DOSSIER DE MONUMENT · choisir cette rivière, d`Attichy à Berry~au-Bac, pour faire de nouveau...
Transcript of DOSSIER DE MONUMENT · choisir cette rivière, d`Attichy à Berry~au-Bac, pour faire de nouveau...
DOSSIER DE MONUMENT
Clés :
Période : 12 et 13 septembre 1914, fin
retraite allemande
Lieu : Cimetière derrière l’église de
Cuise-Lamotte (60)
Belligérants : Français Allemands
Latitude : 49.3853036
Longitude : 3.0120665
Titre : Monuments des 22 en mémoire
des soldats du 102e RI et 26
e RAC
tombés lors des combats du Crocq les
12 et 13 septembre 1914
Localisation :Est Compiègne
Ce monument résulte
d'une initiative privée,
celle de six familles
ayant été touchées par
ce drame.
Elles firent appel à un
marbrier funéraire de
Paris, Henri Edeline.
D'après la date gravée,
son érection fut sans
doute achevée en juillet
1923, mais les archives
municipales de Cuise-
la-Motte ainsi que la
presse locale ne
fournissent absolument
aucune précision sur les
détails de son érection
ainsi que sur son
éventuelle
inauguration.
Le monument des 22
est à la fois une tombe
commune et un
monument
commémoratif.
La commune de Cuise-Lamotte se trouve au
sud de la N31 entre Compiègne et Soissons
en direction de Pierrefonds sur la D336. Le
monument se trouve au milieu du cimetière
derrière l’église de cette commune.
Classé monument Historique par arrêté du
17 novembre 1998, le Monument des 22
présente un caractère unique ; il a été
restauré en 2008 mais suite à des
malfaçons il est bâché actuellement !! (
2013..) en attendant la fin des
procédures…Il existe une réplique du socle
et du monument dans les locaux de la
mairie de Cuise-Lamotte
« Pour commémorer le suprême
sacrifice de ses défenseurs la commune
de Cuise-la-Motte a offert la concession
à perpétuité. Et les familles Alexandre,
Crouin, Beaumert, Brochet, Conordont
et Torchet-Pichot ont fait ériger ce
monument à leurs frais avec la
collaboration d"Henri Edeline marbrier
funéraire à Paris - Juillet 1923 »
Ce monument résulte donc d'une initiative privée, celle de six familles ayant été touchées par ce drame.
Elles firent appel à un marbrier funéraire de Paris, Henri Edeline. D'après la date gravée, son érection fut
sans doute achevée en juillet 1923, mais les archives municipales de Cuise-la-Motte ainsi que la presse
locale ne fournissent absolument aucune précision sur les détails de son érection ainsi que sur son
éventuelle inauguration. Le monument des 22 est à la fois une tombe commune et un monument
commémoratif.
Le monument, à la base, a un socle qui épouse une forme triangulaire, soit deux côtés å 214 cm, la partie
arrière faisant 223 cm. Il se compose, en façade, de pierres de taille de moyen appareil, ayant chacune une
forme particulière avec des angles arrondis. Elles s'accolent les unes aux autres, sans joints apparents,
pour ne plus former qu`une sorte de butte, rappelant peut-être le mont du Crocq. La symbolique est ici
particulièrement forte puisque chaque pierre s'identifie à l'une des victimes en portant son patronyme et
ses dates de naissance et de décès. La hiérarchie militaire est respectée dans la mesure où les victimes
gradées (2 sergents, 3 brigadiers et un caporal-fourrier) correspondent aux pierres supérieures. Ces 22
combattants, par la symbolique des pierres formant un monticule, se retrouvent ainsi unis dans la mort.
Un saisissant combattant français, placé en arrière, à mi-corps, s’appuie à l’aide de ses deux mains sur ce
monticule. Il a été réalisé en plâtre et recouvert par de la peinture polychrome. Le statuaire s`est arrangé
pour représenter un combattant sans que l’on puisse affirmer s`il s'agit d'un fantassin ou d'un artilleur, les
victimes appartenant à ces deux armes. La tenue portée est anachronique : elle correspond à la capote bleu
horizon apparue à partir d'avril 1915 avec une seule rangée de boutons en cuivre contre deux à la
déclaration de guerre. Le képi, orné d'une grenade enflammée est bleu horizon comme ses deux
moustaches, qui à l'origine étaient peintes en rouge La peinture écaillée permet de constater cette
modification. Ce soldat ne porte pas de numéro d'unité au col. Il est équipé de deux cartouchières (peintes
en noir) et d'une musette (en bistre).
Cette impression de saisissement tient notamment au parti pris de l'auteur qui a peint le visage et les
mains de son poilu en blanc tandis que les cils, les moustaches et les cheveux sont en noir. Ce soldat
personnifie très certainement les 22 victimes : les morts, à la figure livide, se relèvent avec la satisfaction
de constater que leur sacrifice fut utile puisque la France sortit victorieuse du conflit. Ce symbolisme du
réveil des morts, outre le fait qu'il a dû transformer bien des rêves d'anciens combattants en cauchemars, a
d'ailleurs été utilisé par Roland Dorgelès dans son roman paru en 1919. Les Croix de Bois (p. 343) : «
Certains soirs comme celui-ci, quand las d'avoir écrit, je laisse tomber ma tête dans mes deux mains, je
vous sens tous présents, mes camarades. Vous vous êtes levés de vos tombes précaires, vous m'entourez,
et dans une étrange confusion, je ne distingue plus ceux que j 'ai connus là-bas de ceux que j'ai créés pour
en faire les humbles héros d 'un livre. ››
Le monticule, surmonté du poilu, est enserré par deux colonnes quadrangulaires placées en retrait. Celle
de gauche a pour attributs métalliques, une palme et la médaille militaire, tandis que sur sa face latérale,
une inscription gravée, déjà citée, précise les circonstances de l’érection du monument. La colonne de
droite a pour attribut métallique, une palme et la croix de guerre.
Thierry Hardier pour la Direction Régionale des Affaires Culturelles. Extraits de la note de synthèse
ayant servi au classement au titre des Monuments Historiques du monumentdu cimetière de Cuise-la-
Motte. Extraits publiés avec l’aimable autorisation de la D.R.A.C. de Picardie.
La plaque centrale précise : « Ici reposent 22 soldats français du 102ème
Régiment d’Infanterie et du 26ème
Régiment d’Artillerie morts héroïquement au combat du Crocq le 12 septembre 1914 ».
Il est à noter que après avoir subi de lourdes pertes au cours de la bataille des Ardennes, ( Ethe, Virton
voir dossier 501) le 22/08/1914, les 102e
Régiment d’Infanterie (102e RI) et 26
e Régiment d’Artillerie de
Campagne (26e
RAC) faisaient partie de la 13e Brigade d’Infanterie / 7
e DI, après un crochet par Paris
sont transportés par voie ferrée et en taxis (les fameux taxis de la Marne) dans la région de Nanteuil le
Haudouin le 7 septembre 1914 pour participer à la bataille de la Marne.
Ils participent à la poursuite des Allemands qui se replient sur l’Aisne et y installent des batteries sur le
versant nord de la vallée pour en défendre l’accès Ce sont le 102e RI et le 26
e RAC qui participent à ces
combats dit « du CROCQ »
Le combat du Crocq, une suite de la bataille de la Marne
Suite à la bataille de la Marne (5 au 10 septembre 1914), les Allemands procèdent à un repli qui
s’effectue en bon ordre et sans trop d'accrochages, d'autant que les combattants de chaque camp sont
épuisés à cause des marches forcées accumulées au cours des jours précédents..
Dans la soirée du 9 septembre, les Allemands, menacés d’être pris à revers, entament leur retraite en
direction de l’Aisne, poursuivis par les Français.
Le 11 septembre, les 102e
RI et 26e
RAC cantonnent à Retheuil tandis que des troupes allemandes, en
plein repli, traversent Cuise la Motte vers le nord et font sauter le pont de Berneuil afin de couvrir leur
retraite
Les Allemands veulent stopper leur repli là où le relief pourrait les avantager. Or. ils viennent d'atteindre
l'Aisne dont la rive droite est bordée par un plateau au versant relativement abrupt. Le G.Q.G. décide de
choisir cette rivière, d`Attichy à Berry~au-Bac, pour faire de nouveau face aux Français. Les batteries
allemandes, à l'abri de ce rempart, commencent à s'installer le 11 septembre.
Ce sont ces batteries allemandes, installées au-dessus et à proximité de Berneuil et d’Attichy, qui
bombardent les 102e ri et 26e RAC le 12 septembre sur le plateau de Croutoy.
La journée du 12 septembre l9l4 sera la dernière pour 22 combattants français du 102e R.I. et du 26e
R.A.C enterrés dans le cimetière de Cuise-la-Motte. Dans quelles circonstances se sont-ils fait tuer ?
Le 102e R.I qui a passé la nuit à Retheuil, reçoit de se porter au contact de l'Aisne : « 12 septembre 1914
continuation de la poursuite par Retheuíl, Martimont, Croutoy, Pont d'Attichy. Le 3éme bataillon reçoit
la mission de progresser sur le plateau entre Martimont et Croutoy, tandis que le 2éme bataillon.
s'avance par le ravin de Cuise-la-Motte sur Couloísy. Le 3éme bataillon, après avoir éprouvé sur le
plateau de sérieuses pertes du fait de l'artillerie lourde ennemie, parvient jusqu'à la Maison Blanche et
fait connaître que le pont d 'Attichy a été détruit par l’ennemi ».
(Journal des Marches et Opérations - J.M.O.- du l02éme R.I.)
Ce combat du Crocq du 12 septembre 1914 est donc un duel d’artillerie où les Allemands ont un
avantage certain : ils connaissent le terrain et ont réglé leurs batteries de différents calibres sur des
objectifs précis principalement les routes Les artilleurs français, au cours de cette journée, suivent la
progression difficile des fantassins
Ceux de la 7éme batterie (du 26e R.A.C.) subissent le feu de l'artillerie lourde allemande à partir de 5
heures du matin, à la hauteur du village de Chelles.
Après avoir tiré quelques coups à partir du plateau au sud de Chelles, les batteries du régiment reprennent
leur marche et se mettent en position au sud-est de Cuise. la-Motte, sur le plateau au débouché de la route
montant du Martimont au Croutoy. Le 1er groupe est à droite, les deux autres à gauche. Les objectifs sont
les hauteurs boisées de part et d'autre d'Attichy notamment les environs de la ferme de Montplaisir au
nord-ouest d'Attichy
Les batteries ouvrent le feu vers midi. Mais la mission des artilleurs s’avère très difficile. La pluie et le
brouillard rendent l’observation impossible. D’autre part le J.M.O. de la 7éme batterie signale : « La
forme du terrain, les bois qui coupent ou ceignent au loin le plateau rendent impossible
l’observation…On en est réduit à se fier aux indications de la carte et de la boussole et à exécuter un tir
sur zone en élargissant les données. »
Trois heures plus tard: « On en est toujours réduit à des probabilités que l’on s’ingénie comme on peut à
améliorer au moyen de toutes les indications. Et le temps paraît, à la vérité, un peu long en cette situation
stagnante et dont on souhaiterait tout au moins de pouvoir hâter le dénouement par une contribution plus
tangible. ››
Tandis que les Français en sont réduits aux approximations, les artilleurs allemands alimentent la journée
par un feu meurtrier.
Les pertes, à la 4éme batterie, sont importantes : << 12/09 départ à 5h obus allemands avant d’arriver à
Chelles, après le village de Chelles, le groupe s’engage sur la route qui franchit le défilé ; les projectiles
d’obusiers tombent à droite et à gauche de la route, le groupe prend position sur le plateau à gauche de
la route …, objectifs les crêtes boisées à l’est d’Attichy A peine la batterie est-elle installée que les
projectiles de gros calibre tombent sur le PC du chef d'escadron et du capitaine commandant à 700m.
environ en avant de la batterie, tuant le capitaine Jenner. …. Le feu de l'artillerie ennemie redouble de
violence et se poursuit systématiquement toute la journée. De temps à autre, l'ennemi allonge son tir et
atteint la batterie. Le brigadier Robert est blessé et ensuite tué par un obus qui le coupe en morceaux
ainsi que le canonnier servant Dageon. ›› (.J.M.O. de la 3éme batterie du 26éme R.A.C.).
Un obus de 21cm tombe sur un avant-train qui prend feu et est détruit ; les canonniers conducteurs
Duval, Dujardin, Garreau, Lebrault sont blessés. 21 chevaux sont tués … A 21h, le capitaine, après avoir
fait ensevelir les morts, parvient à emmener tout son matériel malgré la pénurie d’attelages …, la batterie
regagne Retheuil. »
Le J.M.O. de la 7ème batterie relate les faits suivants : «Les Allemands balaient de leurs projectiles le
plateau ou notre infanterie essaie de progresser .Des salves de 77 venant du nord-ouest éclatent sans
discontinuer en avant et à droite de la position, visant probablement la route. Quant aux obus gros
calibre ils se promènent un peu partout et jusque loin en arrière . Mais l’artillerie ennemie est
soigneusement dissimulée…. Dans le courant de l'après-midi, elle [la batterie] est reprise de nouveau à
partie avec violence par l’artillerie lourde. Plusieurs canonniers sont atteints ; parmi eux le premier
conducteur non monté DUVAL est frappé avec gravité qui ne laisse nul espoir »
Le bilan de cette journée du 12 septembre, suite aux bombardements allemands est très lourd. Le J.M.O.
de la 7éme batterie résume bien la situation : << Sur le bord de la route, gisent de nombreux cadavres,
quelques voitures démontées, des chevaux abattus pêle-mêle. Des arbres ont été coupés ou arrachés par
les explosions Le spectacle est lugubre et la pluie qui tombe à torrents jette la dernière note cette triste
journée. ››
Le combat du Crocq vu par les médecins des ambulances Deux ambulances, n° 6 et 8, appartenant au 7éme Corps d’Armée, sont arrivées à Chelles, le 12
septembre, à la suite des troupes.
Un poste de secours a été établi à Martimont. Le médecin-chef de l’ambulance n° 6 a reçu l’ordre de s’y
rendre le 12 à 16heures :« traversé Chelles et pris la route de Chelles à Martimont sous le feu de
l’artillerie lourde qui bat le vallon et la route. Retour dans les mêmes conditions. Quelques minutes
après, un obus lourd éclate au poste de secours … et fait un certain nombre de blessés et de tués. »
Il installe son ambulance dans l’église et note « pluie torrentielle, boue énorme, nombreux blessés graves
(éclats d’obus). Pratiqué une amputation de la cuisse gauche (jambe presque détachée). »
Le 12, vers 13 heures 30, l’ambulance n°8, arrivée par Retheuil, s’installe à l’entrée sud du village, la
salle de pansements dans une salle de ferme, les blessés sont répartis dans une grange … et un hangar
ouvert.
« L’encombrement du village par les troupes ne permet pas de disposer de plus vastes locaux.
L’ambulance entre immédiatement en action et reçoit de nombreux et très graves blessés ».
A 14 heures, le médecin-chef reçoit lui aussi l’ordre d’aller à Martimont : « Les gros obus allemands
battent la route et à quelques cents mètres de la sortie du village, nous sommes encadrés par de
formidables explosions. »
Il revient de Chelles : « Dans la soirée nous recevons 123 blessés présentant pour la plupart des lésions
multiples et très graves. Aucune blessure par balle. Toutes les blessures sont produites par les obus ».
Le13 septembre, l’ambulance reçoit 168 blessés dont un allemand. « Tous sont dans un état très
grave. Tous ont passé la nuit sous la pluie (torrentielle, signalée par le médecin précédent) et ont souffert
beaucoup du froid… Trois d’entre eux ont eu un des membres inférieurs emportés. Un autre avait la
paroi abdominale déchiquetée. Ces blessés présentaient un refroidissement et l’état syncopal par
hémorragie abondante … ». 3 ont succombé dans la journée et ont été inhumés le 14.
Parmi les 22 soldats enterrés à Cuise la Motte, ceux signalés par « Mémoire des Hommes » comme étant
morts à Chelles ou Attichy, font sans doute partie de ces grands blessés décrits par les médecins.
Tous les soldats morts du fait des combats n’ont pas été à Cuise la Motte. Certains sont signalés enterrés à
Retheuil et à Compiègne
Un artilleur de la 7ème
batterie passe sur le plateau le lendemain :
« Sur le plateau entre Martimont et Croutoy, le spectacle est pénible, des traces lamentables subsistent
encore du sacrifice de la veille. Contre des meules, près de la route est un monceau de malheureux
fantassins fauchés là par une rafale d’obusiers. Plusieurs sont encore debout, appuyés les uns contre les
autres ».
LES SOLDATS DU MONUMENT DES 22 Le site « Mémoire des Hommes » a permis de trouver des indications de 20 soldats sur 22. Six sont
artilleurs, les autres sont des fantassins. Ils viennent en majorité de l’Eure et Loir et sont très jeunes ; leur
moyenne d’âge est inférieure à 22 ans.
L’un d’entre eux, Gabriel Conordont, est mort le 9 septembre, dans les premiers jours de la bataille de la
Marne. Sept sont morts le 13 septembre, probablement
BEAUMERT André brigadier au 26e RAC mort le
12 septembre1914 à Chelles à l’âge de 24 ans
BROCHET Alexis brigadier au 26e RAC mort le 12
septembre1914 à Chelles à l’âge de 23 ans
CHARLES Jules soldat au 102e RI mort le 13
septembre 1914 au Croutoy à l’âge de 25 ans
COLLET Joseph soldat au 102e RI mort le 12
septembre 1914 au Croutoy à l’âge de 34 ans
CONORDONT Gabriel soldat au 102e RI mort le 9
septembre 1914à Nantheuil le Haudouin à l’âge de
26 ans
CROUIN Gaston sergent au 102e RI mort le 12
septembre 1914 à Chelles à l’âge de 24 ans
DAGEON Emile canonnier au 26e RAC mort le 12
septembre1914 à Chelles à l’âge de 23 ans
DUVAL Albert canonnier au 26e RAC mort le 12
septembre1914 à Chelles à l’âge de 21 ans
GILOTEAU Paul soldat au 102e RI mort le 13
septembre 1914 au Croutoy à l’âge de 26 ans
GOUVERNEUR Marcel caporal fourrier au 102e
RI mort le 12 septembre 1914 à Chelles à l’âge de
23 ans
MADELIN Marcel soldat au 102e RI mort le 12
septembre 1914 au Croutoy à l’âge de 25 ans
MARTIN Félicien soldat au 102e RI mort le 13
septembre 1914 au Croutoy à l’âge de 24 ans
MENARD Armand canonnier au 26e RAC mort le
13 septembre1914 à Chelles à l’âge de 21 ans
MORICE Marcel soldat au 102e RI mort le 13
septembre 1914 au Croutoy à l’âge de 25 ans
PHILIPPE Albert soldat au 102e RI mort le 13
septembre 1914 au Croutoy à l’âge de 26 ans
PICHOT Martial soldat au 102e RI mort le 13 septembre
1914 à Attichy à l’âge de 33 ans
RAYNAUD Emile soldat au 102e RI mort le 13
septembre 1914 à Chelles à l’âge de 24 ans
ROBERT Armand brigadier au 26e RAC mort le 12
septembre1914 à Chelles à l’âge de 23 ans
TARDIVEAU Eugéne soldat au 102e RI mort le
13 septembre 1914 au Croutoy à l’âge de 22 ans
TARIN Marcel sergent au 102e RI mort le 12
septembre 1914 au Croutoy à l'âge de 20 ans
Pour l’instant aucune trace n’a été retrouvée pour ces 2 noms DAGEN E
(1881/1914) et RICHOT M (1881/1914) peut-être doublon de Pichot Martial
et DAGEON Emile vu les ressemblances !!! (enquête en cours……il ne
seraient que 20 ???)