Collec f EXIT

h p://www.collec!f-exit.comChargée de diffusion : Claire DupontTel : 06 66 66 68 82Email : Claire.dupont@produc!onstheatrales.com

CAIRNd’Enzo Cormann - Les Edi!ons de Minuit -

Assemblée théâtralepar le Collectif EXIT

Mise en scène : Hélène SouliéCollabora!on ar!s!que : Maïa Fas!nger

Du 08 au 15 octobre 2011Théâtre Berthelot6 rue Marcellin Berthelot93100 Montreuil (M°9 Croix de Chavaux)

DOSSIER DE DIFFUSION

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CAIRN - Théâtre Berthelot - du 8 au 15 octobre 2011 - [Montreuil]

CAIRN

Assemblée théâtrale De : Enzo Cormann par le Collec f EXIT Mise en scène : Hélène Soulié

Théâtre Berthelot, Montreuil, M° 9 Croix de ChavauxLes 8, 11, 12, 13, 14, 15 octobre 2011 à 20h Le 9 octobre à 16h Durée : 2h50

Jade :

« Pourquoi se bat-on, Cairn ? (...) Alors qu’il est si facile d’obéir ? »

Cairn :

« Je me souviens de ma décep!on lorsqu’un après-midi de novembre,

j’ai compris ce que ça voulait dire : le « monde libre » était donc ce monde

où les pères se tuent à la tâche avant d’être tués à la guerre. Il n’y avait

que deux sortes de liberté, en défini!ve : celle du maître qui me foutait des

coups de règle sur les doigts, et celle de con!nuer à lui tenir tête, en dépit

des coups (...) Un point de suture vaudra toujours mieux qu’une courbe#e.

Voilà pourquoi on se bat. Parce qu’on veut la jus!ce et le respect.»

Extrait de Cairn d’Enzo Cormann

- Les édi!ons de Minuit - 1997 - Page 45

CAIRNDOSSIER DE DIFFUSION

SYNOPSIS - LA PIECE

GENESE DU PROJET

CAIRN - PREMIERE PHASE DE TRAVAIL

CAIRN - DEUXIEME PHASE DE TRAVAIL

ENZO CORMANN

DISTRIBUTION ET PARTENAIRES

LE COLLECTIF EXIT

HELENE SOULIE

EXTRAITS DE PRESSE

SELECTION D’ARTICLES

CONTACTS

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05

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08

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CAIRNSOMMAIREDOSSIER DE DIFFUSION

La pièce nous raconte le parcours de Jonas Cairn, employé aux usines de poêles et cuisinières Dieudans,

et porte-drapeau d’un groupe d’ouvriers qui s’insurgent contre la vente programmée de leur usine, et leur

“mise sur le tro oir”.

Au naturalisme apparent des premières scènes s’ajoutent rapidement humour, poésie, et éclats de rêverie,

qui teintent et décalent, par contraste, un sujet sérieux et grave.

Ainsi, Cairn croisera et affrontera les délires visionnaires d’un chiffonnier, un homme de main et son

“anthropochien”, des “golden boys” - cyniques - tout en essayant de résister aux rondes de séduc!on de

Jade, la fille de son patron, bien décidée à défier l’autorité parentale.

Cairn, “c’est l’histoire d’un homme qui voulait changer le monde”, et qui se heurte à l’incompréhension de

ses interlocuteurs : les mots qu’il emploie, à force d’être galvaudés, ont été vidés de leur sens.

C’est l’histoire d’un héros tragique, an!-héros contemporain, looser, témoin d’une Contre Histoire.

Pas celle des vainqueurs, des victorieux, des dirigeants, mais celle de tous ceux qui par leurs actes proposent

de nouveaux « possibles »... et se heurtent à leur propre impuissance.

Théâtre.

Ni documentaire.

Ni pamphlet.

Mais conte philosophique qui nous propose de suivre le trajet d’un “ange rebelle” à la personnalité

mul!ple, et à travers lui, de me re en examen l’homme et la société dans laquelle nous vivons.

Constat terrible de ce que nous sommes en train de vivre.

Zoom sur le fonc!onnement actuel du monde du travail.

Utopie de faire bouger les lignes de ce monde qui semble oublier l’humain.

« C’est l’histoire d’un homme qui voulait changer le monde, l’histoire d’un monde qui

voulait changer l’homme, l’histoire d’une femme qui voulait changer l’homme qui voulait

changer le monde, c’est l’histoire d’un monde qui change… »

Extrait de Cairn d’Enzo Cormann

- Les édi!ons de Minuit - 1997 - Page 82

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SYNOPSIS - LA PIECE CAIRNDOSSIER DE DIFFUSION

Début 2008, le conseil général de l’Héraut et la médiathèque de Ganges proposent à Exit Cie une résidence

de territoire et de créa!on sur la commune de Ganges (34).

Ce e résidence a pour objec!f :

- d’accompagner la ville de Ganges dans la structura!on de sa poli!que culturelle autour de

la programma!on d’un équipement en rénova!on (le théâtre) et de la programma!on de la

médiathèque.

- de sensibiliser le public aux processus de créa!on dans le cadre de la théma!que « Ecriture et

résistance », en préfigura!on de la réouverture du théâtre et en cohérence avec la dynamique impulsée

depuis 2 ans par la médiathèque.

- de ré-affirmer la dialec!que (à l’origine de la créa!on du théâtre) entre professionnels et

amateurs.

- de prendre en considéra!on la situa!on socio-économique cri!que de ce territoire, illustrée par les

fermetures successives d’usines, les plans de restructura!on, les mouvements sociaux.

- de présenter le travail effectué par la compagnie pendant plusieurs mois sur ce territoire lors des

Rencontres li éraires d’Octobre organisées par la médiathèque.

Ce e proposi!on de résidence, et ses « objec!fs », nous amènent immédiatement à ces quelques

considéra!ons et ques!ons : quel est donc ce lien qui unit les rapports sociaux et l’art ? Comment la

vie sociale – par quelles média!ons, interac!ons, complexes et ténues – agit-elle sur les œuvres ? Et

réciproquement ?

La réalité, si elle est le point d’ancrage du théâtre (l’exigence de l’analyse concrète de la situa!on concrète)

n’a de valeur qu’en tant qu’elle est modifiable.

Comment la poésie et le théâtre ont-ils à voir avec les changements profonds de notre époque ?

En quoi touchent-ils à la vie en général ?

La poésie, le théâtre devraient inventer, devraient donner sens au monde ?

Quelle est la place de l’ar!ste, du poète dans la cité ?

Après recherches et lectures de différents textes de théâtre qui pourraient servir d’axe à ce e résidence,

nous avons eu le bonheur de découvrir Cairn. Lorsque nous avons lu la pièce, nous avons eu le désir très

fort d’engager un travail sur celle-ci.

GENESE DU PROJET CAIRNDOSSIER DE DIFFUSION

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Suivant les didascalies de l’auteur, nous avons décidé d’adapter en film le prologue de la pièce.

Deux ôtés de sept est un flash-back d’une scène de vie de Jonas Cairn lorsqu’il était enfant, âgé de 10 ans,

à l’école : alors qu’il est en train de se faire corriger (et humilier) par son maître devant toute sa classe, il

apprend subitement la mort de son père à la guerre, en Algérie. Notre première phase de travail a donc

consisté à l’adapta!on cinématographique de ce e scène de théâtre : écriture du story-board.

En vue du tournage de Deux ôtés de sept, prévu avec une classe de CM2 de l’école La Marianne de Ganges,

Hélène Soulié a engagé un travail de répé!!on avec les élèves. Parallèlement, Maïa Fas!nger a élaboré

un plan de tournage à par!r du story-board.

PREMIERE PHASE DE TRAVAIL CAIRNDOSSIER DE DIFFUSION

Photogrammes issus de Deux ôtés de sept - Adapta!on d’après le prologue de Cairn d’Enzo Cormann

Jonas Cairn, le maître et la classe Jonas Cairn, sa mère, le maître d’Ecole et la classe

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Le film, monté durant l’été, a été projeté en avant-première le 26 septembre 2008, au collège Louise

Michel (que les enfants de la classe de CM2 ont depuis intégré), à Ganges.

Parallèlement à ce travail, soucieuses de donner écho à ce texte dans l’espace public, nous avons

développé le projet [Peer to Peer]. Le disposi!f [Peer to Peer] est la mise en place de différentes zones

(zones temporaires d’expression à bâtons rompus / zone de libre-échange / table de troc / le cri public). Il

a créé de nombreuses interroga!ons de notre côté, comme de celui des habitants, des élus, des gens qui

ont l’habitude d’aller au théâtre, et de ceux qui n’y vont jamais. Après réflexion sur ce e aventure, nous

avons la sensa!on d’être à un endroit vrai de la créa!on, de notre rapport à l’art, à la vie, au monde, aux

hommes, à un endroit où une parole li éraire, la prise de parole, l’entrée dans la parole mise en écho avec

des paroles spontanées, volées, est juste, plus vivante et criante que jamais.

Enfin, un workshop s’est déroulé du 11 au 16 octobre 2008. Ce moment de travail réunissait 4 comédiens

professionnels, intégrant, sur un temps de répé!!ons très court, un processus de travail préparé en

amont.

Il s’agissait pour nous de poursuivre le travail préalablement entrepris ses ques!onnements, sur la place

de l’ar!ste dans la cité, et sur l’interférence du réel dans la fic!on. Nous voulions expérimenter une forme

nourrie de ces interac!ons mul!ples, et inventer un théâtre au plus proche de ce e expérience.

PREMIERE PHASE DE TRAVAIL CAIRNDOSSIER DE DIFFUSION

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D’un point de vue dramaturgique, nous abordons la pièce sous le prisme suivant :

1. l’éduca on / la transmission / le rapport aux pères

C’est par ce biais que nous défendons le personnage de Grand, l’anthropochien.

Effec!vement, afin de palier au défaut d’éduca!on, et surtout de faire entendre les pensées philosophiques

fondatrices d’une réflexion sur l’Homme et sa fonc!on dans la cité, Cormann, par la voix de Grand

(anthropochien), laisse s’exprimer tour à tour Nietzsche et Spinoza ; Pensées humanistes, non conceptuelles,

mais philosophiques sur l’être, le langage, et le réel, et donc par opposi!on et par extension : le non-être,

le « surhomme », le délit de langage et le sophisme (et donc ques!onnement sur la véracité de la parole

publique), l’irréel, et l’imaginaire.

2. Le tragique et la tragédie (Eros – Thanatos / le corps en jeu et l’animalité)

3. La pensée carnavalesque et la perte de repère iden taire

4. Le langage

5. L’associa on des contraires.

En jeu, nous travaillons à ce que les comédiens aient une approche de la parole sensible, vraie, qui puisse

résonner en eux.

Nous nous interrogeons sur l’entrée dans la parole, sur la prise de parole, du texte écrit au moment où il

est mis non seulement en bouche, mais en scène, comment rester vrai, comment rester dans ce qu’il a

d’essen!el. Comment on passe de l’écrit à l’oralité ? Comment on transmet et fait entendre ? D’où part le

langage ?

En considérant que l’acteur est agissant au même !tre que les images, la lumière, le son, la scénographie, et

que le public, alors nous créons une assemblée théâtrale « réexaminant le présent et l’avenir de l’espèce,

sans présupposé idéologique, et par les moyens qui lui sont propres : la fic!on, la poésie, le jeu. » ¹

Nous travaillons à créer une assemblée théâtrale.

Nous sommes a"en fs au passage de l’in me au poli que, et, pour reprendre les termes de Cormann,

passage « de la des née individuelle à la des née collec ve ».

A travers l’histoire de Jonas Cairn, se déploie celle de la fin du XXème ; et les ques!onnements de ce héros

tragique, sont ceux de toute une généra!on qui sait ce qu’elle a perdu, mais ne sait pas où elle va.

1 : Considéra!ons poéli!ques – Enzo Cormann / Conférence donnée le 2 juillet 2005, dans le cadre de l’université

d’été « Prima del théatro » à san Miniato (Italie).

Hélène Soulié, me eur en scène

Maïa Fas nger, plas!cienne

DEUXIEME PHASE DE TRAVAIL CAIRNDOSSIER DE DIFFUSION

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Enzo Cormann est né en 1953. Il réside actuellement à Lyon.

Écrivain, me eur en scène, diseur, conseiller li éraire, enseignant… il est l’auteur d’une trentaine de pièces

de théâtres et de textes des!nés à la scène musicale, traduits et joués dans de nombreux pays.

En France, la plupart de ses pièces sont publiées aux Édi!ons de Minuit.

Plusieurs disques témoignent de son travail jazzis!que, et par!culièrement en compagnie du saxophoniste

Jean-Marc Padovani.

Également romancier, il a récemment publié deux ouvrages aux Édi!ons Gallimard : Le testament de Vénus

et Surfaces sensibles.

Enzo Cormann enseigne à l’Ecole Na!onale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT), à

Lyon, au sein de laquelle il dirige le département Écriture Drama!que.

Documenta!on complète sur : h#p://cormann.net

ENZO CORMANN CAIRNDOSSIER DE DIFFUSION

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CAIRN - d’Enzo Cormann - Édi ons de minuit - Mise en scène : Hélène Soulié

avec

Collabora on ar s que et créa on vidéo : Maia Fas!nger

Scénographie : Emma Debeusscher

Lumière : Maurice Fouilhé

Musique originale : Dimoné

Son : Adrien Cordier

Costumes : Catherine Sardi

Régie générale : Pascal Volpellière

Administra on : Gilles Albalat / Ardec Languedoc-RoussillonChargée de diffusion : Claire DupontChargée de communica on et RP : Stéphanie Dalet

Jade : Elodie Buisson

Malonceau, le jeune-homme : Alexandre Charlet

Le Chiffonier, Grand : Eric Colonge

Dieudans : Olivier Comte

Rose : Elsa Denes

Cairn : Jean-Marc Hérouin

Cass : Frédéric Munoz

De La Boucle : Frédéric Roudier

Melle Veltz, Hébé : Marik Renner

Guitare, Jack Kerouac : François Créton

DOSSIER DE DIFFUSION

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DISTRIBUTION ET PARTENAIRES CAIRN

Produc on : Exit compagnie

Coproduc on : Théâtre Jean Vilar, le 108 (Orléans), médiathèque Lucie Aubrac (Ganges), La Chapelle

Résidences de créa on : Théâtre Jean Vilar (Montpellier), le 108 (Orléans), La Boite à Rêves– Cie Jérôme

Savary (Béziers), Domaine d’O, Théâtre des treize vents, La Chapelle.

Avec l’aide à la créa on de la DRAC Languedoc-Roussillon, de la DRAC Centre, du Conseil Régional

Languedoc-Roussillon, de la ville de Montpellier et de l’Ecole Supérieure d’Art Drama!que de Montpellier,

de l’Ecole des Beaux-arts de Montpellier, de Montpellier-aggloméra!on, de l’ADAMI, et de la Spedidam.

Avec l’aide à la résidence du Conseil Général de l’Hérault, du Domaine d’O

Avec le sou en de Réseau en scène Languedoc-Roussillon, de la ville d’Orléans, et de radio Nova.

Remerciements au restaurant « Les bains », « La brasserie du théâtre », « Les condensateurs d’idées

», le théâtre La Vista, l’agence Territoriale de l’Hérault, Emmanuel Colleau, Gilles Lavigne, Jean-Pierre

Pèlerin, Delphine Foussat, Julien Molina, Yasmina Tamtamani, le musée du Bi érois – Ville de Béziers, le

Muséum d’Histoire Naturelle de Marseille ; ainsi qu’à Luc Braemer et toute l’équipe du théâtre Jean Vilar

de Montpellier ; Mathieu Meunier et toute l’équipe du 108 - Orléans

DOSSIER DE DIFFUSIONDISTRIBUTION ET PARTENAIRES CAIRN

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Le Collec f EXIT est né de la rencontre entre Hélène Soulié, me eure en scène, et Maïa Fas!nger, ar!ste plas!cienne, autour de projets théâtraux d’abord, et de la volonté ensuite d’étendre leurs champs de ques!onnements à d’autres langages ar!s!ques, puis d’autres ar!stes, et d’autres acteurs de la vie sociale et culturelle, afin de se jouer des champs possibles de l’art aujourd’hui dans/par un système d’échanges à figure mul!ple (arts visuels, art théâtral, conférences, exposi!ons, performances...).

Autours d’elles gravitent des ar!stes engagés : comédiens, musiciens, scénographes…(David Léon, Marik Renner, Alexandre Charlet, Frédéric Roudier, Jean-marc Hérouin, Fredéric Munoz, Elodie Buisson, Dimoné).

Parce que le collec!f n’est pas chose figée ou défini!ve, mais est vivant, ouvert et « mouvementeur » pour reprendre l’expression de Dubuffet,Parce que le mot collec!f renvoie à l’imaginaire collec!f, à l’inconscient collec!f, à la mémoire collec!ve, au groupe social,Parce que « le collec!f » par sa dénomina!on appar!ent à tous ceux qui l’inves!ssent (spectateurs/agissants – c’est à dire tous ceux qui oeuvrent de quelque manière que ce soit, pendant et en dehors du temps strict de la représenta!on),Parce que le collec!f est fondé sur la collabora!on et la confronta!on d’ar!stes aux univers singuliers (acteurs, plas!ciens, auteurs, poètes, créateurs lumière, musiciens, me eurs en scène, chorégraphes),Parce que nous revendiquons ce e perméabilité des langages sur les plateaux de théâtre, dans des espaces d’exposi!on, et hors les murs, dans des zones urbaines ou rurales, en présentant des formes hybrides qui inventent une rela!on aux spectateurs toujours renouvelée,Parce que nous désirons affirmer nos actes ar!s!ques comme des expériences sensibles qui produisent du sens parce qu’elles rencontrent un public qui, par sa présence par!cipe à la significa!on vivante de l’œuvre,Pour assumer ce e no!on utopiste « d’œuvre d’art commune », et l’utopie que le théâtre, s’il ne peut provoquer un changement, peut au moins en introduire l’idée,Nous avons créé le Collec!f EXIT.

COLLECTIF EXIT ? CAIRNDOSSIER DE DIFFUSION

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33 ans, vit à Paris et à Montpellier.Me"eure en scène et directrice ar s que du Collec f EXIT

Explorant la langue d’auteurs contemporains (dramaturges, poètes), et tentant de garder un regard aiguisé sur notre société, elle travaille au sein du Collec f EXIT, à la créa!on d’assemblées théâtrales, en jouant des fron!ères disciplinaires, et de la porosité des langages ar!s!ques.Depuis 2009, elle est ar ste associée à La Chapelle (lieu de recherche et d’expérimenta!on d’arts mêlés situé au coeur d’une cité gitane) à Montpellier, et y propose le projet [la tête dans le guidon, ou la poli!que de l’autruche], cycle de laboratoires.Elle est fascinée par Tadeusz Kantor, Meyerhold, et de façon générale par les me eurs en scène – théoricien de l’art, et par les philosophes Michel Foucault et Gilles Deleuze.

Hélène Soulié entre à l’Ecole Na!onale Supérieure d’Art Drama!que de Montpellier à 20 ans.Elle y sera marquée par ses rencontres avec Ariel Garcia Valdès, Françoise Be e, Michel Deutsch, Yann-Joël Collin et Georges Lavaudant.En tant que comédienne, elle a joué Shakespeare, Tchékhov, Calderòn, Genêt, sous la direc!on de Yann-Joël Collin, Michel Deutsch, Tony Cafiero, Florence Michau, Fanny Reversat, Solange Oswald…En 2002, elle fonde la Compagnie Exit, lieu d’expérimenta!on et de confronta!on d’ar!stes aux univers singuliers, et met en scène plusieurs spectacles, dont Pin-up Cabaret, Pacamambo de Wajdi Mouawad, Décadence de Steven Berkoff, De la séduc!on des

anges#1 et De la séduc!on des anges #2 (diptyque autour de l’oeuvre de B. Brecht)En 2006, elle passe plusieurs mois à Berlin, y découvre la jeune scène allemande et le travail de me eurs en scène et chorégraphes tels que Thomas Ostermeier, Sasha Waltz, Franck Castorf. Elle rencontre également ce e même année Solange Oswald, et travaillera en tant que comédienne au sein du Groupe merci.En 2007, elle débute une collabora on avec Maïa Fas nger, plas!cienne, vidéaste, avec qui elle fonde le Collec f EXIT. Elles créeront alors ensemble différentes expériences scéniques : [Konfesjonal,o] d’après Christophe Tarkos, [Cairn//Peer to Peer] et [Combien ça coûte de transformer un prolétaire en chien de garde du capital ?] d’après Cairn d’Enzo Cormann.En 2008, elle intègre le Master «Mise en scène et dramaturgie» à Paris X – Nanterre, qu’elle ob!ent avec men!on Très Bien.Elle y sera marquée par ses rencontres avec Jean-Michel Desprats, Béatrice Picon-Vallin, David Lescot, Jean Jourdheuil, Jean-Michel Rabeux et Marie-Chris!ne Sorma.En 2009, elle met en espace Racines de Noelle Renaude à Théâtre Ouvert.Et assiste Philippe Adrien, et Chris!an Schiare'.Elle suit également avec beaucoup d’intérêt le projet du Théâtre Permanent de Gwenaël Morin aux Laboratoires d’Aubervilliers.

En 2010, au sein du Collec f EXIT, elle met en scène Cairn, d’Enzo Cormann, vivement salué par la presse et les professionnels.En résonance à ce e créa!on, et avec sa collaboratrice Maïa Fas!nger, elle propose Possible(s), exposi!on-parcours d’art contemporain, dans une douzaine de lieux incongrus à Montpellier.L’organisa!on de cet événement théâtral et plas!cien leur vaudra une pleine page dans Libéra!on.

Elle prépare actuellement un triptyque autour de l’oeuvre de Daniel Keene : La terre est sa demeure (saison 2012-2013).En 2011, elle démarre un compagnonnage avec l’auteur David Léon, dont elle me ra en scène la première pièce (Un Batman dans

ta tête – édi!ons Espace34), en février 2013, au Théâtre des 13Vents – CDN de Montpellier.Ce e même année, elle invite Germana Civéra, chorégraphe, à mener avec elle un laboratoire à La Chapelle à Montpellier.Suite à ce e très belle rencontre, Germana Civéra l’invite à concevoir avec elle sa prochaine créa!on, dans le cadre du fes!val Montpellier Danse en juin 2012.

Elle rêve à la mise en place d’un projet de “permanence ar!s!que i!nérante sur une saison”, afin d’éprouver et de tenter “un déplacement collec!f et la créa!on d’un espace utopique” avec la structure i!nérante “La Tour Vagabonde” (saison 2015-2016).

DOSSIER DE DIFFUSION

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HELENE SOULIE CAIRN

« […] Retenez son nom : Hélène Soulié. Ce#e pé!llante jeune femme vient d’exploser avec sa mise en scène de

“Cairn”, une pièce poli!co-in!miste d’Enzo Cormann.

[…] Ce Cairn marque l’entrée d’Hélène Soulié dans la cour des grands avec un beau spectacle cohérent, un hymne

au texte et à l’utopie, un chassé-croisé lumineux entre naturalisme et onirisme, tel que l’a rêvé Cormann.

[…] Un des spectacles les plus réussis parmi les créa!ons des ar!stes vivant en Languedoc-Roussillon».

Les Trois Coups - 10 mars 2010

« […] Plutôt que de “mise en scène”, Hélène Soulié préfère parler de “mise en assemblée”, son objec!f étant non

pas de “diver!r” mais “d’examiner ensemble”, avec le public, ce qui survient […] un spectacle réussi».

« […] Un salon de coiffure, une piscine olympique, un théâtre. Entre ces trois lieux si opposés, le collec!f d’ar!stes

EXIT a !ssé un fil, celui du “pas de côté”, provoqué par le surgissement ina#endu d’un acte poé!que».

Libéra on - 02 mars 2010

« […] Le “Cairn” d’Enzo Cormann créé par le collec!f EXIT bouscule avec force. […] une mise en scène solide, équili-

brée, rythmée, qui !ent en haleine.

La présence des comédiens, souvent stupéfiants, repose sur la parole et la puissance. L’u!lisa!on de la vidéo est

réussie car l’image, intense, n’illustre pas le propos.

[…] A 32 ans, Hélène Soulié signe l’une de ses meilleures mises en scène».

« […] Le projet “Possible(s)/Cairn” du collec!f EXIT : […] un parcours de pensée pour la santé cri!que, […] qui en-

tend résister à la mise en sommeil des consciences.

[…] “l’art développe la pensée cri!que et est émancipateur” : […] du baume aux neurones».

L’Hérault du Jour - 05 mars 2010

[…] «le grand pas d’Hélène Soulié.

[…] La créa!on Cairn a indéniablement confirmé Hélène Soulié parmi les chefs de file du théâtre à Montpellier.

[…] La mise en scène sert le texte, ne cherche pas à en faire trop […] signe d’une certaine maturité».

La Gaze"e - 11 mars 2010

«[…] Il s’agit d’affirmer que l’art n’est pas un domaine réservé ni cloisonné, […] ques!onner publiquement l’enjeu

social de l’art : quelle fonc!on a-t-il dans la société d’aujourd’hui?»

Montpellier notre ville - février 2010

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EXTRAITS DE PRESSE CAIRNDOSSIER DE DIFFUSION

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CAIRNSELECTION D’ARTICLES

Libéra!on - 2 Mars 2010 - Page 23

DOSSIER DE DIFFUSION

Mercredi 10 mars 2010 3 10 /03 /2010 22:13

« Cairn », d’Enzo Cormann (critique de Marie-Christine Harant), Théâtre

Jean-Vilar à Montpellier

Hélène Soulié explose avec « Cairn » Retenez son nom : Hélène Soulié. Cette pétillante jeune femme vient d’exploser avec sa mise en scène de « Cairn », une pièce politico-intimiste d’Enzo Cormann. Un des spectacles les plus

réussis parmi les créations des artistes vivant en Languedoc-Roussillon.

entendre Hélène Soulié présenter son travail et

parler de ses intentions, on craignait un spectacle cérébral, qu’affectionne l’intelligentsia montpelliéraine. Pire : on ne voyait pas bien ce que

« revenir au texte » pouvait bien signifier, tant il nous a toujours semblé évident que le texte était au cœur

du théâtre. Parole tenue : le texte est à la fête dans cette mise en scène très contemporaine. Cairn raconte l’histoire d’un employé d’usine syndicaliste et porte-drapeau d’une révolte ouvrière. Il rencontre un chiffonnier, des jeunes cadres aux dents longues, un chien savant qui cite Nietzsche, Jade, la fille du patron avec qui il aura une aventure et le spectre de Jack Kerouac. La pièce débute sur un mode naturaliste pour devenir un conte philosophique, qui s’achève sur les flancs de l’Olympe, en une rêverie poétique. Un court métrage révèle l’enfance de Cairn, une tête brûlée dont le destin bascule au décès de son père mort sur le front en Algérie. Ce film constitue le prologue de la représentation. Il donne aussi le climat de cette création, où la vidéo tient une place de choix. L’action et les personnages passent de la scène à l’écran, du monde réel au monde virtuel. Toute la première partie, qu’autrefois on aurait appelée l’exposition, ici intitulée « le Monde libre », se passe dans la pénombre, éclairée par la lumière blafarde d’un réverbère. Cairn entre en scène sur sa vieille Mob qui pue le deux-temps cramé. Les autres personnages se devinent derrière un voile de tulle. Chacun s’exprime avec ses mots, ceux de sa classe sociale. Ils ne se comprennent pas, ils n’ont pas le même langage. Dans cette scène, Hélène Soulié ne s’est intéressée qu’à la parole, accentuant l’ambiance sombre pour obliger le public à être attentif au texte. Un peu long cependant. Dès le second tableau, « l’Ombre des noyers », les corps entrent en jeu, et, à partir de là, on adhère complètement. Chaque scène révèle un aspect de la créativité de cette jeune femme, qui a intégré et assimilé toutes les grammaires des techniques théâtrales. Comme les fondus enchaînés au cinéma, les scènes diverses se suivent, subtilement liées, avec la complicité de la plasticienne Maïa Fastinger. L’humour pointe au détour des répliques et des tableaux. On adore la partie de golf entre le patron et son second particulièrement drôle et la rencontre de Cairn et Jade dans un vieux musée, joyeusement décalée. La dernière partie, « Iolaos », fait ouvertement référence à la mythologie grecque. Elle nous transporte d’ailleurs dans une sorte d’Olympe étrange, après le mariage surréaliste de Jade avec le gendre choisi par son papa. Iolaos, neveu d’Héraclès, aurait aidé son oncle à accomplir ses travaux. Qui se souvient de ce subalterne de l’ombre ? Qui se souviendra de Cairn, ce rebelle qui discourt plus habilement qu’il n’agit ? La ressemblance est troublante. Dans cette partie marquée par le retour de la fille dans le giron familial, le rêve se remet en marche malgré l’échec apparent de la révolte. Pièce noire ? Pièce terriblement réelle. De la distribution sans faille, on retiendra Jean-Marc Hérouin, un Cairn idéaliste, tendre voyou en quête d’une utopie. Élodie Buisson, irrésistible en Jade multifacettes : coquette, désespérée, automate soumis. Éric Colonge joue les chiens nietzschéens avec humour. Quelle dérision de choisir un canin comme porte-parole ! Ce Cairn marque l’entrée d’Hélène Soulié dans la cour des grands avec un

beau spectacle cohérent, un hymne au texte et à l’utopie, un chassé-croisé lumineux entre

naturalisme et onirisme, tel que l’a rêvé Cormann. ¶ Marie-Christine Harant

Les Trois Coups www.lestroiscoups.com

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CAIRNSELECTION D’ARTICLES

Les Trois Coups - 10 Mars 2010

DOSSIER DE DIFFUSION

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SELECTION D’ARTICLES CAIRN

Direct Montpellier Plus - 4 Février 2010 - page 8

DOSSIER DE DIFFUSION

CONTACTS CAIRN

h p://www.collec!f-exit.com42, rue Adam de Craponne - 34000 Montpellier

Direc on ar s que : Hélène Soulié helnsoulie@gmail.com / 06 70 38 65 91

Administra on : Gilles Albalatg.albalat@ardeclr.org / 06 10 13 70 99

Chargée de diffusion : Claire Dupontclaire.dupont@produc!onstheatrales.com / 06 66 66 68 82

Chargée de communica on et RP : Stéphanie Daletcollec!f.exit@gmail.com / 06 98 80 80 44

DOSSIER DE DIFFUSION