CONCOURS DE COMPOSITION DE MUSIQUE DE F ILMS

2019

Dossier de presse

www.musiques-en-courts.fr

Sommaire

Présentation générale de la manifestation Contexte Objectifs généraux

Les partenaires La ville de Sceaux Le cinéma Trianon L'Animathèque MJC et les studios de la Caisse claire Le conservatoire à rayonnement départemental de Bourg-la-Reine / Sceaux L’association des Amis du cinéma Trianon

Règlement du concours

Les jurys Le jury professionnel Le jury du public Le jury du public Jeunes

Les prix du concours

Les lauréats et les compositions musicales

Un tremplin professionnel pour les lauréats

Les courts métrages

Communication de la manifestation Communication imprimée Création d’un film de promotion de la manifestation (2007-2008) Création d’un site internet dédié exclusivement à la manifestation (2009) Création d’une page sur les réseaux sociaux (2011) Amélioration des modalités d’inscription (2012) Mise à jour du film promotionnel et sa projection comme bande annonce en amont du concours (2012-2013) Participation exceptionnelle de Vladimir COSMA (2013) Amélioration de la diffusion de l’appel à candidature (2013-2014) Projet autour des courts métrages (2016-2017) Ciné-concert en clôture du concours (2017)

Coordonnées

Présentation générale de la manifestation Contexte Forte de 7 équipements culturels propres et de plus de 40 associations à vocation culturelle, la ville de Sceaux témoigne de sa vitalité culturelle. Le territoire de Sceaux se caractérise par une demande culturelle importante de la population, à laquelle répond une offre culturelle tout aussi conséquente (activités proposées par les équipements et les associations) et qui rayonne au-delà du territoire scéen. En effet, la ville bénéficie également d’une attractivité dont l’ancrage est local, régional voire national. La population scéenne a une pratique culturelle importante et elle est elle-même actrice du développement culturel par son engagement associatif. Les équipements culturels de la ville véhiculent l’image positive de Sceaux auprès de l’extérieur mais concourent aussi largement à l’attachement de la population de Sceaux à sa ville. Ils sont des équipements structurants essentiels, notamment en termes de vie culturelle et de fréquentation, parmi lesquels peuvent être mentionnés le cinéma Trianon et l’Animathèque MJC. La ville de Sceaux contribue à la vitalité culturelle en apportant son soutien à l’ensemble des acteurs culturels locaux et en étant également elle-même organisatrice d’événements culturels. Son intervention permet au plus grand nombre de la population et des structures de développer leurs expressions artistiques et en même temps de favoriser une diffusion la plus variée possible, en termes de disciplines comme de genres. Elle cherche à favoriser l’épanouissement de chacun. La Ville fournit les moyens de cette expression, mais n'impose aucune "norme" culturelle. Elle s'appuie sur différents équipements et associations culturels partenaires qu’elle fédère et soutient.

Objectifs généraux Depuis 2004, la ville de Sceaux, avec son cinéma, Le Trianon, a lancé un concours de composition de musiques de films ouvert aux jeunes musiciens en voie de professionnalisation.

L’opération, à l’initiative de Maurice KOSTER, ancien directeur de la programmation du cinéma, est organisée en partenariat avec l’Animathèque M.J.C. de Sceaux et ses studios de répétition et d’enregistrement La Caisse claire, le conservatoire à rayonnement départemental de Bourg-la-Reine / Sceaux et l’association des Amis du cinéma Trianon. Ces structures sont présentées plus bas.

Ce concours intitulé Musiques en courts est destiné à révéler et récompenser les meilleures compositions originales créées à partir de courts métrages existants.

Principes généraux du concours

Un appel à candidatures est lancé à partir du mois d’avril de l’année du concours.

Les candidats ont jusqu’au mois de juin pour retourner leur candidature accompagnée d’un dossier de présentation et de maquettes de musiques créées.

Au cours du mois de juillet, 14 candidats sont sélectionnés et reçoivent un DVD comportant trois courts métrages, amputés de leur bande sonore. Ils ont alors jusqu’au mois de novembre pour créer une musique originale pour l’un des trois courts métrages.

Au mois de novembre, les candidats se présentent au cinéma Trianon et interprètent successivement, en live et devant le public et trois jurys, leur composition musicale, simultanément à la projection du court métrage retenu.

À la fin de la journée, trois prix sont décernés : le prix du jury professionnel, le prix du public et le prix du public Jeunes. Le premier prix est décerné par un jury composé de professionnels et présidé par une personnalité de renom des mondes cinématographique ou musical ; le prix du public est décerné par un jury constitué d’amateurs de cinéma, membres de l’association des Amis du cinéma Trianon ; le prix du public Jeunes est remis par un jury constitué de jeunes de 16 à 25 ans.

Le lauréat du prix du jury professionnel, après l’annonce du palmarès, rejoue sa composition devant le public avant la projection du film de la séance du dimanche soir.

Le lauréat du prix du jury professionnel perçoit un prix d’une valeur de 1 500 €, le lauréat du prix du jury du public : 750 € et le lauréat du jury du public Jeunes : 750 €. Chacun des trois lauréats ont la possibilité d’enregistrer ultérieurement l’œuvre créée pour le concours dans les studios d’enregistrements de la Caisse claire de l’Animathèque MJC de Sceaux.

Une manifestation originale et pluridisciplinaire…

Ce concours original valorise à la fois les courts métrages souvent peu diffusés dans les salles de cinéma, la création musicale dans le domaine cinématographique et enfin l’interprétation et surtout la composition musicale, qu’il s’agisse de musique classique ou de musiques actuelles.

À la pluridisciplinarité de ce projet, doivent être ajoutées les dimensions intergénérationnelle et nationale puisque des candidats de tous âges, et notamment des mineurs, venus de la France entière concourent chaque année à Musiques en courts.

… reconnue par le conseil départemental des Hauts-d e-Seine…

Musiques en courts est une manifestation dont le conseil départemental des Hauts-de-Seine a notamment largement souligné l’intérêt en diverses occasions. Il fait état en mai 2006 d’« une initiative originale et peu fréquente » et souligne en 2007 une « démarche originale étant devenue un événement dans le domaine de la création musicale au sein du département ».

En 2011, la lauréate du prix du jury professionnel de 2010, Yoshiko TOMONAGA, remarquée lors du concours par le conseil départemental des Hauts-de-Seine, a reçu une commande de composition musicale d’accompagnement du film muet Le Capitaine Fracasse de 1929 d’Alberto Cavalcanti, pour un ciné-concert exceptionnel dans le cadre de l’exposition temporaire « Théophile Gautier dans son cadre » organisée par le conseil général. La compositrice a interprété sa création simultanément à la projection du film au cinéma Trianon le 25 novembre 2011 pendant plus d’une heure trente. Cette commande auprès d’un lauréat du concours Musiques en courts témoigne de la qualité de la manifestation.

Par ailleurs, le Conseil départemental a soutenu financièrement à plusieurs reprises le concours, notamment les éditions de 2011 et de 2012. Il apporte de nouveau son soutien financier à la manifestation depuis 2018 dans le cadre du contrat pluriannuel de développement Département-Ville.

…et soutenue par la SACEM

La Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique (Sacem), dont l’objectif est aussi de favoriser au niveau national la création musicale, témoigne également de l’intérêt et de la qualité de ce concours en apportant son soutien financier à la manifestation depuis 2010.

Pour beaucoup de candidats, le soutien de la SACEM est un gage de qualité et ils n’hésitent pas à signaler leur participation au concours dans leur CV par la suite. Nous pouvons citer l’exemple du lauréat Nicolas Paugam en 2012 qui mentionne dans un article

qui lui est consacré en 2017 dans la presse locale son prix Musiques en courts, au même titre qu’un prix décerné par Radio-France.

Une manifestation croisant les partenariats locaux

Musiques en courts se caractérise par un ancrage culturel local et croisé important en associant une collectivité locale, un cinéma classé Art et essai, une MJC, des studios d’enregistrements et de répétitions, un conservatoire à rayonnement départemental, une association de cinéphiles et une association organisant un tremplin musical à destination des lycéens.

Cet ancrage concerne également plus largement le public, par la création lors de l’édition 2008 d’un prix du public et en 2010 d’un prix du public Jeunes afin de développer la participation du public à la manifestation.

Il permet également d’associer ponctuellement des structures d’Île-de-France, comme lors de l’édition de 2013 où l’un des membres du jury professionnel est le directeur adjoint et responsable du pôle Conseil et Développement de l’ARIAM Île-de-France.

Une manifestation ayant une portée régionale, natio nale, voire extra-métropolitaine

L’appel à candidatures du concours se fait par une diffusion nationale, comme l’atteste la provenance de certains candidats.

En effet, sont ciblés pour la diffusion l’ensemble des conservatoires de musique (municipaux, départementaux, régionaux et nationaux) disposant d’un enseignement d’écriture et de composition musicales, les réseaux régionaux de musiques actuelles, les studios de musiques amplifiées d’Île-de-France et les disquaires d’Île-de-France.

Le site internet « www.musiques-en-courts.fr » et le référencement Musiques en courts dans la base de données des concours nationaux de musique de la Cité de la musique contribuent également à la portée nationale du concours. Le concours prend de l'essor comme l'atteste le nombre record de candidatures en 2014 (76 candidatures) mais aussi la provenance géographique des compositeurs. Les candidatures proviennent pour un bon nombre de l’Île-de-la-France bien sûr mais aussi de la France métropolitaine entière. Cependant la provenance des candidatures ne se limite pas à la France métropolitaine, puisqu’il faut noter des candidats résidents de Martinique, de Belgique, de Suisse, d’Italie, du Royaume-Uni, de Tunisie, du Maroc, du Canada...

Les partenaires

La ville de Sceaux www.sceaux.fr

La ville de Sceaux contribue à la vitalité culturelle locale en apportant son soutien à l’ensemble des acteurs culturels territoriaux et en étant également elle-même organisatrice d’événements culturels. Son objectif est de permettre au plus grand nombre de la population et des structures de développer leurs expressions artistiques et en même temps de favoriser une diffusion la plus variée possible, en termes de disciplines comme de genres.

La Ville coordonne, avec le directeur de la programmation du cinéma Trianon, l’organisation générale et la communication de Musiques en courts. Elle organise et participe au comité de sélection des candidatures et sélectionne les trois courts métrages proposés chaque année. C’est elle enfin qui attribue la dotation des trois lauréats d’une valeur globale de 3 000 €.

Le cinéma Trianon Équipement municipal, le cinéma Trianon est un cinéma mono-écran de cœur de ville qui a été reconstruit par la ville de Sceaux en 2003, à l'endroit même où il est né en 1921. Classé art et essai et bénéficiant du label « patrimoine », le Trianon est un lieu culte, faiseur d'émotions et de souvenirs.

C’est à l’initiative de son directeur de la programmation, Maurice KOSTER, que naît Musiques en courts en 2004. Le cinéma et son équipe assurent l’accueil de la manifestation à la mi-novembre.

L'Animathèque MJC et les studios de la Caisse claire www.mjc-sceaux.com www.mjc-sceaux.com/caisse-claire

L'Animathèque MJC est une association créée en 1960, à but non lucratif, régie par la loi de 1901. Elle est agréée par le ministère de la Jeunesse des Sports et de la vie associative. Elle propose à tous de nombreuses activités : artisanales, corporelles, artistiques, musicales, informatiques. Ces activités sont encadrées par 80 animateurs salariés et bénévoles.

L’Animathèque MJC gère également les studios de la Caisse claire qui comprennent un grand studio d’enregistrement et un studio de répétitions pour musiciens professionnels et amateurs.

L’Animathèque MJC et la Caisse claire participent à Musiques en courts en faisant partie du comité de sélection des courts métrages, puis des candidatures au début de l’été. Elle fait partie du jury professionnel du concours. Elle met à disposition du matériel et un régisseur son le jour du concours. Enfin, à l’issue de la manifestation, l’Animathèque MJC met chaque année à disposition des trois lauréats s’ils le souhaitent l’un des studios et son personnel pour leur permettre d’enregistrer leur œuvre créée pour le concours.

Le conservatoire à rayonnement départemental de Bourg-la-Reine / Sceaux Depuis l’édition de 2013, la Ville a souhaité associer le conservatoire à rayonnement départemental de Bourg-la-Reine / Sceaux. Il intervient lors de la sélection collégiale des candidatures au début de l’été et l’un de ses représentants fait également partie du jury professionnel lors du concours. Il participe également à la diffusion de l’appel à candidatures.

De 2011 à 2015, l’association Compos LyScéennes constituait le jury du public Jeunes. Suite à la dissolution de l’association, le conservatoire participe depuis l’édition de 2016 à la constitution de ce jury.

Enfin, le conservatoire met à disposition du matériel le jour de la manifestation.

L’association des Amis du cinéma Trianon En 1992, les Amis du Trianon, alors que le cinéma en gestion privée est menacé de disparition, se mobilise et accompagne la Ville dans son choix de reprendre l’activité du cinéma et la maintenir en cœur de ville. Grâce à leur forte mobilisation en direction des spectateurs, les Amis du Trianon ont largement contribué à la forte fréquentation du cinéma Trianon depuis et participe à sa vitalité en y organisant notamment des soirées thématiques.

Depuis 2008, les Amis du Trianon sont associés à Musiques en courts en constituant un jury de spectateurs délivrant le prix du public et en relayant plus largement la communication de l’événement.

Pour l’édition de 2014, l’association a souhaité, à titre exceptionnel, soutenir et remercier l’ensemble des candidats, et non seulement les lauréats, en leur attribuant à chacun des 13 candidats ayant participé, une enveloppe de 100 €, soit une aide d’un total de 1.300 €.

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Règlement du concours (édition de 2019)

RÈGLEMENT

1. Le concours est ouvert à tous les créateurs de musique et compositeurs non professionnels de la composition à l’image, en individuel ou en collectif, sans restriction d’âge ni de nationalité.

2. Les candidats ont jusqu’au 9 juin 2019 inclus pour faire acte de candidature. La candidature comportera une lettre de motivation pour concourir, un CV intégrant l’expérience musicale du candidat et trois morceaux musicaux, d’une durée totale pour l’ensemble des morceaux de 10 à 20 minutes, obligatoirement sous format MP3 ou MP4.

3. La candidature peut se faire soit directement en ligne depuis le site www.musiques-en-courts.fr, soit par écrit, en renvoyant le coupon d’inscription ci-joint et les pièces mentionnées précédemment, à l’adresse suivante : Ville de Sceaux, Concours Musiques en courts, 122 rue Houdan, 92331 Sceaux cedex. Si envoi postal, les morceaux musicaux doivent être fournis sur clé USB ou CD.

4. Les candidats de moins de 18 ans devront joindre une autorisation parentale à concourir selon les termes du présent règlement.

5. 14 candidatures seront retenues après une présélection par un jury constitué de membres professionnels d’équipements culturels locaux. Les candidats recevront par courrier, fin juillet, un DVD avec trois courts métrages, parmi lesquels ils en choisiront un pour leur composition.

6. L’inscription est ferme et définitive. Tout désistement après le 31 août 2019 pourra faire l’objet de frais de dossier imputés au candidat annulant sa participation.

7. Le candidat compositeur s’engage à exécuter, ou faire exécuter par les musiciens de son choix, sa composition devant le public et les membres des jurys, lors de la projection du court métrage retenu au cinéma Trianon de Sceaux, le dimanche 24 novembre 2019.

8. Tous les genres musicaux peuvent concourir : jazz, musique classique, rock, reggae, électro-acoustique... à la condition que les compositions présentées soient des créations originales et sans ressemblance aucune avec les musiques initiales des courts métrages.

9. Les musiques pré-enregistrées sont acceptées mais elles doivent être minorées. En aucun cas elles ne peuvent constituer l’axe principal de la composition.

10. D’éventuels décalages de durée entre la version du film reçue pour la préparation de la composition et celle projetée le jour du concours peuvent exister. C'est au candidat de s'adapter en conséquence. Pour cette raison, les musiques pré-enregistrées, s’il y en a, doivent être séquencées et déclenchées, en direct, tout au long de la projection et ne pas être synchronisées uniquement au démarrage du film.

11. Les œuvres soumises aux jurys ne devront pas avoir été éditées, ni avoir été récompensées à d’autres concours.

12. Un piano, une batterie et du matériel d’amplification sont mis à la disposition des candidats en présence d’un régisseur son et d’un régisseur plateau. Tout autre instrument sera apporté par le candidat.

13. Les organisateurs n’accepteront aucune responsabilité en cas d’accident survenu aux personnes, de perte ou de détérioration d’instruments pendant le concours.

14. Le concours est doté de trois prix : - prix du jury professionnel : 1500 € (mille cinq cents euros) ; - prix du public : 750 € (sept cent cinquante euros) ; - prix du public Jeunes : 750 € (sept cent cinquante euros).

15. Le prix du jury professionnel est décerné par un jury composé de professionnels de la musique et du cinéma et de responsables institutionnels. Le prix du public est désigné par un jury constitué par l’association des Amis du Trianon et le prix du public Jeunes par un jury constitué de jeunes issus des structures culturelles locales. La décision des jurys est sans appel.

16. Il ne peut y avoir cumul de deux ou trois prix pour un seul et même lauréat et il ne peut y avoir de lauréats ex-aequo. Les jurys peuvent remettre, en plus des prix, des mentions spéciales sans dotation.

17. L’Animathèque MJC et ses studios de répétition et d’enregistrement offrent par ailleurs à chaque lauréat la possibilité d’enregistrer, de janvier à juin 2020, leur œuvre créée dans le cadre du concours.

Les jurys

Depuis 2010, trois jurys décernent les prix du concours Musiques en courts. Le jury professionnel Le jury professionnel est constitué de représentants des milieux musicaux, cinématographiques et plus largement culturels. Chaque année, une personnalité de l’un de ces domaines préside le jury professionnel. Figurent aussi dans le jury professionnel des membres de droit : le maire adjoint délégué à la Culture de la ville de Sceaux et un représentant de l’Animathèque MJC.

Ont ainsi été présidents du jury professionnel : - Jean-Michel BERNARD, compositeur de musiques de films (2018) - Béatrice THIRIET, compositeur de musiques de films (2017) - Amine BOUHAFA, compositeur de musiques de films (2016) - Philippe SCHŒLLER, compositeur de musiques, dont des musiques de films (2015) - Selma MUTAL, compositrice de musiques de films (2014) - Vladimir COSMA, compositeur de musiques de films (2013, à l’occasion de la 10e

édition de Musiques en cours) - Krishna LEVY, compositeur de musiques de films (2012), - Armand AMAR, compositeur de musiques de films (2011), - Gilles PAIRE, co-fondateur du label musical Naïve (2010), - Jérôme LEMONNIER, compositeur de musiques de films (2009), - Alice BECKMANN, déléguée générale du Groupe de recherches et d’essais

cinématographiques (2008), - Jean-Pierre SAIRE, réalisateur et producteur (2007), - Jean ROCHARD, producteur, éditeur de musique (2005 et 2006), - Reinhardt WAGNER, compositeur de musiques de films (2004).

À l’occasion de la 10e édition en 2013, plusieurs anciens présidents (Krishna LEVY, Armand AMAR, Gilles PAIRE) ont accepté d’être de nouveau membres du jury professionnel, aux côtés cette fois de Vladimir COSMA présidant exceptionnellement le concours.

Depuis que la SACEM soutient la manifestation, la Ville veille à ce que le président du jury professionnel soit membre de la SACEM et la SACEM apporte son concours pour la mise en contact préalable.

Le jury du public Afin de développer la participation du public et l’ancrage de la manifestation au niveau local, un second jury a été constitué, composé de passionnés de cinéma, pour décerner le « prix du public ». Ce jury est constitué par l’association des Amis du cinéma Trianon et il est présidé par le président de l’association. Le jury du public Jeunes Depuis l'édition de 2010, un troisième jury a été constitué, ceci afin de sensibiliser cette tranche d'âge au cinéma par une approche originale et ludique. La participation de ce type de public, peu présent dans les cinémas d'art et d'essais, permet de les ouvrir à cette pratique culturelle et de les fidéliser par la suite. Le jury est constitué par des jeunes de 16 à 25 ans avec le soutien du Conservatoire à rayonnement départemental Bourg-la-Reine / Sceaux.

Les prix

Depuis l’édition de 2010, les trois jurys décernent chacun leur prix réciproque, à savoir : - le prix du jury professionnel, décerné par le jury professionnel, - le prix du public, décerné par le jury du public (association des Amis du Trianon), - le prix du public Jeunes, décerné par le jury du public Jeunes.

Le lauréat du prix du jury professionnel perçoit un prix d’une valeur de 1 500 €, le lauréat du prix du jury du public et le lauréat du jury du public Jeunes : 750 € chacun. Les trois lauréats ont la possibilité d’enregistrer ultérieurement l’œuvre créée pour le concours dans les studios d’enregistrements de la Caisse claire.

Afin de multiplier les chances de l’ensemble des candidats, les trois prix ne pourront être décernés à un seul et même lauréat à compter de l’édition de 2014 et il ne peut y avoir de lauréats ex-æquo.

En revanche, les trois jurys peuvent s’ils le souhaitent décerner une mention spéciale, sans dotation financière, à l’un des candidats pour mettre en exergue sa composition ou son interprétation, mais ne justifiant pas pour autant le prix.

Les lauréats et les compositions musicales

Le concours est ouvert à tous les compositeurs, non professionnels mais pouvant être en voie de professionnalisation, en individuel ou en collectif, sans restriction d’âge, ni de nationalité. Le candidat compositeur peut exécuter directement ou faire exécuter sa composition. Tous les genres musicaux peuvent concourir : jazz, musique classique, rock, reggae, techno, électro-acoustique… à la condition que les compositions présentées soient des créations originales et sans ressemblance aucune avec les musiques initiales des courts métrages.

2018

- Prix du jury professionnel : Sabine ABADIE, pour sa composition pour piano, guitare électrique, voix, flûte traversière et percussions pour le court-métrage Jardin de minuit de Benoît CHIEUX.

- Prix du jury du public : Pierre GOLSE, pour sa composition pour flûte traversière, cor anglais et guitare classique pour le court métrage La petite marchande d’allumettes d’Anne BAILLOD & Jean FARAVEL.

- Prix du jury du public Jeunes : Patrick RIVIERE, pour sa composition pour piano, clarinette, clavier, batterie et voix pour le court métrage La petite marchande d’allumettes d’Anne BAILLOD & Jean FARAVEL.

2017

- Prix du jury professionnel : Alexandre JULITA, pour sa composition pour violons, alto, violoncelle, clarinette basse et guitare électrique pour le court-métrage Erlkönig.

- Prix du jury du public : Sarah-Spring WURTH, pour sa composition pour piano, alto et voix pour le court métrage Vive la vie de garçon.

- Prix jury du public Jeunes : Thibault FONTANA, pour sa composition pour guitare, basse et violon pour le court métrage Chemin d’eau pour un poisson.

2016

- Prix du jury professionnel : Geoffroy DROUIN, composition pour piano et électronique, pour le court métrage Cendres amoureuses.

- Prix du jury du public : Xavier BOUCHAUD, composition pour piano, pour le court métrage La petite pousse.

- Prix du jury du public Jeunes : Jérôme HARDY, composition pour guitares, synthétiseurs, matières entièrement composées et pré-enregistrées, diffusées par poste cassette et sampleur pour le court métrage Cendres amoureuses.

Par ailleurs, une mention spéciale du jury professionnel a été décernée, sans dotation : Cédric FORRÉ (groupe Duo FORRÉ-SOUPPAYA), composition pour saxophone baryton,

clarinette, piano jouet, tuyaux, bandes créées via ordi, violoncelle, sur le court métrage), pour le court métrage Cendres amoureuses.

2015

- Prix du jury professionnel : Diane DAHER, composition pour 4 musiciens (basson, contrebasse, batterie, harpe électrique, ordinateur, chant), pour le court métrage El Canto.

- Prix du jury du public : Céline PERAN, composition pour 2 musiciens (harpe, percussions, voix), pour le court métrage El Canto.

- Prix du jury du public Jeunes : Paul MOTTEAU, composition pour 6 musiciens (batterie, percussions, contrebasse, guitare acoustique, accordéon, violons), pour le court métrage Le vélo de l’éléphant.

Par ailleurs, une mention spéciale du jury professionnel a été décernée, sans dotation : Jérôme DE CUYPER composition pour 1 musicien (kora 32 cordes, balafon avec pédales, calebasse, maracas, djembé et ordinateur), pour le court métrage Jumble Up.

2014

- Prix du jury professionnel : Delphine ISMAËL (groupe « Green Grass »), pour sa composition pour 3 musiciens (chant, percussions, piano, clavier, contrebasse), pour le court métrage Phobo.

- Prix du jury du public : Xavier SCHMITZ et Benjamin MATERNIK (groupe « Balkans »), pour leur composition pour 2 musiciens (batterie, ordinateur, clavier, weissenborn, ukulélé, mélodica), pour le court métrage Le vagabond de Saint Marcel.

- Prix du jury du public Jeunes : Sofiane MESSABIH (groupe « De los ojos »), pour sa composition pour 2 musiciens (accordéon, saxophone, voix) pour le court métrage Le vagabond de Saint Marcel.

2013 - Prix du jury professionnel : Nigji SANGES, pour sa composition pour 3 musiciens

(piano, violon et violoncelle) pour le court métrage Red Shoes

- Prix du jury du public : Thibault COHADE, pour sa composition pour 2 musiciens (piano, guitare classique, guitare électrique et bande enregistrée) pour le court métrage Red Shoes

- Prix du jury du public Jeunes : de nouveau Thibault COHADE Par ailleurs, les trois jurys ont souhaité décerner des mentions spéciales, mais sans dotation : - Mention spéciale du jury professionnel à Samuel HERMANSTADT (groupe

« Duberman ») pour sa composition pour le court métrage Red Shoes et à Pascale HEINISCH pour sa composition pour le court métrage Agnieszka.

- Mention spéciale du jury du public à Françoise ALBELDA (groupe « Hugo ») pour sa composition pour le court métrage Agnieszka.

- Mention spéciale du jury du public Jeunes : Bruno LUNA KISIC, pour sa composition pour le court métrage Agnieszka.

2012 - Prix du jury professionnel : Nicolas MARTY, pour sa composition pour piano, pour le

court métrage Corridor.

- Prix du jury du public : Bastien DAVID, pour sa composition pour 5 musiciens (piano, violoncelle, flûte, trompette et bandonéon), pour le court métrage Corridor.

- Prix du jury du public Jeunes : Guillaume REYMOND et Nicolas MARMION (groupe « Up the Pictures ») pour leur composition pour 5 musiciens (guitare électrique, clavier, basse électrique, batterie et ordinateur), pour le court métrage Corridor.

Par ailleurs, les trois jurys ont souhaité décerner des mentions spéciales, mais sans dotation : - Mention spéciale du jury professionnel à Louis TAUDIN, pour sa composition pour le

court métrage Le lapin immobile en pleins phares et à Thomas NGUYEN pour sa composition pour le court métrage Corridor;

- Mention spéciale du jury du public à Guillaume REYMOND et Nicolas MARMION (groupe « Up the Pictures »), pour leur composition pour le court métrage Corridor;

- Mention spéciale du jury du public Jeunes : Dorian PINTO, pour sa composition pour le court métrage Corridor.

2011 - Prix du jury professionnel : Fabien CALI, pour sa composition pour 3

musiciens (guitare, piano, claviers, batterie, trompette), pour le court métrage Les barbares.

- Prix du jury du public : Grégoire TERRIER, pour sa composition pour 4 musiciens (piano/synthé, voix, flûte traversière, dispositif électronique), pour le court métrage Les barbares.

- Prix du jury du public Jeunes : Axel NOUVEAU (groupe « Palace of mirrors »), pour sa composition pour 9 musiciens (piano, contrebasse, batterie, flûte, saxo ténor, clarinette sib et basse ; trompette, cor, trombone), pour le court métrage Babel.

Par ailleurs, les trois jurys ont souhaité décerner des mentions spéciales, mais sans dotation : - Mention spéciale du jury professionnel à Grégoire TERRIER, pour sa composition

pour le court métrage Les barbares ; - Mention spéciale du jury du public à Maxime BARTHELEMY (collectif « Papa

team »), pour sa composition pour le court métrage Les barbares ; - Mention spéciale du jury du public Jeunes : Alexis CORDIER (groupe « Blue Birds’

call »), pour sa composition pour le court métrage Babel.

2010 - Prix du jury professionnel : Yoshiko TOMONAGA, composition pour piano réalisée

pour le court métrage L’homme qui dort

- Prix du jury du public : Tamara MOZES et Daniel HORVATH, composition pour piano, batterie et chant réalisée pour le court métrage Des nuages au bout des doigts

- Prix du jury du public Jeunes : Luc HAVRIN, composition pour piano et saxophone réalisée pour le court métrage La carte

Une mention spéciale, mais sans dotation, décernée, en raison de leur âge, par le jury professionnel et le jury du public Jeunes à Léa FREMAUX pour sa composition et son interprétation avec sa sœur, Yaëlle FREMAUX sur le court métrage La carte.

2009 - Prix Formation classique : Matthieu DELAGE, composition sur le court métrage Peau

neuve

- Prix Formation musiques actuelles : Agnès LERDOU et Patrice CORBIZET, composition sur le court métrage Peau neuve

- Prix du public : Jean-François PAULEAT, composition sur le court métrage Wawa

2008 - Prix Formation classique : Gilles LOURDELET, composition sur le court métrage

Overtime

- Prix Formation musiques actuelles : Alexandre TOMASZEWSKI, composition sur le court métrage 200 000 phantoms

- Prix du public : Nicolas PAUGAM, composition sur le court métrage La Svedese

2007 - 1er prix : Patrick DETHOREY, composition sur le court métrage L'Herbe collée à mes

coudes respire le soleil

- 2e prix : Corentin GINIAUX, composition sur le court métrage La mémoire du chien

- 3e prix : Pierre AGUT, composition sur le court métrage L'Herbe collée à mes coudes respire le soleil

2006 - 1er prix : Mathias FEDOU, composition sur le court métrage Hamman

- 2e prix : Noémie BERNARD, composition sur le court métrage Before dawn

- 3e prix : Olivier CALMEL, composition sur le court métrage Amor

2005 - 1er prix ex-aequo : Paul LYONNAZ, composition sur le court métrage Comme un seul

homme

- 1er prix ex-aequo : COLAPSUS, composition sur le court métrage La Flamme et L’Epouvante

- 3e prix : Thibault MAILLE, composition sur le court métrage Pulse

2004 - 1er prix : Patrick DAGONNOT, composition sur le court métrage Les mammifères

- 2e prix : Bétina KEE, composition sur le court métrage La Lampe

- 3e prix : Antoine DELARUE, composition sur le court métrage Les mammifères

Un tremplin professionnel pour les lauréats

Yoshiko TOMONAGA , la lauréate du prix du jury professionnel de 2010, a été remarquée lors du concours par le conseil général des Hauts-de-Seine. Elle a reçu une commande de composition musicale d’accompagnement du film muet Le Capitaine Fracasse de 1929 d’Alberto Cavalcanti, pour un ciné-concert exceptionnel dans le cadre de l’exposition temporaire « Théophile Gautier dans son cadre » organisée par le conseil général. La compositrice a interprété sa création simultanément à la projection du film au cinéma Trianon le 25 novembre 2011 pendant plus d’une heure trente. Cette commande auprès d’un lauréat du concours Musiques en courts témoigne de la qualité de la manifestation et a favorisé une nouvelle composition musicale. Par ailleurs, nous avons appris en 2014 que Fabien CALI , lauréat du jury professionnel de 2011, grâce au concours, a pu rencontrer le président du jury professionnel de cette édition, le compositeur Armand Amar. Grâce à cette rencontre, il a rejoint l’équipe du compositeur sur plusieurs projets de musiques de films comme compositeur de musiques additionnelles et orchestrateur. Par la suite, il a pu co-signer la partition originale de la musique du film « Terre des ours », sorti en février 2014.

Enfin, le lauréat Nicolas PAUGAM de l’édition de 2012 mentionne dans un article qui lui est consacré en 2017 dans la presse locale son prix Musiques en courts, au même titre qu’un prix décerné par Radio-France. Trois exemples, dont nous avons la connaissance, témoignant que le concours permet de révéler de jeunes talents musicaux et surtout de leur servir de tremplin professionnel dans le domaine de la musique à l’image. Ce qui répond pleinement aux objectifs de « Musiques en courts ».

Les courts métrages

Comme il est précisé dans les objectifs généraux, Musiques en courts s’attache à valoriser également les courts métrages souvent peu diffusés dans les salles de cinéma, répondant au classement Art et essai du cinéma Trianon. Chaque année sont sélectionnés trois à quatre courts métrages parmi lesquels les candidats en sélectionnent un.

2018 - La petite marchande d’allumettes d’Anne Baillod et Jean Faravel, 9 minutes, film

d’animation (2016) - Vent de fête de Marjolaine Perreten, 9 minutes, film d’animation (2016) - Jardin de minuit de Benoît Chieux, 10 minutes, film d’animation (2016)

2017 - Vive la vie de garçon de Max Linder, 8 minutes, fiction (1908) - Erlkönig de Georges Schwizgebel, 6 minutes, film d’animation (2015) - Chemin d’eau pour un poisson de Mercedes Marro, film d’animation (2016)

2016 - 14 juillet de Michaël Barocas, 7 minutes, fiction (2015) - Cendres amoureuses de David Basso, 5 minutes, fiction (2016) - La petite pousse de Chaïtane Conservat, 10 minutes, animation (2015)

2015 - El Canto de Inès Sedan, 8 minutes, animation (2013) - Jumble Up ! de Léo Karmann, 6 minutes, fiction (2014) - Le vélo de l’éléphant de Olesya Shchukina, 9 minutes, animation (2014)

2014 - Phobo de Hélène Ducrocq, 5 minutes, film expérimental / animation (2014) - Le vagabond de Saint-Marcel de Rony Hotin, 8 minutes, film d’animation (2012) - Manu i Kapusta (Manu et le chou) de Oleksandr Pozdnyakov et Ostap Kostyuk, 10

minutes, fiction (2012, Pologne)

2013 - Agnieszka de Izabela Bartosik-Burkhardt, 9 minutes, film d’animation (2011) - Red Shoes de Lorenzo Recio, 8 minutes, film de fiction (2010) - Natural Process Activation #3 Bloom de Hicham Berrada, 5’40 minutes, film de fiction

(2012)

2012 - Corridor de Frédérique Ortéga, 11 minutes, film d’animation (2011). - Le lapin immobile en plein phares de Vincent Damon, 8 minutes, film de fiction

(2010). - Journal d’un frigo de Joséphine Derobe, 8 minutes, film de fiction (2011).

2011 - Babel, de Hendrick Dussolier, 15 minutes, film de fiction et d’animation (2010) - Les barbares, de Jean-Gabriel Périot, 5 minutes, film documentaire (2010) - Allons-y ! Alonzo !, de Camille Moulin-Dupré, 7 minutes, film d’animation (2009)

2010 - L’homme qui dort, d’Inès SEDAN, 11 minutes, film d’animation (2009) - Des nuages au bout des doigts (Nuvole, Mani) de Simone Massi, 9 minutes, film

d’animation (2009) - La carte, de Stéphane LE LAY, 8 minutes, film d'animation (2009)

2009 - Wawa, de Mona ACHACHE, 10 minutes, fiction (2008) - Peau neuve, de Clara ELALOUF, 13 minutes, documentaire (2009) - Au premier dimanche d'août, de Florence MIAILHE, 11 minutes, film d'animation

(2000)

2008 - La Svedese, de Nicolas LIGUORI, 9 minutes, film d'animation (2008) - 200 000 fantômes, de Jean-Gabriel PÉRIOT, 11 minutes, animation, documentaire

(2007) - Overtime, d'Oury ATLAN, Thibault BERLAND et Damien FERRIE, 5 minutes, film

d'animation (2004)

2007 - L'herbe collée à mes coudes respire le soleil, de Jérôme DESCHAMPS, 6 minutes,

fiction (2006) - Marion Solo, de Marion LÉVY et Emmanuel SALINGER, 9 minutes, documentaire /

danse contemporaine (2004) - La mémoire du chien, de Simone MASSI, 8 minutes, film d'animation (2006) 2006 - Amor, de Frédérique RIBIS, 7 minutes, fiction (2005) - Hamman, de Florance MIAILHE, 12 minutes, film d’animation (1991) - Before dawn, de Balit KENYERES, 13 minutes, fiction (2005) - Vol de jour, de Henri GRUVMAN, 10 minutes

2005 - Pulse, de Stephen DEAN, 8 minutes, documentaire (2001) - Dernière invention, de Lolo ZAZAR, 8 minutes, film d’animation (1998) - La flamme, de Ron DYENS, 3 minutes, fiction (2001) et L’épouvante de Frédéric

DARIÉ, 3 minutes, fiction (2001) - Comme un seul homme, de Jean-Louis GONNET, 15 minutes, documentaire (2001)

2004 - Deux hommes et une armoire, de Roman POLANSKI, 15 minutes, fiction (1958) - La Lampe, de Roman POLANSKI, 7 minutes, fiction (1959) - Les Mammifères, de Roman POLANSKI, 10 minutes, fiction (1962)

Communication de la manifestation

Communication imprimée La communication de la manifestation se fait en deux temps chaque année : d’une part, en mars / avril avec l’appel à candidatures pour le concours, en direction des candidats, d’autre part, en novembre, pour la journée du concours, en direction du public.

Les supports de communication pour l’appel à candidature sont diffusés dans les conservatoires de musiques, les studios d’enregistrements et de répétitions, les salles de musiques actuelles, les disquaires et magasins de musique à l’échelle nationale.

L’ensemble de ces informations est parallèlement relayé dans le Sceaux magazine et sur le site internet de la Ville.

Le concours fait parallèlement chaque année l’objet d’envoi de communiqué de presse à la presse locale et généraliste.

La déclinaison des supports se décline comme suit : - Appel à candidatures pour le concours en avril / mai :

- tracts format A5, 4 pages avec rabat d’inscription, - affiches 40 x 60 cm.

- Manifestation publique en novembre : - tracts format A5, recto/verso, - affiches 40 x 60 cm, - affiches Decaux.

Création d’un film de promotion de la manifestation (2007-2008) Toutefois afin d’assurer un ancrage plus important de la manifestation, la ville de Sceaux a fait réaliser en 2008 un film de promotion de l’opération. En effet, la manifestation originale et gratuite méritait d’être davantage valorisée auprès du public, tout en donnant une illustration du concours aux éventuels candidats. Le support vidéo est effectivement le support ad hoc pour parfaitement appréhender cette manifestation qui est, avant tout, visuelle et sonore.

A cette fin une captation de l’édition 2007 a été réalisée par une entreprise spécialisée dans la création de support audiovisuel, donnant lieu à la création d’un court film de présentation en 2008.

Ce court film de présentation générale de l’opération Musiques en courts, et d’une durée de 7 minutes, intègre aussi bien des captations de passages de candidats, de témoignages de membre du jury, d’éléments d’ambiance de la manifestation, que des interviews des organisateurs (Maurice KOSTER, directeur de la programmation du cinéma et à l’origine de Musiques en courts) ou de candidats comme de lauréats et des commentaires en voix-off. Le film de présentation est diffusé sur le site internet de la Ville, sur le site de l’Animathèque MJC et sur le site internet spécifique à Musiques en courts.

Création d’un site internet dédié à la manifestation (2009) L’information de la manifestation sur le site internet général de la Ville ne permettait qu’une information ponctuelle et succincte de la manifestation. Pour assurer toujours une meilleure visibilité et une montée en puissance de la manifestation, un site internet propre à Musiques en courts a été créé : www.musiques-en-courts.fr. Ce site est un support parallèle à la communication classique, favorisant un élargissement des publics et des candidats. Un tel site assure un référencement internet plus simple et optimum et tout au long de l’année. Le site mentionnant les candidats et les lauréats, il peut leur servir de référencement. Depuis sa création en octobre 2009, le site internet a montré qu’il est un relais de communication non négligeable du concours. Ainsi, en 2013, 21% des candidats ont découvert l’existence du concours par le biais du site internet dédié.

Création d’une page sur les réseaux sociaux (2011) Les réseaux sociaux permettent de toucher un public plus large et d’en permettre une diffusion autonome. Une page dédiée a été créée sur le site Facebook, mais aussi sur Dailymotion pour y mettre en consultation le film de présentation du concours.

Amélioration des modalités d’inscription (2012) Depuis 2012, les candidats peuvent désormais aussi s’inscrire directement en ligne via le site internet.

Il leur suffit de remplir le formulaire en ligne et de déposer sous format numérique un ou des exemples de composition déjà réalisée. L’inscription leur est ainsi facilitée.

Mise à jour du film promotionnel et sa projection comme bande annonce en amont du concours (2012-2013) Le film promotionnel diffusé sur le site internet a été repris en 2012 afin de mettre à jour les informations, puisque depuis sa création en 2008, certaines n’étaient plus d’actualité comme le nombre de jurys, ainsi que la composition et la valeur des prix.

Parallèlement, une seconde version plus courte a été conçue. Avec l’équipement du cinéma Trianon en numérique, il est désormais possible de diffuser cette version courte en bande annonce avant les projections de films durant le mois de novembre. Avec à l’issue du film une diapositive mentionnant les dates du concours de l’année.

Chaque année, il suffit désormais de remettre à jour cette diapositive.

Participation exceptionnelle de Vladimir Cosma (2013) En 2013, Musiques en courts a célébré sa dixième édition et la Ville a souhaité ainsi valoriser et faire connaître plus largement cette manifestation appréciée.

Pour cette édition exceptionnelle, c’est le compositeur de musique de films Vladimir COSMA qui a accepté d’être le président du jury professionnel. Par ailleurs, les trois derniers présidents du jury professionnel (Krishna LEVY, Armand AMAR, Gilles PAIRE) ont accepté d’être membres du jury professionnel aux côtés cette fois de Vladimir COSMA.

Parallèlement, la Ville a proposé une conférence / rencontre exceptionnelle la veille du concours, au cinéma Trianon, autour du parcours et de l’œuvre de Vladimir COSMA. C’est le journaliste Henri-Jean SERVAT qui a animé la conférence pendant plus de deux heures, conférence marquée d’un diaporama et d’extraits de films avec les compositions originales de Vladimir COSMA.

La conférence était en accès libre et gratuit pour le public.

La participation de Vladimir COSMA comme président du jury professionnel annoncée dès l’appel à candidature a servi de promotion à l’édition de 2013 mais aussi à l’édition suivante car apportant du crédit complémentaire au concours.

Amélioration de la diffusion de l’appel à candidature (2013-2014) Depuis 2013, une refonte des fichiers d’envoi de l’appel à candidature a été menée pour mieux cibler le public visé.

Ce dernier a été transmis à l’ensemble des conservatoires de France métropolitaine, disposant de classe d’écriture et de composition musicale, de classe de musique électroacoustique, qu’il s’agisse de conservatoires à rayonnements municipal, départemental, régional et national, ainsi qu’en direction des réseaux régionaux de musiques actuelles.

Grâce à cette diffusion plus précise, et comme l’indique le mode de connaissance du concours, le nombre de candidatures s’est encore accru en 2014 par rapport aux éditions précédentes et cette diffusion a permis de toucher davantage les jeunes auteurs/compositeurs, puisque la Ville a reçu 76 candidatures, ce qui correspond à un record pour le concours.

Projet autour des courts métrages (2016-2017) La sélection des courts métrages est souvent complexe car elle doit répondre aux critères suivants : qualité du film, film dont la bande sonore puisse être retirée sans porter préjudice à la compréhension du film, film permettant des rythmes musicaux diversifiés, durée contrainte (entre 5 et 10 minutes), variété des genres (fiction, animation ou documentaire), contenu adapté au grand public.

Il est donc, certaines années, difficile d’arriver à trouver trois courts métrages dans l’offre récente.

Pour l'édition de 2016, la Ville a souhaité associer des écoles spécialisées en cinéma, ou cinéma d'animation, pour la sélection d’un des trois courts métrages. Malgré des échanges avec plusieurs écoles, il est apparu que les formats produits par les élèves ne correspondaient pas aux besoins du concours.

En 2017, la Ville réfléchit à prévoir, parmi les courts métrages présentés, des courts métrages correspondant aux débuts du cinéma. Seraient ainsi valorisés d’une part des courts métrages récents, mais aussi, d’autre part, issus du répertoire, donnant ainsi une dimension patrimoniale au concours.

Ciné-concert en clôture du concours (2017) En 2017, la Ville a proposé au public un ciné-concert autour d’un long-métrage en clôture du concours. Celui-ci a été organisé avec le soutien de l’Agence pour le développement régional du cinéma (ADRC). Il a notamment permis de profiter de la configuration sonore et technique aménagée en prévision du concours et d’amortir par conséquent les coûts d’un tel ciné-concert. Enfin, prolonger le concours par un ciné-concert a donné une cohérence à l’ensemble de la journée en l’identifiant comme étant intégralement dédiée à la musique à l’image.

Karol BEFFA, pianiste et compositeur, a ainsi interprété une musique improvisée au piano autour du film Chantage (1929) d’Alfred Hitchcock. Cette séance payante a été proposée au public aux tarifs habituels du cinéma.

En amont de sa prestation, Karol BEFFA a rencontré des élèves de 3e du collège Lakanal, rencontre durant laquelle il a pu échanger sur son travail d’improvisation au cinéma. Le groupe d’élèves a pu ensuite assister au ciné-concert.

128 personnes ont assisté à ce ciné-concert, soit un nombre de spectateurs supérieur à la moyenne de spectateurs constatée sur les séances du dimanche soir dans la même période. En outre, la qualité de la performance du musicien, ainsi que celle des conditions acoustiques de la salle, ont entraîné un grand enthousiasme du public.

La Ville souhaite pérenniser cette formule du ciné-concert les éditions prochaines.

Coordonnées

Ville de Sceaux Pôle Attractivité et développement local Service de l’Action culturelle

Référents « Musiques en courts » :

Jérôme PALLAVICINI chef du service de l’Action culturelle de la ville de Sceaux

Hôtel de ville, 122 rue Houdan 92 331 Sceaux cedex Tél. : 01 41 13 32 55 (ligne directe) jerome.pallavicini@sceaux.fr www.sceaux.fr