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De nouveaux services pour le Centre hospitalier de Vaison-la-Romaine CONSTRUCTION DE LA NOUVELLE MAISON DE RETRAITE ET

DEVELOPPEMENT DU SERVICE DE SOINS DE SUITE ET DE READAPTATION

Pose de la première pierre Mardi 20 septembre 2005

DOSSIER DE PRESSE

SOMMAIRE ► Historique du projet p 4 ► Intérêt du projet p 6

► Présentation générale p 7 ► Implantation et architecture p 9 ► Partenaires et financeurs p 12 ► Planning et déroulement des travaux p 13

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ARH

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out Vaisonnais s’en souvient, la survie même de notre Hôpital, avec les décisions de fermeture de la chirurgie et de la maternité, a été sérieusement menacée. Les mobilisations des personnels, des élus et

de la population n’auront pas été vaines. Avant de procéder à l’inauguration de la nouvelle Maison de Retraite début 2007, c’est durant une quinzaine d’années qu’il aura fallu oeuvrer. En effet, depuis 1992, l’ouvrage est sur le chantier, à l’initiative de Claude Haut, alors Maire de Vaison-la-Romaine. Patrick Fabre s’est ensuite très énergiquement engagé dans la défense de ce dossier difficile. Hommage lui est ici une nouvelle fois rendu : grâce à lui, un nouveau projet a pu voir le jour. Un investissement global de 13,7 millions d’euros (soit plus de 90 millions de francs) va permettre l’édification d’une Nouvelle Maison de Retraite, aux capacités élargies, et la restructuration de l’Hôpital avec un Service de soins de suite et de réadaptation particulièrement performant. Ce projet est rendu possible grâce au soutien de nombreux partenaires que je souhaite vivement saluer ici. Ce mois-ci, les travaux de construction vont démarrer sur le site, pour ne plus s’interrompre jusqu’à la livraison début 2007 de la Maison de Retraite et, début 2008, de l’Hôpital rénové. L’ensemble du chantier concernera une quinzaine de corps d’état dont les marchés ont été attribués aux entreprises les plus compétitives, après des appels d’offres conduits avec détermination par l’équipe de direction de l’Hôpital.

La pose de la première pierre, ce mardi 20 septembre, est un signe très symbolique dans la conduite de ce projet qui me tient à cœur, pour l’avenir de notre territoire et de ses habitants.

Pierre MEFFRE,

Maire de Vaison-la-Romaine Président du Conseil d’administration de l’Hôpital

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e Centre Hospitalier de Vaison-la-Romaine va se doter d’une Nouvelle Maison de retraite et d’un Service de Soins de Suite et de Réadaptation offrant les meilleures conditions de prise en charge des

personnes âgées et des patients. La genèse fût longue et parsemée de difficultés pour arriver à l’aboutissement de ce projet dont le début des travaux constitue une première étape essentielle. Le Centre Hospitalier vit ainsi une phase importante de son histoire en posant les fondations d’une nouvelle dynamique de développement de son rôle d’établissement de proximité au service des populations locales. Parfaitement intégrée dans la ville et dans le site, cette nouvelle réalisation apportera toutes les conditions de sécurité, de qualité et de fonctionnalité d’un établissement ouvert aux nouveaux défis liés notamment à l’accueil des personnes âgées. Rendez-vous est donc déjà pris pour l’inauguration de ces services en souhaitant que le déroulement des travaux soit le plus harmonieux. Enfin, que toutes les institutions et les personnes ayant œuvré pour construire ce dossier et permettre le début de ces travaux soient ici pleinement remerciées.

Jean-Jacques CABANIS, Directeur du Centre Hospitalier

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HISTORIQUE DU PROJET

Depuis plus de dix ans, la Municipalité de Vaison-la-Romaine, le Conseil d’Administration et la Direction du Centre Hospitalier travaillent en partenariat pour le maintien des services du Centre Hospitalier de Vaison-la-Romaine. Un comité de défense de l’Hôpital a également vu le jour et est intervenu dans ce sens. Depuis 1991, l’établissement a subi de fortes évolutions concernant son activité et le type de prise en charge qu’il assure. Dans un premier temps, les lits de Maternité ont été fermés avec un renforcement de la chirurgie et des urgences et la création de lits de Soins Palliatifs. En 1994, Annie Baud a pris la Direction du Centre Hospitalier et a contribué à l’amélioration de la situation financière de l’établissement. Elle a mis en place un programme stratégique pour l’avenir de l’hôpital, qui prévoyait déjà la restructuration de la maison de retraite. Le service de chirurgie programmée, qui présentait certains problèmes de fonctionnement (entraînant une chute de l’activité chirurgicale), a été fermé à son tour en décembre 2001. Le Projet d’Etablissement 2002-2006 prévoyait la création d’un service de chirurgie ambulatoire qui n’ouvrira pas ses portes, l’agrément définitif n’étant pas octroyé. L’ensemble de ces évolutions a donné lieu à des interventions auprès des pouvoirs publics de la part du Président du Conseil d’Administration, de la Municipalité, du Comité de Défense, avec le soutien de nombreux élus locaux du Haut Vaucluse et du Sud de la Drôme. Ces acteurs, tous réunis, ont vivement défendu cet hôpital de proximité. Ces mutations importantes de l’hôpital ont ainsi donné lieu à la création de 28 lits autorisés de Soins de Suite et de Réadaptation. Ce nombre de lits sera porté à 30 dans le cadre de la nouvelle construction. D’autre part, un effort particulier a été initié par les pouvoirs publics, et en particulier de l’Agence Régionale d’Hospitalisation PACA, afin de prendre toutes les dispositions pour financer le projet de construction de la Maison de Retraite. Il a également été acté la création de 16 places d’hospitalisation de jour qui n’existent pas actuellement.

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Il est à noter la création, avec financement, d’une équipe mobile de soins palliatifs en novembre 1999 qui intervient sur les hôpitaux du secteur et bientôt, dans le cadre du service d’Hospitalisation A Domicile (HAD). Un nouveau service des urgences a été créé, permettant au Centre Hospitalier de Vaison-la-Romaine de disposer, en collaboration avec le SMUR d’Orange, d’un service de proximité permettant de prendre en charge dans un premier temps les problèmes médicaux les plus aigus. Un nouveau service de Radiologie a également été construit et fait l’objet d’une convention avec le secteur privé représentant ainsi un exemple de collaboration public-privé. Enfin, l’hôpital développe et continuera de développer un service de consultations externes avancées à caractère multi-disciplinaire, faisant du Centre Hospitalier un établissement de proximité pour la population locale. C’est dans ce contexte que M. Jean-Jacques Cabanis a pris la Direction de l’établissement, le 1er août 2003, après un intérim de M. Jean-Noël Jacques, Directeur de L’hôpital d’Apt, qui a formalisé les nouvelles orientations de l’hôpital. Les marchés concernant la construction de la nouvelle maison de retraite et le développement du service de soins suite et de réadaptation ont été validés par la tutelle, et la démolition des bâtiments existant a eu lieu au 1er trimestre 2004. Le 20 septembre 2005, la pose de la première pierre signe le début des travaux de construction qui s’étendront jusqu’en 2008. Une convention tripartite est actuellement en cours de signature auprès des services de la DDASS et du Conseil général de Vaucluse. A travers elle, la Maison de retraite s’engage pour 5 ans sur une démarche qualité et recevra des moyens financiers dans ce cadre. Les travaux de la Maison de retraite et la signature de la convention tripartite sont deux démarches qui s’inscrivent dans la dynamique de l’établissement.

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Une nouvelle Maison de retraite Le développement du Service de Soins

de suite et de Réadaptation

L’intérêt du projet

Une importante réflexion a été menée depuis des années avec les équipes de l’hôpital, les médecins et la Direction, fortement soutenus par le Conseil d’Administration, quant aux orientations à privilégier pour l’avenir de l’hôpital de Vaison-la-Romaine. Les décisions prises sont basées sur plusieurs constats :

- la majorité des lits de l’hôpital, et en particulier les locaux de la maison de retraite, ne répondent plus aux exigences de confort et de sécurité auxquels doivent prétendre les personnes âgées aujourd’hui,

- la survie de l’établissement passe nécessairement par sa modernisation sans toutefois que le prix de journée demandé aux pensionnaires de la maison de retraite ne soit prohibitif,

- les Soins de suite et de Réadaptation nécessitent d’être développés sur le Haut Vaucluse,

- une restructuration logistique et une rénovation doivent être effectuées au niveau des services cuisine et laverie Le projet de construire une nouvelle maison de retraite et de compléter le service de soins de suite et de réadaptation a été retenu, démarche s’intégrant dans le Schéma Régional d’organisation sanitaire et sociale, en liaison avec l’ARH. Ce projet ayant obtenu tous les accords et les financements nécessaires, les travaux de démolition ont été effectués en 2004 et les travaux de construction débutent en septembre 2005. Il devrait permettre de créer plusieurs emplois afin d’assurer la meilleure prise en charge des patients et des résidents. Un travail en réseau : L’hôpital de Vaison-la-Romaine développe des échanges fréquents avec les hôpitaux de Valréas, Orange, Buis, Nyons, Bollène, Carpentras… Ce travail en réseau permet de mutualiser les moyens et de travailler en cohérence en matière de santé sur un territoire plus large : celui du Haut-Vaucluse et du Sud de la Drôme. Dans cet esprit, les travaux à venir permettront également de mieux répondre aux besoins de santé des populations de ce territoire dans le cadre du Pays.

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Présentation générale du projet

•Une nouvelle Maison de retraite La maison de retraite va être entièrement reconstruite avec un redéploiement des lits. Cette opération s’inscrit dans le cadre du XIIème plan Etat / Région pour l’humanisation des maisons de retraite publiques. Les 80 lits seront répartis comme suit : - la maison de retraite : passage de 30 lits installés à 60 lits d’ici 2007, dont 16 lits dédiés au patients atteints de la maladie d’Alzheimer - l’Unité de Soins de Longue Durée (USLD) : 20 lits

•Les Soins de suite et de Réadaptation Ce service a été partiellement créé en septembre 2002 avec la mise en place de 20 lits installés pour 28 autorisés. Nombre de lits de soins de suite et de réadaptation : passage de 20 lits installés à 30 lits d’ici à 2008.

Les Soins de suite s’adressent à des patients qui, après une phase médicale ou chirurgicale aiguë, nécessitent un suivi spécifique en établissement hospitalier avant leur retour à domicile. La Réadaptation est une prise en charge qui s’appuie sur un plateau technique spécialisé et sur des équipes pluridisciplinaires (masseurs- kinésithérapeutes, ergothérapeute). Elle intègre la médecine physique (Rééducation) ainsi que toutes les interventions liées à la réinsertion des patients, qu’elle soit sociale, à domicile et éventuellement, professionnelle. Le nouveau projet prévoit d’étendre le service de soins de suite et de rééducation à 30 lits au total, avec un plateau technique complet : balnéothérapie, kinésithérapie et ergothérapie. Compte tenu de l’évolution démographique (augmentation du nombre des personnes âgées), la rééducation sera plus particulièrement axée sur la gériatrie, afin de prévenir la dépendance des personnes âgées et de favoriser ainsi le maintien de leur autonomie.

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•Les Services logistiques Le projet intègre également la réalisation du service cuisine et d’une laverie. Ces services, situés à l’heure actuelle dans des locaux peu fonctionnels, seront déplacés dans les nouveaux bâtiments avec pour objectif de respecter les règles d’hygiène et les circuits réglementaires. Les anciens locaux libérés feront l’objet d’une étude de réaffectation pour permettre d’élargir l’offre de services vers d’autres types de prise en charge comme, par exemple, l’hospitalisation de jour, l’hébergement de jour et l’hébergement temporaire. Ceci en cohérence avec une politique globale de prise en charge de la personne âgée sur le secteur du Haut Vaucluse souhaitée par le Conseil général, et matérialisée par l’instauration d’un CLICG (centre local d’information et de coordination gérontologique), couvrant le secteur Vaison-Valrés : guichet unique qui regroupera tous les services aux personnes âgées (soins, portage des repas, etc.). L’amélioration sensible de l’accueil et le développement des prises en charge, rendus possibles par les nouveaux moyens matériels mis à disposition, s’accompagneront de moyens en personnel accrus pour faire face à l’augmentation des activités. L’avenir de l’Hôpital de Vaison-la-Romaine s’inscrit ainsi dans une dynamique de projet élargie, appuyée sur la démarche globale qualité d’une convention tripartite entre le Conseil général, la Direction de l’action sanitaire et sociale et l’Hôpital. Très prochainement, le projet d’établissement version 2 (2007-2011) va être élaboré et va formaliser ces différentes orientations.

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Implantation et architecture

Si l’importance et la durée du chantier entraîneront des difficultés passagères pour les habitants, le Conseil d’Administration de l’hôpital et la municipalité de Vaison-la-Romaine ont souhaité que l’hôpital conserve son implantation dans le centre ville de Vaison-la-Romaine, afin qu’il s’intègre naturellement dans le quotidien des Vaisonnais et conserve son caractère de proximité.

L’intégration dans le site : l’hôpital au cœur de la cité

L’implantation de l’hôpital dans la ville et son architecture ont fait l’objet d’une réflexion croisée entre un architecte, un bureau d’études techniques et un paysagiste. Ce travail a été effectué en concertation avec l’architecte des Bâtiments de France, afin d’assurer une continuité architecturale avec l’ensemble immobilier vaisonnais. L’exiguïté du terrain et sa topographie à pentes multiples ont nécessité des subtilités conceptuelles particulières pour répondre, d’une part aux normes d’accès handicapés et aux objectifs de fonctionnalités, d’autre part aux objectifs architecturaux fixés pour assurer des prestations de qualité : une « perméabilité spatiale » entre le projet et son environnement, le tout offrant une haute qualité de vie et d’usage des lieux. « Nous avons été très motivés par un aspect social et urbain particulier du programme, précise Madame Edeikins, architecte de l’atelier Arene-Edeikins. Rénover l’hôpital et créer à la fois une maison de retraite neuve implantée en ville était une idée formidable permettant aux pensionnaires de conserver leur environnement familier et de pouvoir facilement recevoir des visites. »

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La première tranche des travaux, qui concerne la maison de retraite, est la part construite la plus importante. Le bâtiment s’incurve pour suivre les courbes de niveau de la colline où il est adossé. Le traitement d’ensemble du programme, notamment dans l’objectif d’une meilleure intégration possible au site, a été conçu plus comme celui d’une résidence hôtelière que comme celui d’un strict bâtiment hospitalier. Les diverses entités s’y répartissent sur quatre niveaux dont le premier, en rez-de-chaussée et de plain pied sur la rue Louis Raynaud, abrite un hall d’accueil offrant une large transparence depuis la rue. Au niveau 1, une grande salle à manger, un grand salon et une grande loggia, à la manière d’un hôtel, s’ouvrent sur la place. Les deux niveaux supérieurs sont en retrait de manière à donner depuis la rue l’image d’un gabarit global réduit ; ils totalisent 80 lits, dont 16 en unité d’Alzheimer au dernier étage. Chacun des niveaux bénéficie d’un accès direct sur l’extérieur, vers les jardins étagés dans la colline. La deuxième tranche regroupe la restructuration d’une partie de l’hôpital existant (construit au XVIII° et début du XIX° siècle) avec, en partie neuve, une adjonction partielle pour le service de soins de suite et de réadaptation fonctionnelle, intégrant la création d’un service de balnéothérapie. On trouve ici, sur le même niveau, un bassin doté d’équipements techniques, une baignoire trèfle, et divers accessoires pour des soins dans l’eau. De part et d’autre de cet espace de balnéothérapie, un service de kinésithérapie et un service d’ergothérapie complètent le dispositif ; cet ensemble prend la place d’anciens locaux techniques et permet le réaménagement en terrasses de la cour actuelle. Au dessus, c'est-à-dire en rez-de-chaussée niveau rue, se trouvent de plain pied avec le hall actuel de l’hôpital : l’accueil de ces services, une salle à manger/salon et des bureaux pour les médecins et assistantes sociales. Deux niveaux d’hébergement en étages, se répartissant entre le neuf et l’existant, accueillent 30 lits de soins, ainsi que des locaux de service et des salons d’étage.

Aménagement intérieur : une modernité domestique et conviviale Les matériaux choisis, les soins apportés aux détails, à la qualité des abords (avec la compétence d’un paysagiste) donnent à l’architecture un aspect chaleureux. Les façades ocre laissent apparaître les granulats d’un béton lavé teinté dans la masse. Elles sont animées à chaque niveau d’une série de casquettes saillantes et de persiennes coulissantes en bois de pin rétifié. Chaque chambre possède une porte fenêtre ouverte sur l’extérieur, habillée d’un garde corps métallique. Au débouché de la montée Bel-Air, un porche ouvert sous la grande loggia permet l’accès à la Maison de Retraite.

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La relation urbaine et environnementale du projet est essentielle. Elle a guidé toute la conception, de la volumétrie générale au détail. Au débouché sur la place de l’Hôpital depuis la Place Sus-Auze, la vision de l’église de la Haute ville va être valorisée, encadrée par l’arête du bâtiment existant et les bâtiments neufs. Sur les toits terrasse, les sorties techniques et conduits divers sont abrités sous des toitures de la teinte des toits locaux, et dont le rythme s’accorde avec celui des bâtiments environnants. Les mêmes exigences sont apportées à l’aménagement intérieur, ainsi, par exemple, les rails de protections murales et d’angles et les mains courantes dans les lieux de circulation font appel à une combinaison bois/inox pour concilier chaleur du matériau, résistance, et pérennité. L’ensemble du projet s’éloigne ainsi de l’aspect « bâtiment de santé » pour offrir une modernité domestique et conviviale qui se fond dans la colline, en limite d’urbanité. ● Maîtrise d’ouvrage : Centre Hospitalier de Vaison-la-Romaine ● Maîtrise d’œuvre : ARENE et EDEIKINS ARCHITECTES (Paris)

BUREAU D’ETUDES T.C.E. & ECONOMISTE Y INGENIERIE (Paris) ● Architecte d’opération : ATELIER D’ARCHITECTURE J.-B. BETHGNIES (Paris) ● Bureau de contrôle : SOCOTEC AVIGNON ● Conducteur d’opération : DDE de Vaucluse ● OPC : SARL DUCLAUX Pierre (Cavaillon) ● Coordinateur SPS : M2B Ingénierie (Carpentras)

LES ENTREPRISES ●Lot n°1 Clos Couvert : GIRARD (Avignon) ●Lot n°2 Faux plafonds : KAEFER WANNER (Sorgues) ●Lot n°3 Menuiseries Ext. : PHOCEENNE DE TRAVAUX (Marseille) ●Lot n°4 Carrelage – Faïence : 3RS+ (Marseille) ●Lot n°5 Sols Souples : JOLISOL (Marseille) ●Lot n°6 Peinture : PEINTURE & VITRERIE DE L’OUVEZE

/ BRES PEINTURE (Bédarrides) ●Lot n°7 Génie climatique : LIONS (Avignon) ●Lot n°8 Balnéothérapie : SOMETHY S.A. (Mauguio) ●Lot n°9 Fluides Médicaux : AIR LIQUIDE SANTE (Aix en Provence) ●Lot n°10 Appareils élévateurs : C.F.A. (Avignon) ●Lot n°11 Electricité : BOURGET SARL (Nyons) ●Lot n°12 Equipement de cuisine : PERTUIS FROID (Pertuis) ●Lot n°13 Travaux Espaces Verts : M.& G. ESPIC (Châteauneuf du Rhône).

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Les partenaires et financeurs

Le montant prévisionnel des travaux s’élève à près de 13 700 000 € (soit près de 90 millions de francs). Ce projet est rendu possible grâce au soutien de nombreux partenaires :

- Etat : 790 300 € - Etat-Plan Hôpital 2007, ARH PACA : 700 000 € - Région PACA : 228 700 € - Conseil général de Vaucluse : 632 200 € - Ville de Vaison-la-Romaine : 263 400 €

AUTRES FINANCEMENTS :

- CRAM : 1 011 500 € - ORGANIC (caisse de retraite) : 151 200 € - CANCAVA (caisse de retraite) : 64 000 € - Prêt locatif social (PLS) : 780 000 € - CNRACL (caisse de retraite) : 400 000 € - Autofinancement Hôpital : 3 925 000 € - Emprunt autre Hôpital : 4 740 400 €

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Planning et déroulement des travaux

Calendrier ►Démolition des bâtiments : 1er trimestre 2004. ►Construction de la Maison de retraite : de septembre 2005 à début 2007. ►Construction du Service de soins de suite et de réadaptation : du 1er trimestre 2007 à début 2006.

Pendant l’été 2005, les marchés ont été approuvés par la DDASS.

Déroulement des travaux Une communication permanente : Depuis le début du chantier, une communication régulière a été mise en place : de nombreuses réunions d’information ont eu lieu avec notamment les riverains, les médecins, les kinésithérapeutes et les infirmiers(es) de Ville et en interne, avec les familles de pensionnaires, afin que chacun soit bien informé des évolutions du projet. Une personne « ressource » a également été désignée par l’hôpital avec un numéro de téléphone direct communiqué aux riverains, afin de répondre à des questions ou problèmes concernant le déroulement du chantier. Contact : Monsieur Leroy, tél. 04 90 36 04 58. Limiter les nuisances : Un cahier des charges très strict a été transmis aux entreprises chargées du chantier, afin qu’elles mettent en place l’ensemble du dispositif nécessaire pour limiter les nuisances. Un constat d’huissier des habitations et propriétés riveraines a été réalisé avant la démolition et avant le démarrage des travaux. D’un point de vue pratique, l’hôpital prendra également toutes les dispositions nécessaires pour que les nuisances soient moindres pour les habitants. Dans la mesure du possible, le personnel de l’hôpital libérera les places de parkings situées à proximité.

Fonctionnement pendant les travaux Afin de répondre aux besoins de santé des populations du Haut Vaucluse, il est important que le Centre Hospitalier conserve son fonctionnement normal pendant toute la durée des travaux. L’établissement prend toutes les dispositions, notamment en terme d’hygiène, afin de sécuriser le fonctionnement de l’hôpital pendant le déroulement des travaux (aide d’un médecin hygiéniste).

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Les services de l’hôpital : • Service de médecine : 20 lits dont 6 dédiés aux soins palliatifs • Equipe mobile de soins palliatifs sur le Haut-Vaucluse : Bollène, Valréas, Buis les Baronnies, Orange, Carpentras, l’Hospitalisation A Domicile • Service de soins de suite et de réadaptation : 20 lits installés à ce jour pour 28 autorisés (passage à 30 lits d’ici 2008) • Maison de retraite : 30 lits à ce jour (passage à 60 d’ici 2007) • Service de long séjour : 20 lits • Service de consultation externe : praticiens libéraux ou externes. Consultations avancées. • Service des Urgences : 8000 passages par an (400 passages de plus en août 2005 par rapport à août 2004)