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Le hasard et la curiosité favorisent les rencontres ; une vitrine devant laquelle on passe, une connaissance en commun, sont autant d’amorces pour une collaboration…En entrant un peu par hasard dans la boutique-atelier de on aura tout vu à Paris, Marie-Claude Beaud, Directeur du Nouveau Musée National de Monaco, a découvert un univers, deux personnalités singulières – celles de Livia Stoianova et de Yassen Samouilov – mais surtout une véritable passion pour la mode, les accessoires et la mise en scène.Au même moment, l’équipe du Musée a défini un projet culturel, «Training for a Museum», ayant entre autres pour objectif de protéger, développer et faire découvrir un patrimoine national aussi méconnu que varié. Le fonds de poupées et automates, don de Madeleine de Galéa – amie proche d’Ambroise Vollard et collectionneuse passionnée – en fait partie, mais sa présentation pose des questions scénographiques et muséographiques bien différentes que des tableaux ou sculptures. Ces accessoires d’intérieurs, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, appellent à une mise en scène particulière, rendue possible par l’imagination débordante du duo d’on aura tout vu qui a conçu l’exposition dans les moindres détails.

on aura tout vu insuffle une nouvelle vie aux collections du NMNM, en confrontant deux visions de mode, celle des poupées du XIXe siècle et la leur ! De leur baguette magique ils transforment la Villa Sauber en parcours de découvertes et de surprises, une immersion dans un univers merveilleux et festif, où les frontières du réel sont bousculées. Les tenues Haute Couture prolongent le raffinement de ce monde en miniature, alors que des êtres hybrides jaillissent de leur imaginaire extravagant. Des raouts du Second empire au night clubbing contemporain, de l’étonnant mobilier noir à la magie universelle du blanc, du smoking à la robe de mariée, des automates musiciens à Lady Gaga l’exposition propose une exploration

ludique des usages du monde. Scènes d’un quotidien réel ou rêvé, on aura tout vu mélange avec brio codes et modes.Une invitation à voyager dans le temps et dans l’espace avec pour guide la curiosité, l’émerveillement , la fantaisie.

Cette nouvelle collaboration au NMNM est le second volet du format d’exposition «Looking upTM» imaginé par le NMNM et inauguré avec l’artiste Yinka Shonibare, MBE, proposant un véritable dialogue entre les œuvres du patrimoine et la création contemporaine.

SCÈNES D’UN QUOTIDIEN RÉEL OU RÊVÉ, on aura tout vuMÉLANGE AVEC BRIO CODES ET MODES.

UNE INVITATION À VOYAGER DANS LE TEMPS ET DANS L’ESPACE AVEC POUR GUIDE LA CURIOSITÉ, L’ÉMERVEILLEMENT, LA FANTAISIE.

Née dans l’Ile de la Réunion en 1874, Madeleine de Galéa vient vivre à Paris avec sa mère alors qu’elle est encore adolescente. Elles habitent toutes les deux une belle villa dans le quartier d’Auteuil.Madeleine de Galéa avait alors déjà une belle collection de poupées et sa mère, toujours désireuse de lui faire plaisir continua à lui en offrir.On trouvait à cette époque à Paris de belles poupées à tête de porcelaine appelées aujourd’hui « Parisiennes » ou poupées de mode.C’est ainsi que Madeleine de Galéa devint une collectionneuse passionnée et ne cessera de rechercher des poupées toute sa vie.Après son mariage avec le jeune diplomate Edmond de Galéa, Madeleine est témoin de l’essor de la vie artistique de la fin du XIX ème siècle.

Parmi leurs nombreux amis, les Galéa avaient accueilli un ami d’enfance de Madeleine, quand il était arrivé, déraciné, de l’Ile de la Réunion à Paris où il allait devenir le célèbre Antoine VOLLARD.Devenue veuve très tôt, Madeleine de Galéa éleva seule son fils, consacrant toujours tous ses loisirs à enrichir sa collection. Quelques années plus tard, elle élèvera aussi son petit fils quand, encore enfant, il perdra sa mère.

Elle veilla soigneusement à son éducation et puisqu’il était devenu un brillant joueur de tennis, elle créa la « coupe de Galéa » destinée à encourager les jeunes s’exerçant à ce sport. Madeleine de Galéa, toujours curieuse de tout ce qui touchait la mode, collectionnait aussi les costumes anciens, des XVIIIème et XIX ème siècles.

Pour compléter sa collection de poupées, elle ne se souciait pas de leur marque ou de leur origine ; elle les choisissait selon son propre goût et attirance, elle ne se souciait que de son seul plaisir sans souci didactique, technique ou « scientifique », comme le ferait un collectionneur d’aujourd’hui.

Afin de mettre toutes ces poupées en valeur, Madeleine de Galéa réunissait également au fil de ses recherches le mobilier et tous les

accessoires miniatures qui, à l’échelle des poupées, lui permettait de les placer dans leur cadre quotidien. Assez vite sa villa ne suffit plus pour abriter toutes ses acquisitions et elle n’hésita pas à acheter la maison voisine afin de pouvoir y présenter sa collection.Mais la collection de poupées et de petit mobilier à leurs mesures ne suffit bientôt plus à Madeleine de Galéa qui ne tarda pas, tout en restant dans un domaine assez voisin, à étendre son centre d’intérêt aux automates. C’est en effet à cette époque que les progrès de la mécanique permettent la création et la multiplication de ces étonnants personnages animés que les membres de la grande bourgeoisie se doivent d’avoir dans leur salon afin de distraire et étonner leurs visiteurs. Ainsi, après leur avoir offert le thé, Madame de Galéa entraînait ses amis dans la maison voisine. Là, ils avaient le privilège d’admirer sa collection dans sa mise en scène, outre le mobilier et les mille petits objets de porcelaine, Madeleine de Galéa avait demandé à des artistes célèbres de réaliser des décors, soit des salons lambrissés en trompe l’œil, soit des paysages de campagnes. Les automates, mis en mouvement, contribuaient largement à l’atmosphère étrange du lieu.

Madeleine de Galéa ne se contenta pas de sa collection de poupées et automates ; c’était une collectionneuse dans l’âme qui constituait des collections de tout mais en particulier de robes, de céramiques, et bien d’autres objets. A la fin de sa vie, il semble qu’elle avait entrepris de réunir tous les objets comportant un décor de tartans écossais, plumiers, boîtes, fumes cigarettes et automates portant des vêtements de tissu écossais, tel l’automate « le clairon écossais » qui semble être une acquisition de cette dernière période.

Après la disparition de sa grand-mère, en 1956, son petit fils Christian de Galéa souhaita offrir les collections de sa grand-mère. Il proposa au Prince Rainier III qui l’accepta, la collection de poupées et automates. C’est ainsi que les poupées furent installées dans l’esprit de Madeleine de Galéa, dans la Villa SAUBER qui constitua pendant trente cinq ans un écrin à leur mesure.

COLLECTIONMADELEINE DE GALÉA

LA VILLA SAUBER

La Villa SAUBER est l’une des dernières villas Belle Epoque de Monaco qui soient encore sauvegardées. Depuis sa restauration pour y exposer la Collection de Galéa, il n’est pas de brochure touristique ou publication faisant la promotion de la Principauté où l’on ne retrouve sa silhouette à deux clochetons bien caractéristique et son jardin longeant l’avenue Princesse Grâce dans le quartier du Larvotto.

Pourtant, curieusement, l’histoire de cette maison est restée assez floue pour ne pas dire méconnue jusqu’ici. En l’absence de documents incontestables1, nous ne savons pas de manière précise la date de construction de la Villa. Il apparaît cependant que lorsqu’en 1881, Marie BLANC2, achète pour les réunir, deux parcelles de terrain, l’une à la famille OTTO, l’autre à la famille SIGALDI, il existe déjà un bâtiment d’habitation sur la parcelle supérieure non loin de la nouvelle voie ferrée comme l’atteste un plan datant de 1892.A cette époque, le quartier qui longe le littoral est appelé Quartier des Bas-Moulins et la plage du Larvotto n’existe pas encore. Une nature encore «sauvage» : citronniers, orangers, vignes et autres espèces méditerranéennes se partagent le terrain. Une petite route bordée de rochers fréquentés par les pêcheurs permet le passage des attelages. La propriété nouvellement acquise descend jusqu’au chemin qui longe la mer.

Madame BLANC meurt quelques jours seulement après la conclusion de la vente et à sa succession, en 1882, la maison revient à son fils Edmond.Edmond BLANC la gardera jusqu’en 1904, date à laquelle le peintre londonien Robert Hermann SAUBER l’acquiert pour en faire une résidence secondaire. A cette époque, la côte d’azur attire beaucoup d’anglais qui viennent à la suite de la Reine Victoria, profiter de la douceur et de la lumière de la région.

Entre l’acquisition par Marie BLANC des terrains avec son bâtiment initial et la vente de la propriété par son fils Edmond à Robert SAUBER, la maison a été transformée pour devenir la Villa que nous connaissons aujourd’hui. Devant les similitudes qu’elle présente avec l’Opéra construit à la même époque par Charles Garnier, il a souvent été tentant de l’attribuer au célèbre architecte de la Belle Epoque. Le lien, bien établi maintenant, avec la famille BLANC, pourrait encore renforcer cette présomption mais en l’état actuel des recherches, il est impossible de l’affirmer, aucun document d’archives ne confortant cette thèse.

Le peintre londonien prend donc possession de la Villa au début des années 1900 et installe son atelier dans l’aile ouest de la Villa (comme l’atteste un inventaire dressé lors de son départ en 19143). Robert SAUBER et sa femme Marie ELLIS vont garder la maison, dès lors appelée Villa Sauber, pendant dix ans. Ces dix années ne semblent pas avoir été les plus productives de ce peintre victorien, avant tout portraitiste et illustrateur et qui jouit d’une confortable fortune personnelle. Ses œuvres les plus connues, scènes de genre, peintures murales, sont souvent antérieures à cette époque et datent pour la plupart de la fin du XIX ème.Il fournit aussi alors en illustrations plusieurs revues anglaises dont principalement « The English illustrated magazine », « The illustrated London News », « The Winsdor magazine », «The Pall Mall magazine», «The englishbook illustrations of today».On retrouve beaucoup de portraits féminins parmi les ventes de ces dernières années, sa femme et ses nièces semblent être ses modèles favoris. En 1907, il présente quelques oeuvres peintes au Salon des artistes français et remporte le troisième prix.

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1 Il n’existe aucune trace de permis de construire dans les Sevices ……consultés.

2 Marie Blanc, veuve de François BLANC, fondateur de la Société des Bains de Mer et du Casino de Monte-Carlo. Madame Marie BLANC avait épousé encore très jeune François BLANC alors âgé de 48 ans. Dés lors elle travailla activement avec son mari, fondateur de la Société des Bains de Mer. François BLANC joua un grand rôle dans l’essor de Monte-Carlo sous le règne de CHARLES III notamment par la création du Casino de Monte-Carlo et la construction de l’Opéra réalisé par Charles GARNIER.A la mort de son mari, en 1877, Madame BLANC continue l’œuvre de son mari avec son fils Camille.

3 Etat descriptif et estimatif établi en annexe de l’acte de vente établi par Me Le BOUCHER, notaire à Monaco.

...LA VILLA SAUBER

.../...Les SAUBER vendent la maison en mai 1914, peu de temps avant la déclaration de guerre. Après la vente en 1914 aux époux SIEGMAN qui la rebaptisent « Villa Espérance » et la gardent cinq ans, la Villa va encore passer entre plusieurs mains, elle devient d’abord la propriété d’un couple d’anglais, le Capitaine PRINGLE et sa femme, puis c’est le tour du Docteur MOUNEYRAT qui rachète la maison en janvier 1925 pour ne la garder que quelques mois seulement puisqu’il la revend en juin de la même année à Marie ELLIS qui n’est autre que la femme de Robert SAUBER. Les SAUBER resteront encore une dizaine d’années propriétaires de la Villa.

Au début des années trente, les époux SAUBER tous les deux âgés et malades, n’ayant pas d’enfant, donnent procuration à un avocat pour le règlement de leur succession. Curieusement, alors qu’ils ont des nièces dont ils semblent proches, quelques mois avant sa mort en 1934, Marie ELLIS fait un testament au terme duquel, elle lègue tous ses biens aux Fonds de secours des Tribunaux de simple Police de Londres. Un peu plus de deux ans après la mort de son mari qui décède à son tour en 1936, les légataires prennent possession de la Villa.

Une procédure est alors entamée par les héritiers légaux, héritiers de branches collatérales de la famille. Les affaires traînent mais les Fonds de secours des Tribunaux londoniens finissent par gagner le procès et entrent en possession de la maison en 1937.

Les Tribunaux de police de Londres restent propriétaires de la Villa pendant une quinzaine d’années et ce n’est qu’en 19524, que Mademoiselle Nora Mac CAW, citoyenne britannique, née à Calcutta en 1894, achète la maison au Public Trustee Office de Kingway.

Nora Mac CAW revendra la VILLA SAUBER, en 1957 à la Société IMMOBILIERE DE L’AVENUE PRINCESSE GRACE.

Enfin, en 1969, la « SOCIETE IMMOBILIERE DOMANIALE » de Monaco rachète la propriété à cette société.

Dès lors la maison et son jardin demeurent la propriété de l’Etat monégasque.

La villa a beaucoup souffert pendant ces années de relatif abandon, ni les Tribunaux de Londres, ni Nora Mac CAW ne semblent l’avoir entretenue.

Lorsqu’en 1969 le Prince Rainier III pense y installer la Collection de poupées et d’automates de Madeleine de Galéa, la villa, restée ouverte à tous les vents est dans un triste état. Des déprédations importantes sont constatées5 : installation électrique arrachée, radiateurs de chauffage enlevés, revêtements de marbre en cours de démontage, ferrures d’huisserie disparues, marches en marbre de l’escalier en cours de dépose et d’enlèvement. Pire encore, il faut mettre le bâtiment hors d’eau.En effet la toiture est très endommagée et les murs d’acrotère menacent ruine, ce qui a entraîné le délabrement des plafonds et des parquets à tel point que les autorités hésitent à faire des travaux de sauvegarde indispensables.

On évalue le coût de la démolition du bâtiment et le coût de sa remise en état. Le Conseil National est saisi et débat au sujet du bien-fondé de la restauration de la villa dont le coût exorbitant fait hésiter bon nombre de conseillers6. Mais la Villa est en quelque sorte sauvée par le don de la collection de sa grand-mère par le petit-fils de Madame de Galéa car il faut absolument et rapidement lui trouver un lieu d’exposition.

La Villa Sauber rénovée ouvrira ses portes au public en tant que Musée National en septembre 1972.

4 Acte de vente étude de Me JC REY 1969.

5 Note après visite des lieu du 10/09/10.

6 Journal de Monaco du 30 juin 1971.

on aura tout vu... HISTOIRE

il était une fois... la société asp qui fut fondé en 1995 se transforma en 1998 pour devenir on aura tout vu, sourire et allusion à l’expression française qui veut dire que vous pensez avoir tout vu...oatv fit de ce nom d’abord une société de création et de production exclusivement pour différentes maisons de Haute Couture comme christian lacroix, christian dior, givenchy avant de lancer leur propre ligne d’accessoires, prêt-a-porter, couture, objet de design, maison et enfin maquillages & parfums.

Depuis 2002, on aura tout vu défile deux fois par an à Paris, en tant que membre invité du calendrier de la Couture. En plus de ses collections, la maison continue d’utiliser sa créativité et son savoir-faire dans le développement de produits en co-branding avec notamment Caron, le Moulin Rouge, la Maison Fabre ou encore la Galerie de l’Opéra de Paris.

http://brand.onauratoutvu.tv/press

WWW.NMNM.MC

VILLA SAUBER17 avenue Princesse Grace - 98000 Monaco+377 98 98 91 26

Horaires d’ouverture : de 11h à 19h du 22 juin au 30 septembre 2011de 10h à 18h du 1er octobre au 29 janvier 2012

on aura tout vu23 rue Montpensier - 75001 Paris - France+33 1 42 60 75 66

expo : http://monaco.onauratoutvu.tvbrand : http://brand.onauratoutvu.tv/press

web : http://www.onauratoutvu.comblog : http://www.onauratoutvu.tv

2e BUREAU18 rue Portefoin - 75003 - Paris - France+33 1 42 33 93 [email protected]

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