Dossier de presse Juillet 2016 STR'OFF#3

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1 DOSSIER DE PRESSE JUILLET 2016 STR’OFF www.europartvision.eu JUILLET 2016 DOSSIER DE PRESSE STR’OFF #3

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EuropARTvision organise à Strasbourg du 26 au 27/11/2016, le dernier volet de sa trilogie : « Nos sens dessus dessous ». Cette année, les artistes sélectionnés ont tous travaillé autour du thème : À bout de sens Pour une découverte, de bout en bout ! 50 artistes, dont 30 régionaux, en solo ou en duo

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JUILLET 2016DOSSIER DE PRESSE STR’OFF #3

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3 Edito (Jean HansMaennel)4-5 Communiqués de presse (FR-EN)6-7 Comité de sélection 20168-11 Invités d’honneur : Daniel Depoutot et David Zeller12-60 Sélection du jury 201661-65 In situ 66 Partenaires67 Informations pratiques

SOMMAIRE

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EDITOInsensé sans doute

Elle commence doncA en voir Le boutEncore un petit effort Et elle sera venueA boutDe son pariVivianeEt si l’on créait Le OFF de ST-ART ? Cela aurait-il un sens ?

Il y a trois ansEssayons

Démarrer 2014Itinéraire des sens inaugure la trilogie des STR’OFFPas simpleTortueuxEt tellement enivrant

Ne pas s’égarer 2015, le retourDans tous les sensÇa secoueQuand ça danse, faut pas casser L’ambiance

Garder le cap. 2016 déjàÀ bout de sensÇa videJusqu’à l’aveuglementNe pas s’épuiser

Fondu Au noirDe quoi sera fait demain ? Seule Viviane sait.

Jean HansMaennel

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Communiqué de presse juillet 2016

Troisième STR’OFF, un événement éclectique et interactif en présence des artistes !

EuropARTvision organise à Strasbourg le dernier volet de sa trilogie : « Nos sens dessus dessous ». Association à but non lucratif, EuropARTvision a pour vocation de promouvoir et d’exposer, en résonance avec ST-ART (Foire d’Art Contemporain de Strasbourg), de talentueux artistes, designers et artisans européens. Cette année, les artistes sélectionnés ont tous travaillé autour du thème À bout de sens.

Une exposition centrée sur la découverte, jusqu’au bout !

La 3° édition de STR’OFF réunira plus de 50 artistes, dont 30 régionaux, en solo ou en duo, ils se sont tous engagés à partager des émotions. Sept nationalités seront représentée, chaque artiste invitera les visiteurs à une exploration jusqu’au bout... Sélectionnés par un jury de professionnels www.europartvision.eu/jury-2016/ les projets sont à décou-vrir ici : www.europartvision.eu et là https://youtu.be/0Iwj4hsADHA

Parrainage artistique : les artistes soutiennent les artistes.

Cette année, nos invités d’honneur, Daniel DEPOUTOT et David ZELLER http://europartvision.eu/in-vites-dhonneur-2016/ paraineront les gagnants du Prix EuropARTvision. Le gagnant 2015, Joris ZURETTI BELLO est invité.

Les artistes sélectionnés : Antoinette ANTIGUEDAD - Blandine BASSET- Eric BATTISTELLI - Jacques BAUER - Els BOTMAN - Isabelle BRAEMER - Chris CALVET - Walter CIANDRINI – Eva CLOUARD - Alain CROULLE-BOIS - Isabelle DELANOUE - Solene DUMAS - Clément DOPPLER - EB - Valerie ETTERLEN - Kaixuan FENG - FERDINAN - Nathalie FUCHEY - Jeremy GAZZURELLI - Celina GRIMARDIA - Véronique GRINENWALD - uLi guetaZ - Laurence HOSNI - JAMURI - Eric JUNOD - Pierre KOHL - Jean Pierre LABESSE - Olivier LEHMANN - Eloïse MAILLET - Mylène LIPP De MOYA - MAJO - Magalie ORS - Brigitte PARADON - Sauveur PASCUAL - Hervé PERDRIEL - Aude PILLET - Riccardo POCCI - Emmanuelle PRISS – Stephanie RADENAC - Mathieu RENAULT - RIZAK - Guillaume RUDE - Valeria SAMYN - Paul SCHNEBELEN - Magali SIFFERT - Rachel SPETZ - Nilüfer TEZSAY BEER - Tibo GLASS - Tania TOLSTOI - Val’R - Sophie VOIGT - Camille VON DESCHWANDEN - Inès WARIS - Sybilla WERAN - Patrick WOESTELANDT

Exposants invités : l’artiste mise en avant, WONDERBABETTE sera entourée de XAVIER BLONDEAU, Na-tacha CALAND, EVA CLOUARD et Fany SCHEUER pour l’espace galerie malvoyants.

Troisième STR’OFF, bouscule les codes ! Au programme des surprises au-delà de vos sens...

Une galerie spécialement dédiée au jeune public, le Prix EuropARTvision 2016 du vote du public, un espace galerie dédié aux malvoyants, des performances, des visites guidées gratuites, des surpris-es...À bout de sens jusqu’au bout de la nuit avec une soirée AFTER privée le samedi soir 26/11/15 à partir de 20h30 . Au programme : de la musique brésilienne, en passant de la bossa nova à la samba et un dance floor avec notre DJ Marco (uniquement sur invitation).

STR’OFF explore les arts et la création jusqu’au bout. Les artistes et le public sont invités à en venir à bout !

Un immense merci à notre marraine Jacqueline RIEDINGER-BALZER et à notre parrain Jean HANS-MAENNEL pour leur soutien bienveillant.

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Press Release July 2016

Third STR'OFF, an eclectic and interactive event in the presence of artists!

EuropARTvision organize in Strasbourg the last part of its trilogy: "Our sense upside down."This non-profit organization, aims to promote and expose, nearby ST-ART (The Contemporary Art Fair of Strasbourg), artists, designers and European craftsmen. This year the selected artists all worked on the thema At the end of sense.

An exhibition focused on the discovery, right to the end!

The 3rd edition of STR'OFF will bring together over 50 artists including 30 regional, solo or duo, they are all committed to share emotions. Seven nationalities are represented, each artist will invite visi-tors to an exploration all the way ... Selected by professional jury, http://www.europartvision.eu/jury-2016/, projects are to be discovered here www.europartvision.eu and there https://youtu.be/0Iwj4hsADHA

Artistic patronage : artists support artists !

This year, our honored guests, Daniel DEPOUTOT and David ZELLER http://europartvision.eu/invites-dhonneur-2016/ will sponsor winners of the EuropARTvision Price.Joris ZURZTTI BELLO the winner 2015 is invited.

Selected artists: Antoinette ANTIGUEDAD - Blandine BASSET- Eric BATTISTELLI - Jacques BAUER - Els BOTMAN - Isabelle Braemer - Chris Calvet - Walter CIANDRINI - Eva CLOUARD - Alain Croullebois - Isa-belle DELANOUE - Solene DUMAS - Clement DOPPLER - EB - Valerie Etterlen - Kaixuan FENG - ferdinan - Nathalie FUCHEY - Jeremy GAZZURELLI - Celina GRIMARDIA - Véronique GRINENWALD - Uli guetaZ - Laurence Hosni - JAMURI - Eric JUNOD - Peter Kohl - Jean Pierre LABESSE - Olivier LEHMANN - Eloise MAILLET - Mylène LIPP From MOYA - MAJO - Magalie ORS - Brigitte Paradon - Savior PASCUAL - Hervé PERDRIEL - Aude PILLET - Riccardo POCCI - Emmanuelle PRISS - Stephanie RADENAC - Mathieu RE-NAULT - Rizak - Guillaume RUDE - Valeria SAMYN - Paul SCHNEBELEN - Magali SIFFERT - Rachel SPETZ - Nilüfer TEZSAY BEER - Tibo GLASS - Tania TOLSTOI - Val'R - Sophie VOIGT - Camille VON Deschwanden - Ines WARIS - Sybilla Weran - Patrick WOESTELANDTInvited exhibitors: the artist highlighted, WONDERBABETTE will be surrounded by XAVIER Blondeau, Natacha CALAND, EVA CLOUARD and Fany SCHEUER for space visually impaired gallery.

Third STR'OFF pushes the codes! By the way in the program, surprises beyond your senses …

A gallery specifically dedicated to young audience, the EuropARTvision price 2016 (public vote), a gal-lery space dedicated to the visually impaired persons, performances, free guided tours, surprises …

At the end of direction to the end of the night with a private AFTER evening, on Saturday night from 8:30pm. Program: Brazilian music, from bossa nova to samba and a dance floor with our DJ Marco ( by invita-tion only).

STR'OFF explores arts and creation to the end. The artists and the public are invited to overcome.

An enormous thank you to our « godmother » Jacqueline RIEDINGER-BALZER and our « godfather » Jean HANSMAENNEL for their kind support.

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LE JURY 2016

1. Martin Bez, directeur de la galerie Dock Sud à Sète.Dock Sud est une galerie passerelle entre la Chine et la France.Positionnée à Sète et à Pékin, la galerie Dock Sud repère et accompagne des artistes, principalement chi-nois, jeunes, émergents ou reconnus sur la scène internationale. Avec ses ateliers d’artistes dans les deux pays, la galerie organise régulièrement des résidences et donne vie à des projets artistiques uniques. Cette galerie est présente à ST-ART (Foire d’Art Contemporain de Strasbourg) depuis quelques années.Li Wei (1970) – photographie, Liu Zhengyong (1980) – peinture, Shen Jingdong (1965) – peinture, sculp-ture, Li Baoxun (1983) – peinture, Liu Bolin (1973) – photographie, Zhuang Weimei (1973) – peinture…http://www.dock-sud.com/

2. Fréderic Croizer, directeur de la galerie Radial Art Contemporain à Strasbourg.Radial Art Contemporain a pour objectif de présenter la création contemporaine nationale et interna-tionale. La programmation originale de la galerie met en avant des artistes dont la recherche et le travail sont axés sur des formes minimales d’expressions, l’abstraction et les monochromes. Peinture, photogra-phie, sculpture, gravure et video sont présentés.La galerie Radial Art Contemporain est à deux pas du Musée d’Art Moderne et Contemporain, et de l’ENA. Cette galerie est présente à ST-ART (Foire d’Art Contemporain de Strasbourg) depuis quelques années.http://radial-gallery.eu

3. Géraldine Farage responsable du Shadok, fabrique du numérique à Strasbourg.Géraldine Farage est responsable du Shadok, fabrique du numérique à Strasbourg depuis fin 2012. Cet équipement, géré en régie directe par la Direction de la Culture de la Ville de Strasbourg, est un lieu cul-turel dédié aux usages du numérique qui a ouvert ses portes en avril 2015. Les enjeux liés à la fracture du numérique, la montée en compétences des habitants et la démocratisation d’un usage critique des nou-velles technologies sont au coeur de sa réflexion et des projets qu’elle porte.D’origine franco-libanaise, Géraldine Farage est diplômée d’une licence de l’Institut de Sciences Politiques de Beyrouth (USJ) et d’un master en Direction de Projets Culturels/ Politiques Publiques et Changement Social de Sciences Po Grenoble. Elle intervient depuis 2012 à l’Institut de Sciences Politiques de Grenoble sur la thématique des politiques culturelles face aux enjeux du numérique. Elle est également sollicitée en qualité d’expert auprès de collectivités dans leur réflexion autour de la création de tiers-lieux et de la place de l’innovation au sein des institutions. Elle travaille depuis 2009 dans le secteur des Arts Numérique. D’abord chargée de mission à la coopération internationale de ZINC (ECM Friche de la Belle de Mai, Marseille), elle a ensuite été responsable du pôle de production de l’association AADN (Lyon) spécialisée dans le développement des Arts et Cultures Numériques.www.shadok.strasbourg.eu

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4. Marie-Anne Iacono, chargée de programmes pour ARTE.Marie-Anne Iacono est  “Chargée de programmes ” pour la chaîne franco-allemande ARTE basée à Stras-bourg. Plurilingue (français, allemand, anglais, espagnol et italien), elle travaille pour ARTE depuis 1996,  est notamment en charge du magazine Tracks, des programmes de musiques et du suivi de formats docu-mentaires.http://tracks.arte.tv

5. Karine Paoli, artiste photographe (Paris).Karine Paoli travaille et vit à Paris. Artiste photographe passionnée, elle expose dans des galeries parisi-ennes, au Grand Palais et à Marseille.Fondatrice et photographe du HUG ME Concept qu’elle fait voyager dans toute la France et à l’étranger, elle soutient l’art et les artistes « de toutes ses forces » et travaille actuellement sur la création d’un événe-ment à Paris. Présidente de l’association PARISARTISTES, son projet permet la mise en valeur des artistes parisiens et d’ouvrir leurs portes au public.Sollicitée comme Jury par des associations où la promotion artistique est le but majeur (Curator pour Les Artistes Français en 2013 au Grand Palais-section photographie), son œil de professionnelle et son éner-gie rayonnante sont très appréciés.http://www.karinepaoli.com http://www.parisartistes.com

6. Pepa Quintero, directrice de la galerie d’art Anquins (Espagne).Diplômée en géographie et en histoire à l’Université de Barcelone, Pepa Quinteiro dirige la galerie d’art Anquins dans la ville de Reus, depuis 1992. Avec une vaste expérience dans le monde de l’art, elle a suivi des cours au Sotheby (Londres), IESA (Paris) et l’Institut de l’Art (Madrid). La galerie organise des expositions d’artistes contemporains espagnols et participe à des foires internation-ales où elle promeut des artistes espagnols émergents  depuis 2005: ST-ART (Strasbourg); Art Karlsruhe et Ar Fair de Cologne en Allemagne; AAF Artbodensee en Autriche et à Bruxelles en Belgique. La galerie a organisé 10 éditions du concours de la Biennale des Jeunes Artistes  et  Pepa Quintero a été juge de plusieurs prix de peinture et de SAG Awards. Actuellement, elle est membre du conseil de la Guilde des galeries d’art de Catalogne et l’Association des gestionnaires de la culture.http://www.anquins.com

7. Julien Schick dirigeant de l’entreprise de communication et d’édition BKN.Designer de formation, Julien Schick est diplômé de l’école supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg (1995-1999). Depuis 2009, Il dirige l’entreprise de communication et d’édition BKN.Le magazine Poly, le site d’information Info-Culture, le mag lifestyle MIX et les city guides COCO sont les titres principaux dont il assure la direction. Il s’investit aussi dans différentes associations, comme la Maison Européenne de l’Architecture dont il assure la fonction de trésorier ou encore le Réseau des Maisons de l’architecture où il est vice-président.http://www.bkn.fr

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Daniel DEPOUTOTArtiste [email protected]

Invités d’honneur

Daniel Depoutot est né à Constantine en 1960.Artiste plasticien, il expose ses œuvres partout en Europe, de Barcelone à Berlin, de Genève à Anvers, de la Pologne à la République Tchèque, de l’exposition universelle de Hanovre en passant par les galeries, les Musées, les centres d’art contemporains, les centres culturels... L’Horloge du Millénaire en 2015 (une installation d’art contemporain à la gare de Strasbourg pour célébrer le millénaire des fondations de la cathédrale) a marqué la synthèse des re-cherches qu’il mène depuis une vingtaine d’années dans son atelier strasbourgeois, l’horloge étant considérée comme la mère de toutes les machines. De nombreuses publications sont consacrées à son oeuvre.Depuis 1988 il est chargé de cours au Département Arts Visuels de l’Université de Stras-bourg.

C’est dans un entrepôt désaffecté du port du Rhin à Strasbourg qu’il explore depuis des années l’art des automates, avec la complicité bienveillante de la déchetterie voisine où il se fournit en vélos rouillés, cafetières usagées et autres déchets métalliques pour en faire d’étonnantes sculptures animées. Son atelier regorge d’automates grimaçants, de machines absurdes actionnées à l’huile de coude, recyclées des rebuts de la société de consommation: tournedisques tirant la langue, jantes de voiture autopropulsées... La comparaison avec le Suisse Jean Tinguely est tentante mais l’artiste alsacien la réfute: “Tinguely était plus dans les sports mécaniques et la démesure”. Daniel Depoutot préfère travailler à l’économie, épurer pour réduire ses machines à l’essentiel.

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« Il sévit dans la région voire au-delà depuis un moment. Il a suivi des études d’Arts Plas-tiques à l’Université des Sciences Humaines de Strasbourg à la fin du 20 ème siècle, roulé sa bosse en divers endroits avant d’envahir un vaste atelier imprudemment mis à sa disposi-tion par feu le groupe Coop Alsace il y a une vingtaine d’années. Mégalomane, il a entrepris son grand-oeuvre en développant un fumeux projet d’Absolutotalgesammtskunstwerk qui lui permet, par la pratique de diverses disciplines artistiques plus ou moins maîtri-sées, de sublimer ses pulsions, c’est déjà ça. Pervers narcissique, polymorphe et manipu-lateur il réussit parfois à associer dans ses entreprises incertaines âmes crédules et autres cloches. Parti de peu, arrivé à force de travail à pas grand chose, il continue... ».

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David ZELLER alias [email protected]

Invités d’honneur

La multiplicité du monde, voici ce qui anime, ce qui pousse Zed à créer. Né en 1976 à Mulhouse, ce sculpteur autodidacte peaufine sa pratique depuis l’âge de douze ans, travaillant divers matériaux. Enfant sur la plage, il découvre le potentiel du sable ; plus mûr, vivant aux Antilles, il s’attèle à la tradition du bois. Depuis 2010, l’artiste à temps plein s’est lancé dans l’exploration de son matériau de prédilection : le verre acrylique.

Ses premières sculptures sur bois, réalisées à l’instinct sans travaux préliminaires alors qu’il vivait en Guadeloupe, représentent des dizaines de corps ou de visages souvent très expressifs. D’inspiration tantôt classique, tantôt ethniques, ses œuvres se parent du caractère noble propre au bois : lisses et polies, elles stimulent tout autant la vue que le toucher. Zed, «guidé par ses sensations», tente à travers son art de capter la multiplicité des comportements humains : il tente de capter «l’Homme, et plus précisément ses actes et attitudes (…) ses interactions avec la vie».

Progressivement, il s’affranchit de la tradition et approfondit son travail : à la recherche d’un universel, de l’essence du mouvement, il décide de priver ses sculptures de visage, de les libérer d’une esthétique réaliste qu’il qualifie de « parasite ».

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Il conçoit alors son œuvre la plus fameuse, le Flexo : un personnage neutre, à la silhou-ette unique, se voulant le support de ses re-cherches sur les attitudes et le mouvement. Zed estime en effet « qu’il est possible de retranscrire toutes les émotions, de tout dire, juste à travers une gestuelle. » Par ses postures variées, le Flexo incarne son désir de saisie du multiple, du geste dans sa flu-idité : «Tour à tour amoureux, contempla-teur, audacieux ou insolent, chaque Flexo est un reflet de nous.» Impossible à mouler industriellement, chacune de ses attitudes «cool», «audacious», «active», «desperate» du Flexo, est acquise par thermoformage à la main. Suivant le même principe, l’artiste développe ensuite ses «cleb’art» Roxo et Woopy, posant «assis», «sans retenue» ou «aux aguets».

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Blandine BASSETPeintre sur [email protected] +33 (0)6 71 65 00 85

Une enfance heureuse près de Lyon, des études d’arts plastiques à Saint Étienne, une installation à Limoges pour suivre son amour et, accessoirement, devenir décoratrice sur porcelaine, deux en-fants, un déménagement au Pays Basque qui incite à créer son propre atelier, de belles rencontres qui encouragent dans cette voie, un troisième enfant, l’obtention du titre « artisan d’art », de la création, des rencontres, du partage… Un nouveau changement de région, la construction d’une maison et toujours un atelier pour créer, rencontrer, partager… vivre !

Lorsque j’ai lu « à bout de sens », j’ai entendu « au bout des sens… »!Qui a-t-il au-delà des 5 sens ? Des infra-sens ? Des ultra-sens ?L’intuition, l’inspiration, le désir… comment représenter ces sensations ?Avec l’amour, tous nos sens sont en éveil, ils sont au maximum de la perception!Ce sont donc deux amoureux face à face, peints en simples traits noirs sur porcelaine blanche. L’œil (la vue), le nez (l’odorat), la bouche (le goût), l’oreille (l’ouïe) et la main (le toucher) sont re-haussés au platine brillant. L’or est utilisé pour représenter les ondes invisibles de l’attirance et du désir circulant au-delà des cinq sens.

Enfin, des ondulations descendent sur eux d’un « au-delà » indéterminé (Ciel, Univers, Infini…) pour les transcender. Le visage de profil vous paraît trop figé pour être celui d’un amoureux?Pourtant, intérieurement, il bouillonne de mille sentiments et sensations.

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Diplômé en 1990 de la faculté d’arts plastiques de Strasbourg et enseignant certifié pendant quelques années, Jacques Bauer consacre l’essentiel de son activité à la peinture, privilégiant, depuis de nombreuses années, le thème du paysage et ses différentes déclinaisons, de Paysages d’ocre à ceux d’Ailleurs. Regards croisés, portraits de personnes âgée, constitue actuellement sa dernière recherche. Son travail fait régulièrement l’objet de rencontres et d’expositions en France et à l’étranger (2015: Exposition collective, Gyongju, Corée. Exposition à la médiathèque de Mar-lenheim – 2014 : Exposition collective Art’Course fait son show, à la galerie Art’Course, Strasbourg. Exposition collective Autoportraits, visages et figures tourmentés – 2013 : Exposition collective galerie Art’Course, Strasbourg).

Aller à la rencontre d’une personne âgée, c’est poser son regard sur sa personnalité, son caractère et les traits de son visage, accentués et patinés par le temps. Entre ce monde visible et le monde intérieur, les évènements de la vie ont façonné un paysage de sillons et de reliefs fascinants.Au firmament de cette géologie, les yeux, par leur expression, gaie ou tragique, effacée ou vivante, éclairent et révèlent le sens profond de ce que nous sommes, une âme, une existence extra-ordi-naire, singulière, émouvante.

C’est sur cette création que mon regard se pose, croise celui du modèle et que je cherche alors à en restituer, de manière consubstantielle, les origines. Transcender les passages du temps, en révéler la beauté intrinsèque, les drames mais aussi la joie et l’humour. La vie, en somme…

Jacques [email protected] +33(0)6 77 14 41 43 www.jacquesbauer.fr

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Isabelle Braemer artiste plasticienne vit et travaille à Lyon, formée aux beaux-arts de Saint Etienne, après quelques années passées dans le textile en tant que dessinatrice, elle reprend une activité artistique à part entière, pratique le dessin, la peinture, la gravure et la photo, expose en France (Mac, Puls’art, Val d’Isère, Lyon).

Je propose des tableaux, à l’huile sur toile (de grandes tailles) d’après photos, les premiers représenteront des sous- bois pris en nature de telle façon qu’on ne voit ni le ciel ni le sol, je pars de ces éléments de nature pour aller plus loin dans l’espace. Les tableaux seront au départ encrés dans une réalité terrestre : paysage de forêt pour tendre vers l’abstraction de l’immensité de l’univers. Les nouveaux tableaux seront aussi grands et nous plongeront dans le cosmos.

Je pose la question « quelle nature pour nous porter ? » mes forêts sont des refuges, elles nous enveloppent de toutes parts, la lumière du ciel ne pénètre que pour venir se refléter sur quelques feuilles, l’immersion est totale.Dans ce cocon peut-on voir l’univers et le reste du monde, l’ouverture est-elle possible, et que peut-on voir de notre planète, si on l’observait du ciel, à part la couleur de la nature?

Isabelle BRAEMERArtiste [email protected] www.isabellebraemer.com

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Chris CALVETPhotographe/calligraphewww.chris-calvet.com

Chris Calvet originaire de l’Aveyron a fait des études en communication graphique et visuelle. Tra-vaillant depuis des années la peinture à l’huile, les pigments et la photographie, il s’est ouvert depuis deux ans à la calligraphie chinoise et japonaise sous la direction du professeur de calligraphie Ales-sandra Laneve.

Après plusieurs expositions sur la couleur Opening, puis le thème de l’enfermement à travers le monde du travail Fiches Journalières puis Envol, Chris Calvet présente aujourd’hui Signe, recherch-es sur le corps et la vie intérieure. C’est au travers de la photo et de calligraphies géantes que cette série s’articule. Chaque pièce étant une photographie mêlant un modèle pris devant une calligra-phie géante, réalisée par l’artiste, pour donner vie à un univers poétique et technique. Heidegger défend l’idée que l’essence de l’Homme est l’existence. Ici à travers le signe calligraphié, le corps se mélange à l’encre, l’être s’oublie.

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Walter CIANDRINIArtiste [email protected] +33 (0) 6 76 76 07 23

Artiste peintre, mulhousien de 2010 à 2014, Walter CIANDRINI réside et travaille à Landser. Il est d’origine italienne et autodidacte.Sa peinture est forte, profonde et pleine d’émotions. L’ artiste travaille la peinture acrylique aussi bien au couteau qu’ au pinceau. Son style est figuratif, ses influences diverses et son thème de prédi-lection est l’être humain. Ses portraits et ses corps sont toujours pleins de lumière douce, ses pein-tures sont pleines de tendresse et de vécu : elles émeuvent. Des yeux asymétriques, des regards un peu difformes, des narines hyper-ventilées ou des crânes à vif, ses portraits semblent issus d’une phase un peu enfantine de la représentation, tout en portant en eux le poids des années, la grandeur d’âme de ceux qui ont vécu. Hormis la double vision d’une mère câlinant son enfant, les personnages sont en solo. Simplistes dans leur expression, hors d’âge, fantomatiques, ils éclatent de couleurs orangées, rouges, quelques fois plus sombres mais toujours pleines d’une lumière douce. Parsemées de traces prononcées comme les ridules de la vie, les toiles portant ces visages n’ont rien de transgressif et tranchent d’influences cubistes. Son thème est le corps humain, à travers les visages, les corps, les différentes attitudes et postures, les expressions, l’ artiste cherche à provoquer quelque chose, à surprendre la personne qui regarde ses toiles, à éveiller la sensibilité du public.

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EVA [email protected]+33 (0)6 68 11 48 38

Née au Havre, en 1988, Eva Clouard fait ses premiers pas dans l’art contemporain à l’école su-périeure d’art et de design du Havre. Après l’obtention du DNAP, elle décide de partir à Paris et entre à l’école nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD). Elle affirme sa démarche de plasticienne pendant l’année du diplôme. C’est en 2013, qu’elle obtient les félicitations du Jury pour son grand projet « Ouate de phoque », constitué d’objets détournés et décalés. Toujours positionnée dans la transformation du réel par les objets du quotidien, elle aime provo-quer l’imaginaire et partager des émotions en mêlant sensibilité plastique et humour absurde.

Grâce à sa participation à première str’off «Itinéraire des sens» en 2014, l’installation «Olfactice» a été exposé dans plusieurs endroits par la suite (au H2M à Bourg-en-Bresse, à la mairie du 9ème pour Paris Artistes et à la Galerie Durand-Dessert de Paris pour Stylist and the Stackers.)L’artiste n’a quasiment pas d’odorat, ce qui ne lui rend pas la tâche facile... Mais le succès ren-contré pour cette oeuvre, a donné envie à la plasticienne de continuer l’aventure et de proposer une suite.

Á vue de nez est une série d’images odorantes, qui rend hommage à de grands artistes.Certains verront un seul sens, d’autres en verront deux, puis trois. Et enfin certains se fabrique--ront leur propre sens de lecture en fonction de leur appréhension de l’odeur.Sans arrêt à la recherche des différents sens que je pourrais attribuer à un seul objet, une seule image, un seul mot ou une seule phrase, en ajoutant ou modifiant un paramètre pour nous faire basculer dans l’improbable.

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Alain CROULLEBOISArtiste peintrewww.alaincroullebois.com [email protected]+33 (0)6 07 38 28 04

Êtes-vous plutôt Beatles ou Rolling Stones ?Moi, c’est Beatles. Et, pour ne rien vous cacher je leur dois le début de mon chemin. La sonorité in-dienne gravée sur Sergent Pepper’s… leurs séjours à Rishikesh… m’ont ouvert à l’Inde.Animé de cet esprit “Peace and Love”, je fais 68 dans ma première année d’école d’art à Paris. Com-mencer une révolution, ma propre révolution ! Chercher par moi-même, aller expérimenter sur ces chemins indiens pour étancher ma soif de liberté.Il y a 12 ans, je trouve enfin une réelle disponibilité en stoppant ma carrière de directeur de création. Un véritable cadeau qui me permet d’exprimer sur les toiles tout le ressenti de cette quête : itiné-raire individuel qui ne s’élabore qu’au travers de sa propre expérience, en comprenant le fonctionne-ment du mécanisme de son “JE”, en osant mourir à celui-ci et en acceptant que rien n’est permanent, que tout est mouvement… Ces compréhensions et ressentis, dans un réel lâcher prise, ouvrent les portes à sa propre liberté d’Être.Ce choix de développer un travail sur l’impermanence m’a alors paru évident.

Appelé Dissolutions/Fusion, ce thème est une recherche sur le sens de la vie… les sens de la vie… l’essence de la vie… les éléments et les énergies ou vibrations émises qui forment notre nature pro-fonde dans le cycle “Vie-Mort-Renaissance” inspiré d’enseignements tibétains.

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CCDD Concept Clément Design DopplerConcepteur [email protected]

Suite à mon expérience professionnelle dans plusieurs domaines tels que l’industrie, le bâtiment, l’architecture et la décoration intérieure, je me lance dans la conception et la fabrication d’objets de décoration intérieure. CCDD signifie Concept Clément Design Doppler. C’est tout simplement la signification du fonctionne-ment de mon inspiration. Lorsqu’une idée naît, elle se transforme en un Concept Design.

Pour troisième STR’OFF, je présenterai une série de dérouleurs de papier toilette,. C’est un objet im-portant de notre quotidien, bien qu’il corresponde à une réaction de notre corps assez gênante pour en parler, mais la création est une façon originale d’aborder le sujet. Cette première série, dont la fabrication est en cours, plusieurs types de matériaux du plus simple au plus sophistiqué seront utilisés, ainsi que la récupération d’objet de toutes sortes (découpage, perçage, vissage, collage, mise en peinture).

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EBPlasticienne www.eb-website.com [email protected]

Au bout du trait, dans le sens du fil

Avant 2012, mes sculptures/installations étaient engagées, en rapport à nos comportements et le sys-tème sociétal que nous nourrissons: “Des volumes blancs, symboles de nos mal-être que je mets en scène, interrogeant ironiquement nos choix de vie.”Puis, j’ai commencé à dessiner pour évacuer un trop plein d’idées. C’est une forme rapide d’expression par rapport à la sculpture. Les formes dessinées étant inconsciemment répétitives, je suis parvenue à un alphabet, un langage propre; je me libère d’écritures automatiques, de gestes spontanés: par la plume, sans préparation, en noir et blanc.Un fil/un trait conducteur qui en entraîne un autre et d’une suite logique, sans début ni fin, se crée un monde.Monde organique, textile, rangé, parfois habité, parfois compliqué mais reposant, peut-être poétique...Univers serein, dédié à l’imaginaire, monde en suspension où tout est possible.En réponse à ces mondes à plat, des volumes émergent, fragiles, en ruine ou en construction... Le fil remplace le trait, le dessin devient objet.

Pour troisième STR’OFF, le lien était évident entre le fil, le trait, les constructions qui partent dans tous les sens, sans donner un résultat identifiable dans le réel.

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Valérie [email protected] www.valerieetterlen.com+ 33 (0) 6 35 55 76 71

Née en 1987 à Guebwiller, Valérie ETTERLEN est une artiste plasticienne qui vit et travaille à Stras-bourg. Son travail, plusieurs fois primé, rencontre l’adhésion d’un large public. Diplômée des Beaux-Arts de Nîmes, elle y découvre la lithographie et la gravure qui marqueront durablement son travail par le souci du détail, la précision du trait et le rapport au temps dans l’acte créatif.L’exposition L’âpre Sens s’articule autour du sens du goût, sens très particulier en ce qu’il juge en même temps qu’il perçoit. Il est tributaire de la culture, des milieux sociaux, des lieux, des époques et pourtant, au fil du temps le goût a perdu de son importance à la faveur d’autres sens. Aujourd’hui, pour éviter de nous empoisonner, nous regardons si, au-dessus d’une fontaine, il est écrit «eau potable» ou bien nous regardons, sur l’emballage que nous allons ouvrir, la liste des ingrédients, et la date limite de consommation. Nous faisons appel à la vue plus qu’au goût pour être informé de ce qui est bon ou non pour nous. Ce constat est l’une des conséquences de la pro-duction industrielle actuelle dans le secteur agroalimentaire.

Partant de ce constat Valérie ETTERLEN invite le spectateur à la réflexion de ce qui fait son quoti-dien et son environnement. L’ensemble du projet est construit sur la problématique de l’équilibre des rapports entre homme et animal et plus largement entre Nature et Société. Les œuvres, ré-alisées dans un souci d’accessibilité, se veulent le point de départ d’un questionnement et ne sont pas une dénonciation ou une exhortation à changer de mode de consommation ou de vie. Il suggère au spectateur de mettre en perspective ses habitudes personnelles et privées dans un contexte global.

Les propos de sa présentation à troisième STR’OFF sont découpées en trois parties: le goût (que consommons-nous et comment), l’animal (dualité des représentations dans une société indus-trialisée), la frontière entre animalité et humanité. Le projet tente de questionner le sens et plus précisément la limite du raisonnement de nos sociétés.

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Kaixuan FENGArtiste plasticienne - [email protected] www.fengkaixuan.com+33(0)6 45 80 19 68

Kaixuan FENG est une artiste chinoise qui vit et travaille en France depuis maintenant dix ans. Formée à la pei-nture et à la calligraphie chinoise à l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Tianjin, elle arrive dans le Nord dans le cadre d’un jumelage avec Tourcoing. Son intérêt pour l’esthétique et les pratiques de l’art contemporain l’amène à poursuivre son parcours en France, et elle obtient un Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique.

Elle détourne la tradition chinoise, crée une rencontre entre influences orientales et occidentales. L’œuvre de Kaixuan FENG entre avec élégance en dialogue avec l’histoire. elle interroge la société, la place de la femme et les relations humaines.

Kaixuan FENG explore plusieurs médiums artistiques tels que la performance, la photographie, la calligraphie, la peinture ou la création de robe. Elle s’est constituée un univers très personnel. Elle s’introduit, devient le person-nage central de ses photographies; elle implique les spectateurs dans ses performances qui deviennent acteurs de son oeuvre. En travaillant avec des matériaux humbles, où le quotidien côtoie l’extraordinaire, elle redonne à des gestes courants leur puissance symbolique.

Ses performances : depuis 2008, elle réalise des calligraphies monumentales, peint avec ses cheveux imbibés d’encre de Chine (Performance Cheveux d’encre). En 2009, elle confectionne une robe en sachets de thé et invite 24 hommes à une cérémonie du thé (Performance Maîtresse du thé).En 2010, après obtention de son diplôme, le problème du titre de séjour s’impose. Elle vide son appartement et confie toutes ses affaires aux visiteurs, mène une vie errante qui sert de support pour une série de photos Carnet d’adresses. En réponse à l’exigence du chiffre d’affaires imposé par la préfecture, elle expose ses fiches de paie...Pour son premier spectacle A Corps Perdus elle met en scène une chorégraphie dans l’espace temps suspendu, un hymne à la grâce et à la poésie.

Entre 2013 et 2015, elle pose dans ses photographies, prises dans des endroits historiques et désertés, chargés d’ambiance dramatique et mélancolique. Depuis deux ans, elle peint sur le filtre à café usagé. La forme du filtre rappelle l’éventail chinois, sa peinture réagit aux tâches pour composer des paysages suggérés par la manière dont le café a marqué le filtre.Aujourd’hui, son travail est orienté par son inquiétude pour le bien- être de l’homme confronté à la violence de notre société, et la fragilité de la vie face aux dangers du siècle.

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FERDINANGraphic designer- artiste explorateur [email protected] + 33 (0)6 83 45 54 81

Le monde de la construction en France, en crise, voit les possibilités d’inventions réduites par les normes et règlementations avec une nette baisse de la commande publique. C’est dans un tel contexte que cet architecte de profession quitte l’Alsace, sa région natale, pour s’implanter en 2014 en terre varoise.Sa passion pour la voile, la pratique du windsurf et du Stand Up Paddle, dessine une nouvelle orientation de vie et marque un changement de cap dans sa vocation. Effectuant pour son compte un long de travail de graphic design sur certains modèles de planches de windsurf, il réussit à soumettre ses recherches à l’un des plus grands fabricants mondiaux de planches de windsurf et de Stand Up Paddle : la firme est conquise et deux belles années de collaboration issues de cette candidature spontanée contribuant à rapprocher ses aspirations à la fois ter-rienne et marine.

La mer, toute proche du petit atelier qu’il occupe, constitue son nouveau terrain de jeu, d’évolution, d’inspiration. Ferdinan longe les côtes de la péninsule et ramasse, à pieds ou lors de promenades en Stand Up Paddle, ce que les hommes délaissent : ces objets abandonnés revêtent, par leur séjour en mer, une patine toute particulière qui stimule son imaginaire.Bois d’épave, d’embarcations échouées et broyées par la houle, bois flottés, bambous, branches d’agave ou traverses de chemin de fer érodées par les flots constituent l’essentiel de ses récoltes. Quelques coquillages, matériel de pêche cassé, jouets d’enfants oubliés sur le sable viennent compléter ces pièces de bois, matière première de son travail, d’assemblages, d’associations, qui s’en suit.FERDINAN tend à redonner vie à ces pièces délaissées et ce, sur un territoire spécifique : celui de la Presqu’île de Giens.

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Nathalie FUCHEYPlasticienne des [email protected] +33 (0)6 06 43 54 71

Peut-on récrire sa vie avec les mots d’un autre ? Peut-on recommencer sa vie à travers l’histoire d’un autre ? Ce sont ces deux questions qui ont motivé son travail lorsqu’elle a commencé à créer, il y a quatre ans et demi, en autodidacte. Un récit initiatique intitulé La vie éternelle, roman, de Jacques ATTALI est devenu sa matière première : elle le découpe. Le papier est en effet sa matière de prédi-lection, même si elle travaille d’autres matériaux (tissu, laine, métal) et si la photographie est égale-ment un mode d’expression.La page du livre lui offre une police de caractère régulière, un noir sur blanc élégant, et la fragilité qu’elle aime.Elle découpe les mots, les syllabes, les lettres qui lui sont nécessaires pour donner forme à quelques-unes de ses obsessions : l’éternel recommencement de nos vies, de nos questionnements/la fragilité de nos vies/où trouver sa place/quel chemin prendre.Elle aime aussi travailler le thème du palimpseste : écrire sur de l’écrit. Faire jaillir d’une page un ou deux mots-clefs. Faire dire autre chose à un texte, en déplaçant juste une virgule.Elle crée des tableaux de mots en utilisant la technique du collage. L’aspect graphique de l’oeuvre cache le plus souvent un sens qui ne s’offre qu’en s’approchant.Pour troisième STR’OFF , elle vise l’essentiel, son esSENStiel.En 2014, elle avait proposé une installation interactive où les visiteurs manipulaient certaines expres-sions françaises autour des cinq sens. En 2015, elle avait présenté son travail de cartographie ima-ginaire Refaire le monde : ces objets qui nous aident à refaire le monde (chaises, table, bouteille…) étaient cartographiés imaginairement. En 2016, aller à bout de sens signifie pour elle exposer son travail le plus intime : « La vie, éternel roman ».

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Jérémy GAZZURELLIPeintre plasticien [email protected] +33(0)6 69 57 89 45

Après un court passage aux beaux arts, j’ai pratiqué l’univers du design, de la communication mais aussi de l’industrie. Autant d’expériences qui m’ont permis d’affirmer un style personnel sur mes pro-pres supports.J’expose principalement en collectif, privilégiant un travail proposant divers points de vue pour ouvrir le dialogue. « Une affiche barbouillée, usée, un tag, un truc vu dans la rue te marque, tu le prends et tu le poses chez toi. Je travaille le côté papier collé sur un support, forcément froissé. »

Artiste permanent à la galerie PERRIN de Montbéliard, je limite depuis quelques années mes exposi-tions sur la région Grand Est. L’objectif étant de s’ouvrir au plus grand nombre, je travaille actuelle-ment sur un projet d’exposition en Suisse et en Allemagne.

Utilisant principalement les outils du Street Art : spray, marqueurs, pochoirs ainsi que l’acrylique, j’intègre dans mes œuvres la sérigraphie comme outil plus technique et précis pour faire ressortir une idée, un message. Je qualifie mon travail des dix dernières années de Pop & Urban, revendiquant des influences dans le domaine de la BD, du cinéma et de la musique. Le fil conducteur de mon travail tourne autour du Media actuel et de ses outils de communication. Je travaille le kraft marouflé sur un support bois ou châssis toile, je recherche une expression plastique typée, brute, pour exprimer une idée, un ressenti sur un événement, l’actualité ou un état d’esprit.

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Artiste plasticienne, Célina Grimardia vit et travaille à Paris.Après des études d’arts graphiques, elle a travaillé comme dessinatrice et infographiste.Le destin l’a également conduit à réaliser des décors de spectacles en tant que peintre et as-sistante-sculpteur pour le théâtre et l’événementiel.

« Ma démarche est d’explorer une idée, un désir profond, tout en expérimentant des tech-niques ancestrales autant que modernes, approcher des matériaux nouveaux pour mélanger les genres, mixer les médiums comme pour unir le passé au présent, l’inconscient au consci-ent, le visible à l’invisible. Pour créer un lien, une passerelle entre plusieurs univers, à la re-cherche du partage entre ce qui m’anime et m’échappe. C’est un ensemble de dualités et de paradoxes. Il est au delà de lui-même : il est le monde, la vie.Guidée par la curiosité de découvrir de nouvelles technologies et comment elles réagissent entre elles, j’ai utilisé successivement le dessin à l’encre, la Digigraphie et le dessin en tech-nique mixte afin de créer une synergie pour exacerber nos sens.J’ai souhaité aussi éveiller le public quelque soit son âge et réveiller l’enfant intérieur qui som-meille en chacun de nous devant ces travaux évoquant parfois un univers onirique, enfantin.J’invite le spectateur à se perdre dans les méandres et circonvolutions du trait, comme une invitation au voyage et au songe, sur les choses de la vie et leur étrangeté en lui laissant libre-court de se ré-approprier les éléments et de se réinventer une histoire. Mon intention est de laisser la porte entrouverte. Suggérer, déclencher… la pensée, le souvenir, l’imagination, les sens… ».

Célina GRIMARDIAPlasticiennewww.celina-grimardia.com [email protected] +33(0)6 14 53 98 00

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Véronique GRINENWALDArtiste graveur et dessins [email protected] +33(0) 6 12 98 75 13

Née Strasbourg en 1965, Véronique Grinenwald est une artiste autodidacte installée à Paris depuis 30 ans. Douze années de maquillage artistique aiguisent le regard qu’elle porte sur les visages, les courbes et les ombres. En juillet 2010, elle décide de reprendre ses études et se lance dans une licence en arts plastiques à la Sorbonne à Paris. Aujourd’hui, licenciée, elle poursuit ses recherches grâce à d’autres médiums dont les différentes techniques de gravure.Repartant de la fascination sensuelle exercée par L’origine du monde de Courbet, pour STR’OFF elle interroge les transformations et les constantes de la figuration du sexe des femmes dans l’œuvre d’artistes masculins. A travers l’utilisation de la gravure et du dessin, son travail s’apparente à une recherche d’épuisement de cette partie du corps par l’un des sens (certains diront l’indécence) de l’homme, le regard. Le choix de représentations où dominent les courbes et les lignes permet d’insister sur les attentes vis-à-vis du corps de la femme, qui doit jouer subtilement entre rondeur et finesse pour réveiller les sens.Au cours de la réalisation, la forme apparaît progressivement, par l’ajout de grappes de billes transparentes. Leur accumulation feutrée vient cette fois symboliser ma propre obsession sensuelle, qui accompagne l’obsession graphique de la minutie, du soin, du détail, et la quête de sens dans la mise à nue de la page et de la femme. On retrouve bien la tentative d’épuisement du sujet et de soi, dans une démarche qui fait écho à cette citation d’Andy Warhol : « Plus on regarde exactement la même chose, plus elle perd tout son sens, et plus on se sent bien, avec la tête vide. »

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uLi [email protected] +33(0)6 37 88 53 66

Jeunesse et études en Allemagne, médiéviste, ex-formatrice dans des musées en region par-isienne, elle vit depuis 25 ans en France. Autodidacte confirmée elle crée depuis une dizaine d’années des photo-sculptures et des photographies d’art.

Après des nombreuses expositions communes dans la région grenobloise dans lesquelles elle est primée plusieurs fois elle commence à présenter son travail en galerie à Grenoble et à Paris . Sa série de photo-sculptures murales, INTERVALLES, des tableaux minimalistes en teintes miné-rales sont créés de façon artisanale en technique mixte, englobant ses photographies dans une construction plastique qu’elle peint dans des teintes qu’elle mélange. En tant que photographe elle recherche des éléments de la banalité de la vie, structures ou textures quasi-invisibles, cherche à détacher ces « îlots de réalité » du réél et à les abstraire de façon minimaliste .

Dans le concept de la photo-sculpture, uLi guetaZ explore le champs de la complémentarité en-tre photographie et matière. C’est une expérimentation sur la perceptibilité et la perception, qui tente de transporter l’image dans la photographie d’une façon accessible au « flair » et aux facultés sensorielles: sentiment direct et immédiat au bout du toucher, de la vue, au bout de la sensation.En créant elle se laisse guider entièrement par son intuition, afin de pouvoir ressentir ces tableaux au-delà de leur matérialité. L’espace se dilate par relief et profondeur visuelle et donne une autre dimension à la surface et à la photographie.

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Laurence [email protected]

C’est une histoire d’amitié, qui depuis plus de dix ans embarque la strasbourgeoise Laurence Hosni vers l’expression artistique.Née en 1968 à Strasbourg, elle y est restée et y a découvert une véritable passion pour la peinture: elle exprime ainsi sur ses toiles ses humeurs, ses questionnements et ses prises de positions. Semant la joie partout où elle pose le pied, Laurence réalise des œuvres dont le fil conducteur est toujours la couleur : d’un bleu profond (sa nuance fétiche) en passant par le rose néon ou le rouge en petites touches... Elle maîtrise l’art de faire passer une émotion avec un nuancier. C’est avec les collages d’affiches de la rue «Unframed» qu’elle a rencontré le public de STR’OFF 2015, qui le lui a bien rendu en lui attribuant une troisième place pour le prix Europartvision.

Le thème de cette année A bout de sens l’a guidé vers des sujets de société. Cela évoque pour elle les situations insensées qui font notre quotidien et la difficulté d’appréhender l’essentiel.Pour exprimer une certaine folie des hommes, elle choisit de transcrire l’aveuglement de nos sociétés individualistes en proposant un travail en double lecture : de loin, ses tableaux sont des compositions graphiques abstraites dont l’énergie chromatique est apaisée par la pureté du blanc, de près on découvre en détails le réel propos que dénonce l’ensemble. La double lecture agit comme un traveling: la vision lointaine permet de garder ses distances avec le réel en estompant la nature des faits. La vérité se retrouve comme polie par un vernis d’hypocrisie.

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Eric [email protected] www.brunnature.canalblog.com +33 (0)6 51 69 61 70

Artiste sculpteur travaillant le bois, sur ses totems et personnages colorés, êtres sans bras ni vis-age pour laisser l’imagination se libérer …

Mobilier sensorielMon projet pour troisième STR’OFF repose sur une déclinaison des mes sculptures “Nouvelle Écorce”, ces fines plaquettes de bois fendus que j’applique sur des troncs telle une nouvelle peau, une déclinaison en relief. A bois debout, utiliser les extrémités de fines planches fendues pour en distiller les sensations.Une première série d’œuvre est réalisée à partir de mobilier industriel dont l’assise est recouverte par ces bouts de bois pour créer des reliefs sur lequel le public sera invité à chercher le contact sensoriel ! Il s’agit de toucher avec son corps.Le monde du design me passionne, je fréquente une menuiserie professionnelle depuis plus de 20 ans, mon expérience de sculpteur, cette triple influence sera « les sens » de ma seconde série d’œuvre : créer du mobilier en relief recouvert des fines plaquettes !Une interview de la désigner Gesa Hansen reflète mon projet pour troisième STR’OFF : “L’objet design le plus difficile à designer est une assise car elle est tellement en contact avec le corps que l’on ressent le moindre défaut.”

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Pierre KOHLPhotographewww.pierre-kohl.com

Pierre Kohl est photographe, il vit à Strasbourg. Son passage par la SNCF lui a permis de découvrir et de s’approprier par la photo des « ambiances » spécifiques au monde du chemin de fer : le mouvement, les lignes, et la couleur, sources d’inspiration de son travail de création.Le sujet des photos est compréhensible, et pourtant, d’autres perspectives s’ouvrent au spectateur. Son environnement quotidien, la forêt, les arbres, la ville sont de fa-çon générale, ses sujets de prédilection.

Pierre Kohl nous présente sa vision du chemin de fer, ou plus exactement son chemin de fer. Bien sûr qu’il y a des rails, mais parfois il faut les deviner, voire les chercher. Son monde, déformé par le mouvement, nous fait découvrir des couleurs, des am-biances, un monde entre rêve et réalité. Et le chemin de fer n’est qu’un prétexte à ce voyage onirique.

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Jean-Pierre LABESSEPeintrewww.jprlabesse.fr+33(0)6 16 90 36 50

Après avoir exercé la Direction Artistique dans la presse jeunesse et dans divers agences de com-munication et de publicité, Jean Pierre Labesse travaille comme DA indépendant et illustrateur, pour la presse magazine et l’édition de livres de jeunesse.Depuis ses études aux Beaux-Arts de Paris et à l’Université Paris-VIII, il a conservé le goût des expressions d’Arts Plastiques et expose à nouveau son travail de peinture depuis 2011. Ses médiums sont aussi bien la peinture que la gravure ou le numérique.Les Textons-Faces mettent en place un dispositif de reconnaissance, où la vue peut investir à la fois, comme figures ambiguës, un pur décor abstrait rémanent, un portrait de caractère, ou toute autre phénomène apparaissant. Ce qui est déterminant ici, c’est la distance effective que le spectateur établit avec le phantasme. Au delà d’une expérience purement optique, les Textons-Faces ques-tionnent les conditions d’objectivation pour des figures conservant leurs ambiguïtés non natives. On peut constater que mes choix plastiques, pour un plan d’organisation des figures en modules, se bâtissent en référence aux hypothèses scientifiques récentes, (de la cristallographie intime des matériaux à la cosmologie des galaxies), où s’interroge la proximité morphologique, d’homologie, entre structures et textures profondes. Du proche au lointain, sont mises en scène les capacités de perceptions par le spectateur des signes ténus qui caractérisent la découverte ou la reconnaissance d’un visage. Et ce qui est compris, par exemple, comme valeurs d’expressions, est alors fonction des dimensions de l’image, comme de celles du lieu ou de l’éloignement du spectateur. Ce qui est perçu ici occupe donc toujours une situation intermédiaire, réactivant ainsi les mythes visibles imaginés par Démocrite, et de cette façon souhaite nous offrir, à vrai dire, un site feuilleté d’avant-plans, un volume peut-être, dont la saisie globale est toujours différée, une figure du désir.

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Olivier [email protected] www.ecrin-a-vain.eu+33 (0)6 85 41 59 03

Architecte de formation; parallèlement à mon activité d’artiste, j’enseigne dans le champ disciplinaire Outils Mathématiques et Informatiques à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg. Je réalise des sculptures numériques, des tableaux numér-iques, des performances et suis parolier et diseur du groupe ELLE ERRE.Le thème de l’exposition à bout de sens fait écho aux deux axes artistiques que je développe depuis quelques années:– le fil de la vie (www.youtube.com/user/lefildelavie) est un feuilleton poétique multimédia dont le principe est d’associer poème et plusieurs formes d’expressions artistiques : vidéo, musique, chanson, animation ou œuvre graphique. Je travaille sur ce projet avec Christian Ramspacher compositeur et interprète.– les écrins à vain. Je m’inscris d’une certaine façon dans le sillage de Jacques Carelman l’auteur du “Catalogue d’objets introuvables” (1969, Ed. Le Cherche Midi) qui s’est amusé à représenter plusieurs objets de la vie quotidienne en les détournant de leur fonction initiale et ce jusqu’à l’absurde.Le principe que je développe part d’un objet banal : un coffret à vin fermé puis ouvert.Il y a un jeu entre ces deux positions; un jeu de mot visuel, un rébus tridimensionnel, un jeu comme on le dit de deux pièces qui ne s’assemblent pas bien, une élucubration boiteuse, qui la plupart du temps témoigne de notre condition éphémère.Un entre-deux où le non-sens se glisse; un interstice étroit entre le virtuel et le réel. Glisse-ment sémantique d’une bouteille à l’amère, bout…eille, dé bou…chons-nous les sens.Le coffret à vin intitulé écrit vain est une tentative de marier les 2 thèmes : sur le coffret est gravé un code QR qui renvoie à l’épisode n° 5 (“carpe diem”) du feuilleton multimédia le fil de la vie et sur la bouteille est fixée une étiquette sur laquelle figure l’extrait suivant : “Cueille le jour, avant qu’il ne te cueille, Avant que tu finisses dans un cercueil, À la date de péremption, jette un œil, Tu vois, n’insistes pas, fais en ton deuil”.

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Mylène LIPP-DE MOYAPlasticiennehttps://www.facebook.com/groups/343014975275/

Issue de la faculté d’arts plastiques de Strasbourg la pratique de Mylène Lipp-De Moya reste picturale pendant de nombreuses années et est influencée par le Japon et ses estampes. Parallèlement, elle cultive une passion pour le tissus et la confection de bijoux en tissus puis se décide à fusionner les deux pratiques en se lançant dans la réalisation d’oeuvre tout en accumulation de sujets en tissus cousus. Elle souhaite ainsi détourner les savoirs-faire du loisir créatif mais surtout délivrer un vrai message écologique et durable par le biais de ces matériaux. Cette présentation « massive » fait aussi écho à notre société contemporaine, le toujours plus, la production en chaîne, en d’autres termes, la société de consommation! Elle utilise les restes, les chutes de tissus comme pour, peut-être, conjurer ce sort…

Le sujet des poupées de chagrin vient d’une amie et leur origine part du Guatemala. La légende des poupées magiques, y est largement répandue. Si l’on raconte le soir ses soucis aux poupées « mange-chagrin » avant de les déposer sous l’oreiller, ils auront disparu le lendemain emportés par celles-ci. La curiosité a emmené la plasticienne à chercher dans les us et coutumes des peuplades et en pas-sant dans leur folklore et elle s’est aperçue que beaucoup de peuples enveloppaient leur bébés de la même manière que les poupées de chagrin. C’est même quasi universel et cela contribue à apaiser, rassurer, contenir nos sens primaires de bébé comme la peur, l’inquiétude, le stress et le chagrin…Tout comme les « Doudous » d’ailleurs! La plasticienne cherche à retranscrire cette idée en proposant des oeuvres « all over » accumulées de sujets en quantité incroyable. Par ce biais, il s’agit de permettre au spectateur un retour à l’enfance qu’il a oubliée, voir enfouie, et qui va apparaître grâce à cette immersion visuelle mais aussi olfactive, sens aussi puissant que la vue (la lavande des grands mères, les lessives…).

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MAJOArtiste peintre, [email protected]

MAJO est née à Strasbourg, elle est enseignante de formation et peintre plasticienne, autodidacte.Cette voie artistique la prend toute entière et la libère tout autant. Initiée au cartonnage, fidèle à la peinture acrylique, elle aime le contact de la matière et la façonne avec passion. L’attachement au volume et à la transformation d’objets divers donnent un sens à l’élaboration de ses œuvres.Ses formes géométriques traduisent précision et rigueur. Apporter richesse et diversité, interpeller le regard, découvrir un univers apaisant, un personnage, un visage dans l’harmonie des matières tout aussi rigides et souples qu’équilibrées et positives. Relief, mélange de matières et de couleurs, une somme d’additions où la création permet également de provoquer, susciter l’étonnement, la curiosité et donner libre cours à son imagination. Eveiller le toucher, la vue et l’odorat… Recyclage, collage et peinture qui traduisent une nouvelle vision tout en renforçant sa puissance d’expression, sa personnalité et son attachement à donner une seconde vie. Impulsion alliée à la création, ouverture et dialogue qu’apporte la communication au travers de ses réalisations. Ne dit-on pas que de la communication jaillit la lumière ?Pour troisième STR’OFF , elle ferme une porte, en ouvre une nouvelle où petits et grands, robustes et plus fragiles, flexibles et inflexibles s’assemblent, se confondent, s’opposent tout en se complé-tant dans le sens qui anime une recherche de nouveaux sens.Et pourquoi pas aller à contre-sens …

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Brigitte PARADONArtiste [email protected] + 33(0)6 89 09 46 68

Brigitte PARADON vit et travaille à Strasbourg.Elle peint depuis toujours , expose dans différentes galeries à Strasbourg, mais aussi dans son atelier ou dans d’autres lieux (Mougins- Grand Palais à Paris). Son tout dernier travail d’estampes numér-iques a été exposé à ST-ART avec la Galerie Chantal Bamberger.

Après une maitrise de chinois et de nombreux séjours professionnels en Chine, elle décide en 1989 de ne faire plus que de la peinture. Elle commence par exécuter de grands formats à l’huile et al-terne entre figuratif et abstrait. Puis l’acrylique avec ses temps de séchage rapides la séduit.En 2013, un ami l’initie au dessin sur iPad et elle se lance dans l’aventure du numérique. Elle s’engouffre dans cette voie avec frénésie et rencontre un certain succès. Récemment elle a repris les pinceaux pour une série de fleurs qu’elle décline aussi en estampes numériques. La magie du numérique l’attire, celle des couleurs infinies, de transparences; la vigueur du trait avec les doigts ou le stylet… De la rapidité d’exécution, en passant par une impression sur un papier haut de gamme (les couleurs sur ces impressions sont garanties plus d’un siècle), le résultat lui parait incroyable. Elle pense à David Hockney, peintre, dessinateur et portraitiste hors pair, qui est passé au numé-rique avec une facilité déconcertante (des estampes de 3 mètres de haut représentant des paysages de forêts dans la brume), et cela lui rappelle les peintres traditionnels chinois.Sa démarche numérique s’inscrit dans celle de Troisième STR’OFF. Le passage de la peinture tradi-tionnelle à l’ère du numérique, l’ère de la modernité… À bout de sens…

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Sauveur PASCUALArtiste [email protected] +33 (0)6 11 98 61 10

Sauveur PASCUAL est né le 27 janvier 1958 au Telagh ; artiste-plasticien et professeur agrégé d’Arts Plastiques au Gymnase Jean Sturm à Strasbourg, il a suivi ses études artistiques à l’Université de Strasbourg et Sorbonne Paris 1. Son travail de peintre a porté sur la figuration humaine dans les années 1980, puis sur différentes séries ayant pour thèmes EROS, THANATHOS et ICARE. Depuis 2010, une série de grands formats est réalisée à partir de l’analyse de la correspondance de VAN GOGH.Il poursuit une collaboration artistique avec la harpiste Pauline HAAS et l’altiste Jacques DUPRIEZ, sous forme de performances, alliant peinture et improvisations musicales.

De multiples projets de décors (fresques, trompe-l’œil…) ont été réalisés avec différents parte-naires (architectes, fondations, particuliers…).Sa peinture explore différentes techniques (acryliques, craies…), tout en incluant des collages de textes. Depuis les années 1990, la série des CYPRES, arbres de vie par excellence, retient toute son attention.En 2015, sa carrière s’internationalise vers la Chine et la Corée du Sud, dans le cadre d’échanges culturels.

… NOUVELLE SERIE « BONHEURS » 2016«La peinture n’est pas là pour donner au monde un sens, mais pour entrer dans la danse des correspondances. […] D’où viennent ces messages mystérieux? Du cœur chaud et du désir impé-rieux.» Reza MOGHADDASSI, agrégé de philosophie.

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Hervé PERDRIELPlasticienwww.herveperdriel.com + 33 (0)6 64 24 29 74

Hervé Perdriel est né à Paris en 1972. En 2004, il part en Bulgarie, pour y réaliser des reportages photographiques et des sujets pour une agence d’illustration photographique.De retour à Paris en 2006, inspiré par l’architecture de la ville, il se lance dans le collage pho-tographique numérique. Naissent les premiers essais de la série Paris où les lieux emblématiques de la capitale, démultipliés, révèlent leur étrange réalité.Même si la ville reste une source majeure de son inspiration, il dépasse le simple effet visuel pour insuffler à ses images un supplément de sens, de profondeur, d’intimité, à l’instar de ses dernières séries. Dans Pièces d’identité et À corps perdus; les images collectées composent les contours d’un indi-vidu, d’une existence, entre mémoire, souvenirs, et images…Pour Hervé PERDRIEL, la photographie est avant tout un un matériau, le moyen d’un travail plas-tique « pictural », se définissant davantage comme un travail sur les images que comme travail pho-tographique en tant que tel. En décadrant, recadrant, découpant et recomposant, en modifiant les échelles et les tons, en juxtaposant les images, il propose un autre langage photographique, dont le vocabulaire tient de celui de la peinture : composition, forme, couleur, motif, mais aussi abstraction ou narration. Son travail est régulièrement présenté dans le cadre d’expositions personnelles ou collectives depuis 2006. Aujourd’hui, il vit et travaille à Paris.

Pour troisième Stro’ff, j’ai souhaité interpeler les visiteurs sur le thème de la paix de manière créa-tive, ludique et participative.Ludique : en invitant les visiteurs à jouer à une version personnalisée du jeu Tétris aménagé avec des images de colombes qu’il faut assembler et aligner.Participative : je présente un collage d’images de colombes que les visiteurs sont invités à signer, les signatures contribuant à créer une nouvelle oeuvre, collective, autour de la paix.Créative : en présentant quelques unes de mes récentes oeuvres en lien avec le thème de la paix.

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Riccardo POCCIArtiste peintre et [email protected] www.riccardopocci.com

Né en Toscane (Italie) en 1972, Riccardo POCCI a commencé comme peintre et graveur. après ses études de peinture à l’Académie des Beaux-Arts à Florence et à l’Université nationale de la Plata à Buenos Aires. Depuis 2001, son travail a été à l’affiche dans de nombreuses expositions individuelles et collectives en Italie (Rome, Milan) et à l’étranger (Paris, Zurich, Berne, New York). Il tente constamment de créer un dialogue entre les différents arts visuels (architecture, photographie, dessin) et la peinture. Son art explore les limites de la perception visuelle par l’utilisation de matériaux bruts et auto-con--struits, ainsi que la ré-interprétation des techniques traditionnelles telles que le dessin, l’aérographe, les gouaches et l’encre. Ses œuvres font également partie des collections de banques privées et d’entreprises en Italie, Suisse, Espagne, Royaume-Uni, France, République tchèque, Amérique du Nord et au Qatar.

Pour troisième STR’OFF, il propose une interprétation du ciel étoilé dont les dimensions sont impres-sionnantes. Son but est de surprendre le spectateur en le plongeant totalement dans ces paysages jusqu’à arriver au bout de soi. Les 3 tableaux, d’environ 8 mètres de hauteur, se penchent sur la thé-matique du ciel, aux proportions diverses, selon qu’on le regarde depuis des points de vue différents.

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Stéphanie RADENACPlasticienneDesign émotionnel www.stephanie-radenac-atelier.fr

Styliste de formation et amoureuse des mots, elle crée d’abord des livres-objets, sur le mode d’éditions plasticiennes / Editions Callipyge, vendus aux librairies du MoMA et Guggenheim (New York. 1995), rédige pour le magazine Jeunes Créateurs-Young Blood, sculpte aussi la pierre au Por-tugal, et s’enthousiasme pour l’univers prospectif de tendances – bureaux de style avec qui elle collabore toujours aujourd’hui – styliste matières et textile / agence Nelly Rodi.Stéphanie Radenac propose des produits sensibles, attentifs à l’être humain, créatrice de « design émotionnel » (intellectuel et sensoriel), sous formes d’objets emblématiques édités en petites sé-ries, elle sublime l’ordinaire et apporte une nouvelle vision du quotidien. Précisément à bout de sens./ Des objets à collectionner, Des objets à garder précieusement intacts [ petites œuvres d’art potentielles] ; puis [ ou bien]Des objets à utiliser maintenant et franchement Des objets à garder pour soi précisément, ou bien à offrir en cadeau précis,Des objets à utiliser/ porter de temps en temps [ précieux instants], et aussi tout le temps : re-enthousiasmant le grand quotidien, poétisant l’atmosphère [ avec soin ] /

On les trouve dans des concept-stores et galeries à Paris ( Think & More – Colette, Bienvenue, Palais de Tokyo-la librairie), Lyon ( boutique 35 octobre), Marseille ( Fond Régional d’Art Contemporain-la boutique / depuis mars 2016), Luxembourg ( boutique du MUDAM), New York ( ABC Home en 2014), Berlin ( Baerk Store ), Tokyo ( Lazy Susan en 2013) , Saint Petersbourg ( Bulthaup design Galerie – 2016 ) ...

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Mathieu RENAULTPeintre lacé[email protected] www.mathieurenault.com

TENTURES DE RUENe regarde pas tes pieds … est un espace artistique monumental et ludique porté par Mathieu RENAULT.

Né en 1982 à Angers, il mêle la concrétion sociale et physique de l’accumulation d’affiches des rues au trait graphique. Il ne s’agit pas de collage, compositions de papier collé, mais bien de creuser en aveugle dans l’épaisseur de ce qui s’est accumulé sur les murs, cherchant ce qui est caché, le sens découvert « par accident » ou déjà mis à vif dans la rue par un passant.

« Ne regarde pas tes pieds, l’art est sur les murs et que ça ne t’empêche pas d’être en mouve-ment … ».

Ici, se rejoignent la tapisserie de château et la fresque urbaine, le regard porté sur une œuvre en 2D avec le corps en mouvement et en jeu : tactile et visuel, art et dérision, symétrie et tra-jectoire chaotique, détournement burlesque et passion des façades lacérées.L’ensemble crée une œuvre imposante et émouvante où le regard se pose et bouge dans des allers retours pour l’embrasser d’un coup d’œil ou se coller à la matière pour relever le détail.Dans ce rapport au mouvement et au plaisir de toucher l’œuvre, un outil muséologique indis-pensable et adapté à un public de 5 à (presque) 77 ans : deux skateboard couverts de tapisseries et un d’affiches lacérées pour répondre au triptyque de la fresque, seront à disposition du pub-lic pour fouler pieds nus les matières de l’œuvre, conjuguer le mouvement et le regard et ainsi transformer l’espace muséal en skate parc décalé.

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RIZAKPhotographehttp://zanartphoto.free.fr https://www.facebook.com/Zanartphoto

Photographe de la géométrie, l’artiste se veut authentique et sans artifice, dans la lignée d’un concept initié par Duchamp et ses « already-made », il propose ses changements de considération et de point de vue, d’une entité par la conscience collective. Revendiquant une sobriété élégante, inhérente à la condition de ses sujets de prédilection: le quotidien et ce qu’on ne regarde plus, ou ce que l’on ne regarde pas comme une œuvre d’art, car ce n’est pas écrit dessus.L’art est partout, à condition de savoir le voir.

Pour troisième STR’OFF, RIZAK présente Crash-test, une installation photographique mêlant tirages papier et panneaux signalétiques du code de la route. Le concept du CRASH-TEST réside dans la présentation de la série photographique « CRASH : Beautés sans phare», ac-compagnée d’un habillage sonore différent proposé tout au long de l’exposition. Une expé-rience destinée à attirer l’attention sur le pou- voir des images et celui du son, où élégance métallique et sobriété froide sont soumis au crash test visuel du spectateur.

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Guillaume RUDESouffleur de verre (Atelier Fusion Libre) [email protected] www.fusionlibre.fr +33 (0)9 50 08 58 16

C’est en 1999 que j’ai découvert le travail du verre chez un artisan d’art, avant de me former au métier de souffleur de verre et de le pratiquer plusieurs années. En 2009 j’ai créé la société Fu-sion libre, en association avec l’artiste Sandrine Isambert. L’implantation en Lorraine sur le site d’une friche industrielle de verrerie a permis de bénéficier de nombreux outillages provenant d’anciennes cristalleries.

En 2012 j’ai créé mes premiers miroirs, réalisant l’installation “Échos” composée de 29 éléments pour le concours du FIMA (Festival International des Métiers d’Art) à Baccarat. Ce travail a été ré-compensé par le prix du jury.

J’ai réalisé depuis plusieurs séries, modifiant les formes et les aspects de matière afin de continuer à faire évoluer ce travail à travers de nouveaux modèles. Réalisées en verre soufflé ou en verre coulé, les pièces transparentes sont ensuite argentées de façon traditionnelle dans une miroiterie de la région. Un dépôt d’argent est appliqué sur le fond des pièces, créant ainsi des miroirs origi--naux. Chaque pièce est unique, créant un jeu de lumière et une déformation propre à sa struc-ture, déformant le reflet, et perturbant la vision.Mes miroirs ne doivent pas refléter l’œil qui les regardent, ils sont fait pour manipuler la lumière, et l’esprit du spectateur, ils captent la clarté et l’obscurité environnantes pour nous dissocier du réel, à bout de sens...

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Valeria SAMYNPeintre plasticiennewww.valeria-mattioli-samyn.com https://www.facebook.com/valeria.mattiolisamyn+33(0)6 80 21 22 16

Dans une société qui fait du chaos, de la confusion , de la super-ficialité , de l’arrivisme et de la banalité médiatique la ligne guide du comportement, mon travail se veut modèle de pensée basée sur la créativité, l’harmonie et le témoignage en faveur des évé-nements qui ont lieu au fur et à mesure du temps qui passe et dans le monde entier. Dans mes oeuvres vivent ensemble les traits raisonnés avec les taches occasionnelles, les deux recherchent l’équilibre de la composition. Elles s’inspirent de poèmes de Ver-laine, Rimbaud et autres poètes du monde entier et de toutes époques.Mes peintures à l’huile et au couteau ont été voulues sur toile de lin brute non traitée afin d’exprimer le coté naturel et primitif des histoires racontées. Des yeux et des mains seront partout , sous diverses formes en 2D ou 3D. Ces oeuvres seront accompagnées de musique et de poèmes qui les ont inspirées, poèmes récités en continu lors de l’exposition, elles chercheront à exprimer mon cheminement vers la lumière intérieure visible dans les yeux des humains représentés, lumière de la raison, de l’humanité, de la science ou plus largement de la connaissance sous ses divers aspects.

« L’art n’est-il pas un des chemins qui emprunte l’esprit pour atteindre le logos? ». C’est ce que pensait Hegel qui voyait dans l’art, la philosophie et la religion les trois voies d’accès privilégiées vers le spirituel.Alors qu’aujourd’hui, bien souvent, les valeurs sont oubliées ou dénigrées, il importe de manifester que l’art est un moyen pour véhiculer les valeurs de l’esthétique et au delà de ces valeurs portées par le beau, de révéler ce qu’il y a de meilleur en l’homme, son engagement, sa pensée, tout ce qui lui permet de manifester son humanisme.

FRAGILI SGUARDIA bout des sens, au bout des yeux, au bout des mains, au bout du bonheur...

« Serre dans tes mains les mains d’un ami, dans ses mains tu as le monde,Serre dans tes mains les mains de la personne que tu aimes, dans ses mains tu as le bonheur, Serre dans tes mains les mains d’un enfant, dans ses mains tu as le futur. »

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Paul [email protected] www.paulschnebelen.com+33(0)6 79 32 62 85

SCULPTURES EN MOUVEMENT

« Mes recherches personnelles se sont dirigées très naturellement vers les matériaux de ma vie professionnelle, le métal. La création statique ne me suffit plus, il me fallait y intégrer le mouvement par la roue, objet de ma fascination et fil conducteur de l’ensemble de mes créations. Surprendre par l’objet irréel jamais exprimé dans un mouvement, toujours à la limite de la rupture. Créer l’émotion en douceur, chacun peu laisser glisser son imagination dans le mouvement, la lumière, les reflets et la couleur.

Mes créations sont extrêmement variées, cela tient à la nature multiple des matériaux que j’utilise.Issus de la récupération la plus aléatoire, je les détourne de leur utilisation traditionnelle. Devenus la matière première de mon travail, ce sont eux qui dirigent mon inspiration…Malgré la très grande diversité de mes pièces, un fil conducteur ressort. Je m’impose lors de mes réalisations, que ces dernières répondent à trois critères : la roue, le mouvement et l’abstraction. Ceux-ci sont omniprésents quel que soit le type de réalisation.»

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Magali [email protected] magweb.free.fr+33(0)6 32 12 70 91

Depuis mes études à la Faculté d’Arts Plastiques de Strasbourg, je cherche à mettre en scène des objets en proposant des pistes d’interprétation diverses, en malmenant la perception première que le spectateur pourrait en avoir. Ma pratique artistique s’oriente depuis de nombreuses années sur les apparences, le double-jeu et les contradictions que génèrent en nous la vie en société et le rôle de la femme en particulier. L’utilisation de la peinture et des collages sur bois poncés, griffés, rayés… permet différents niveaux de lecture.

Pour troisième STR’OFF, j’ai eu envie de mettre les sens dessus/dessous , en interrogeant les gestes féminins. La femme s’effeuille mais peut aussi sembler empêtrée dans ses vêtements comme dans l’apparence qu’elle donne ou doit donner au monde.

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Rachel [email protected] www.artis-barraux.com

Je suis née en 1964 à Chaumont et c’est dans la région Haut-Marnaise que j’ai grandi. Très jeune le dessin et la peinture m’ont accompagné, jouant tantôt un rôle d’apaisement et de calme intérieur, tantôt me mettant aux défis. J’ai appris très tôt, à travers les expositions et les musées, ce que l’art pouvait apporter comme espace de liberté.Etant aussi passionnée par les sciences naturelles, je me suis orientée vers le métier d’infirmière. Après avoir exercé cette profession pendant 5 ans, pleine de rigueurs et de gestion de protocoles, j’ai décidé de repasser le concours des Beaux-Arts, à l’école de Grenoble.Diplômée depuis 1996, je vis et travaille dans la région Grenobloise. Je partage mon travail entre un mi-temps d’infirmière de nuit et mon activité artistique. Au cours de mes études que j’ai exploré différentes matières. Ce sont pour moi, des sources iné--puisables de recherches et de stimulations multi-sensorielles. L’installation de mon travail dans la tridimensionnalité joue sur les effets de matières et de transparences.J’évolue depuis plusieurs années au sein d’une association de 40 artistes dans la vallée du Gré-sivaudan. L’attachement à cette région et la volonté de mettre à disposition l’art en milieu rural, m’a amené à exposer dans différentes communes alentours, mais également sur la ville de Grenoble.

L’ exposition troisième STR’OFF À bout de sens est en adéquation totale avec mon travail actuel. Depuis 2014 ma démarche artistique est axée sur nos empreintes sensorielles, leurs réimpressions qui atteignent « le bout de nous-même » à savoir, le siège de nos émotions et de notre mémoire la plus enfouie.

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Je travaille par évocations. A partir d’objets assemblés, juxtaposés pour qu’ils entrent en résonance, je conçois de petits univers abstraits contenus dans des boîtes. Ces compositions, qui font intervenir peinture, dessin ou gravure pour mettre en scène les assemblages, sont une réponse aux réflexions que je mène, aux questionnements qui m’habitent, à mon cheminement.Mon mode d’expression est aussi transversal et singulier que mon parcours : après 10 ans de journal-isme et quelques années de formation artistique le soir après le travail, j’ai fait le choix de me consa-crer à l’éveil artistique des enfants en menant avec eux des projets autour des arts plastiques, de la photographie, du théâtre et de l’écriture en classes de découvertes. En retour, je me suis nourrie de leur créativité débridée et de leurs dessins que j’ai conservés par centaines.De ces expériences, ma pratique s’est enrichie de la présence constante du langage (le mot, la lettre, la portée symbolique des expressions) et de l’absence de limites et d’auto-censure de la création en-fantine.Les thématiques proposées par l’événement STR’OFF font écho à mon propre travail, où le dé-tournement, les interprétations croisées, les associations à première vue déroutantes occupent une place à part. Pour cette troisième édition, j’ai choisi de travailler sur l’utilisation partielle du thème (« À bout ») et sur la mémoire, en l’appréhendant comme un sens à part entière.

Tania TOLSTOÏ Plasticienne [email protected]

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Nilüfer TEZSAY BEERPeintre et [email protected] www.painthinkart.com+ 33(0)6 73 78 99 88

Nilüfer TEZSAY BEER, est née en 1969 à Francfort, a fait ses études à Istanbul et possède un mas-ter en Business International. Sa passion pour l’art remonte à son enfance.De 1991 à 1993, elle suit des cours de peinture sur textile ottoman. Après 20 ans de vie profes-sionnelle, elle se consacre à présent à ses activités artistiques. En janvier 2013, sa rencontre avec Estelle Laniol lui a donné l’occasion d’exprimer ses capacités artistiques et de révéler enfin ses talents. Durant l’été 2013, elle a suivi les cours avec un Maître de l’art du marbling (Ebru) à Istanbul. Elle poursuit sa formation en s’initiant à la calligraphie japonaise, à la mosaïque, et aux différentes techniques de sculptures, design et gravure.

Son but est de créer un lien entre les arts orientaux et occidentaux.

Son approche conceptuelle : “Un certain courage est nécessaire pour entrer dans la profondeur. Ma recherche artistique est une quête pour découvrir ce qui va au-delà de nos cinq sens. Je cherche le sens derrière les choses, regarde avec les yeux mais vois avec le coeur.”

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Tibo GlassSouffleur de verrewww.tibo-glass.com [email protected]

Je suis originaire de Strasbourg et après un Bac en Arts Appliqués, j’ai commencé en 2003 une formation de soufflage de verre comprenant un CAP en et un BMA. Puis, j’ai travaillé aux Verreries de Bréhat en Bretagne. Pendant l’année 2009, j’ai travaillé au C.I.A.V et au C.I.R.V.A à Marseille. Après cette période j’ai travaillé plus de 2 ans au C.I.A.V et loué l’atelier de Dominique Marcadet pour réaliser mes pièces.Début 2012, j’ai créé mon entreprise Tibo Glass et réalisé des pièces uniques que j’ai présentées à l’occasion de différentes expositions, concours ou marchés d’Art.

Mon univers est peuplé d’images liées au rêve et au monde fascinant des sciences. Mes idées ont pu prendre vie grâce à la liberté de formes que permet cette matière magique qu’est le verre. Je recherche des formes originales, simples et esthétiques pour attiser la curiosité, inviter au voyage ou à la rêverie et mettre en valeur la beauté de la nature.

Dans le cadre des expositions STR’OFF j’ai voulu m’intéresser aux liens que je pourrai créer entre la matière verre et nos différents sens. Pour cela j’ai créé différentes installations interactives. Par exemple, de percevoir le son par la vue et le toucher lors de la première édition, puis de relier la vue et le toucher à l’occasion de la deuxième édition.

Pour troisième STR’OFF, je propose de faire des expériences sonores avec des objets spéciale-ment conçus pour résonner, vibrer, sonner.Le but est de nous interroger sur notre propre perception des objets et ainsi d’attiser nos sens... jusqu’au bout.

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Val’RArtistewww.valr-artiste.com http://www.facebook.com/valerierenaultartiste+33 (0)6 07 27 27 08

La particularité de Val’R, sa «patte» : le jeu unique du plexi peint en superposition de sa toile peinte pour jouer les brillants et le mat, les ombres portées… 2 tableaux qui ne font qu’un pour des ef-fets en volumes et en contrastes. En 2012, la Galerie La Loge est séduite par son style unique : ses tableaux en jeux de superpositions sont des œuvres vivantes, qui évoluent au gré de la lumière et impliquent le mouvement des ombres portées en fonction du propre mouvement de son spectateur.

Dans tous les sens… Au bout des sens… L’essence et l’infini des sensDu bout des doigts, la main et le regard dans une même direction de sensations multiples et infinies. A travers la superposition du plexi peint et de la toile peinte, les sens se mêlent et s’entremêlent. Le sens de la vie à travers les mains et leurs expressions.Que se passe-t-il dessus, dessous, entre les deux et plus loin encore ? L’émotion en surface ? Le sens en profondeur ? Dans quel sens regarder ? Dans quel sens toucher ? Directions du regard entre-croisées ? A bout de sens… a bout de souffle… A bout de vision et de re-vision… du bout des doigts, dans le sens de la main, je te souffle l’essence de mes émotions, faisant naviguer le curseur de nos sensibilités entre fragilité et force, entre douceur et puissance.

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SOFPeintre (Malerin)www.sophieart.de+49 (0) 157 751 60 926

SOF (Sophie VOIGT) est née en France. En parallèle de ses études parisiennes de Lettres et d’Histoire et une Maitrise d’Economie, elle suit des cours de peinture chez le professeur Rémi Leprince et assiste en auditeur libre à l’académie des beaux arts. Elle vit depuis 1994 en Al-lemagne à Krefeld, où elle a créé son atelier. Elle est membre du Malkasten de Düsseldorf et de l‘Europäischer Zentralverband Bildender Künstler und Literaten (Groupement européen des artistes et littéraires). Depuis 2004 elle expose essentiellement en Allemagne.

« Ce thème À bout de sens et celui d‘en tous sens interprétés largement, sont curieusement récurrents dans nombre de mes toiles et ceci aussi bien d’un point de vue thématique, qu’au niveau des formats, de la technique ou du style.L’écriture, comme la peinture, crée du sens et l’écrivain-poète comme le peintre cherchent l’émotion et sont en quête de Beauté, du sens du Beau, l’un par la plume l’autre par le pinceau. Mais comment définir le Beau? Chacun y met, à la fin, son sens.Si “Le difficile en littérature, c’est de savoir quoi ne pas dire.“ (G. Flaubert), en peinture, en sculp-ture, dans les installations… c’est aussi souvent de savoir quand dire “Fini!“. Au risque de perdre tout sens.

Ma définition personnelle se résumerait à ce petit couplet intitulé Le sens du sens :Je sens que c’est sans sens / cherchez un sens au sens / sens inverse sens unique/ Je sens tu sens ça pique / ça fait pas d’ mal on l’ sent / Le sens? On fait bien sans! ».

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KAMI- Camille VON [email protected] www.kami-ln.com

Cette création inédite est conçue spécialement pour troisièlme STR’OFF « DLS XVI » est la ma-térialisation d’une synthèse d’études sur nos sens auditifs et visuels. Ce concept mené conjointe-ment avec un médecin anesthésiste et un médecin neurologue est en phase d’expérimentation. Il semble agir bénéfiquement sur l’être humain tant en chromothérapie, en musicothérapie et en luminothérapie.

Installation modelée tout en rondeur, elle ouvre le champ à de multiples interprétations, orga-niques, végétales, voire cellulaires… à bout de sens.La dentelle tissée en forme de cocon nous enveloppe et nous invite à l’introspection. Elle nous plonge dans une atmosphère de détente, ouvre l’état de conscience à ses bienfaits. Telle que pour la chrysalide, la métamorphose s’opère. Elle s’envole. Les colliers de serrage représentent les connections neuronales. Les reliefs du tissage, en guise de poches à sensations, contenu-contenant permettent la libre circulation émotionnelle. La structure légère de l’œuvre dessine le jeu sculptural du vide et du plein. Les ombres, paramètre important, s’opposent naturellement à la lumière. La musique « Sur la faille » est composée par le compositeur Wataru Miyakawa.

« DLS XVI »-Dentelle lumineuse sonore 2016 (vidéo) http://kami-ln.com/fr/content/ml-xiii

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54DOSSIER DE PRESSE JUILLET 2016 STR’OFF www.europartvision.eu

Patrick WOESTELANDTPeintre-illustrateur-sculpteurpatwoest@ free.fr +33 (0)6 06 55 71 22

C’est tout petit, le nez collé aux gargouilles d’un clocher du Nord de la France, que Patrick WOESTE-LANDT débute ses « études supérieures d’art » dans les cours de fermes, avec pour matières prin-cipales, les pâtures, les grenouilles et les mûres. C’est dire combien les bancs de l’école primaire n’étaient pas sa tasse de thé ! La route semblait alors toute tracée pour la rigueur du dessin indus-triel…blasé des intervalles de tolérance et épris de liberté pour l’imaginaire, il plaque le tout.

C’est par l’illustration, le graphisme et un bain prolongé dans les recettes à l’huile de Xavier De Langlais – maître de l’art en la matière – qu’il retrouve son fil d’Ariane, son film intérieur, « mon grand chemin ». Maintenant, rattrapé par les sens de l’enfance et libéré de l’appréhension du « ne pas savoir faire », dès qu’il le peut il dessine, il modèle et il peint ce qui ne peut se photographier.Rainer Maria Rilke écrivait dans ses Lettres à un jeune poète : « Une oeuvre d’art est bonne quand elle est née de la nécessité. C’est la nature de son origine qui la juge : elle seule».

Des yeux exorbités, des formes charnues, sensuelles et bizarres, les créatures de Patrick WOESTE-LANDT ont vraiment une drôle de gueule . Ses “gargouilles existentielles”, comme il les appellent, vous attrapent dès le premier regard.Du nord de la France, il poursuit ses recherches drolatiques sur l’analyse de l’humain reliée aux 5 sens … pour cette dernière STR’OFF « À bout de sens » les quatres éléments ferment la danse sur une représentation facétieuse de la mort en bas relief FACES AUX VIEUX OS.

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DUO Els BOTMAN et JAMURIEls BOTMAN : Visual artist / photographerwww.elsbotman.nlwww.facebook.com/sunproject2014

JAMURI : artiste visuel et designerhttp://www.jamuri.de/ http://www.jamuri-atelier.de

JAMURI est Aymara de nationalité (les Aymaras sont les popula-tions autochtones des Andes en Bolivie) et ses œuvres sont le résultat d’influences interculturelles.René Cadena Ayala alias JAMURI a étudié les arts visuels et l’enseignement en Bolivie puis la communication visuelle en Al-lemagne à travers un stage à l’UNESCO. Depuis il vit et travaille à Berlin, il est spécialisé dans l’illustration et l’art conceptuel.« Mes créations artistiques portent l’âme de mon pays des Andes (Aymara) et sont toujours en dialogue avec l’espace du monde européen ».

HEAVEN IN EARTH : « À bout se sens »

La rencontre de deux cultures ayant le même langage, Els BOT-MAN et JAMURI commencent à travailler ensemble en 2013. Dans les paysages sans fin créés par Els Botman, Jamuri se re-trouve chez lui. Dans cet univers, il a commencé à dessiner de petits personnages qui volent et flottent dans toutes les direc-tions, mais toujours connectés à la même source.

Pour troisième STR’OFF, Els Botman et JAMURI explorent le concept de l’énergie: E = MC2. Ils vont créer un «espace sacré» dans lequel différents sens (au sens propre et au sens figuré) se confondent pour ne devenir plus que « UN », atteindre la fin des sens, le bout des sens, la germination à la même source.Ils vont créer une installation où la définition de «l’espace» (normalement divisé en lignes horizontales et ver-ticales) s’étire. Ils veulent tester une expérience multi-dimensionnelle dans laquelle le spectateur sentira l’effet du sixième sens. Le visiteur ne pourra pas donner un sens à ce qu’il percevra dans le sens évident, il devra lâcher prise aux sensations familières et plonger dans l’inconnu , le non-connu ...

L’origine des œuvres de l’artiste hollandaise Els Botman se trouve dans la représentation de l’idée que tout est énergie et que toute énergie est constamment en mouvement. Dans toutes ses œuvres cette idée revient en utilisant le langage du mouve-ment dans différentes formes et de lumière sous diverses mani-festations. La nature est donc sa principale source d’inspiration.Son objectif est d’étendre la perceptibilité de la vie elle-même. Depuis le début de sa carrière artistique Els BOTMAN se con-sacre à décomposer et à élargir les formes d’expressions pho-tographiques, ceci a pour conséquence de lui conférer un style authentique qui ressemble étroitement aux dessins au pastel ou à la craie .

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DUO Antoinette ANTIGUEDAD et Isabelle DELANOUE

Antoinette ANTIGUEDAD: [email protected] +33 (0)6 48 34 21 74

Isabelle DELANOUE: [email protected] +33(0)6 79 58 74 42

LES SENS…L’ESSENTIELUn duo fait le plein des sens…Antoinette ANTIGUEDAD, sculptrice autodidacte et Isabelle DELANOUE, styliste formée à l’école des Arts et Industries Graphiques Estienne et aux Beaux-Arts de Mulhouse, s’associent pour proposer une installation où par le biais des sensations émergent les questions essen-tielles de de la vie.

Les toiles d’Isabelle évoquent des nébuleuses, MATIERE brute à l’origine de notre EVOLUTION. Elles expriment nos penchants irrationnels, nos dualités créatrices ou destructrices, lumineu-ses ou obscures.

Dualités exprimées en parallèle par la sculpture totémique d’Antoinette qui évoque la souf-france et la guérison, mais aussi l’exploration des sens, à travers notre corps, sanctuaire de nos plaisirs et de nos douleurs.

Se pose aussi la question de l’évolution de l’homme à travers l’homme réparé d’abord, et puis l’homme augmenté, source d’inquiétude pour les uns, motif d’espérance pour les autres.Cette interrogation humaine sur la nature et la finalité de l’existence est suggérée par la foule sentimentale en quête de sens, au pied du totem.A travers leur réalisation les deux artistes nous propose un regard tactile : si les images sont cap-tées avant tout par l’œil, il peut y avoir simultanément une manière corporelle d’appréhender l’œuvre.

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DUO HMIW- MAILLET & WARISInès WARIS: designer [email protected] 06 37 31 73 83

Héloïse MAILLET: [email protected] +33(0)6 31 82 24 63

Héloïse MAILLET et Inès WARIS sont amies depuis leur plus tendre enfance. Toutes les deux ber-cées par des études artistiques, l’une dans les arts plastiques, la seconde dans les arts appliqués, l’exposition STR’OFF est un moyen aujourd’hui de se retrouver, de travailler et de prendre du plaisir sur un projet commun. Il s’agit pour elles de réunir leurs connaissances pour communiquer et parler d’un « sujet sensible » : le sein. Avec humour, sensibilité et intelligence, elles souhaitent donner ou redonner du sens, des sensations jusqu’aux bout des seins.Cette petite partie tellement sensible, objet de tous les désirs et d’encore beaucoup de tabou. Que ce soit le nourrisson ou l’adulte, le téton attire.

Ce projet sera à vivre dans son ensemble comme une expérience sensitive et émotionnelle. Du sein de la mère qui nourrit, rassure, cajole, ou de celui de la femme qui excite, jusqu’à celui de l’homme qu’il protège de toutes attaques taquines, le téton, le sein, sera l’objet de toutes les expériences.C’est grâce à quatre œuvres que l’espace d’exposition s’animera afin de créer un univers ou petits et grands pourront aborder librement le sein avec tous les sens dont notre corps est doté.

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DUO Magalie ORS et Emmanuelle PRISS

Emmanuelle PRISS: artiste plasticiennehttp://atelieremmanuellepriss.blogspot.fr [email protected] +33(0)6 67 86 65 82

Emmanuelle PRISS est graphiste depuis 25 ans. Il y a 6 ans, elle quitte Paris et consacre une partie de son activité d’artiste à la peinture. Elle vit et travaille à Wasselonne.Son thème de prédilection en peinture est le paysage. L’inspiration lui vient de l’observation de la nature. “Je ne souhaite pas la représenter dans sa forme, mais dans sa présence. Une présence généreuse, dense, ou inquiétante. Une sensation d’énergie, la nature a cette force. Lorsque je peins, je ne conçois pas l’œuvre comme une pièce unique, mais faisant partie d’un tout. Ce Tout c’est la nature, ses formes, ses couleurs, sa vivacité qui m’enveloppe. Elle peut être à la fois protectrice et inquiétante. Cette dualité m’intéresse.”

Magalie ORS: artiste [email protected] +33(0)6 18 59 52 84

Magalie ORS est artiste plasticienne depuis plus de 15 ans, elle pratique sa peinture dans son atelier à Schiltigheim. Elle découvre sa technique de prédilection en faculté d’Arts plas-tiques, le travail des encres, du papier, des pigments. Le paysage s’impose d’emblée comme un référent, un champ d’expérimentation et d’expression : « Je mêle vision directe et souvenir, impression et émotion, imaginaire et pho-tographie. La toile relie l’humain au paysage et en dévoile l’essentiel, l’essence du paysage ».

Rassemblées par un thème commun, Magalie ORS et Emmanuelle PRISS ont deux parcours très diffé-rents : la première a baigné dans un environnement artistique familial et a eu une formation artistique plutôt classique, la seconde était graphiste à Paris, avec une formation dans le design industriel. Leurs chemins se croisent lors des projets Traits d’Union 2012 et 2013 à la Meinau, où elles investissent un atelier éphémère dans un immeuble voué à la destruction. Elles représentent avec deux techniques différentes le paysage dans son essence et sa présence, entre abstraction et figuration. Pour troisième STR’OFF, elles souhaitent emmener le spectateur en immersion symbolique grâce à leurs œuvres et à une installation de papier à la fois visuelle et sonore.

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DUO Aude PILLET et Eric BATTISTELLIAude PILLET: peintre plasticienne chercheuse de lumiè[email protected] +33(0)6 95 27 16 98

Après avoir mené des études secondaires à Toulouse en Arts Ap-pliqués, Aude PILLET s’inscrit aux Beaux Arts à Mulhouse - Le quai, dont elle sort diplômée en 1998. De 1998 à 2004, elle inter-vient comme plasticienne dans les centres socio-culturels du Pax (Bourtzwiller), l’AFSCO (Mulhouse) et Foyer St Jean. Chargée de famille, elle continue son oeuvre largement inspirée par le désir, les corps, la pensée, la lumière, la sensualité de mul-tiples questionnements auxquels répondront autant d’expositions de 2011 à aujourd’hui. Tout est question de vibration, réaction épidermique qui peut être renforcée par l’intervention de matière. Vivifier le support, sensibiliser la matière à engendrer des phénomènes d’imprégnations, de pigmentations de grain d’efflorescences de striures. L’encre irrigue et fait frissonner le papier, elle fait jouer des phénomènes d’imprégnations et de capillarités; tout comme nos émotions irriguent et font frissonner, trembler, rougir, glac-er…. notre corps. Sans la présence des corps, d’où faire partir l’embrasement général de l’esprit et des sens ?

Eric BATTISTELLI: photographe poseur de [email protected] +33(0)6 95 27 16 98

Après avoir mené des études à Paris, Éric BATTISTELLI participe à la fin des années 80 à la création du premier Musée consacré à l’architecture et l’urbanisme à Paris. Durant près de 20 ans, il parcourt le monde pour expliquer les projets de la capitale.De sa passion des villes découle sa passion pour l’image en général et la photographie en particulier. Ses voyages l’amènent à saisir des instants de vie, dans des pays en conflit comme le Liban. Il participe au milieu des années 2000 à la création du magazine de photos en ligne Plateform Mag dirigé et créé par la photographe Laurence Guenoun.

Installé entre la France et le Brésil, Éric BATTISTELLI travaille plusieurs projets aujourd’hui, notamment la classe moyenne et les quartiers défa-vorisés au Brésil, avec un regard différent, ainsi qu’un projet mené depuis plusieurs années sur la sensualité au XXIème siècle. Des ouvrages numé-riques sont en cours de conception et sortiront durant l’été 2016, dont un livre consacré au Cirque Romanes accompagné de textes et poèmes

d’Alexandre Romanes, ami entre autres de Jean Genet.

Le corps messager et support de nos émotions. Le corps est certainement le support pictural le plus ancien avec différentes connotations, symboliques. Car depuis toujours l’homme est constamment confronté à son propre corps, exposé aux dangers, aux regards !!! « De même que l’homme le tableau a lui aussi un squelette, des muscles, une peau » P.KleeLiés par le sang, l’amour commun d’une personne chère, muse, source d’envie et d’inspiration, nous avons décidé d’unir nos regards et nos mots, nos images et nos oeuvres pour mener ce projet sur le désir, les sens et l’unicité.

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DUO Solène DUMAS et Sybilla WERANSolène DUMAS: artiste cé[email protected] +33(0)6 08 32 77 44

Au-delà d’une simple expérience cathartique, chaque pièce est tel un détonateur lié à notre subconscient. Elles sont à la limite d’un anthropomorphisme fragile, sans cesse en renouvellement; la peau râpeuse de certaines pièces côtoie des surfaces plus douces, cache des écrins laiteux et scintillants. Elles crient doucement (cri liée aux contradictions de l’existence ou gémissement de survie ?) et les multiples facettes de leur dimension psychologique se révèlent insidieusement en nous laissant murir une beauté cynique et peut-être trop humaine. J’aime à pens-er qu’elles puissent être une propre extension de moi, métissée, assemblée, réinventée mais qui par la suite deviennent autonomes, se métamorphosant au gré des hautes températures, aux aléas du temps, hors de portée de tout contrôle.

EMPREINTE DE RESILIENCE

Le nombril est l’empreinte atemporelle de notre humanité, preuve évidente de notre dissonance mais aussi de notre ressemblance. Chaque nombril est différent et pourtant reste le stigmate de notre humanité commune…Lien pluriel, lien avec notre mère, lien avec nos contemporains pour nous rappeler que nous provenons de la même matrice… Cette empreinte, cette « cicatrice » fruit de la séparation, n’est-elle pas le symbole d’un sens que nous avons perdu ? Une sensation que nous ne retrouverons plus ?Pouvons-nous créer un nouveau lien avec nos semblables pour retrouver cette empreinte d’échange vital que nous avons oubliée ? Serions-nous à bout de sens ? Osons voir plus loin que notre nombril…

Sybilla WERAN: [email protected] +33(0)6 50 02 42 29

Photographe depuis maintenant 5 ans et dévorée tant par le mé-dium de la photographie que par le contact des gens, j’ai toujours aimé retranscrire l’histoire des personnes, offrir ma lecture de leurs émotions par rapport à la mienne propre et ce en intégrant leur cadre de vie. Et témoigner… De leur être, de leur corps, leurs fragments de vie, morceaux d’histoires qui font l’Histoire…Notre nombril, symbole de notre humanité première, témoigne de notre lien avec notre mère, lien tissé durant des jours et des nuits, mais également de notre rupture lors de notre naissance… Symbole de notre gravité, noeud de notre ego, quel lien avons-nous aux autres ? À bout, une impasse ? Le nombril au sens physique en est une à mes yeux… Avec toute sa symbolique, ne dit-on pas le nombril du monde ? Le sens : quel est le sien ? Sens de la vie, de la conception, de la naissance où le lien est coupé, où le cocon est arraché… Symbole puis-sant…. Pouvons-nous grâce à cette empreinte nous relier les uns aux autres ? Comme un cordon invisible….

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IN SITU :

Des rendez-vous, des actions, des animations, des surprises,À bout de sens ...

Un espace Galerie Jeune Public :

Comme en 2015, chaque artiste sélectionné a préparé une œuvre pour la galerie enfant. L’accrochage sera effectué à leur hauteur et ils viendront accompagnés de leurs parents (espace sans surveillance).

Invité mis en avant, Joris ZURETTI BELLO, gagnant du prix EuropARTvision 2015 :www.zurettibello.com [email protected]

Artiste pluridisciplinaire mêlant de manière singulière arts plastiques et arts numériques, Joris Zuretti Bello, 22 ans, vit et travaille à Strasbourg. Entre peinture, composition sonore et conception vidéo, ses projets s’articulent autour d’un univers hétéroclite captivant, prenant parfois la forme d’installations audiovisuelles, de performances ou d’espaces immersifs complexes.

En peinture la figure humaine est au centre de ses préoccupations, on y découvre visages et corps à trav-ers un jeu de noir et de blanc éclatant. Se mélange à cela un dialogue numérique et électronique plus conceptuel, qui invitent à un voyage sensuel et mélancolique. Lors de cette édition de STR’OFF, Joris Zuretti Bello nous proposera de vibrer à la croisée d’une esthé-tique corrosive et sensible.

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Un espace Galerie « malvoyants » :

Nouveauté cette année : un espace sera dédié spécifiquement aux malvoyants (et aux yeux bandés).Les artistes qui exposeront dans cette galerie sont :

L’artiste WONDERBABETTE, sélection STR’OFF 2014 et 2015, est invitée cette année et sera la coordinatrice de cet espace. http://wonderbabette.jimdo.com

Elle présentera son installation Les mots qui touchent , une installation tactile, odorante et sonore pour public non-voyant et yeux bandés.“Sentir la voixToucher les odeurs,Entendre son étoffe.Lequel de vos sens entraînera votre esprità voir, à imaginer à s’envoler ?”

“Wonderbabette s’approprie et reconfigure des espaces pour se retrouver dans un face à face,une proximité pour partager avec plus ou moins de pudeur les frontières du corps, du regard,de la parole, les limites quotidiennes de nos êtres, une frontière où les choses ne s’arrêtent pas,mais une lisière où quelque chose pourrait commencer.”

“En règle générale, Wonderbabette structure son espace d’intervention pour générer des face-à-face, des proximités ou des promiscuités qui font fi des limites communément admises en matière de pudeur, de partage, de regard, de parole… Il s’agit, en quelque sorte, de déplacer les lisières de l’intimité pour faire émerger ce qu’elle désigne sous le terme d’intimité publique. Ces nouvelles frontières délimitent un monde où quelque chose de nouveau pourrait commencer. L’artiste s’applique donc à générer « des ponts créatifs propres à créer des liens, à dompter les timidités, à s’ouvrir à l’autre et au monde. »

En d’autres termes, l’artiste œuvre pour faciliter la rencontre avec l’autre, sachant que chaque individu place plus ou moins loin de lui, plus ou moins proche de l’autre, les limites de la pudeur, de la réserve, de l’intime.Il ne s’agit pas de voyeurisme ni de curiosité malsaine mais d’une volonté de nous sauver d’un certain aveu-glement égoïste, de nous écarter du chacun pour soi, de révéler une altérité tant négligée, de promouvoir les empathies et, plus généralement, de nous réveiller à notre propre humanité. ” (LD)

“Wonderbabette cherche le chemin qui mène à la joliesse du moment. Elle est une sirène désirante et libre qui se glisse, s’immisce, s’interstice dans les fines failles des émotions d’un présent qui n’en finit pas. Won-derbabette (n’) est (pas) un ange. (…) Le travail de Wonderbabette s’adresse aux grands enfants et aux petits adultes. Et à tous ceux que les limites incitent à passer outre. Il sinue loin des sentiers battus et finit inélucta-blement par toucher les âmes pures. Toutes les âmes, donc.” (CC)

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Xavier BLONDEAU : photographe-auteur

www.xbphotographe.com

Au cours de voyages, découvrant l'immensité des terres désertiques, Xavier Blondeau s'interroge sur la place de l'individu dans son environnement. Parallèlement à son activité d'enseignant-chercheur, il développe depuis 2009, un travail photographique autour de l'individu. Il répond intimement à cette question dans son travail qu´il présente et structure à travers des séries de photographies. Depuis 2011, il est très actif et enchaîne les expositions collectives et les salons. Son travail repose sur une intimité dévoilée au fur et à mesure de ces différentes séries photographiques.

Le projet Présence Obscure consiste à rendre accessible des œuvres photographiques aux personnes privées du sens visuel. Pour cela, nous avons cherché à établir une relation sensorielle entre la lumi-nosité d’une image et le relief d’un objet associé. Néanmoins, ces œuvres photographiques doivent pouvoir être perçues à la fois par ces personnes, mais également restées visibles par l’ensemble du public. En effet, partager une expérience sensorielle à travers des perceptions différentes d’une même œuvre, représente un élément important dans la démarche de rendre accessible l’Art à tous. Pour cela, nous faisons principalement appel au sens du touché. Nous avons cherché à réinterpréter une image photographique 2D en un objet présentant aspect 3D en fonction de la luminosité de l’image. La profondeur, apportée par le relief, permettra aux déficients visuels de reconstituer mentalement une représentation de l’image. Ce processus sera accompagné d’un univers sonore spécifique à chaque image, disponible par un casque audio. L’installation proposera de mettre en relation la photographie originale et sa réinterprétation 3D.

« Il est des lieux ou des situations dans lesquels, malgré l'absence d'entité humaine, une présence ex-iste au-delà des objets. Cette présence "obscure", comme la rémanence d'un passé récent, donne aux choses une autre dimension. Comme si ces dernières avaient besoin d'une empreinte humaine pour exister. Ainsi, l'obscurité de la nuit ou la brume naissante du petit matin, sont des passeurs vers l'autre monde. Ils nous aident à mieux ressentir cette présence évanescente... ».

Natacha CALAND : plasticiennehttp://www.natacha-caland.odexpo.com

Natacha Caland est née en 1968. Elle a une double formation de musicienne (licence de musicologie de l’Université de Strasbourg) et d’architecte (diplôme d’architecture de l’École Nationale d’Architecture de Strasbourg). Elle vit à Strasbourg où elle se consacre aujourd’hui exclusivement à ses recherches plastiques et à la production de ses tableaux-sculptures. Elle a exposé en France, en Allemagne, en Belgique et en Hollande.

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Mon travail, essentiellement monochrome, s’attache à mettre en forme des lignes simples définies uniquement, dans leur contour, par la lumière.Chaque œuvre est con-stituée par des centaines de modules presque identiques, assemblés et collés de façon répétitive. Ces pièces multi-ples en bois ou en carton avancent progressivement dans leur profondeur et finissent par définir la forme en faisant apparaître des nuances à l’infini d’une même couleur. De la tridimensionnalité découlent de multiples visions pos-sibles de l’œuvre.Les variations de la lumière ambiante comme le déplace-ment du spectateur en modifient la perception. L’œuvre vibre. Je travaille les limites et l’infini, l’insaisissable et l’éphémère, l’aléatoire et l’ordre en visant à créer, à tra-vers le regard du spectateur, des émotions esthétiques qui ressortent du non-dit et de l’inconscient. Je m’inscris ainsi dans la ligne du travail des cinéticiens du XXe siècle revendiquant le minimalisme et la pure abstraction.

Association Makers For Change http://makersforchange.org

Makers For Change, association à but non lucratif ayant pour but de favoriser l’émergence de pra-tiques collaboratives et innovantes tout en facilitant l’insertion socio-économique des publics fragili-sés et exclus, s’engage aux côtés d’EuropARTvision dans le cadre de l’objectif solidaire de troisième STR’OFF et la sensibilisation à la malvoyance. Elle propose un projet liant les nouvelles technologies à cette thématique. Dans un l’esprit collaboratif et une logique de co-construction, Makers For Change s’associe pour cet événement à l’association Av’Lab (FabLab de Strasbourg) ainsi qu’au Collectif WildChild (collec-tif artistique et culturel strasbourgeois émergent). Ils présenteront des maquettes modélisées en 3D représentant des quartiers et monuments de Strasbourg afin de re-découvrir des espaces connus, par le toucher les yeux bandés.

L’accrochage des œuvres tactiles d’Eva CLOUARD, de Valeria SAMYN, de Fanny SCHEUER ... viendront compléter cette galerie.

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Des rendez-vous interactifs avec les artistes : Rendez- vous avec Daniel DEPOUTOT, Camille VON DESCHWANEN, Joris ZURETTI BELLO, RIZAK, Paul SCHNEBELEN, Sauveur PASCUAL … (programmation en cours). Des visites guidées gratuites :

EuropARTvision et ses charmantes hôtesses bénévoles vous feront découvrir les artistes par petits groupes. Programmation prévue les samedis et dimanches après-midi 26 et 27/11/2016.

Le prix EuropARTvision 2016 (vote du public):

Cette année encore, le public votera pour son « coup de coeur » parmi les artistes sélectionnés.Le gagnant se verra remettre un chèque de 500 euros de notre partenaire Le Géant des Beaux Arts, il sera invité et mis en avant à notre prochain évènement, et sera parrainé par l'un de nos invités d'honneur.

Une soirée AFTER musicale privée (réservée à nos adhérents et partenaires ) :

Le samedi de 20h30 à 01h00 l'espace « after » nous fera voyager le temps d'une soirée, dans des at-mosphères différentes au bout de nos oreilles ... Des sonorités brésiliennes de la bossa nova à la sam-ba, suivies d’une soirée dansante avec notre DJ Marco, nous embarquerons jusqu'au bout de la nuit.

STR'OFF explore les arts et la création jusqu'au bout de nos sens, les artistes et le public sont invités à en venir à bout !

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Sponsors et Partenaires

Partenaires medias et culturels

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Informations pratiquesTroisième STR’OFF Exposition “A bout de sens” Hall 5 (ancien Pavillon K) - Parc des expositions - Place Adrien Zeller 67000 STRASBOURG

DATESLes 26 et 27 novembre 2016Samedi 26 novembre : 10h - 20h Dimanche 27 novembre : 10h - 19h

VERNISSAGEVendredi 25 novembre 2016 : 18h - 22h (uniquement sur invitation)

SOIREE « AFTER » privéeUniquement sur invitation le samedi 26 novembre de 20h30 à 01h

TRANSPORTS En tram : Ligne B Lingolsheim Tiergartel-Hoeneim gare, arrêt Wacken Ligne E Baggersee-Robertsau Boecklin, arrêt Wacken En voiture : Par l’autoroute A4 : dans le sens Paris-Strasbourg, prendre la sortie N 1 “Cronenbourg”, suivre la direction parc du Wacken. Par l’autoroute A35 : dans le sens Colmar-Strasbourg, prendre la sortie “Wacken” pour rejoindre l’A350 suivre la direction Wacken. En bus: Ligne N 18 Wacken-Fuchs am Buckel, arrêt Wacken Ligne N 50 Wacken-Montagne verte, arrêt Wacken En train : http://www.voyage-sncf.comEn avion : http//www.strasbourg.aeroport.fr

HÉBERGEMENT : profitez d’un tarif promotionnel de notre partenaire hôtelierKYRIAD PRESTIGE **** Strasbourg nordEspace Européen de l’Entreprise 2 Avenue de l’Europe67300 SCHILTIGHEIM

Situé au bord d’un lac au coeur de l’Espace Européen de l’Entreprise, l’hôtel KYRIAD PRESTIGE**** vous réserve, dans un cadre moderne et design, un accueil chaleureux et attentionné. Toutes nos chambres, entièrement rénovées en 2015, sont équipées de TV écran plat, mini-bar, coffre fort et plateau de courtoisie. WIFI et parking gratuits.Bénéficiez d’un tarif à 89.00€ la nuitée (au lieu de 129.00€) en réservant directement au 03.90.22.60.60 en indiquant le code « STROFF » ou par mail à [email protected]

Accès au Hall 5 (ancien Pavillon K)

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CONTACT PRESSEViviane RézicinerPrésidente de l’association +33 (0)6 07 27 43 21

[email protected]

Association EUROPARTVISION9, rue des Arquebusiers67000 StrasbourgFRANCE-EUROPE

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