21SEPTEMBRE2017

DOSSIERDEPRESSE

C OMMUN I Q U É D E P R E S S EMédicamentsgénériques :oùenest-on?

Unetendancegénéralepositiveetunenouvellevaguedecampagnepourleverlesderniersfreinsàl’usage

B A R OM È T R E 2 0 1 7Médicamentsgénériques :quatre enseignementsencourageantsdubaromètre

desconnaissances,perceptionsetpratiquesdugrandpublicetdesprofessionnelsdesantéaprèsunandecampagne

C OM P R E N D R E L E S S O U R C E S D E B L O C A G E5situationsdécryptéespardesexpertsmédecinsetpharmacologue

L A C AM PA G N E 2 0 1 7Lapédagogieauplusprèsdel’expériencedupatientetduprofessionneldesanté

I N F O G R A P H I ELesmédicamentsgénériquesenuncoupd’œil

CONTACTSPRESSEAgenceBurson-Marsteller i&e

JulietteBillaroch I 0156031252I DominiqueKerforn I 0156031275I medicaments.generiques@bm.com

SOMMAIRE

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UNE PROGRESSION SIGNIFICATIVE DE LA CONFIANCE ETDE L’ACCEPTATION

La confiance des médecins a progressé et atteint un indice de7/10 cette année vs 6,6/10 en 20162, dépassant le niveau deconfiance du grand public qui reste stable (6,9/10).La confiance des pharmaciens reste forte (8,6/10 cette annéevs 8,7 en 2016).

Le grand public se montre plus ouvert à l’utilisation desmédicaments génériques. De manière générale,les utilisateurs acceptent d’y avoir recours à 73 % lorsqu’ilssont malades et déclarent même à 58 % être prêts à enprendre en cas de maladie chronique vs 52 % en 2016 (+ 6points). Une évolution aussi marquée chez les médecinsgénéralistes qui, à 75 %, sont aujourd’hui prêts à prescrire desmédicaments génériques pour ces pathologies vs 68 % en2016 (+ 7 points).

Les patients et les professionnels de santé déclarentdialoguer davantage au sujet des médicaments génériques,contribuant à renforcer l’information et la confiance :les médecins font état de 74 % de discussions fréquentes vs62 % en 2016 (+ 12 points). Côté pharmaciens, ce sont 83 %de discussions fréquentes avec les patients vs 76 % en 2016(+ 7 points).

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE DU SUJET EN GÉNÉRAL

Des connaissances en hausse du côté du grand public etdes pharmaciens :⫐ 58 % du grand public sait que la fabrication

des médicaments génériques est aussi contrôlée que celledes médicaments d’origine à travers le monde vs 52 % en2016 (+ 6 points) ;

⫐ Les personnes interrogées se déclarent aussi mieuxrenseignées sur le montant des économies réalisées grâceaux médicaments génériques (43 % vs 34 % en 2016, + 9points) ;

⫐ 75 % des médecins généralistes connaissent la capacitédes médicaments génériques à soigner des maladiesgraves vs 64 % en 2016 (+ 11 points).

UNE MOINDRE DISTINCTION FAITE ENTRE LESMÉDICAMENTS GÉNÉRIQUES ET LES MÉDICAMENTSD’ORIGINE

Les patients comme les médecins n’expriment pasde préférence marquée entre les médicaments d’origine etles médicaments génériques :⫐ 51 % des personnes interrogées n’indiquent pas

de préférence entre les 2 types de médicaments ;⫐ 30 % des médecins généralistes n’ont pas de préférence

(37 % prescrivant plutôt des médicaments génériques),y compris pour les maladies chroniques : pour traiter cespathologies, 75 % d’entre eux prescrivent desmédicaments génériques dès qu’ils le peuvent.

⫐ Pour les problèmes de santé qui touchent les enfants,50 % des parents interrogés privilégient les médicamentsgénériques, 25 % n’exprimant aucune préférence.

Les médicaments génériques ne suscitent pas plus deproblèmes que les médicaments d’origine, et ces problèmessont du même ordre :⫐ 87 % des personnes utilisant plutôt des médicaments

génériques disent ne pas avoir rencontré de problèmesparticuliers, contre 83 % des personnes utilisant plutôt desmédicaments d’origine.

Les problèmes correspondent majoritairement à des effetssecondaires (5 % pour les médicaments génériques et 9 %pour les médicaments d’origine), à un manque d’efficacité(4 % pour les médicaments génériques et 6 % pourles médicaments d’origine) et au mauvais goût (5 % pourles médicaments génériques et 5 % pour les médicamentsd’origine).

DES RÉSERVES QUI S’ESTOMPENT PROGRESSIVEMENT

La part des patients réticents à prendre des médicamentsgénériques a reculé : 28 % vs 38 % en 2016 (-10 points).La part des médecins réticents à prescrire des médicamentsgénériques régresse également : 26 % de réticents vs 39 %en 2016 (- 13 points).

1- « Baromètredesconnaissances,perceptionsetpratiquesdupublicetdesprofessionnelsdesanté(médecinsgénéralistesetpharmaciensd’officine)àproposdesmédicamentsgénériques »- InstitutBVApourlaCnamts.Enquêteréaliséepartéléphoneenmars2017• Pourlegrandpublicauprèsd’unéchantillonreprésentatif de1 003personnesreprésentativesdelapopulationfrançaise• Auprèsd’unéchantillonreprésentatifde300médecinsgénéralistes• Auprèsd’unéchantillonreprésentatif de300pharmaciensd’officine2- « Baromètredesconnaissances,perceptionsetpratiquesdupublicetdesprofessionnelsdesanté(médecinsgénéralistesetpharmaciensd’officine)àproposdesmédicamentsgénériques »- InstitutBVApourlaCnamts. Enquêteréaliséepartéléphoneenfévrier2016• Pourlegrandpublicauprèsd’unéchantillonreprésentatifde1005personnesreprésentativesdelapopulationfrançaise• Auprèsd’unéchantillonreprésentatifde500médecinsgénéralistes• Auprèsd’unéchantillonreprésentatifde500pharmaciensd’officine

MÉDICAMENTSGÉNÉRIQUES :LEPOINTAPRÈSUNANDECAMPAGNE

LEBAROMÈTREBVA2017DESCONNAISSANCES,PERCEPTIONSETPRATIQUESDUGRANDPUBLICETDESPROFESSIONNELSDESANTÉÀPROPOSDESMÉDICAMENTSGÉNÉRIQUES1

PERMETDEDÉGAGERQUATRE ENSEIGNEMENTSENCOURAGEANTS

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Le dialogue engagé entre les patients et les professionnels de santé dans le cadre de la campagne, via notamment la plateformeinteractive de questions/réponses en ligne sur le site medicaments.gouv.fr, les ateliers de médecins généralistes organisés enpartenariat avec le Collège de médecine générale, et les échanges sur les réseaux sociaux montrent que des réserves subsistent etdoivent être entendues, même si elles sont minoritaires. Les freins émanent souvent d’une expérience défavorable ou interprétéecomme telle, et sont d’autant plus difficiles à désamorcer. La confiance du patient dans son traitement impactant sa réussite, il estessentiel de répondre aux interrogations et de lever les doutes pour faciliter et développer l’usage des médicaments génériques.En pratique, quelles sont ces situations qui peuvent amener certains à douter de l’efficacité ou de la bonne tolérance desmédicaments génériques ? Comment expliquer de tels doutes alors que les médicaments génériques ont apporté la preuve de leurbioéquivalence avec les médicaments d’origine ?

CINQ SITUATIONS EN QUESTION

LESENSEIGNEMENTSDELAPREMIÈREANNÉEDECAMPAGNEONTPERMISD’IDENTIFIERDESSITUATIONSSPÉCIFIQUESENTRAÎNANTDESRÉTICENCESÀL’ÉGARDDESMÉDICAMENTSGÉNÉRIQUES.

TROISEXPERTSPROPOSENTDESREPÈRESPOURREPONDREAUXQUESTIONNEMENTSDESPATIENTS:

PRSTÉPHANEMOULY, DUDÉPARTEMENTDEMÉDECINEINTERNEÀL’HÔPITALLARIBOISIÈREÀPARIS,PRMATHIEUMOLIMARD,CHEFDUDÉPARTEMENTDEPHARMACOLOGIEÀ

L’UNIVERSITÉDEBORDEAUXDRMICHÈLESURROCA,RESPONSABLEDUDEPARTEMENTDESPRODUITS

DESANTEÀL’ASSURANCEMALADIE

La présentation d’un médicament générique peut différerdu médicament d’origine en taille, en forme, enconsistance, en couleur ou en goût. Ces caractéristiques dumédicament d’origine sont souvent protégées par desbrevets et ne peuvent pas, par conséquent, être reproduitesà l’identique.En revanche, le médicament générique possède toujours lamême molécule et en même quantité que le médicamentd’origine : c’est ce qui garantit son efficacité et sa sécurité.Pour devenir « générique » un médicament doit prouver sabioéquivalence, c’est-à-dire que la quantité de principe actifdisponible dans le sang est similaire au médicamentd’origine et que la vitesse à laquelle le principe actif atteintla circulation sanguine est également similaire. Cettebioéquivalence du médicament générique est la garantied’une efficacité thérapeutique et d’une sécurité d’emploiidentiques à celles du médicament d’origine.

L’AVISDUPROFESSEURSTÉPHANEMOULYLe patient qui doute de l’efficacité du médicamentgénérique a parfois en tête la représentation d’un« produit moins efficace puisque moins cher ». Lemédicament générique n’est pas moins cher parce qu’ilcontient moins de principe actif que le médicamentd’origine, ou qu’il est de qualité moindre. Il est moinscher parce que son développement est plus rapide etmoins coûteux que celui du médicament d’origine(quelques dizaines de millions d’euros de coût dedéveloppement versus quelques centaines de millionsd’euros). Il peut donc être vendu moins cher.

CONSEILSPRATIQUESAUXPATIENTSCONCERNÉS

COMPRENDRELESSOURCESDEBLOCAGE:5SITUATIONSDÉCRYPTÉESPARLESEXPERTS

Quelques règles de bon usage des médicaments pourmaximiser la réussite d’un traitement :• Respecter la posologie et la prescription du médecin ;• Ne jamais décider seul d’interrompre ou d’espacer untraitement en cours ;

• Signaler à votre médecin tout événement pouvantinfluencer l’efficacité ou la tolérance d’un traitement :hospitalisation, infection, choc émotionnel… ;

• Faire chaque année avec votre médecin traitant un bilanrégulier de ses traitements en cours, sur ordonnancecomme en automédication.

LE CHANGEMENT D’UN TRAITEMENT AUQUEL ON EST HABITUÉ

« Mon traitement a changé, le nouveau médicament va-t-il être aussi efficace ? »

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LA PERCEPTION D’EFFETS INDÉSIRABLES QUI SERAIENTPROPRES AU MÉDICAMENT GÉNÉRIQUE

« J’ai eu des effets indésirables avec ce médicament,est-ce parce qu’il s’agit d’un générique ? »

Les médicaments génériques n’exposent pas à plus d’effetsindésirables que les médicaments d’origine leur correspondant.Une personne prenant un médicament générique n’a pas plus derisques d’avoir un effet indésirable qu’avec le médicamentd’origine1. L’effet indésirable peut apparaître à tout moment,immédiatement ou au bout de plusieurs mois, avec le médicamentd’origine comme avec le médicament générique.

Le cas particulier des allergiesSi un médicament générique possède le même principe actif quele médicament d’origine auquel il correspond, il peut en revanchecontenir des excipients différents. L’excipient dans unmédicament est une substance sans activité pharmacologique,différente de la substance active, destinée à apporter uneconsistance, un goût, une couleur à un médicament.Parmi ces excipients, certains sont susceptibles d’être mal toléréspar certains patients : ce sont les excipients dits « à effet notoire ».Par exemple, une personne intolérante à l’arachide devra éviterun médicament contenant de l’huile d’arachide. Ces excipients « àeffet notoire » sont signalés sur l’emballage du médicament, sursa notice et sur la base de données publique des médicaments(http://base-donnees-publique.medicaments .gouv.fr/). Ils ne sontpas spécifiques aux médicaments génériques mais se retrouventdans la composition des médicaments d’origine comme dans cellede produits de consommation courants. Dans certains cas,l'excipient « à effet notoire » présent dans le médicamentd'origine n’entre pas dans la composition du médicamentgénérique, ce qui présente un intérêt pour les patients allergiquesou intolérants à cet excipient.

L’AVISDUPROFESSEURMATHIEUMOLIMARDLes données de surveillance en vie réelle, portant sur des millionsde patients et relevées régulièrement par l’ANSM depuis 20 ans,n’ont montré aucun risque supplémentaire des médicamentsgénériques par rapport aux médicaments d’origine. La qualité defabrication des médicaments, génériques comme d’origine, faitpar ailleurs l’objet de contrôles rigoureux partout dans le monde,souvent sur les mêmes sites de fabrication.

CONSEILSPRATIQUESAUXPATIENTSCONCERNÉS• Si vous constatez une réaction anormale au traitement,signalez-le rapidement à votre médecin ou à votrepharmacien pour qu’il vous indique la conduite à tenir.• Vous pouvez également signaler toute réactionanormale à un médicament auprès du système depharmacovigilance en charge de l’enregistrement et dela surveillance d’effets indésirables éventuels résultantde l’utilisation de médicaments. Que ceux-ci soientgénériques ou d’origine, vous pouvez déposer unsignalement sur :• Le portail du ministère de la Santé :http://signalement-sante.gouv.fr ;• Le portail de l’agence nationale de sécurité dumédicament et des produits de santé (ANSM) :http://ansm.sante.fr/Declarer-un-effet-indesirable.

• En cas d’allergie ou d’intolérance connues à un excipient(par exemple, amidon de blé, lactose, saccharose,sodium…), informez votre médecin et/ou votrepharmacien.• Si la forme galénique d’un médicament générique rendla prise difficile, votre pharmacien pourra vous proposerune forme qui vous conviendra mieux. Par exemple : uncomprimé plus facile à avaler ou ne nécessitant pasd’être coupé en deux, un goût différent… 1- RapportANSM,Lesmédicamentsgénériquesdesmédicamentsà

partentière- 2012

L’IMPRESSION QUE LE MÉDICAMENT GÉNÉRIQUE ESTMOINS EFFICACE QUE LE MÉDICAMENT D’ORIGINE

« Je me sens moins bien depuis que je prends ce médicamentgénérique ; sur moi, ça ne marche pas ! »

Il peut arriver qu’en passant d’un médicament à l’autre, dumédicament d’origine au médicament générique par exemple, lepatient ait l’impression que le nouveau médicament ne fait paseffet.Faut-il revenir au médicament initial ? De nombreuses raisonspeuvent expliquer une fluctuation dans l’effet thérapeutique d’unmédicament, sans que celles-ci soient liées au médicament :⫐ La maladie présente elle-même des fluctuations au fil du

temps (évolution des symptômes) ;⫐ Le même médicament pris par la même personne peut avoir

des effets plus ou moins importants selon les jours, c’est ceque l’on appelle la variabilité intra-individuelle ;

⫐ L’efficacité d’un médicament dépend de nombreux facteurs :horaire de la prise, manque de sommeil, interaction aveccertaines boissons (jus de pamplemousse, alcool), aliments(repas trop gras), d’autres médicaments, des complémentsalimentaires…

⫐ L’efficacité relève aussi de la psychologie. La conviction qu’unesubstance est efficace contribue au succès du traitement, c’estl’effet placebo ; à l’inverse, un doute sur l’efficacité de cemême traitement va atténuer son effet, voire induire leressenti d’effets indésirables : on parle alors d’effet« nocebo ».

L’AVISDUPROFESSEURSTÉPHANEMOULY

La crainte d’une perte d’efficacité peut être source d’évènementclinique. Par exemple chez le patient hypertendu ce n’est pas lemédicament générique qui est moins efficace, ce sont lesmodifications de comportement face à la substitution vers unmédicament générique qui peuvent être sources d’anxiété etengendrer une augmentation ponctuelle de la tensionartérielle.

Avant d’envisager de changer de traitement en cas dedoute sur son efficacité, parlez-en avec votre médecinpour analyser avec lui les sources de ce ressenti. Laréussite d’un traitement repose en outre sur une bonneobservance, il est donc important de bien suivre laprescription délivrée par votre médecin. A noter quecertains effets indésirables ressentis peuvent êtretransitoires, reportez-vous à la notice du médicament etdemandez conseil à votre médecin ou pharmacien.

CONSEILSPRATIQUESAUXPATIENTSCONCERNÉS

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LA CRAINTE DE L’ERREUR (CONFUSION ENTRE LESNOMS/ LES BOÎTES)

« Je prends plusieurs médicaments pour mon diabète etmon hypertension, j’ai peur de confondre les boîtes et lescomprimés entre eux : les médicaments génériques seressemblent tous »

Le risque de confusion existe pour tout patient dont letraitement comporte plusieurs médicaments. Lespharmaciens prêtent une attention toute particulière à cespersonnes polymédiquées, parfois âgées, et/ou présentantdes problèmes de vue ou de compréhension.Lorsqu’il y a substitution, le pharmacien doit notersystématiquement sur la boîte du médicament générique lenom du médicament d’origine substitué.De plus, les pharmaciens ont pris l’engagement dedispenser, sur l’année, une même marque de médicamentgénérique aux patients de plus de 75 ans. En 2016, 93 % despatients de plus de 75 ans ont ainsi bénéficié de cette« stabilité » de la dispensation, pour un certain nombre demolécules utilisées dans le traitement de maladieschroniques.

L’AVISDUPROFESSEURMATHIEUMOLIMARDDepuis 2015, la prescription en DCI (ou DénominationCommune Internationale) par le médecin permet deréduire le risque de confusion puisque le patient retrouvesur sa boîte de médicament le même nom que surl’ordonnance.

CONSEILSPRATIQUESAUXPATIENTSCONCERNÉS

• Repérez bien quel médicament est remplacé par unmédicament générique.• Demandez à votre pharmacien de l’indiquer sur laboîte, s’il ne l’a pas déjà fait.• S’il vous reste des boîtes de votre traitementhabituel, non périmées, terminez votre traitementavant de commencer le médicament générique.• En règle générale, il faut éviter d’entamer plusieursboîtes à la fois et chaque médicament doit êtreconservé dans sa boîte d’origine avec sa notice.• Si cela vous semble nécessaire, n'hésitez pas àquestionner votre médecin ou votre pharmacien surles indications de chaque produit prescrit.

L’INCOMPREHENSION DEVANT LES « PARADOXES » DUMEDICAMENT GENERIQUE : LE PRIX ET LA MENTION« NS »

« Je ne comprends pas, j’ai acheté un médicamentgénérique pour mon mal de ventre et c’était le même prixque le médicament d’origine, je ne vois donc pas l’intérêt »

A conditionnement égal (même nombre de comprimés, parexemple) et forme identique (poudre, sachet, comprimé), lemédicament générique est moins cher que le médicamentd’origine. Certaines comparaisons sont trompeuses carfondées sur deux formes différentes : par exemple, pour unantispasmodique, comparer un médicament générique sousforme « lyoc » (qui fond sous la langue) et un médicamentd’origine sous la forme d’un comprimé à avaler, conduit àpenser que le médicament générique est plus cher. Mais sil’on compare médicament générique et médicamentd’origine « lyoc », le médicament générique reste moinscher.Dans certains cas, le médicament générique peut être aumême prix ou au même tarif de remboursement que lemédicament d’origine :⫐ Lorsque le laboratoire du médicament d’origine a aligné

son prix sur celui du médicament générique ;⫐ Lorsque le taux de substitution est jugé trop faible (c’est-

à-dire que trop peu de patients utilisent les médicamentsgénériques), alors le médicament d’origine seraremboursé au même montant que ses génériques lesmoins chers : il s’agit du tarif forfaitaire de responsabilité(TFR).

L’AVISDUDRMICHÈLESURROCALe médicament générique est en moyenne 30 % moins cherque le médicament d’origine, il représente en moyenne 1,3milliard d’euros d’économies par an. Ces économies,réalisées sur les médicaments les plus éprouvés, permettentde financer la recherche et le développement de nouveauxmédicaments. On peut parler d’un cercle vertueux dumédicament.

« La mention « non substituable » n’est-elle pas la preuveque certains médicaments génériques sont moins efficaceset moins sûrs que les médicaments d’origine ? »

Lorsqu’un médecin ajoute la mention « non substituable » à lamain sur l’ordonnance, en face d’un médicament précis, c’estpour des raisons médicales, propres au patient : par exemple, encas d’allergie connue à un excipient à effet notoire ou detraitement délicat à équilibrer.Cela ne signifie en aucun cas que le médecin estime lemédicament générique moins efficace ou moins sûr. D’ailleurs,la mention « non substituable » peut être accolée à uneprescription de médicament générique afin de s’assurer que lepharmacien délivrera au patient le médicament générique aveclequel sa maladie est bien contrôlée ou qui ne contiendra pasd’excipient à effet notoire.

L’AVISDUDRMICHÈLESURROCALa mention « non substituable » reste une exception. C’estau médecin, responsable de l’efficacité du traitement, dejuger d’éventuelles situations particulières. Par définition,tous les médicaments disponibles sous la forme degénériques peuvent être délivrés par le pharmacien, unefois que le médecin a fait le choix de la moléculecorrespondant aux besoins du patient.

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LE DISPOSITIF MÉDIAS SERA REDÉPLOYÉ À L’ÉCHELLENATIONALE ET RÉGIONALE, EN TÉLÉVISION (À PARTIRDU 22 SEPTEMBRE) ET EN RADIO (À PARTIRDU 14 OCTOBRE).

La campagne 2017 poursuit la consolidation desconnaissances sur l’efficacité et la sécurité éprouvéesdu médicament générique, avec en fil rouge la signature« Devenir générique, ça se mérite ».La campagne s’attache plus particulièrement en année 2 àdésamorcer les situations de blocage les plus courantes.Elle apporte des clefs de compréhension concernantdes situations vécues ou redoutées par les patients avecles médicaments génériques (effets indésirables, moindreefficacité, etc). De nouveaux outils de campagne portentcette approche pédagogique relative à l’usage sur les siteswww.ameli.fr et www.medicaments.gouv.fr.

APARTIRDU22SEPTEMBRE2017,LANOUVELLEVAGUEDELACAMPAGNENATIONALED’INFORMATIONSURLESMÉDICAMENTSGÉNÉRIQUESS’ATTACHEÀDÉSAMORCERLESSITUATIONSDEBLOCAGELESPLUSCOURANTES

LACAMPAGNE 2017LAPÉDAGOGIEAUPLUSPRÈSDEL’EXPÉRIENCEDUPATIENT

ETDUPROFESSIONNELDESANTÉ

⫐ En télévision : le spot « l’armoire de salle de bain »,mettant en scène un patient, des professionnels de santéet des experts qui participent au parcoursdu médicament générique, sera rediffusé du 22septembre jusqu’au 13 octobre 2017 sur les chaînesnationales. Ce spot, tous publics, valorise de façon simpleet surprenante la chaîne d’expertise et d’expériencegarantissant la qualité et l’efficacité du médicamentgénérique.

⫐ En radio : de nouvelles chroniques illustrant des freinsvia des situations vécues par des patients, notammentseniors et polymédiqués, seront diffusées sur les ondesnationales et régionales du 14 au 28 octobre 2017.

Cliquezicipourvisionnerlefilm

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⫐ Sur les sites ameli.fr etmedicaments.gouv.fr :Six vidéos pédagogiques sur les situations de blocage seront diffusées sur les réseaux sociaux à partir du 22 septembre 2017 :

INGRID, femme dynamique, partage sontemps entre ses réunions clients et safamille. Son fils Adrien est allergique ausorbitol qui est une forme de sucre. Un défiau quotidien ! Aujourd’hui il a une otite. Lesmédicaments génériques sont-ils adaptés àce type de situation ?

ADA, hyperactive, souffre de fortesallergies quand arrive le printemps.Aujourd’hui elle se rend chez le médecinpour renouveler son traitement, biendécidée à avoir le même médicament quela dernière fois. Elle veut la mention NONSUBSTITUABLE. Cette mention permet dene pas substituer le médicament prescritlors de la délivrance ; a-t-elle le droit del’exiger ?

FRED, étudiant en mathématiques, asouvent des vertiges. On lui a dit que lesmédicaments génériques étaient moinschers que les médicaments d’origine. A lapharmacie, il décide donc de demander leprix pour son médicament. Stupeur, lemédicament générique n’est pas moins cherque le médicament d’origine. Comment celase fait-il ?

MEHDI, professeur des écoles etpolymédiqué. Il est parti en classe verte avecses élèves et c’était tellementd’organisation qu’il en a oublié sesmédicaments pour son diabète et sonhypertension, mais heureusement, pas sonordonnance ! Sur place, à la pharmacie, onlui délivre des médicaments différents de sesmédicaments habituels. Comment s’yretrouver ?

SYLVIE, voyage dès qu’elle le peut.Néanmoins avec son traitement contre lecholestérol elle doit anticiper sesdéplacements. Aujourd’hui, elle renouvelleson ordonnance chez le médecin mais serend compte que le nom du médicamentprescrit n’est pas le bon et estimprononçable. Encore le nom d’unmédicament générique, mais pas que !Qu’est-ce que la Dénomination CommuneInternationale ? Et quel(s) avantages àprescrire comme cela ?

JEAN, à la retraite, souffre de rhumatismes.Depuis quelques mois il suivait un nouveautraitement qui semblait efficace, mais quandil a remplacé le médicament d’origine par lemédicament générique proposé par lepharmacien, ses douleurs sont revenues. Ils’interroge : cela ne prouve-t-il pas que lemédicament générique est moins efficace ?

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⫐ Une nouvelle session de Questions / Réponses seraouverte à tous pour dialoguer avec des experts surune plateforme en ligne dédiée aux médicamentsgénériques, du 22 septembre au 20 décembre 2017.Cet espace permet au grand public comme auxprofessionnels de santé de poser en quelques clicsune question sur les médicaments génériques. Unexpert médecin ou pharmacien des institutionspartenaires de la campagne y répond : Dr N. David,médecin, Direction générale de la Santé ; Dr G.Motyka, médecin, Assurance Maladie ; Dr V. Salomon,pharmacien, Agence nationale de sécurité dumédicament et des produits de santé.Les réponses aux questions déjà posées sontégalement accessibles dans l’espace : (insertion lienactif > http://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/medicaments/medicaments-generiques/article/questions-reponses-sur-les-medicaments-generiques#cnamiframetop)

Du 27 septembre au 11 décembre 2016, près de 400questions avaient été posées, avec une audience de plusde 100 000 visiteurs uniques sur la plateforme.

⫐ Des contenus interactifs désormais accessibles aux 12 millions de visiteurs / mois du nouveau site ameli.fr, grand public etprofessionnels de santé.

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⫐ En parallèle de la campagne, l’application mobile E-mémo génériques est disponible gratuitement sur iPhone et Android. Adestination des médecins hospitaliers, généralistes et spécialistes libéraux, elle permet de vérifier si une molécule est inscrite aurépertoire des médicaments génériques, parmi les classes thérapeutiques les plus remboursées en ville.

Pourlesprofessionnelsdesanté

⫐ Deux nouveaux mémos d’information à remettre à leurs patients : ces documents sont diffusés auprès des professionnels de santépar les Délégués de l’Assurance Maladie et sont également accessibles en téléchargement sur ameli.fr et sur medicaments.gouv.fr.

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