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DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE Présentation du bilan de la sécurité - 2017 09 février 2018

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DOSSIER DE PRESSEDOSSIER DE PRESSEDOSSIER DE PRESSE

Présentation du bilan

de la sécurité - 2017

09 février 2018

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BILAN 2017 :

Le bilan de la délinquance 2017, pour la Loire, s’appuie sur les chiffres fournis par le service statistique ministériel de la sécu-rité intérieure. Ce service est seul responsable des chiffres de la délinquance, publiés chaque début de mois sur le site Inters-tats du ministère de l’intérieur.

Tout au long de l’année 2017, les services de l’État se sont mobilisés contre la délinquance, dans un contexte d’intensification de lutte contre le terrorisme et de vigilance particulière autour des grands événements.

Au niveau départemental, les grandes tendances suivantes ont été identifiées : Une diminution des atteintes aux biens : (-3,46%) due notamment à une forte baisse du nombre de cambriolages dans les habitations.

Au niveau national, la délinquance d’appropriation a diminué légèrement en 2017 (-0,8% par rapport à 2016).

En :

diminution du nombre de cambriolages de 7,22 % (4 700 faits contre 5 066 en 2016, soit -366 faits) avec une forte baisse des cambriolages dans les habitations principales (-7,82% pour le département alors que ce chiffre est en augmen-tation de 1,9 % au niveau national) ;

diminution des vols avec violence (747 faits contre 787 en 2016, soit – 40 faits) ; En :

une légère augmentation du nombre des destructions et dégradations (3635 faits en 2017 contre 3598 en 2016, soit +37 faits) avec toutefois une diminution de presque 10 % des destructions et dégradations de véhicules (677 faits contre 752 en 2016).

91 vols d’automobiles de plus ont été constatés en 2017 par rapport à 2016 (1321 faits contre 1230) ;

12 vols avec armes supplémentaires ont été constatés par rapport à 2016 (31 faits contre 19).

Une augmentation des atteintes volontaires à l’intégrité physique : (+ 3,89%)

Au niveau national, elles ont augmenté de 2,2 % en 2017 par rapport à 2016

Cette augmentation porte sur 216 faits de plus par rapport à 2016 (5 768 faits contre 5 552 en 2016). En :

les violences physiques crapuleuses ont diminué de 40 faits (748 faits contre 788 en 2016, soit -5 %).

les violences sexuelles ont diminué de 1 fait (376 faits contre 377 en 2016). Au niveau national elles ont augmenté de 10 %.

En :

les violences physiques non crapuleuses ont augmenté de 7,55 % par rapport à 2016 (3278 faits contre 3048 faits en 2016) ;

les menaces et chantages ont augmenté de 27 faits (1366 faits contre 1339 en 2016).

Les autres indicateurs et les taux d’élucidation :

En :

d’une manière générale, les infractions relevées par l’activité des services (IRAS) ont diminué de presque 4 % par rap-port à 2016, avec une diminution de 7,98 % des infractions à la législation sur les stupéfiants.

En :

les infractions économiques et financières : +11,41 % les indicateurs des violences urbaines : +11,99 % (766 faits contre 684 en 2016), avec une augmentation de 12 % des incendies de véhicules (+86 faits par rapport à 2016).

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Le travail partenarial avec les autres acteurs de la sécurité a été poursuivi :

Plusieurs plans départementaux élaborés les années précédentes pour décliner les instructions nationales, en matière de réponse opérationnelle et de coordination inter-services dans la lutte contre la délinquance, tels que le plan départe-mental de lutte contre les cambriolages, le plan anti hold-up, le plan départemental de lutte contre les vols de véhicules et de pièces détachées ou encore celui consacré à la lutte contre les armes détenues illégalement, ont été mis en oeuvre par les forces de l’ordre dans leur action quotidienne.

Sur le volet partenarial, des conventions avec les collectivités et les autres acteurs, publics et privés, ont été conclues pour formaliser les engagements réciproques, et lorsque nécessaire, pour rappeler à chacun quel est son rôle pour pré-venir et lutter contre certains phénomènes de délinquance. Il en va ainsi des :

29 conventions de coordination police nationale / polices municipales qui permettent de formaliser leurs mis-sions réciproques et d’améliorer le cadre de cette indispensable coopération locale : 18 en zone police et 17 en zone gendarmerie. En 2018, les conventions de coordination arrivant à leur terme vont être renouvelées.

62 conventions de participation citoyenne existantes dans le département : 11 en zone police et 51 en zone gendarmerie. Le bilan 2017 des actions de prévention de la délinquance :

Sur une enveloppe nationale de 102 M€, le département de la Loire a bénéficié de 271 000 € au titre de fonds interminis-tériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (FIPD). A cette enveloppe, et dans le cadre des orientations gouvernementales en vue du renforcement du dispositif de lutte contre le terrorisme s’ajoute un abondement de 69 000 € au titre de la prévention de la radicalisation. Les crédits ont été répartis conformément au plan départemental de prévention de la délinquance 2014-2017 sur les thé-matiques suivantes :

la prévention de la délinquance des jeunes (19 actions, pour 86 930 €) ; l’aide aux victimes, la lutte contre les violences intrafamiliales et faites aux femmes (5 actions, pour 120 351 €) ; l’amélioration de la tranquillité publique (14 actions, pour 63 719 €) ; la prévention de la radicalisation (2 actions, pour 69 000 €).

40 actions ont ainsi été financées pour un montant de 340 000 €. Ces financements ont été complétés par des dotations spécifiques (en fonction des besoins locaux recensés) de 18 025 € pour les actions visant au rapprochement des jeunes avec les forces de l’ordre, de 164 804 € en faveur de la sécurisation des écoles et de 51 000 euros au titre des plans d’actions de prévention de la radicalisation annexés aux contrats de ville. Pour ce qui concerne la vidéoprotection, des subventions FIPDR ont été allouées à la commune de La Grand-Croix, pour

un montant de 50 000 € et devrait l’être à la commune de Saint-Etienne pour un montant de 60 000 €. Le dispositif SENTINELLE :

Tout au long de l’année 2017, l’opération Sentinelle a bénéficié d’un renfort de 27 militaires, lesquels ont été amenés à sécuriser de manière ponctuelle les grands événements festifs organisés sur le département (fête de la fourme à Mont-brison, Scoop Music Tour à Feurs, la vogue des Noix,…).

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La lutte contre la radicalisation :

Le dispositif départemental de prévention de la radicalisation mis en place, dans la Loire en 2016, repose sur un disposi-tif de signalement soit via le CNAPR (Centre National d'Assistance et de Prévention de la Radicalisation) soit directe-ment à la préfecture [email protected] .

Chaque semaine, un groupe d'évaluation constitué des services de renseignement se réunit autour du préfet. Une fois par mois, une cellule de suivi et d'accompagnement des familles qui rassemble l’éducation nationale, le

conseil départemental, la caisse d’allocation familiale, le parquet, l’agence régionale de santé, la protection judi-ciaire de la jeunesse, le service pénitentiaire d’insertion et de probation, la direction départementale de la cohé-sion sociale, pôle emploi, les délégués du préfet et le tissu associatif chargé de mener des actions en matière de lutte contre la radicalisation.

Tous les deux mois, un groupe départemental d’évaluation à thématique « pénitentiaire » se réunit. Chaque semestre, un comité de pilotage de suivi de la radicalisation se réunit, en préfecture, avec l’ensemble des

acteurs institutionnels concourant à la prévention de la radicalisation et les représentants de certaines communes concernées. Cette rencontre permet de dresser un état des lieux, de partager les orientations nationales données par les ministères et les tutelles respectives et de définir la stratégie départementale.

Près de 200 personnes sont ainsi suivies dans la Loire par la cellule de prévention de la radicalisation et une soixantaine de familles présentant les premiers signes de radicalisation ont également fait l’objet d’un travail social.

En 2017, 1 perquisition administrative et 3 visites multi-services inopinées ont été réalisées.

A cela s'est ajoutée la création d’actions de formation / sensibilisation :

2 journées et demie de formation "Valeurs de la République et Laïcité et Prévention de La Radicalisation" ; 14 sessions de formation réalisées de février à novembre 2017 avec 60 associations dont 13 clubs sportifs

(centres sociaux, prévention spécialisée, éducateurs sportifs, information jeunesse…). Ce sont près de 170 pro-fessionnels qui ont été formés ;

4 journées de sensibilisation avec 68 personnes concernées (personnels de la direction départementale de la

cohésion sociale, stagiaires en formation pour obtenir le Brevet d'aptitude professionnelle d'assistant animateur technicien, directeurs des Bureaux d'Information Jeunesse, directeurs et chefs de services de l'Hébergement d'Urgence).