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ToPo est diffusé à 160 000 exemplaires dans la région Franche-Comté. Ne jetez pas ce journal sur la voie publique : offrez-le à votre voisin ! n°221 mars 2012 Le mensuel des jeunes en Franche-Comté TOPO www.jeunes-fc.com Constructeur de route Métier Comprendre les éléctions Vie quotidienne Abonnement jeunes à l’Est Journées jobs d'été Dynastage Un demi-siècle de musiques extrêmes Primate au Printemps de Bourges etc Et aussi : à découvrir Des métiers à découvrir Des métiers Photo Laurent Cheviet Dossier Dossier ( ) - Semaine de l’industrie - Portes ouvertes des CFA - Cœur d'artisan - Campus Afpa - L'armée méconnue ( ) - Semaine de l’industrie - Portes ouvertes des CFA - Cœur d'artisan - Campus Afpa - L'armée méconnue

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n°221 mars 2012Le mensuel des jeunes en Franche-Comté

TOPOwww.jeunes-fc.com

Constructeur de route

Métier

Comprendre les éléctions

Vie quotidienneAbonnement jeunes àl’Est Journées jobsd'été DynastageUn demi-siècle demusiques extrêmesPrimate au Printempsde Bourges etc

Et aussi :

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Supplément mensuel coproduit par le Centre Régional d’Information Jeunesse de Franche-Comté et L’Est RépublicainToPo - CRIJ - 27 rue de la République 25000 Besançon tél 03 81 21 16 08 fax 03 81 21 16 15 courriel : [email protected] site : www.jeunes-fc.com

Agrément jeunesse et éducation populaire : CRIJ n°25 JEP 328 Rédacteur en chef : Stéphane Paris Crédits photos : Laurent Cheviet, Yves Petit Dessins : Christian Maucler Maquette : Sladjana Becic.Régie publicitaire : L’Est Républicain Imprimerie : L’Est Républicain 54180 Houdemont. Le Crij de Franche-Comté est une émanation du ministère de la Jeunesse et des Sports, de la Région de Franche-Comté,

du Conseil général du Doubs et de la Ville de Besançon. Il réalise ToPo en partenariat avec L’Est Républicain et le Progrès et avec le soutien du Crédit Mutuel de Franche-Comté.

Le prochain numéro seradisponible le 27 mars

en supplément del’Est Républicain et le 30 mars

en supplément du Progrès.

page 03Bons plans

Journée ciné

Bon plan carteAvantages jeunes

D ans le cadre de la semaine del’industrie qui se déroulera du19 au 25 mars, la chambre de

commerce et d’industrie de RégionFranche-Comté (CCIR FC), la Direccteet le rectorat organisent un concoursd’affiches sur le thème de l’industrie.Ces affiches sont destinées à sensibi-liser et impliquer les jeunes, les éta-blissements scolaires et le grand publicdans cette opération et à montrer l’imagequ’ils se représentent de l’industriedans la région. Les lauréats seront invi-tés à participer à l’événement phare decette semaine, le 20 mars à l’ENSMMà Besançon. L’affiche lauréate du

concours dans chaque catégorie seradiffusée par la CCIR FC à ses parte-naires dans toute la région.

Le concours est doté de 3 prixdans 3 catégories :> Catégorie collège : un IPODTouch IV> Catégorie lycée : un Netbook> Catégorie Université,école supérieure : un ordinateurportable

Infos complètes sur www.semaine-industrie-franche-comte.fr

y a-t-il un grand horloger ?Et accessoirement, l’Univers

a-t-il été créé pour l’homme ?Réponses le 17 mars à 14 h 30avec Edouard Oblak au 41 bis

avenue de l’Observatoire.Infos 03 81 66 69 06.

DANSESur l’heure de midi, Joanne

Leighton (centre chorégraphiquenational de Franche-Comté)

présente sa nouvelle équipe dedanseurs avec une performance-improvisation pour sept danseurs

engagés dans la créationd’«Exquisite corpse»,

programmé en mai. Le 20 marsà 12 h 20 au Granit de Belfort.

Infos, 03 84 58 67 68.

CINÉMA«Humpday» de Lynn Shelton

(2009), une comédie avec MarkDuplass et Joshua Leonard estprojeté le 14 mars en VOST

au Petit théâtre de la Bouloie.Infos, 03 81 48 46 61.

INSTALLATION«A bout portant» de DominiqueDe Beir, du 17 mars au 28 avril

Le 7 marsjournéeciné à3 eurosdans toutela région(voir page 24)

«Le Printemps du Piano» invite à découvrir la musique classique à travers4 concerts d’une heure, accessibles à tous, gratuits (dans la limite desplaces). Cette nouvelle animation est créée par l’association Dev’art quidepuis 1997 développe de nombreux projets culturels en Franche-Comté.

Au programme de cettepremière édition :• Le 24 mars à 17 h :Léopold Janier Dubry etBastien Dollinger. A 20 h 30 :Matthieu Brassard (pianistede notoriété).• Le 25 mars à 11 h :concert jeunes pianistes.A 15 h 30 : Catherine Borriniet Virginie Cudey (ci-contre).Rendez-vous à la salle desassociations de Franois (25),rue de l’Eglise. Infos sur le sitehptt://devart.asso-web.com

LE PRINTEMPS DU PIANO– Franois, 24 et 25 mars –

Concours d’affiches :ordinateurs à gagner

ART CONTEMPORAINDans le cycle des projections

organisées par le Frac et l’écoledes beaux-arts à Besançon, Ullavan Brandenburg est accueillie le14 mars de 18 h à 20 h au PetitKursaal. Trois vidéos (un tableau

vivant, un drame musical noiret blanc, un film en 4 actes

proche de l’opéra et de Beckett)et une rencontre avec l’auteur

sont programmées.Infos, 03 81 61 55 18.

ASTRONOMIE L’observatoire de Besançonpose la question cruciale :

au théâtre Granit (Belfort).Le trait récurrent du travailde Dominique De Beir est lamise en abîme d’un geste

répétitif de perforation de toutessortes de surfaces à l’aided’instruments empruntés à

différents secteurs d’activité.Infos, 03 84 58 67 68.

JAZZ MANOUCHEKrachta Valda en concert le 29mars à Besançon (brasserie de

l’Espace, 03 81 80 31 49).

KESKESAY ?Dans les apéros-infos organiséspar la Poudrière de Belfort, un

sujet qui bouleverse toutel’industrie de la musique et

taraude jusqu’au FBI : produireet vendre sa musique

aujourd’hui. Rendez-vousle 15 mars à 18 h 30 à Audincourt.

Infos, 03 84 58 11 77.Un autre keskesay est organiséle 29 mars : la balance en live.

MAGIEClose-up avec Maverick magie le22 mars à Besançon, brasseriede l’Espace (03 81 80 31 49).

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>>> www.jeunes-fc.com

www.jeunes-fc.com

page 04Zapping page 05Zapping

COORDONNÉES DU RÉSEAU INFORMATION JEUNESSE DE FRANCHE-COMTÉCrij / Centre Régional d’Information Jeunesse 27 rue de la République 25000 Besançon 03 81 21 16 16 /Cij / Info Jeunesse Jura 17 place Perraud 39000 Lons-le-Saunier 03 84 87 02 55 /Cij / Centre Information Jeunesse 1 rue de Franche-Comté 70000 Vesoul 03 84 97 00 90 /Bij / Belfort Information Jeunesse 3 rue Jules Vallès 90000 Belfort 03 84 90 11 11 /Bij / Bureau Information Jeunesse 2 avenue des Alliés BP95287 25025 Montbéliard cedex 03 81 99 24 15 /

Vous avez une question sur la formation, l’emploi, la santé, le sport, les loisirs, la culture ou tout autre domaine lié à la jeunesse en Franche-Comté ?Le réseau information jeunesse vous répond, en direct dans ses locaux, par téléphone ou par mail (il suffit d’envoyer votre demande sur www.jeunes-fc.com)

Réseau Information jeunesse

Des offres de jobs maisaussi des conseils et despistes pour chercher : lesjournées jobs d'été sontorganisées cette année

dans 11 villes de la région, partenai-res de l’opération. Coordonnées parle réseau IJ, les Missions locales etla direction régionale de la Jeunesse,des Sports et de la Cohésion sociale,elles sont étendues, à Besançon et enHaute-Saône à l'ensemble de l'emploiavec des offres de tous types de contrats(CDD, CDI, alternance). L'organisationde ces journées permet aux jeunes deconsulter directement les offres maisaussi de discuter avec les employeurspotentiels présents sur des stands. En termes de jobs d'été, ils trouverontles principaux recruteurs que sont l'ani-mation, l'agriculture, le tourisme etquelques entreprises. Ils pourront aussidiscuter avec des spécialistes de l'in-formation pour savoir comment cher-cher, comment réaliser un CV, commentécrire une lettre de motivation.

Rencontres jeunes pourl'emploi et les jobs d'été

Comme l'an dernier, le réseau information jeunesse organise des rendez-vousdans toute la région, en partenariat avec les Missions locales, la direction de laJeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale et certaines collectivités locales.

DATES DESRENCONTRES : • 15 mars de 10 h à 19 hà Belfort (Atria)• 28 mars de 10 h à 12 h/ 14 h à 17 h à St-Claude(Pij, 19 rue du Marché)• 28 mars de 11 h à 18 hà Vesoul (Cij, 1 rue deFranche-Comté) • 28 mars de 11 h à 18 hà Luxeuil (espace Frichet)• 28 mars de 10 h à 17 hà Arc-les-Gray (sallepolyvalente)• 28 mars de 9 h à 12 h /14 h à 17 h à Héricourt(centre social municipalSimone Signoret)• 29 mars de 9 h à 17 hà Besançon (Palais dessports)• 31 mars de 10 h à 13 hà Dole (place FrédéricBarberousse)• 4 avril de 10 h à 18 hà Montbéliard (place duChamp de Foire)• 4 avril de 14 h à 17 hà Lons-Le-Saunier(Carcom)• 12 avril de 17 h à19 h à Poligny(Pij, place des Déportés).

« Est-il possible detravailler en job d’été

quand on est mineur deplus de 16 ans ? »

E n France, le travail est autorisé à partir de 16 anset parfois même 14 ans pour des travaux légersen période de vacances scolaires. Il est donc pos-

sible de chercher un job d’été dès cet âge. La concur-rence est cependant plus difficile que pour les plusde 18 ans, car les employeurs privilégient ces candi-datures. En effet, le code de travail impose des restric-tions pour les 16 - 18 ans : activités pénibles oudangereuses interdites, travail entre 22 h et 6 h inter-dit, durée journalière ne pouvant excéder 8 h, aucunepériode de plus de 4 h 30 sans pause, repos quotidiend’au moins 12 h.Certains domaines tels que le travail dans les débitsde boisson sont interdits aux mineurs (sauf s’ils fontpartie de la famille du cafetier). La rémunérationpeut quant à elle être minorée (ce qui peut constituerun argument favorable) car le salaire minimum est de80 % du smic avant 17 ans et 90 % de 17 à 18 ans.Enfin le contrat doit être signé avec l’accord des parents.

« Quelles études pourdevenir éducatrice de

jeunes enfants ? »

PRINTEMPS DES LIVRESLa médiathèque de Châtillon-le-Duc (25)organise la 2e édition du «printemps deslivres» les 24 et 25 mars de 14 h à 18 h aucentre Bellevue. Une quarantaine d’auteursfrancs-comtois seront présents à l’instar deJean-Louis Clade, Guy-Louis Anguenot, MaxAthanase, François Roussel. L’associationcomtoise des auteurs indépendants, deséditeurs et des libraires bisontins serontégalement là. Cette manifestation au servicede la lecture publique, associe les scolaires

à travers des travaux d’écritures sur le thème de lafrancophonie. Les visiteurs pourront voir plusieursexpositions, dont la chaîne du livre, les travaux del’atelier d’écriture de la maison d’arrêt de Colmar,pourront s’initier à la calligraphie et admirer lestravaux de l’atelier de reliure Cara.

« Comment trouver descorrespondants en langues

étrangères ? »

Brève

s

Pour les organisateurs, il s’agit de promouvoir laproduction littéraire locale, de permettre aux lecteursde rencontrer des écrivains, de susciter des liensentre la médiathèque, les lecteurs et les auteurs,de rendre la lecture accessible à tous. Entrée libre.Contact Jean-Marie Delachaux 03 81 56 92 28.

SALON DU LIVRE JEUNESSEDE ST-CLAUDE

Se joignant au printemps des poètes dont lathématique est «enfances», le 14e salon du livre se

tient du 14 au 17 mars. Quatre jours d’animationsautour du livre jeunesse, avec 16 auteurs ouillustrateurs invités et l’invité d’honneur Jean-PierreSimeon, directeur artistique du Printemps des poètes.Autour de cet événement, plusieurs actions : accueilde poètes en librairie (à St-Laurent, St-Claude et auxRousses) et en médiathèque (à Moirans, St-Lupicinet Longchaumois), rencontre au musée de l’Abbaye,groupe d’intervention poétique dans la ville, tractspoétiques en circulation, etc. Renseignements,www.sautefrontiere.fr (03 84 45 15 01).

Q uelquesorganis-m e speuvent

vous aider à trou-ver un correspondant

étranger, avec lequelvous pourrez échangerpar mail :• Etudiants du monde(www.studentsofthe-world.info)

• Franceworld(www.franceworld.com)

• International penfriends (www.ipf-penfriends.com)• Ligue d’amitiéinternationale(www.ifl-france.org)

• L’Office franco-allemand pour la jeu-

nesse (OFAJ) dispose d’un service de petitesannonces pour trouver un correspondant allemand(www.ofaj.org/petites-annonces)Vous pouvez également vous adresser aux comités dejumelage. Pour connaître leurs coordonnées, il fauts’adresser aux mairies ayant des villes jumelées.

L e sé d u -cateur

s et trices dej e u n e senfants exer-

cent en majo-rité dans les structures

d’accueil de la petiteenfance, les structures socio-

éducatives, sanitaires ou deloisirs : crèches, jardins d’en-

fants, haltes-garderies. Ils peu-vent également intervenir

auprès d’enfants mala-des, dans les hôpitaux,

les maisons de cure oude convalescence. On les

trouve aussi dans des éta-blissements et des services

spécialisés qui accueillent desenfants souffrant de handicaps

ou rencontrant des difficultés sociales : services sociauxde la protection maternelle et infantile, foyers de l’en-fance, maisons maternelles, centres d’action médico-socialeprécoce, instituts médico-éducatifs, centres médico-psycho-logiques, centres de déficients sensoriels.Pour exercer, il faut un diplôme d’Etat d’éducateur de jeu-nes enfants (bac+3). La formation dure 3 ans. En Franche-Comté, cette formation est dispensée à l’Institut régional dutravail social, 1 rue Alfred de Vigny à Besançon (03 81 4161 00, www.irts-fc.fr). Il faut avoir le bac et s’inscrire auxépreuves de sélection entre novembre et janvier de l’annéeprécédente (autrement dit, pour la rentrée 2012, c’estclos). Ces épreuves ont lieu en février et mars.

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page 06Vie quotidienne page 07Vie quotidienne

Les élections en questionEn 2012, on élitle président de

la République etles députés.

Etes-voussûrs de bien

connaître lesinstitutions ?

1792 > Première tentative d'instaurer lesuffrage universel (masculin s'entend). Desélections législatives se déroulent en septembremais la participation est très faible. Une autretentative a vaguement lieu en 1799 (les«électeurs» approuvant des listes dans lesquellesle gouvernement ou le sénat puise des noms).1848 > Adoption du suffrage universelmasculin. Militaires et Français de l'étranger ensont exclus. Pour voter, il faut avoir 21 ans etrésider depuis 6 mois au même endroit.1944 > Droit de vote accordé aux femmes. LaFrance est l'un des derniers pays européens àaccorder droit de vote et éligibilité aux femmes.1945 > Les militaires obtiennent le droit devote.1946 > Droit de vote pour tous les Françaisd'outre-mer.1962 > Instauration du suffrage universel directpour l'élection du président de la République.1974 > L'âge de la majoritéet du droit de vote passe de 21 à 18 ans.1992 > Avec le traité de Maasticht le droit devote aux élections municipales est étendu à tousles citoyens originaires de l'Union européenne.1994 > Fin de la suppression automatique dudroit de vote pour les détenus. Depuis, seules lespersonnes à qui les tribunaux ont interdit le droitde vote perdent leur capacité électorale.

QUANDVOTE-T-ON ?

L es 22 avril et 6 mai pourles présidentielles. Les10 et 17 juin en ce qui

concerne les législatives (pourles Français de l'étranger, le 1er

tour est fixé une semaine avant,soit le 3 juin).

POUR QUIVOTE-T-ON ?

E n mai, pour le coprinced'Andorre, qui est sur-tout le président de la

République, soit le chef del'État français (alors que lePremier ministre est le chef dugouvernement, dont il dirigel'action), le chef des armées (etle seul détenteur du feunucléaire) et le garant de laConstitution de la Ve

République.

Le président de laRépublique incarne l'auto-rité de l'État. Il veille, par sonarbitrage, au respect du texteconstitutionnel, et assure lefonctionnement normal despouvoirs publics et la conti-nuité de l'État. Vis-à-vis de l'ex-térieur, il est le garant del'indépendance nationale, del'intégrité du territoire et durespect des traités conclus parla France.Il a un rôle éminent en matièrede diplomatie : négociation destraités, accréditation des ambas-sadeurs, conduite des déléga-tions françaises dans lesrencontres internationales d'im-portance.Parmi les autres pouvoirs don-nés au président, on peut sou-ligner la nomination du Premierministre et des ministres surproposition de ce dernier, ledroit de dissoudre l'Assembléenationale, la signature desordonnances et des décrets,la nomination aux emploiscivils et militaires de l'Etat,la nomination des ambassa-deurs, la promulgation des loisdans les quinze jours qui sui-vent la transmission au gou-vernement d'une loidéfinitivement adoptée. Il estprésident du Conseil des minis-tres, du Conseil supérieur dela magistrature et des conseilset comités supérieurs de laDéfense nationale.Le Président de la Républiqueest élu pour un mandat de 5ans, renouvelable une fois.

QUAND S'INSCRIRE ? Pour pouvoir voter, il faut s'inscrire avant lafin de l'année qui précède le scrutin. Ilexiste cependant des cas particuliers et ilest possible de s'inscrire et voter la mêmeannée si l’on :> atteint l'âge de 18 ans entre le 1er marset le jour de l'élection,> déménage pour des motifs professionnels > est fonctionnaire admis à la retraiteaprès le 1er janvier,> est militaire retournant à la vie civileaprès le 1er janvier,> a acquis la nationalité française aprèsle 1er janvier,> recouvre l'exercice du droit de voteaprès le 1er janvier.

CARTE ÉLECTORALEAu moment de voter, il faut une pièced'identité et votre carte électorale. Sivous ne possédez plus votre carte électorale,vous pouvez néanmoins voter en présentantune pièce d'identité après vérification del'inscription sur les listes électorales. Dansles communes de moins de 3 500 habitants,la présentation de la carte électorale estsuffisante pour voter.Si la carte a été perdue ou volée, vouspouvez, avant les élections, demander à lamairie une attestation d'inscription sur leslistes électorales. Pour les nouveaux inscritssur les listes électorales, la carte électoraleest distribuée au plus tard 3 jours avantla date du scrutin, les cartes qui n'ontpu être distribuées avant le scrutinétant remises le jour du scrutin au bureaude vote de l'électeur, sur présentation d'unepièce d'identité

BUREAUX DE VOTELes bureaux de vote sont ouverts de 8 h à18 h (20 h dans les grandes villes). Chaquebureau de vote est obligatoirement composéd'un président, d'au moins deuxassesseurs et d'un secrétaire qui peuventêtre les maires, adjoints ou conseillersmunicipaux ou des électeurs de la communechoisis par le maire. Pendant toute la duréedes opérations électorales, trois membresdu bureau au moins doivent être présentset respecter une stricte neutralité.Avant l'ouverture, les membres du bureaudisposent les bulletins des candidats,vérifient que l'urne est vide et procèdent àsa fermeture. Lors du vote, ils veillent aurespect du Code électoral en contrôlantl'identité et l'inscription sur la liste électoralede chaque électeur, son passageobligatoire par l'isoloir, l'introductionpar l'électeur d'une unique enveloppedans l'urne, l'émargement de l'électeur.Après la clôture du scrutin, le bureauvérifie que le nombre des enveloppescorrespond à celui des émargements. Ensuitea lieu le dépouillement des bulletins devote et le décompte des suffrages enprésence de scrutateurs (électeurs présents).

VOTE PAR PROCURATIONLe vote par procuration permet à un électeurde se faire représenter, le jour d'uneélection, par un électeur de son choix.La personne qui donne procuration (lemandant) désigne librement la personnequi votera à sa place (le mandataire).La démarche, gratuite, s'effectue aucommissariat, à la gendarmerie, au tribunald'instance ou auprès des autoritésconsulaires.

BrèvesAbstention,vote blanc, vote nul,suffrages exprimés

BBRRÈÈVVEEHHIISSTTOOIIRREEDDUU SSUUFFFFRRAAGGEEUUNNIIVVEERRSSEELLEENN FFRRAANNCCEE

> L'ABSTENTION consiste à ne pas participer à uneélection.> LE VOTE BLANC consiste pour un électeur à n'exprimeraucun choix en déposant dans l'urne un bulletin dépourvu detout nom de candidat (ou de toute indication dans le casd'un référendum). > LE VOTE NUL correspond à des bulletins déchirés ouannotés, contraires à la loi électorale. > LES SUFFRAGES sont dits exprimés lorsqu'ilscorrespondent à un choix précis autorisé pour l'élection enquestion. Le nombre de suffrages exprimés est doncl'ensemble des bulletins moins les votes blancs et nuls.> LORS DUDÉPOUILLEMENT lesvotes blancs et nuls sontcomptabilisés et sontannexés au procès verbaldressé par lesresponsables du bureaude vote. Mais ilsn'apparaissentpas dans lerésultat officieloù sontmentionnésle nombre desélecteurs inscrits,le nombre devotants, lessuffragesexprimés.

QUELS SONTLES MODESDE SCRUTIN ?

L e scrutin présidentiel sedéroule au suffrage uni-versel direct (le corps

électoral vote lui-même pourle candidat à élire), uninomi-nal (vote pour un candidat), àdeux tours. Pour être élu aupremier tour, le candidat doitavoir obtenu la majorité abso-lue des suffrages exprimés (soit50% des voix plus une), sinonun deuxième tour est organisé :ne peuvent y participer que lesdeux candidats arrivés en têtedes suffrages lors du premiertour. Est élu le candidat qui aobtenu la majorité simple.

Les députés sont eux aussi élusau suffrage universel direct.Pour être élu au premier tour,un candidat doit recueillir plusde 50 % des suffrages expri-més et un nombre de voix aumoins égal à 25 % des élec-teurs inscrits. Si aucun candi-dat n'est élu dès le premier tour,un second tour est organisé.Les 2 candidats arrivés en têtepeuvent se maintenir. Les can-didats suivants peuvent se main-tenir s'ils ont obtenu un nombrede suffrages au moins égal à12,5 % des électeurs inscrits.Le candidat qui obtient le plusgrand nombre de suffrages ausecond tour est élu.

QU'ESTCE QU'UNECAMPAGNEÉLECTORALE ?

I l faut distinguer la campagne,au sens large, et la campa-gne officielle. Certains candi-

dats peuvent se déclarer de longsmois avant l'élection, organiser desréunions publiques et intervenirdans les médias. Or, en réalité, unecampagne officielle est courte etsa durée est fixée par les textes.Ainsi, pour les élections législati-ves, la campagne officielle démarrele vingtième jour précédant le scru-tin. Pour l'élection présidentielle,elle s'ouvre le deuxième lundi pré-cédant le premier tour.L'un des éléments essentiels dudéroulement des campagnes élec-torales est l'accès aux médias audio-visuels. Le Conseil supérieur del'audiovisuel (CSA) doit assurer lapossibilité aux différents partis et/oucandidats de délivrer leur messageet de bénéficier d'une égalité detraitement même en dehors de lacampagne officielle. A partir dumoment où commence la campa-gne officielle, les différents cou-rants politiques disposentgratuitement de temps d'antenneà la radio et à la télévision.La campagne doit aussi être loyale.Certains moyens, comme l'utili-sation de tracts faisant état derumeurs extrêmement désobligean-tes, à l'égard de l'adversaire ne sontpas admis. C'est un cas de conten-tieux électoral et le juge de l'élec-tion peut modifier les résultats pourcette raison.

QUI VOTE ?

P our pouvoir voter, il fautêtre âgé d'au moins 18ans et être inscrit sur les

listes électorales. Théoriquement,la France compte 45 millionsd'électeurs. Pourtant, environ 3millions d'électeurs manquentà l'appel alors que selon l'arti-cle L.9 du code électoral, «l'ins-cription sur les listes électoralesest obligatoire». Mais cette obli-gation n'est assortie d'aucunesanction.La majorité des non-inscrits(environ 2 millions) ont oubliéde se réinscrire suite à un démé-nagement. A ces non-inscritss'ajoutent les jeunes de plus de18 ans qui n'ont pas été inscritspar les services municipauxfaute d'un recensement exact.Selon l'Insee, 22% des 18-19ans seraient non-inscrits alorsque ce chiffre n'est que de 5%pour les 60-69 ans.Seuls les citoyens françaisvotent aux élections nationa-les alors qu'aux élections euro-péennes et municipales, lescitoyens européens en ont lapossibilité.

En juin, pour les 577députés (555 circonscriptionsen métropole et 22 circons-criptions outre-mer) qui consti-tuent l'Assemblée nationale.Chaque député, bien qu'éludans un cadre géographiquedéterminé, est le représentantde la Nation tout entière. Ainsi,en théorie, à l'Assemblée natio-nale et dans sa circonscrip-tion, chaque député agit etparle au nom de l'intérêt géné-ral et non pas au nom d'un partipolitique, d'un groupe d'inté-rêt ou d'une région (on a biendit en théorie).Les députés, élus pour 5 ans,participent à l'exercice de lasouveraineté nationale. Ilsvotent la loi et contrôlent l'ac-tion du gouvernement. Pendantla session ordinaire del'Assemblée, de début octo-bre à fin juin, ils siègent enséance publique au Palais-Bourbon, à Paris. Ils peuventégalement siéger en sessionextraordinaire sur convoca-tion du président de laRépublique. Ces séances publi-ques ne représentent qu'unepartie du travail, chaque députéétant membre d'une commis-sion permanente. Il peut aussiêtre membre d'une délégationou d'un office parlementaire,d'un groupe politique, de com-missions d'enquêtes. Certainsdéputés représententl'Assemblée auprès des parle-ments étrangers et des insti-tutions internationales. Chaquedéputé peut également dépo-ser des propositions de loi.

Les députés ont aussi unrôle de contrôle

du gouverne-ment : lesquestionsleurs per-met tentd'interro-ger direc-tement les

minis t res ,soit oralement soit

par écrit. Dans sa circonscription, entant que représentant de laNation, le député doit partici-per aux manifestations offi-cielles. Il est à l'écoute deses concitoyens qu'il peut rece-voir, visiter et aider à trou-ver des solutions auxproblèmes qu’ils rencontrent.Il se préoccupe du dévelop-pement économique, social etculturel de sa circonscription,en liaison avec les autres élus.Il est l'interlocuteur perma-nent des maires, des servicesde l'État, des milieux socio-professionnels et des associa-tions.

Page 6: Dossier Dossier Des métiers à découvrir - Jeunes-fc

page 09Jeunesse de Franche-Comtépage 08Région

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DÉBATS CITOYENSTrafic d'infos, c'est 5 regardssur l'actu en une soirée.Le principe : 5 personnesproposent de courts extraitsde journal ou livre sur unthème d'actualité. Chaquelecteur a 15 minutes pourfaire vivre son texte etengager la discussion. Latribune est libre pourvu queles mots bougent les idées.C’est à Besançon, brasseriede l'Espace et c'est l’occasionde prendre du recul surl'actu, de partager desinformations passéesinaperçues, de serencontrer… Prochainrendez-vous, le 15 marsà 19 h. Infos surwww.atelierspublics.fr.Pour proposer un texte(3 jours avant) :[email protected]

Sans les bourses duConseil régional, jene pense pas quej'aurais pu partir à

l'étranger». A23 ans, StéphanieMougey a trois séjours à sonactif : un au pair en Allemagne,un Erasmus à Salzburg, un stageà Galway en Irlande. Pour lesdeux derniers, elle a obtenu unebourse Aquisis et une bourseDynastage. Deux dispositifsfinancés par le Conseil régionalde Franche-Comté qui permet-tent d'alléger sensiblement lafacture d'un séjour. Aquisiss'échelonne, selon les cas, de 90à 230 euros par mois, Dynastageétudiants ( 1) de 150 à 380. Lepremier aide des séjours d'étu-des, le second des stages pro-fessionnels. «Pour l'Autriche,ça allait, c'est un petit pays,les transports sont très aborda-bles, les prix un peu plus chersqu'en France. En Irlande, c'étaitun peu plus difficile».

«LES VOYAGES, ÇA FORME»A la source de ces voyages, un«réel goût pour les languesétrangères». Diplômée d'unelicence LEA et d'un masterLade (langues appliquées etdéveloppement européen), ellemanie l'anglais, l'allemand, l'es-pagnol, un peu l'italien. Maisles voyages, ça forme, pas seu-lement pour peaufiner la maî-trise des langues. «J'ai étéconfrontée à de nouvelles cul-tures. J'ai visité des villes et vuplein de coins sympas. J'ai desamis étrangers. J'ai pris del'expérience et de l'assurance».La première fois, elle a choisil'Autriche pour la langue, pourl'attractivité de la ville deSalzburg mais aussi pour le cli-ché sécurisant – «et finalementassez vrai» – de pays orga-nisé, carré. «J'avais tout pré-paré, je savais où j'allais logeravant de partir». En Irlande,ça a été plus aventureux.«J'allais en stage au Galwaycounty council, un peu l'équi-valent du Conseil général, pourdeux missions autour du tou-risme et de l'attractivité de larégion. J'ai obtenu ce stageaprès une candidature spon-tanée aussi ai-je eu peu detemps pour préparer monséjour. Mais dès que je suisarrivée, on m'a aidée, j'ai trouvéfacilement une colocation, cequi était le meilleur moyende se loger. Cependant, je

«Le Conseil régional m'a permisde partir à l'étranger»Avec Dynastage et Aquisis, la Région Franche-Comté aide les jeunes francs-comtois à être mobile.Exemple avec Stéphanie Mougey, originaire de Dambenois.

conseille quand même de bienpréparer son départ».L'expérience qu'elle a acquise,c'est aujourd'hui l'associationESN des étudiants internatio-naux de Besançon qui en béné-ficie. Elle y est en servicecivique depuis le mois dedécembre. «Je connaissais bienl'association. J'ai participé àl'organisation de l'assembléemondiale Erasmus à Besançonen 2008, au cultural market,j'allais aux soirées Erasmus

du bar de l'U mais pendant mesétudes, je ne pouvais pas tropm'investir. Quand j’ai vu l'of-fre de service civique, je mesuis dit c'est le bon moment.J'avais envie de me replon-ger là-dedans, dans l'inter-national». L'après, s'il estindéterminé, reste marqué dumême sceau : «Trouver du tra-vail et si c'est un travail quime fait bouger c'est bien. J'aiaussi envie de repartir enAllemagne pour me remettre à

STAGES PROFESSIONNELSEN EUROPE «LEONARDODA VINCI»

Le programme LEONARDO DA VINCI s'inscritdans les actions du Conseil régional en matièrede mobilité internationale des jeunes.Il s'adresse aux jeunes diplômés,demandeurs d'emploi, âgés de 18 à30 ans et domiciliés en Franche-Comté. Illeur permet d'acquérir une expérienceprofessionnelle grâce à un stage d'une duréede 3 à 5 mois. Tous les secteurs d'activité ettous les niveaux de qualification sontconcernés.2 démarches possibles :> rechercher soi-même une structured'accueil en fonction de son projetprofessionnel.> ou postuler à une session organisée surplace par un prestataire (pays anglophones) etfinancée par la Région.Sont organisés : le placement en entreprise,l'hébergement et un stage linguistique.Les stagiaires perçoiventune bourse mensuelle de 763 euros etbénéficient d'assurances responsabilité civile etrapatriement financées par la Région Franche-Comté

Informations générales : • www.franche-comte.fr/education/echange.phpConseil régional de Franche-Comté, servicemobilité internationale 03 81 61 63 55Informations et candidature :• www.phileas-fc.com. Centre régional etréseau information jeunesse03 81 21 16 16.

l'allemand. A plus long terme,j'ai envie d'aller en Afrique, enAmérique du sud».

S.P.( 1) Dynastage existe égalementpour les lycéens et les apprentis.

Toutes les infos sur les disposi-tifs de mobilité du Conseilrégional sont disponibles surwww.franche-comte.fr/services-en-ligne/bourses-mobilite-inter-nationale

Les bourses Dynastage s’adressent aux étudiants, lycéens et apprentis francs-comtoispour des stages à l’étranger de 2 semaines minimum. Les bourses Aquisis sontouvertes aux étudiants francs-comtois, pour des périodes d’études de 3 mois minimum.

Jeunesse extrêmement sonoreTrois Pontissaliens

viennent de sortir un«Etat des lieux des

musiques extrêmes».Metal, punk, hardcore,

postrock… Une histoirede 50 ans de rock radical.

Quel point com-mun entre lesblues électriques,étirés, épais deLed Zeppelin, lesaccords rachiti-

ques, nerveux du premier Clash,les distorsions intellos de SonicYouth et les épanchements pos-trock de Sunn O))) ? Réponse :la radicalité du propos et lavirulence par rapport à la musi-que dominante de leur époque.C'est sur ce dénominateurqu'Antoine Petite, Ludovic etDamien Chaney ont accom-pli un énorme travail de recen-sion et de sélection de prèsde 50 ans (1962 - 2011) detransgression musicale. Le

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Photo Yves Petit

résultat est paru en décembredernier, après 3 ans de tra-vail, aux éditions du Camionblanc : 1000 pages, 450 albumset autant de groupes. Et encore,l'élaboration d'«Etat des lieuxdes musiques extrêmes» a étéfacilitée par la passion quihabite les trois auteurs et ama-teurs éclairés.Trois Pontissaliens ayant latrentaine. Des amis d'enfance,baignant dans le milieu musi-cal. Leur connaissance «com-plémentaire» du domaine visitéa servi de point de départ etde balisage à une écriture effec-tuée par une vingtaine de col-laborateurs, «pour diversifierles plumes». «On est tous les3 des boulimiques de musique

relate Antoine. Moi-même suisfils de punk-rocker, je suistombé dedans tout petit. C'estDamien qui est à l'origine pre-mière du projet. L'idée nous a

plu : entre les livres sur lamusique soit trop spécifiques,soit trop larges, on s'est ditqu'il y avait un créneau». Ilsétaient dans le vrai semble-t-il : les premiers retours, lespremières dédicaces rencon-trent un vrai succès. AntoinePetite a supervisé les travaux,rédigé une bonne partie destextes, comme il le fait régu-lièrement pour le magazineInked ou pour des webzines.

DE FUCKED UP AUX SONICSLe plus difficile a peut-être étépour eux d'établir la liste desalbums. Avec autant de misesà l'écart crève-coeur que detitres retenus. Pour se facili-ter la tâche, quelques règles :

pas de live,pas de com-pilation, unseul albumpar groupe.

Le champ exploré reste vaste.«D'autant que le mot extrêmeest un terme générique qui peutêtre trompeur». Effectivement :Cheap Trick, Weezer, Offspring,la power pop n'est pas loin.Il est aussi question de mise enperspective : à une époque,Jethro Tull pouvait être consi-déré comme radical. Pas sûrqu'avec les surenchères enre-gistrées depuis, l'étiquette puisse

encore leur être accolée. Maisl'idée est justement de relaterune histoire, un cheminement.«On présente les groupes dansl'ordre chronologique inversécar c'est souvent la façon dontprocèdent les amateurs de musi-

ques actuelles. Ils démarrenten écoutant les groupes d'au-jourd'hui et peu à peu remon-tent les influences». Le livrepart donc de Fucked Up pourarriver aux Sonics, groupe deSeattle souvent cité commesource première du garage etdu punk.«Pour les plus récents, c'étaitplus délicat car on n'a pas derecul. On a essayé de sélec-tionner des choses créativesmais sans savoir si elles vontrester marquantes. De toutefaçon, c'est un travail forte-ment subjectif. Chacun trou-vera un groupe qui manque ouun album en trop. Même si la résonance et l'in-fluence reconnue, les précur-seurs, les grosses ventes, lestitres devenus des références ontété des critères plus objectifs».

POUR CHAQUE GROUPE,DEUX PAGES

Au gré des pages des noms trèsconnus, d'autres obscurs, d'au-tres complètement oubliés. «Ily a des albums qu'on pourradifficilement se procurer». Pour

chacun, deuxpages com-prenant nom

du groupe, pays d'origine, titre,tracklisting, date de sortie, mai-son de disque, pochette et chro-nique.Remarquablement, presque tou-tes les pochettes, presque tousles jours de parution sont men-tionnés. Au total 26 pays sontreprésentés. «Avec peu deFrançais, mais des origines detoutes les zones géographiques.Même Israël et l'Amérique dusud sont représentés. Il man-que seulement l'Afrique» indi-que Antoine Petite. Quoique.Si on lit bien l'éditorial deDamien Chaney, si on remontejusqu'à la source, celle qui afasciné Jimi Hendrix et JimmyPage, tout ça vient du blues.Lequel vient un peu d'Afrique.Et lequel était au départ en par-tie constitué de messages cryp-tés échappant à l'entendementdes Blancs, indiquant par exem-ple les filières d'évasion deslieux d'esclavage. Vous avezdit subversion ?

S.P.

« Il y a des albums qu'on pourradifficilement se procurer »

26 pays représentés

«Etat des lieux desmusiques extrêmes»

paru aux éditionsdu Camion blanc,

966 pages, 40 euros(www.camionblanc.com)

Rendez-vous :rencontre-débat

suivi d'un concertle 23 mars à Besançon(Passagers du Zinc).

Couverturedéssinée parun anciencollaborateurd’Iron Maiden.

Page 7: Dossier Dossier Des métiers à découvrir - Jeunes-fc

>>> Constructeur de routeMétier page 10 page 11Métier

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conducteur de travaux à Eurovia, àMontbéliard. C'est la base dans cette pro-fession : savoir s'intégrer dans un col-lectif et à une hiérarchie, obéir aux ordres,être ponctuel. Pour certains jeunes, c'estpositif : c'est une approche de la vie ensociété, une forme de socialisation. Chaqueéquipe est dirigée par un chef de chan-tier. Ensuite, il y a un homme de base,le maçon. Un poste pour lequel on a dumal à trouver des jeunes. Autour de lui,il y a des ouvriers spécialisés qui vonttirer le râteau, mettre le béton, manierla pelle et la pioche». Même avec la méca-nisation, le travail reste physique. «Il ya une grosse partie manuelle. Le soir, ondort bien». Autre caractéristique prépon-dérante, le travail dehors. «Parfois on atrop chaud, parfois trop froid, parfoisc'est sous la pluie». En conditions tropdifficiles, comme lors des grands froidsdes dernières semaines, les chantiers s'ar-rêtent. Avantage de la profession, unecaisse intempéries permet d'indemniserà 80 % du salaire les travailleurs lorsqu'ilsrestent chez eux.Pour les jeunes motivés, l'accès au tra-vail est assez facile. La formation estcourte : CAP, bac pro voire BTS si l'on

veut accéder directement à des respon-sabilités (chef d’équipe, chef de chan-tier). «On cherche régulièrement desjeunes complète Benoît Boiteux. Ceuxque l'on a en apprentissage, que l'onforme, c'est pour les garder. On travaillebeaucoup avec l'intérim et là encore, iln'est pas rare que l'on embauche les gensmotivés». Autre perspective intéressante,la possibilité d'évoluer très rapidement.Avec de l'expérience et l'acquisition d'unebonne connaissance du métier, le construc-teur de route peut devenir chef d'équipe,puis chef de chantier. Il peut obtenir uncertificat de qualification reconnu par lebiais de la formation continue. Autre pos-sibilité : créer ou reprendre une entre-prise (le secteur compte 80 % d'entreprisesartisanales).

Stéphane ParisInfos, www.usirf.com,www.cfa-tp-fc.com

Il faut du monde pourles routes. L'Uniondes syndicats de l'in-dustrie routière fran-çaise annonçait un

besoin de 15 000 jeunes àrecruter l'an dernier. Commeil faut les construire mais aussiles entretenir, les améliorer,les compléter, les adapter àun trafic en augmentationconstante, ce constat a une

certaine durabilité. Même si,comme pour l'ensemble du

BTP, l'activité est soumiseaux aléas de la conjoncture.Mais les compétences sontadaptables à d'autres travaux.

Qui peut faire une route peutfaire un parking. Une voiepiétonne, un aérodrome, unepiste cyclable, un stade… Lesigle VRD signifie voirie etréseaux divers. Il résume lapolyvalence du métier : appli-quer divers revêtements(béton, enrobés, gravillons...),poser des éléments de voirie(trottoirs, caniveaux, pavés,glissières de sécurité, mobi-

lier urbain...), raccorder lesréseaux souterrains (eau, gaz,électricité, téléphone...). Leconstructeur de routes abordedifférentes techniques qui vontde la maçonnerie aux revête-ments de chaussée, en pas-sant par la signalisation.

UN TRAVAIL D’ÉQUIPE«C'est d'abord un travaild'équipe décrit Benoît Boiteux,

«Il y a une grossepartie manuelle.Le soir on dort bien»

105 000 salariés dans le secteur de l’industrie routière en France.Avec 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires, elle place le pays auxpremiers rangs mondiaux.

Polyvalence, habileté, précision sont demandées : il faut respecter les règlesde sécurité et les normes de qualité.

Du travail,

il y en a.

Il reste manuel,

physique,

en extérieur.

Du travail,

il y en a.

Il reste manuel,

physique,

en extérieur.

Dumondesurlesroutes

Dumondesurlesroutes«On chercherégulièrementdes jeunes»

Parcours...

Les salairesLes salaires Qualitésrequises

Si les entreprises accueillent des jeunes sans diplôme, auxquels elles apprennentle métier, elles préfèrent ceux qui ont, au minimum, un CAP.

Toujours un travail d’équipe.Un secteur qui permet auxplus motivés une évolutionde carrière rapide.

Pelle, pioche, râteau restentdes outils de base. Le métierest physique.

Le CAP de conducteur d’enginsTP donne des compétencessupplémentaires.

FormationsFormations

Jonathan, 19 ans

Il existe plusieurs formations permettant de participer aux chantiers de constructions de routes,placées sous l'égide du CFA des travaux publics :> Le CAP constructeurs de routes se prépare au CFA du Pays de Montbéliard, rue des FrèresLumière, 25200 Bethoncourt (03 81 97 36 37)> Le CAP de conducteur d'engins TP se prépare en 1 an à la MFR de Montbozon(MFR, 70230 Montbozon, 03 84 92 31 83)> Le BTS travaux publics se prépare en 2 ans au lycée Pierre-Adrien Pâris, 8 rue Mercator,25000 Besançon (03 81 47 60 60).> Le bac pro travaux publics sera ouvert à la rentrée 2012Renseignements 03 81 41 16 18, www.cfa-tp-fc.comDans le domaine de la formation professionnelle, l'Afpa Franche-Comté propose des formations deconstructeur en voirie et réseaux à Grand Charmont : une formation diplômante de 7 moisdébute le 12 mars (il faut avoir 18 ans et un niveau 3e) et des formations en alternance de 1 ancommencent les 5 mars, 2 avril et 4 juin.

En général, un constructeur de route débutantcommence au smic. Cependant, les salairesvarient selon les entreprises. Il faut y ajouterenviron 15 euros par jour correspondant auxindemnités de panier et transport.

«En fin de 3e, je ne savais pas quoi faire. Je suis allé voir unconseiller, il m'a présenté des fiches métiers et constructeurde routes m'a intéressé». Jonathan rejoint alors le CFA deBethoncourt pour préparer en deux ans le CAP constructeurde routes. Il y apprend à lire des plans, à étudier lesmatériaux, la nature des sols... Puis grâce à ce parcoursen apprentissage, il met un pied dans l'entreprise Euroviaà Montbéliard, spécialisée dans les travaux routiers etd'assainissement. Aujourd'hui, alors qu'il est en deuxièmeannée de CAP canalisateur (au lycée Pierre-Adrien Pâris,à Besançon), il est toujours en alternance dansl'entreprise. «Au début, j'ai appris les bases, pelle etrâteau, puis j'ai commencé à poser des tuyaux, desbordures, à réaliser des enrobés... Ce qui me plaît, c'estle travail en groupe et de travailler à l'extérieur». Aprèssa formation, il veut poursuivre une année à Montbozonpour décrocher un CAP conduite d'engins et devenir chauffeurpoids lourd sur les chantiers. De quoi être polyvalent et avoirencore davantage de chances d 'être embauché chez Eurovia(106 salariés à Montbéliard et Besançon). «Accueillir desapprentis, c'est investir sur l'avenir. C'est un souhait d'avoirdes gens compétents, motivés et qui connaissent l'entreprise»confie l'un des conducteurs de travaux de la société.

S.D.

Esprit d'équipe / polyvalence /initiative / habileté, précision /endurance / aimer travailler dehors

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>>> OrientationDossier page 12

Jérôme Hauden. «Nous som-mes sur un marché de niche oùnotre ticket d'entrée est unsavoir-faire très important ettrès spécifique. Quand onrecrute quelqu'un, il y a untemps de formation relative-ment long». Les niveaux derecrutement sont très variés, debac pro à ingénieur. «Sur cer-tains niveaux, on a parfois dumal à recruter commente PascalMollier. Pas pour les ingénieurs

mais plutôt àbac+2 où l'onprend desgens de BTSoptique oumicrotechni-

ques». Avis aux amateurs : ilexiste des beaux postes dansl'industrie, sur des secteurs trèsavancés et pas forcément acces-sibles avec des études longues.

De l'huile, du bruit, du travail àla chaîne ? L'image de l'industrieest souvent liée à ces clichésnégatifs. Une image qui a saréalité mais à laquelle lemonde de l'industrie ne peut serésumer. Le problème est qu'ellemet un frein à la curiosité pourdes métiers dont la plupartdemeurent méconnus. Et les

jeunes ont du mal à s'y engageralors que le secteur recrute.Pour mieux le connaître,le comprendre, l'aborder,une semaine de l'industrieest organisée dans toutela France. En Franche-Comté,la chambre régionale decommerce et d'industrie etune trentaine de partenaires

proposent des portes ouver-tes, des visites d'entreprises,des rencontres dans lesclasses du 19 au 25 mars(programme complet surwww.semaine-industrie-franche-comte.fr). A titre d'exemple, les3 entreprises ci-contre montrentque ce n'est pas toujours toutà fait ce que l'on croit.

Visages d’industrie

«Je viens travailler avec plaisir»

Magalie, dans l’industrie depuis un an.

David, issu d’un BTS microtechniques au lycée Jules Haag.

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M agalie est entrée chezDiamac il y a un an.Auaparavant, elle

était assistante administrativedans une radio. Sa formation :un brevet de technicien agri-cole. L'industrie ? «Je n'yconnaissais rien, j'avais entête l'usine, le travail à lachaîne». Chez Diamac, elleest à la logistique : expédi-

tion, marquage, saisie de com-mandes. «Ca a totalementchangé l'image que j'en avais.Ce n'est pas du tout du tra-vail à la chaîne, ce n'est pasfatigant, j'aime bien, je vienstravailler avec plaisir».David, lui, est arrivé il y a 12ans. Il a été embauché aprèsson BTS microtechniques enalternance, dont il a effectuéla partie pratique à Diamac.«Si je suis encore làaujourd'hui, c'est qu'il y abeaucoup plus de 50 % de

côtés positifs». Les premiè-res années, il était à la pro-duction, quand même unpassage obligé selon lui : «onne peut pas sortir de l'écoleet avoir le savoir techniquepropre à l'entreprise sans pas-ser par la production».

Aujourd'hui, il est technicienau bureau d'études : il conçoitdes outils en fonction du cahierdes charges des clients. «Surles machines ou en bureaud'études, le travail aujourd'huic'est 90 % d'informatique».

APPRENTISSAGE, L’IDÉALDiamac, à Cléron, conçoit etfabrique des outils coupants

depuis 1973. Saclientèle vient del'horlogerie, l'in-dustrie médicale,l 'automobile,

l'aéronautique. «On fabriquedes outils coupants en petitesséries, très spécifiques, indi-que Myriam Marechal qui arepris l'entreprise familiale avecson frère Jean-Christophe Jarrot.C'est très technique, très pré-cis, très haut de gamme, surun marché de niches.Aujourd'hui, les jeunes veulenttous travailler en bureau d'étu-des. Mais il faut bien, au départ,qu'ils passent par la produc-tion, qu'ils connaissent vrai-ment les procédés de fabrication

surtout quandc'est très spé-cifique commeici. Il y a desjeunes en école

d'ingénieur qui n'ont jamaisvu une machine-outil, c'estun peu aberrant». A cet égard,elle voit l'apprentissage commeméthode idéale. Le lycée JulesHaag et le CFAI à Besançonsont les principales portes d'en-trée dans son entreprise. «Avec

«aujourd'hui c'est 90 %d'informatique»

«ce n'est pas fatigant,j'aime bien»

L'industrie qui innove

P our Harda Brahimi, lepassage du monde desétudes à celui du travail

s'est réalisé naturellement etfacilement. Cette jeune maro-caine a soutenu sa thèse àToulouse (laboratoire LAAS-CNRS) en octobre 2010. Saspécialité, l'électronique destélécommunications. Elle a étéembauchée à l'entreprise bison-tine Photline en juin dernier.Entretemps, elle était ensei-gnante à l'université Paul

Sabatier, à Toulouse. «Jeconnaissais Photline car j'aisouvent participé à des confé-rences internationales et j'aiétudié un de leurs modulateurspour ma thèse. Je voulaism'orienter vers l'industrie plusque vers l'enseignement car cequi m'intéresse c'est de voir leconcret, les applications réel-les. Au moment où je cherchaisà m'y orienter, j'ai vu quePhotline cherchait exactementquelqu'un de mon profil». Elle

fait partie des 6 personnes recru-tées l'an dernier par l'entreprise.Un nombre élevé si l'on consi-dère que l'entreprise compte 32salariés et a vu le jour en 2000.

«40% DE CROISSANCE»Pholtine, c'est du très haut degamme, sur un marché pointu(10 concurrents dans lemonde) : elle fabrique desmodulateurs au niobate delithium qui servent aux trans-missions sur fibre optique pour

«Je voulais voir du concret» des télécommunications à trèshaut débit. Issue de l'Universitéde Franche-Comté et de l'Institutde recherche Femto-ST, Photlinea fait 4,1 millions de chiffresd'affaires en 2011. «40 % de

croissance par rapport à 2010qui était déjà une très bonneannée» annonce Pascal Mollier,l'un des cofondateurs de l'en-treprise avec Henri Porte et

«ce qui m'intéresse :le concret, lesapplications réelles»

Salle blanche de l’entreprise Photline.

Harda Brahimi,depuis 8 mois àPhotline. L’industrieoffre de nombreuxpostes aux ingénieurs.Ph

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l'apprentissage, tout le mondeest gagnant. Les jeunes voientle monde du travail concrète-ment, se rendent compte quel'humain et le savoir-être comp-tent beaucoup. Et surtout, siça se passe bien, ils ont un joben fin de formation».Sur une trentaine de salariés,l'entreprise compte actuel-lement 3 apprentis de JulesHaag et un stagiaire du lycéeXavier Marmier (Pontarlier).«Accueillir des jeunes est unepolitique de l'entreprise, cesont nos salariés en devenir.Nous participons à la semainede l'industrie dans cette dyna-mique d'accueil des jeunes.Il faut reconnaître que si lesjeunes ne sont pas toujoursattirés par nos métiers, s'ily a un déficit d'image dansl'industrie, c'est aussi un peude notre faute. Mais l'orien-tation est un peu compliquéeparce que l'Education natio-nale et l'entreprise se connais-sent mal et parce quel'orientation vers les voiestechniques est souvent consi-dérée comme un échec.Pourtant, il y a du travail. Etdu travail qui souvent consisteà concevoir et à fabriquerquelque chose, avec une réellevaleur ajoutée, et qui au finalpermet de proposer un pro-duit qui servira à faciliterle quotidien de quelqu’und’autre. C'est un aspectimportant, que je n'ai pastrouvé dans le tertiaire quandj'y travaillais».

«Une solutionindividualisée pourchaque opération»

L 'industrie intègre tous lessecteurs. Le médical parexemple. Sébastien

Henry a créé Onefit medicalen août 2011, passant par l'in-cubateur d'entreprises de Temisà Besançon. Sa société devraitprochainement commerciali-ser, après certification, des gui-des de prothèses orthopédiques.Ces guides servent aux chirur-giens lorsqu'ils posent unimplant. L'originalité de Onefitest de proposer une solutionindividualisée, adaptée à cha-que patient.La société part de l'image réa-lisée par scanner ou IRM et,en lien avec le chirurgien, réa-lise un guide unique, qui per-mettra à celui-ci de poserl'implant dans les meilleuresconditions. «Actuellement, unimplant sur 4 est mal positionnéindique Sébastien Henry. Cettesolution individualisée doit per-mettre d'améliorer cet aspect.Mais elle doit aussi permet-tre d'améliorer la réalisationde l'opération. Avec ce genrede guide, le chirurgien va plusvite, utilise moins d'instruments,l'opération est moins invasive,il y a moins de perte de sang,moins de risque d'infection. Du

coup, la récupération et larééducation sont meilleurs. Aufinal, cela permet des gains àla fois économique et sur leplan de la santé». SébastienHenry travaille avec tous lesmaillons de la chaîne, les chi-rurgiens comme les fabricantsd'implants. Quant aux guides,ils seront fabriqués au laserpar une entreprise spéciali-sée à St-Etienne.

ONEFIT MEDICALRECRUTE

Pour l'instant Onefit medicalse consacre aux genoux, envi-sage de passer plus tard auxhanches. Le système est adap-table à toutes les articulations.D'autant que les débuts sontprometteurs. «Nous avons déjàplus de demandes qu'attendu,certaines venant de Suisse,d'Allemagne, d'Italie oud'Angleterre. On démarre trèsbien. Je pensais qu'on serait 7d'ici 3 ans et on sera déjà 8le mois prochain». Quatre sala-riés et 2 stagiaires travaillentpour l'instant à Onefit et si çase passe bien, «on pourrait faci-lement doubler». Les profils :des ingénieurs de l'UTBM, del'ENSMM, de l'ISIFC. «Audépart, je pensais m'installerà Lyon, mais finalement j'aitrouvé une très bonne dynami-que ici. Sur le plan des forma-tions, mais aussi del'accompagnement à la créa-tion d'entreprise. Même sur leplan médical, le service ortho-pédique du CHU de Besançonm'a beaucoup aidé».

Sébastien Henry«je pensaism'installer

à Lyon, maisj'ai trouvé une

très bonnedynamique ici»

Page 9: Dossier Dossier Des métiers à découvrir - Jeunes-fc

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pourront avoir un postedans les Dom-Tom où ils serontchargés de dispenser de la for-mation professionnelle auprèsde jeunes effectuant leurs ser-vices militaires facultatifs.Des postes de mécaniciens,d'informaticiens (bac général)ou de pilotes d'hélicoptère (unbaccalauréat et une bonnecondition physique suffisent)sont aussi proposés tout commeconducteur de camion citerne :seul le permis suffit, l'arméevous permet d'acquérir ensuitetous les brevets nécessaires.«La possibilité d'évoluer et deprendre plus de responsabili-tés est importante chez nous»,rappelle le chargé de recrute-ment. Et l'autorité ? «Dans lecivil, on obéit à un patron, dansl'armée, on obéit à un chef».

S.D.

Partant du constatque l'artisanat esttrop souventméconnu malgré larichesse et la diver-

sité de son savoir-faire, laChambre des Métiers et del'Artisanat du Doubs a souhaitédonné un coup de pouce auxartisans locaux. Cœur d'Artisana pour but d'aider ces entrepri-ses à se faire connaître et d'in-citer le public à consommerchez les fabricants locaux.Visites d'ateliers, démonstra-tions, dégustations, plus de 300artisans ouvrent leurs portesdu 16 au 25 mars. Outre cesinitiatives individuelles, des

regroupements sont prévus danstout le département sous formede mini-salons gratuits.Autre événement de taille, leShow des Créateurs se tiendrale dimanche 18 mars auKursaal. Une trentaine d'arti-sans accompagnés des jeunescréateurs se sont organisés enmini-équipes pour préparer cedéfilé. Couture, coiffure, esthé-tique, bâtiment, décoration, desunivers bien différents se retrou-vent pour créer des modèles devêtements présentés dans desdécors thématiques. Parmi lesjeunes créateurs participants,Charles Lyautey, étudiant enBTS couture au lycée JulesHaag, travaille depuis plusieurssemaines à la création d'unerobe. «J'avais crée une robeen plume de paon pour le Salon

de la Mariée. Pour Cœurd'Artisan, je travaille sur unnouveau modèle qui sera blanccassé, assez léger avec de lamousseline et du voile» expli-que Charles. Pour le show,Charles travaille en collabo-ration avec une coiffeuse, unemaquilleuse et une créatrice debijoux qui apportent leur savoir-faire pour mettre en valeur cetterobe. «C'est un bon conceptqui réunit les créateurs de dif-férents métiers autour d'un évé-nement. Cela me permet deprésenter ce que je fais dansdes conditions optimales. Etcela montre qu'à Besançon ily a des gens qui créent».

Katia Mairey

Plus d'informations surwww.coeur-artisan.com

Artisans et jeunes créateursouvrent leurs portes

Pour sa 3e édition, Cœur d'artisan propose des animations autour dusavoir-faire local. Des jeunes créateurs sont associés à l'événement.

Le lundi 12 mars de 9 h à 17 h la chambre demétiers et de l'artisanat de Belfort présente lesdispositifs d'intégration dans le domaine del'artisanat. Ils font ainsi découvrir les nouvellesprestations et offres spéciales pour travailler dansl'artisanat et réaliser une carrière prometteuse.AVEC UNE ORGANISATION EN 4 ESPACES :

> Le pôle formation sera ouvert à tous etprésentera la nouvelle offre du catalogue deformation 2012 et des promotions.

> L'espace gestion du personnelconcerne les chefs d'entreprises : il y sera remisune mallette RH et présenté la nouvelle

plateforme collaborative sur internet pour partageret échanger des informations entre dirigeants.

> L'espace emploi : pour les moinsde 26 ans, il aidera à rechercher un contratd'apprentissage ou de professionnalisation avecla diffusion des offres de Pôle emploi disponibleset l'aide de conseillers d'apprentissage.

> Le pôle création reprise d'entrepriserenseignera les candidats à la créationd'entreprises sur leur accompagnement etles stages Proforeart et proposera égalementdes offres de fonds à reprendre.Plus d'informations au 03 84 57 30 40.

Il y a peut-être encoretrop de clichés liés àl'armée de terre.«Souvent, les jeunesnous disent qu'ils veu-

lent tous faire tireurs d'élite,comme dans les films améri-cains. Mais il y a très peu deplaces pour cela. Alors quenous avons et proposons denombreux métiers inconnus»,remarque le major Carabin,

Des métiers variés dans l'arméeMétéorologue,

linguiste,paysagiste,

conducteur decamion citerne :l'armée de terre

recrute dansd'autressecteurs

méconnus.

A Belfort, une journée destinée aux artisans, aux salariés, aux futurs apprentiset aux demandeurs d'emploi.

INTÉGRER L'ARTISANAT

chargé du recrutement.De 17 à 29 ans, de sans diplômeà bac + 5, chacun peut pré-tendre à rejoindre l'armée. Pource faire, il suffit de s'informersur le site www.devenezvous-meme.com ou aux centres deBesançon et Belfort, ouvertsde 9 h à 19 h. «Nous sommeslà pour aiguiller les jeunes,et regarder ce qui peuvent cor-respondre à leur formation, àleur profil et à leurs envies»explique-t-il. Après cet entre-tien, une sélection a lieu àNancy pendant deux jours avecvisite médicale, tests de sports,de personnalité et entretien indi-viduel. Le major se veut ras-surant : «80 % des genscorrespondent au profil recher-ché, c'est une question devolonté. On ne recherche pasdes Rambo tout de suite, onforme les gens». Et c'est là toutle point fort de l'armée : «sou-vent les entreprises viennentmême démarcher les jeuneslorsqu'ils ont terminé leurscontrats, car nous prenons encharge les formations qui coû- Le major Carabin.

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«à Besançon, il y ades gens qui créent»

Charles a étésélectionné

parmid’autres

créateurs,grâce à

un projetde robe.

Ils sont une trentainece jeudi au centreAfpa de Besançon. Enune grosse heure, ilsvont assister à une

présentation de l'associationnationale pour la formationprofessionnelle des adultes,à ses formations et leurs modesd'accès, à son fonctionnement.«Nos formations sont des misesen situation professionnellevalidées par des titres pro-fessionnels. Il n'y a pas de note.

A l'issue d'une formation, lestagiaire est conforme ou pasconforme à ce qu'on attendd'un professionnel dans lemétier qu'il a appris» leurexplique Fabien Perrin, chargéde recrutement.L'écoute des personnes venues

Formations à l’emploiTous les jeudis, dans toutela Région, l'Afpa présente

ses formations à l'attentiondes demandeurs d'emploi

ou des salariés.se renseigner est attentive.Certains repartent sans allerplus loin, d'autres demandentdes renseignements précis.Après cette réunion, ceux quisouhaitent intégrer une forma-tion seront reçus pour une infor-mation individuelle pluscomplète. Ensuite, ils pourronts'engager dans un parcoursindividualisé où seront pris encompte leur situation, leurniveau et leur projet.Demandeurs d'emploi mais

aussi salariés encontrat de profession-nalisation, en congéindividuel de forma-tion, en plan de for-mation, etc. peuvent

avoir accès à l'Afpa. Les par-cours qualifiants sont propo-sés dans plus de 60 métiers dubâtiment, de l'industrie ou dutertiaire. Mais le public pré-sent peut s'informer sur toutesles formations organisées parl'Afpa au niveau national,

Des parcoursqualifiants sontproposés

conduisant à environ 300métiers.«Depuis 2 ans, les jeudis del'Afpa tournent à plein régimetoutes les semaines, sauf entreNoël et Nouvel an et unesemaine en août» souligneThierry Girardot, chargé decommunication de l'organisme.

Ces réunions ont lieu dans les4 départements, à 9 h àBesançon, Belfort et Vesoul età 14 h à Lons-le-Saunier. Ellessont souvent complètes, maisleur fréquence permet à cha-cun d'y avoir accès rapidement.«Ensuite, selon le métier choisi,l'entrée en formation propre-

ment dite peut être assezrapide». Bon à savoir égale-ment : plus de 2 stagiaires sur3 trouvent un emploi dans les6 mois après leur sortie de for-mation Afpa.

Renseignements, 0810 200 513,www.franche-comte.afpa.fr

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De 17 à 29 ans,de sans diplômeà bac + 5

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Fabien Perrinlors d’uneprésentationde l’Afpa.L’organismepropose desformationsdans desmétiers quirecrutent.

tent extrêmement chères».Exemple : «pour quelqu'un quiveut devenir linguiste et qui ale baccalauréat, nous allonsle former en russe, en arabeou en chinois pendant deux ou

trois ans. Il sera chargé ensuitede traduire les documents etles bandes sons dans les ambas-sades».Un météorologue dans l'arméesera aussi formé à Météo Francecomme les «autres», et sera

chargé tout au long des mis-sions hélicoptères, de les ren-seigner sur les conditionsclimatiques.Des paysagistes sont aussirecherchés. Ceux-ci – il fautavoir entre 23 et 29 ans –

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MAISONS FAMILIALESRURALES

Découvrez toutes les formations des MFR deFranche-Comté le 17 mars lors des journéesportes ouvertes communes. Elles préparentà de nombreux métiers dans des domainestels que l'agriculture, le bâtiment, la sécurité,la santé, l'animation, la restauration, lavente. Rendez-vous sur les 19 sitesFrancs-Comtois, adresses et infos surhttp://www.mfr-franche-comte.net

SOIRÉE MASTERSÀ L'UNIVERSITÉ

Cette soirée destinée principalement auxétudiants de 3e année de licence etde 1ère année de masters aura lieu àBesançon le 13 mars. Organisée parl'université de Franche-Comté, ce conceptpermet de découvrir de nouveaux masters

proposés dès la rentrée 2012, d'échangeravec des représentants du mondeéconomique, des responsables et anciensétudiants de masters. Faire connaître larichesse de formation à l'université deFranche-Comté est aussi le but de la soirée.L'université de Fanche-Comté compte prèsde 70 spécialités de masters (recherche etprofessionnel) en présentiel, à distance, enapprentissage et en formation continue.L'année dernière près de 650 étudiants ontparticipé. Cet évènement est égalementfestif et convivial : il accueillera le groupeKrachtavalda (swing manouche) qui animerala soirée et pour les étudiants un buffet biosera offert. Plus d'information sur :www.univ-fcomte.fr, 03 81 66 66 66.

TALENTS DES CITÉSCe concours local et national valorise lesinitiatives des hommes et des femmes desquartiers prioritaires de la Ville. Les lauréatsdistingués partout en France reçoivent unsoutien financier et bénéficient du parrainageprivilégié de l’un des partenaires du

concours. En 10 ans, 375 créateursd’entreprise ont été récompensés et plus de2000 emplois créés. Deux catégories :

> Création : destinée aux créateursd’entreprises et d’associations dontl’activité déjà existante a été lancéeentre 2009 et 2011.

> Emergence : dédiée aux porteursde projet ou d’idée qui souhaitent créerune activité.Chaque candidat concourt pour un prixrégional de 1500 à 3000 euros. Parmi leslauréats régionaux, 10 seront distingués parun jury national pour recevoir un prix de7000 euros.

Comment participer ? âgés de moinsde 40 ans et issus des quartiers prioritairesde la politique de la Ville (ZFU, ZUS, CUCS),les créateurs d’entreprise ou d’association,et porteurs de projets sont invités àprésenter leur candidature d’ici au 31 mai.Seuls les projets ayant fait l’objet d’unaccompagnement par un organisme d’aideà la création d’entreprise sont éligibles.Inscription sur : www.talentsdescites.com

Brèves

Page 10: Dossier Dossier Des métiers à découvrir - Jeunes-fc

page 16Dossier

Quel métier ?Quelle forma-tion ? Quel ave-nir ? L'orientationest un choix dif-ficile qui néces-

site une longue phase derecherche d'informations. Parmiles voies possibles, l'appren-tissage présente des atouts indé-niables et garantit une bonneinsertion professionnelle, sur-tout en ces temps de crise. Etreapprenti, c'est se former pourobtenir un diplôme tout en se

• CFA Hilaire deChardonnet, 3 Cheminde la Malcombe, 25042Besançon cedex, 03 81 4129 70, www.cfa-hilaire-de-chardonnet.fr

• CFA Vauban dubâtiment de Franche-Comté, 6 rue Mercator, BP1023 25001 Besançon cedex,03 81 53 98 93, www.cfa-btp-fc.net

• CFA de l'IndustrieFranche Comté - Nord& Sud, 8 avenue desMontboucons à Besançon,03 81 41 39 83, www.cfai.org

• CFA ISA des CCI deFranche Comté, CCIRValparc, 25 043 Besançoncedex, 03 81 47 42 00isa@[email protected]

• CFAInterprofessionnel desMFR de FrancheComté, 12 rue de la Famille- BP 98 927, 25 021Besançon cedex, 03 81 8033 72, www.mfr-franche-comte.net

• CFA Sup, 26 avenuede Montrapon, 25000Besançon, 03 81 56 76 88,www.cfasup-fc.fr

• CFA des TravauxPublics, 83 rue de Dole,25000 Besançon, 03 81 4116 16, www.cfabtp-fc.net

• CFA des Transportset de la Logistique,7 rue des Grandes Pièces,ZAC Eurespace 25770 Serreles Sapins, 03 81 48 58 00,www.aft.iftim.com

Apprentissage :un métier pour demain

Le 17 mars, lesCentres de

formation desapprentis

ouvrent leursportes.

L'occasion dedécouvrir les

150 formationsdispensées en

Franche-Comté.

forgeant une expérience pro-fessionnelle sur le terrain.«L'apprentissage c'est la péda-gogie du concret» comme ledéfinit Isabelle Bouquard dela fédération régionale des MFRde Franche-Comté. Cette annéeencore plus de 10 000 jeunesont choisi cette voie en Franche-

Comté, où l'effectif augmentechaque année de 5 à 8 %.Mais comment s'y retrouverparmi plus de 150 formationsdispensées, du CAP au diplômed'ingénieur, dans une douzainede secteurs d'activité ? Les por-tes ouvertes organisées conjoin-tement par huit CFA de larégion permettront à chacunde trouver des réponses. «Cesétablissements ont décidé demutualiser leurs moyens etde convenir d'une date com-mune pour parler d'apprentis-sage. Il s'agit d'une premièreen Franche-Comté. Cette jour-née s'adresse aux jeunes, auxorienteurs et aux profession-nels» poursuit IsabelleBouquard. On pourra donc y

trouver des informations pra-tiques sur les filières et leursdébouchés mais aussi sur lesaides financières possibles tantpour les apprentis que pour lesemployeurs. Les portes ouver-tes ont pour but de rendre plusclaire et lisible l'offre de for-mation. En effet, derrière destermes génériques tels que «ser-vices aux personnes et aux col-lectivités» se cachent desmétiers concrets tels qu'édu-cateur spécialisé ou aide soi-gnant. La meilleure façon dese rendre compte est bien sûrd'en parler avec ceux qui viventces métiers au quotidien. «Desélèves seront là pour témoi-gner de leur parcours et pré-senter leur métier, d'autres

«L'apprentissagec'est la pédagogiedu concret»

PORTESOUVERTES DEL'APPRENTISSAGE,LE 17 MARSDE 9 H À 16 H.CFAPARTICIPANTS :

Renseignements surwww.orientation-apprentissage.comou au numéro vert0800 400 025.

Pour lapremière

fois, 8 CFAs’associentpour ouvrir

leursportes.

seront en situation de travail».De plus, certains secteurs pâtis-sent d'une image défavorablebien qu'injustifiée et peinent àrecruter des jeunes. C'est le cas,par exemple, de l'industrie.Pour beaucoup «travailler enusine» est dévalorisant alorsque «ce secteur présente deréelles opportunités de car-rière mais de nombreuses offresne trouvent pas de candidat».Et pour ceux qui ont déjà unprojet clair en tête, ces portesouvertes proposent égalementun accompagnement pratiqueaux démarches administrati-ves et une aide à la recherched'un maître d'apprentissage.

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Page 11: Dossier Dossier Des métiers à découvrir - Jeunes-fc

page 17Internet

Fusion’elle : l’aventurecontinue sur la toileFaute de moyens, le magazine féminin régional s’est arrêté.Aujourd’hui, les bénévoles vont tenter de faire renaître leur bébésur le web. Avant de le retrouver, un jour peut-être, sur papier.

Photo SimonDaval.Fr

Juillet 2010. Le pre-mier numéro deFusion’elle sort enkiosque. 2 000 exem-plaires imprimés. 80

pages avec du sexe, de l’hu-mour et de la dérision. «Lemagazine est né d’un constatplutôt accablant : la presseféminine actuelle propose unemièvrerie décourageante etnous amalgame en bimbosécervelées, affamées de potinset ragots, écrit Céline Flajeolet,la directrice de la publica-tion dans son édito. Fusion’elleveut […] contribuer à la libé-ration des moeurs en brisantles clichés de la bonniche, dela soumise». Le ton est donné.

Et voilà un leitmotiv qui sonneplutôt bien à quelques jours dela Journée internationale de lafemme, le 8 mars, non ? Sauf

que Fusion’elle n’existe plus.En tout cas, plus sur le papier.Faute de moyens, le deuxièmenuméro n’a pu sortir.Photographes, dessinateurs,journalistes, écrivains, tousbénévoles, s’étaient pourtantbien investis pour que cetteaventure perdure. La «fusionde tout ce que vous aimez» aessayé de se poursuivre sur lenet, mais le blog créé n’a paseu le succès escompté.Aujourd’hui, Céline a mêmeun petit pincement au coeurlorsqu’elle reparle de ce maga-zine. Pour autant elle ne baissepas les bras, et a su tirer desenseignements : «c’est difficilede tout gérer à la fois et de

trouver des bénévoles qui s’in-vestissent sur la durée.Aujourd’hui, tout recommencepresque à zéro». Un site «plus

élaboré» sera en ligne dans lecourant du mois de mars. «Jene crois pas forcément à lapresse web, il y a un public quiaime l’objet magazine», pour-suit l’ancienne étudiante encommerce, de 28 ans. Tests,enquêtes, interviews, conseilsbeautés, micro-trottoirs vien-dront actualiser petit à petit lenouvel espace. Reste àFusion’elle de rassem-bler les lecteurs surla toile, avant peut-être, de ressortir un jour,sur papier. «Mais pourcela, il faut que notre asso-ciation trouve des finance-ments», insiste Céline.Preuve que malheureuse-ment aujourd’hui, sansargent, les bonnes volon-tés ne peuvent parfoispas perdurer.

Simon Daval

Infos : www.fusionelle.com

«contribuer à la libérationdes moeurs»

Page 12: Dossier Dossier Des métiers à découvrir - Jeunes-fc

page 18Annonces

Vous souhaitez faire paraître gratuitement une annonce de job, d’emploi, de stage dans cette page ?Contactez le journal au 03 81 21 16 08 ou [email protected]

Offres d’emplois et de jobs actualisées quotidiennement sur www.jeunes-fc.com

EMPLOIDes artisans recrutent :> dessinateur AUTOCAD 2D et 3D pour laréalisation de stands et d'agencements. Maîtrise detous les logiciels de PAO. Personne autonome, créative,qui sache bien dessiner et idéalement qui a fait lesbeaux arts. Poste très complet à pourvoir de suite enCDD de 6 mois avec perspective de CDI dans petitecommune proche de Besançon.

> mécanicien automobile à Pont Les Moulins enCDI.

> 1 technicien dépanneur en climatisation froid enCDI. Le poste se partagera entre Besançon etPontarlier. Expérience dans le dépannage.Compétences en électricité et en soudure exigés.Avantages : véhicule de fonction et ticket restaurant.

> charpentier à Charnay avec au minimum un CAPet une expérience de 3 à 4 ans. CDD à pourvoirimmédiatement, en vue d'un CDI.

Retrouvez toutes les offres d’emploi surwww.cma-doubs.fr

BAFAFamilles rurales de Franche-Comté proposent

les stages de formation suivants :> Formation générale Bafa- du 21 au 28 avril dans le Doubs- du 23 au 30 juin à Doucier- du 1er au 8 juillet dans le Doubs> Formations approfondissement Bafa- du 30 avril au 5 mai à Orchamps-Vennes (thèmes,animation avec du matériel audio vidéo et jeux etgrands jeux)- du 25 au 30 juin à Pierrefontaine-les-Varans (thèmes,animation nature et cuisine pour et avec les jeunes)> Formation perfectionnement ourenouvellement BAFD- du 23 au 28 avril dans le DoubsRenseignements : Familles rurales deFranche-Comté, 12 rue de la Famille,25000 Besançon (03 81 88 76 84).

Les Francas de Franche-Comté propose lestage de formation Bafa suivant :> Formation générale en externat ½ pension du 5au 8 mars à Montbéliard (25)Renseignements : Francas de Franche-Comté,17 rue Michelet, 90000 Belfort(03 84 28 88 49).

L'UFCV propose les formations suivantesen Franche-Comté : > FORMATION GENERALE BAFADu 3 au 10 mars à Morre (25) en demi-pension etpension complète> APPROFONDISSEMENTS BAFADu 3 au 10 mars :- Animation autour de l'image et multimedia, à Morre(25) en demi-pension et pension complète- Publics en difficultés, à Morre (25) en demi-pensionet pension complèteINSCRIPTIONS ET INFOS SURwww.bafa.ufcv.fr

L’Urfol Franche-Comté propose les stagesde formation suivants :> Formation générale Bafa en internat à Choye (70)du 28 avril au 5 mai> Formations approfondissement Bafa en internat

à Choye du 5 au 10 mars (thèmes théâtre, jeux derôle, mise en scène de contes, activités périscolaires)et du 30 avril au 5 mai (thèmes environnement,approche du développement durable).> Formation générale BAFD du 1er au 10 mars àChoye> Formation perfectionnement BAFD en internatà Choye du 31 octobre au 5 novembre. Renseignements et inscriptions, URFOL,29 bd Charles de Gaulle, 70000 Vesoul(03 84 75 95 85, [email protected]).

FORMATIONPROFESSIONNELLE

L’Afpa Franche-Comté met en place desformations dans des secteurs à perspectivesd’embauches.En Franche-Comté débutent prochainement :> charpentier bois du 7 mai au 21 décembre.Session de recrutement le 8 mars à 14 h au campusAfpa de Lons-le-Saunier> conducteur de machines d’installationautomatisées du 21 mai au 19 octobre. Sessionde recrutement le 8 mars à 14 h au campus Afpade Lons-le-Saunier.> fraiseur tourneur sur machinesconventionnelles et à commande numériquedu 25 juin 2012 au 15 février 2013. Faire parvenir lescandidatures à l’Afpa de Besançon.Formations gratuites et rémunérées pourles demandeurs d’emploi. Renseignements,0810 200 513 et www.franche-comte.afpa.fr

JOBSL'association bisontine IDOINE a pour mission

première le loisir et le tourisme pour adulte en situationde handicap mental.A chaque saison estivale, elle organise des séjours enpetit groupe (*) dans diverses régions de France et àlétranger : ils se dérouleront sur des périodes de quinzejours, ou de 3 à 5 semaines entre le 07.07.2012 et le18.08.2012.A ce titre, elle recherche des responsables de séjours,des animateurs-accompagnateursProfil du (de la) candidat(e) : Être âgé (e) de + de20 ans et posséder le permis de conduire, avoir de

préférence une expérience dans l'animation et/ou dansl'éducation spécialisée,auprès de personnes âgées.Vous avez un goût pour les relations humaines,un sens du travail en équipe et des responsabilités.Dynamique vous appréciez la vie en petite collectivité,vous savez être à l'écoute et prendre des initiatives.Un week - end de formation aura lieu à Besançoncourant juin.

(*) Les groupes sont constitués de : 7 à 6 vacanciers +2 à 3 animateurs accompagnateurs, de 8 à 10vacanciers + 4 animateurs-accompagnateurs, de 9 à 11vacanciers + 3 accompagnateurs.

Pour candidater / Merci de prendre contact parhttp, @ ou directement par téléphone :T. 03 81 53 00 36 - F. 03 81 53 54 10@ : [email protected]://associdoine.fr

> RECHERCHONS POUR LE TOURNAGE D'UNCOURT MÉTRAGE : un jeune garçon entre 9 et 11ans,cheveux châtains à châtains clairs, yeux verts oumarrons, une jeune fille de 16 ans, cheveux châtains àblonds foncés. Tournage prévu entre fin juin et débutjuillet. Les candidats retenus seront convoqués pour unepremière rencontre entre le 19 et 24 mars. Envoyer 2 photos récentes en couleur, format 10x18(1 plain pied, 1 portrait), lettre de présentation etmotivation, et une autorisation parentale. Adresse :KG Casting, 19 B rue Fabre, 25000 Besançon

> ANIMATEUR/TRICE PARC A THEME àCharbonnières les Sapins (Doubs) Mission : Assurer des animations préhistoriques -Approvisionnement et entretien des espaces animations- Formation assurée par l'employeur. Profil : Niveau bac+2/+3 histoire/science de laterre/archéologie/géologie - Intérêt pour la préhistoire -Sens du contact, capacité d'adaptation à une clientèlevariée, réactivité aux éventuelles contraintes liées àl'activité. Contrat : saisonnier.Durée : 7 mois, à partir d’avril 2012.Envoyer CV (avec photo si possible) et lettrede motivation à Dino-Zoo, 16 rue du Château,25620 Charbonnières les Sapins. Email :[email protected]

MOBILITÉINTERNATIONALE

Offres de stages en Italie :Programme Leonardo da Vinci pour les jeunesdemandeurs d'emploi de 18 à 30 ans, résidanten Franche-Comté

Nouveau : départ collectif en Italie à Brescia.Du 14 mai au 28 septembre 2012(candidature avant le 15 mars).LES STAGES :

> Educateurs et animateurs socio-culturels (publicenfants et personnes âgées)> Photographe> Scénographe dans un théâtre> Jardinier-espaces verts pour l'entretien d'un jardinbotanique> Assistant marketing> Assistant de production audiovisuel pour unetélévision locale> Technicien-son pour une radio> Autres profils : candidatures spontanées acceptées

Le programme Leonardo Da Vinci du Conseil régionalde Franche-Comté inclut : l'organisation del'hébergement, un cours intensif d'italien (3 semaines),une convention de stage, des assurances, la couverturesociale et une aide financière.

De nombreuses autres offres sont à pourvoirdans d'autres destinations et secteursprofessionnels : nous consulter. Renseignements sur www.phileas-fc.comou au 03 81 21 16 06.

Page 13: Dossier Dossier Des métiers à découvrir - Jeunes-fc

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>>> En mars

BRASSENSIADES 2012L’événement en hommage à GeorgesBrassens a lieu comme chaque annéeà Pirey, les 23-24-25 mars.Le 23 à 20 h 30 : A mon frère revenantd’Italie (Brassens en français et enitalien par un duo de jeunes chanteursitaliens) et Pierre & Willy en trio.Le 24 à 14 h : Cara Bossa, LesFaussair’s, Patd’f, Philippe Henckel,Poule et Poux Laids/ 20 h 30 : Goun«Brassens, la révolte tranquille» etBanc Public. Le 25 à 14h : Hommageà Jacques Canetti, en présence de safille Françoise/ 17 h : Chœur à Corps«Invitez-nous, Monsieur Brassens!»et Maggy Bolle qui seront rejointspar Pierre & Willy Trio pour unfinal collectif. Renseignements :www.amandier25.com, 07 70 62 49 41.

BIENNALE DU CINÉMAD’ANIMATION DEPONTARLIER

5e édition du 27 mars au 1er avril, avecSerge Elissalde invité d’honneur. Le ciné-club Jacques Becker annonce des longsmétrages ( «les Contes de la nuit »,«l’Illusionniste», «U», «Coraline»…), unciné-concert sur « les Aventures du princeAhmed » de Lotte Reininger, un focus surla société de production les Trois ours, descourts métrages de Serge Elissalde, uneexpo sur les techniques du cinémad’animation. Infos 03 81 69 12 63,www.ccjb.fr

CRÉATION DE CHANSONUtopia, concours de création, revient après4 années d’arrêt. 3 exercices : écriture desparoles d’une chanson sur une musique

imposée, écrire de la musique d’unechanson sur un texte imposé, créationd’une chanson sur le thème imposé «Leprintemps arabe». Gratuit et ouvert à tous,Utopia reçoit les créations candidatesjusqu’au 30 avril. Infos surhttp://devart.asso-web.com

LES FÉES MINÉESAu théâtre Bacchus (Besançon) le 1er mars.Chanson, folk, punk en français, anglais etrusse. Infos, 03 81 82 22 48.

KEEP THE FAITH 4Des soirées concoctées par le Moloco et lesProductions de l’Impossible. «Une décosixties, un DJ Northern soul, un live quidépote et une piste de danse à électriser».Pour cette 4e édition, les GrenobloisTowerbrown sont au studio des 3 Orangesà Audincourt. Coup d’envoi, 21 h. Infos,http://www.productions-impossible.com

MELISSMELLOu Meliss Mell, selon. Elle vient d’Ardècheet possède une voix à donner des frissonsdont elle ne se sert pas pour rigoler :Ferré, Noir Désir ou «le Partisan» deLeonard Cohen ont sa prédilection. Enquintet le 24 mars à l’auditorium de Lure(03 84 30 54 30), le 29 à la Rodia,Besançon (03 81 87 86 00).

CAFARNAÜM2 spectacles en 1 soirée :«la Tour de Pise» de Diastème,histoire d’une femme qui penche sousle poids de la vie, et «La Carpe du ducde Brienne» de Jacques Mougenot,discussion sur l’existence de Dieu.Les 23, 24, 30, 31 mars à 20 h 30 et

le 25 mars à 17h, Espace Louis Jouvet –Belfort

«PIERRE OU LESAMBIGUÏTÉS»

Pierre quitte sa campagne pour New Yorken compagnie de sa fiancée et de sa sœurcachée, fille illégitime de son père. Leurexistence à trois tourne au cauchemar.Cette trame date de 1852, elle est signéeHerman Melville. Elle est mise en scènepar Olivier Coulon-Jablonka du 27 au29 mars au Nouveau théâtre de Besançon(03 81 88 55 11).

«NOTRE BESOINDE CONSOLATION»

En théâtre, cirque et danse, Julie Bérèsaborde une question que la sciencecommence à prendre au sérieux :et si l’immoralité était possible ?Manipulations génétiques, clonage,vieillissement des cellules, prothèses…le progrès progresse. A voir du 13 au15 mars au théâtre de l’Espace à Besançon(03 81 51 13 13).

FESTIVAL D’IMPROVISATIONLa Ligue universitaire organise 3 rencontres(2x45 mn) pour son festival international :Ludi/générations le 15 mars, Ludi/Suisse le16, Ludi/Belgique le 17 à Besançon. Infos,Infos, 03 81 48 46 61.

«LES TROIS SŒURS»Thcekhov mis en scène par VolodiaSerre le 13 mars au théâtre de Lons(03 84 86 03 03), le 27 au théâtreEdwige Feuillère, Vesoul (03 84 75 40 66).

Culture

Cinéma en musique,musique aucinéma : le thème2012 des rencon-tres organisées par

la MJC Centre image du Paysde Montbéliard revient sur uneassociation fructueuse. Si lesfilms sont souvent portés par lamusique, la réciproque est vraie,

Cinéma et jeunesse en musiqueDu 21 mars au3 avril, la MJCCentre image

du Pays deMontbéliardintitule soncycle 2012

«en avant lamusique».

l'image servant aussi à mieuxfaire connaître l'univers de lamusique. Il en va par exempledu documentaire de RenaudBarret et Florent de La Tullayeà propos du groupe de musi-ciens paraplégiques congolaisStaff Benda Bilili. Réalisé en2010, il a contribué à la noto-riété du groupe.Trois autres documentaires sontprévus : «Crossing the bridge»de Fatih Akin ou la rencontredu musicien d'avant-gardeAlexander Hacke avec le mondemusical d'Istanbul, «Flamencoflamenco» voyage au cœur dugenre avec le réalisateur espa-gnol Carlos Saura et «93, labelle rebelle» dans lequel Jean-Pierre Thorn passe en revue undemi-siècle de résistance musi-cale (rock, punk, rap, slam) àtravers la jeunesse de Seine-Saint-Denis.Côté fiction, une comédie musi-cale, genre incontournable àreprésenter dans une telle thé-

matique : «West side story» deRobert Wise en VO. Deuxœuvres présentées en ciné-concert : «The Lodger», filmmuet, premier succès d'AlfredHitchcock accompagné par leconservatoire de musique duPays de Montbéliard et«Sparrows» film de 1926 deWilliam Beaudine, avec unecréation originale de ChristianGirardot.Enfin, deux fictions en rap-port avec la musique : «leViolon» du Mexicain FranciscoVargas qui joue sur le contrasteentre la musique et la violenceet «El Gusto», film irlandais deSafinez Bousbia.Le programme de la MJC estenrichi par l'appui du conser-vatoire du Pays de Montbéliard,de la médiathèque et des asso-ciations le Cinéma et rien d'au-tre et Musique classique enliberté. Ces partenaires permet-tent d'étoffer les rendez-vousavec des animations qui cou-

• Valerio Big Band (reggae) le 3 auMoulin de Brainans (03 84 37 50 40)• Sallie Ford & the Sound Outside(rockabilly) le 3 à Besançon(Rodia, 03 81 87 86 00)• Maceo Parker (funk) le 8 àMontbéliard (Palot, 0805 710 700)• Boubacar Traoré (blues malien)le 16 à Besançon (théâtre musical,03 81 87 81 97)• Thomas Fersen (chanson) le 16à Delémont (centre culturel régional,41 32 422 50 22, www.ccrd.ch) • Julos Beaucarne (chanson) le 20à Beaucourt (MPT, 03 84 56 96 94)• Céu (chanson, jazz, bossa, electro)le 22 à Belfort (Granit, 03 84 58 67 68).• Miossec (chanson) le 22 à Besançon(Rodia, 03 81 87 86 00)• Danakil (reggae) le 23 à Besançon(Rodia, 03 81 87 86 00)• Tomatito Sextet (musique gitane)le 30 à Sochaux (Mal, 03 81 94 16 62)

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Primate à BourgesLe duo hip-hop

bisontinvient d’être

sélectionnépour le

Printempsde Bourges.

«Travail, travail,

travail, pour être

à la hauteur»

S ous-tiré le Discours des vanités au XVIIe siècle, ceprogramme est l’occasion de rassembler des cantatesmorales inédites du compositeur Luigi Rossi et une

sélection de madrigaux spirituels extraits de la Selva Morale eSpirituale, chef d’œuvre testamentaire de Claudio Monteverdi.Le tout dans un dispositif scénique spécifique s’appuyant surla projection d’une création vidéo réalisée par ClémentCogitore. Au centre de cette proposition musicale, la lecturepar Benjamin Lazar du «Mauvais riche», l’un des pluscélèbres sermons de Bossuet.Le 29 mars à 20 h au Théâtremusical. Renseignements /réservations : 03 81 87 81 97www.letheatre-besançon.fr

TINARIWENCréé officiellement en 1982, ce collectif a commencé à interpeller lestympans occidentaux à partir du milieu des années 2000. Depuis 2007,3 albums et de nombreux concerts sont venus forger une réputationinternationale. «Imidiwan : companions» notamment et le lancinant«Tenhert» figuraient en bonne place des albums de 2009 à retenir.

Le style :un assemblage demusique traditionnelledes Touaregs, de blueset de rock, de percussionsorientales et de guitaresélectriques. Devenuporte-parole d’un peupleen errance, Tinawiren etson blues du désert sontassurément le concertà ne pas manquer ence mois de mars.Le 30 mars àBesançon (Rodia,03 81 87 86 00).

T homas Vuillemin, David Bing,Nicolas Lesouhaitier : deuxguitaristes et un claviériste pour

un groupe qui a vraiment démarré en2004. Depuis, Archael a sorti 3 CDautoproduits, donné des dizaines deconcerts et séduit le festival des motsd’amour au prix de compositionsacoustiques sur des textes mélanco-liques chantés en français. Un aperçuest donné par de nombreux posts defans sur you tube ou sur le sitearchael.net (un extrait en écoute) :voix de tête, ambiance médiévale,envolées épiques. On note d’ailleurssur le site un étonnant livre d’or oùse bousculent 40 pages de commen-taires !En concert le 29 mars à la Rodia(Besançon). Infos, www.archael.net

ILS CRÉENT ENFRANCHE-COMTÉ

ARCHAEL

«Memento Mori»Ph

oto Yv

es Pe

tit

rent finalement du 20 mars au6 avril.Plusieurs conférences viendrontexpliciter les rapports entre musi-que et cinéma : «la musique,à quoi ça sert ?» avec PierreTerreaux, professeur responsa-ble des modules musique etcinéma. Pour «le son et la musi-que au cinéma» ChristianGirardot interviendra sur «Lamort aux trousses» d'AlfredHitchcock et sur le stéréotypedans la musique au cinéma.Et pour être complet, de la musi-que sans cinéma, le 6 avril austudio des 3 Oranges : un concert«Quartet pour films noirs» avecPhilippe Bouveret (saxophone),Éric Soum (guitare), PatriceThomas (guitare) et Jean-LucMiotti (contrebasse).

Du 21 mars au 3 avril au Coliséeà Montbéliard et au Mégarama àAudincourt.Renseignements, 03 81 91 10 85,www.centre-image.org

Leur dernier titre s’ap-pelle «Qui veutécouter mon dis-que ?», ambiance rapdécalé. Mélodie

accrocheuse, flow entraînant,bips electro, texte en français,autodérision : ce titre qui vafigurer sur la prochaine com-pilation Fnac/Printemps deBourges est représentatifde l’univers de Primate.Même si le duo varieles styles, le seconddegré est unemarque, quece soitdans lerecul

critique ou l’humour. Parodiede l’émission «Qui veut épou-ser mon fils ?», le titre com-porte : «Mon disque manqued’expérience / Il a jamais rienachevé / mis à part les imita-tions foireuses de ses rapperspréférés».

IMPROVISATIONPourtant, s’ils ont des rapperspréférés (les premiers qui leurviennent à l’esprit : Jay-Z,Notorious Big, le Wu-Tang Clan,Nas, Oxmo Puccino, Orelsan),ils ont leur style à eux. «Onne peut pas vraiment parlerd’influences, même si ça laissedes traces, si tu es imprégnépar ce que tu écoutes».Sur scène, Primate a un ingré-dient de plus, l’improvisation.Il leur arrive de faire passerun cahier dans le public pourutiliser de façon impromptueles mots que les spectateurs yont écrit.

COLLECTIFBlakstarr (MC) et de Matéo(MC / beatmaker), se sont ren-contrés en 2007. Le premierétait dans le groupe de rapbisontin Prochain, le secondfaisait des sons sur machine,des instrus de rap avec unattrait pour l’electro, le dubs-tep, le drum’n bass. Leur col-laboration s’est forgée au fildu temps. «Au début, on avaitchacun nos morceaux, on étaitplutôt un collectif avec deuxentités. On faisait des concertsensemble et de scène en scène,ça s’est enchaîné. Petit à petitc’est devenu un groupe». Lepremier CD, «En voix d’ex-tinction» était surtout l’œuvrede Matéo, mais si Primate estdevenu depuis un vrai duo, ilsont décidé de garder le nom«qui avait déjà une petite noto-riété». Un duo, mais autourduquel gravitent des proches :

Black Pepper, le frère deBlakstarr, Robby, qui possèdeun studio à domicile et qui estleur ingénieur son, Julien, leuringénieur lumière. «On a aussibeaucoup été aidés par lesassociations locales commeSpecimen urbain, Citron vert,Attila. José Shungu (le fonda-teur d’Attila) nous connaîtdepuis longtemps, on s’appré-cie mutuellement».Autre coup de pouce impor-tant, celui de Découvert auto-risé avec qui ils ont signé uneconvention de développement.«L’association nous a permisde suivre une formation ges-tion de l’espace scénique àParis et ça nous a beaucoupservi relate Blakstarr. Si l’ona été sélectionnés au Printempsde Bourges alors que cela n’apas été le cas l’an dernier,c’est en grande partie grâceà ça». La sélection pour pas-ser à Bourges se fait sur titres,puis sur scène, les prestationsfilmées localement étantvisionnées par un jury natio-nal. L’annonce de leur sélec-tion les a boostés. «Ca faitvraiment plaisir, ça prouveque le travail paie, mais main-tenant, il y a un peu de stress».Leur programme, d’ici lePrintemps (24 au 29 avril) :«Travail, travail, travail, pourêtre à la hauteur». Et pourpeaufiner un deuxième albumà venir.

S.P.

Infos :Printemps de Bourges,du 24 au 29 avril,www.printemps-bourges.com

Primate :www.myspace.com/primateoEn résidence à la Rodia les15 et 16 avril. Au festivalde la Crue 2012 , 8 et 9 juinà Arbois.

6 EUROS AVEC LA CARTEAVANTAGES JEUNES AU THÉÂTRE

MUSICAL DE BESANÇON

Infos, www.myspace.com/tinariwen

Matéo (à g.),Blakstarr.Bourges

en avril, undeuxièmealbum àvenir :

du bouloten perspec-

tive !

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Cinéma page 22

Avec la carte Avantages Jeunes

Belfort / Pathé / 4€50

Montbéliard - Colisée / 4€

«Bye bye Blondie»

V ingt ans après, Frances revientchercher Gloria. Les deux fem-mes se sont aimées dans les années

80. L'occasion pour Virginie Despentes,dont c'est le deuxième film, de renoueravec une atmosphère drogue et punk-rock et une période de «no man's land»,l'adolescence.

Drame français (1 h 37) de VirginieDespentes avec Emmanuelle Béart,Béatrice Dalle, Stéphanie Sokolinski,Clara Ponsot… A partir du 21 marsau cinémar Victor Hugo

«2 days in New York»

U ne autre réalisatrice française.Remarquée par le réussi «2 daysin Paris» en 2007, Julie Delpy

récidive : c'est bien sûr la suite que necachent pas plus le titre que le synopsis :Marion vit avec Mingus à New York oùles rejoignent son père, sa sœur et sonex. Relations croisées, choc des cultures,humour léger.

Comédie américaine (1 h 31) de JulieDelpy avec Julie Delpy, Albert Delpy,Chris Rock… A partir du 28 mars enVO au cinéma Victor Hugo.

«La grande illusion»

P our le 75e anniversaire de sa sor-tie, le film a été complètement res-tauré. Il s'agit de l'un des sommets

de l'œuvre riche de Jean Renoir. C'estdonc un des plus grands films de l'his-toire du cinéma, avec un casting incroya-ble. Pendant la première guerre mondiale,des prisonniers français se retrouventdans une forteresse dirigée par unAllemand courtois et affable.

Drame français (1 h 54) de Jean Renoir(1937) avec Jean Gabin, Dita Parlo,Pierre Fresnay, Erich von Stroheim du7 au 13 mars au Colisée.

«Républiquede la malbouffe»

X avier Denamur, restaurateur, s'estlancé dans un combat singulier :remettre en question une décision

phare du sarkozysme, la baisse du tauxde TVA dans la restauration de 19,6 à 5,5,retrouver le bon sens alimentaire en mêmetemps que son lien organique avec unmonde paysan enfin conscient des enjeuxde santé publique. Combat qui est aussil'occasion d'une réflexion sur l'état denotre République.

Documentaire français (1 h 12) deJacques Goldstein à partir du 21 marsau Pathé Belfort.

«Cloclo»

V ie et mort de l'un des plus célèbreschanteurs de variétés français,Claude François pour les intimes,

Cloclo pour les autres. Paillettes,Claudettes, chansonnettes et bobinette.

Biopic français (2 h 8) de Florent EmilioSiri avec Jérémie Rénier, BenoîtMagimel, Robert Knepper… A par-tir du 14 mars au Colisée.

Besançon - Victor Hugo / 4€ / www.cinemavictorhugo.fr

Le 7 mars, le cinéma est à 3 eurosavec la carte Avanatages jeunes

(voir page 24)( )

Horaires sur www.jeunes-fc.com.Réductions valables tant que les films sont à l’affiche.

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D epuis 1990 le théâtreuniversitaire de Franche-Comté accueille chaque

année à Besançon une centained'étudiants français et étrangersappartenant à une dizaine detroupes de théâtres. Cette 21e

édition propose d'assister à desspectacles tout public en lan-gues étrangères. Mais aussi departiciper à des ateliers de pra-tique théâtrale animés par lesmetteurs en scène invités, avecdes animations sur les différentslieux de vie des étudiants.

Tarif normal 8 euros, réduit 5 euros,carte avantage jeunes 4 euros.Contact, théâtre universitaire deFranche-Comté 06 70 76 59 45.Programme sur www.theatre-uni-versitaire-fc.fr

LISTE DES CINÉMASPARTICIPANTS :Belfort : cinéma Pathé Belfort(livret p 131) / Audincourt :multiplexe Mégarama (livret p125) / Montbéliard : cinéma leColisée (livret p 125) / Pont-de-Roide : cinéma le Foyer (livretp 125) / Dole : cinéma desTanneurs (livret p 95) / Morez :cinéma le Casino (livret p 95) /Poligny : cinéma Comté (livretp 95) / Gray : cinéma Mavia(livret p 103) / Lure : cinémaespace Meliès (livret p 103) /Luxeuil-les-Bains : cinémaespace Molière (livret p 103) /Vesoul : cinéma Majestic espacedes lumières (livret p 103) /Besançon : cinémas Victor Hugoet Mégarama (livret p 121) /Pontarlier : cinéma Olympia(livret p 121) / Morteau :cinéma le Paris (livret p 121) /Métabief : cinéma le Mont d'Or(livret p 121).

Attention : valable dans la limitedes places disponibles, sur pré-sentation de la carte Avantagesjeunes, supplément pour les films3D. Plus d'informations surwww.jeunes-fc.com et au 03 8121 16 16

– Franche-Comté, 7 mars –

Rencontresinternationales

Journées cinéL e 7 mars les détenteurs d'une carte

Avantages jeunes peuvent aller 3 foisau cinéma pour 3euros seulement.

C'est le moment de se servir des 3 coupons

du livret (sauf s'ils les ont déjà utilisés ennovembre) destinés à cette manifestationorganisée en partenariat avec le CréditMutuel.

– Besançon, 26 au 30 mars –