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} 35 NOV.-DÉC. 2015 LE MAGAZINE DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE L’ALBIGEOIS L'école de Castelnau-de-Lévis fait son Petit A DOSSIER > LA DÉCHETTERIE, SOLUTION ANTI GASPI

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} 35NOV.-DÉC. 2015

LE MAGAZINE DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE L’ALBIGEOIS

L'école de Castelnau-de-Lévis fait son Petit A

DOSSIER > LA DÉCHETTERIE,SOLUTION ANTI GASPI

LE MAGAZINE DE LA COMMUNAUTÉ

D’AGGLOMÉRATION DE L’ALBIGEOIS

} 35NOV.- DEC. 2015

GRAND A est édité par la Communautéd’agglomérationde l’Albigeois.Parc François-Mitterrand81160 Saint-JuéryTél. : 05 63 76 06 06grand-albigeois.fr

Directeur de publication : Thierry Dufour

Rédacteur en chef : Sabine Thiry

Photographies : Sébastien Pioch/Studio tChizPhilippe Albinet architecte Hermance Triay Sergent F. Durand/SDIS81 D. Gouray / Rennes Métropole.

Mise en page : GRAND A

Dépôt légal :novembre 2015Tirage : 44 000 ex.

Impression, photogravureImprimerie Ménard,entreprise Imprim’vert®, procédé CtP avec des encres à base végétale.

Joyaux. L’Unesco vient de reconnaître l’importance de la Mappa mundi d’Albi, une représentation de la terre datant du VIIIe siècle, en l’inscrivant au registre de la mémoire du monde. À quelques jours d’intervalle, l’agglo prenait livraison du Businova, le bus hybride conçu par Safra, dotée d’une technologie novatrice pour préserver davantage l’environnement. Dans notre actualité, les siècles se bousculent, comme si Star Treck invitait Galilée…Mais revenons à cette carte du monde qui a miraculeusement traversé les siècles. Le patrimoine est une richesse, que la sagesse ou le génie de quelques-uns permet de transmettre à la postérité. Fin novembre, les grands de ce monde, réunis à Paris, traiteront du climat. Il est encore question de patrimoine. Un patrimoine que l’homme n’a pas créé, mais dont la préservation lui incombe plus que tout autre joyau. Et qu’il doit impérativement transmettre, intact de préférence, aux générations futures.

DOSSIERLa déchetterie, solution anti gaspiCe ne sont pas des lieux de promenades. S’il y a des tapis rouges, des lambris ou des ferronneries : ils sont en piteux état, au fond d’une benne. Nos déchetteries sont pourtant des sites à visiter, régulièrement. Grand A y consacre son dossier. Après une visite, Grand A explique l’impact du tri sur l’environnement, l’activité économique locale et le budget communautaire. Un 3 en 1, anti gaspi.

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PEFC/10-31-2690

ENTRÉEENMATIÈRE

Circuler en ville, en toute sérénité, cela s’apprend !

L'homme aux doigts de fée

L’école de Castelnau-de- Lévis fait son petitA

L’agglo teste des extinctions de l’éclairage public

Économie sociale et solidaire : les lauréats de l’appel à projets

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Dégazage au chlore 16 septembre, 18h : l’alerte est donnée à l’espace aquatique Atlantis. Le public est évacué ; les moniteurs présents effectuent les premiers soins pendant que 12 véhicules sapeurs-pompiers déversent hommes et matériels pour transformer les extérieurs du site en poste médical avancé. Diverses interventions sont engagées pour secourir les victimes. 50 sapeurs-pompiers du groupement territorial Tarn nord ont été mobilisés pour… cet exercice de simulation. Merci aux fausses victimes (jeunes sapeurs-pompiers et vétérans) et aux vraies équipes d’intervention du SDIS81 pour cette démonstration (rassurante) de leurs compétences.

Nuit blancheC’était géant ! La nuit européenne des chercheurs qui s’est déroulée le 25 septembre dernier à Albi, et dans une quarantaine de villes européennes, a littéralement emballé tous ceux qui ont assisté aux conférences et participé aux mini expériences. Bravo à la communauté scientifique albigeoise (doctorants, chercheurs ou étudiants) qui a probablement fait naître quelques vocations. Rendez-vous en 2016.

UniverselLe 8 octobre dernier, à l'issue de la 12e réunion du Comité consultatif du programme Mémoire du monde à Abu Dhabi, Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco a confirmé l’inscription de la Mappa mundi d'Albi dans ce registre international. Conservée par la médiathèque Pierre-Almaric, cette représentation unique du monde du VIIIe siècle figure désormais, au même titre que la Cité épiscopale, au patrimoine universel de l’humanité.

EN SCÈNE // EN VUE RETOUR & ACTURETOUR SUR DES ÉVÉNEMENTS À RETENIR DEPUIS NOTRE DERNIER NUMÉRO ; SUR DES HOMMES OU DES FEMMES QUI FONT L’ACTUALITÉ DE NOTRE TERRITOIRE.

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Michel PastoureauMichel Pastoureau est historien. Un historien inclassable qui explore, depuis ses premiers travaux de thèse en 1972, les représentations et la symbolique des animaux et des couleurs en particulier. Il a publié une quarantaine d’ouvrages dont Noir, histoire d’une couleur où il rend accessible à tous, ses recherches sur la perception de cette couleur par les sociétés européennes, à travers l'histoire et les évolutions sociales. Ce livre a servi de support à l'une des expositions du cycle d’animations culturelles Toutes les lumières du noir organisé par le réseau des médiathèques du Grand Albigeois. L'exposition Noir, histoire d’une couleur est visible à la médiathèque Pierre-Amalric jusqu'au 2 janvier. À voir absolument.

Marie-Claude est bénévole de la Banque alimentaire depuis 8 ans, à raison de deux matinées par semaine. Elle orchestre la collecte nationale annuelle pour le département du Tarn. La B.A. (quel sigle bien approprié) lutte contre le gaspillage alimentaire et récupère, stocke puis redistribue aux associations de terrain (26 dans le Tarn/5 à Albi) les dons de l’État ou de l’Union européenne, les ramasses quotidiennes auprès des magasins et les dons récoltés pendant le grand rendez-vous de fin novembre. « En 2014, 900 bénévoles étaient mobilisés dans le Tarn : 76 tonnes ont été collectées -cela représente un million de repas- dont 25 tonnes dans l’Albigeois. Nous comptons de nouveau sur la générosité de tous, les 27 et 28 novembre prochains ! »Un peu de temps libre ce week-end ? Collectez, vous aussi ! Contact 06 84 93 56 74 ou 06 81 49 20 31 -Banque Alimentaire du Tarn : 6 rue Denis Papin, Saint-Juéry

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Pour que les habitants se retrouvent pour la retransmission d’un match, se rencontrent autour d’un débat de société ou partagent des savoirs, un projet tout simple, porté par Thierry Vallières, conseiller municipal, a vu le jour. « Nous disposions d’un lieu com-plètement sous-utilisé dans l’ancienne école : la grande salle des maternelles. » Une fois rénovée et aménagée pour des adultes, elle est devenue l’espace citoyen et solidaire de Saliès. « Nous avons élaboré un programme jusqu’en décembre… mais le lieu doit rester souple, pour un usage ponctuel. Comme le troquet d'antan au centre d’un village, l’espace citoyen et solidaire doit servir le vivre ensemble ». +INFO : mairie et CCAS de Saliès

Vivre ensemble à Saliès

Rue de la Curveillère, à Albi : acte IIProgrammée sur trois exercices budgétaires, une première tranche de la réfection complète de la rue de la Curveillère (entre l’avenue Baudelaire et la rue Guynemer) vient de s’achever. Cette portion avait été programmée en priorité car les réseaux souterrains étaient particulièrement vétustes. En une année de travaux, réseaux d’eaux usées et pluviales ont donc été refaits par l’agglo en même temps que la ville d’Albi renouvelait le réseau d’eau potable et tous les branchements des particuliers. Les réseaux aériens ont été enfouis (ERDF

en a profité pour changer un câble moyenne tension), l’éclairage public changé et les trottoirs systémati-

quement élargis à 1m50 quand la configuration du domaine public le permettait. La 2e tranche

entre la rue Guynemer et la rue Costes et Bellonte a démarré il y a quelques jours ; elle doit durer jusqu’en septembre 2016. La rue est interdite à la circulation ; les riverains peuvent accéder à leur propriété au gré du déplacement des engins de chantier. D’ici 2017, ce kilomètre et quelques de voirie sera flambant neuf après un investissement de plus de 2,7 millions d'euros.

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QUAND ? OÙ ?PAS BESOIN DE COMPTE

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GRAND.ALBIGEOIS

Un plateau surélevé a été aménagé au croisement avec l'avenue Baudelaire

Les travaux de la future station de traitement des eaux usées de la zone d’activités Albipôle, située sur la commune de Terssac ont débuté fin septembre pour une durée de dix mois. Cette station (d’une capacité de 1 500 équivalents habitants contre 400 aujourd’hui) permettra non seulement de répondre aux besoins actuels des 45 entreprises de la zone mais également à de futurs développements. Pour cette opération, l’agglo engage un budget d’environ 1  500 000 € (dont 642 800 € d’équipements et 648 500 € affectés au génie civil).

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D'ici fin novembre, les travaux d'accessibilité pour tous seront terminés à la mairie de Saint-Juéry. Compte tenu de la pente côté avenue Tequi, l'accès aux personnes à mobilité réduite a été aménagé depuis l'arrière du bâtiment, côté parking. Un élévateur servira l'accès au 1er étage vers les bureaux du maire et les services techniques. La salle du conseil a également été rénovée avec isolations thermique et phonique. Les travaux ont été réalisés par des entreprises d'Albi, Lescure et Saint-Juéry.

Travaux accessibilité à la mairie de

Saint-JuéryChers lecteurs, vous l’avez découvert dans notre dernier numéro : l’agglo organise des cours de vélo pour adultes avec les éducateurs professionnels de la Maison du vélo à Toulouse. Les premières sessions pour débuter ou redébuter à vélo ont commencé le 26 septembre. Après quatre séances d'une heure trente, chacun pourra s’élancer ; le résultat est quasi garanti ! Des cours pour apprendre à circuler en ville en toute sécurité sont programmés les quatre samedis matin de novembre. Inscrivez-vous ! +INFO : 05 63 76 06 06 et sur grand-albigeois.fr Rubrique Mobilités.

Ça roule !

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Il suffit de quatre samedis matins pour apprendre à rouler en toute sérénité.

Culture mobileDepuis octobre le médiabus –la médiathèque mobile du réseau- se gare à Fréjairolles (route d’Albi, parking du cimetière) le jeudi de 14h à 17h30, à Marssac (parking de la mairie) le mardi de 15h30 à 17h30 et à Rouffiac, un vendredi sur deux (à compter du 16 octobre/parking de l’école) de 14h à 17h30. Les services du médiabus sont ouverts à tous les habitants de l’agglo, la consultation est gratuite (emprunt de documents, CD, jeux de société ou DVD sur présentation d’une carte d’abonné au réseau). Dans Albi, le médiabus continue ses dessertes dans 7 quartiers différents le mardi, mercredi et vendredi. +INFO : au 05 63 76 06 10 et sur http://mediatheques.grand-albigeois.fr/ (Onglet : Le réseau)

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Après la réfection des réseaux, l’agglo poursuit la rénovation rue Dr Bouissières de cette impasse avec la réfection complète de la chaussée et des trottoirs (budget : 620 000€). Démarrés fin octobre, les travaux devraient durer quatre mois. L’accès des riverains à leur propriété et la collecte des déchets sont maintenus mais le stationnement des véhicules est interdit... afin de laisser place aux ouvriers et à leurs engins.

Investissements rue Dr Bouissières

à Albi

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Un écrin pour les livres à

Puygouzon Sur les bases de l’ancienne crèche, le cabinet d’architecture Albinet d’Albi a dessiné un nouveau bâtiment de 445 m2 de surface plancher destiné à accueillir et surtout donner de l’espace à la bibliothèque et une nouvelle salle multimédia. Habillé d’acier Corten, très apprécié pour son aspect et sa résistance aux conditions climatiques, le bâtiment disposera de larges surfaces vitrées, protégées par des brises-soleil orientables. Fin des travaux prévue : juin 2016.

Nouvelle entrée de

Marssac-sur-Tarn La RD988 qui quitte Albi pour Gaillac et conduit au centre-ville de Marssac n’est plus ce qu’elle était. En un an de travaux, ce kilomètre de voirie a été intégralement repensé et remanié afin de gagner en sécurité pour tous les usagers : automobilistes, piétons et cycles disposent de voies dédiées, un rond-point fluidifie les accès vers les nouvelles habitations et a mis fin à des croisements devenus dangereux avec l’accroissement du trafic. De nombreux réseaux ont été enfouis, les éclairages publics changés, l’enrobé refait sur tout le tracé… Agglo, commune, département ont donc travaillé de concert pour doter Marssac d’une nouvelle entrée. Plus accueillante et plus sûre.

Et nouvelle piste cyclable !Les travaux étaient à peine terminés, que déjà des cyclistes et de nombreux piétons empruntaient cette belle bande verte qui longe la RD988, l’avenue d’Albi. Preuve que cet axe qui relie Marssac à Albi en connexion avec le nouveau quartier de la Bourdelas était attendu. Il faut dire que la voie piétons/cycles est prioritaire sur tous les croisements : elle garantit un parcours fluide et complètement sécurisé. Ce kilomètre -financé par l’agglo avec l’aide du département- conforte l’axe cyclable interurbain sur l’ouest de l’agglomération. Autrement dit, c’est un nouveau maillon du réseau cyclable qui permettra, à l'avenir, de sillonner toute l’agglo sans mettre pied à terre.

L’entrée dans Marssac complètement réaménagée

L'ancienne crèche se métamorphosera en médiathèque

Passerelle à l’enquête en pratiquePar arrêté préfectoral du 29 septembre, l’enquête publique sur le projet de construction de passerelle a été prescrite pour une durée de trente-trois jours consécutifs, du 26 octobre au 27 novembre. Tous les documents nécessaires à la compréhension du projet sont à la disposition du public dans les bureaux de l’administration des droits des sols du Grand Albigeois, 47 rue Charcot à Albi (lundi-vendredi : 9h-12h/13h30-17h). Le commissaire enquêteur y assure des permanences pour recevoir le public et consigner avis et commentaires.

+INFO : dates et horaires en détail sur grand-albigeois.fr/Nos projets

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La belle vie des tout-petitsSaint-Juéry, jeudi 1er octobre, 9h45 : une petite troupe de dames et de bambins s’est engouffrée dans la salle du Cinélux. Ce sont 22 assistantes maternelles et leurs 40 petits de 8 mois à 36 mois, venus assister au spectacle À la belle étoile à l’invitation du Relais d’Assistantes Maternelles en collaboration avec nos médiathèques. Le RAM du Grand Albigeois est le relais de 268 assistantes maternelles. Et il se déplace en organisant des activités dans 6 quartiers d’Albi mais aussi à Cunac, Lescure, Le Séquestre, Marssac, Terssac, Saliès et Saint-Juéry. D’ici décembre pour les assistantes maternelles, des réunions animées par une juriste spécialisée en droit social porteront sur la relation de travail avec les particuliers employeurs. Pour les petits, le programme de sorties reprendra… aux beaux jours.+INFO : consultez les pages Faire garder mon enfant (rubrique Vivre se divertir/Mon quotidien) sur grand-albigeois.fr

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Le nouveau centre de loisirs du

SéquestreL’association Espace jeunesse partageait une partie de ses locaux avec l’école. Depuis la mi-octobre l’association dispose de son propre espace, avec 3 salles articulées autour d’un hall, dans le prolongement du centre de loisirs initial. L’ensemble est orienté sud pour bénéficier d’un maximum de lumière et chapeauté de panneaux photovoltaïques. Le budget global de 400 000€ a été financé à 60% par des subventions de collectivités territoriales et de la CAF. Le chantier a duré 8 mois pendant lesquels l’architecte Paul-Etienne Guillermin informait les habitants via son blog.

Le nouveau centre de loisirs : 212m2 avec 3 salles d’activités

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ts Le petit dernier du réseau Début novembre, l’agglo a réceptionné son Businova. Il roulera in situ pendant une ultime période de tests et sera mis en service sur nos lignes dans le courant du mois de janvier. Entièrement made in Safra, le Businova, en combinant plusieurs énergies vertes, ouvre de belles perspectives dans le domaine du transport public décarbonné. Pour saluer cette contribution à la question du climat et présenter leur nouveau bus aux Grands Albigeois, l'agglo prépare une manifestation à la fois festive et instructive fin novembre, en phase avec l'agenda COP21.+INFO : dates et détails sur le Facebook de l'agglo.

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1 - Association nationale pour la protection du ciel et l’environnement nocturne

Pour construire ce projet, porté par Jean-François Rochedreux, délégué à l’éclairage public, les

techniciens et des élus de chacune des 17 communes de l’agglo ont étudié et débattu de nombreux arguments au sein de la commission environnement. Grand A a retenu quatre thèmes essentiels :

LE BUDGETBien que l’énergie consommée par nos 17 communes reste globalement stable, la facture augmente constamment : de 652787€ en 2010, elle dépassera le mil-lion en 2015 (1 035 000€ exactement). S’y ajoutent l’entretien et les investisse-ments d’un parc d’environ 16000 points lumineux reliés par 540 km de réseaux électriques. Céline Massol, responsable technique, explique : « pour mieux éclai-rer et réduire les coûts, nous rénovons. Il n’y aura bientôt plus de lampe au mercure… Le LED, une technologie encore très coû-teuse, n’est pas toujours possible. Nous le réservons à de grandes artères, lors de leur rénovation, comme l’avenue Gambet-ta à Albi ou le centre-ville de Saint-Juéry. Nous avons installé des détecteurs de présence dans le parc d’InnoProd. Il y a aussi des régulateurs, qui abaissent la tension et réduisent la consommation d’environ 30%... mais le budget est consé-quent : environ 10 000 € l’un, armoire comprise. » Pour aller plus vite et financer tous ces investissements, il faudrait aug-menter le budget… impossible !

LA PLANÈTERéduire la consommation électrique de l’agglo (et ses émissions de gaz à effet de serre) relève aussi de notre responsa-bilité environnementale. La réduction ou l’extinction partielle de l’éclairage sont des leviers pertinents, déjà identifiés

dans le plan climat communautaire ap-prouvé en 2013. Cédric Bru, responsable technique de la mairie d’Olemps, près de Rodez, où l’extinction de l’éclairage publique de 1h à 5h a été instaurée en 2011, confirme : « l’objectif était aussi de protéger la biodiversité en retrouvant des cycles de vie plus naturels ». À Bal-lancourt-sur-Essonne (une commune de 7 500 habitants au sud de Paris qui, de-puis 2012, n’a conservé l’allumage noc-turne que sur deux axes traversant) on constate avec satisfaction que « le ni-choir installé dans le clocher de l’église est

désormais occupé par une famille de hi-boux… et que les nuits sont plus belles ». Voir la nuit, redécouvrir le ciel : c’est le credo d’astronomes et de naturalistes, porté par l’ANPCEN1. C’est la loi aussi, depuis 2010, qui définit la lutte contre la pollution et les nuisances lumineuses, complétée le 22 juillet dernier, par un projet de loi sur la transition énergé-tique et la croissance verte, adopté par l’assemblée nationale.

LA SÉCURITÉSur ce sujet, Jean-François Rochedreux rappelle que « nos sociétés associent lu-mière et sécurité. C’est un sentiment, une idée bien ancrée, mais ce n’est pas la réalité des premiers bilans des extinc-tions de nuit ni des statistiques de l’ob-servatoire national de la délinquance2 ». 80% des cambriolages ont lieu de jour, avec un pic saisonnier en décembre et août, en l’absence des habitants. Quid des autres délinquances ? À Saumur

DÉCRYPTAGE

L’éclairage public après minuit en questionL’AGGLO VA TESTER L’EXTINCTION DE L’ÉCLAIRAGE PUBLIC DE MINUIT AU PETIT MATIN DANS UN CERTAIN NOMBRE DE ZONES RÉSIDENTIELLES PENDANT UNE ANNÉE. LE PROJET SERA MIS EN ŒUVRE APRÈS INFORMATION DES RIVERAINS CONCERNÉS, À PARTIR DU 11 NOVEMBRE. GRAND A Y CONSACRE SON DÉCRYPTAGE… POUR VOIR CLAIR.

« rendre un service de qualité, adapté aux besoins réels

de l’usager »

« La fée électricité partout, tout le temps » : ce signe de progrès et de développement n'est-il pas questionnable en 2015?

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2 - L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) est un département de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la Justice.

(Maine et Loire) depuis 3 ans ou à Olemps, « la gendarmerie n’a enregistré aucune augmentation ». Mieux, à Cesson–Sévigné ou à Chantepie dans la banlieue de Rennes, c’est plutôt l’inverse que l’on constate, les petits trafics ayant besoin de lumière. Et de lieux propices ! Or les extinctions engagées jusqu’alors concernent prioritairement des quartiers résidentiels ou des zones d’entreprises désertes après 19h. Cédric Bru complète « les seuls mouvements constatés étaient (et sont toujours) ceux d’automobilistes qui rentrent exceptionnellement tard ou partent tôt… dans nos pre-miers quartiers tests, la plupart des habitants ne s’étaient pas aperçus du changement ! » Un autre effet, inattendu mais très positif, relevé par certains élus porte sur la sécurité routière : en l’absence d’éclairage public, les conducteurs respectent davan-tage les limitations de vitesse.

ET LE SERVICE PUBLIC ?Les collectivités recherchent des économies en maintenant la qua-lité du service public ! Pour se faire comprendre, notre technicienne explique qu’au gré des travaux de voirie, l’agglo installe un système d’horloge astronomique pour gérer librement et précisément l’allumage de ses lampadaires. Car aujourd’hui l’impulsion est pilotée par ERDF depuis Toulouse ! Avec son propre système, l’agglo peut ainsi réguler selon la météo locale et selon les règles que nos élus auront choisies, garder une rue allumée lors de la fête des voisins par exemple. Jean-François Rochedreux complète : « cet outil illustre la philosophie de toutes nos actions : il nous faut rendre un service de qualité et adapté aux besoins réels. Eclairer de manière plus rationnelle à l’endroit et au moment les plus oppor-tuns, voici la définition du service public en matière d’éclairage public en 2015. » x

+INFO : jourdelanuit.fr/comprendre la pollution lumineuse

Rennes, par étapesLa ville de Rennes a commencé à réduire la consommation énergétique de son éclairage public en 2008. Puis elle s’y est officiellement engagée en signant la Convention des Maires en 2009 : réduction des consommations d’énergie et des émissions de Co2 de 20 %, notamment de l’éclairage public. D’autre part, la volonté de maîtriser la pollution lumineuse, clairement affichée, s’inscrit dans une stratégie d’écoconception et de développement durable. Ces objectifs ont été traités via un schéma directeur d’aménagement lumière et la création d’une véritable identité nocturne a été confiée à une agence spécialisée. Mais, soumise aux mêmes contraintes budgétaires que les autres collectivités locales françaises, « Rennes la met en place au gré des travaux et des rénovations du domaine public, pas à pas… » précise Vincent Le Berre spécialiste du sujet à la ville. Côté extinction à proprement parler, les premières mesures ont concerné des zones d’activités économiques (Z.A. Champeaux en 2013 accueillant 70 entreprises, puis début 2015 Z.I. Sud Est et ses 860 entreprises réparties sur 3 communes ainsi que la Z.I. Lorient et ses 420 entreprises), divers parkings et zones commerciales. Depuis la mi-juillet, l’éclairage public du quartier pavillonnaire de La Bellangerais (250 logements) est complètement éteint de 1h à 5h du matin, un horaire calé sur celui des transports publics. L’économie annuelle réalisée dans les zones d’activités (extinction de tous les points lumineux) se situe entre 58% et 62%. Elle sera de 36% pour les 80 points lumineux de la zone pavillonnaire.

À SAVOIR : la ville de Rennes, préfecture d’Ille-et-Vilaine, compte 213 956 habitants, la métropole rennaise 425 745 ; elle s’étend sur 71 130 hectares dont 5 040 environ pour Rennes.

BUDGET ÉCLAIRAGE PUBLIC COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION DE L'ALBIGEOIS 2014} 1 225 000 € : travaux d’investissement

} 350 500 € : dépenses d’entretien

} 942 300 € : consommation électrique. L’éclairage public représente 60% de la facture totale d’électricité de l’agglo.

GRAND ALBIGEOIS : la période de test commenceLe 11 novembre, dans un certain nombre de zones résidentielles, l’éclairage public sera éteint de 23:30 à 05:30. Chaque riverain concerné a été informé par courrier de la communauté d’agglomération et de sa mairie et lors d'une réunion publique d’information (le 27 octobre, à l’hôtel d’entreprises Albi-InnoProd). Après une année de test, un bilan complet permettra aux élus de décider de continuer l’opération ou de l’étendre à d’autres zones le cas échéant.

Révéler d'autres silhouettes de la ville, recréer des zones sombres qui préservent la biodiversité et limitent la pollution lumineuse : un projet par étapes pour Rennes.

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LA DÉCHETTERIE, SOLUTION ANTI GASPI

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100 PROFESSIONNELS PAR JOUR07:30. Le pont-bascule vient d’ouvrir. Comme chaque jour, samedi matin compris, une centaine de camions ou camionnettes va décharger ses déchets depuis le quai pro. Les circuits sont bien rodés, on ne perd pas une mi-nute ! Sandra Stramare, responsable du site de Ranteil (déchetterie, quai professionnel et plateforme de com-postage) confirme : « Nous connaissons les contraintes des professionnels, nous faisons au mieux pour faciliter leurs opérations. L’espace dédié au déchar-gement et aux manœuvres, à l’abri des intempéries, a été grandement amélioré en 2011 ». Toutefois, avant d’accéder au quai, le conducteur doit arrêter son camion sur le pont-bascule : il sera pesé pour facturation en fonction de son conte-nu. Car les dépôts de déchets verts, de gravats, de bois et de tout-venant des professionnels sont payants. « Les dépôts de fer, de papier et de carton

sont gratuits. Le tout-venant est factu-ré 218 € la tonne : ce sont des déchets non valorisables, le plus souvent en mélange. Ils vont prendre le chemin

des ordures ménagères, rien ne sera récupéré, le coût du traitement est très élevé. » Ce montant est délibéré et voté en conseil communautaire, comme

la TEOM. Il intègre le coût de gestion de ces déchets à Ranteil, leur transport puis leur enfouissement à Labes-sière-Candeil. Il doit inciter les artisans à trier en amont, sur leurs chantiers. Ce n’est pas simple et quand ce n’est pas le cas, l’artisan répercute le coût de mise en déchetterie sur la facture de son client. Si les particuliers se chargent eux-mêmes des déchets d'un chan-tier, le règlement est formel : au-delà d'un volume de 2m³ de déchets par jour, le régime des professionnels s'applique. Et les agents ont l’œil !

INCIVILITÉS ? TOUS CONCERNÉS !De tout le département du Tarn, la déchetterie de Ranteil est la seule ouverte le dimanche. Cela nécessite une sacrée organisation des équipes mais l’agglo tient à cette particularité plus efficace qu’une campagne de publicité pour encourager le tri et éviter les déchets sauvages. Oui, car cette incivilité-là, il faut en parler !

LES DÉCHETTERIES SONT UN MAILLON ESSENTIEL DU DISPOSITIF COMMUNAUTAIRE DE GESTION ET VALORISATION DES DÉCHETS. ELLES SONT LE LIEU EFFICACE ET ADAPTÉ POUR RECYCLER PLUS ET MIEUX. POUR CHACUN DE NOUS COMME POUR LES PROFESSIONNELS.

Depuis 2011 le quai professionnel de Ranteil a été modernisé : temps de vidage et circulation sont améliorés.

Visite guidée

} à savoir | LES DÉCHETS PROFESSIONNELS ACCEPTÉS EN DÉCHETTERIE SONT

DITS « INDUSTRIELS BANALS » : ILS S’APPARENTENT À CEUX DES MÉNAGES. LES DÉCHETS

« INDUSTRIELS » SUIVENT DES FILIÈRES DE TRI ET DE RECYCLAGE SPÉCIFIQUES.

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Adiouma Sow, directeur du service de gestion des déchets, reste très diplo-mate : « Les déchets sauvages com-pliquent beaucoup notre travail ». De-vant la déchetterie de Gaillaguès, dont les horaires d’ouverture sont moins larges qu’à Ranteil, les agents découvrent très régulièrement les cadeaux de citoyens peu civils. Sans doute agacés de trouver

porte close, ils ont déchargé leur coffre devant les grilles. Manutention et net-toyage supplémentaires sont au pro-gramme du matin. Mais que dire de ceux d’entre nous qui transforment les points d’apport volontaire en mini-déchetteries ? Un four à micro-ondes par-ci, un vieux fauteuil par-là… en quelques heures, un tas d’immondices est créé, en pleine ville ou à la campagne : quel triste spectacle ! « Et quel travail pour les agents ! s’indigne A. Sow. Les camions qui viennent vider les conteneurs à verre ou les conteneurs en-terrés d’emballages ne sont pas équipés pour se charger de ces encombrants… il faut donc dépêcher une équipe spécifique pour s’en occuper, puis un ou plusieurs agents de la propreté pour faire place nette… C’est autant d’énergies et de temps qui pourraient être affectés très utilement ailleurs ! » Et de l’argent public qui pourrait servir autrement.

ET 400 PARTICULIERSSauf à se tromper d’horaire donc, l’accès des particuliers, notamment sur le site de Ranteil, est facile. À la différence d’autres collectivités, nous ne demandons pas aux

usagers de s’inscrire ou de prouver qu’ils habitent dans l'une de nos 17 communes pour utiliser nos équipe-ments. « Si l’agent d’accueil souhaite connaître votre commune d’origine, c’est uni-quement à des fins statis-tiques ! » précise Sandra.

En 2014, les deux déchette-ries de Gaillaguès et Ranteil ont comptabilisé 130 828 vi-sites, soit 400 usagers par-ticuliers par jour. Les em-ployés qui les reçoivent sont salariés d’une entreprise d’insertion avec laquelle l’ag-glo a conclu un marché de gestion du quai. Leur mis-sion est « d’accueillir, d’aider au déchargement et d’orien-ter vers les bennes appro-priées » précise Julien, leur encadrant. Car aujourd’hui, à

Ranteil comme à Gaillaguès, une ving-taine de catégories de déchets ont un réceptacle approprié : fer, bois, papier, cartons mais aussi huiles, cartouches d’imprimantes, ampoules ou dosettes de café. Au total 80% des déchets ap-portés dans nos déchetteries entament une deuxième vie.

MON FAUTEUIL DANS LA BENNE Et depuis cette rentrée, une benne dédiée au mobilier permet de trier et donc de valoriser des déchets trop souvent jetés dans la benne du tout-venant auparavant. Créé en 2011 par des distributeurs et fa-bricants de meubles français, le pro-gramme Éco-mobilier a constitué une chaîne unique en Europe avec tous les acteurs de la filière, depuis les industriels du recyclage aux entreprises de l’écono-mie sociale et solidaire en passant par les associations de consommateurs et de protection de l’environnement. Le circuit est financé par l’éco-participation payée à l’achat sur les meubles neufs. Éco-mo-bilier a fixé un objectif national de 45 % de déchets recyclés à fin 2015. Fournir des bennes spécifiques en déchetteries est une des modalités pour atteindre ce chiffre : l'agglo espère collecter 717 tonnes de déchets d'éléments d'ameublement par an. Grâce à vous.

Accueillir, orienter, aider une moyenne de 400 usagers par jour.

170 TOURS EIFFEL

1,7 MILLION DE TONNES

DE DÉCHETS MOBILIERS SONT PRODUITS CHAQUE ANNÉE EN FRANCE. AVANT ÉCO-MOBILIER

MOINS DE 25% ÉTAIENT RECYCLÉS OU RÉUTILISÉS (3%), 21 % ÉTAIENT

INCINÉRÉS ET 54 % MIS EN DÉCHARGE (DONNÉES 2011).

« Les filières de tri et de recyclage sont

un bon exemple d’une économie

très localisée, qui bénéficie

en premier lieu aux territoires

de notre région »

15GRAND - 35 - NOV. 2015

ÉCONOMIE CIRCULAIREQuand une benne est pleine, elle est prise en charge soit par les chauffeurs de l’agglo soit par un prestataire. Les trajets s’effectuent dans un rayon de 3 à 100 kilomètres environ. Le tout-venant, qui ne se recycle pas, est expédié comme les or-dures ménagères à Labessière-Candeil, à 25km de Ranteil. Les plus proches destinations sont Saint-Juéry avec Briane envi-ronnement (tri et valorisation du fer) et Dénat avec A2R (Albi Remblais Recyclés) pour la valorisation des gravats.

Les autres prestataires se situent dans le Tarn ou le Tarn et Garonne : Seosse Eco Transformation pour le bois; Sita Sud-Ouest pour le papier ; Coved pour le carton. Les déchets spéciaux et les déchets électriques et électroménagers sont gérés par Eco-DDS et Eco-systèmes. Les filières de traitement des déchets sont peu délocalisées, gage de leur rentabilité économique. En plus des emplois directs (une centaine d’équivalents temps plein pour l’agglo), les filières de recyclage font vivre une dizaine d’entreprises de Midi-Pyrénées, des industriels comme des entreprises de l’économie sociale et solidaire (lire page 20).

DO

SSIE

R

JACQUES ROYER Vice-président délégué à la gestion des déchets.

JOUONS COLLECTIFS : Le budget de gestion et traitement des

déchets s’établit à plus de 12M€ pour 2015. Or la gestion des ordures ménagères, ce qu’on appelle les déchets résiduels, pèse lourd dans le total des charges. Que peut faire le citoyen ?Ne pas relâcher ses efforts ! Même si bon nombre d’éléments ne dépendent pas de nos seules actions, chaque effort individuel pour mieux trier, valoriser ou limiter ses déchets à la source contribue à de meilleurs résultats collectifs. Notre agglo s’est dotée d’équipements de qualité, notamment ici à Ranteil avec sa station de transfert et son quai de déchets professionnels. Je tiens à rappeler que l’amplitude horaire proposée dans nos déchetteries est de 97h30 hebdomadaires ! Samedi, dimanche matin, dès 7h30 pour les professionnels : nos agents sont là, les jours de pluie comme de grand soleil.

: Justement, vous souhaitiez revenir sur l’incendie qui s’est déclaré dans la plateforme de compostage de Ranteil cet été : Oui. En juillet, la canicule et un vent fort se sont ligués. Les agents n’ont pas pu maîtriser la combustion qui s’était déclarée sur un andain* avant qu’elle ne se transforme en feu et se propage aux andains contigus. Il a fallu mobiliser tous les bras disponibles, sur la base du volontariat, pour surveiller et remettre en état le site ce week-end-là et pendant les semaines suivantes. Je tenais à profiter de cette colonne, à destination de tous vos lecteurs, pour remercier à nouveau les agents présents; les féliciter pour leurs compétences et féliciter, de manière générale, tout le personnel du service, dont je suis fier. Tout simplement.

* L’andain est le nom des tas de fourrage alignés dans une prairie après le fauchage. Par extension c’est aussi le tas de déchets verts dans une compostière… et pour les Québécois, les andains sont des monticules de neige laissés sur les bas-côtés par les engins de déneigement.

La production d’une tonne d’acier émet 1,6 tonne de Co2. Or l’acier est recyclable à 100% ! Aujourd’hui 40% de l’acier mondial provient du recyclage

DOSSIER

16 GRAND - 35 - NOV. 2015

Vous l’avez compris, l’agglo fait tout son possible pour encourager le tri. C’est une obligation environnementale évidente pour tous et c’est aussi une source de revenus pour la col-lectivité. La plupart des matières valorisables collectées sont revendues. Les 22016 tonnes de déchets recyclables collectées l'an dernier ont ainsi généré 584 000€ de recettes. Elles permettent également à l’agglo de bénéficier des soutiens financiers des éco-orga-nismes (Eco-Emballages, Ecofolio et Eco-systèmes sont les principaux) qui varient en fonction des efforts réalisés : 653 000€ en 2014. Ajoutées aux recettes des déchets professionnels, elles financent 15% du coût du service.

Soyons clairs : le recyclage ne couvrira jamais la totalité des coûts de gestion des déchets, ni dans notre agglomération, ni ailleurs. La production d’ordures ménagères ne diminue pas, le coût du traitement de tous les déchets et la fiscalité verte augmentent. Par exemple, la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) prélevée par l'État, s’est envolée de 10€ la tonne en 2014, à 14€ en 2015. Elle dépassera les 30€ en 2016. Pour comprendre les enjeux financiers en présence, rappelons qu'en 2014, nous avons pro-duit 27525 tonnes de déchets résiduels, encombrants et tout venant, soit 27525 tonnes de déchets soumises à la TGAP. En avril dernier, les élus réunis en bureau communau-taire ont étudié les résultats de l’exercice précédent, les dépenses et les recettes pré-vues afin de fixer le montant de fiscalité nécessaire et disposer d’un budget en équi-libre. Les taux applicables à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) ont été votés à l’unanimité. La TEOM est perçue par le Trésor public avec les impôts fonciers appelés cet automne et reversée à l’agglo, en suivant. Pour conclure ces explications, on retiendra que : quel que soit son mode de collecte, le coût du traitement des déchets non recyclables équivaut à plus de 6 fois le coût du traitement des recyclables. CQFD : nos déchetteries sont un outil anti gaspi trois étoiles. Venez !

} À RANTEIL Route de Saliès (05 63 38 59 80) lundi - samedi : 9h-18h30 et dimanche : 9h-12h.

} À GAILLAGUÈS Chemin de Gaillaguès (05 63 46 20 98) tous les jours (sauf mardi et dimanche) : 9h-12h/14h-18h30.

} À SAINT-JUÉRY Lieu-dit La Besse (05 63 45 06 09) tous les jours (sauf dimanche et lundi) : 8h-12h/13h30 -17h30.

} Plateforme de compostage (Ranteil) lundi – vendredi : 8h-12h/13h30-17h30 et le samedi : 8h-12h.

UNE QUESTION ? Rubrique Déchets & Propreté sur www.grand-albigeois.fr ou 05 63 76 06 07. Découvrez la deuxième vie des déchets : reduisonsnosdechets.frParticipez à la semaine européenne de réduction des déchets du 21 au 29 novembre !

Coût annuel collecte et traitement des déchets (2014)

QUAI PRO, DÉCHETTERIES POUR LES PARTICULIERS, PLATEFORME DE COMPOSTAGE… AJOUTÉS AUX POINTS D’APPORT VOLONTAIRE : NOTRE AGGLO DISPOSE D’ÉQUIPEMENTS PERFORMANTS POUR TRIER TOUJOURS MIEUX ET PLUS.

RECYCLABLES (en porte à porte, en points d’apport volontaire et en déchetteries – frais de personnel et matériels inclus, recettes déduites)

RÉSIDUELS (non recyclables et ordures ménagères, en porte à porte, en points d’apport volontaire et en déchetteries – frais de personnel et matériels inclus)

Dans le Tarn, seule la déchetterie de Ranteil est ouverte le dimanche matin

OUTRE UN MIEUX POUR LA PLANÈTE, LE RECYCLAGE GÉNÈRE DES RESSOURCES POUR L’AGGLO. INSUFFISANTES TOUTEFOIS POUR FINANCER TOUTE LA GESTION DES DÉCHETS. LE RECOURS À LA FISCALITÉ S’IMPOSE.

12,66 €/hab.

83,39 €/hab.

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ILS POUSSENT LES MURSDu côté des zones d’activités gérées par l’agglo, des projets se concrétisent.

À ALBIPÔLE : Sud Ouest Signalisation a acquis un terrain de plus de 11 000 m2 afin d’y construire une nouvelle unité de fabrication qui devrait être opérationnelle fin 2017. L’entreprise qui conçoit et fabrique des panneaux de signalisation principalement pour le domaine public a étendu son activité au secteur privé en fabriquant divers types d’enseignes et de procédés de marquage. Sud Ouest Signalisation emploie aujourd’hui 45 salariés, hors équipe de pose. Quelques mètres plus loin, les transports Rivals poussent à nouveau les murs : « nous serons opérationnels en janvier avec 3 000 m2 de stockage supplémentaires pour nos clients », déclare Eric Rivals qui, comme la plupart des transporteurs aujourd’hui, assure également des prestations de logistique.

À ECO2RIEUMAS :C’est officiel : la société Savimer, plus connue sous son enseigne Morin Marée, vient d’acquérir une parcelle de 6 000m2 dans la zone d’activités Eco2Rieumas pour y construire un bâtiment dédié à la production de sauces, aïolis et mayonnaises. L’entreprise en a produit 450 tonnes en 2014, déclinées en 13 saveurs ; elles sont vendues dans toutes les poissonneries de France y compris via la grande distribution sous la marque Les sauces Morin. Enfin Alkia (distribution et maintenance de systèmes d’impression pour le bureau) avait aussi besoin de plus d’espace. L’entreprise va quitter Albipôle pour Eco2Rieumas où elle construira de nouveaux bâtiments dans le courant du premier semestre 2016.

ENTREPRENDRE

ActualitésDES CHANTIERS AVANCENT, DES PROJETS SE CONCRÉTISENT. ON PARTAGE DES IDÉES, ON COGITE, ON INVESTIT. DANS SES PAGES ENTREPRENDRE, GRAND A REVIENT SUR QUELQUES ACTUALITÉS.

Les bâtiments d'ERDF et de e-téra vus depuis le toit de l'hôtel d'entreprises.

Le fabricant de signalisation routière et d'enseignes s'agrandit avec 11000m2

supplémentaires d'ici 2017

CHANTIERS D’ENVERGURE Ce visuel parle de lui-même : les travaux des bâtiments de l’entreprise e-téra et du siège régional nord Midi-Pyrénées d’ERDF avancent à vive allure. Les plannings sont pour le moment respectés. De l’autre côté de l’avenue Pierre-Gilles de Gennes, à quelques mètres de l’entreprise RAGT Energie, la deuxième halle technologique du parc technopolitain (Val-ThERA dédiée à biomasse) est terminée. Les aména-gements intérieurs sont en cours : elle devrait être opéra-tionnelle tout début 2016 quand les équipes de Mines Albi y auront installé leurs équipements de R&D.

PÉPITES, 5 MINUTES CHRONOJuste après le bouclage de notre magazine, allait se tenir une rencontre assez inédite à Albi-InnoProd organisée par l’équipe d’animation de la technopole. Laurent Tantot, directeur du service éco : « nous suivons le développement des start-up albigeoises, qu’elles soient hébergées à Albi-InnoProd ou pas. Ainsi, en utilisant le principe désormais classique du speed dating, nous avons invité 13 pépites albigeoises qui vont se présenter, mais aussi se rencontrer, en 5 minutes chrono ». Tous les secteurs sont présents : les énergies nouvelles avec Watti, Net4G ou Eveer’HyPôle ; la valorisation de déchets avec Sapoval ou les services high-tech avec ID Shield et SecurBox. D’autres pousses prometteuses dans le domaine numérique sont invitées : citons Pics Tell (publication et commercialisation de bandes dessinées numériques) et un outil de traque des cybercriminels (deux projets accompagnés par la couveuse d’Albi-InnoProd). Cédric Rosemon, directeur de l’innovation de l'entreprise de services numériques Consort NT et Jean-Christophe Arguillère, délégué régional d’Orange, allaient officier en tant que maîtres de cérémonie. +INFO : compte rendu et liste exhaustive des participants du 2 novembre : albi-innoprod.com

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ENTREPRENDRE

ENTREPRENDRE, C’EST QUOI ? Démystifier, donner l’envie d’entreprise, de créer sa boîte : c’est la motivation de Starting Box, un rendez-vous désormais bien rodé (5e édition) qui permet à des étudiants de rencontrer une dizaine de chefs d’entreprise. Dans un lieu convivial (un bar du centre-ville d’Albi), chacun se parle, échange et plus si affinités. Starting Box 2015, mercredi 18 novembre, 19h/Estabar - Gratuit après inscription sur startingbox.netUn forum transmission / reprise est organisé par la CCI 81, la CMA 81 et les MCEF du Tarn : vendredi 27 novembre 13h30 - 17h, Chambre de métiers à Cunac+INFO : entreprendre.midipyrenees.fr

SAPOVAL La jeune entreprise de valorisation des déchets graisseux qui révolutionne (et allège) les contraintes des industriels de l’agroalimentaire et de la restauration, se porte bien. Une levée de fonds de 170k€ lui permet de s’équiper d’une nouvelle unité de traitement mobile (la Sapo’Mob) alors qu’un module fixe, développé notamment pour la station d’épuration de Graulhet, a été mis en service dans les ateliers de préparation et conditionnement de l’entreprise Barnier Olives à Frontignan (Hérault). Son nom ? La Sapo’Fix. +INFO : sapoval.fr

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LA FILIÈRE ÉNERGIES NOUVELLESEn même temps que les murs de la deuxième halle technologique, la filière des énergies nouvelles se concrétise au sein du parc technopolitain. La couveuse abrite depuis quelques semaines la start-up Watti qui développe le principe du tiers investissement dans l’efficacité énergétique. Watti propose aux industriels de réduire leurs factures énergétiques en identifiant des gisements d’économies dans leurs bâtiments ou leurs process. « Avec comme singularité, explique Clément Bonafé, à l’origine de la société, le fait que l’industriel n’avance pas un centime mais confie à Watti et à d’autres tiers, le soin d’investir pour générer les économies d’énergie, dont ils tireront et partageront ensemble les bénéfices. » Début novembre, une autre start-up, Net4G, accompagnée par l’incubateur de Mines Albi depuis 2014, s’est installée à l’hôtel d’entreprises. Son créateur, Philippe Veyssiere, affine un projet de production et de stockage d’électricité à base d’hydrogène, accessible aux particuliers et aux PME. Enfin la société Enr’Cert spécialiste des certifications énergétiques labellisées par l’État (une trentaine de salariés/20M€ de CA) a choisi l’hôtel d’entreprises Albi-InnoProd pour implanter son antenne Grand sud-ouest.

BIDOUILLEURS : VOTRE FABLAB VOUS ATTENDFin septembre, le bureau communautaire a validé la création d’un FabLab grand public à Albi-InnoProd, dans un local situé entre le CRITT et la plateforme Mimausa. Opéré par l’association ACNE (Association pour la Culture Numérique et l’Environ-nement), créée par Kevin Mazars*, InnoProdLab est, comme tous les FabLab qui fleurissent ici et là, un atelier où chacun peut trouver du matériel, de l’aide et des compétences à partager, pour créer son projet, se familiariser aux outils de concep-tion, rêver tout haut ou à plusieurs et concrétiser. Notre FabLab est ouvert à tous : étudiants, grand public, enfants et ados compris. La technopole a commandé fin octobre un scanner 3D, une fraiseuse numérique, une imprimante 3D grands for-mats et multimatériaux et une machine de recyclage du plastique (qui fournit la matière première principale aux créations des imprimantes 3D). ACNE, qui possé-dait déjà une imprimante 3D, a lancé une opération de financement participatif pour acquérir une découpeuse laser. La participation minimum est de 5€ mais à partir de 20€, le contributeur devient membre de l’association et dispose ainsi d’un droit d’entrée annuel à InnoProdLab, encore plus attractif que le tarif normal de 30€. Futé, non ? Filez vite sur le site numerique-albi.fr, la page FabLab répondra à toutes vos questions pratiques (et même métaphysiques) ; un lien vous télé-trans-portera vers la plateforme de financement participatif Ulule. Attention : le finance-ment, via Ulule, se termine le 13 novembre à minuit.+INFO : numerique-albi.fr et http://fr.ulule.com/fablab-albi/*À découvrir dans le dossier d’Albimag 186 (octobre 2015) : Ces jeunes qui font bouger Albi.

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ENTREPRENDRE

« Les votes étaient tellement serrés que nous avons décidé, à l’unanimité, de partager

équitablement l’enveloppe allouée et de soutenir quatre projets, au lieu de trois » indique Agathe Freyche pour Midi-Pyré-nées Actives, partenaire de l’agglo. Chaque lauréat reçoit 6 000 € de sub-ventions pour construire ou renforcer un projet créateur d’emploi. Car c’est la clef : le projet retenu doit favoriser l’emploi, non délocalisable et répondre à des défis de société.

DONNER UNE DEUXIÈME VIE À NOS DÉCHETS : PLANET’RÉ EMPLOI.Cette structure déjà implantée à Alban a participé à l’appel à projets communau-taire pour dupliquer sur notre territoire sa ressourcerie, un atelier dédié à la ré-cupération, la réparation et la vente de meubles, objets de décoration ou électro-ménager.

FAVORISER LES CIRCUITS COURTS: PANIER FERMIER ÉTUDIANTO’Saveurs paysannes associé au chantier d'insertion de Fonlabour souhaitent sa-larier un permanent apte à conforter le développement du Panier fermier étudiant. Testé depuis l’an dernier, ce panier per-met aux jeunes de préparer des repas à base de produits fermiers récoltés à

Fonlabour ou issus d’exploitations des environs et livrés sur leur campus.

SOUTENIR L’EXPRESSION CULTURELLE : L’ASSO DU FRIGODans l’ancienne laiterie de Saint-Juéry, l’Asso du frigo avait déjà transformé la chambre froide en studio d’enregistre-ment qu’elle gère avec un certain « bon sens économique » a souligné le jury. Un local attenant, en piteux état, pourrait devenir une salle de répétition. Victor Pezet, porteur du projet, explique : « La seule salle à proximité est à Cap décou-verte. Nous sommes sollicités par des groupes, amateurs ou professionnels, qui ont besoin d’un lieu, à l’isolation phonique parfaite, si possible équipé d’une sono et d’instruments lourds… nous avons calculé un prix à l’heure rentable mais fidèle à nos valeurs associatives. » Une fois le lo-cal opérationnel, l’Asso espère employer un salarié à plein-temps pour gérer les deux espaces.

RENDRE LE DÉVELOPPEMENT DURABLE CONCRET POUR TOUS : LES MAINS SUR TERREUn trio (avec notamment deux diplômés du master environnement de Champol-lion) propose de multiples interventions à la fois pédagogiques et pratiques pour « mettre en œuvre le développement du-rable en bas de chez soi ». À partir d’un triporteur multifonctions, la future SCOP a conçu un poulailler itinérant, un broyeur de déchets verts à domicile ou encore un composteur partagé entre colocataires. x+INFO : Retrouvez les projets lauréats en détail et l’ensemble des dossiers reçus sur grand-albigeois.fr, Rubrique Entreprendre

Oui à l’économie sociale, solidaire et circulaire

LE FOIRAIL DE JARLARDDébut octobre, Blandine Thuel, vice-présidente déléguée à l’économie sociale et solidaire, a invité des entreprises et des associations à visiter un lieu immense, abrité, d’accès et de stationnement faciles. « Le foirail de Jarlard est un outil économique d’envergure sous-utilisé. Il appartient à l’agglo et à la ville d’Albi ; jusqu’à aujourd’hui nous n’avions pas la possibilité de répondre aux demandes autres que le marché aux veaux lourds qui se tient ici deux ou trois mardis par mois ou l’entraînement au permis moto. Nous y avons remédié pour répondre aux sollicitations et mieux rentabiliser cet équipement public ». Foire aux bestiaux ou aux machines agricoles, vide-grenier de quartier ou manifestations bruyantes…à vous d’imaginer. Blandine Thuel précise : « Nous travaillerons avec nos partenaires pour aiguiller les demandes vers l’équipement approprié, notamment le foirail du Castelviel ou le parc des expositions. L’agglo privilégiera la vocation agricole du site de Jarlard et plus généralement l’économie sociale et solidaire ou circulaire ». RUE DES AGRICULTEURS : 5 travées de 1 200 m2 équipées de logettes à bétail /2 400 m2 entière-ment libres : la surface couverte totale est de 8 400 m² avec point d’eau et électricité (dont triphasé). + de 7 000 m2 de parkings. Renseignements au 05 63 76 08 50 ou [email protected]

LE 14 OCTOBRE LE JURY DU 3e APPEL À PROJETS ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE/ÉCONOMIE CIRCULAIRE S’EST RÉUNI POUR AUDITIONNER LES CANDIDATS PRÉSÉLECTIONNÉS ET DÉSIGNER LES LAURÉATS.

20GRAND - 35 - NOV. 2015

PARCOURSENALBIGEOIS

Des chignons, il en a composé des dizaines « 2 à 3 par semaine cet été pour me préparer à

l’épreuve de Paris, raconte-t-il. Mes pro-

fesseurs me coachaient, pendant leurs congés. D’ailleurs toute l’école m’a sou-tenu, techniquement et financièrement aussi ». La politique maison est très claire : « Les jeunes qui participent à des concours valorisent notre enseignement par leurs talents, explique une responsable de l’URMA à Cunac. Ils ne rapportent pas tous des médailles mais nous sommes mobilisés pour les aider à relever ces défis. Les enseignants en premier lieu…ce sont des passionnés ».

Et c’est bien la passion qui pousse vers la profession de coiffeur. Dylan en est convaincu, depuis toujours : « Ma tante et mon cousin sont coiffeurs, j’ai passé tant de temps à les observer ! En fin de 3e, c’était une évidence. Mes parents m’ont encouragé, mon maître d’appren-tissage m’a donné l’envie… la suite vous la connaissez. »

La suite ce sont deux années d’appren-tissage pour obtenir un CAP coiffure, jalonnées d’un entraînement intensif pour le concours départemental, régional puis national du meilleur apprenti de France. Les flashs des photographes de l’académie

L’Oréal au Carrousel du Louvre sont d’excellents souvenirs... Mais Dylan at-taque l’étape suivante : « le brevet pro-fessionnel, pour avoir un jour mon propre salon ». Du lundi au mercredi, une semaine sur deux, il suit les enseignements tech-niques et généraux à Cunac ; le reste du temps, il est apprenti chez un très jeune coiffeur et barbier pour hommes, Le Cou-peur, à Saint-Juéry. Alors, plus de chi-gnons ? « En dehors, je continue à coiffer des femmes, mais puisqu’il faut choisir une spécialité pour le passage du brevet, je souhaite travailler la barbe. Je suis curieux de tout, des techniques, des produits, des tendances. Dans notre métier, il faut se tenir informé, la mode change et c’est ce qui est passionnant ! » Et décidément tout l’intéresse. Il parle même de s’expatrier en Asie où les che-velures toutes semblables nécessitent un vrai talent pour se démarquer. Ou encore de « travailler pour le cinéma, les défilés couture... quand la coiffure devient un art, complètement libéré de contraintes, dans la créativité pure. C’est tout ce que j’aime ». De la créativité sur une base technique parfaite. Et ça, le jeune Dylan y travaille… x

Dylan, coiffeur médaillé

Médaillé d'or du concours du meilleur apprenti de France, Dylan prépare maintenant son brevet professionnel

PARCOURSÀ Cunac, l’antenne du Tarn de l’université régionale des métiers et de l’artisanat (URMA) prépare les deux diplômes nécessaires pour exercer le métier de coiffeur :} CAP coiffure : 2 années en alternant

une semaine d'enseignements techniques et théoriques et deux semaines d'apprentissage en salon. } Accès : jeunes à partir de 15 ans, après

la classe de 3e (ou à partir de 16 ans si le cursus de la 3e n’a pas été effectué). } Brevet professionnel, après obtention

du CAP coiffure. Même principe : en 2 ans (apprentissage 35h/semaine + 450h/an d’enseignements).} À Cunac, l’URMA forme environ 50

apprentis en CAP et le même nombre en brevet professionnel.

LES +} Apprenti salarié d'un salon de coiffure

où un maître d’apprentissage lui transmet son savoir-faire. } Rémunération mensuelle obligatoire

(de 25 à 80% du SMIC en fonction de critères officiels d’âge et de diplômes).} Aide et accompagnement de l’URMA

pour trouver un employeur.

URMA - Antenne du Tarn, 112, route des Templiers à Cunac. 05 63 48 43 60 et [email protected]

En 2015, le Tarn compte 468 salons de coiffures et 174 coiffeurs hors salons. 80 coiffeurs ont la qualité de maîtres artisans.

CE JEUNE HOMME VAUT DE L’OR. LE 13 SEPTEMBRE, LE CHIGNON QU’IL A RÉALISÉ AU CONCOURS NATIONAL DU MEILLEUR APPRENTI DE FRANCE LUI A RAPPORTÉ UNE MÉDAILLE D’OR. DIPLÔME (ET MÉDAILLE) EN POCHE, IL CONTINUE SA FORMATION EN APPRENTISSAGE À SAINT-JUÉRY ET AU CENTRE DE FORMATION DE CUNAC.

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Route de Castres, le panneau chenil est bien visible. Le nom complet de l’établissement est

chenil-fourrière communautaire, car, de-puis 2005, quand l’équipement a été confié à l’agglo, la mission de nos agents est de gérer, pour le compte des 17 communes membres : la divagation, la capture et le gardiennage en fourrière des animaux domestiques errants. « On nous appelle jusqu’à 10 fois par jour. Il faut intervenir à deux pas d’ici ou à l’autre bout du territoire ! L’agglo s’étend quand même sur 200 km2 » explique Jean-Pierre, le responsable.

D’autres animaux, les chats surtout, sont apportés par des habitants ; deux boxes extérieurs permettent aux services de police et aux pompiers de déposer des animaux à toute heure du jour ou de la nuit. La plupart du temps, ce sont le ou les compagnons d’une personne qui vit seule et qui doit quitter son domicile pour l’hôpital ou la maison d’arrêt.

MERCI LES ASSOCIATIONS !Le chenil les héberge avec ses 48 places pour chiens et ses 3 chatteries (pour séparer mâles, femelles et chatons). Si l’animal

Un commerçant a signalé un chien errant. « Notre lot quotidien, jusqu’à dix appels par jour, toute l’année ». Stéphane se charge de ce croisé labrador, fugueur mais gentil. D’autres fois la tâche est plus ardue… et le territoire communautaire est vaste !

À moins que son état nécessite une intervention rapide, le nouveau venu bénéficiera de la visite hebdomadaire du vétérinaire. S’il est adopté, le chenil se chargera au minimum de le tatouer et de le vacciner. Les chats sont systématiquement stérilisés.

Le chenil communautaire, découvrez-le et faites passer l’info !PENDANT LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE, FRANCE2 PROGRAMMERA UNE ÉMISSION SPÉCIALE POUR FÊTER LES 170 ANS DE LA SPA. GRAND A DÉCIDÉ, LUI AUSSI, DE METTRE UN PETIT COUP DE PROJECTEUR SUR SES PENSIONNAIRES À QUATRE PATTES.

ATTENTION DANGER On n’achète pas son animal sur Internet. Outre les escroqueries, le Web peut couvrir le trafic d’animaux volés. Ensuite, votre chien ou votre chat devra impérativement être tatoué ou pucé. L’identification des animaux de compagnie est obligatoire (loi du 22 juin 1989). Inscrit au fichier national Icad (identification des carnivores domestiques) accessible à tous les professionnels, votre animal ne sera jamais un vagabond. Vous êtes responsable, vous le protégez. Au chenil, 50% des chiens (mais seulement 5% des chats) retrouvent leur propriétaire. x

ENCOULISSES

22GRAND - 35 - NOV. 2015

n’a pas retrouvé son propriétaire 8 jours après son arrivée, il devient propriété du chenil. Pour les agents, la priorité est donc de trouver des adoptants. « Compte tenu de nos capacités d’accueil réglementées par les services vétérinaires, des budgets de la collectivité publique qui se restreignent, nous travaillons le plus possible avec les associations. Selon leurs domaines de prédilection (les lévriers, les dalmatiens, les cockers, les chats, etc.) elles nous aident à placer des

animaux, à stériliser les chats, à gérer un animal inhabituel comme une chèvre que les pompiers nous avaient confiée ! La SPA du Garric fait bien sûr partie de nos partenaires… avec des statuts bien différents, nous poursuivons les mêmes objectifs. »

FAITES LE SAVOIR !Jean-Pierre aimerait que Grand A l’aide dans cette tâche. « Regardez ce croisé labrador : en photo dans le magazine, il

trouverait une famille ! Le labrador est connu pour être un fugueur. Le mode de vie de l’adoptant doit permettre de gérer ce problème. Mais c’est un gentil, surtout avec les enfants. » Sylvie, venue se ren-seigner, confirme : « un ami m’a conseillé le chenil communautaire, je n’y avais pas pensé. Nous cherchons un chien et je pense l’avoir trouvé ici. Ils connaissent leurs animaux, c’est impressionnant ! » Alors vous aussi, comme Grand A, faites passer le message ! x

« Ce chien est une bombe ! Il faut rester concentré sur la laisse… pourtant il est arrivé au chenil avec une patte fracassée, jamais soignée ». Grâce à un legs, le chenil dispose d’un enclos, idéal pour piquer un sprint. Mais malgré ce luxe, inédit dans bien des chenils, et malgré les soins d’un personnel dévoué, il faut souhaiter à tous ces animaux de trouver leur foyer… pour fêter noël, par exemple ?

La moitié des visiteurs du chenil recherchent leur animal, l’autre vient pour adopter ou se renseigner. La petite équipe connaît bien ses pensionnaires. Mais quelques fois la greffe ne prend pas, les situations personnelles changent : 1 adoption sur 4 échoue.

C’est la sortie quotidienne ! Par groupe de 5 ou 6, les chiens quittent leur box pour se défouler pendant deux heures. C’est leur moment de liberté (surveillée) indispensable à leur santé physique et mentale. Les agents du chenil se relaient et organisent les groupes en fonction des caractères pour éviter les bagarres. En ce moment, le chenil héberge 43 chiens.

23GRAND - 35 - NOV. 2015

Depuis 2008, l'atelier de Jean-Louis Frezouls à Marssac-sur-Tarn est entré dans une profonde

léthargie. Tous les outils sont encore en place et n'attendent qu'à reprendre du service. « J'ai essayé de trouver un repre-neur qui accepte de prendre la suite et à qui je puisse transmettre mon savoir-faire. En vain. J'ai bien peur que je sois le der-nier restaurateur d'horloges comtoises du sud-ouest. » À la retraite depuis sept ans, l'artisan ébéniste regarde, songeur, de vieilles horloges, imposantes par leur hauteur de plus de 2,30 mètres, qui at-tendent encore de passer entre ses mains. « J'en restaurerai bien quelques-unes, c'est certain, mais après ? » En 2014, l'Acia qui produit des films dans l'Albigeois a réalisé un documentaire pour conserver en images son savoir-faire. L'artisan re-traité participe aussi aux ateliers de l'asso-ciation l'Outil en main qui permet de communiquer sa passion du bois à de jeunes enfants. « J'ai toujours aimé pré-senter mon travail et partager ma pas-sion. Dès que je le pouvais, j'effectuais des démonstrations de restauration de-vant le public. J'ai ainsi participé pendant quinze ans à HabiTarn », se souvient-il.

SAUVÉES DU FEU Il y a encore quelques années, l'atelier était rempli d'horloges qui arrivaient souvent en très mauvais état. « Beaucoup étaient tellement endommagées que leurs

propriétaires avaient pensé un moment en faire du bois de chauffage. » Ils ten-taient donc l'opération de la dernière chance, sans trop y croire. Jean-Louis Frezouls, lui, n'a jamais reculé devant la tâche. « C'est réparable, même s'il y a un gros travail », disait-il souvent. Il com-mençait par un nettoyage de la caisse avant de réparer l'un après l'autre les dommages causés par le temps. L'ébé-niste utilisait un « produit miracle » qui rendait sa belle couleur de bois à la caisse. « C'est un solvant spécial qui res-pecte les motifs floraux gravés d'ori-gine », explique-t-il. Débarrassée de ses couches de poussière et de vernis accu-mulées au fil des ans, l'horloge retrouvait peu à peu son éclat. Les parties abîmées ou disparues étaient ensuite reconsti-tuées avec soin. Le plus dur consistait à refaire le décor en faux bois et les gra-vures. « Je travaillais avec l'artisan pas-tellier d'Albi pour me fournir en encres. »

UN TALENT DE MAGICIENUne fois restaurées, certaines horloges étaient méconnaissables. Jean-Louis Fre-zouls se plaisait d'ailleurs à montrer au client la photo prise avant restauration. « Certains étaient très émus et pleuraient. Il y en a même un qui s'est évanoui en découvrant son horloge. » Dans le livre d'or qu'il conserve toujours précieuse-ment, les témoignages prouvent com-bien le travail ne laissait pas insensible. « L'horloge comtoise, avec son tic-tac caractéristique », écrit un client, « égrène le temps qui passe à travers les généra-tions. Merci à vous de redonner vie à ces merveilles, compagnons légués par nos ancêtres ». D'autres parlent de « l'homme aux doigts de fée », et de son « talent de magicien ». Ces horloges, dont la valeur sentimentale et historique est inesti-mable, valaient bien la peine d'être sau-vées de l'oubli... et du feu.

DÉCOUVERTE INSOLITE HISTOIRE

L'homme aux doigts de féePENDANT VINGT ANS, JEAN-LOUIS FREZOULS, ARTISAN ÉBÉNISTE INSTALLÉ À MARSSAC, A RESTAURÉ DES CENTAINES D'HORLOGES COMTOISES USÉES PAR LE TEMPS. AUJOURD'HUI À LA RETRAITE, IL REVIENT SUR CETTE EXPÉRIENCE UNIQUE DANS LE SUD OUEST, EN ESPÉRANT TOUJOURS TRANSMETTRE SON SAVOIR-FAIRE AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD.

Et la couleur rejaillit !

Jean-Louis Frezouls a restauré certaines horloges comtoises datant de la fin du XVIIIe siècle.

24GRAND - 35 - NOV. 2015

Olivia, Clara, Carmen, Lucia et Carmen (elles sont deux !) sont arrivées quelques jours après la rentrée scolaire au lycée Lapérouse dans le

cadre du programme Cruzando Fronteras (au-delà des frontières). Ces Espagnoles de quinze ans, originaires d'Aragon, ont été intégrées pour trois mois dans la classe de seconde qui prépare les élèves français au Bachibac, équivalent du bac espagnol. Voilà deux ans que des classes Bachibac ont été créées au lycée. « Ce cursus s'adresse principalement à des élèves français motivés qui ont déjà un bon niveau en espagnol» explique Marilyne Cluzel-Martinot, professeur d'espagnol. Il permet aussi au lycée d’accueillir le programme Cruzando Fronteras et à nos jeunes espagnoles fraîchement arrivées de souf-fler un peu pendant les « sept heures de cours en espa-gnol par semaine, l'histoire-géo étant dispensée dans cette langue, et les cours d’espagnol étant renforcés ». Cécile Médina, professeur d'histoire-géo, complète : « les programmes du Bachibac sont adaptés, comme certaines épreuves d'ailleurs, et intègrent d’avantage de culture espagnole ».

UNE AVENTURE DE TROIS MOIS PASSÉE EN FAMILLE Le soir, les jeunes Espagnoles repartent avec Alana, Léa, Orphée, Roséane et Julie, leurs camarades de classe qui les accueillent dans leur famille. Au fil des semaines, des liens forts se sont tissés au sein de la classe et des binômes. Les Espagnoles se disent ravies de cette expérience, même si les journées de cours sont plus longues que dans leur pays et que la compréhension du français n'est pas toujours évidente. En cours, comme à la maison, les jeunes filles se soutiennent. « Nous faisons les devoirs ensemble », raconte Orphée. « Je l'aide en français, elle en maths. Nous sommes complémentaires ; cela demande du temps, mais c'est très enrichissant. C'est aussi une grande responsabilité. »

AU-DELÀ DES FRONTIÈRESÀ leur tour, les cinq françaises partiront en mars en Es-pagne pour un trimestre. Un appariement avec un lycée espagnol a donné lieu aussi à des échanges entre élèves ; la classe de seconde s'est ainsi rendue en octobre à Madrid pour rencontrer ses correspondants. Ces derniers viendront en début d'année pour une semaine. Autant de projets pour donner à la jeunesse une ouverture « au-delà des frontières ».

Les cinq Espagnoles en classe à Albi avec leur correspondante.

ALBIGEOISDUMONDE

Bienvenido à Albi LE LYCÉE LAPÉROUSE EST RÉSOLUMENT TOURNÉ VERS L’ESPAGNE : CLASSES DE BACHIBAC (QUI PRÉPARENT LES ÉLÈVES AU BAC FRANÇAIS ET ESPAGNOL), ÉCHANGES AVEC UN LYCÉE DE MADRID, PROGRAMME CRUZANDO FRONTERAS… RENCONTRE AVEC CINQ JEUNES ESPAGNOLES VENUES, GRÂCE À CE PROGRAMME, VIVRE UN TRIMESTRE À ALBI.

ELLES TÉMOIGNENT« Il faut beaucoup étudier, notamment pour les cours de français qui sont de haut niveau. » Clara, Espagnole

« Le programme Cruzando Fronteras me permettra d'améliorer mon espagnol, de découvrir mieux le pays en vue d'y faire mes études après le bac. » Roséane

« Je souhaite partir en Espagne pour connaître de nouvelles personnes, découvrir une autre culture et pourquoi pas y étudier plus tard la médecine. » Julie

« J'adore voyager. Connaître le monde est si enrichissant. L'Amérique latine me tente vraiment. Parler l'espagnol me permettra aussi de me rapprocher d'une partie de ma famille qui vit en Espagne. » Léa

« Réfléchir et penser dans une autre langue m'apporte beaucoup. Le Bachibac est un défi, mais aussi une belle opportunité. Cette expérience permet de s'ouvrir aux autres. Pouvoir se comprendre est déjà important. » Alana

« Une langue, ce n'est pas seulement de la conjugaison et de la grammaire. C'est aussi un pays, une culture, des gens. » Orphée

25GRAND - 35 - NOV. 2015

Un diagnostic exhaustif a été réalisé comprenant notamment une enquête déplacement menée auprès de 2 000 foyers dans nos 17 communes. Avec cette photographie des habitudes de déplacements sur l'agglo, des principes d'organisation des déplacements ont été retenus, dont :

} La création de pôles multimodaux (bus, car, train, vélo) gare Albi-Ville et Jean-Jaurès ;} La poursuite de la restructuration

du réseau des transports urbains ;} Le renforcement de la place du vélo

et de la marche dans l'espace public ;} La mise en place d’un plan de circulation dissuadant

le transit automobile dans le centre urbain ;} La réalisation des études préalables à un

nouvel ouvrage de franchissement du Tarn ;} Le développement de services à la mobilité :

le co-voiturage, l’auto-partage et les services vélo.

Muriel Roques-Etienne, élue en charge du PDU, précise : « la concertation publique n'est pas obligatoire, mais les élus ont souhaité soumettre ces orientations au débat public. Les habitants doivent être mobilisés sur ces sujets qui concernent notre avenir. » Concrètement la concertation va servir à présenter, expliquer (convaincre peut-être) et recueillir les avis afin de préparer la phase suivante, le plan d’actions du PDU. Trois ateliers seront organisés en des lieux différents pour faciliter la participation du plus grand nombre; un quatrième s’adressera spécifiquement aux acteurs écono-miques. Parallèlement, une consultation sera ouverte à tous via le site Internet de l’agglo. +INFO : La consultation publique sera en ligne du 9 novembre au 15 décembre ; les lieux, dates et modalités d’inscription aux ateliers, prévus début décembre, y seront également précisés. grand-albigeois.fr Rubrique nos projets/ Plan de déplacements urbains

UNE ASSOCIATION AUSTRALIENNE DE PROMOTION DU VÉLO A MIS EN SCÈNE SES ADHÉRENTS POUR ILLUSTRER LA QUESTION QUE LES GESTIONNAIRES PUBLICS SE POSENT DANS TOUS LES PAYS DÉVELOPPÉS : QUELLE MOBILITÉ SOUHAITE-ON DEMAIN DANS L’ESPACE PUBLIC ET QUEL MODE DE TRANSPORT NOUS FAUT-IL PRIVILÉGIER ?

ZOOMSUR

Mobilisons-nous pour la mobilité !L'AGGLO A ENGAGÉ LA RÉALISATION DE SON PLAN DE DÉPLACEMENTS URBAINS, NOTAMMENT POUR RÉDUIRE LA PLACE DE LA VOITURE DANS L'ESPACE PUBLIC. LES HABITANTS SONT INVITÉS À Y CONTRIBUER. ZOOM.

Le plan de déplacements urbains (PDU) définit pour les dix ans à venir les

principes d'organisation des transports de personnes et de marchandises, de la circulation et du stationnement

d’une collectivité territoriale. Mais ce terme de plan est un peu réducteur ! C’est un projet ambitieux dont l’objectif est de rééquilibrer la part de la voiture dans les déplacements, au profit des modes de transports collectifs ou des

modes doux comme le vélo ou la marche. C’est le fil rouge, tracé ensemble, qui engagera l’action publique pour organiser nos modes de déplacements futurs. Notre avenir commun, en quelque sorte.

26GRAND - 35 - NOV. 2015

Chaque mardi et jeudi, de 16h à 18h, la porte des Petits Pas s’ouvre pour accueillir les jeunes enfants (jusqu’à 5 ans) et leurs accompagnants (parents, grands-parents, nounous...). Dans ce lieu gai et cosy, on vient pour se poser, se rencontrer, échanger. Pendant que les petits font connaissance ou découvrent de nouveaux jeux, les adultes

peuvent se parler, partager leurs petits soucis entre eux ou avec des professionnels : psychologue, médecin de PMI, puéricultrice sont disponibles et bénévoles. +INFO : sur le tout nouveau site de l’association Prévention et petite enfance : http://lespetitspas-albi.fr Les Petits Pas - 16, bis Bd Andrieu, à Albi.

LES PETITS PAS

LOGEMENTS ENTRAIDE GÉNÉRATIONS

LES ALERTES SMS DU RÉSEAU DES TRANSPORTS

Cette association se propose de rapprocher des jeunes (entre 18 et 30 ans : étudiants, apprentis, demandeurs d’emploi ou jeunes travailleurs) à la recherche d’un logement et des seniors qui disposent d’une chambre libre. Moyennant une cotisation annuelle, l’association met en contact hébergeur et hébergé, assure la contractualisation et le suivi de la relation. Le type et les conditions financières de cette colocation

intergénérationnelle (de 0 à 150€ par mois pour le jeune) varient en fonction des profils et des besoins de chacun : logement amical pour générer un petit revenu à l’hébergeur, convivial qui permet au senior de pouvoir compter sur une présence ponctuelle ou solidaire dans le cas d’une présence régulière. Un échange de service gagnant/gagnant.+INFO : 06 71 05 02 49 et sur www.l-e-g.fr

Déjà 201 abonnés ! L’info circule et c’est bien l’idée : depuis cette rentrée, notre réseau des transports publics dispose d’un logiciel malin pour informer directement les usagers des perturbations de trafic. Si vous prenez le bus et que vous avez un smartphone : vous êtes équipé ! Benjamin, en direct du PC de commande du réseau, fera le reste.+INFO : Pour s’inscrire au service gratuit alerte sms : cliquez sur l’onglet approprié en page d’accueil du site grand-albigeois.fr et remplissez le formulaire ; vous pouvez choisir de limiter les alertes que vous recevrez à la ou les ligne(s) que vous utilisez régulièrement.

Grâce à Cyclo, la ville est à vous, sans

rendez-vous. Avec l’agglo et l’ASUC,

association sportive de l’université

Champollion, étudiants et personnels du

campus disposent d’un vélo le temps d’une

course en ville, d’un week-end ou plus, si

besoin ! Renseignez-vous : prêts de courte

ou longue durée, à partir de 10€/an

(en plus d’une adhésion ASUC).

À CHAMPOLLION, QUAND VOUS VOULEZ !

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Rendez-vous

ADOPTÉ TESTÉ RENDEZ-VOUS

27GRAND - 35 - NOV. 2015

Castelnau-de-LévisL'école de

n° 5novembre-décembre 2015

En visitant l’exposition de Yayoï Kusama au Centre d'art

LE LAIT, les enfants sont entrés dans son univers étrange :

« une forêt de pois blanc sur fond rouge, un lieu tout petit

mais infini grâce à tous les miroirs qui tapissent les murs ».

C'était magique ! Nous avons fait aussi un atelier d'arts

plastiques : il fallait dessiner des formes et envahir tout

l'espace avec des marqueurs. (GS/CP)

Profitant d'une sortie au centre d'art LE LAIT, nous avons pu admirer Albi, de la rive droite du Tarn : les trois ponts en enfilade, pont Neuf, pont Vieux, pont de chemin de fer, l'extraordinaire cathédrale Sainte-Cécile qui nous a fait penser à un château fort, l'immense lycée Lapérouse et les vieilles maisons. Nous nous sommes installés pour dessiner ce superbe paysage ! (CP/CE1)

L’arrêt de bus est tout

près, c’est très pratique

pour les CM1/CM2

qui, tous les mardis

après-midi, apprennent

l'anglais avec Miss Pierre,

professeur au collège.

Une bonne façon de

faire connaissance

avec le collège

où ils iront l'an

prochain!

Comme de vrais peintres

La magie de Madame Kusama

Let’s go to le collège

Jean-Jaurès !

28GRAND - 35 - NOV. 2015

6 classes, 139 élèves, 7 enseignants et 3 assistantes maternelles.

Elle est située en contrebas du village : pendant nos récréations nous profitons d'une

magnifique vue sur la Tour de Castelnau-de-Lévis, le vieux village et le clocher.

Castelnau-de-Lévis

écoleNOTRE

Là, c’est comme si on jouait mais en vérité on apprend… à coordonner nos mouvements, à bouger en groupe sans carambolages. On ne réussit pas toujours (et c’est ce qui nous fait rire !) (PS et MS)

Zaü, illustrateur d’albums jeunesse, est venu dans notre classe. Il nous a parlé de son métier puis il nous a fait dessiner une longue fresque de crocodiles,

de palmiers, d'oiseaux avec de l'encre de chine. Ensuite, c'est lui qui a dessiné devant nous. Nous étions en admiration. Quel talent ! (CE1/CE2)

Pour la fête des sciences, nous sommes allés à l’école des Mines, dans une très grande salle avec un grand écran. Nous avons appris beaucoup de choses sur l’alimentation :

} Pour avoir de l’énergie il faut se nourrir. C’est notre estomac qui transforme les aliments que nous mangeons.

} Il existe beaucoup de bactéries sur terre et certaines sont utiles pour nous. Dans notre intestin il y en a beaucoup et elles nous protègent des mauvais microbes !

} Pour faire le pain, les yaourts, les fromages, on utilise des micro-organismes qui vivent dans les aliments et leur donnent du goût.

Nous avons aussi appris ce qu’est une chaîne alimentaire et compris le rôle des abeilles qui butinent les fleurs et transportent le pollen.

Ensuite, nous avons mangé notre pique-nique (et tous les micro-organismes qu’il contenait). Puis nous avons joué et nous sommes partis visiter le musée du saut du Tarn. Cette journée nous a beaucoup plu ! (CE2/CM1)

Dans la salle de motricité :

Le maître des encresLes petites bêtes du yaourt

29GRAND - 35 - NOV. 2015

} JUSQU'AU 04/12EXPOSITIONVoir la mine en noir et blancLe musée-mine départe-mental expose des clichés réalisés in situ par Aimé Malphettes, photographe des Houillères.Mardi au samedi : 10h-12h et 14h-17h (dimanche 18h)Cagnac les Mines 05 63 53 91 70 et musee-mine.tarn.fr

} JUSQU'AU 15/11EXPOSITIONRegards poétiques sur l'innovation textileTextiles et technologies d'aujourd'hui, textiles de demain biosourcés, en fibre de caséine de lait ou de béton ! Zoom sur les travaux de la designer Florence Bournonville ; prêts des musées de Lyon et de Toulouse ; photographies de Stéphane Redon.Mercredi au dimanche 14h-17hMusée départemental du Textile, Rue de la Rive, Labastide-Rouairoux 05 63 98 08 60 et musees-departementaux.tarn.fr

} DU 01/11 AU 13/12EXPOSITION1939-1945, de Brayer à Villon, le Tarn terre d'asile des artistesDès juin 1940, de nombreux artistes se réfugient dans le Tarn.Tous les jours (sauf mardi) 10h-12h et 14h-18hMusée des Beaux-Arts, av. Vayssette, Gaillac05 63 57 18 25 et ville-gaillac.fr

AGENDA

L’AUTRE ÉCONOMIESélection de quelques ouvrages (digestes) pour mieux cerner ce que recouvrent les termes d’économie sociale, solidaire, humaine…

} Un million de révolutions tranquilles de Bénédicte Manier, ed. Les liens qui libèrent, 2012} Atlas commenté de l’économie sociale et solidaire

Observatoire national de l’ESS, Juris éditions/ Dalloz, 2012} L’économie citoyenne de Christian Felber, Actes Sud, 2011} L’économie solidaire de Jacques Prades

et Bernadette Costa-Prades, ed. Milan, 2005

LES CHEVEUX EN QUATREComme Dylan (p.21) toutes les formes capillaires vous intéressent?} Rien que pour vos cheveux de D. Dugan Columbia Tristar, 2009 } Raiponce de N. Greno The Walt Disney Company, 2014.} Rendez-moi mes poux, Gallimard-jeunesse, 2004.

Un petit livre, toujours de saison, pour explorer la biodiversité embarquée.} Le Cheveu, ouvrage collectif, dir. Pierre Gascar,

Nathan 1998 (classé au rayon Beaux-Arts).

QUATRE PATTES ET UNE TRUFFEDu chenil à la médiathèque, il n'y a qu'une patte : } Mon chien stupide, John Fante, ed.Christian Bourgeois, 1989.} Demain les chiens, Clifford D. Simak, ed. Nouveaux

millénaires, 2013.} Le Bizarre incident du chien pendant la nuit, Marck Haddon,

Pocket, 2005.} Fédor, J. Burningham, Père Castor-Flammarion, 2000.} Bombòn el perro de Carlos Sorin, DVD TF1 vidéo, 2006

O.C.N.I.35 L’OBJET CULTUREL NON IDENTIFIÉ DE CE NUMÉRO

EST UNE MÊME HISTOIRE RÉPÉTÉE 99 FOIS EN BD ; VARIATION GRAPHIQUE DU QUENEAU MERVEILLEUSEMENT INTERPRÉTÉE.

99 EXERCICES DE STYLE DE MATT MADDEN, OUBAPO/L’ASSOCIATION 2006

PRENDRE LE TEMPSDEMANDEZ UNE IDÉE AUX BIBLIOTHÉCAIRES DE NOTRE RÉSEAU…

ILS ET ELLES VOUS EN FOURNIRONT 10 000 ! LES SUJETS DE CE NUMÉRO LES ONT INSPIRÉS. BEST OF DE LA SÉLECTION DU RÉSEAU DES MÉDIATHÈQUES

POUR PRENDRE SON TEMPS OU LE REMPLIR « AUTREMENT ».

30GRAND - 35 - NOV. 2015

} DU 01 AU 30/11CINEMAMois du film documentaireVille et utopie : vies rêvées, villes fantasmées. Le charme de l’utopie, c’est bien l’inachevé, le reste à faire, l’avenir à modifier et à modeler. Les documentaires sélectionnés présenteront des projets architecturaux fous, des initiatives citoyennes pour vivre autrement, visionnaires ou humanistes.• Mercredi 4 à 18h30 : La Cité des abeilles de Marion Boé• Vendredi 6 à 17h30 : Winnipeg mon amour de Guy Maddin• Samedi 14 à 17h : Auroville de Guillaume Estivie • Samedi 14 à 18h30 : Les visionnaires de Julien Donada• Mercredi 18 à 18h30 : Détroit ville sauvage de Florent Tillon• Mercredi 25 à 18h30 : Las Vegas meditation de Florent TillonEntrée libre sous réserve des places disponibles, détails sur le site des médiathèques du Grand Albigeois.

} DU 02 AU 28/11 EXPOSITION Albi, espaces/frontières De Vincent Boutin, dans le cadre du mois du film documentaire Médiathèque Pierre-Amalric, Albi

} MAR. 03/11CONFÉRENCELa Mappa mundi Pourquoi cette carte du VIIIe, désormais inscrite au registre de la Mémoire du monde de l’Unesco, est-elle exceptionnelle ? 18h30, médiathèque Pierre-Amalric, Albi05 63 76 06 10 et mediathe-ques.grand-albigeois.fr

} MAR. 03/11RENCONTRECafé poésie Gérard Cathala présente les œuvres de Pierre Autin-Grenier (association Arpo).

20h30, Brasserie le Saint-James, rue Camboulives, Albi - arpo-poesie.org

} JUSQU'AU 31/12DÉGUSTATIONLes jeudis apéro vigneronsTous les jeudis soir, au restaurant de l'hôtel Ibis Le Theatro : apéros tapas et vins de Gaillac en présence de producteurs.À partir de 18hInformation et réservation 05 63 43 20 20Hôtel Ibis Theatro, 48, place Jean-Jaurès, Albi

} DU 06/11 AU 05/12EXPOSITIONVisages d’un autoportraitL'autoportrait révèle l'identité de l'artiste, les formes par lesquelles il s'affirme ou s'efface.Lundi – vendredi : 9h-12h/14h-18h, samedi 10h30-12h30 MJC d’Albi

} DU 07/11 AU 29/11EXPOSITIONSalon d’automneUne centaine d'artistes professionnels et amateurs accrochent leurs œuvres pour notre plus grand plaisir… d’automne. Entrée libre.Tous les jours, 14h-18h30, Moulins Albigeois, rue Porta, Albi

} DIM. 08/11SPORTCross Jean Vidal39e challenge international.Départ à 12h30. Stade Jean Vidal, Lescure d'Albigeois

} MER. 18/11ENTREPRENDREStarting boxÉtudiants et chefs d’entreprise en mode speed dating.Gratuit, inscription obligatoire startingbox.net19h, L’Estabar, avenue François Verdier, Albi

} VEN. 27/11CONCERT Le jour et la nuit Conservatoire de musique et de danse du Tarn 19h, Athanor, Scène nationale d'Albi Infos : 05 63 54 51 61

} JEU. 12/11CINÉMAEntre les BrasEn 2009, Michel Bras transmet son restaurant à son fils. Peut-on transmettre l’œuvre d’une vie ? Film suivi d’un débat en présence du réalisateur Paul Lacoste. Durée 2h30. Organisé par l’Université pour tous. Tarif 5€20h30, Scène nationale d’Albi

NOV.DÉC.2015Les animations culturelles proposées par le réseau des médiathèques du Grand Albigeois sont gratuites. Consultez le Mediatic en version papier (disponible dans votre médiathèque) ou numérique (page d’accueil grand-albigeois.fr, à côté du Grand A !)

ÉDITION COLLECTORPour marquer l'inscription de la Mappa mundi au registre de la mémoire du monde de l'Unesco, l'agglo a édité une carte

postale collector, la première d'une série de reproductions des chefs-d'oeuvres patrimo-niaux conservés à la médiathèque Pierre-Amalric. Offerte aux 1  000 premiers qui la demanderont à l'accueil des médiathèques, avant le 31 décembre. Après cette date, la carte postale Mappa mundi d'Albi sera en vente au prix de 0,80€ et 1,20€ selon le format.

31GRAND - 35 - NOV. 2015

AGENDA

} SAM. 14/11DÉCOUVERTECoulisses du CarnavalHistoire du carnaval, conception d’un char et papiettage des structures : une visite guidée pour tout découvrir. Durée 1h30.14h30, ateliers du Carnaval, AlbiRéservation 06 51 80 96 71 – lesguidesdutarn.com

} SAM. 14/11ATELIERCalligraphie japonaiseAvec l'atelier Tokiko. De l'encre noire, un pinceau mais aussi de la concentration et du calme.10H30 (atelier des 6/12 ans) & 14h (adultes). Sur inscription au 05 63 76 06 49, médiathèque de Saint-Juéry

} SAM. 14/11 & DIM. 15/11ARTS CROISÉS Semianyki expressIls reviennent à Albi ! Et leur nouveau spectacle est tout aussi fou et poétique, inventif et drôle que le précédent. 20h30 (samedi) et 16h (dimanche)Grand Théâtre, Scène nationale d'Albi - Locations 05 63 38 55 56 ou [email protected]

} DIM. 15/11MUSIQUEOrchestre et chœurEnsemble de l’université de Toulouse. Direction, Louis Massot – Soliste Natacha Triadou.15h30, cathédrale Sainte-Cécile, Albi

} DIM. 15/11SPORTTrail du SégalaDéparts de Valderies, 9h pour 23 km, 12 km et randonnée pédestre (remise des dossards à partir de 7h).Places limitées, inscriptions sur Internet uniquement : http://traildusegala.canalblog.com

} DU 16 AU 19/11ARTS CROISÉSZigmund folliesPhilippe Genty reprend son spectacle créé en 1983. Son imagination et sa poésie n’ont pas pris de rides. 20h30 (excepté mercredi : 19h30) Grand Théâtre, Scène nationale d'Albi, renseignements et locations au 05 63 38 55 56ou [email protected]

} DU 17 AU 22/11CINÉMAFestival « Les Œillades »Avant-premières, compétition de courts-métrages et ateliers sur le thème de la musique.Sur les différents écrans d’Albi, tarifs de 3 à 6€, infos www.cine-oeillades.fr et 05 63 38 25 17

} SAM. 20/11CONCERTOlivier Gotti Globe-trotteur passionné de musique et maître ès blues.(avec Lo Bolegason, Scène de musiques actuelles du Tarn) 20h30, Cinélux, place Emile Albet, Saint-JuéryInfos : médiathèque de Saint-Juéry ou 05 63 76 06 49

} MAR. 24/11CONFÉRENCEÉconomie et climatComment faire face au défi climatique ? Conférence/ débat animés par les professeurs Ch. Brathomme et Loïc Steffan.Durée 2h. Tarif : 4€ non adhé-rents de l’Université pour Tous18h, Bâtiment Multimédia Univ. Champollion, Albi

} MAR. 24/11DANSEImágenes Le Ballet Flamenco d’Andalousie célèbre 20 ans de créations.20h30, Scène nationale d’Albi

} JEU 26/11CONFÉRENCEPierre Soulages et le noirBenoît Decron, Conservateur

du musée Soulagesnous guide dans l'œuvre du maître de l’outrenoir (à compléter par la visite du musée à Rodez, organisée par l’Université pour tous dim. 29 nov.)18h, Scène nationale d'Albi, sur inscription : réseau des médiathèques ou 05 63 76 06 10

} VEN. 27/11SPORTLOU – SCALes gones en rouge et noir ne sont pas des figurants, beau match en vue. 19h30, stadium municipal d’Albi

} VEN. 27/11CONTEFestin de contesLe public compose le menu, les mises en bouche, le trou normand, le plat de résis-tance, le dessert… Geneviève Puech gère la carte et sert

Possédez-vous de telles bobines ? Le cinéma amateur a été inventé en 1923 avec le procédé Pathé-Baby. Suite à la découverte (dans une cave !) par un couple d’Albigeois d’un lot de ces bobines qui montrent les terribles inondations des années 30, les vacances d’une famille en 1926, un mariage en 1927... l’association TRAVELING 81 souhaite réaliser un docu-fiction sur la décade 1923-1933 à Albi et ses environs.

Si vous possédez ces boîtes noires Pathé-Baby ou des photos de cette époque, contactez l’association au 06 45 53 51 23 ou par mail [email protected] Vos documents numérisés, qu’ils soient utilisés dans certaines séquences du documentaire ou pas, vous seront restitués sur DVD.

Avis de recherche

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NOV.DÉC.2015

BÛCHE ABRICOTS - LAVANDE

ÉTAPE 1 : LE BISCUIT VIENNOISBlanchir 150 gr de sucre semoule, 150 gr de

poudre d’amandes, 75 gr de blancs d’œufs et 120 gr de jaunes. // Par ailleurs, monter en neige

270 gr de blancs d’œufs en ajoutant 95 gr de sucre semoule pour terminer. // Mélanger les deux préparations avec délicatesse, ajouter

120gr de farine T45 petit à petit. // Verser sur une feuille de cuisson et enfourner à 200°c

jusqu’à coloration blonde. // À la sortie du four, saupoudrer légèrement de sucre roux et couvrir

pour garder le biscuit moelleux.

ÉTAPE 2 : LA COMPOTÉE D’ABRICOTSVerser les fruits et le jus de 2 boîtes d’abricots à

bouillir dans une casserole avec 1 gousse de vanille fendue et grattée (grains et gousse dans la casserole). // Laisser cuire pour obtenir une

destructuration du fruit, retirer la gousse // Hors du feu, ajouter 200 gr de nappage abricot et

mixer. // Ajouter de la graine de fleur de lavande, à votre convenance.

(Attention : goût très fort, à utiliser avec parcimonie)

ÉTAPE 3 : MONTAGE ET FINITION DE LA BÛCHESur le biscuit refroidi, étaler la compotée

d’abricots en réservant une marge d’1cm libre sur l’un des plus longs côtés. // Rouler le biscuit à l’aide du papier de cuisson (à décoller au fur et mesure), tout en serrant le plus possible. // Une

fois roulé, réserver au frais. // Pour la finition, masquer votre bûche avec de la chantilly et

décorer avec des fruits frais.

Nous attendons les commentaires et photos de ceux qui l’auront réussie (ou ratée) à

communication @grand-albigeois.fr Bonnes fêtes de fin d’année à tous et

rendez-vous en 2016.

des contes traditionnels, merveilleux, d’ici et d’ailleurs ou facétieux… sur un plateau ! Public adulte.Inscriptions 05 63 76 06 4820h45, médiathèque de Lescure d’Albigeois

} DU 27 AU 29/11SALONSalon de la gastronomieGourmands, curieux et amoureux du terroir : c’est pour vous.Vendredi : 14h- 21h (gratuit) ; samedi : 10h- 21h, dimanche : 10h-19hInformations 07 82 62 27 40 Tarifs : 2 à 5€ Parc des expositions, Albi

} VEN. 04/12SIÈSTE LITTERAIRENos coups de cœur On parle lectures, dans un transat et le café est offert. 12h45 ou 14h, médiathèque Pierre-Amalric, Albi

} VEN. 04/12SPECTACLEPiaf… 100 ans d’amourLes chanteurs et danseurs de la compagnie Trabucco nous offrent une comédie musicale pour vibrer avec la môme au destin hors du commun. Durée 2h (avec entracte). Plein tarif à partir de 24€, points de vente habituels.15h, théâtre des Lices, Albi

} SAM 05/12SPECTACLE / ATELIERL'enfant éléphant Le Théâtre des ombres mêle le conte savoureux de Kipling et des fables de La Fontaine en un spectacle

d’humour et de poésie. Atelier (+ de 6 ans) pour réaliser des silhouettes articulées après la séance .15h, médiathèque de Cantepau, maison de quartier de Cantepau, 5 av. Mirabeau, Albià partir de 4 ans, gratuit, inscription à la médiathèque ou au 05 63 76 06 50

} SAM. 12/12CONFÉRENCELe noir chez GoyaPar Jean-Louis Augé, conservateur du musée Goya de Castres.18h, Auditorium, médiathèque Pierre-Amalric, Albi

} DU 15 AU 18/12FESTIVALXtreme fest partyTrois jours de musique alternative.20h30, salle des fêtes de Pratgraussals, Albi Réservations : polluxasso.com

} DIM. 20/12MUSIQUEConcert de NoëlOrgue et chœur du Conservatoire de musique et danse du Tarn14h et 16h, cathédrale Sainte-Cécile, Albi

} DU 26/09 AU 03/01EXPOSITIONImages de star, MarilynLa dernière séance ce sont 2 571 photographies de Bert Stern six semaines avant le décès de la star. Musée Toulouse-Lautrec, Albi

LES JEUNES PÂTISSIERS EN FORMATION À CUNAC NOUS LIVRENT « UNE PETITE

RECETTE, INNOVANTE ET FACILE À FAIRE À LA MAISON ». COMME EUX, RESTEZ TRÈS

CONCENTRÉS SUR VOTRE OUVRAGE !

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CHAQUE JOUR, L’AGGLO REÇOIT VIA SON SITE INTERNET, PAR COURRIER OU TÉLÉPHONE, DIFFÉRENTES QUESTIONS OU MESSAGES. DANS CETTE PAGE, GRAND A SÉLECTIONNE

DES EXTRAITS SUSCEPTIBLES DE SERVIR LE PLUS GRAND NOMBRE.

CALME ET SILENCE ?« Je suis étudiant sur Albi et j'aimerais savoir s’il était possible de venir pendant mes heures libres pour travailler mes cours dans un endroit un peu calme ? » Sylvain (Villefranche d’Albi)

: À la médiathèque d’Albi-centre, Pierre-Amalric, des tables et des salles de travail sont effectivement mises à votre disposition pour étudier au calme. Des prises au sol et sur les tables vous permettent de recharger vos ordinateurs portables.+INFO : les étudiants comme tous les habitants de l’agglo sont chez eux dans les 4 médiathèques de notre réseau : Albi-centre, Albi-Cantepau, Lescure et Saint-Juéry. Question espace et proximité, c’est la médiathèque Pierre-Amalric d’Albi qui est la plus appropriée pour accueillir des étudiants, mais toutes offrent les mêmes services et partagent les mêmes collections.

LE BUS MALIN « La ligne G qui peut me servir pour me rendre à Albi ne circule plus l’après-midi […] Je veux bien « lâcher le volant » comme dit votre publicité mais j’aimerais bien savoir comment faire ! Je vous remercie de votre réponse » Francine (Puygouzon)

 : Effectivement la ligne G qui dessert Puygouzon fait partie des lignes régulières (avec la K pour Le Séquestre, la L à Marssac et la M à Terssac) qui sont désormais opé-rées en transport à la demande (TAD) à certaines heures creuses, depuis cette rentrée. Cela signifie qu’un minibus (plutôt qu’un véhicule standard), à des heures et à des arrêts fixes, dessert l’arrêt qui vous convient si vous l’avez réservé au préalable. Vous pouvez connaître les arrêts et les horaires de votre ligne en TAD sur les poteaux d’arrêts, les fiches horaires ou le site Internet de l’agglo. N’hésitez pas à joindre le 05 63 76 06 16 de 9h à 12h et de 14h à 16h pour tout renseignement et réservation. +INFO : désormais on peut aussi réserver son TAD par Internet à n’importe quelle heure, week-end compris sur grand-albigeois.fr, Mobilités & Déplcaments/ Tout sur le bus : « Je réserve mon TAD ».

À savoir : un minibus en TAD consomme 8L aux 100km ; un bus standard 36L/100 km.

DÉCHETS ORGANIQUES ET DÉCHETS VERTS« J'habite dans un appartement et j'aimerais faire mon compost pour éviter de jeter trop de déchets. Est-ce que la communauté d'agglo fait quelque chose concernant les bacs de compostage en appartement ? » Vincent (Albi)

 : Notre dispositif de promotion du compostage indivi-duel ne concerne à ce jour que les habitants qui disposent d’un jardin (mise à disposition à prix réduit d'un composteur). Nous ne proposons pas de lombricomposteur ou autre composteur de balcon dans le cadre de ce dispositif mais ceux-ci peuvent être achetés dans le commerce. Le com-postage collectif constitue néanmoins une autre solution, adaptée à l'habitat collectif, sur laquelle nous pouvons travailler en relation avec votre bailleur si toutefois l'immeuble dispose de quelques espaces verts et si un relais peut être identifié parmi les locataires.+INFO : si le particulier peut tout à fait mélanger ses déchets de cuisine avec ses tontes de pelouses, ses branches et feuilles mortes dans son compost, il n’en est rien de la plateforme de compostage située sur le site de Ranteil, exclusivement réservée aux déchets verts.L'AN DERNIER, 37 170 PARTICULIERS ONT APPORTÉ EN MOYENNE 101 KG DE DÉCHETS VERTS À RANTEIL ET GAILLAGUÈS.

ENTRE NOUS

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BLOC-notes MARCHÉS PUBLICS Par décret entré en vigueur le 1er octobre, les marchés publics dont le montant estimé est inférieur à 25 000 euros hors taxes (contre 15 000€ HT auparavant) peuvent être lancés sans formalités. L'objectif recherché par cette mesure est de faciliter l'accès des PME et PMI aux marchés publics.

PASSAGES PIÉTONSEn réponse à l’augmentation de la mortalité des personnes vulnérables (+8% de décès de piétons en 2014), l’amende forfaitaire aux véhicules en stationnement ou à l'arrêt sur un passage piéton est passée à 135€ ; elle peut s’accompagner d’une mise en fourrière. Par ce même décret du 2 juillet dernier, il est désormais également interdit de stationner en voiture à moins de 5 mètres des passages piétons afin d'améliorer la visibilité à leurs abords.

DIFFUSION GRAND A Grand A est glissé dans toutes les boîtes aux lettres des 17 communes de l’agglo, particuliers ou entreprises. En cas de problème de réception, joignez notre prestataire : Adrexo Sud-Ouest au 05 63 45 51 80 ou [email protected] contacter la rédaction par mail : [email protected]

COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE L’ALBIGEOISParc François-Mitterrand à Saint-JuéryBus : Ligne E (arrêt Pacific)

ALLO AGGLO : 05 63 76 06 06Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à [email protected]/grand-albigeois

« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nou-veaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. » Cette phrase de Proust peut s’appliquer au voyage que nous devons entreprendre vers la maîtrise de l’énergie et notre indépendance, indispensable à notre liberté d’agir. Et pour le réussir, nous avons assurément besoin de nouveaux yeux. Le premier pas de notre indépendance énergétique commence par la sobrié-té énergétique, c’est-à-dire la modération de nos consommations. Qui n’est pas synonyme de régression : le gaspillage n’améliore pas notre qualité de vie ! Rechercher la sobriété nous oblige à réfléchir à nos besoins et nos com-portements. Une démarche que la commission environnement a engagée sur la question de l’éclairage public de nuit : nous avons analysé, consulté, débattu… comme expliqué dans ces pages. Puis nous avons calculé : réduire sa consommation énergétique est une mesure qui ne nécessite pas d'inves-tissement important mais dégage directement des économies budgétaires. Le deuxième pas est l’efficacité de nos appareils électriques, de chauffage, de transport… grâce à des technologies qui rendent un même service pour une moindre consommation. Elles nécessitent des investissements dont nous devons imaginer les financements. En réalisant des économies, nous déga-geons des capacités budgétaires, c'est le cercle vertueux d’économies et de baisse significative de consommation. Le troisième pas de ce voyage est bien entendu la production d’énergie. Le schéma français repose sur des grosses unités de production : centrales nucléaires, à charbon ou à gaz. Il doit évoluer pour rapprocher la produc-tion de la consommation via des unités de production plus petites. Les collectivités locales doivent prendre leur part dans la production de l’énergie et explorer les capacités locales notamment en matière d’énergie renouvelable. Si nous décidons de prendre en main notre destin, d’entreprendre ce voyage vers notre indépendance énergétique, nous œuvrons à rendre notre qualité de vie meilleure. Et par la promotion de nos valeurs démocra-tiques nous œuvrons à rendre le monde meilleur. Quel plus beau projet peut-on rêver pour nous et notre jeunesse ? Et quel beau voyage en perspective pour tous les Grands Albigeois !

Pas à pas

EN apartéJean-François RochedreuxVice-président délégué à l'éclairage public et à la maîtrise énergétique. Maire de Saliès.

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7 films et 1 exposition Programmation et horaires : mediatheques.grand-albigeois.fr

Ville et utopie : vies rêvées, villes

fantasmées