Dossier de presse - EXPO Terdjman - item l'atelier

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UNITED WE WERE STRONG ISRAËL 2010-2012 PHOTOS PIERRE TERDJMAN DU 4 AVRIL AU 31 MAI 2013 /////// ITEM L’ATELIER photographie documentaire

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PHOTOS PIERRE TERDJMANDU 4 AVRIL AU 31 MAI 2013Vernissage jeudi 4 avrilà partir de 18h30/////// ITEM L’ATELIER3, impasse Fernand Rey69001 LYON (France)du lundi au vendredi de 10h à 17hle samedi de 14h à 18h

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UNITED WE WERE

STRONGISRAËL

2010-2012PHOTOS PIERRE TERDJMAN

DU 4 AVRIL AU 31 MAI 2013

/////// ITEM L’ATELIERphotographie documentaire

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PRÉSENTATIONDE L’EXPOSITION

« Israel existera et sera un pays comme les autres le jour où il aura ses prostituées et ses voyous » déclarait David Ben Gourion.

Après huit ans passés là-bas, je suis rentré en France, et, depuis Paris, j’ai appris à regarder autrement cette terre que je venais de quitter. J’ai pensé aux mots de Ben Bourion, et j’y suis retourné : pour photographier cet « autre Israel », celui que les « bobos » de la gauche tel-avivienne et les ultra-religieux de Jérusalem préfèrent ignorer. De Lod à Beer Sheva en passant par Dimona, j’ai pénétré l’une des faces cachées du pays, celle d’une terre promise oubliée de tous, où les promesses n’ont jamais été tenues. Une terre où les villes gangrenées par la misère et le chômage ne sont plus qu’un ensemble de clâpiers délabrés aux pieds desquels squattent les dealers et les prostituées qui enchaînent les passes pour, quelques heures plus tard, dépenser l’argent gagné dans un long shoot d’héroïne. Ceux qui vivent là, qu’ils soient russes, éthiopiens, ou arabes, sont tous devenus des « sabras » : « de petites gens travailleurs ». Dans une autre vie, certains ont été médecins, d’autres, ingénieurs. Aujourd’hui ils font des ménages pour quelques poignées de shekels de l’heure. Comment l’Israel des Kibboutz et des pères fondateurs aux idéaux sionistes socialistes a-t-il pu oublier ces hommes et ces femmes, dont l’unité était la force ? En me posant cette question, j’ai réalisé que moi, juif, français, photographe dont les images se veulent le réceptacle de tant de témoignages, je les avais, pendant trop longtemps, oubliés aussi.

Depuis l’arrivée de Benjamin Netanyaou au ministère des finances en 2003, les aides n’ont cessé de diminuer. A Lod, Dimona ou Beer Sheva c’est « marche ou crève ». Un quart de la population vit sous le seuil de pauvreté, seulement aidée par des associations, parmi lesquelles des organisations évangélistes. Tous les jours, l’écart se creuse un peu plus entre les riches et les pauvres, dans un espace si petit que les premiers vivent sous le regard des seconds. Israel se gangrène de l’intérieur. « Nos dirigeants sont inconscients, m’a confié Ila, bénévole dans une association. Un jour, ici, ça va exploser et ce sera bien pire que toutes les Intifadas que nous avons connues ». D’ici, la guerre avec les Palestiniens paraît bien loin. C’est un autre monde, un autre combat, une autre lutte, quotidienne elle aussi, à la fois si différente et si semblable.

Face à la détresse de ces oubliés de la terre promise, je me demande si « être un état comme les autres » mérite qu’on y sacrifie autant d’hommes et de femmes, ou qu’on doive y compter autant de« prostituées et de voyous ». Comme dans tant d’autres endroits du monde, je n’ai vu là que des gens qui se battent pour survivre. Et j’ai compris qu’ils étaient sans doute nombreux, ceux qui avaient intérêt à continuer d’oublier, à perpétuer cette misère, à laisser ces gens croupir, pour mieux imposer leur pouvoir. Izrack Rabin avait raison : « nous avons réussi des choses impossibles, disait- il. Mais nous avons beaucoup moins bien réussi les choses possibles ».

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EXTRAIT

Bella, 32 ans est mère célibataire,elle élève toute seule 3 enfants, Koby, Micky et liza dans un appartement de 20 mètres carrés à Tel aviv dans le quartier de Hatikva (l’espoir en hébreu). Hatikva est l’un des quartiers les plus pauvres de Tel aviv. Bella ramasse son linge alors qu’elle fait des frites à ses enfants sur une gazière car elle n’as plus d’argent pour payer le gaz. Elle vit de petits boulots comme laver les escaliers d’immeubles ou aider les personnes agées mais dépend complétement de l’aide d’organismes privés.

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EXTRAIT

Dans la maison de Bella avec une de ses amis,Ruthy qui elle aussi vit dans une grande précarité.

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EXTRAIT

Eden avait une vingtaine quand je l’ai photographier pour la premiere fois, deux ans après avoir pris cette photo d’elle en train de sniffer de l’héroine dans la cage d’escaliers d’un immeuble pourri du sud de Tel aviv je n’ai pas reussi à la retrouver, certains la disent morte, d’autre a l’hôpital dans un état critique.les volontaires qui la suivaient sont persuadés qu’elle est morte, elle se droguait énormément et n’arrivait plus du tout à être gérée par les bénévoles. Eden avait 26 ans et était arrivée des Etats-Unis en faisant son aliyah quelques années auparavant, d’une mère juive et d’un père afro américain.

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EXTRAIT

Des personalités religieuses éthiopiennes se rassemblent pour prier au moment de la commémoration de l’anniversaire de la première aliyah éthiopienne à Jerusalem sur le Mont Herzl.

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VISUELSPRESSE

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BIOGRAPHIE

PIERRE TERDJMAN - PhotographePierre Terdjman est un photojournaliste de 33 ans. Il a débuté sa carrière au sein de la rédaction du quotidien israélien de gauche Haaretz. En 2007, il rentre en France pour intégrer l’équipe de photographes de Gamma. Depuis, il a notamment couvert les violences post-électorales au Kenya, le conflit russo-géorgien, l’Afghanistan (où il a passé une année à suivre une unité française pour Paris-Match), et Haïti après le séisme.

Plus récemment, il a photographié le Printemps arabe, couvrant aussi bien la chute de Ben Ali en Tunisie, celle de Moubarak en Egypte et le combat pour la libération contre Kadhafi en Libye. Il se rend également régulièrement en Israël, où il s’attache à documenter l’envers du rêve israélien. En 2012, il gagne une bourse du festival Photoreporter de Saint-Brieuc pour continuer ce travail au long cours.

Ses photos sont régulièrement publiées dans Paris Match,le NY Times et GQ Magazine. Son travail sur Haïti a étéprésenté par le ministère de la Culture lors d’une expositioncommune avec Jérôme Sessini, et ses photos du Printempsarabe ont été exposées lors du festival de Tbilissi. En 2011, il expose à Visa pour l’image. En 2012, une exposition rétrospective organisée à la galerie parisienne Sophie Rozenberg remporte un franc succès. Il travaille actuellement sur l’écologie en France, projet pour lequel il a reçu une bourse du ministère de la Culture. Il est membre de l’agence Cosmos.

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COLLECTIFITEM

*item [ITEM] n.m. : 1. élément minimal (dans un ensemble organisé)corps que l’ont peut considérer singulièrement (dans un ensemble)2. réponse spécifique à une question donnéeélément de sens sur une problématique donnée

Né en 2001, le collectif item est composé aujourd’hui de six photographes, Franck Boutonnet, Julien Brygo, Romain Etienne, Morgan Fache, Bertrand Gaudillère, Hugo Ribes, d’un graphiste scénographe Yannick Bailly et d’une réalisatrice-monteuse Christina Firmino.

Depuis une vingtaine d’années, en France comme à l’étranger, nombre de photographes font le choix de se regrouper afin d’imaginer ensemble leurs propres modalités de travail et de production. Ces structures collectives, montées sur le modèle des agences coopératives, cherchentpar le biais de l’échange et du partage des moyens de production, à proposer des images « au long cours », loin de l’unique visuel choc à vocation illustrative. Ce mode d’organisation mêlant principes d’indépendance et de solidarité leur permet de préserver leur démarche d’auteur et de maîtriser la production de leurs images, de leurélaboration au choix des issues possibles.

Le collectif item est une structure de production indépendante qui développe des compétences en matière d’écriture photo-journalistique. Un savoir faire qu’il décline dans le domaine de la presse, de l’entreprise et des institutions. Le collectif item est un espace de travail qui se donne le temps et les moyens nécessaires pour construire de véritables sujets, pensés comme des récits photographiques à part entière. Sa production photographique fonctionne dans un dialogue permanent entre travaux individuels et projets collectifs, travaux personnels et travaux de commandes. Le collectif item est un espace de diffusion qui s’ouvre au public en organisant des expositions individuelles ou collectives, dans le cadre de son atelier, pour donner à voir la diversité des écritures qui composent le champ du photo journalisme.

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COLLECTIF N'EST PAS UNE ÉTIQUETTE MAIS UNE FAÇON DE TRAVAILLER ET DE DÉCIDER ENSEMBLE POUR DÉFENDRE DES VALEURS COMMUNES. UN ENGAGEMENT QUI NE CONCERNE PAS QUE LE CHOIX DES SUJETS, MAIS AUSSI LA FAÇON DE FAIRE AU QUOTIDIEN. L’IMAGE EST NOTRE LANGAGE. ELLE FAIT DÉBAT. NOUS LA CONJUGUONS AU SINGULIER COMME AU PLURIEL. LES TRAVAUX PERSONNELS ET COLLECTIFS SONT UNE VOIX POUR TÉMOIGNER DU MONDE QUI NOUS ENTOURE, LE CONTESTER OU L’INTERROGER.

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ITEM L’ATELIER

Ouvert en mai 2010 l’Atelier est un lieu de diffusion et de travail. Composé d’un espace d’exposition et de bureaux, il a une double vocation:- Permettre aux membres du collectif d’élaborer et développer en équipe leurs projets- Permettre une ouverture au public pour proposer une programmation d’expositions faisant dialoguer les travaux du collectif avec des photographes invités.

Dédié à la photographie documentaire, l’Atelier item propose une programmation de cinq expositions par an.Les dispositifs d’accrochages mis en place se veulent adaptés aux sujets, afin de ne pas mettre de distance entre le travail effectué et la manière de le montrer.

La mise en espace est le résultat d’une collaboration entre les photographes et Yannick Bailly, scénographe du lieu.Le travail sonore de Christina Firmino, vient régulièrement enrichir le travail des photographes en traitant les problématiques abordées de manière complémentaire.

Par ailleurs, L’Atelier est un lieu de rencontres photogra-phiques et d’organisation d’évènements ponctuels autour de soirées de projections.

Le collectif item, en tant qu’acteur culturel du premier arrondissement, se propose à travers sa programmation de tisser des liens privilégiés avec les établissements scolaires pour mettre en place des visites commentées et des ateliers d’éducation à l’image. Dans ce soucis de rendre le photo journalisme accessible aux jeunes publics, des temps spécifiques sont imaginés pour leur présenter les expositions au cours d’un vernissage « Grenadine etChamallow » avec la présence d’un photographe et/ou d’un intervenant extérieur, sociologue, anthropologue…

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INFOSPRATIQUES

UNITED WE WERE STRONGISRAËL 2010-2012PHOTOS PIERRE TERDJMANDU 4 AVRIL AU 31 MAI 2013Vernissage jeudi 4 avrilà partir de 18h30

/////// ITEM L’ATELIER3, impasse Fernand Rey69001 LYON (France)du lundi au vendredi de 10h à 17hle samedi de 14h à 18h

PROMOTION DE L’ÉVÉNEMENT le visuel presse est disponibles sur demande en haute définition pour toute publication presse ou webrelative à la promotion de l’exposition

CONTACTSITEM

PIERRE TERDJMAN - 06 42 47 58 [email protected]

POUR ITEM / BERTRAND GAUDILLÈRE - 06 89 34 68 [email protected]

/////// COLLECTIF ITEM 3, impasse Fernand Rey69001 LYON (France)Tél : +33(0)4 78 72 18 40item@collectifitem.comwww.collectifitem.comwww.blog.collectifitem.com