dossier n° T. BTN

THÈME : le tourisme en FranceTHÈME : le tourisme en FrancePlan du cours II. le fait & les espaces du tourisme

I. Les ressources touristiques & hôtelières de la France

II. LE FAIT & LES ESPACES DU TOURISME

A. les flux touristiques internationaux

B. la polarisation & saisonnalité des flux

C. les pratiques touristiques

D. Les espaces du tourisme

1. LA 1ÈRE DESTINATION MONDIALE

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DES FLUX INTERCONTINENTAUX SECONDAIRES

2ème espace continental d'émission : les Amériques : 7% des arrivées ( dont Etasuniens : 4% des T.I. ; puis canadiens)

3ème espace continental d'émission : l'Asie-Océanie : 5% des T.I. (1. Japonais / 2. Chinois : forte croissance => facilité pour obtention des visas en Chine)

4ème région : l'Afrique & le Moyen-Orient ne représentent que 1,5 % des T.I.

DES TOURISTES INTERNATIONAUX à 86% EUROPÉENS

1er : Britanniques : ≈ 17 % des arrivées & des nuitées T.I.

2ème Allemands ≈ 16 % des arrivées

3 & 4ème Belges + Luxembourgeois : ≈ 12 %

5 & 6ème : BNéerlandais / Italiens ≈ 10 %

7 & 8ème Suisses & Espagne : ≈ 6 %

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2. UNE POPULATION CASANIÈRE ?

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DES FLUX D'ÉMISSIONS À RELATIVISER ?

- 20 millions de séjours sont effectués par les Français à l'étranger ; soit ≈ 160 millions de nuitées ; 22% des français ont passé au moins une nuit dans un pays étranger

LES DESTINATIONS 1) PRIMAT À 66% DES SÉJOURS SONT INTRA-CONTINENTAUX : 1. ESPAGNE (15 % de séjours) 2. L'ITALIE (11%) 3. BELGIQUE-LUXEMBOURG (5%) 4.ALLEMAGNE 5. ROYAUME UNI ; 4 % vers l'Outre-mer français

=> FACTEURS EXPLICATIFS du primat de l'Espagne & l'Italie : proximité , héliotropisme, richesses culturelles & patrimoniales ; coût de la vie inférieur à celui en métropole.

2) FLUX INTERCONTINENTAUX : 2ème flux intercontinentaux : L'AFRIQUE (15% des séjours ; primat du Maghreb : polarise 80 % des arrivées sur le continent africain / 3ème : les AMÉRIQUES (7%) / 4ème : L'ASIE-OCÉANIE : 5 %

Le tourisme culturel caractérise les flux vers les pays lointains malgré des flux d'affaires en plein essor (présence de filiales françaises à l 'étranger)

Mais 165 millions de séjours des français se font en France (soit 8 fois plus de séjours en France qu'à l'étranger) et seul 22 % des français ont passés au moins une nuits à l'étranger.

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3. LES FLUX TOURISTIQUES :

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Ligne Le Havre / Briançon (cf. ci-dessous)

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UN CONCENTRATION DES ESPACES DU TOURISME :

- Les espaces de prédilections sont les mêmes depuis 20 ans : 1. LES LITTORAUX / 2. LA CAMPAGNE / 3. LA MONTAGNE / 4. LA CAMPAGNE - à l'échelle nationale : a) les flux se concentrent dans la partie méridionale en hiver comme en été b) ligne le Havre-Briançon :

=> les régions au nord de la ligne le Havre-Briançon présentent un solde déficitaire ou très faiblement positif. => au sud de cette ligne: solde positif

Le rang des espaces régionaux est lui aussi stable depuis 20 ans : => le LITTORAL MÉDITERRANÉEN ou ATLANTIQUE pour les vacances estivales => les MASSIFS MONTAGNARDS pour les vacances hivernales (1.Alpes : 75 % des flux; 2. Pyrénées 3. Jura) Note : les deux départements savoyards concentre 20 % des flux hivernaux

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4. LE TOURISME : CONCENTRATION DANS LE TEMPS & L'ESPACE ?

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4 Exemple de la polarisation des lieux pour une pratique (thermalisme)

5 33 sites & événements attirant plus de 2 millions de touristes

Nombre de visiteurs annuels

Lieux, espaces & événements touristiques

≥ 11 millions

Disneyland Paris (1er parc de loisir : 15, 3 millions de visiteurs en 2008)

Notre-Dame de Paris (1er monument historique : 13, 5 millions)

Forêt de Fontainebleau (1er espace « naturel » : 13 millions)

Marché aux puces de Saint-Ouen (1er espace économique : 11 millions )

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre (Paris),

Armada de Rouen (a lieu tous les 5 ans :2008 / 2011) (1er événement touristique)

≥ 5 millions et < 11 m.

Musée du Louvre (1er musée: 8 500 000 -2008).

Parc du château de Versailles (Yvelines)

Tour Eiffel (Paris)

Centre Georges-Pompidou (Paris),

Centre historique de la ville de Lyon (Rhône) (2ème ville touristique de France)

Château de Versailles (Yvelines) (5 000 000 -2007).

≥ 4 millions et < 5 m.

Basilique Notre-Dame-du-Rosaire à Lourdes (1er lieu du tourisme religieux)

Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg (Bas-Rhin)

Ville de Nice (Alpes-Maritimes ; 4ème ville touristique de France)

La fête des lumières de Lyon ( les 8 décembre ).

Domaine National de Saint-Cloud (Hauts de Seine)

Rocher de Monte Carlo

≥ 2 millions et < 4 m.

Cité des sciences de La Villette (Paris)

Parc de Miribel-Jonage (Rhône)

Mont Saint-Michel (Manche),

Le centre historique de la ville de Strasbourg (Bas-Rhin) (5ème ville touristique de France)

Port de la vieille ville de La Rochelle

Musée d'Orsay (Paris)

La Braderie de Lille (a lieu tous les ans en septembre).

Centre historique de Rouen (Seine-Maritime)

Centre historique de Bordeaux (Gironde) (6ème ville touristique de France)

Les Baux de Provence (Bouches du Rhône)

Les Jardins Botaniques Borély de Marseille (Bouches du Rhône)

Village de Riquewihr (Haut-Rhin)

Centre de Nantes (Loire-Atlantique)

Rempart de Saint-Malo

Port de Honfleur

Source : Observatoire national du tourisme, 2006.

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5. GÉO-HISTOIRE : LES PRATIQUES TOURISTIQUES EN FRANCE

LE TOURISME BALNÉAIRE & NAUTIQUEHISTOIRE

1ère station créée en 1795 à Boulogne-sur-mer (initiative des britanniques, désireux d'approcher la France qui « sort » de la période révolutionnaire.)

dès la fin du XVIII s. : la PRATIQUE DU TOURISME BALNÉAIRE se développe sur la Côte d'Azur (la Riviera Niçoise et à Hyères) ainsi que sur le littoral Normand. Ce tourisme est surtout fait de l'aristocratie britannique

2/2 XIX-1914 : développement d'une saisonnalité (Manche en été ; Côte d'Azur en hiver)

après la Première Guerre mondiale : devient une pratique estivale qui affecte l'ensemble des littoraux ; le bronzage, les jeux de la plage et la baignade triomphent. Les congés payés valorisent la mer comme un espace de vacances. La petite hôtellerie progresse ; les gares permettent l'essor des statons qui en sont pourvues (ex. Arcachon dès 1823).

après la Deuxième Guerre mondiale : véritable essor de la pratique balnéaire ( concomitant de la progression de l'automobile qui permet la diversification de l'orientation des flux) . L'essor des campings permet aux catégories sociales modestes de se rendre sur les littoraux.

Milieu des années 60 : le nautisme, déjà pratiqué par les riches avant guère, se développe et connaît une relative démocratisation grâce à la construction de yatch en série (permis par le plastique) et à la multiplication des écoles de voiles. Les principales stations balnéaires se dotent d'un port de plaisance voire de marinas1.

ÉVOLUTIONS RÉCENTES (depuis 15 ans)

la flotte de plaisance a plus que doublée : ≈ 900 000 bateaux dont 30 000 enregistrés dans les D.R.O.M. ;

=> géographie des bateaux enregistrés : 1. Méditerranée / 2. Atlantique / 3. Manche / 4. Mer du Nord

limite : la capacité des ports d'attaches ne permet d'accueillir qu'1/4 de ces bateaux.

=> Géographie des places :

a) 3 régions représentent 75% de la capacité d'accueil : 1. Bretagne (65 000 places) / 2. PACA / 3. le littoral Atlantique

b) 1er port : Port-Camargue ( 4 000 places) 2. la Rochelle / 3. Saint-Cyprien

développement de nouvelles pratiques : surf (littoral basque); wind-surf & planche à voile

LE TOURISME MONTAGNARDHISTOIRE

fi n XVIIIe s. : Jacques Balmat triomphe du Mont-Blanc et fait des émules, notamment britanniques. Ces derniers sont à l'origine du 1er club d'Alpinisme (mi XIXe s.) , basé à Chamonix.

Engouement pour le THERMALISME sous le Second Empire (1852-70 Napoléon III montre l'exemple en se rendant à Vichy ou à Plombière. La clientèle aisée qui passent l'hiver sur le littoral méditerranéen fréquentent l'été les stations montagnardes (Luchon ou d'Aix-les-Bains) qui se parent d'une hôtellerie prestigieuse.

XIXe s. : la vogue pour le CLIMATISME impulse l'aménagement des stations de moyenne montagne alpines (aériums, sanatoriums) qui accueillent les personnes souffrant de problèmes respiratoires (ex. la tuberculose).

1850's : la pratique du thermalisme décline avec l'invention du B.C.G. Et le début de la chimiothérapie ; les établissement thermaux se mutent alors en colonies de vacances ; c'est à cette même époque que la montagne devient un espace de VILLÉGIATURE.

Début XXe s. : essor des SPORTS D'HIVER : la pratique du ski, introduite vers 1880, se développe avec les 1er

J.O. d'hiver de Chamonix (1924). Les 1ères remontées mécaniques se développent durant l'entre-deux guerres. Dans les années 1960 la pratique du ski est en plein essor : les automobiles permettent l'accès aux stations élevées.

1 Rappel : MARINA : complexe résidentiel incluant un port classique ou échelonné le long de canaux s'insérant dans la zone résidentielle Une marina est toujours une construction faite sur le continent, prise sur la terre, au contraire d'un port de plaisance qui est créé sur la mer

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ÉVOLUTIONS RÉCENTES (depuis 15 ans)

XXIe s. : le ski attire > 6% des français (≈ 4 millions de français), valeur relative stable depuis 15 ans. 95% des français le pratique en France, pays aux stations les plus développées au monde. (cf. annexe : les 4 générations de ski)

Géographie : 1. Alpes du Nord (65% des flux) / 2. Alpes du Sud (16%) / 3. Pyrénées

LE TOURISME RURALCARACTÉRISTIQUES

Forme de tourisme diffus, difficile à appréhender

hébergement : maison familiale ou secondaire ; camping ; gîtes etc.

motivations : économique ; volonté de s'aérer & de s'échapper des fortes densités urbaines ou littorales.

difficile à comptabiliser, mais quelques régions émergent : le Lot , le Périgord, le Morvan, l'Yonne ou l'Ardèche

formes de tourisme :

vogue du TOURISME VERT : fait l'objet d'effort de promotion (département / communes / particuliers) et d'aménagement (création d'espace lacustre, de sentier de ballades).

Essor du TOURISME FLUVIAL : l'organisation de « circuits culturels », centrés sur les châteaux & églises; permet de valoriser les campagnes traversées et de limier la dépopulation des campagnes.

– géographie : se développe sur les canaux de Bourgogne ; du Nord ; du Centre ; des Pays de la Loire et sur le canal du Midi

Représenterait : 200 millions de nuitées p.a. pour un chiffre d'affaires de 5 milliards. LUTIONS RÉCENTES (depuis 15 ans)

LE TOURISME DE SANTÉHISTOIRE

le THERMALISME : un grand potentiel

1er potentiel d'Europe : > 1 200 sources et > 100 stations thermales classés

Géographie :

stations thermales sur-représentée au sud de la ligne Bordeaux-Sedan : Pyrénées, Alpes & Massif central

flux très concentrés au sein des quelques stations : qui ont su se moderniser : (classement cf. doc :1. Dax 2 Aix-les-bains 3. Gréoux-les-Bains)

ÉVOLUTIONS RÉCENTES (depuis 120 ans)

le thermalisme est une pratique en déclin

2006 : ≈ 500 000 curistes + ≈ 300 000 accompagnants => seul 0,8% de la population française pratique le thermalisme (> 2% en Allemagne ou Italie)

– facteurs explicatifs : scepticisme du corps médical, remboursement moindre (18 jours de cure minimum pour prétendre à être remboursé); stations désuètes et hyper-spécialisées (non polyvalente comme en Allemagne ou Italie)

la THALASSOTHÉRAPIE développement continu depuis 20 ans corolaire de sa démocratisation :

≈ 60 instituts

Géographie : sur la Manche (Touquet, Trouville, Deauville, Saint-Malo) ; sur le littoral Atlantique (Quiberon, Biarritz) & la Méditerranée (Saint-Raphaël, Cannes, Marseille, La Ciotat).

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LE AUTRES PRATIQUES TOURISTIQUES

TOURISME CULTUREL

difficile à comptabiliser

patrimoine exceptionnel : 12 000 monuments & 1 200 musées

géographie : Paris, le Val de Loire, Provence & quelque lieux isolés (ex. le Mont-Saint-Michel)

TOURISME RELIGIEUX

polarisé sur 2 villes

Lourdes : 3ème lieux catholique2 de pèlerinage en terme de fréquentation : 6 millions de pèlerins & visiteurs p.a. (≈ 30% sont des excursionnistes)

2nde ville en terme de capacité d'accueil : 208 hôtels (26 000 lits).

– Lourdes représente 40% de la fréquentation de l'hôtellerie de la région Midi-Pyrénées ; 83 % à l 'échelle départementale (Hautes-Pyrénées)

nombreux étrangers (Italiens,; Suisse, Belges & luxembourgeois, Allemands et britanniques) pour une durée moyenne de 3 jours par séjour.

– Le pic de fréquentation est à la Toussaint

Lisieux : Basilique Sainte Thérèse de Lisieux

TOURISME RÉCRÉATIF DE LOISIRS

en plein essor

TYPOLOGIE :

≈ 10 grands parcs à dimension nationale

– ex. Parc Astérix : Marne-la-Vallée (Oise ; ≈ 40 km de Paris) : ouvert en 1992 ; 10 000 emplois directs (40 000 indirects) ; attire chaque année 12 millions de visiteurs

le Futuroscope : déclin : 2007 : 1,7 millions de visiteurs

le parc des Schtroumpfs : située dans une ancienne aciérie de Lorraine, avait été pensé comme un pôle d'attractivité au sein du région sinistrée : faillite en 1990 ; en 2007 transformé en parc d'attraction (le Waligator parc : fin de la thématique « Schtroumpfesque »).

– ≈ 10 parc aquatiques

– ≈ 50 parcs récréatifs à dimension régionale

– ≈ 120 parcs botaniques

TOURISME d'AFFAIRES

encore plus difficile à comptabiliser

sur-représenté sur Paris : concentration des infrastructures (de communication; Rungis, 1er M.I.N. ; européen etc) et grands évènements (foire de Paris, salon de l'agriculture, défilés de mode)

puis corresponds à la hiérarchie urbaine.

2 Après le Vatican & Notre-Dame de Guadalupe (basilique de Mexico)

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1 : Localisation des parcs de loisirs

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