Dossier de financement des oeuvres d'art
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DOSSIER DE FINANCEMENT DES ŒUVRES DE SAINTE CONSTANCE
16 rue Gabriel Pierné 57000 METZ
Tél. 03 87 63 32 03 - Fax. 03 87 50 56 61
E.mail : [email protected]
I. LA STRUCTURE 1.1 Un peu d’histoire :
L’origine de la fondation se situe au 29 JUIN 1842. Suite au décès prématuré, à l’âge de 17 ans, de leur fille unique Constance, Mr et Mme HOLANDRE-‐PIQUEMAL, ses parents, consacrèrent une partie de leur fortune à une œuvre de charité en faveur des jeunes filles de la classe ouvrière. Ils souhaitaient perpétuer le nom de leur fille unique en créant une structure sur Metz, ville dont ils étaient originaires. Le 30 juin 1855, ils firent construire, rue Saint Marcel à Metz, un établissement destiné à recueillir et élever les jeunes orphelines, âgées de 4 à 10 ans, et ce, jusqu'à ce qu'elles atteignent leur majorité à 21 ans. En novembre 1867, les époux HOLANDRE-‐PIQUEMAL firent don des bâtiments aux hospices civils de Metz, en s’engageant à en assurer l’entretien et le fonctionnement, tout en se réservant le droit de l’administrer. Après la mort du couple, la Commission administrative des Hospices prit définitivement possession de l’orphelinat. Jusqu’en 1955, l'orphelinat était tenu par les Sœurs de Saint Vincent de Paul, mais celles-‐ci ne pouvant plus assurer le fonc-‐tionnement, l'établissement rue Saint Marcel cessa toute activité. Il s'ensuit alors une longue procédure auprès du CONSEIL D'ETAT afin d'obtenir les dérogations nécessaires pour l'ouverture d'un nouvel établissement mieux adapté aux besoins du moment. Le 27 OCTOBRE 1966, un décret du CONSEIL D'ETAT approuve les nouveaux statuts. LE FOYER SAINTE CONSTANCE est né. Un nouvel établissement sera édifié au sablon. Le 10 NOVEMBRE 1969, Monsieur Raymond MONDON, Ministre des Transports et Maire de Metz, pose la première pierre sur le site actuel. Le 20 AVRIL 1972, Monsieur Jean-‐Marie RAUSCH, Maire de Metz et Madame MAIRET, Directrice inaugure le foyer. La structure demeure dans ces mêmes locaux depuis 43 ans. 1.2 Découverte dans l’entre sol : Souhaitant perpétrer l’histoire de la structure et donner une âme à ce foyer construit dans le début des années 70, une recherche a été entreprise dans les locaux. Quatre tableaux imposants ont été découverts qui représentent M. HOLANDRE, MME PIQUEMAL, Constance, et un gradé sans doute parentèle de la famille. Des experts ont identifiés ces peintures qui sont datées pour les parents des années 1810, pour Constance c’est une œuvre sans doute pos-‐thume qui serait de 1830, pour l’allié entre 1830 et 1850 au plus tard. Tous les cadres sont en enluminure doré à la feuille d’une grande qualité malgré les usures du temps. 1.3 Le projet : une remise en état des œuvres pour offrir aux jeunes accueillis au foyer une exposition gratuite Notre foyer accueille prioritairement des jeunes garçons et filles âgés de 16 à 30 ans. Pour notre fondation, l’évolution de la personne se construit à travers le développement de l’autonomie, la prise d’initiative, la mise en responsabilité, la participation et implication active, la construction de la réciprocité et la solidarité. Participant à la politique de la jeunesse, nous adoptons une approche globale et individualisée de chaque jeune, en utilisant à partir de l’habitat, les atouts de la vie collective enrichie par un brassage des publics délibéré, favorisant la rencontre et les échanges intergénérationnels, encourageant les entraides de proximité issues de la multiplicité des expériences, des situations, des perspectives de notre public. Le jeune est considéré comme sujet de droits et de devoirs et incité à être acteur de son projet, afin de le soutenir dans les nouvelles responsabilités et perspectives que lui offrent sa majorité et sa citoyenneté. Nous pensons inté-‐ressant puisqu’ils n’effectuent pas la démarche de se rendre au musée que quelques toiles viennent à eux en leur racontant l’histoire du foyer où ils ont décidé d’habiter un certain temps. Pour cela sur les conseils de l’attaché de conservation du patrimoine du musée de la cour d’or et du conservateur des monuments historiques de la DRAC une mise en concurrence a été effectuée auprès de plusieurs restaurateurs : dont Joël HENRION, Florence GOREL, Sylvie SCHEIDT, Delphine DOLLEZ. Il s’avère que le mieux disant et la prestation la plus sérieuse revient à MME GOREL pour un total TTC de 5436 euros. Le foyer ne disposant pas de cette somme sollicite des dons pour conserver ce patrimoine et faire revivre l’origine du foyer Sainte Constance.
II. LES PERSONNAGES
Jean Joseph Jacques HOLANDRE
Botaniste et naturaliste lorrain
Né en 1778 à Fresnes-‐en-‐Woëvre Mort en 1857 à Metz
La Ville de Metz nomma Jean-‐Jacques Holandre conservateur du muséum d’histoire naturelle de Metz en 1817, fonction qu'il exerça de 1818 jusqu'en 1841. Il fut également bibliothécaire de la ville de Metz de 1823 à 1840.
Biographie
Jean-‐Jacques Holandre était le neveu de François Holandre (1753 – 1830), également grand naturaliste mosellan) ; il fut formé très jeune à l'histoire naturelle par son oncle, alors directeur du Cabinet d'histoire naturelle du Palatinat-‐Deux-‐Ponts (aujourd’hui Zweibrücken en Allemagne), et introduit à Metz alors que ce dernier était médecin à l'hôpi-‐tal militaire. Il fut l'un des fondateurs de la Société d'histoire naturelle de la Moselle créée en 1835 (actuellement au complexe municipal du Sablon, 48 rue Saint Bernard à Metz) et fit aussi partie de l'Académie de Metz.
Il assura la restauration de cette collection fort abîmée et l'enrichit à l'aide de dons des membres de la Société d'His-‐toire Naturelle de la Moselle et d'achats, la ville lui allouant la somme de 600 francs tous les ans à cet effet : mammi-‐fères, oiseaux, poissons, reptiles, coquilles, fossiles, roches de la région s'accumulèrent alors. C'est à cette époque qu'il commença à constituer l'herbier de la Moselle, donné au muséum en 1858 par sa veuve, avec un meuble con-‐tenant une collection de papillons régionaux, et encore parfaitement conservé. Il assurait en outre des cours de botanique au Jardin des Plantes de l'ancien Couvent des Capucins. Il fut l'auteur, entre autres, d'une Flore de la Mo-‐selle (1829, rééditée en 1842) et d'une Faune de la Moselle (1825 à 1836). Toutes ces collections furent d'abord ras-‐semblées dans la salle de géologie au deuxième étage du muséum, puis, la place manquant, dans la grande galerie de zoologie du premier étage, toujours en l'état. Il donna son portrait à la ville en 1856. Une copie de l'œuvre donnée fut réalisée par le musée au XIXe siècle pour orner la salle d'histoire naturelle. L'original comme la copie ne sont pas attribués.
Jean Joseph Jacques Holandre et Sainte Constance Marié en 1824, il eut une fille prénommée Constance qu'il perdit à l'âge de 17 ans : il fit construire en sa mémoire l'Orphelinat de Sainte Constance en faveur des jeunes filles de la classe ouvrière. Originellement situé rue St Marcel, il a ensuite été transféré aux hospices civils de Metz après le décès des fondateurs en 1867.
Bibliographie : Faune du département de la Moselle : partie ornithologique, ou les oiseaux – 1825 Flore de la Moselle, ou manuel d'herborisation, précédé d'un aperçu géologique sur le département – 1829 Notice sur les musaraignes des environs de Metz et sur quelques autres genres d'animaux de ce même pays, commu-‐niquée à l'Académie royale de Metz, le 30 octobre 1836 – 1836 Faune du département de la Moselle : animaux vertébrés mammifères, oiseaux, reptiles et poissons – 1836 Table analytique pour faciliter l'étude des plantes dans la nouvelle flore du département de la Moselle – 1870
Madame PIQUEMAL
D’autres portraits de la mère de Constance se trouvent dans la chapelle du lycée Fabert à METZ, en présence de leur fille âgée d’une dizaine d’années.
Jean-‐Christophe Diedrich (historien)i dans la chapelle Ste Constance, aujourd’hui le lycée Fabert, décorée par Hussenot après
une commande passée par les Holandre-‐Piquemal (fondateurs du Foyer Ste Constance)
CONSTANCE
Un portrait d’un membre gradé connu de la famille
Ce portrait a été réalisé par Auguste HUSSENOT célèbre portraitiste lorrain.
Auguste HUSSENOT
Né le 5 décembre 1799 à Courcelles et mort en 1885 à Metz
Biographie
Lauréat de l’Ecole de dessin de Metz, Auguste Hussenot est pensionné par la ville de Metz pour aller à Paris où, en 1823, il entre dans l’atelier de Grosii. De retour à Metz, il fréquente les cercles où se croisent les notables messins, sollicite et décroche, en 1832, le titre de conservateur d’un Musée de Metz qui n’ouvrira ses portes qu’en 1840. Vers 1834 il ouvre avec Auguste Migette un atelier de décorateur à Metz. Il travaille beaucoup sur les décors des églises de la ville et des environs. Il débute également au salon de 1840 à Paris. Il invente et développe une tech-‐nique nouvelle dite de "peinture à feuilles appliquée sur pierre". Il peut désormais travailler dans son atelier de très grandes surfaces qu’il fera poser directement sur les murs. Les portes des édifices religieux lui sont ouvertes
Œuvres Décoration des églises Notre-‐Dame, Saint-‐Vincent et Saint-‐Simon, Chapelle Ste-‐Constance à Metz, église de Woippy. Portraits, notamment : Alfred Malherbe, Auguste Migette, Saint-‐Mesmin. ii Antoine-‐Jean Gros, baron Gros, né à Paris le 16 mars 1771 et mort le 25 juin 1835 à Meudon, est un peintre français néoclas-‐sique et préromantique.
DEVIS DE RESTAURATIONS
Le devis retenu pour la restauration s’élève à 6 200 euros, nous sollicitons un soutien exceptionnel de la part de toutes les personnes et de toutes les entreprises souhaitant nous aider avant d’envisager le commencement de cette réhabilitation.
V. JALABERT Directrice du FJT Sainte constance