans plusieurs pays occidentaux) conserve néanmoins un potentiel de développement dans certains pays, notamment au Japon.

De fait, dans l’archipel, les produits et menus riches en collagènes ont le vent en poupe. Ces produits à la croisée de la cosmétique et de l’agro-alimentaire (boissons Shiseido, Kanebo) mais aussi de la restauration (soupe « collagen

hot pot ») se multiplient. Les personnes intéressées à consommer des produits qui améliorent leur apparence physique (teint, peau, ongles, cheveux) sont nombreuses également en Allemagne ou aux etats-unis. Le potentiel est là, mais il faudra lever encore certains freins, notamment celui de la crédibilité, avant de développer des offres pertinentes. Aux Etats-Unis, émergent de nouvelles méthodes de bien-être pour améliorer son apparence physique, mais elles sont associées à des exercices physiques. La voie du succès réside peut-être dans cette combinaison.

les Français sont-ils conservateurs ?

L’enquête Ipsos pour Vitagora montre que les Français obtiennent systématiquement des scores plus faibles que leurs homologues à la plupart des tendances nouvelles qui leur sont soumises. Ce retrait français traduit en partie la résilience d’une culture alimentaire traditionnelle forte. Les consommateurs français sont exigeants en matière alimentaire et privilégient leurs traditions. Règle des trois repas, produits locaux, importance du naturel, réticence face aux produits enrichis ou fonctionnels… si le retour aux racines est sensiblement plus fort en France que partout ailleurs, bien des pratiques y sont boudées : la tendance « crue », l’alimentation connectée, les menus personnalisés, la cosmeto-food, etc.

L’enquête confirme que si l’alimentation est fortement valorisée en France, l’innovation, elle, est perçue plus difficilement, notamment quand elle sort des cadres consacrés par l’histoire. Le mangeur français fait de la résistance.

Beau défi lancé à tous ceux qui veulent introduire de nouvelles pratiques dans l’hexagone…

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rejoindre un réseau d’experts et se position-ner comme leader de l’innovation goût et santéDepuis 2007 le Groupe Seb est partenaire du Congrès de Vitagora. Grâce à cet événement centré sur l’innovation agroalimentaire, nous avons tissé un réseau d’experts scientifiques sur les thèmes du goût et de la nutrition qui nous aident dans nos process d’innovation. Ce salon est également une vitrine idéale pour des innovations à forte valeur ajoutée sur le plan de la santé ou de la nutrition. Par ex-emple, lors de la première édition du Congrès de Vitagora, nous avions présenté en avant première notre innovation Actifry, le premier appareil de cuisson permettant grâce à sa technologie exclusive de cuire des frites avec seulement une cuillère d’huile. A cette occasion, nous avions réalisé des démonstrations de cuisine en live et proposé des conférences explicitant notre démarche. Nous avions ainsi touché un public de professionnels de la santé qui par la suite ont pu nous soutenir et nous cautionner.

Stephan CaubitDirecteur Produit International - Nutritious cooking - Groupe Seb

capter les signaux faibles et booster sa r&dLe programme scientifique de qualité du Congrès de Vitagora apporte systéma-tiquement à notre service R&D un enrichissement en termes d’avancées scienti-fiques. Par ailleurs, le Pôle Vitagora réussit chaque année à identifier les théma-tiques qui anticipent les évolutions des marchés alimentaires – le bien-être par l’alimentation, les marchés alimentaires des seniors… de quoi contribuer à notre réflexion stratégique, tout en permettant d’identifier les expertises scientifiques nécessaires pour y répondre. Partenaire de cet événement depuis sa création, nous mesurons le véritable outil stratégique que représente le Congrès de Vitagora pour notre groupe !

Pascal MolimardPhD-International Project Leader - Merck Consumer Health R&D

lesaffre partenaire du congrès... une évidence !Goût, Nutrition, Santé, le triptyque à partir duquel le pôle Vitagora a bâti sa ré-putation au fil des années est en parfaite adéquation avec nos activités. Depuis une quarantaine d’années, Lesaffre, dont le métier est né du développement de la levure et des ingrédients de panification, a en effet investi afin d’innover dans le domaine du goût et de la nutrition-santé. Aussi la décision de rejoindre Vitagora en tant que sponsor majeur du congrès apparaît-elle comme une évidence, d’autant plus que cette 9ème édition a pour thématique le plaisir et la santé des consom-mateurs.Cette décision s’inscrit dans la stratégie globale de l’entreprise qui tend à défen-dre et conforter ses positions sur la panification, son activité historique, ainsi que sur les secteurs du goût, de la nutrition et de la santé, mais aussi à accroître sa présence sur les domaines émergents que sont la bio-protection des plantes et la chimie verte. Une stratégie traduisant une ambition de croissance qu’illustrent les rachats récents de l’Italien Omniabios, spécialisée notamment dans la purification d’une molécule, la SAMe (1), et de l’entreprise française Agrauxine, spécialiste du bio-contrôle et de la bio-nutrtion des plantes.

Paolo RossiDirecteur Général Division Nutrition et Santé - Lesaffre

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Les PARtenAIRes Du CongRès

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ANNEXE

Vitagora®, pôle de compétitivité tri-régional (Bourgogne, Franche-Comté et Île-de-France), regroupe un réseau de plus de 170 adhérents – grandes entreprises, PME, laboratoires de recherche publics ou privés et acteurs de formation. Classé « très performant » par l’étude d’évaluation des pôles de compétitivité en 2012, Vitagora® favorise la croissance de ses adhérents par le développement de produits et services innovants, afin d’attaquer des marchés alimentaires à haute valeur ajoutée, en France et à l’export.

Le réseau du pôle réunit des compétences de renommée mondiale autour du concept de l’alimentation durable : la préservation de l’environnement, la préservation du capital santé, et le plaisir gustatif. Par la structuration et le renforcement des forces scientifiques, le Pôle permet à ses adhérents de répondre aux demandes croissantes des consommateurs en matière de bien-être par l’alimentation.

www.vitagora.com

Vitagora®, le pôle de compétitivité « alimentation durable »

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