Dossier pédagogique - museeverre-tarn.com · l’étude et la construction de grands ponts/viaducs...

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Service des publics : Karine DELPECH, chargée des publics 05 63 80 52 90, [email protected] Musée/Centre d’Art du Verre Domaine de la Verrerie, 81400 CARMAUX Tél : 05 63 80 52 90 – www.museeverre-tarn.com – [email protected] Dossier pédagogique

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Service des publics : Karine DELPECH, chargée des publics05 63 80 52 90, [email protected]

Musée/Centre d’Art du VerreDomaine de la Verrerie, 81400 CARMAUX

Tél : 05 63 80 52 90 – www.museeverre-tarn.com – [email protected]

Dossier pédagogique

PRESENTATION DE LA SAISON 2017

C’est une saison de voyages à laquelle nous vous convions cette année : de la chine à la Suède en passant par l’Italie, la Slovaquie et la France. Des voyages aux multiples facettes pour explorer le verre : création, histoire, photographie… des itinéraires atypiques sur lesquels vous suivez des femmes et des hommes passionnés.

Deux expositions inédites sont présentées cette saison :

•LacollectionprivéedeLucieetPaulBernard,quitémoignedudynamismedelacréationdansledomaine du verre dans les années 80-90

•UneexpositionautourduverreetdelaphotographieabordantàlafoislarévolutionindustrielleparlebiaisduviaducduViauretdesautresouvragesdel’ingénieur¨PaulBodinetdanslemêmetemps,laphotographie et l’usage du verre dans celle-ci.

Autour de ces expositions, la saison 2017 sera placée sous le signe de la créativité avec Vianney Jolivet et SofianeM’Sadek,lesdeuxjeunesverriersaccueillisenrésidenceàl’atelierverrier.LaBiennaledesverriersrevient en octobre et mettre en lumière le verre à travers ses différentes techniques, des plus connues au plus rares.

La saison 2017 sera rythmée de nombreux moments de partages et de rencontres :

Réservations : Musée/Centre d’art du Verre Karine Delpech, service des publics ........05 63 80 52 [email protected]

JOURNÉES EUROPÉENNES DES MÉTIERS D’ART Le Musée rouvre ses portes à l’occasion des Journées Européennes des Métiers d’art. samedi et dimanche : entrée gratuite 10h - 12h / 14h - 18h

1er & 2 avrIL

NUIT EUROPÉENNE DES MUSÉES nocturne en musique (instruments en verre et chant) et démonstrations à l’atelier - entrée gratuite 20h - minuit

20mai

FÊTE NATIONALEnocturne au musée et démonstrations en plein air à l’atelier - marché de nuit, bal populaire et feu d’artifice - entrée gratuite 19h - 22h30

14juillet

JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINEvisites, jeux et démonstrations - entrée gratuite samedi, 1 euro dimanche

16 & 17septembre

BIENNALEDESVERRIERSExpo-vente, démonstrations, expositions, ateliers, projections ciné,…Entrée gratuite le vendredi, 2 euros samedi et dimanche 10h-19h

6 - 7 - 8octobre

L’exposition « Itinéraire(s), verre et photographie »

Cette exposition vous invite à voyager dans le temps et l’espace, entre ici et ailleurs, entre innovations et prouesses techniques, entre verre et photographie,… Ces « itinéraires » proposent de poser un autre regard sur les révolutions industrielles qui, entre le XVIIIème et le XXème siècle, ont profondément transformé notre civilisation agraire et artisanale, pour l’amener progressivement par les nombreuses découvertes techniques, scientifiques, technologiques,… à la société commerciale et industrielle d’aujourd’hui.La photographie est un exemple de cette évolution, elle qui a su profiter de toutes les innovations dans les domaines optiques, chimiques, mécaniques,… pour en seulement cent-cinquante ans d’histoire, passer de la photographie argentique - donc sur support (d’abord sur papier, puis sur plaque de verre et enfin sur pellicule) – à la photographie numérique.Technique permettant de conserver une image fidèle de la réalité, la photographieestégalementuneformed’expressionartistique,unartaumêmetitre que les arts plastiques (peinture, sculpture,…), le cinéma, le design et les arts numériques.Plus sensible à la lumière que le papier, l’introduction du verre dans la photographie, par le biais de l’utilisation de plaques, d’abord « humides » (collodion) puis « sèches » (gélatino-bromure d’argent) a permis d’obtenir des imagesplusnettesetplusprécises,déclenchantdumêmecoupunengouementsans précédent, notamment illustré par l’attrait grandissant pour le portrait et la multiplication des ateliers photographiques.Dansunmêmetemps,laplaquedeverrevajouerunrôleprépondérantdansl’obtention de l’impression du relief à partir de deux vues photographiques presque identiques et entraîner l’essor de la stéréoscopie, ancêtre destechniques 3D actuelles.Les plaques de verre photographiques présentées dans l’exposition ont immortalisé le chantier titanesque de la construction d’un des ouvrages d’arts majeur de notre territoire du Ségala et de la ligne de chemin de fer Carmaux-Rodez : le Viaduc du Viaur. Unique en France et révolutionnaire de par le système de construction extrêmement innovant conçu par l’ingénieur Paul Bodin, ceviaduc, fièrement tressé au-dessus de la vallée, témoigne encore aujourd’hui des exploits technologiques de la fin du XIXème siècle. Âge d’or où le progrès ne connaîtaucunelimite,lesavoir-fairedePaulBodinfranchitalorsnosfrontières: de la Grèce à la Russie, en passant par la Chine,… nombreux sont les ponts métalliques qui gardent son empreinte et attestent d’une suprématie alors françaisedansledomainedesgrandstravaux.En ce début de XXIème siècle, le souvenir de cette coopération reste vivace, essentiellementparlebiaisdedeuxdesprincipauxouvragesdePaulBodin,leviaduc du Viaur et le viaduc du Faux Namti, qui illustrent la forte amitié franco-chinoise, comme le montre le rapprochement de la commune de Tanus avec levillagechinoisdePingbian,dontlejumelagedevraitêtreofficialiséaucoursde l’année 2017.

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LE génie de Paul Bodin

Paul-Joseph Bodin (1847 Saumur – 1926 Paris)

PaulBodinestleconcepteurduprincipedit«desarcséquilibrés»,misenapplication dans la construction du viaduc du Viaur, seul pont de ce type enFrance.Diplôméingénieuren1871del’EcoleCentraledesArtsetManufacturesdeParis, il intègre en 1874 la Société de Construction des Batignolles(aujourd’huidevenueSPIEBatignolles),entreprisedeconstructionferroviaireet de travaux publics au niveau national et international. Il se spécialisa dans l’étude et la construction de grands ponts/viaducs métalliques.Le système des « arcs équilibrés » : ce système consiste à user du contrepoids dans la construction des arcs métalliques, en additionnant à un pointàarc,deuxencorbellementsouculasses,formantdechaquecôtédupont, contrepoids à la moitié de l’arc à laquelle l’encorbellement se trouve immédiatement lié.

Les quatre réalisations majeures de sa carrière :

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1895 1896 1897 1898 1899 1900 1901 1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 1909

VIADUC DU viaur

pont troïTsky

pont d’assopos

VIADUC du faux namti

Le viaduc du ViaurTarn-Aveyron, France (1895 – 1902)

Cet ouvrage métallique à voie unique de la ligne Carmaux-Rodez franchit le Viaur et relie le Tarn et l’Aveyron. Doté d’un arc central de 220m, il a nécessité : 38 000 tonnes d’acier, 160 tonnes de rivets sertis à la main, 50 tonnes de peinture…Inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1984, le viaduc du Viaur est avec la Tour Eiffel et le viaduc de Garabit, l’un des 3 chefs d’oeuvre de l’architecture métallique française.

Un ouvrage métallique exceptionnel Les articulations assurent la stabilité de l’ensemble, mais autorisent également les déformations des métaux sous l’effet de la chaleur, du vent, du poids des trains, même des séismes.

Les deux ossatures métalliques, symétriques, reposent sur deux culées. Les culées ont une forme pyramidale de 73m de hauteur.

Chacune des deux ossatures (les deux encorbellements et les demi-arcs) est autonome l’une de l’autre. Seule la clé articulée les relie au centre.

Arc équilibré de 250m d’ouverture, prolongé symétriquement de chaque côté par un encorbellement.

Un garde-corps est installé tout au long de la partie métallique pour maintenir le train en cas de déraillement.

Un seul pont de ce type en France

Le pont TroïtskiSaint-Pétersbourg, Russie (1897 – 1902)

Egalement appelé pont de la Trinité, il a été réalisé dans le contexte de l’alliance franco-russe conclue en 1891 entre l’empereur Alexandre IIIetleprésidentdelaRépubliqueFrançaiseSadiCarnot.Cet ouvrage métallique comporte cinq travées en arc fixes, lesquelles dessinent une arche. Une travée mobile et levante de 80m permet le passage des navires sur la Neva.

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le viaduc du faux Namti, chine (1907-1909)

Egalement appelé pont aux arbalétriers, ce viaduc en arc à trois articulations fait partie du projet de construction du chemin de fer du Yunnan en Indochine, territoire de l’empire colonial français,etenChine.Afin de résoudre les problèmes liés aux conditions géographiques,PaulBodinimagineunviaducde67mdelong,composé de deux arbalétriers triangulaires, reposant à la base de deux rotules sphériques, et s’arc-boutant au sommet sur un axe cylindrique. En fait, le tablier repose sur une sorte d’arc formé de deux parties rigoureusement symétriques appelées « arbalétriers » et constitués chacun de 2 parties triangulaires dénommées « fermes ». Chacun des arbalétriers a été élevé verticalement à flanc de montagne.Paul Bodin a également conçu et réalisé 8 autres viaducsmétalliques, construits en différents points de cette ligne de860km.

Au XIXème et au début du XXème siècle, les révolutions industrielles accélèrent le temps partout en Europe et dans ses colonies. Ces révolutions raccourcissent les distances à grand renfort de mécanisation, de machines et de trains àvapeur, d’ouvrages métalliques toujours plus grands et ingénieux.

L’Homme,êtrefaitdetouslesparadoxes,décideaumêmemomentd’arrêterletempsetd’enregistrersesexploitspourla postérité.

L’invention de l’image photographique fixe ainsi à jamais un espace et une époque alors que tout s’accélère autour…

Le pont de l’Assopos, Grèce (1902 – 1908)

Cet ouvrage à voie unique de la ligne de chemin de fer traversant la Grèce du nord au sud a été détruit en 1943. Face au contexte géographique difficile (chaines de montagnes, gorges profondes,…),PaulBodinadûmettreaupointunestructureà béquilles composée d’une partie en arc métallique à trois articulations et de cinq travées métalliques à poutres droites et indépendantes,toutesposéessurdesappuisenmaçonnerie.

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LA CAMERA OBSCURA, ANCÊTRE DE L’APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE

Lorsque la lumière pénètre par un petit trou (dit sténopé) dans un espace clos et sombre, elle forme, sur la face opposée au trou, une image inversée de ce qui se trouve au dehors : c’est le principe de la « camera obscura » (« chambre obscure » en italien), qui est très proche du fonctionnement de la vision humaine.Les astronomes chinois, grecs et arabes savaient cela dès l’Antiquité. Aristote (384-322 av J.-C.) utilisait ce principe pour observer les éclipses solaires. Durant la Renaissance, elle va connaître plusieurs perfectionnements : ajout de miroirs interne, d’un diaphragme, adaptation de lentilles optiques. Léonard de Vinci, puis de nombreux artistes peintres vont l’utiliser comme une machine à dessiner.

1839 : la naissance L’invention de la photographie est le résultat des travaux menés simultanément par 3 hommes (Niepce, Daguerre et Talbot),chacund’euxayantmisaupointunprocédépermettantdefixerdefaçonpermanenteuneimage.

UNE HISTOIRE DE LA PHOTOGRAPHIE ARGENTIQUELa photographie (du grec photos, lumière et graphein, écrire) est une technique, qui permet d’obtenir et de fixer une image fidèle de la réalité : comme le dessin ou la peinture, elle est un moyen de représenter le monde qui nous entoure.Son invention nécessita tout d’abord un dispositif optique permettant la création de l’image, puis enfin le moyen de fixer cetteimagesurunsupportdefaçonpérenne.

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1826, la première photographie

En France, Joseph Nicéphore Niepce (1765-1833) réalise la première photographie permanente sur une plaqued’étain recouverte de bitume de Judée, adaptée dans une camera obscura à objectif.Le bitume de Judée durcit dans les parties où il est frappé par les rayons lumineux. Les parties non durcies sont ensuitelavées à l’essence de lavande, laissant une image permanente parfaitement identifiable. En 1829, il s’associe à Daguerre, qui poursuivra ses recherches. CettevuefutréaliséedepuislafenêtredeapiècedetravaildeNicéphoreNiepce.

Elle nécessita un temps d’exposition supposé de 8 heures.

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1839, le daguerréotype (ou l’image unique)

François Arago rend publique l’invention du daguerréotypepar Louis Jacques Mandé Daguerre (1787-1851). Une feuille de cuivre argentée est exposée dans la chambre noire, puis soumise à des vapeurs de mercure qui font apparaître l’image, qui est ensuite fixée grâce à un bain d’eau saturée de sel marin.Amélioration de l’invention de Niepce, ce procédé uniquement positif ne permet pas de reproduire l’image en plusieurs exemplaire, cependant il réduit considérablement les temps de pose.Le daguerréotype connaît un énorme succès (développement des studios de photographie, mode des portraits)

1839, le calotype (ou l’image reproductible)

Lamêmeannée,enAngleterre,WilliamHenryFoxTalbot(1800-1877) dévoile son invention du négatif sur papier, appelé calotype (ou talbotype), qu’il fait breveter en 1841.Dans ce procédé, l’image se forme en négatif sur un papier imprégné de chlorure d’argent. A partir un négatif obtenu, qui est ciré afin de le rendre transparent, il est possible d’obtenir un nombre illimité d’images positives : le négatif, placé sur une autre feuille imprégnée et exposé à la lumière, donne naissance à l’image positive.Cependant, les temps d’expositions restent longs pour un résultat parfois fade par rapport au daguerréotype.

… SUIVIE D’UNE EVOLUTION RAPIDE JUSQU’AUX ANNEES 1880

1847, l’utilisation du verre

Suite à de nombreuses tentatives sans succès pour remplacer le papier par du verre, Claude Félix Abel Niepce de Saint-Victor (1813-1857) découvre le moyen de faire adhérer au verre le bromure d’argent en le mélangeant à de l’albumine (protéine extraite du blanc d’oeuf).

1848, la plaque humide au collodion

Frederick Scott Archer (1813-1857) remplace l’albumine par le collodion. Les plaques sont enduites de collodion (solution de coton poudre dissout dans un mélange d’alcool et d’éther) et d’iodure de potassium, puis trempées dans du nitrate d’argent. L’inconvénientdecesplaquesestqu’ellesdoiventêtreutiliséesencorehumides.L’imagedoitêtreimmédiatementdéveloppée,fixée, lavée, puis vernie après séchage.Ses plaques « humides » vont révolutionner la photographie et détrônerledaguerréotypeetlecalotype,enalliantlanettetédupremier à la reproductibilité du second.

1884, le film souple

En 1884, Georges Eastman (1854-1932) fabrique une pellicule faite d’une longue bande de papier recouverte d’une émulsion sensible, qui permet de remplacer les plaques de verre. Cette pellicule permet de stocker plusieurs images dans le magasin de l’appareil.Sa devise « Vous déclenchez, nous faisons le reste ». En 1888, il fonde la société Kodak, fait breveter la pellicule souple en celluloïd (commercialisée en 1895) et lance le premier appareil « Kodak Camera » fourni avec une pellicule sur papier (permettant la prise de 100 poses). Une fois la pellicule utilisée, il suffit de retourner l’appareil à l’usine, qui procède au développement, au chargement de la nouvelle pellicule et qui renvoie ensuite le tout au client.

1871, la plaque sèche au gélatino-bromure d’argent

Richard Leach Maddox (1800-1877) propose de nouvelles plaques de verre enduites d’une émulsion de bromure d’argent dans de la gélatine. Ces plaques sont d’une utilisation bien plus simple et rapide que celles au collodion, car ellespeuventêtrestockéesetutiliséesèches.Ellessontégalementbeaucoupplussensiblesàlalumière.Lestempsd’exposition devenant plus courts, il devient possible de réaliser des photographies de sujets en mouvement. Toutefois, les photographies restent encore en noir et blanc.En 1881, Louis Lumière améliore l’émulsion au gélatino-bromure d’argent en la rendant plus stable, et met au point une plaquephotographiqueenverre,instantanéeetprêteàl’emploi.Appelées«Etiquettebleue»(enréférenceauxboîtesdans lesquelles elles sont vendues), ces plaques connaissent un immense succès, qui fera la fortune de la Société Lumière.

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LES ANNEES 1880 : LA PHOTOGRAPHIE ACCESSIBLE A TOUS

Techniques et appareils devenant plus simples, la photographie touche un public de plus en plus large. Cette démocratisation et l’utilisation de la phototypie (technique d’impression par encre grasse, qui sera majoritairement utilisée jusque dans les années 1930) lancent la mode de la carte postale photographique. Elle devient un outil essentiel pour la science afin d’enregistrer les images inaccessibles à l’oeil humain (astronomie, biologie...).

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1925, le petit format

En 1913, Oskar Barnack (1879-1936) construit le premierprototype du Leica (commercialisé en 1925). Il s’agit du premier appareil, qui utilise le format 24x36m, format qui restera le plus courant jusqu’à la fin du XXème siècle.

1948, le développement instantané

Edwin Herbert Land (1909-1991) met au point le premier appareil Polaroïd, qui produit des photographies noir et blancinstantanées grâce à un procédé à double feuillet. Il l’adapte à la couleur en 1962.

1666, la théorie des couleurs

Isaac Newton (1643-1727) étudie la décomposition de la lumière. Il démontre que lorsque la lumière blanche traverse un prisme transparent, elle se décompose en un spectre coloré et que l’utilisation d’un deuxième prisme recompose ce spectre coloré en lumière blanche.

1869, le procédé trichrome

La trichromie est un procédé permettant de reproduire un très grand nombre de couleurs à partir des 3 couleurs primaires : jaune, rouge et bleu.Le procédé trichrome de Louis Ducos du Hauron (1837-1920) et Charles Cros (1482-1888) nécessitederéaliser3photographiesd’unmêmesujet,autraversd’unfiltrerespectivementrouge, bleu et jaune. C’est ensuite la superposition des 3 négatifs, qui permet d’obtenir l’image en couleurs. Mais cette technique reste complexe à mettre en oeuvre.

et la couleur ?

Techniques et appareils devenant plus simples, la photographie touche un public de plus en plus large. Cette démocratisation et l’utilisation de la phototypie (technique d’impression par encre grasse, qui sera majoritairement utilisée jusque dans les années 1930) lancent la mode de la carte postale photographique. Elle devient un outil essentiel pour la science afin d’enregistrer les images inaccessibles à l’oeil humain (astronomie, biologie...).

1907, l’autochrome

En 1903, les frères Auguste (1862-1954) et Louis (1864-1948) Lumière mettent au point le premier procédé couleur appelé autochrome, diapositive en couleurs sur plaque de verre (commercialisée en 1907). Inspiré de la technique pointilliste, ce procédé reprend le principe de la trichromie, mais sur une seule plaque, enduite de minuscules grains d’amidon de pomme de terre, teintés des 3 couleurs primaires, qui agissent comme un filtre coloré par-dessus l’image en noir et blanc. Ce procédé connaîtunsuccèsrapidemêmes’ilnepermetpaslaproductiond’imagesurpapier.En effet, la netteté de l’image est diminuée par la présence des grains. L’autochrome sera remplacée par le Kodachrome (film souple) en 1935, puis l’Agfacolor dès 1936.

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LA STEREOSCOPIE OU PHOTOGRAPHIE EN RELIEF

La photographie stéréoscopique (du grec stereos, solide et skopein, observer) est contemporaine du daguerréotype. Elle est la seule technique, qui permet d’obtenir une image en relief à partir de 2 images planes presque identiques enreproduisantlesconditionsdelavisionbinoculaire.Restéeàlamodejusquedanslesannées1950,ellepeutêtreconsidéréecommel’ancêtredela3Dactuelle.

1838, naissance de la stéréoscopie

Charles Wheatstone (1802-1875) décrit la perception du relief grâce à la visionbinoculaire. L’homme a 2 yeux séparésd’environ 65mm et qui voient chacun une image légèrement différente : l’un voit un peu plus à droite, l’autre un peu plus à gauche. Ces 2 images sont transférées au cerveau qui confond les 2 images planes en une seule, en traduisant les différences entre les 2 images en différentes d’éloignement, donc en relief. En 1838, il invente et fait breveter le premier stéréoscope : un appareil muni de 2 miroirs à 45°, qui reflètent les images placées à chaque extrémité du stéréoscope : en regardant dans ces miroirs, une nouvelle image se forme en relief face à l’utilisateur.

1853, premiers appareils photographiques stéréoscopiques

Au départ, ces images en relief sont obtenues à partir de 2 prises de vues réalisées successivement et légèrement décalées à l’aide d’une chambre noire classique, avant la commercialisation dès 1853, des premiers appareils photographiques à double objectif dont l’écartement correspond à celui des yeux, ce qui permet d’obtenir en une seule pose,2imagesdumêmesujet,lesquelles,regardéesàtraversunstéréoscope,sefondentuneseuleimageenrelief(Mackenstein, Voigtländer, …).

1853, premiers appareils photographiques stéréoscopiques

Jules Richard (1848-1930) est le premier à comprendre la nécessité d’avoir deux objectifs écartés de l’espace interoculaire. Il conçoit leVérascope, qui connaîtra un énorme succès mondial. Cet appareil photographique stéréoscopique, petit et léger (950 grammes) et facile à utiliser est construit en métal et peut contenir 12 plaques. Sa particularité est qu’il est équipé de 2 châssis : une pour la prise de vue et l’autre pour regarder les positifs.Malgré sa simplicité, leVérascope est un appareil coûteux de par safabrication de précision. Ainsi, afin de démocratiser le procéder et toucher une clientèle plus modeste, il met au point en 1905 une version « économique » du Vérascope appelé Glyphoscope.

En 1849, David Brewster (1781-1868) invente un nouveaustéréoscope à lentilles, qui sera présenté au public lors de l’Exposition universelle de Londres en 1851. Les photographies sontinstalléescôteàcôte,maisleurlargeurnedoitpasdépasserl’écart entre les 2 yeux.

pistes pédagogiques

Notre service des publics se tient à la disposition des enseignants afin d’adapter la visite (thématique,…) et d’aider aumontage de projets.

Nous conseillons aux enseignants de nous contacter, afin de prendre rendez-vous pour une visite du musée en amontde la venue du groupe, qui sera également l’occasion de remettre le dossier pédagogique (également disponible en téléchargement sur notre site internet www.museeverre-tarn.com)

Votre contact : Karine DELPECH

Chargée des PublicsTél : 05 63 80 52 90 - [email protected]

De manière générale, nos expositions peuvent donner lieu à de multiples exploitations en classe par les enseignants enfonction de l’âge des élèves et des programmes :

•Arts visuels, artsplastiques : découvertede l’histoirede l’art et de la créationartistiquecontemporaine, recyclage et réutilisation des matériaux, notions de couleurs, de transparence, d’ombre et de lumière, de géométrisation des formes…

•Histoire:larévolutionindustrielle,letravaildesenfants,lamécanisation,lesyndicalismeetlesgrèves…

•Français:miseenplaced’untravailcommunavecl’Histoire,parlebiaisdulivre«LesJumeauxdeCarmaux, unehistoiredeverriers»(CollectionHistoiresVraies,Turbulences),quiracontel’histoired’EtienneetBenoît,12 ans, vivant à Carmaux au début du XIXème siècle et travaillant à la verrerie avec leur père, souffleur de verre

•Sciencesettechnologie:lematériauverre(expériencesetmanipulationssurlespropriétésoptiques…),les techniques de travail du verre,…

Réservations : Musée/Centre d’art du Verre Karine Delpech, service des publics ........05 63 80 52 [email protected]

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QUELQUES IDéES A TRAVAILLER EN CLASSE AVEC LES éLèVES

NOTION D’ARCHITECTURE ET DE RYTHME(par la production d’images)

FABRICATION D’UNE CAMERA OBSCURA OU STENOPé(expérimentation de la propagation rectiligne de la lumière)

La boîte noire ou caméra obscura permet d’obtenir uneimage d’un objet ou d’un paysage, qui sera petite etrenversée. Ceci s’explique par la propagation rectiligne de lalumière (voir schéma).

•1ère proposition :

Faire dessiner le contour du viaduc du Viaur au crayon à papier sur une feuille Canson.Demander à l’élève de recouvrir entièrement le viaduc de morceaux de papier déchirés puis collés trouvés dans des magazines, avec pour consignes de jouer sur les rythmes,les formes, les couleurs, les matières, en respectant le contour du viaduc.

•2ème proposition :

Faire coller une image d’un morceau du viaduc sur une feuille Canson, puis demander à l’élève d’imaginer la suite (mettre en scène l’image…) ou de compléter le dessin (reproduction du motif à l’infini…) en recouvrant intégralement la feuille et l’enfant la transforme, la complète. Laisser une grande liberté sur les moyens à utiliser : collage, pastels, peintures,…

•1ère proposition :

Matériel : 1 boîte en métal (type café), crayon, règle, compas, colle, ruban adhésif, gomme, ciseaux, papier canson (noir), papier calque, marteau, clou

Fabrication :- Prendre le papier canson noir et l’enrouler dans la boîte : faire en sorte que le papier glisse, puis le coller pour former un cylindre.- Prendre la feuille de papier calque, mesurer le diamètre et tracer le cercle : faire un cercle un peu plus grand (de 1 ou 2 cm) et le découper par rapport à ce trait. - Tracer des traits perpendiculaires entre les deux cercles puis découper. Coller le papier calque à une extrémité du cylindre noir. Mettre le tout dans la boîte.- Faire un trou dans la boîte avec un marteau et un clou, bien au milieu. Décorer l’extérieur de la boîte.

Sites ressources :https://www.clg-condorcet-dourdan.ac-versailles.frhttp://instantdannee.free.fr/page/Atelier%20stenope/index.html

•2ème proposition :

Matériel : 1 boîte à chaussure, peinture noire, pinceau, 1 morceau de carton, règle, cutter, ciseaux, papier calque, compas, ruban adhésif (chatterton noir dans l’idéal)

Fabrication :- Peindre la boîte en noir. Découper un cadre adapté à l’intérieur de la boîte et le peindre en noir.- Fixer du papier calque sur le cadre à l’aide du chatterton noir.- Faire un petit trou dans l’extrémité de la boîte à l’aide ducompas:letroudoitêtrebiennet,biencirculaire.-Créeruneouvertureducôtéopposédupetit trou :c’est par cette ouverture que l’on regarde.

h t t p s : / / w w w . u n i g e . c h / c a m p u s j u n i o r /files/9914/2602/0554/Bricolage_camera_obscura.pdfhttps://www.classe-manu.e-monsite.comhttp://fredericollivier.free.fr/stenope/pour_bricoleur.htmhttps://www.laparte-lac.com/mediation/mallette-stenope/

FABRICATION DE JEUX OPTIQUES

Site ressource : http://praxinoscope.free.frDisque de Newton, kaléidoscope, folioscope, phénakistiscope, zootrope, praxinoscope… Ces réalisations permettent notamment de faire découvrir aux élèves : - le fonctionnement de l’oeil -lerôledelapropagationrectilignedelalumièredanslaformationdesimages - le phénomène de la persistance rétinienne.

L’exemple du kaléidoscope :

Le nom de ce jeu optique vient de trois mots grecs : kalios« beau », eidos « forme » et skopen « regarder ». Un kaléidoscope crée de belles formes à regarder. Son invention en 1816 est une retombée des travaux de Sir David Brewster, physicienécossais (1781-1868). Son principe s’appuie sur la réflexion de la lumière sur plusieurs miroirs plans, produisant des images multiples aux effets inattendus.

Réservations : Musée/Centre d’art du Verre Karine Delpech, service des publics ........05 63 80 52 [email protected]

•1ère proposition :

Matériel : Carton glacé, film plastique, papier transparent blanc, perles, ciseaux, colle

Fabrication :- Couper le carton pour en faire un rectangle de 12,5 x 20 cm. Plier ensuite ce rectangle en trois parties égales d’une largeur de 4cm et avec un bord de 0,5 cm.- Plier les éléments les uns vers les autres pour créer un prisme et coller les bords ensemble. Coller un morceau de film plastique transparent sur une extrémité du prisme.- Fabriquer de la même manière un prisme plus petit,également en carton, mais couper cette fois-ci un rectanglede 140 x 30mm. Dès que le deuxième prisme est terminé, le glisser dans l’autre jusqu’à une distance de 10 mm du film plastique.- Remplir le plus petit prisme de perles de différentes tailles et couleurs, puis le coller sur le papier transparentblanc. Enfin, glisser ce prisme dans le plus grand prisme.- Ensuite décorer le kaléidoscope : peinture, collage de papiers colorés, gommettes…

•2ème proposition :

Matériel : 3 miroirs (5x25cm), 1 feuille de carton épais (17x25cm), ruban adhésif double face, ruban adhésif noir

Fabrication :- Coller à l’arrière de chaque miroir du double face sur toute la surface.- Coller un miroir sur le bord du carton, puis un autre à 0,5cm du premier, et le dernier à 0,5cm du précédent.- Recouvrir les bords de ruban adhésif noir pour éviter de se couper. Nettoyer les miroirs avec un chiffon.- Plier le carton pour former un triangle (miroir à l’intérieur). Rabattre le rebord et le coller avec le ruban adhésif

Sites ressources :http://www.prittworld.cahttp://www.culture41.fr/Media/Fichiers/Bibliotheques/Cinebib41/Cinetropeht tp : / /upop i .c icl i c . f r / t ransmet t re /parcours-pedagogiques/la-decouverte-du-precinema

PRESENTATION DU PARCOURS de visite 2017

Le Musée/Centre d’art du verre est aujourd’hui un établissement à 3 entités : •Unmuséeouvert6moisparan,quirenouvèlechaqueannéeuntiersdesesespacesd’expositions •Uncentred’artquiaccueilledesverriersetplasticiensenrésidences •EtunCentredeConservationetd’Etudesarchéologiques,créeen2015avecl’Etat,destinéàréunirlesfondsarchéologiques des verreries du Sud-Ouest Languedocien, les conserver, les étudier et les valoriser.

PLAN DU 1er niveau

PLAN DU sous-sol

Plan du 1er niveau

entrée

accueilbilletterieboutique

Exposition temporaire « Collection Lucie et Paul Bernard, verre contemporain 80-90 »

Exposition temporaire « Itinéraire(s), verre & photographie / Tonkin, Yunnan, Tanus »

vous êtes ici

Espace détente

Plan du sous-sol

Parcours permanentsalle archéologie

Exposition temporaire« Antonin Funès - Bastien Thomas »

Parcours permanent« Tarn, terre de verre »

Parcours permanentsalle Zoritchak

Parcours permanentfrise chronologique

Parcours permanent « L’usage contemporain du verre : Métiers d’art, Studio-Glass, Czech Studio Movement »

vous êtesici

Réservations : Musée/Centre d’art du Verre Karine Delpech, service des publics ........05 63 80 52 [email protected]

PARCOURS TEMPORAIRE

•CollectionLucie&PaulBernard,verrecontemporain80-90

A travers une sélection d’oeuvres d’artistes contemporains issues de cette collection privée, cette exposition permetd’aborder le mouvement Studio Glass et la notion de collection.

•Itinéraire(s)»,verre&photographie–Tonkin,Yunnan,Tanus…

ExpositionoffrantunparallèleentrelesouvragesmétalliquesconçusparPaulBODIN,ingénieurdelaSociétédeConstructiondesBatignollesetl’histoiredel’usageduverredanslaphotographie.

•Retoursurrésidences–AntoninFUNESetBastienTHOMAS

Invitésenrésidencedecréationen2015,AntoninetBastiensontverriersdeformation.Représentatifsdelanouvellegénérationdeverriersfrançaissoucieusederéinventersonrapportaumédium«verre»,oscillantentreconceptiond’objet utilitaire et décoratif, et objet sculptural, ils ont chacun élaborés pendant 7 mois un projet personnel de création.

PARCOURS PERMANENT

•Tarn,terredeverre(XVème siècle – XXème siècle)

Cette exposition illustre le patrimoine verrier du sud-ouest languedocien, depuis le XVème siècle et les verreries forestières de Grésigne et de Montagne Noire, jusqu’à nos jours avec la Verrerie d’Albi, avec un focus sur l’histoire des verreries à bouteilles carmausines : la verrerie royale et la famille de Solages, la verrerie Ste Clotilde d’Eugène Rességuier, les productions, l’évolution des techniques de fabrication, la grève des verriers de 1895 et la naissance de la VOA,…

•Frisechronologiquedesgrandesdatesdel’histoireduverre

•Sallearchéologie(1ersiècleavantJ.-C.–XVèmesiècle)

LesobjetsprésentéssontlerésultatdefouillesréaliséesparlaSociétéArchéologiqueduSégalaTarnaisdeBlaye-les-Mines sur les plateaux du nord albigeois. Les reproductions d’objets usuels en verre de l’époque gallo-romaine sont des fac-similés.

•SalleZORITCHAK

NéenSlovaquie en1944, il a fait ses études artistiques à l’Ecole desArtsDécoratifs deBratislava puis à l’EcoleSupérieureduVerreAppliquédeZeleznyBrodetàlaHauteEcoledesArtsAppliquésdePrague.Depuis1970,ilvitet travaille en France et a acquis une notoriété internationale dans le monde du verre. Son travail est influencé par l’essordelacréationverrièreslovaqueettchèquedesannées1960quisublimelecristaldeBohèmeparlatechniquede la tailleàfroid.Enbonélève, ilexploite toutes lesqualitésducristaldeBohême(transparence, jeuxoptiques–déformations, fractionnement de la lumière), il ajoute des incrustations de feuilles d’or, d’argent ou de cuivre et il taille jusqu’à la perfection les multiples facettes des prismes et autres formes géométriques. Passionné depuis l’enfance par l’astronomie, il utilise le verre pour nous envoyer des messages et nous questionner sur l’univers, le sens de la vie et les origines du monde.

•L’usagecontemporainduverre:beaux-arts,design,métiersd’art,StudioGlassMovement

Ce sont les oeuvres de plus d’une dizaine d’artistes, verriers, plasticiens qui sont proposées au public, pour un coup de projecteur sur l’usage du verre dans l’art contemporain.

Réservations : Musée/Centre d’art du Verre Karine Delpech, service des publics ........05 63 80 52 [email protected]

Réservations : Musée/Centre d’art du Verre Karine Delpech, service des publics ........05 63 80 52 [email protected]

INFOS PRATIQUES

venir chez nous

Le Musée/Centre d’art du verre est situé auDomainedelaVerrerie,surlacommunedeBlaye-les-Mines,à la limite de la commune de Carmaux.

Coordonnées GPS : 44.049828x2.1433

Depuis Toulouse et Albi : Prendre la direction deCarmaux. Une fois à Carmaux prendre la direction deSt-Benoît-de-Carmaux.

Depuis Rodez : Prendre la direction de Carmaux puissuivreSt-Benoît-de-Carmaux.

DepuisMonestiés:PrendreladirectiondeBlaye-les-Mines.

PRéPARER VOTRE VISITE

Vous pouvez au choix, nous rencontrer sur place (sur RDV) ou télécharger nos documents pédagogiques surwww.museeverre-tarn.com (rubrique : La visite >>> Espace enseignants). Certaines prestations font l’objet de la remise de documents élèves et/ou professeurs (prestation comprise dans le prix).

PROFITER DE VOTRE VISITE

D. 90

Domaine de la Verrerie

Carmaux

Blaye-les-Mines

St Benoît de Carmaux

av.

de Blaye

av. de Rodez

av. A

. Tho

mas

av. d

'Alb

i

av. J-B. Calvig nac

av. de NeckarsulmD. 91

route de Monestiès

av. J. Jaurès

Albi

Rodez

Au musée :

Les photographies sont autorisées.Les visites sont uniquement commentées en français.Les expositions sont présentées sur 2 niveaux reliés par un escalier de 19 marches (pas d’ascenseur). Un accès est possible entre les 2 niveaux par l’extérieur (par le biais d’une pente inclinée) pour les personnes à mobilité réduite.Au sous-sol, la circulation s’effectue en majeure partie sur une passerelle de bois.Peu de possibilités de s’asseoir pendant la visite (station debout pendant 1h-1h30).

à l’atelier verrier :

L’atelier verrier est distant d’environ une centaine de mètres du musée. Possibilité de s’asseoir pour assister à la démonstration.

Nous mettons à votre disposition :

HORAIRES (01/04 au 15/10/17) :

Accueil des groupes uniquement sur réservation > Du 01/04 au 30/06 et du 01/09 au 15/10, tous les jours (sauf le mardi) de 10h à 12h et de 14h à 18h > Du 01/07 au 31/08 : tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 19h (pas de démonstration le mardi)

CAPACITé D’UN GROUPE :

12 personnes minimum et 20 personnes maximumSelonlenombredepersonnes,nouspourronsêtreamenésàdiviservotregroupesansaugmenterletarif.

DURéE :

Visite commentée avec démonstration : 2h minimum/groupe. Visite commentée avec démonstration et atelier/animation ou livret-découverte : 3h minimum/groupe.

RESERVATION :

obligatoire pour toute visite en groupe (avec ou sans médiateur) Au minimum 15 jours avant pour la visite des expositions avec démonstration Au minimum 21 jours avant pour la visite des expositions avec démonstration et atelier/animation.

TARIF :

Visite commentée des expositions + démonstration des souffleurs : 2,50 euros/scolaire Gratuit : chauffeur du bus, enseignants, auxiliaires d’encadrement des groupes scolaires et des publics ensituation de handicap.

1 parking gratuit pour les bus et les voitures.

3 toilettes dont 1 adapté aux personnes handicapées (pas de toilettes à l’atelier verrier ou dans le parc)

1 salle pouvant servi de repli en cas de pluie pour pique-niquer (sous réserve de disponibilité).

1 boutique (librairie, productions réalisées à l’atelier verrier…)

1 fontaine à eau au musée et 1 à l’atelier verrier.

Un parc ombragé

Réservations : Musée/Centre d’art du Verre Karine Delpech, service des publics ........05 63 80 52 [email protected]